Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1329 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1915, 13 Juillet. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/c53dz04201/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

LE XXE SIECLE rédaction & administration JEin îm de la Bourse — LS HAVRE Téléphone : Le Havre il11Ï.05 Birestew : FSHMD NSïïRAT fontes les communications conceman la rédaction doivent être adressées a8UT,rue de la Bourse, Le Havre. LONDG'iJ OFFICE: g1, Pan ton Street (Brosdmead House) ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimastr© Hors France.. 3 fr. » par mois. » ..9 fr. » par trimestr© Angleterre.... 2 sh. Q d. par mois. • .... 7sh.Qd. par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administrât'jn du journal au Havre ou à Londres Annonces 4" paqe : 0 fr. 40 la ligne Petitosannonces^ pago:0fr.30laligne Les petites annonces sont ègalemen reçues à la Société Européenne, de publicité,, 1o, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant ^ca Havre La faillite aitamd® en Egypte'" ii L'Egypte, depuis un an, a vécu trois heures graves : la proclamation de la guerre sainte par le Sultan de Turquie, la >déposition du khédive et l'agression des .mes contre le canal de Suez. „ Si ces événements s étaient produits ;« avec l'ennemi au dedans » c'est-a-dire avec •un lover d'intrigues allemandes en pleine activité, ils auraient pu avoir des conséquences redoutables pour la paix publique êl pour la sécurité des étrangers. Mais l'Angleterre eut tout de suite le geste qu'il fallait. Le général Maxwell, entre les . mains dû qui se trouvèrent concentres tous les pouvoirs, est un soldat qui joint à un , esprit de ferme décision, cette calme ai-.sance dans l'action qui est si impressionnante dans les moments critiques. L"opération de police nécessaire vis-à-vis des résidents allemans fut menée en un tour de anain; il v eut comme une froide elegance .britannique dans la façon dont ii les con-:via, pour la durée de la guerre, vers xa !« villégiature de Malte ». v * * Eritretemps le complot Mors fut découvert Mors était un policier égyptien qui rentrait de son congé en Turquie, ou i avait été en rapport avec Enver Pacha .1 se» mentors germaniques; sur le paquebot qui l'amenait, on trouva des caisses d explosifs avec « la manière de s'en servir », même on avait fait le criminel projet le détruire le barrage d'Assouan, qui eut ete la plus grande catastrophe d'une guerre oi fertile en catastrophes. Moyennant la promesse do la vie sauve, « Mors avala le morceau » et ce morceau était de conséquence puisquil comprenait les plus hautes complicités... Dès lors, le sort du khédive Abbas-Hilnn était fixé; il s'était attardé en Turquie; au commencement du conflit européen, 1 Angleterre lui avait offert de rentrer dans ses Etats; maintenant elle s'opposait à son retour. Et pour souligner son attitude vis-avis du souverain, « qui a pactisé avec 1 ennemi ». l'autorité éloigna de l'Egypte un ministre au pouvoir et deux princes de 'a famille khédïviale qui avai tété les conseillera f'.eiie 1 ' d Abhas-H^mi. f_.es mesures curent le plus heureux el'iet sur les mentalités indigènes; constatant que les sujets de I« Mohammed Guillaume » et même les grands dignitaires n'étaient plus intangibles, elles reconnurent l'énergie qui,surtout, a prestige sur elles. Aussi quand, au début de novembre 1914, la « Fetva » proclamant la guerre sainte et ■datée ne « la métropole de l'Islam » s'infiltra, en dépit de la censure, parmi les In-indigènes,tout ressOrt de rébellion était cassé dans les esprits, et les musulmans esqui-•vèrent d'obéir au cheik-ul-Islam en discu-,tant sur l'applicabilité à l'Egypte de l'edit ordonnant comme « un devoir absolu » cie « massacrer les infidèles partout où ils se { trouveront ». En Egypte, comme ailleurs, la guerre sainte, menace mystérieuse suspendue depuis tant d'années, sur la civilisation occidentale, s'abîma à la fois dans l'indifférence