Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 20 Mai. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 14 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rb6vx0761t/
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203 ANNÉE. — Série nouvelle. — N° 189 I»e numéro ; 10 Centimes (il AUFRONT) Jeudi 20 Mai 1915 nu—il Rédaction & administration J8tit tue i« 1> Boarsa — LE HATRB Téléphone: Le Havre il' 14.05 Sirecteur : FEMAHD S1UEA7 Toutes tes communications concernant la rédaction doivent être adressées 08*", vue de la Bourse, Le Havre* LOMDON OFFICEÎ g1,Panton Street (Broadmead House) LE XXe SIÈCLE «jus Quotidien toeSge paraissant c&u Havre ABONNEMENTS Frano® 2 fr. 50 par mots. » 7 fr. 50 par trlme9trô Hors Franoo.. 3 fr. » par mois. # .. 9 fr. » par trlmestr» Angleterre.... 2 sh. Q d. par mois. • .... 7sh.6d. par trimaatra PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnelles : Sur le Continent: Les 3 lignes O fr. 50 La ligne supplémentaire 0 fr. 25 Angleterre: la ligne 3 d. Les caiMps allemands et la protestation le 1 Frai lit courageuse protestation de M. Prilm contre les atrocités allemandes a mis les catholiques allemands dans un cruel embarras.C'est qu'ils ne peuvent pas se dissimuler l'impression produite sur les catholiques de tonne loi d>es pays neutre® pair le témoignage du bourgmestre, de Clervaux. M. ,Pruin est connu à l'étranger comme, un homme droit, catholique de vieille roche ; on sait aussi qu'il a toujours détendu dans le grand-duché de Luxembourg l'influence aïtemnnde contre la propagande française Pour que cet homme élève, du sein d'un pavs occupé par les troupes allemandes, •une protestation h laquelle rien, saut sa conscience, ne l'obligeait, iil faut que les faits qu'il dé-noce soient parfaitement établis.La Koelnische VolHszeitung n'essaie pas de réfuter l'argumentation de M. Prum ; iclle préféré l'injurier et le calomnier. Voici ce qu'elle écrit dans son numéro d u 13 mai : u Les francophiles ont trouvé une assistance inattendue dans la personne de M. Prïim, ancien député. Celui-ci, dans une lettre ouverte, a voulu rendre \I. Erzberger responsable des soi-disant atrocités coin-mises par les soldats allemands en Belgique, et ce parce que le député allemand rre •i«3 a pas désavouées. Or on sait que la plupart de ces faits critiques ont été reconnus faux. Celui qui se met clans une colère pha-risiermo pour quelques excès isolés, alors qu'il s'agit d'une armée en campagne do •plusieurs millions d'hommes, oublie une chose, c'est la discipline de fer qui règne idans l'armée allemande. Les Luxembourgeois, ayant pu observer les choses par eux-mêmes, ont constaté avec reconnaissance cette 'discipline, qu'on ne pourrait obtenir des mercenaires anglais ou des troupes françaises. Si M. Priïm veut s» livrer à une critique, qu'il s'adresse à la France et ù l'Angleterre, qui n'ont pas respecté les conventions de La Haye et de Genève j ou ii la Russie, qui a envoyé en Si-' îc, d'un©" façon txfes et-uoUe, les prûtfss et le.- évêqùes des territoires occupés et ont forcé la population ù embrasser la religion d'Etal, russe. La victoire française signifierait qu'un tort immense sera fait à l'Eglise catholique et aù.x principes d>u christianisme. Lé député Erzberger a déposé une plainlo en diffamation contre l'auteur île la lettre ouverte, laquelle est de nature h l'ii faire beaucoup de tort dams son pays. Le parquet luxembourgeois poursuit celte affaire d'office. Elle sera soumise au tribunal du district. » Voilà comment les catholiques de la VûlhszcUunq traitent un coreligionnaire .jui exposa 'plus d'une fois ses intérêts personnels et politiques pour défendre l'in--lhie-nce allemande dans le Luxembourg. Ce morceau est un pur chef-d'œuvre. ■Pour la VolIcszeWuhg, les massacre» et les linccmdïes de Dînant, de Tammes, de Lou->8in et (i'Aerschot, l'assassinat de qiuarante-mmS prêtres reconnus innocents par le ministère do la guerre allemand, tous ces fait» attestés solennellement par lie cardinal Mercier et par Mgr