Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 03 Juin. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 20 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/fx73t9f841/
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ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un an. • . . . . . fr. 9.00 Six mois . . # .... 4. KO Troi» mois , • • • • « 2.1» Gr.-Duché de Luiemï. 20.00 thuaa poiUU 30.00 Directeur : Fernand NEURAY Edition ¥¥¥- (6 h. soir) Edition (10 h. soir) Edition ^ (minuit) LE XX* SIECLE WtÊmBM hmÊmmmmmi Téléphones 3646 et 3S8Q Instant-are omnia in Christ* Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ANNONCEE Annonces ordin., petite hgne . 0*4# Réclames (3* page), la ligne. 1.53 Faits divers corps . . » 4*00 Faits divers fin. . # » 3L00 Réparations judiciaires » 3.00 Nécrologies • • • • » 2MQ Les a nnonces sent reçues au bureau du journal 5 centimes le numéro E D I TI ON * Un savant anglais, M. T. Petrie, vient de découvrir en Egypte un trésor vieux de près de six mille ans. »o« Le professeur Flinders Petrie, de Londres le fameux explorateur égyptien, vient de se signaler une fois de plus par une sensationnelle découverte. Il la décrit dans le numéro du 20 mai du «Times», auquel j'emprunte une partie des renseignements qui suivront ; je dois les autres à l'obligeance du professeur Petrie qui a bien voulu me confier pour quelques jours une série de photographies des principales pièces découvertes. Il y a bientôt vingt-cinq ans, Petrie avait réussi à ouvrir la pyramide en briques du roi Senusert II, de la XIIe dynastie (3400 av. jr.-a, d'après Petrie) à (El Lahun ; l'hiver dernier, revenant sur ses anciens chantiers de fouilles, le professeur anglais décida d'explorer complètement les dépendances de la pyramide et particulièrement les souterrains consacrés aux sépultures des membres de la famille royale. Quatorze tombes furent successivement découvertes ; dans l'une d'elles, violée depuis l'antiquité, la chambre sépulcrale contenant le sarcophage brisé était remplie par la lente accumulation des poussières, des sables et des terres amenées dans le souterrain par les pluies d'orage. Dans un des murs latéraux s'ouvrait une sorte de niche d'un mètre environ sur un mètre cinquante centimètres, absolument rem;-plie de boue séchée. Le premier ouvrier qui attaqua la masse découvrit une perle d'or et donna l'éveil aux fouilleurs qui s'empressèrent de dégager de sa gangue un merveilleux trésor de bijouterie et d'orfèvrerie. Du 10 au 15 février on fut occupé à défaire avec précaution la masse argileuse, puis les débris furent passés au crible et enfin lavés soigneusement afin de ne laisser perdre aucune perle, si minime fut-elle. Le trésor est merveilleux et prend rang immédiatement à côté des bijoux célèbres trouvés il y a quelque vingt ans par de Morgan à Danchour et qui comptent parmi les plus étonnantes richesses des collections du Caire. j Il suffira peut-être de citer icij avec quelques notes rapides, les pièces principales du nouveau trésor. Voici d'abord un diadème qui orna le front de la princesse Sa/t-Hathor-Ant (ce qui veut dire la fille d'Hathor, la j. déesse de Denderah). Il est constitué d'un ( bandeau d'or,décoré sur le front d'un serpent dressé, à la nuque d'une touffe de papyrus £ épanouie surmontée de deux hautes plumes. ^ Tout autour, sont fixées quinze rosettes des ( plus élégantes, également en or et incrustées j de pierres précieuses. Le modèle de ces rosettes est fort ancien ; on en connaît des j représentations absolument identiques dès j l'Ancien Empire, contemporaines des grandes } pyramides. Six bandes a'or se détachent du diadème et tombent deux par deux sur les J épaules et sur la nuque. , Deux pectoraux ou pendentifs sont en cloisons d'or serties de pierres : leur composition j est des plus élégante et combine des em-blêmes religieux et royaux avec les noms du roi Senusert II et de son successeur Amene- l mhet III, le Moeris des Grecs. ( Un miroir est en argent ; le manche, taillé t dans de l'obsidienne, est décoré de pièces • serties en or, en cornalines et en perles bleues et blanches. Je citerai encore des Dracelets, puis des ( colliers dont les perles en or