orientale et dans l'idée que l'Europe sut inspirer aux populations musulmanes de sa puissance de résistance et de répression.L'entree de la Turquie dans les hostilités, spécialement comminatoire vis-à-vis de l'Egypte, entraîna, de la part de l'Angleterre. une réplique immédiate : l'état de "siège fut décrété •— et à l'appui de ce décret, une armée anglaise de vingt mille hommes le général Maxwell en tête, 'déroula, dans les rues du Caire, son impressionnant cortège. Puis ce furent, à Alexandrie et à Port-Saïds, les débarquements des troupes des Dominions — Indiens, Australiens, New-Zélandais. — qui donnèrent en quelques jours à l'Egypte l'aspect imprévu d'un immense camp- C'-est dans un pays, ainsi préalablement militarisé que se fit le 18 décembre lfi déchéance du khédive Abbas-Hilmi et son remplacement avec le titre de sultan, par Hussein Pacha Kamel... La tranquille audace, si sûre d'elle même, de ce pacifique coup d'Etat, autant que l'appareil émouvant dont il fut entouré, en assurèrent .-e succès... Ce fut d'abord comme un grand silence résigné, puis 1 insouciance orientale reprit le dessus et la vie rentra dans son £ours régulier. Au demeurant les ascendances et la personnalité du sultan firent accepter insensiblement le nouveau régime : Hussein Pacha Kamel appartient à la dynastie nationale du grand Mohammed Ali, dont le nom fait partie, pour l'Egvptien. de la populaire légende napoléonnienne; il est le fils du fas--tueux Imaïl qui fut le collaborateur tenace 4Ïe de Lesseps'. Autant l'ancien khédive, absorbé par se»< affaires financières personnelles. était indifférent à la chose publique et distant de la foule, autant le nouveau sultan, homme d'ailleurs de savoir et de culture et de la plus fébrile activité, se prodigua, se fît accueillant et presque familier, et pratiqua immé ""iatement cette large hospitalité, ignorée de son prédécesseur, et qui est, en Orient, un moyen de règne qui émousse infailliblement toute opposition. *** Au moment où était intronisé le sultan Hussein les Turcs entreprenaient, à travers *e Désert Arabique, leur marche vers le canal de Suez... L'opinion généraiment répandue étaient qu'ils n'atteindraient jamais leur but : l'immense étendue de sable à traverser, avec des munitions, des vivres, de l'eau ! Témérité et fanfaronnade ! Et voici que le 3 février à l'aube, les Turcs se présentaient en force devant le canal; leur artillerie bombardait la jolie ville d'Imaï-lia. et ils s'apprêtaient à mettre- à l'eau dix-huit grandes barques en fer galvanisé... Il v eut là une heure de réelle angoisse ■ si l'ennemi avait passé le canal, et eût pu, par exemple, effectuer un raid sur le Caire. jg. (1) Voir notre numéro des 11-12 juillet. quel coup de fouet pour les imaginations indigènes ! Tout le bénéfice était perdu, de ^ l'effort de discipline exercé depuis six mois sur les esprits ! Et on pouvait redouter la pire contagion de cimeterres turcs esquissant sur l'horizon de l'Egypte le signal de la libération par le massacre! L'alerte heureusement fut de courte du- g rée : 1,'intrépidité des soldats anglais, l'en- j train endiablé des Indiens, l'aide magistra- f, j_ lement efficace des bateaux de guerre fran- a *e çais rejetèrent les Turcs dans le désert — l_ sauvèrent l'Egypte et le canal de Suez; et a ;s gisant sur le sable roux, des cadavres d'offi- y ciers allemands attestèrent la collabora- s ts tion de l'Allemagne à cette agression bar- £ iC bare contre la civilisation en même temps e [e que contre une des œuvres les plus gigan- I é- tesques et les plus merveilleuses du génie e ie humain. Les Germano-Turcs reviendront-ils à la ç charge ? D'après les dernières nouvelles,ils 3S continuent laborieusement la construction c Js du chemin de fer à travers le désert. Leur f in offensive nouvelle est subordonnée évidem- c ment au résultat des opérations alliées com s n_ tre les Dardanelles. Le jour où Constanti- a_ nople tombera, l'aventure sera forcément } ;j_ close; la Turquie la payera de son exis- c \e tence et l'Allemagne ne pourra que consta- 1 ce ter, avec un âpre dépit, l'inanit éde ses Ion- 1 n_ gues, méthodiques et astucieuses intrigues t en Egypte. * * Firmin VANDEN BOSCH. è c ' "■*" f - Une intéressante i I jurisprudence ot T »0<( 1 X- 1 LA LÉGALITÉ DES DECRETS-LOIS 1 té 1 On sait que le Roi a pris un décret régie- 1 ° mentant la circulation dans les parties j non occupées du pays. Récemment, après j ' Le couvine-feu, un individu fut rencontré par • it lies, chemins ; procès-verbal lui fut dressé J 1 et il fut déféré devant le conseil de guerre * . du grand quartier général. j : Il euit, à la barrej. la prétention inouïe de 1 1 discuter la Légalité du décret-loi. Voici en 1 p" quels termes le conseil de guerre rejeta cet 1 ^ auidiacieux moyen : j a- « Ajtetodu que le prévenu décline la com- ] n- pétenoe du conseil de guerre en soutenant in que F arrêté-loi du 15 mars 1915 relatif à la •a réglenienitation de la circulation dans la i n- zone des armées est anticonstitutionnel, en ] u- tant qu'il s'attribue le pouvoir législatif, £t i n- parce qu'il empiète sut la loi du 15 juin 1699 its en son article 20, qui donne compétence i es aux tribunaux militaires lorsque les tribu- « ri- maux répressifs ont cessé de fonctionner ; ] it, » Attendu crue les prétentions du prévenu i ne peuvent être accueillies ; i [4, ■« Attendu que le prévenu décline la com- i et tion confère l'exercice du pouvoir législatif n,- au Roi, à la Chambre des représentants et < n- à|U' Sénat ; qu'à la d'ate du 15 mars 1915 il ] sé était irnpos:siili>le de réunir les Chambres lé- < n. gifiilatives ; * u. » Attendu1 qu'à raison de cette impossibi- < lit lité, c'est à juste titre que le Roi a exercé i 319 lie pouvoir législatif ; SQ » Attendu' que l'article 20 de la loi du 15 juin 1899 vise une situation tout à fait i re except/ionnel'le que le conseil die guerre nTa i q- pas à examiner, puisqu'elle n'existe pas1 ^ ' » Attendu que l'art. 3 de l'arrêté du, 15 mars 1915 attribue à la juridiction militaire p0 la connaissance des infractions aux réglées menits ayant pour but la circulation des per-sonnes étrangères à l'armée et dans la zone dje cette dernière ; >s o) Atitendu que le prévenu prétend que le jg conseil de guerre n'est pas régulièrement ; sadsii die l'infraction relevée à sa chargie, pour les motdifs ^uiaucune citation n'a été ■ notifiée par expiloit d'huissier ; l0 » Attendu que la procédure en matière ; militaire n'exige pas cette formalité ; qu'il , >s_ est d^ailleurs généralement admis que les ] prévenus peuvent comparaître volontaire-ment devant les juridictionsi répressives ; < que, par sa comparu'tioni, le prévenu écarte lui-même ce moyen ; eg Attendu que le prévenu soutient en n_ outre que le règlement du 17 mai 1915 réglant les modalités de la circulation des nt; personnes d'ans la zone de l'armée est nul parce qu'il aurait été pris par une personne • " sans quiaililé ni titre, en l'espèce le sous-' chef de l'élat-major général de l'armée ; » \Malis attendu que le règlement en ques-tion n'a pas été pris par le sous-chef d'état-J ' major, car de la simple lecture de l'affiche u" qui a été publiée il résulte que ce règlement j a été pris par ordre du Roi, commandant en chef, cet ordre étant porté à la connais-sance du publie par le sous-chef d-état-311 major général' ; qu'il s'ensuit que le règle' ment dû 17 mai 191*5 est donc valable ; » Par ces motifs, de l'avis conforme de 5l" M. le substitut dte l'auditeur général, Chom^ ia le conseil de gy.ierre ordonne au prévenu d<" l.? conclure à toutes fins. » ut Lé- —* l La guerre sur mer ne »o« lu de UN VAPEUR ALLEMAND COULïï ■o- PAR UN CROISEUR ANGLAIS Copeiitiague, 10 juillet.