Heylcn comme par M. Prum, sont de « soi-dàsant atrocités » ou tout au plus « quelques excès isolés », et . ceïuii qui ose s'en indigner n'est çp.1'1» (( pharisien ». Bkn mieux, ce sont, paraît-il, la France et l'Angleterre qui n'ont pas respecté les conventions de La Haye, et une victoire de ces nations causerait «un tort immense i> l'Église catholique et aux principes du christianisme ». Qu'ils sont beaux, n'est-ce pas, les Allemands des massacres belges, diu Lusilania et des bombes asphyxiantes en défenseurs de l'Eglise catholique, des principes du obrâsliaiiismê et des conventions de La Haye ? Evidemment, le triomphe de ces alliés du Gra,'.;>,( Tiire -serait une belle victoire pour l'Eglise et le christianisme ,1 lu la liste ? U s'ifgil de la liste des soldats belges prisonniers en Allemagne, publiée par' le XX' Siècle. Il y a gros d parier qu'en la parcourant vous y trouverez le nom d'un parent 0». d'un ami dont vous ignorez le sorl. C'est une œuvre de charité de lui envoyer le réconfort d'un souvenir allée-tlicm cl même si vo'us le pouvez, de soulager sa détresse. Procurez-vous donc cette liste de prisonniers et luiles-le sans retard, car le tirage s'en épuise rapidement. Publiée on 1G pages du format de la moi lié de noire journal, elle contient plus de QtOOQ rtOip-f.de militaires, classés par gradé cl r,iir nuire alphabétique et est mise er. vente dans tes Iniréàux du journal ains que cher, tous nos vendeurs et dépositaires, au. prix de 0 [r. 25 l'exemplaire, .. 3 pence.' pour l'Angleterre. (0'fr. 20 seulement pou 1 nos soldais au front). Moyennant l'envoi préalable d'une sommi de 0 fr. 30 par exemplaire, l'Administratior du journal (28'", rue de- la Bourse, Ix Havre, ou 21. l'anlon Street, Broadmeac tlcmsr. Londres), sè charge également d< l'expédition de celle liste par la poste. « 9k rft Dé nombreux fréteurs cl abonnés di tournai nous demandait* en même tempi que la liste des Militaires belges tombé: aux mains de l'ennemi, cella de nos offi ciers et soldais mûris au champ d'honneur Une première liste de ce, genre u été publiôi en s impiement du Moniteur Jjeftge (m in is 1ert de Ui \.I us lice, 4, place 'Fréd$flc-Saiwa<je% i Samle-Adresse, Le Havre), oà on pr.nl si la. procurer au Itiis de fr. 0.G0 l'e.cemplairt ue 1)8 pages grand format. Les demande: par écrit adressées au, 7niiii<ièrc joui,<sen de la [ranchisc de port. La lira iitie ta liés fiïliÉpjiUSi» LE MINISTRE ANGLAIS DEMANDE oW.UUO riUlVUTlrib —£>— Lord Kitchener a fait mardi à la Chambre des lords son exposé .périodique de la situation militaire. — Depuis mes dernières déclarations, dit-il, aucun changement marquant n'a eu lieu, aucune ... vu jn: ., c.-i produite sur les différents théâtres de la guerre. En Flandre, l'amélioration du temps et du terrain a permis à nos troupes, considérablement renforcées, de prendre l'offensive. Le ministre décrit les opérations qui suivirent l'affaire de Neuve-Chapelle et fait cette déclaration : Les gaz asphyxiants — Pour refouler les alliés, l'ennemi fit usage sur une grande échelle de gaz empoisonnés,. au mépris des règles de la guerre, toutes les fois que le vent fut favorable. Aussi le gouvernement français et nous-mêmes avons conclu que pour protéger efficacement nos troupes, nous devions recourir à des méthodes similaires. Nous devons faire disparaître cet énorme, cet injustifiable désavantage et battre avec ses propies armes un ennemi responsable de ces parni-cieuses pratiques. Lord Kitchener décrit ensuite la retraite forcée, la i'^u.0uiiisauuii ues lignes anglaises après l'emploi de gaz empoisonnés pat l'ennemi. Abordant la question des munitions, le ministre dit : — Il est indubitable que des délais considérables se piciau(sedt uans la îabrication des munitions dont, dès le début de la guerre, nous avions prévu la nécessité. Ces délais sont dus principalement ù l'importance des appels sans précédent, -presque illimités, faits aux ressources manufacturières di pays. « Des efforts sincères furent faits par tous pour réduire ces retards