imitent des r coquillages ou encore des têtes d'animaux, : des petites pendeloques aux combinaisons ] gracieuses de signes hiéroglyphiques, des < minuscules figurines de lion en or ciselé, des scarabées de pierres fines, des vases de toi- < lette en albâtre et en obsidienne sertis d'or ; j sans parler des milliers de perles en or et en ( pierres... N'est-ce pas vraiment un de ces trésors des î « Mille et une nuits » que les nécromants et < maugrabins excellent à faire sortir du sol à i la recitation de leurs grimoires? ? Le musée du Caire a retenu comme sa part î les pièces les plus rares qui manquaient à < ses collections : le diadème, un pectoral, le < miroir ; tout le reste sera expose à Londres j cet été, pendant quelques semaines, du -22 juin au 18 juillet. ] Quel sera le musée d'Europe ou d'Amé- ] rique qui pourra définitivement exposer dans ses vitrines ce merveilleux ensemble, source de joie pour les visiteurs, source d'inspira- " tion pour les ouvriers d'art qui l'étudieront 1 < Le professeur Petrie a fait d'autres dé- ( couvertes importantes dans^ une nécropole du moyen empire ; mais le trésor d'El Lanun -les rejette au second plan. Elles nous inté- . ressent cependant, car nos musées du Cinquantenaire en airront leur part grâce aux ' souscriptions que je recueille annuellement pour le professeur Petrie et dont le gouvernement donne la majeure partie. On me permettra de rappeler ici que chaque souscription individuelle de 25 francs augmente la part du butin qui revient à nos collections nationales. ^ < ' Jean CAP ART. T T y T 7 7 ' y I1 ^ ^ y ^ *■ -i- itaintsipiireiiÈ Les personnes qui prendront un abonnement de six mois au XX0 Siècle recevront le journal | Gratuitement jusqu'au 1er juillet prochain Pour s'abonner il suffit d'envoyer au journal un bon-poste de 4 fr- SQ | . Le Moniteur • »<>«—— AVIS RELTIFS A L'ENSEIGNEMENT.- -Ethe (Luxembourg:). — Instituteur en chef. Traitement, 1,200 francs; indemnité de direction, 150 fr., logement et jardin. Demandes à l'administration communale avant le 6 juin. Opwyck (Brabant). — Sous-instituteur. Traitement, 1,100 francs. Demandes à l'administration communale avant le 10 juin. BULLETIN POLITIQUE :e p La situation en Albanie reste confuse ® au delà de toute mesure et ce n'est pas-encore la journée de mardi qui nous aura apporté quelques éclaircissements. En-effet, l'entrevue projetée à Tirana entre les membres de la commission de contrôle, sc et les chefs insurgés n'aura pas lieu. Les î_ premiers veulent, avant de se rendre au •o rendez-vous qui leur a été donné, connaî-Ie tre exactement les intentions du prince au sujet des demandes des insurgés, qu'Us-1_ connaissent déjà en partie, mais que nous ;s ne soupçonnons pas. Nous les supposons cependant analogues à celles qui ont été' it déjà formulées. )x — Autre question singulièrement em-,r brouillée : la question mexicaine. Au tno--s ment où les médiateurs, toujours réunis à Niagara-Falls, songent à constituer pour a le Mexique un gouvernement provisoire l* placé au dessus des factions rivales, qui c- présiderait aux élections pour la prési-s, dence du Mexique et réaliserait quelques ?" réformes urgent es, le général Carranza, g_ qui veut brusquer les choses, se proclame is président et annonce qu'il ne permettra aucune ingérence des médiateurs dans les j f affaires intérieures du Mexique. Que vont ^ dire les Etats-XJnis qui comptaient beau-n coup sur la docilité de Carranza? ît — D'après des informations puisées à 5" une source diplomatique autorisée, le mi-[' nistre Talaad bey aurait déclaré au minis-tre de Grèce qu'à la suite de son voyage à \ ;s Bucarest il avait compris la nécessité d'une ÎS amélioration des rapports de la Turquie x~ et de la Grèce et d'un rapprochement entre g ces deux pays, |s l Gouvernement et les XXXI lOl—• La presse d'opposition, toujours adrnir; blement informée des intentions les plus si crêtes du gouvernement, a annoncé depu plusieurs jours à ses lecteurs que M. Woest< sur les suggestions du gouvernement, bie entendu, va proposer à la commissio des XXXI d'ajourner au mois de novembi la continuation de ses travaux. Nous ne savons pas quelles conficjenc* M. Woeste peut avoir faites aux journau