— D'après une dé-jil pêche de Christiania, un croiseur anglais a uj torpillé, près de l'Ile de Hnsoen, un navire allemand chargé de minerai. DEPART MYSTERIEUX DE NAVIRES m On télégraphie de Cluistiania' que vingt •a- quatre vapeurs allemands, qui depuis 'e irs commencement de la guerre s étaient réfu-nt giés dans la Norvège septentrionale sont a- partis dernièrement pour une destination >le inconnue. îs, NAVIRES COULÉS Le vapeur norvégien « Noordas » a été torpillé vendredi par un sous-marin h,lle-ur mand, au large de Petei'head. Tout l'équi- page a été sauvé. IX_ Le -vapeur anglais « Ellesmere «, de 729 tonnes, allant de Burriana à Manchester, e avec une cargaison de fruits et de'minerai, ,u' a été coulé i^ar un sous-marin allemand près ;e- de ia côte de Cornouailles. Un matelot a été — tué et un autre blessé ; le reste de l'équipage a débargué à Miltord, [e AU JOUR LE JOUR 13 HOM ia s- A BON ENTENDEUR, SALUT le Un certain nombre de Hollandais, bonnes a- gens, honnêtes et tranquilles, et habitués â a- juger autrui d'après soi, persistent avoir a- loi dans la pureté des intentions de l'iimpire a- allemand par rapport à leur patrie, "t Ont-ils tort ? ont-ils raison ? C'est leur et affaire, dira-t-on. Eh I oui ; mais une peu 'a fi- nôtre aussi. Car la nature nou6 a fait voi-i- sines et dans de telles conditions <jue la Bel-r- gique indépendante servait jusqu'à présent 3s et servira toujours de bouclier naturel à la 11- Hollande contre toutes les attaques de l'Est ie et du Sud. Le bouclier enlevé ou détruit, la podnne la qu'il protégeait reste exposée aux coup6. ls Aux Hollandais qui ne se représentent pas m ce fait dans toute sa réalite, il nous sera ir peut-être permis de donner, en amis, le bon n- conseil de suivre très attentivement la /près- ■ n, se allemande. ti- Pas plus tard qu'hier, me tombait sous les rit yeux, le 11" article d'un livre consacré à « La s- destruction de la puissance mondiale de a- l'Angleterre et du Tsarisme russe, par la n- Triple-Alliance et l'Islam. » L'article est inti-es tuilé : « L'avenir de la Belgique : Flamands •et Wallons », auteur : Alfred Ruhemann ; éditeur : la « Kriegs politischen Kultur Aus-chuss der Deutsch-Nordischën Richard Wa-— gner's Gesellschaft fur Germanische Kunst u.nd Kultur. » Il ne s'agit donc pas d'un écrivain et d'une publication négligeables. Or, j'y lit ces lignes : » Sur le terrain politique, je ne veux pas négliger de remarquer que, même en pre-nant simipQemient Anvers, comme beaucoup le décrètent déjà, sans plus, nous ne serions pas encore sur la côte, que nous n'aurions i.. même pas accès vers la mer. Il nous faut eg des garanties à cet effet, et nous ne les ob-, . tiendrons que si la Hollande est disposée à se lier autrement, mieux et plus étroitement à nous que ce ne fut le cas jusqu'à présent. pp Admettons qu'Anvers soit allemand. Qui nous garantit qu'un beau jour, à l'égal de fip l'Angleterre aujourd'hui, nous n'aurions pas "n notre flotte à l'embouchure de l'Escaut tt "I notre armée de terre à Anvers, sans pouvoir entrer ni sortir, si nous ne prétendons pas nous ouvrir le passage par force à travers n- la Hollande neutre ?... n nt la Or, pour des gens qui se sont déjà si bien la fait la. mflin en violant la neutralité belge, en la violation de la neutralité hollandaise en et pirfeil cas ne serait plus qu'un jeu d'enfants. ti9 Les ' scrupules etouflant' les Allemands ce moins que jamais. On pourra s'en convaincu- cne en rapprochant de cet énoncé de rinoom-; patibilité de fait entre l'indépendance hollan-au daise et l'intérêt allemand, cet autre passage, extrait d'un article récent de la « F.rank-m- [urter Zeitung n du 23 mai 1915 (n* 142, Xif Eestes Morgenblatt). intitulé : « La Hollande et et la giierre mondiale », où l'auteur, rappe-il kint qu en Hollande l'opinion publique refu lé- se obstinément de passer l'éponge sur la violation de la neutralité belge, ajoute, soi-bi- disant pour expliquer cet entêtement d'hon-cé nêtelé néerlandaise : du « Rappelone-nous notre propre passé.Eut-ait on pu faire comprendre avant 1866 aux gens l'a de Nassau et de Hambourg que l'acte fédé-; ratif allemand était une chose suprêmement 15 misérable et qu'il serait plus moral