clans la production et j'ai confiance que dans un avenir trèe rapproché nous serons en position satisfai santé en ce qui ■concerne la fourniture d'o bus à nos armées en campagne. » Lord Kitchener ajoute : —■ Dans une récente offensive, nos perte: et celles des Français furent lourdes, mai: la tâche que nos armées accomplirent né cessitait de grands sacrifices. Le moral d( nos troupes ne fut "jamais meilleur qu'en C( moment. Les opérations dans les Dardanelles et en Russie lx>rd Kitchener définit ensuite la situa tion de la Bussie, indiquant que les Russe: occupent maintenant une forte ligne de l'es des Carpathes vers Pr/.emysl. Les Busses ont pris l'offensive en B.uko vine et ont repoussé les Autrichiens di D iester vers le Prutli. Les pertes allemandes en tués et blessé; durant ces opérations ont été énormes e des milliers de prisonniers non blessés son tombés entre les mains des Busses. u Dans la péninsule de Gallipoli, les pro grès de nos troupes opérant en collabora iion avec les forces françaises sont néces sairernent lents en raison des très grande: difficultés que .présente le pays ; mais le: Turcs sont graduellement contraints d'à bandonner des positions très fortes, e quoique l'ennemi soit constamment renfor cé, les nouvelles du front sont pleinemcn satisfaisantes. IL FAUT 300.000 HOMMES Le ministre parle également du Ire; grand succès remporté par le général Bo tha en occupant Windhœke, la capitale d> l'Afrique occidentale allemande, et de i: victoire des troupes indiennes en Mésopo tamie. Puis il ajoute : — Dans mes précédentes .déclarations j'ai dit que cette guerre serait longue c qu'elle demanderait de grands sacrifices Ces sacrifices ont été joyeusement faits pa la nation. Non seulement elle a répondu e masses imposantes il l'appel qui lui éta adressé en vue ue former les nouvelles ai mées requises, mais elle assura encore u afflux do recrues qui a permis de maink nir constamment au complet les effectif des armées en campagne et des unités qi poursui\ent leur instruction. e J'ai dit alors q.ue je préviendrais le pay lorsqu'un plus grand nombre d'hommes s( rait nécessaire. Cette heure est venue, et j demande maintenant 300.000 recrues pou de nouvelles armées. » Ceux qui sont employés à la fabricatio du -matériel de guerre ne doivent pas quf ter tour travail ; j'adresse taon appel à eeu qui ne sont pas ainsi occupés, et je sui convaincu que ceux qui sont encore dispt nibles répondront loyalement et viendror prendre leur part dans cette grande lutt entreprise pour une grande cause. » »0({ D'après une dépêche du correspondant d tt Telegraaf » ù Bruxelles, les Allemand viennent de se rendre coupables d'un nouv< assassinat. Prétextant que M. Rosenbaum, ingénieu à Liège, aurait fait la levée des tranchée et de tous lés autres travaux do défense éU blis par les Allemands entre Givet et Liégi les Allemands l'auraient fusillé. ■r' Ce plan aurait, à en croire les Allemand: été découvert chez M. Rosenbaum, au coin , d'une perquisition faite au domicile de c< lui-ci. Un crime raté LE i( TItAiNSYI,VANIA » A ECHAPPE A UN SOUS-MARIN Le paquebot « Transylvania », qui est a rivé à Glasgow, venant de New-York, n échappé que grâce â sa vitesse à un torpi lage. Les passagers déclarent qu'au moment r le « Transylvania » approchait de la côte i landaise ils virent le. périscope d'un sou marin ù trois cents yards en arrière. Le paquebot fit alors un virage si prôc pité que les plats qui niaient servis pour dîner furent renversés à terre. ; Le (( Transylvania » put ainsi échapper l'attaque du sous-marin et gagner de viiess L'Italie vers la guerre jpTègi&jr&tifs suprêmes —o— L'entrée en action imminente de l'Hall-continue d'émouvoir tous les milieux. A Borne, les événements paraissent, se prt cipiter. t.c parlement, dont on croyait 1-convocation ajournée, se réunira uujou.i d'ifui et on annonce que le gouvernemen Hibliem le même jour un Livre vert cor tenant tous les documents concernant, les rc li.ti.ons de l'Italie avec les empires du centr depuis le