libéraux, mais ce que nous savons, c'est qi rien n'est plus riaicule que d'attribuer a gouvernement l'intention d'intervenir en ai cune façon dans la manière dont la commi sion des XXXI règle ses affaires. Depuis l'installation de cette commissioi le gouvernement n'a eu avec elle aucun ra] port. Elle agit en pleine indépendance. Toutes les décisions qu'elle a prises conce nant l'organisation de son travail, fixatio de ses travaux de quinzaine en quinzaine suspension des travaux, etc., ont été pris< à l'unanimité des voix. C'est même en s'écartant du rapport a Roi sur l'institution de la commission qu celle-ci, conformément aux conclusions d'ur sous-commission désignée par elle, a 4écid à l'unanimité de n aborder l'examen c l'électorat communal qu'après l'étude de ] vie et des institutions communales. M. le ministre Berryer, au cours de la di: cussion du budget de l'Intérieur à la Chan bre, a fait ressortir cette manifestation c complète indépendance. Parfois certains membres de l'opposition or sollicité ïe gouvernement d'intervenir auprt de La commission pour obtenir la réa.lisatic de l'un ou l'autre de leurs désirs, tel M. sénateur Goblet d'Alviella demandant a ministre de l'Intérieur de prendre des mi sures pour que les travaux de la commissic des XXXI fussent livrés à la publicité. I gouvernement s'est borné à transmettre c vœu au président de la commission en ra] pelant que celle-ci jouit d'une autonom: pleine et entière». Qu'importe tout cela? Il est bien entendu, n'est-ce pas,^ que 1< XXXI, y compris les membres libéraux < socialistes de cette commission, sont à dévotion absolue du gouvernement... u a Le Tour de Belgique ^ cycliste en une étape J —»o«— LE VAINQUEUR ? t |Un hommage à un grand patriote < — La translation des restes de Frédéric de ierode as n^wean cimetière de Berchem àl 11 HT—■ » j™»".I » MJL iil1 ■ ■ ' Il est temps de réglementer la vente des armes à feu o | I I Ces jours derniers encore, on a pu lire la ' relation de quelques beaux drames du revolver. L'assassin abattu par le gendarme à Dilbeek était sorti de prison depuis vingt-quatre heures... " Cest le moment de revenir à la charge " ; pour demander une modification radicale du régime des armes. ' j 'Cest très bien de transformer la repres-i sion des délits d'enfants, de mettre sur le métier une réforme d'instruction criminelle conçue par d'iiabiles théoriciens philanthropes. Mais il est aussi urgent, sinon davan-( tage, de modifier l'absurde régime des 4r-a mes, tout spécialement des revolvers et pistolets. On sait qu'aujourd'hui le port de toutes les armes vraiment dangereuses est prohibé. On sait aussi que les honnêtes gens respectent cette défense et que les vauriens s'en 1 moquent. Ceux-ci sont armés et les braves j gens ne le sont pas. C'est le fait, et il faudrait que ce ne fût pas le fait. Il est du j 3 devoir du législateur de remédier à ce mal , dans la mesure de ses moyens. # ' g Or il peut certainement faire quelque. chose d'utile. Si les malfaiteurs sont armés, j j c'est surtout grâce à la facilité extrême ' s qu'ils ont de se procurer des armes. 2 Le jour où un texte de loi exigera, pour I l'acquisition d'un revolver, la production ! 3 d'une autorisation du procureur du Roi, les l beaux jours des ajDaches seront passés. Au- ] cune objection sérieuse ne peut être oppo-1 . sée à cette solution qui, du reste, est préco-. nisée par nos meilleurs magistrats. Qu'on B n'invoque pas la liberté du commerce. L'orj : donnance sur la vente des armes n'a pas été t abrogée par notre Constitution. Du reste, la 3 loi peut* réglementer les commerces dont ^ l'exercice affecte l'intérêt social, tels que le e commerce des médicaments, des poisons, des ! explosifs, etc. Il faudrait aussi — car jamais on n'empê- 1 chera totalement les âpaches de bénéficier 2 de la fraude ou de la contrebande des armes > 2 à l'intérieur du pays — autoriser les bons - citoyens à porter des armes, pour pouvoir q se défendre en cas de besoin. Il y a évidemment un danger à armer ainsi des hommes paisibles et honnêtes, car s ils ne sont pas à l'abri d'un accès de colère, t d'un moment de folie ou d'ivresse, i D'autre part il y a un grand avantage à ce que les gredins