de déchi-:re rer ce morceau de papier que de faire moule- rir. grâce à lui, un grand peuple 1 Dans les ;r- pedifs Etats, toute politique a un caractère ne bourgeois et de droit individuel. On ne peut pas se risquer à lanoer son batelet en haute le mer. mais, au contraire, on avance, comme int sur les canaux hollandais, en s'aidant d'une perche. Celui qui. dans son existence,dépend ité totalement de conventions artificielles, considère que ces conventions sont éthiqueure-■re ment déterminantes et. irrévocables, tandis l'il que, pour une grande puissance, des traités les n'ont jamais nù'une valeur limitée par leur re- utilité. La Hollande est le berceau du droit s ! des gens... » :te C'est assurément le cas de répéter à nos voisins hollandais trop crédules : « A bon ®P entendeur, salut, n es BELGA. lui J». ♦ « F Les Beiges as Congo at- "0<"—" h« UN FONCTIONNAIRE BELGE DÉVORE sn{ PAR UN LION int 0 _ is- ^ D'une lettre reçue à Maestricht. et venant d'Elisabeth ville (Katanga), les ic Nouvelles » ^ extraient le passage suivant ; -\At .. « Dans la soirée au 2 juin, vers 7 h. 1/2, le commijsaira de police de Sakania (poste frontière, première station du Katanga en venant du Cap) apprit qu'un lion rôdait derrière son habitation. Le directeur des postes rll, Michaux, qui eet un grand chasseur, prit son fusil et tira sur la bête. Malheureusement le lion ne fut que blessé. Il s'élança sur le chasseur et l'entraîna dans la forêt où on retrouva le lendemain matin son cadavre horriblement mutilé. C'est tout ce que nous savons de cette affaire en ce moment, un rapport détaillé va -suivre. Ceux qui connais-lé- sent M Michaux, peuvent dire que c'était ; a un excellent chasseur ; il avait tiré déjà un ire lion et deux léopards ; un jour, il eut un matieur. L'année passée, un certain soir, il crut qu'un léopard 9e tapissait dians le ' fourré non loin de sa demeure. 11 tira dans gt la direction où se tenait l'animal supposé, 'e Mais au lieu d'un léopard, on trouva, bai-tu- gnant. dans son sang, un Anglais qui s'était >nt couché là fort imprudemment et qui ne tar-on da pas d'expirer. M. Michaux eut à répondre de son homicide involontaire devant les tribunaux qui admirent im-médliatement sa s(. bonne foi absolue. Il fut condamné à un jour , de prison dont le Roi le gracia en raison de ses excellents antécédents et de ses grands U1" services rendus. » ?29 — ' er, — Le conseil d'administration de l'Union ai, des femmes de France a décidé de verser à •ès la Banque de France toute sa réserve en ité or s'élevant à 50.000 francs, et d'engager ui- ses comités des départements à suivre ^ exemple. S. Ë. la Reine demande que son anniversaire ne soit pas célébré Le Moniteur belge publie la note officielle suivante : « Se souvenant avec émotion des nom breux témoignages d'attachement qui lu furent adressés à Voccasion de sa fête patro nale, S. M. la Reine, en présence du deui qui atteint tant de familles en Belgique, prit ses compatriotes de remettre à plus tard lei manifestations qu'ils voudraient organise; à l'occasion de son prochain anniversaire, j Ji fts§îiste et les jiHemaota QUESTIONS PRÉCISES ET EMBARRASSANTE! On sait que le ministre d'Allemagne ; Berne, M. de Romberg, avait délié M. Fu glister, témoin oculaire du sac de Louvain de prouver ses accusations. La n Gazette de Lausanne » publie la not suivante, sous la signature de M. Fuglis ter : « On me demande dea preuves. » Je les produirai. » Mais je veux que ces preuves répon dent à des faits précis et non pas à un dé menti vague et global qui faciliterait d'utile dérobades. » A l'imprécision de ce démenti qui n'es autre que la négation toujours possible d'u mauvais cas, je réponds par ces question précises que j'adresse à M. von Romberg a 1" Nierez-vous que, dès le 26 janvie 1915, des pourparlers ont été entamés entrf d'une part, un consul général de l'empir allemand dans une grande ville suisse, el d'autre part, un journaliste suisse revenan de Belgique, oii