début de la guerre. Ix- baron MaccKio et. le prince de Bi'iloï ont fait à M. Sonnino une visite très con r entée. On assure qu'ils ont pour instruction d demander au cabinet -de Borne si i'ambic sadeur d'Autriche auprès du Vatican, a in; que les ministres .le Prusse et de Bavièi pourront rester dans la capitale après la rui ture. On ignore quelle serait l'attitude de B nott >vV au cas où la réponse du gouverna r ent serait négative; mais le Giornate d'IU lia affirme que les milieux officiels n'ont ai cune orai-nte à oet égard, « car Benoit XV r voudra pas oublier qu'il esl Italien ». Le supérieur des Bénédictins, le P. Stei-i V.arlz, est parti la semaine dernière; le gén rai des jésuites, le P. Ledochowski, a quil Rome, se dirigeant vers l'Autriche. l.e leader dm centre, Erzberger, qui, apri la démonstration .hostile de là fouie dima cl'c, s'était réfugié au Vatican, a quitté pr cipitamiment Rome en cachette. Rome, 18 mai. — Les consuls d'Allem gne et d'Autriche ont reçu l'ordre d,o se ton prêts à quitter la capitale. Des caisses < documents et -des bagage ont été expédii 1 et sont passés, en franchise diplomatique, Chiasso et Pontebba. Deux notes officielles ont été publiées ma ' dli à Romfc : l'une réduit 1' « incident de fro tière », annoncé la veille, à des proportioi minuscules, l'autre proclame l'état de guer en Tripoli taine. i • Les journaux sont pleins de détails sur 1 1 prodromes des grandes décisions. On annonce de Bucarest l'arrivée do ? ; Stéphane Fezezdeaey. chambellan du l'aa ! mii se rend en Italie pour porter œu roi Vi tor-Emmanuel une lettre autographe -de î> colas II. Le Gio'rnale d'italia annonce qiue 300 dép . lés qui se trouvent ù Rome ont: déclaré qu'i . étaient tous favorables h l'entrée en camp t grue de l'Italie et qu'ils étaient décidés a a l'ttyer le gouvernement dans son action. 1.'enthousiasme populaire continue à gra l f'jiir. Seule une fraction des socialistes of ciels reste h l'écart. Elle a essayé, en eff< ) de provoquer une grève générale de protc l tetion contre la guerre. I*a grève n'a réus l que dans une saule ville, ;S Turin ,où d bagarres sanglantes ont eu Jiieu ; il y a i . mort et /les blessés. Quant aux préparatifs nïiliiaires, ils . poursuivent avec fièvre. 5 On .continue à publier une foule de rena i gnements sur la crise qui a failli donner . pouvoir à M. Giolitti. t Le correspondant romain du Journal d . Débats dit que ce qui fait les frais des co l versat.ions dans 'les milieux politiques de capitale, c'est la découverte de là conjm lion complotée autour du roi par plusieu ■ >117!-y do son entourage hostiles à i guerre et désireuses -d'empêcher la conf - -nat-Aui .Ui -mandat de M. Salandia» * jr~ ' <*<• ' t . i- r i t i ai s» i. > s e r ; i t i s ; t -*-• , Les àÈarclies snpênies (1b l'Antricli OEOLARATIONS JMPDÎITANTES I CHANDELIER ALLEMAND ET DU Pfl SIDENT DU CONSEIL HGNGROIS. La rupture de l'Italie avec l'Austro-Al magne était, certaine -depuis la reconsti tion du oebinet Salandra; mais on ne sav sous quelle forme elle se produirait, Attac brusquée des em'pi res du. Oentre, incident frontière mettant tes deux armées amx [ ses ? A en croire le télégramme suivant c le Malin a nepri «na.rdi soir de Borne, c' une attaque #plomal.ique brusquée qu'au.l décidée l'Austro-Allemagne. u A la dernière heure, lia nouvelle se - pa-nd que co matin les ambassadeurs d'A magne et d'Autriche ont présenté à M. S nino une note verbale. Dans les milieux plomatique®, on eétim'e qu'après cette marche la. niptore (les rapport® diplomi cpies entre l'Italie et ses anciennes alliées tout è fait imminente. » Cette dépêche semble confirmée par ce < a s'est produit mardi au Rciohstag et à 1- Chambre hongroise. Le chancelier a signalé au Boichslag 1' ù gravalion des relations austro-italiennes r- a indiqué les offres suivantes die concessi< s- ù l'Italie 1 j_ « 1" Cession d'une partie du Tyrol liabi ~ par les Italiens; 2" Cession de la rive occidentale du flei îi Isonzo, en tant que la. population soit n > quernent ilalieime, et