sachent que le passant dont ils convoitent la bourse est peut-être - armé.Pour eux la crainte d'attraper un coup de revolver est plus forte que la peur de la prison. Ce serait donc une question de mesure. Les autorisations de port d'armes ne se-* raient délivées qu'après enquête sur les cau-ses qui les justifieraient. En tout cas le régime actuel doit être promptement supprimé et remplacé par un régime moins favorable aux bandits. Grèves et conflits ouvriers -—»o«—- DESORDRES GREVISTES EN SICILE Depuis quelques mois, il régnait à Port-Em-pedocle et à Catane une grave agitation provoquée par les tarifs de transport des souffres, et qui avait presque paralyse le commerce vital de cette régrion. A Catane, les ouvriers des solfatares étaient en grève et les établissements fermés avaient éteint 'leurs fourneaux. Une grève générale fut proclamée mardi matin, et en conséquence, des mesures d'ordre très sévères avaient été prises. Les magasins étaient fermés, des tramways et 'les voitures ne circulaient pas. A 10 heures, les grévistes tinrent une réunion très animée, mais on n'eut à dépiorer aucun incident grave. Mais à Port-Empedocle, des désordres vit» lents ont eu lieu. Une foule énorme a parcouru les rues, détruisant tout sur son passage. La gare fut saccagée et les rails déboulonnés. De plus, plusieurs dépôts de soufre furent incendiés et 1 i fils du télégraphe et du téléphone coupés. La ville est complètement isolée. Les flammes des incendies sont visibles de Gir-genti. D'importants détachements de troupes se rendent sur les lieux. UNE CREVE POLITIQUIE A SAINT-PETERSBOURGPrès de cent mille ouvriers pétersboui geois ont fait grève lundi pour protester contre la mise en jugement de ceux des meneurs des dernières grèves qui travaillaient à l'usine Obouckhow. Les ouvriers de cette usine, qui depend de l'Etat, n'ont en effet pas le droit d'abandonner le travail. La manifestation a été absolument pacifique. rlLES'NOUVELLES Après la Revue Deux mots à propos de la mise à la retraite du général baron de Bonhome, signalée dans le dernier paragraphe de notre article des 2-3 juin intitulé « Après la Revue ». On nous fait remarquer que cette mise à la retraite n'a aucun rapport avec la Revue du 20 mai et qu'elle résulte de l'application . textuelle des lois en-vigueur. En effet, l'officier généra.1 précité ayant atteint le 31 mai , la limite d'âge (65 ans), doit en vertu des | prescriptions légales quitter l'armée le 26 septembre prochain. Chez les ex-sous-officiers Au cours du congrès des ex-sous-officiers qui vient de se tenir à Liège, il a été procédé au renouvellement partiel du bureau, qui a , été constitué comme suit : j Président, M. Boigelot, de Bruxelles, en remplacement de M. Baert, démissionnaire ; M. Oreten, vice-président ; M. Schreurs, secrétaire ; MM. Legrand, de Gand, et Du Dois, de Namur, commissaires. Les Belges à Waterloo On a annoncé que S. M. le Roi a fait un I don de 3,000 francs au comité anglais qui ' s'occupe de la préservation du champ de . bataille de Waterloo. | Il y a erreur : c'est au comité belge que Sa Majesté a daigné manifester son intérêt J et sa générosité. Le ccmité anglais a pris à sa change la : principale part dans la préservation du champ de bataille et l'érection d'un ossuaire j à la mémoire des braves tués en remplissant j leur devoir militaire ; toutefois le comité belge n'a pas voulu laisser exclusivement à l'étranger l'honneur de conserver un grand souvenir historique situé sur notre territoire et de rendre hommage à de glorieux morts parmi lesquels figurent nombre de nos compatriotes ; il a voulu que notre pays participât également à cette œuvee patriotique. ° Coquille Le R. P. Vermeersch donnera une conférence le mardi 9 courant au Collège N.