il avait eu connaissance de documents que je possédais 1 « 2' Nierez-vous que lors d'un entretie relatif à ces documents, ce consul génér£ ait déclaré que l'acquisition de ceux-ci étai utile et intéressante au plus haut point pou '/Allemagne, niais que la chose ne pouvai) pas se.traiter au consulat, devait l'être à u. autre endroit <j!ii serait désigné ultérieu rement 1 a 3" Nierez-vous que ce « kaiserlicher gs nnral^consul » a. en date du 1er février 191 r fixé le lieu et donné l'adresse exacte de 1 personne avec laquelle ce journaliste de vrait désormais traiter cette affaire ? » 4' Nierez-vous aussi que le 3 févrie 1915, à dix heures du matin, ce journalist s'est rendu à l'adresse indiquée par le « ka serlicher general-consul » et. a eu avec 1 personne nommée dans la lettre du 1er vrier un entretien de une heure trente er viron, qui a roulé exclusivement sur 1 question de l'achat de ces documents ? n 5' Nierez-vous qu'au cours de ces entrf tiens des documents « doubles » concernar .entre autres le meurtre d'une jeune femm accouchée deux jours auparavant d'un béb< — meurtre commis le 25 août 1911, ver cinq heures du soir, à Louvain, par des so dais allemands. — aient été remis au mar dataire du « kaiserlicher deutscher konsr lat », qui les a gardés par-devers lui et n tenus malgré deux réclamations présentée en vain ultérieurement ? a 6' Nierez-vous qu'à la mémo occasior il en fut de même de la lettre pastorale d cardinal Mercier, — alors inconnue e Suisse, — ic Courage et patience », resté inoubliable dans la mémoire de ceux qui or eu le privilège de la lire, également retenu et gardée malgré réclamations ? a Je réserve un prochain et tout auss précis interrogatoire pour le jour où il aur été fait une réponse catégorique aux quef tions ci-dessus. » ■ LA SITUATION MILITAIRE "Lundi midi. Les combats microscopiques du front occidental, m'algré qu'une immense bravoure s'y | déploie, laissent toute l'attention fixée sur le ' front oriental. Le grand succès des Russes ; au sud <ie Lublin s'explique, par diverses ; raisons, sur lesquelles il est peut-être permis ; de revenir et d'insister. Dans cette guerre ci, autant et plus que dans toute autre, les opérations militaires ' sont en quelque sorte « écrites en lettres de . fer » sur le sol : ce qui veut dire que lé réseau ferré, indispensable aux déplacements rapides et au ravitaillement, est la condition première de tout mouvement stratégique. Les Russes ont pour eux, longeant tout l'ar-( rière de leur filant en Pologne méridionale j l'excellente ligme Radom-Lublin-Cholm, tandis que les Austro-Allemands sont à une distance moyenne de 50 à 60 kilomètres de la voie ferrée qui :bo.rde la Jrontière septentrionale de 'Gaiïâcie. L'artillerie lourde de l'en i nanti et son pesant charroi de munitions doivent donc être fort en arrière et, s'il n'en esl point ainsi, la -promptitude des déplacemenlr; 1 de l'échiquier tactique doit rendre fort malaisée la mise en batterie des gros canons. . Dès lors, la supériorité, que possède sans doute emçore l'ennemi au point de vue de la 3 puissance du matériel d'artillerie et qui jus - qu'ici avait largement contribué à ses suc cès, ne lui est pluis acquise et restitue à la seule valeur des troupes une pleine maîtrise- Jusqu'ici, l'échec infligé aux Austro-Aile mands de T Archiduc Joseph-Ferdinand, ai sud de Lublin, sur les rives de la Bystrsyca, ne 'parait pas avoir été déaisif, mais son im-3 portamee n'en est pas moins grande : c'es l'offensive ennemie arrêtée, l'initiative des t opérations reprise par les Russes et la dé i rnoralisation jetée dans une armée que l'or s dit être composée die six à sept corps autri ; Chiens et de deux corps allemands et qui doi: r compter prés de 400,000 hommes. Cet échec , retentit naturellement de proche en proche g il compromet, d'une part, le flanc droit di: général Woirsch, . est arrivé sur la riv« ' gauche de la Vistute, à la hauteur de Joze-t fow, et, d'autre part, Je flanc gauche du ma récihail von Mackensen qui aiurait, dit-on, atteint, à 50 kilomètre» au suid-est de Lublin. 