la ville de Gradlsc; 3° Trieste, déclarée ville libre impériale recevrait une université italienne, et l'adm nistration municipale aurait le caractère iU lien de cette ville ; 4° Reconnaissance de la souveraineté^ it; tienne sur Valona et sur la sphère d'intérêt dépendant de Valona ; > Désintéressement politique de l'Autr chc-Hongrie concernant l'Albanie ; G0 Prise en considération- spéciale des int .Ms nationaux des Italiens résidant en Ai 1 riche-Hongrie ; ' 7° Amnistie i our les crimes militaires Tolitiques'commis par les ressortissants d( territoires cédés ; ; .S" Promesse de prendre en considéra tic d'une façon bienveillante les autres vcen: - yaliens srar les questions relatives à l'e: i semble de l'accord ; ' 9" Après la conclusion de l'accord, l'Autr ' che-Hôn-grie ferait une déclaration solennel " sur les cessions de territoires ; p 10" Des commissions mixtes seraient dé; gnées pour régler les détails de l'accordi ; 7 11" Après la conclusion:de l'accord, les s< i_ dais austro-hongrois originaires des teiTit< res cédési ne prendraient plus part à c grr .tTe. » i_ Le chancelier a ajouté que le peuple et ,i Parlement italiens choisiront entre la pa 0 ou ta guerre, mais l'Allemagne et. l'Autricli Hongrie qui ont fait tout le possible po maintenir l'alliance sauront faire face < nouveau danger. On mande -de Berlin au Telegraaf, que il discours du chancelier au Reichstag a lais A la majorité des spectateurs l'impressi e qu'il croyait la guerre avec l'Italie inévil Me. l. A la Chambre hongroise, le comte Tis; s. -président du Conseil, a.reconnu lui aussi q ■(. CAutriehe-IIongrie a bien offert à l'Italie (J cessions territoriales. La Chambre a p: ... acte à l'unanimité des déclarations du pré dont du Conseil et les a approuvées. A Vienne, l'altifatle de l'Italie a prodt dit le Corriere délia Sera, unie -émotion con déraille. Tous les théâtres ont été priés . faire disparaître do t'affiche les pièces i f liennesi, pour empêcher c'ies d'émonstratic |® pénibles. L'ambassade d'Italie et le consu iialien sont gardés par do forts cordons troupes. La presse allemande estimb aussi que guerre est inévitable. Lg « Toutes les nouvelles parvenant d'Ital rc écrit la Koelnische Zeitung, dépeignent la luation comme très grave. II n'est pas certain que la décision pc ou contre la guerre soit prise avant jeu j i nais il est possible que la Chambre, ce jo r' !'-. se trouve en face du fait accompli, c. -i » die s'ajourne pour laisser l.i marche i j.j_ événements entre les msins du cabinet I landra. » Lk. Le Berliner Tagebla.lt dit de son côté q: 13 apparaît maintenant que la guerre que a_ Sonnino a désirée depuis si longtemps p. p. ( ifEiciloment être évitée. Et voici Ce que dit la Frankfurter Zeitun « Les espoirsi fondés sur la démission '{" M. Sal-andra ne se sont pas réalisés, nous sommes maintenant en présence i ST ventualités qui semblaient avoir dispi SI avec cette démission. » 3S in ONE DÉPÊCHE DU POETE D ANNUN2 se M.Arthur Meyer, directeur du « Gauloi: a l eçu de M. Gabriele d'Atmiurrzio la dé ^ clic que voici : Rome, 17 mai, 1 heure es Cette bataille est gagnée. Je viens 'le p 1er. du haut du Capitale, è. une immei la foule -en délire. Le tocsin sonne ,les cris m a" lent vers le plus beau <rel diu monde. P suis i\TO do ioie. Vous ven-ez, après le i Ia racle français, le miracle italien. Amiitiés r- Gabriele d'Annunzit E?(TEUTES EN AUTRICHE l.'Idea Nazionale reçoit de Pola une dt ; ehe annonçant qu'une révolte a éclaté d l'arsenal dé celte ville, où 10,000 Italiens e occupés. I.es soldats autrichiens durent intervei i! y aurait 50 tuée et une cinquantaine blessés. Une bombe a été trouvée dans l'antich: bre du gouverneur de Trieste. ? 0'a.près une 'dépêche de Rome au D t s Tclegraph : u Dans l'émeute qui a éclaté ù Trieste, : cris do : A mort François-Joseph, urne < quantaine de femmes ont été tuées et centaine blessées. LE VATICAN ET LES PUISSANCES ENNEMIES On télégraphie de Rome à l'Echo de Pai « D'après les bruits qui courent dans i milieux ecclésiastiques bien infonmés le tican .quand la guerre sera dftclarée, il fera les représentants de l'Allemagne, l'Autriche et de la Bavière près le Sa ] Siège à quitter l'Italie et à remettre la i leelion des intérêts religieux des catholiq a llemands au représentant d'une puissa m neutre, par exemple à l'ambassade d pagne. Quelques-uns prétendent que les E" présentants diplomatiques austro-allemai pour créer un conflit, entre l'Italie et le Sa le- Siège, refuseraient d'obtempérer è, l'inv h,, tion du Vatican. » ait ue —o— de L'ITALIE ET LA BELGIQUE ,n" ous lisons dans 1e Malin : ne *st '' ^ ^rbnme que M. de Biilow aurait âji mandé que l'Italie, en échange des a\ tageset cle^ concessions que lui offrait 1' triche, reconnut en principe, et d'ava ré- l'annexion dç la Belgique par l'Alterna' ue- et qu'à cette prétention M. Sonnino a' posé une contre-proposition d'après laq.u dt pour rendre possible l'aword avec i' le- triche, l'Allenitigne devait s'engager à i tti- cuer la Belgique après la gmeiTe. est „ Je elbois qu'il y a quelque chose de dans l'effort qu'on prêle nu ministre ita jUj en faveur do la malheureuse Belgique, la geste, serait d'une noblesse et d'une gi cïeur incompo.rablos et honorerait non jp. lement le ministre, mais la nation au i et de laquelle il aurait été fait. Si M. Sont IIls a vraiment fait le geste qu'on lui prête gjoire la plus pure qui restera atlaotW ,, son nom, après celle d'avoir fidèlen t6c servi so-n pays, sera d'avoir mêlé aux forte qu'il faisat pour sauvegarder les i ive rêts de l'Italie une pensée de pitié et de ni- lice pour la Belgique, et un souci c voyant do l'équilibre européen. » Use belle œuvre L- »Ou— - La participation des Beiges à la journée française t É Seoours lationa! ît APPEL DU COMITÉ OFFICIEL BELGE ss DE SECOURS AUX REFUGIES La « Journée Française du secours natio-n nal » est la jourtéo des réfugiés des dépar-x tamsnts de la France envahis par l'ennemi, t" âîlle aura lieu les 23 et 24 mai 1915, c'est-à-dire le dimanelio et 1e lundi de la Pente-i- côte. le Cette « Journée » est organisée par le « Comité du secours national », qui est ii_ constitué sous le patronage des plus hautes personnalités du monde politique et littéraire, et composé des plus hauts représen-. tants de la religion et de la science et de ['" délégués do tous les groupements natio-naux et cociaux de France. La « Journée » sera, disent les organisa-. teurs, « la mobilisation générale de la gé-1X nérosité publique en faveur des familles ®" dont l'invasion a détruit les foyers, des or-Jr phelins dos soldats morts pour la patrie, w des fugitifs des départements envahis, des prisonniers civils rentrés récemment de '9 captivité, bref, de tous les malheureux de SB l'heuro présente, » 3n Los Belges, qui ont trouvé .en France une a- hospitalité si gracieusement offerte et assurée, contribueront avec bonheur au suc-a> cès de la. « Journée du Secours national » ; ue ils prol/eront de cette occasion pour manies fester leur profondo gratitude envers le 1? grand et nobie pays dont ils apprécient si- hautement la large générosité. Les Belges considèrent comme un devoir it, de reconnaissance de s'associer à la mani-si- fesfotion do charité en faveur de leurs frè-de res fran.ais.,comme eux chassés de lours ta- foyers par les hordes barbares et obligés de ns chercher asile ailleurs. lat La solidarité dans la souffrance et daïis de la détresse produit l'unité des efforts dans la consolation, la bienfaisance et la cha-la rité. La coopération des Belges à la « Jouméf je, du Secours national » sera unanime. L'œu si- vre rece/na leur appui tout entier. Ils y consaci oront aussi tout leur cœur recon-ur naissant et compatissant. .}ji Lo Comité officiel Belge de secours aux jrl réfugiés invite tous les Belgies en Franc» 0l à apporter à la « Journée du secours natio !CS nal » non seulement leur obole, mais auss leur concours personnel le plus dévoué. A cette fin il prie les comités régionaux e ,'jj licaux belges et tous ses correspondants di M se mettre à la disposition des organisa :ut t®urs de la « Journée » (MM. les préfets e les maires), et de contribuer dans la plu; large mesure à faire produire à la « Jour <1 •' née du Secours national » un résultat di de gne dies intentions élevées qui président i et l'œuvre autant que des sentiments qui nou; ,'é- animjent à l'égard de la nation française. Les présidents : Franz Schollaert président de la Chambre dés re présentants ; Paul Berryer, mi nistre de l'intérieur ; le secré taire général, v. Pauwels, gref ' "> fier de la* Chambre des représen pû- tants. « rk & Le Comité du Hâvre a décidé reporter 1; Journée française pour cette ville au Di ai- on LES FAITS DU J0UR nOK Il a été question à, la Cha/mbre des Cotr, munes d'un ministère de concentratior Sir H. Dalziel a exprimé l'avis que le cab pg. net inspirerait probablement plus grand ins confiance si tous les partis y étaient repn ont sentés. M. Boolh a défendu la même op nion, partagée, selon lui, par un gran jjr- nombre- de députés. de (1VWWVW Inactivité déployée par les ambassadeur im~ d'Allemagne et d'Autriche à Waslvingto pou/r éviter une rupture excite un gran intérêt. De longues conversations sont ti "t'J nues entre ceux-ci et M. Bryan, et cnli celui-ci et M. Wilson. iux tes ambassadeurs ont télégraphié à leur :in- gouvernements, recommandant instammer me la. cessation de. la guerre de course pc sous-marins pendant, les conversations ai se poursuivent. L'Autriche emploie tout son influence en faveur de la paix. D'autre part, tes germano-américairi font courir le bruit que l'Allemagne pourra is .- bien renoncer aux allaqiKs de sov.s-ma.rim les mais à condition que les Etats-Unis renm Va- cent d fournir des armes aux Alliés, h îvi- suggèrent en outre le recours à un arb de trage. int- fcwvvwn j™" De nouvelles dépêches du Porhagal diser l ®3 que M. Chagas n'a pas succombé à ses ble. "ce sures et que l'ordre est rétabli dans tout : ts" pays. f0" Des nouvelles officielles de source espi S"?' gnole affirment cependant, que le calme d< ÎTlt" quant actuellement en Portugal n'est qu'a) 'ta- parent, et qu'une agitation profonde subsis, dont l'issue est impossible à prévoir. Notons que M. Alpes du Veiga, minisli plénipotentiaire du ' Portugal près le gox vernemcnl belge, qui avait été désigné pot le portefeuille des affaires étrangères (lar le nouveau ministère Chagas, n déclaré r , " pa-s vouloir accepter ces fonctions pour ra son de santé. On prévoit d'ailleurs que si le cabinet s Jr®' maintient au pouvoir. des remaniemen ■r®' seront apportés dans sa composition, c >Up manière que les trois groupes du parti r Au puMicain, unionistes, évolulionnistes et d. mocrates, y soient, représentés chacun dur " la proportion des voix dont ils peuvent di. ?rai pose''- . iVWVWW lien Ce La Grèce et la Roumanie sont très allai •an- tives aux événements italiens, t.'opinic ?eu- grecque rapproche naturellement la pol 10m tique de M. Salandra de celle qu'a voui Liiio faire prévaloir M. Venizelos. lin Roumani , la nuire les conversât ions diplomatiques eut. e à Home et Bucarest, qui se poursuivent, lent. '/ a iiovr émouvoir t'upinion l'avancée rus: et- (m Pyukovine. Or, l'on sait que ce fut le rey nté- des troupes russes dans celle région qui jr, jus- la cause déterminante de icrpcclalive dA> 'air- laquelle s'est ternie jusqu'ici l'armée roi maine. DERNIÈRE HEURE 6 ... . j Communiqué officiel français Paris, 19 mal, 14 h. 40. "Le mauvais temps continue. Aucun événement sur le front pendant la nuit, saut quelques canonnades en divers points, et, A L'EST DE L'YSER, deux tentatives d'attaques de l'ennemi arrêtées par nos feux. AU REICHSTAG Amsterdam, 19 mai. — On mande de Ber. lin qu'à l'ouverture de la session du Reichstag, le président a commenté les travaux avec une pleine confiance justifiée par les événements survenus jusqu'ici. 11 a ajouté que le peuple allemand attend avec calme l'avenir qui doit développer toutes ses forces pour le bien et la grandeur de la Patrie bien-aimée. J)0l( PERTE D'UN SOUS-MARIN AUSTRALIEN Londres, 19 mai (officiel). — L'Amirauté présume la perte du sous-marin auslraliet) » A. E. 2 », coulé le 30 avril en tentant d« pénétrer dans la mer cle Marmara. L'équipage serait prisonnier. Douze homi mes manqueraient. SUCCES RUSSES DANS LE CAUCASE Petrograd, 19 mai (officiel). — Au Caucase, dans les régions d'Olly, les Turcs ont été repoussés do plus en plus loin, vers l'Ouest. Dans la région de Van, les Turcs ont été défaits près clu village de Sor et rejetés sur, Ardjisch. Liiliiiiii —o— LA SITUATION A L'OFFENSIVE ENNEMIE EN GALiGIt ORIENTALE, LES RUSSES REPONDENT PAR UNE OFFENSIVE HEUREUSE EN GUKOVINE —O—- Mercredi, midi. Les dernières nouvelles venues do Russie, sans être dans le détail toutes favora-1 bles, sont rassurantes dans l'ensemble. Ce serait, au demeurant, une grosse erreur do comparer trait pour trait ce front ■ oriental à notre front occidental. Ici, 1e l moindro recul ou la plus minime poussée tactique a une importance qui, pour être 1 relative, n'en impressionne pas moins de larges secteurs du front et exerce sur 1e moral des troupes et des populations une influence profonde. Là-bas, où le théâtre ' est non seulement plus vaste, mais où il " d'immenses étendues de pays souvent pau-f d'immense étendues de pays souvent pau-f vre ; là-bas où l'opinion n'a point notre l émotivité et où ni Petrograd, ni Moscou ne sont en péril, les mouvements vermîcu-laiires du long ruban frontal n'affectent guèro plus les esprits que la marche géné-s nale des opérations. it Au sujet de la lutte épisodique en Cour-i lande, les dépêches nous laissent croire ■- que les Allemands sont déjà en fâcliouso e posture, morcelés qu'ils seraient en trois groupes privés presque de communica-s tions entre eux, à Lilîau, Cbavli et Rosit sienne. r Dans la région de la Vistule Supérieuro ti et du San, nous pouvons à peu près nous e rendre compte des dispositions respectives des belligérants. La droite russe y paraît s participer au mouvement de retraite im-it posé ces iours-ci au centre et à la gauche ', moscovites par l'offensive austro-âlleman-i- de entre la Vistule et les Carpathes. Celto s droite russe ooeupait la Pilica et la Nida, i- deux affluents occidentaux de la Vistule en Pologne qui décrivent chacun, l'un vers le nord, l'autre vers le sud, un vaste quart !( de cercle. Dans cette demi-circonférence t. dessinée par ces rivières, la droite russe ne c se replie pas sans combattre, d'autant qu'elle possède dans le massif des monts i- Lysa-Gora, qui partagent les versants de !. la Pilica et de la Nida, une position excel-). lente, d'où ces vaillantes troupes dirigent e d'impétueuses contre-attaques. Cette position s'appuie sur la ville de Wiertzbnik, au c nord-ouest, et sur la ville d'Opatow, au i- sud-est. distantes de 50 à GO kilomètres de ,r la Vistule. s De la ville d'Opatow, la ligne russe se e prolonge vers le sud-est jusqu'au continent i- de la Vistule et du San, puis suit le cours do cette rivière. Dans le secteur du San e qui va du confluent de la Vistok jusqu'à 's Przemysl, soit sur une soixantaine de kilo-'et mètres la canonnade fait rage. L'ennemi !- prétend v occuper déjà la ville de Jaroslaw, au nord de la grande forteresse. s II semble maintenant acquis que les Rus-ï- ses étaient en notable infériorité numérique dans la région de la Vistule-Carpathes, où l'ennemi avait concentré devant eux' j. onze corps austro-allemands, sous les or-„ dres de l'archiduc Joseph-Ferdinand et du l général Mackensen, appuyés au nord, en ,, Pologne sur la Nida et la Pilitza, par qua-3 tre corps, et, au sud, dans les Carpathes, ■g par une armée de même importance. Mais, il depuis les trois semaines que dure leur re-r traite, do la Dunaïetz sur la Wisloka, da U la Wisloka sur la Vislok, de la Vislok sur U le San. les Russes ont en le temps de se is renforcer, d'autant quo leur front est au-i- jourd'hui beaucoup plus ramassé. Lo meilleur de notro attention est, du

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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