-D. de la Paix. Nous l'avons annoncé dimanche. Sujet : « Creator Belgium ». Qu'est ce que cela peut bien vouloir dire? C'est « Greater Belgium » qu'il fallait lire ; un de nos typographes s'était amusé à latiniser le mot de Léopold II ! Savoir-vivre Le Congrès de la presse s'est terminé, dimanche soir à Liège comme il convenait par un banquet. A l'heure du saint-marceaux, on y a porté les santés du Roi et de la Reine. Ce fut l'occasion d'un incident que la « Gazette de Liège » raconte comm* suit : « Pendant ce toast patriotique tous les convives sont debout, à l'exception du citoyen Troclet et de deux rédacteurs du « Vooruit ». D'autres socialistes notoires ne sont pas resués assis cependant. Et le citoyen Troclet était invité. Cette conduite mesquine est appréciée comme elle le mérite, car beaucoup y voient une absence complète du respect des convenances. » Flamands, Wallons ne sont que des prénoms, mufnes est notre nom de famille, pourra chanter le citoyen Troclet avec ses émules gantois... La vogue de la Zwanze Les deux jours de la Pentecôte et malgré le mauvais temps de lundi, la foule a afflué à la Great Zwans Exhibition. Des c entamé s de curicux ont défilé dans les galeries de la Madeleine et ont emporté de cette longue visite un souvenir infiniment joyeux. Autre preuve du succès de cette exposition burlesque : la troisième édition du catalogue est épuisée e#t la quatrième vient de paraître. M. Lambert Violet, propriétaire du Byrrh, vient d'être promu au grade de Commandeur de la Légion d'Honneur. > 1^" otre <CSol-03oJ-«e! ; lO« L'IMPOT INDIGENE Le ministre des colonies va saisir sous peu le conseil colonial d'un important projet de décret sur l'impôt indigène. On sait que les mesures actuelles n'assurent pas dans des^ conditions suffisantes la perception de l'impôt indigène. Les noirs échappent trop facilement à l'action des autorités. Le décret nouveau simplifiera la procédure de perception et comminera des sanctions sérieuses dont on peut attendre une pleine efficacité. I Après l'élection * M. • »î<o>iu -* Des devoirs qui s'imposent à nos députés ...et à ceux qui les choisissent On nous éorit de Gand i « Yous avez raison d'insister sur la nécessité qui s'impose aux catholiques de modifier profondément la façon dont ae recrute leur personnel parlementaire. Cest pour tous ceux qui observent, qui écoutent et qui réfléchissent l'une des leçons les plus évidentes des dernières élections. Je ne parlerai ici que des arrondissemehts de Gand et d'Alost parce que ce sont les seuls dont je connaisse bien la situation. A Alost, le progrès des daensistes est dû surtout au défaut d'organisation ouvrière catholique. On aurait pu y remédier, au moins partiellement, sans l'aveuglement de quelques dirigeants qui se sont obstinés a empêcMr, contre l'avis de M. Woeste lui-même, /inscription sur la liste catholique d'un candidat populaire. On n'a pas su en reconnaître la nécessité, parce que tout est , décidé en réalité dans de petites chapelles où seule agit l'influence des coteries et où on ne se rend pas le moindre compte du véritable état d'esprit des populations. A Gand, la situation est sans doute différente et les résultats du scrutin ont montré, vous l'avez dit, ce que peut une organisation sérieuse des ouvriers catholiques. N'empêche que les résultats eussent été bien plus beaux, si nos organismes politiques étaient vraiment à la hauteur de la situation. Au lieu de cela, nous avons des cadres qui n'existent guère que sur le papier et qui n'assurent pas le moindre contact entre l'opinion catholique et ceux oui, étant censés la représenter, prennent en son nom d'irn portantes décisions. Les poils eux-mêmes sont réglés de telle façon qu'ils ne donnent à cet égard que des garanties illusoires et ne laissent le champ libre qu'à quelques in; fluences. C'est ainsi que Jes catholiques de l'arrondissement en sont encore à se demander pourquoi on a vu écarter au dernier moment de la liste des candidats un homme qui peut ne pas jouir des sympathies de tous nos dirigeants mais qui n'en eût pas moins été par son intelligence et par son travail une recrue de choix pour la députation gantoise.Croyez-moi, c'est dans tout cela qu'il faut chercher la cause des phénomènes dont on s'est plaint et aussi longtemps que tout cela n'aura pas été changé, il faudra redouter de graves mécomptes. On a surtout attribué, par exemple, notre recul en pays flamand à l'impression produite par la nouvelle loi militaire. Je crois qu'on a eu raison, mais ne peut-on pas se demander si cette impression n'aurait pu être modifiée 1 En assurant la réorganisation de notre armée., les députés catholiques ont su accomplir vis-à-vis du pays un devoir difficile et ce restera leur honneur. Sans se dissimuler ce qu'il pourrait leur en coûter au point de vue électoral, ces députés ont, à la suite du gouvernement, placé au-dessus de tout l'intérêt national. Il faut les en louer, mais il faut regretter que la plupart n'aient pas compris que cette tâche achevée à la Cham- i bre, il en restait d'autres à accomplir dans le pays. Il semble bien qu'ils ne se soient pas assez rendu compte de la nécessité d'é-1 clairer leurs électeurs sur la gravité des motifs qui avaient dicté .leurs votes. Les paysans ne lisent pas beaucoup de journaux. La plupart n'ont pas éprouvé la commotion qui secoua l'Europe au moment d'Agadir et mit la Belgique à deux doigts d'une invasion. Ils n'ont pas, comme les habitants des villes, l'occasion de voir que les sacrifices qu'on leur demande pour l'armée ne sont pas inutiles. Ils n'ont pas eu, comme les Bruxellois, la joie patriotique d'assister à des spectacles militaires où s'affirme la vi gueur dô notre armée transformée. Pour plus d'un fermier flamand, notre réorganisation militaire se résume simplement en ce fait que tous ses fils sont soldats et qu'il touche 15 francs de moins par mois. Quelqu'un s'est-il jamais avisé de lui démontrer que ces sacrifices nouveaux sont nécessaires pour qu'il conserve cette terre qu'il laboure, que c'est là une prime d'assurance indispensable grâce à laquelle il évitera d'irréparables désastres? L'expérience montre que là où on s'est donné la peine d'expliquer à nos paysans la grave question de notre défense nationalej ils ont consenti avec un patriotisme fait ici de résignation, ailleurs même d'enthousiasme aux sacrifices qu'on exigeait d'eux. Mais combien de villages où on ne semble j pas même avoir songé à cela. iC'était cepen- ' dant le devoir de tous ceux qui ont une influence sur l'opinion catholique et à côté des journaux les députés avaient à jouer là un rôle dont ils ne semblent pas avoir compris partout l'importance. Puisse la leçon ne pas être perdue, car l'état d'esprit que je vous signale n'est pas particulier à la Flandre orientale ; j'ai de bonnes raisons de croire qu'il existe aussi dans les autres régions agricoles et si on n'y prend pas garde on en fera la dure expérience dans deux ans. » \ -m* ip ans. » es ; Le temps qu'il îaiî... et celui qu'il fera.1 Uccle, mardi matin. ■ 1 Le nord de l'Europe continentale reste couvert par une dépression dont ie centre, infé- 1 rieur à 749 mm., se trouvé aujourd'hui siïr la ' re Finlande septentrionale. ir" Une seconde dépression s'étend sur le sud- ' est de la France et le nord de l'Italie (Nice, i 'e. 759 mm.). Un minimum secondaire, voisin de 762 mm., ] i s'observe près des îles Scilly. on La pression dépasse 765 mm. sur l'ouest de ( on l'Irlande, le nord-ouest de la France et la péninsule hispanique, à l'exception du nord-est. i Le baromètre descend sur le nord-est et le sud-est de la Scandinavie, le siid de la mer du Nord, la Baltique et la moitié septentrionale de 3 la Russie; il monte partout ailleurs. Un vent faible ou modéré souffle, en général, d'entre ouest et nord-ouest.sur nos contrées, où 3a température est comprise entre 10° et 13°5. Prévisions : vent faible; beau; réchauffement. ,eu les LE XXe SIÈCLE! ?n" est lu pour sa !nà IMLJB5I*IQUJE SPORTIVE comme pour ses INFORMATIONS ET SES ARTICLES POLITIQUES ET LITTERAIRES La politique en France > LA CRISE MINISTERIELLE COMMENCE A DONNER! DES INQUIETUDES AU a BLOC o. (De notre correspondant particulier) Paris, 1er juin. Pour ses étrennes, la Chambre nouvelle se ; trouve en présence d'une crise ministérielle. M. Doumergue, qui avait trouvé un terrain j d'entente avec les socialistes, n'a pu ou n'a . pas voulu satisfaire les rancunes des radicaux de la rue de Valois. M. Jaurès, qui j comprenait tous les dangers d'une crise ; s'ouvrant avant que la nouvelle Ohambre n'ait conscience d'elle-même, avait accepté t une transaction sur la question militaire. On 5 promettrait de mettre à l'étude les mesures [ propres à assurer le retour par étapes à )a , loi de deux ans, et l'on attaquerait sérieuse-[ ment la réforme fiscale. Les Valoisiens con-. sentaient bien à accepter