1 les alentours de Krasnystàw sur la Wiepfz I 11 est ; évident que si les Russes parvenaieiV t vers Krasnik.à ipercer ou même simplemen r à refouler le centre de l'ennemi, les elles t de celui-ci devraient précipitamment se re i plier vers la Galiciie et il n'est pas jusqu'à; - front de la Zlota-Lipa qui n'en serait pro fondément affecté. i. Sur le front italien, te ferme dessein di , généralissime Cadorna s'affirme chaque i jour davantage, Ce dessein, on le connaît . Barrer les passages des Alpes à toute offen sive autrichienne qui pourrait lui donnei accès aux plaines du Lombard-Vénitien; en ' lever les puissantes défenses- de la rive droi te de l'fsonzo, ce qui ouvrira à l'armée ita : Henné les portes de l'Istrie et de la Carin _ thei .Sur l'Isonzo, des opérations systémati quiemenit conduites et vaillamment exécutée: " enveloppent,chaque jour plus étroitement, 1< formidable massif fortifié de Gorifz où te' Autrichiens se défendent comme des diables Ce point conquis, les tranchées ennemies, d< t Caporetto à la mer, pourront être prise; e d enfilade et à revers. 5 Pau! Crokaert. ; LÊSFÂÏTSDÏÏJOUl s WVWWl* L'union parlaita qui régne entre les «a J lions alliée.s s'est ai[irmée une fois de plu: -, ces jours-ci dans des entrevues très impor e tantes entre les ministres et les états-major: t des divers pays. Après la conférence qu'i g avait eue à Calais avec plusieurs ministre: français et M. de Broqiteville, lord Kitche . ner a (ait une visite au Iront belge et a «(■ 1 reçu par le roi Albert. Le ministre de h i guerre a été très content de son voijage c ' a lait, lundi, au roi Georges un rappor très favorable sur ce qu'il a vu des armée: anglaise, belge et française. Au lendemain de cette visite, le généra ' Porro, sous-chef de l'élat-major italien, es arrivé en France pour s'y entretenir ave i MM. MiUerand, Viviani, Ûelcassé et le gé néral Jojfre. Ces diverses conférences ne peuvent qu'as surer plus parfaitement l'unité igaction d<>.■ divers pays alliés sur les terrains inililoirt et politique. /wvwavw Le succès du nouvel emprunt de guern anglais répond à toutes les espérances iti chancelier de l'Echiquier. Sans comptiér les petites souscriptions des classes laborieuses, on estime que les sommes déjà souscrites s'élèvent à 20 mil liards. lAwwirvM 1 La presse anglaise commente le discourt de lord Kilchener et bea.ucoup de jovrnam y montrent un nouvel avertissement prépa ratoire à l'institution du service militain obligatoire. On ne croit pas, dans les milieux officieli américains, que le texte intégral de la not< allemande puisse modifier l'id/ie provoquât par l'analyse précédemment publiée de ceth j note, et l'on n'y cache pas un certain pesst j misme. ) Personne ne prévoit quelle ligne de con j d.uite suivra le président Wilson lorsque, le semaine prochaine, il rentrera à Washing ' ton ; mais de nombreux conseillers, habituel i lement écoutés du président, sont, dit-on disposés à recommander la rupture de,s re | lations, à moins que l'Allemagne ne déclan ; qu'elle n'avait pas l'intention de couler U Lusitania, et à moins qu'elle n'offre unt i réparation. 1 Le sentiment général est que la note aile 1 mande n'est pas satisfaisante, mais les fonc tionnaires attendent encore le texte dt M. Gérard. £ La presse américaine presque sans exception condamne la réponse faite par l'Allemagne à la note des Etats-Unis. Les journaux donnent à entendre que les Etats-Unis rompront les relations diplomatiques avec l'Allemagne et mettront au service des Alliés toutes les ressources morales et matérielles de la République américaine. i.vtvwwvw Dans les Balkans, les intrigues austro-atlemandes continuent de plus belle. Jl semble qu'à Bucarest, les émissaires de Berlin e\ de Vienne passent maintenant à la menace.A Athènes, le service des ministres, réuni, samedi soir, sous la présidence de