l'ajournement de > la question militaire, mais ils exigeaient les [ têtes des ministres et sous-secrétaires d'Etai . modérés, MM.Lebrun, Noulens, Kaoul Peret, J. Maginot et Fernand David. M. Gaston Dou-^ mergue a mieux aimé s'en aller que de sacrifier des collaborateurs auxquels il n'avait rien à reprocher. < En réalité, écrit le « Rappel », M. Doumer-, gue n'a voulu s'amputer ni d'une partie de ses i membres ni d'un article de son programme. Ministre des affaires étrangères, il sait qu'il ; est.des renonciations qui risquent d'isoler la • France dans le monde.Plutôt que de convaincre [ ses amis politiques ou de lutter contre eux, plu-: tôt que d'être contraint à une majorité équi- • voque, dont la droite ferait l'appoint, il préfère» se retirer. » Voilà la vérité, et les explications publiques ne prévaudront pas contre elle. Notre i confrère ajoute que si M. Doumergue eût ; hardiment posé la question, et énergique-: ment livré la bataille, il eût triomphé. Je le : crois aussi, mais le président du conseil n'est : point un belliqueux. La crise n'est pas encore ouverte officiellement que déjà les blocards, qui l'ont pro-; voquée, manifestent les plus vives inquié* i tuefes. .« La crise ministérielle, ouverte dès le . début de la législation, servirait à merveille les intérêts des droites », déclare la « Lanterne» qui redoute que îe successeur de M. Doumergue ne tente de u grouper une majorité à l'exclusion des spcialistes ». Comme on le voit, les blocards n'ont Qu'une 31' rc r is pÉBl ' ;e m î s m* y e 1 M. René Viviani, que M. Doumergue souhaiterait avoir pour successeur. [ confiance modérée en M. Viviani qu'ils " savent devoir être ce successeur. Au fait, pourquoi l'actuel ministre de l'in-, struction publique deviendrait-il président du conseil? Son choix ne semble point du 1 tout indiqué au «Radical» qui écrit : « Nous 2 constituons le groupe de beaucoup le plus 1 important de la Chambre. Ainsi nous avons la responsabilité du pouvoir, nous devons en avoir les prérogatives. » 3 S'il est une prérogative que les Valoisiens ^ auraient dû réclamer, puisqu'ils se disent les l plus forts, c'est bien la présidence de la ~ Chambre. Pourquoi n'ont-ils pas opposé de 1 concurrent à M. Deschanel? C'est qu'ils ne se faisaient aucune illusion sur le résultat du 1 scrutin : leur candidat eût été honteusement 2 battu. Sans doute, l'élection présidentielle a lieu au scrutin secret ; mais il suffirait d'un e homme à poigne pour obtenir l'affirmation publique des sentiments intimes de la majo-e rité de l'assemblée. s Et d'ailleurs, le parti radical unifié est-il aussi nombreux que le proclament les ponj tifes de la rue de Valois? On a envoyé 192 convocations pour la réunion qui s'est tenue ce matin ; mais une soixantaine à peine " y ont répondu. Attendons la suite. La gauche radicale, qui s'est reconstituée sous la présidence de M. Delcassé, groupait, à la même heuret 65 membres, et le nombre total des ~ adhésions était supérieur à 80. Il est question ^ d'une fusion entre ce groupe et celui des républicains de gauche qui s'est également . reconstitué aujourd'hui. Si cette entente se , réalisait, la gauche radicale serait aussi importante par le nombre que le groupe des , radicaux unifiés. Ma conclusion est que les blocards ont e commis la plus lourde faute en acculant, par a leurs manœuvres et leurs exigences, M. Dou-" mergue à la retraite, en obligeant, par consé-e quent, le président de la République à choi-e sir un président du conseil sans indications parlementaires, en plaçant le nouveau chef \t du gouvernement, suivant le mot d'un con-ti frère radical, « en face d'une de ces « mouvances », comme disent les marins, d'où peut sortir indifféremment le beau temps ou la - tempête ». p A. Virey. LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ET LA DEFENSE NATIONALE Nous lisons dans le «Temps» : « Tous ceux qui ont entendu le discours prononcé cet après-midi par le président de la Ré- MERCREDI 3 JUIN 1914 L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE — N" 154

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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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