M. Gou-naris, a décidé de réunir la- nouvelle Chambre pour le 20 iuillet. UVIAIWWW Le général Gonzalez, partisan du général Carrcinza, a occupé Mexico samedi matin. PfTO&iflilflfi Jil BÎ&iÙ && Si oiSSEsin Mai» Hll iMi (yf 'JaiÉ CfiffîMip ofidsl fraspss —o— Paris, le 12 iuillet, 14 h. 45. Grande activité au cours de la nuit sur divers points du front. DANS LS SECTEUR D'ARRAS, l'ennemit après avoir lancé un grand nombre de projectiles asphyxiants a tente, vers minuit, au sud tle Souches une attaque qui a échoué ; une deuxième attaque, vers dente heures, lui a permis d'occuper le cimetière ci quelques éléments de tranchées immédiatement adjacents. Une lutte très vive s'est poursuivie à coups de grenade dans les tranchées compactes au sud-est de Nevvillc-Sainl-Vaast^ sans gain appréciable ni de vert, ni d'autre. Sur les plateaux au nord dé l'Oise, le bombardement réciproque a été pvliculièremcni violent ( région de Qucnnevières et Nou-vron).EN ARGONy?Et lu lie de' né tards cl de mines avec intervention de-intrc artillerie. DANS LA WŒVIîE, l'ennemi a violemment cartonné Fresnès-cn-Wczvre avec des obus de tous calibres et (enlé plusieurs attaques, une près de Saulx-e.i Yl'o?rrc, les autres dans la forât d'Apre mont, à Vauxfertj et à iète-ii-Vachc. Il a été partout repoussé. DANS LES VOSGES,'les Allemands ont [ait exploser une mine à proximité de nos positions au sud-ouest d,' Animer Izw il le t > puis ont lancé une attaque forte de plusieurs compagnies qui a été rejetée arec des perles importantes. Nous avons fait quelques prisonniers.' la h A frl b U R o amefi i K A serait en ! faïî.ute; t.58 aille m amd s dementent la nouvelle ; Plusieurs journaux scanclinaves ont an-noncé samedi que la ligne allemand© de navigation Hamburg-Amorika aurait déposé» son bilan, et que la Norddeutscher Lloyu est également menacée de faillite. Une dépêche de Hambourg, du 12, dément cette nouvelle et dit que la Hamiburg-Amerika se propose de poursuivre ceux qui s'en sont faits les'propagateurs. 1)0« la samte du hoi de grece t Athènes, 12 juillet-. — Les médecins du roi Constantin se sont réunis dans la matinée : à la demande du gouvernement afin d'exa-' miner si l'état du souverain permettait la - convocation de la Chambre le 20 juillet. ; Les médecins, ne pouvant encore se pro-, noncer définitivement, se réuniront de nou-; veau dimanche prochain. , immense incendie oe tourbieres : et de fouets en allemagne Amsterdam. 12 juillet. — Le « Berlinep Tageblatt» annonce qu'un violent incendia ; a détruit 10,000 tonnes do tourbe dans la | lande de Schwego et a provoqué d'autres ! incendies qui s'étendent sur de nombreux kilomètres dans la lande et la forêt de Vit-tichenau.Les habitants des villages environnants , ont évacué leurs maisons. ; Les soldats s'efforcent d'enrayer le sinis-' tre. ■ lTvictoïre DU GÉNÉRAL BOTHA le sud-ouest africain est completement conquis Une dépêche officielle de Prétoria, du | 12 juillet, annonce ijœ ie total des prisonniers aftemond» faits dans le SuctOwest africain «s'élève à 3,497 officiers et soldlaits. héroïque dévouement , — non ; Un arrêté royal vient, de nommer chevalier de l'ordre de Léopold, pour le récompen-. ser de sa belle conduite, M. l'abbé Delaere, - curé de la paroisse Saint-Pierre, à Ypres, ! qui, dit l'arrêté, s'est consacré avec un dé-. vouement sans mesure à secourir la population civile de la malheureuse cité d'Ypres . depuis le début de novembre jusqu'aux ulti- ■ mes épreuves du mois d'avril, et qui, avec i un admirable -mépris de la mort, prodiguant : à tous les soins de son ministère, s'est maintenu à Ypres au milieu des plus tragiques . bombardements pour veiller au transport . des blessés et s'occuper lui-même d'enseve-: lir et d'inhumer les corps des dernières victimes. Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU F^CMT) Mardi 13 Juillet 1915 21p ANNÉE. — Série nouvelle. ■ — N° 243 ..—w..i ij-i^T.MAyirwta

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes