Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

2151 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1916, 14 Novembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2v2c825b2w/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Mil—!■ I— 11 ■ Dans la vaste plaine,' coupée de petits c< naux, qui s'étend au sud de bixmude, pli ( eieurs de nos coups de main ont réuss L'autre - jour, quelques hommes* commai i. dés par le lieutenant M. s'aventurèrent ju i qu'à Fin rieur d'uui petit poste situé à pe t près à l'in; ersection de chemin de fer et c la route do Woumen. Ils revinrent avec d< / prisonniers. Quelque temps auparavant, l^adjudant ( / I ! avait opéré dans les mêmes parages. I ; bruit des, pas de ses hommes ayant irai Ëi l'approche de sa petite troupe, les Alt inands envoyèrent une eontnvpatrouil pou ,tir--"endro ne soldat». Mais nos brJ vesensr gèrent hardiment, le combat' et m reit leurs agresseurs en iuite. _ Un- des b< l ^ ches trébucha à plusieurs reprises en s'ei £ fuyant, blessé sans doute. Le soldat Bon jblét se-précipita sur'lui, traversa un pet canal ayant de, l'eau jusqu'au cou et s ai ta sur son adversaire qu'il saisit à 1 gorge. Comme l'Allemand ne disait mo notre homrtfes le secoua comme un pn Biei ju qu'à ce qu'il" eut prononcé le rat màgique, qui transforme un Boche en pr Stmnier. • Au nord de la Maison du Passeur, i aous-' en tenant Dup... réédita le coup d lieuten mt Van den Heuvel, que j'ai e l'oc asion de raconter précédemment. San i ' avoir t 'u un seul homme, il revint avj qi prisonniers. De dépit, les AH; ,|: Hîm i iront .sauter les quelques P<'^te K i: '.-..cédaient encore sur la rive Inêm I di. . 11- de-l'Yser pt ils se conten:eut p d' jctipèr la ligne de tranchées situé à deu.\ cents md <.s environ de la bergf Kth ' [uelqu'-s hectares de terrain qu Te-i'îsptiii a dû lâcher : presque du terrai s conquis. Au Sas même, un officier de la gard s'est it capturer. Il était-parti avec deu £ hommes. Après avoir traversé le canal peu p'ès à sec-, il cherchait à s'introduir dan- nos lignes à travers le réseau de fil barbé h"?'. Nos sentinelles l'ont naturelle ment perçu et, au moment où il croyai avoir éussi, elles surgirent, grenades ' la main, devant lui. Kamarad ! conclua-1 4"'' j * * 'i D'autres reconnaissances effectuées entr Stuyvel nskerke et Dixmude réussiren aussi, malgré d'énormes difficultés. J'eu la \ eine, le jour où j'étais allé voir le lieu de ces exploits, de rencontrer l'auteu d'un de ces raids, le capitaine B. nevei d'un de nos maîtres du barreau bruxe. lois, ancien « Congolais » qui rapporta en 1914, au Musée de Tervueren, une su perbe collection de la faune africaine. Bol té de caoutchouc, il pataugeait à ce me ment dans l'inondation, avec de l'eau au dessus des genoux. Grâce à lui, ]'ai p1 examiner tout à loisir des avant-poste d' Oud-Stuy vekenskerke, les positions enne mies qui, denuis Dixmude jusqu'à fetuyve terkoek et le château Vicogne. Entre ce mes Den Toren, Van de Woude et Kloos terhock et le château Vicogne. Entre ce points d'appui allemands, presque entière ment reliés par une ligne de tranchée d'une part et nos positions d'autre part s'étend une vaste prairie à l'herbe trè courte, découpée par des rangées de sau les et des canaux. Deux arbres gigantes ques, l'un en V, l'autre en dôme, se re marquent aussi. Au loin, l'horizon est fer mé par la rangée d'arbres qui bord l'Yser. Un des avant-postes ennemis devait êtr enlevé par nos soldats. Malgré les canau: qui forcèrent les hommes du capitaine B a jeter plusieurs passerelles, l'expédition soigneusement préparée, réussit à merveil le : nos hommes étaient déjà rentrés ave les prisonniers tu an d se déclencha le ti de barrage ennemi. Un coup de main tenté plus au nord pa le capitaine de N. fut également couronn de succès. Ce n'est pas chose facile qu de se rendre aux avant-postes jusqu'au: environs 'du théâtre des exploits de no braves, en plein jour. Les mitrailleuses di château de Vicogne ne sont pas à quatr cents mètres. Heureusement le soleil, trè bas, sur l'horizon, aveugle les boches et la chance aidant, nous arrivons sans in combre. Nous allons d'abord jeter un cou] d'œil aux ruines d'une ferme abandonné où on peut accéder grâce à quelques plan ches. L'eau recouvre la cour et le pavemen du rez-de-chaussée. Dans la cour, à moiti noyée, se voit encore une charrette à foin verte : les roues sont d'un côté, la caiss d'un autre. D'un peu plus loin, on voi fort bien les ruines du château de Vicoi gne. Entourées d'arbres dépouillés de leur feuilles, avec le grand porche en demi-cer cle, elles ont un aspect troublant, mysté I riecux. Nous continuons jusqu'aux poste d'écoute. Les sentinelles, après nous avoir recon nus, ne s'occupent plus de nous. Ces hom mes, le -dos un peu voûté, la tête penché en avant, fusil au poing, des grenades i portée de la main, font bonne garde. Leu tête pivote lentement sur les épaules im mobiles et leurs yeux, déjà accoutumés, i l'obscurité, scrutent l'horizon jusqu'au deli de la rangée d'arbres qui borde la prai rie. ...A cent mètres d'ici, un autre poste également bien défendu, mais par des Bo ches. Entre lee deux, cette prairie, ce quelques fils de fer. Ici on ressent vraimen la frénésie de l'offensive, la hantise d'aile de l'avant. On comprend cette phrase tan de fois sortie de la bouche des chefs le plus aimés : si l'on nous donnait des or dres d'offensive, la plus grande difficult serait de retenir les hommes... La nuit arrive : le dialogue habituel d la tombée du jour commence. Obus et bom bes éclatent dans un éclair, fusils et mi trailleuses -• mêlent leurs crépitements Nous revenons-Dû côté ennemi,vers le N.-E on ne voit absolument plus rien, mais 01 distingue.encore les choses et les gens dan la direction de nqs tranchées de premièr ligne : tout se détache à l'occident su l'horizon rougeâtre. Quelques homme viennent vers nous. Leurs gros soulier claquent sur le bois des passerelles et leur silhouettes se reflètent des pieds à la tête dans l'eau. C'est de l'effet le plus bizarre on croirait voir ces soldats marcher à l'en vers dp la passerelle, comme des mouche au plafond. Derrière nous, s'allume Vénus, la pre mière étoile; une seconde étoile se montr du côté de Nieupor elle bon {■ s'affaisâ un peu, puis disparaît; c'est la premier fusée. A. MATAGNE. ■ r , , . > DE PASSAÔE A PARIS RETENEZ BIEN CETTE ADRESSE : I. EESTÂDRANT CALHFLS iCJUISSI 2, KU£ VIVIEfiNE, 2 (près ia Bourse et le Palais Roval) •su même terne. qu'une cuisine soignée, à des prix très modérés, fous êtes certain de renco rer bon nombr de compatriotes. C'EST LE RENDEZ-VOUS o— •• D:.-- TOUS LES BELGE; t Le jour des morts ï à Bruxelles ,e !S La population de la Capitale a ho- ■ê noré les sépultures de nos soldats 11 / J_ ! — ■ t Le jour des Morts a été célétoi lie an née-ei dans l'agglomération bruxelloise avei la ferveur spéciale que nos compatriotes, de >- puis la guerre, mettent dans toute munues l- tation ou le sentiment patriotique s'allie au: I- croyances religieuses. A Bruxelles, et dan: it tous les faubourgs, on a vu 1a. population [. dès le soir du 1" novembre, affluer sur Ae; a tombes où reposent, ceux qui sont morts poui i la Patrie. Les sépultures et 1-es- monument! provisoires, é-le-vés par la patriotique recon l" naissance des administrations locales dispa rainaient sous des amoncellements de ger i- be---, de couronnes, de bouquets où se mê laient les plus beaux chrysanthèmes uuî e humbles fleurs de papie* du pauvre. Au cimetière d'Evere, la pelouse réservét u auv soldats belges était magnifiquement or u née des plantes les plus raies. Aux croix el â aa.\ stèles, d'innombrables couronnes étan n c accro. liées. Sur les rubans se détachaient des >. inscriptions signiilcatives : « La Fraternelle a des soldats mutilés a leurs frères d armes e morts pour la Fatrie »; — « .Aux soldats ftei , ge3 d*. l'Athénée royal de Bruxelles »; '' « Le-, unis des Invalides aux soldats mort! e pour la Patrie », etc. Les visiteurs, en rangs pressés, défilaient e lentement, observant un religieux silence. Lt n dénie ininterrompu a duré chaque jour jus-qu à la nuii close. Même spectacle poignant à la nécropole de Saint-Josse-ten-NooeJe; ici, certaines couron- * nés portent des dédicaces touchantes, telles a celles-ci : « A nos vaillants défenseurs, les e mères de Saint-Josse-ten-.\"oode » et « Aux s couleurs belges qui la traversait portait ces i- soldats de Saiint-Iosse-ten-Noode », et encore t « A nos grands frètes morts en braves, les x frères des soldats de Saint-Josse-ten-Noode. j: simples mots : « Aux braves morts pour la A Ixelles, les héros dorment à l'ombre d'une braves morts pour la Patrie, les épouses ues pyramide qui proclame leur bravoure. Ici encore la foule défile interminablement; des vieillards, des femmes, des enfants; chacun apporte son offrande de gratitude et le vaste e soubassement de la pyramide disparait bien-t tôt sous les fleurs amoncelées. L'édilité a 9 'fait placer sur chevalet, urne gigantesque cou-s ronne de fleurs naturelles. r Un groupe sculptural se dresse au milieu j du cimetière des soldats belges, dans le champ de repos d'Etteribeek. Là aussi, les tombes disparaissent sous le feuillage et les > fleurs. C'est une incroyable profusion de ger-~ bes, de bouquets et» de couronnes. On a - beaucoup remarqué la oouronne du major - Miahaux : « A ses frères d'armes morts pour - fenseurs tombés pour la Patrie ». i Le spectacle était le même à Schaerbeek, s où l'allée des tombes plantée de peupliers aux troncs desquels des couronnes de chêne et de lauriers étaient fixées, avait une allure " grandiose d'avenue triomphale. On y admi-3 rait une couronne de proportions gigantes- - qnes, formée exclusivement de branches et 3 de feuilles de laurier. Le large ruban aux . la Patrie ». Une plaque en marbre ornée de 3 guirlandes porte ces mots, gravés en lettres d'or : « Les ex-militaires d'Etterbeek aux dé-l Patrie 1 » 3 Au cimetière d'Uccle, on observe que la " tombe d'un soldat « inconnu » n'est pas - moins fleurie que celle de ses camarades. - Personne dans la foule n'oublie le tertre de - ce héros obscur. 3 L'édilité de Laeken, obéissant à une délicate inspiration, a fait dresser une table de marbre inclinée, sur laquelle sont inscrits les î noms de toustles soldats de Laeken tombés à i l'emnemi et dimt beaucoup reposent dans les . plaines désolées de lTEser. C'est, par brassées ( que les visiteurs ont jeté des fleurs au pied . de ce mémorial. Devant le monument funèbre érigé dans le ' cimetière de Molembeek-Saint-Jean à la mé-r moire des défenseurs du territoire national, et représentant des canons sans affûts sous p des drapeaux, gisent des couronnes de dhry- 4 santhèmes et d'immortelles mêlées aux hum-j bles bouquets des petites gens. La foule ne ' pouvait se décider à quitter les tombes ou reposent les soldats, « ses » soldats et il fal-3 lut les supplications -des gardes pour la dé-1 cider, dans l'ombre grandissante du soir, à 3 s'éloigner enfin. 3 L'autorité militaire allemande, dont le tact est la moindre des qualités, n'a pas I craint de troubler le recueillement des famil-j les belges honorant leurs morts. Un corps de a musique militaire a pénétré dans le cimetiè-' re d'Evere, dans l'après-midi, pour y jouer, " en l'honneur des morts allemands, des mor-t ceaux de circonstance. Un aumônier, qui ac-i compagnait des soldats, a trouvé convenable ( de prononcer un sermon sur ce thème : 3 te Qu'a donc fait l'Allemagne pour être enga- l gée dans une pareille guerre ? » - Un discours du Tsar 3 _ Petrograd, 13 novembre. — On mande de - Kiew que le tsar a passé, le 10 novembre, la revue des élèves officiers sortant de l'école militaire de cette ville. Il leur a adressé quelques paroles de bienvenue à l'occasion de leur entrée dans les rangs de l'armée russe : «. Vous suivrez, leur dit-il, les traces de vos devanciers, vous chasserez l'ennemi de notre territoire, vous tiendrez à marquer glorieusement votre passage dans les rangs de l'armée qui combat pour le droit et la justice. » + ï t)i> mort ressuscite t 3 Bourg, 13 novembre Le tribunal civil " vient de rendre un jugement réadmettait = au nombre des vivants un poilu de la classe 1905, Claude Magdelaine, porté comme tué a Remenoville, en 1914, par les services militaires de l'état civil, et des mieux portant» aujourd'hui," depuis qu'en mars 1916 il vint, en convalescence, respirer l'air natal de Neuville. ISTÉCEOLOG-IE 3 3 — Les obsèques du regretté marquis de \ < gué ont eu lieu lundi matin en l'église Saint Pierre-d-u-Gros-Caillou, à Paris, devant urts ' nombreuse assistance où on remarquait S. F : le cardinal Amette, archevêque de Paris, un< - délégation de l'Institut et de nombreuses no 3 tabilités parisiennes. Après l'absoute le corps fut conduit sous K porche de l'église et posé sur une estrade drapée ; puis MM. Brieux, directeur de VAc 3 démie française ; Maurice Croiset, préside 3 de l'Académie des Inscriptions et Bellec-T très, administrateur du Collège de Fran e ainsi que le vice-amiral Tou^. ml. vice- rési dent de la Société française de secours au ■ blessés militaires, prirent la parole pour re tracer la vie du marquie de Vogué et lu "i rendre un dernier hommage. Le cotvs sera transporté ultérieuremei , Boulleret (Cher) où aura lieu l'inhumation. -—* ' i GRANIQE TAWEFtNE 14,Rue Ed.-Laroe (près la place de l'Holei-de-Ville; LB HAVK 3 RESTAURA*? A TOUTE HEURE Salons pour réun o^s st oanquefs 15 BILLARDS FRANÇAIS et ANGLAIS i — — INotrv de la Fat: — A BKÏÏXELLES Un vol chez M. Picard L' « Eclio Belge" » apprend que des voleurs • ont pénétré au domicile de M° Edmond Pi-< card, ruo. Ducale, et ont emporté de nom-. breuses œuvres d'art de sa galerie. i Nouvelle manifestation oratoire de von Bissing Après avoir péroré à l'ouverture du Guignol gantois, von Bissing. entraîné par son elo- ' quence. s'est fait entendre le lendemain à Biuxelles. C'était la clôture de l'exposition des œuvres sociales, le fameux four du Luna-] Parli. 11 en prolua poui parler du mou\ e-ment flamand qu il a réussi, parait-il, a faire triompher. Il a prononce notamment cette phrase mémorable : « Pratiquer 1 assistance ! sociale en pays ennemi est pour nous un de-; voir national et une obligation humanitaire ' et chrétienne ». Un grand éclat de rire dut accueillir la , péroraison d'e ce discours .nattendu ! Nouveau théâtrs On vient de créer un « Théâtre Volant ». Une allusion aux raids des aviateurs alliés®? ÎTOUVE. LES DE PAEICUT L'industrie du tabac périclite L'industrie du tabac, si prospère jadis en Belgique, est dans le marasme. Déjà plusieurs manufactures se cigares et de cigarettes ont dû fexmer leurs portes. D autres sont à la veille de le faire. On estime généralement qu'en janvier les derniers stocks de tabacs seront épuisés. Le tabac, considéré à juste titre par les Alliés comme contrebande de guerre, ne peut plus pénétrer en Belgique et la culture du tabac indigène est aussi atteinte par la guerre Les décès On annonce la mort • — De M Georges Bertrand, directeur au ministère des finances, décédé à Bruxelles le 10 octobre dernier, en son domicile de la due Stévin. Les vexations boches Un gamin de Heyst s/M. poussé par la faim, s'étaii éloigné jusqu'à Westkapelle, à trente minutes de chez lui, pour demander assistance. Un villageois, M. H..., eut soin de l'enfant ; il lui accorda même l'hospitalité de la nuit. Le villageois, étant -donné l'âge de son hôte, ne crut pas devoir faire à la « Korn-mandantur » la déclaration exigée des habitants qui hébergent des étrangers à la commune. L'autorité militaire, cependant, sut la chose et ouvrit une enquête, à la suite de laquelle M. H..., sa femme et deux enfants furent arrêtés et emprisonnés à Ostende. Six autres enfants restaient à la maison, confiés aux soins d'un vieillard, le père de Mme H... La frayeur ressentie par le vieil homme lui fut fatale ; il mourut peu de temps après l'arrestation. On permit à l'épouse H..., sous la surveillance de soldats, d'assister aux funérailles de son père, mais elle ne fut point autorisée à revoir ses enfants. Bottines à semelles d'acier La cherté excessive des chaussures en cuir a poussé des industriels ingénieux à remplacer la semelle des souliers par des plaques d'acier. Des souliers de l'espèce ont fait leur apparition, depuis quelques jours, aux vitrines des cordonneries bruxelloises. Un journal <Te « kommandantur » en fait la description suivante : « Cette bottine à semelle d'acier s'envoie actuellement en Allemagne aux prisonniers. Elle n'est guère plus lourde qu'une paire de grosses bottines de chasse. Cette semelle est relevée autour de la bottine sur toute la longueur, y compris le talon, et forme une bordure d'un centimètre et demi de haut; la bottine est, par le fait, comme fixée dans un petit baquet étanche embouti tout d une pie-ce, qui la rend imperméable. « Pour donner au pied un appui elsl/que et chaiid, compensant la rigidité et le froid naturel du métal, la semelle d'acier est intérieurement recouverte d'une lamelle de bois et celle-ci est, à son tour, feutrée d'une couche de crins, bien fixée par des coutures. « Environ vingt-cinq clous vis, dont les te-tes rondes ont la grosseur d'un pois, fixent par l'intérieur la lamelle de bois et protégeront en même temps le métal de l'usure. Ces clous vis saillants se remplacent au besoin et on les fixe de nouveau soi-même en cas de nécessité au moyen d'e la clef d'écrou qui se vend avec la bottine ». Le défaut de ces chaussures nouvelles c est leur rigidité. « Chaque fois que le pied arrive au temps de sa course où il doit se détacher du sol, dit la feuille emboebée à laquelle nous empruntons ces détails, la non îlexibilité de la semelle crée un point de résistance; mais le pied continuant son effort, pèse sur la pointe, et, en s'élevant tout ci une pièce, donne un moment l'impression qu on va quitter le sol ». n paraît, cependant, qu'on s habitue rapidement aux souliers d'acier. Reste à connaître leur prix; on a omis de le donner. DANS LE EAINAUT A l'arsenal de Cuesmes L'arsenal de Cuesmes est entouré de hautes barricades de fils de fer barbelés pour empêcher les ouvriers obligés d'y travailler, de se sauver en cas d'approche d'aviateurs Ces malheureux sont donc obligés de se ! laisser tuer. L'arrestation de M. Paul Boël. — M. Colson aurait été fusillé L'arrestation du député Boël et de sa femme, connue depuis plusieurs semaines, se rapporte, paraît-il, à une affaire de fraude de lettres dans laquelle sont compromises 32 personnes. ,,, , \vec M et Mme Boël, les Allemands ont arrêté notamment Mme Lefebvre, dont le mari fut tué au printemps. Mmes Boë, et Le-feb\re sont gardées à vue à Bruxelles sous caution de 150-000 francs. A HUY Le barreau hutois Les membres du barreau hutois se sont réunis le jour de rentrée, pour procéder à 1 éiec-i m de leur h -tonnier, ainsi que des membres du Conseil d'e l'Ordre. 3vl« Fernanù l e-beau a été élu bâtonnier en remplacement de M® J. Giroul, bâtonnier sortant et non réé-isible Sont nommés membres du Conseil : | \I« j. Giroul, Paul de Ville, Er. Loumaye ; j \u"uste Smets. secrétaire. Le bureau des j consultations gratuites a été formé comme | :-uit : président. Mc Paul Giroul ; secretaire, M0 Pierre Dijon. ! a chambre des avoués se compose de Me Victor Jamotte, avocat avoué ; Alfred Roland, i\ocat avoué ; A. Jamin, avoué, repétiteur, Armand Foncoux, avocat avoué, secré- ll e personnel du greffe et- du parquet se compose de MM. Alfred Cliarlet, faisant fonctions de greffier en ciief, en remplacement dp M Oscar Delnfter. greffier titulaire en congé Marc Oslet, greffier adjoint, attaché au - abinet. d'instruction : R. Colete, greffier adjoint siégeant à la Chambre correctionnelle ; , . ■gang» — 'elles rie Belge ». Armand Tilieux, greffier-adjoint surnuméraire. M. Léon Jadot est sociétaire du parquet; M. Léon Jamart, sous-secrétaire ; M. Bouchot-, commis au greffe, et M. Joseph Colette, bibliothécaire. Employés au greffe civil. MM. Thorasoii et Freson ; au cabinet d'instruction MM. Henry et Debatty. M. Preud'homme remplit les fonctions de "greffier auprès de M. Derriks, juge dès enfants. Les huissiers viennent de constituer ainsi leur chambre de discipline pour l'année judiciaire 1916-1917: Syndic^ JVï. Halleux três-o-rier, 5ï. Mossoux; rapporteur, M. Collard; membre, M. Debatty; secrétaire, M. Vincent. A LIÈGE - Rafles de bétail Depuis plus d'un mois, un grand nombre de marchands de lies'iaux, au service des Boches, parcourent tous les villages des alentours de Herve pour acheter du bétatf. Ces marchanda ayant leu • pourcentage ?t étant chargés d'aclieter à tou? prix, payent très cher. Les vaches se vendent 1.000 à 1 800 fr., et les fcénisses 8{M) i 1.200 iî'ancs par tete. De la gare de Herve à Liège, on charge chaque semaine de 800 à 1.000 têtes de / tail. Il arrive parfois eue le nombre de wagons disponibles est trop restreint ; les marchands mettent alors tes v^-ias achetées dans les prairies avoisinantes et paient aux fermiers Fr. 1.'25 par jour et par tête de bétail. Inutile de dire que tout ce bétail est expédié en Allemagne. Voila pourquoi les bouchers du pays sont obligés d'e payer très cher les bêtes grasses et parlent de hausser le prix de la viande. Quant aux autres denrées, elles se paient également à des prix très élevés. Ainsi, le froment se vend 150 à 200 fr. les 100 kilos, l'avoine 100 à 125 francs les 100 kilos. DANS LE LIMBOURG Devant la mangeoire vide C'est fâcheux pour eux, écrit 1' « Echo Belge », mais les Boches s'entendent mal. Sauf respect, un vieux proverbe français dit que quand les râteliers sont vides, les ânes se battent. Le cas s'est présenté un peu partout, à Bruxelles notamment, entre le gouverneur général d\i pays et le gouverneur civil de la capitale, entre le général Keim, gouverneur militaire, et le président de l'adminisration civile, etc... Partout, les Boches sont jetés les uns contre les autres par des sentiments personnels égoïstes. Du Limbourg, il nous revient que le général Keim, gouverneur militaire et le gouverneur civil, l'Excellence Basile, se sont disputés comme de simples laquais. On apprend aujourd'hui que Basile, ... suivi de la calomnie en longs voiles de deuil et de ses employés, — s'est retiré indigné dans un bâtiment du boulevard Guffens à Hasselt pour n'avoir plus de rapports directs avec l'indésirable général Keim. La morale de l'histoire est que la ville d'Hasselt a dû payer les frais d'aménagement du nouvel immeuble : 75.000 francs ! Si ces messieurs allaient se disputer chez eux 1 Nous en serions fort aise. Préparatifs mystérieux Les Allemands se livrent actuellement en campine limbourgeoise à des travaux de défense et à des mouvements de troupes, assez désordonnés d'ailleurs et souvent contradictoires Depuis quelque temps, les routes et les chemins de fer vicinaux surtout, au nord de Hasselt, sont infectés d'espions boches en civil. Plus moyen de circuler dans cette région sans devoir exhiber son passeport spécial à tout instant. Pour le moindre soupçon, les gens sont arrêtés, soumis à de longs interrogatoires et souvent retenus en prison pour plusieurs jours. UNE u JOURNEE ELISABETH » A EYSDEN Déjà plusieurs villes de Hollande ont eu leur « Elisabethdag » au profit de la population nécessiteuse de Belgique. Eysden, village-frontière, qui, dès le début des hostilités, eut le premier écho des misères endurées au pays envahi a eu son jour de collecte et de vente de fleurs, dimanche 29 octobre. C'est le baron Fallon, ministre de Belgique à La Haye, qui présidait le comité. La-recette a été abondante. >-»•*■ < RtJ Une soirée musicale à l'occasion de la fête d|U Roi A l'occasion de la fête du Roi, une grande soirée musicale aura lieu le mercredi 15 novembre, à 8 h. 15, au Théâtre du Havre, au profit de l'œuvre des orphelins de la uuerre placée sous le patronage de S. M. la Reine Elisabeth, et-de l'hôpital belge du Havre. M. Rankm, ministre des Colonies, a accepté la présidence d'honneur de ctftte solennité. Mlle Fanny Heldy, sopranck du Théâtre de la Monnaie et de l'Opéra-Coimique ; Mme Lucie Delarue-Mardrus, femme de lettres ; M Roselly, baryton, du Théâtre de la Monnaie et de l'Opéra, ainsi que plusieurs artistes en renom prêteront leur concours à cette fête. Une conférence de M. Henri Gain Le 17 novembre aura lieu, sous les auspices de la Société d'enseignement par l'aspet, une causerie anecdotique par M. Henri Cain, avec audition de chants d'Alsace et de vieille® chansons de France par Mme Henri Cain. Fils du grand sculpteur Auguste Cain, M. Henri Cain est l'une des personnalités les plus intéressantes de Paris par la souplesse de son talent et la diversité de ses dons. Peintre du plus grand mérite, amateur d'arts, et collectionneur des plus avisés, il est cependant plus connu encore comme l'auteur applaudi de la « Navarraise" », de la « Vivandière », "-de « Cendrillon », de 20 autres opéras comiques. Mlle Julia Guiraudon, qui devait s'apoeler dans la suite Mme Henri Cain, a créé" plu sieurs œuvres à l'Opéra-Comikue, après avoir enlevé brillamment tous les premiers prix du Conservatoire. La Société d'Enseignement par l'aspect or ganise pour cet hiver une série de confère1 ces du plus haut intérêt pour lesuelles elle comnte dés à présent sur le concours de MM Victor Rérard.q André I ichtenberger, Chau met. M® Henri-Pobert, Mme Diusanne, socié taire de la -Comédie-Française, etc... >-•«•—; AVIS Nous prions nos abonnés qui reçoivent le journal par la po ste ou par porte r et dont l'abonnement expirant au 31 octobre n'a pas encoreété renouvelé, de vouloir bien naus envoyer, par mandat-posts, fc somme 2 fr. 50 ou 3 fr montant du renouvellement de leur abonnement pour un mois. Nos abonnés d'Angleterre peuvent s'adres ;ar directeraeatà noeeoffice à Londres, 21, Panter Street (Broadmsari Kouse). LA RÉVOLUTION MEXICAINE Villa preni Shiioahui et menace laarez et Mexico iJne dépêche de Washington (12 novembre.) annonce de graves événements au Mëlxiqyfi. Le. chef révolutionnaire Villa, qui a recruté et* reformé ses bandes, a attaqué et pris d'assaut, avec une force d?e 6»000 à 7.000 hommes, la ville de Ctiihuàliua. La-capture de cette place par Villa avait été précédé» d'autres succès. Le 21 octobre, il avait réussi à attirer dans une embuscade les forcés gouvernent! en taies au général Carlos Ozurna, et à les anéantir presque totalement à Palomas, à 26 kilomètres de la ville de Chihuahua.. Plusieurs canons et deux fourgons de munitions tombèrent aux mains des assaillants. Le jour suivant, Villa marcha sur la ville, mit en fuite les avant-postes de Carranza, et les refoula dans la ville qu'il cerna sur trois points. La chute définitve de Chihuahua n'était plus, dès lors qu'une question de jours. Les forces de Carranza qui défendaient la ville étaient commandées par le général Jacinto Trevino, qui avait averti, depuis quinze jours, ses amis de son manque de munitions et leur conseillait de quitter la ville, prévoyant qu'il serait obigi de l'évacuer.Ce qui aggrava encore la situation, ce fut la défection d'une partie de la garnison Carranziste qui passa dans le camp de Villa. Actuellement tout l'Etat de Chihuahua est aux mains de Villa. La terreur y règne. Une partie de la population s'enfuit dans les montagnes. Les communications télégraphiques sont coupées entre Juarez et Chihuahua. LES CHEFS REVOLUTIONNAIRES ONT EFFECTUE LEUît LIAISON ET MARCHENT SUR MEXICO Actuellement les chefs révolutionnaires Emiliano Zapata, à la tête de 25-OQO hommes, José Yabel Robles, avec 12.000 hommes, et Félix Diaz, avec 6.000 hommes ont effectué leur liaison et s'apprêtent à marcher sur Mexico. Le général Carranza, chef du gouvernement, et le général Obregon, se sont enfuis à Queretaro, déclarée, depuis neuf mois, capitale du Mexique et l'assemblée constituante, que les Carranzistes ont élue le 22 octobre, doit s'y réunir le 20 novembre.Les troupes réunies sous les trois chefs partisans de la Villa dépassent numériquement les forces restées autour de Mexico. JUAREZ MENACE Le général Bell, chgfdes troupes, américaines de la région nord, vient de télégraphier à Washington que., d'après un officier mexicain de Juarez, cette dernière ville ne pourrait tenir après la chute de Chihuahua. ET LA CONFERENCE AMERICANO-MEXICAINE DELIBERE... Pendant que ces graves événements s'accomplissent, la conférence américano-mexicaine continue à siéger à Atlantic City, aux Etats-Unis, et n'aboutit à aucune solution. Les représentants mexicains persistent à exiger le retrait des trouves américaines d!e la zone de sécurité occupée par la colonne expéditionnaire du général Per-shing, au nord du Chihuahua. Les représentants américains refusent catégoriquement dé souscrire à cette exigence, les quatre expéditions successives par lesquelles M. Carranza et son lieutenant, le général Trevino, s'étaient fait fort de réduire Villa et de rétablir la paix et la légalité au Mexique ayant complètement échoué. —— LES BELGES EN ANGLETERRE Un cours de sténographie à Folkestone Par les soins de M. Day, président du comité belge « Pour le commerce avec les alliés », et sous les auspices du « Kent éducation committee », un cours de sténographie française avec adaptation à l'anglais vient d'être établi à Folkestone. Il se donnera tous les samedis, de 2 h. 30 à 4 h. 30, au « Tschnical Institute », Grâce Hill, dont le directeur, M. James Quick, s'est montré particulièrement sympathique à l'idée et a tenu à seconder de tout son pouvoir les efforts de M. Day. ' C'est M. E. Stienon qui a organisé avec le succès que l'on sait les cours gratuits de sténographie française du London County coun-cil, qui se chargera de donner le nouveau cours. Les réfugiés de Folkestone auront donc, comme ceux de Londres, une occasion exceptionnelle d-e faire, sous la direction d'un professeur expérimenté, une étude intéressante et rapide d'un art qui, non seulement leur ouvrira des carrières recherchées dans le com-qmerce et. l'industrie, mais qui, aussi, par les r'onnaissances nombreuses et variées qu'elle leur fournira, aidera au développement de leur esprit et leur fera faire, en quelque sorte, sous une forme nouvelle et attrayante, une seconde étude de la langue française. LLOYD ROYAL BELGE Société Anonyme -A_g-exi.ee cL-u. Hâvré Bureau provisoire, 2, rue Fleuvry, 2 Nous prions Messieurs les porteurs de connaissements par : S. S. « Italier », parti de New-York, le 17 octobre, S.S. « Nyland », parti de Nëw-York le 25 octobre, de venir s'annoter à l'adresse susdite ou aux bureaux du courtier, M. G. C. Olivier. >-•••-< oxo ^ —>«a» Ci «=~< —— ^ OLYMPIA ^ Rue Edouard-Larrue — Le Havre Programme d.e la. semaine LE MASQUE AUX DENTS BLANCHES MADAME SANS-PEUR Matinées ù y b. 1/2 les Jeudis, Vendredi 0/ Dimanche SOIRÉES TCVS LES JCVRS à S HEURES PROCEDES ALLEMANDS ♦ Oft— ——- te explosifs et les iieroles le la iégalioa allemande I Biieiffisl Quelques détails intéressants Les explosifs e; les microbes de la léga» tiou allemande à Bucarest. Quelques détails intéressants. On n'a pas» oublie ia découverte dans lé jardm de ta légation allemande à Bucarest* quelques jouis après la déclaration de guerre de la Roumanie, d'explosifs ei de ilaconi de microbes soigneusement enterrés. Nous avons sous les yeux un numéro de l'Indô pefidance Roumaine qui donne sur cette afj faire des détails extrêmement curieux. Ce sont les deux concierges de la légation d'Allemagne, aidés de M. Kruger, chancelier de la légation, qui avaient enfouis les explosifs et lêls flacons. Ils ont avoué à la police roumaine qu'ils l'avaient fait sur l'orartt du ministre d'Allemagne, et ce sont eux qui, en compagnie et sur l'ordre du préfet de po lice de Bucarest sont allés les déterrer. Voici la description et l'analyse des explosifs qui a été faite par la Pyrotechnie de l'armée roumaine : « Cartouches explosives renfermées dans des boîtes en zinc; dimension 20 centimètres sur 5 et 7 cent, avec trois détonateurs. « L-a cartouche est formée d'un kilogramme de trinitrotoluen imbibé avec du motno-nitrotoluen explosifs très puissants. <t Mèches Bichtord de 2 mètres de longueur. Capsules détonantes 2 gr. ïulminate de mercure.« Durée de la combustion : 3 1/2 minutes. <c On a estimé que 200 grammes de cet explosif ont la force de détruire un mètre environ de voie ferrée. Tous les explosifs auraient pu détruire facilement un grand pont de chemin de fer ou un grand immeuble. » En ce qui concerne les flacons de microbes, ceux-ci_étaient Inclus dans une petite boite en bois, recouverte de papier, portant le sceau du consulat de Brashov, avec la suscription . « Par courrier, très secret. S. Exc. rattaché militaire de Bulgarie à Bucarest Colonel Samardjieff pour M. Kostoff. » Ce dernier était un espion bulgare connu de la police roumaine. Sous cette première couverture de papier était une seconde couverture avec la mentio» au crayon rouge : « Très secret , ' « A. S. Exc. le colonel de Hammerstein, av taché militaire d'Allemagne. » Au-dessous, une feuille de papier sous laquelle était écrites à la machine en langue allemande, les indications suivantes : « Ci-joint 4 flacons pour les chevaux et 4 « pour du bétail à cornes. Emploi selon nos « conventions. Chaque fiole suffit pour 200 « têtes. Si possible, faire absorber directe-« ment ou bien mettre dans le fourrage. Priè-<1 re de nous rapporter les résultats, et, dans « le cas où d'autres indications seraient, né-« cessaires, la présence de K. (Kostoff) se-« rait désirable pour un jour. » Dans ces boîtes se trouvaient 6 flacons en bois contenant chacun des fioles en verra avec un liquide jaunâtre. L'émotion provoquée à Bucarest et dana toute la Roumanie par ces révélations est au-1 jourd'hui à peine calmée. ££acide u/ùytœ Jë/ïvrune fiante %e^rb Vittcf - 6tafî(k êmjAce Nouvelles pour nos Soldats M. de DORLODOT, 4, Priory Gardens, à Folkestone, prie les personnes dont les noms suivent de lui envoyer d'urgence leur adresse actuelle pour recevoir les communications suivantes : ANVERS Delhougne, Achille, volontaire (né à Na-t mur) BRUXELLES Bury, Henri, motocycliste & D. A. Van Cauwenberghe, de la rue Van Moer. CHARLEROI Thérasse, Albert, sous-officier. ETTERBECK Close, Adeiin, soldat 4/2. FLËRON Deux cartes et une photographie de 3 enfants âgés d'environ 2, 4 et 6 ans, signée l'une par sœur Gertrude, les autres par Elis» et adressées « Chers Désiré et Grita ». GAND Steyart, Jean. GILLY Une lettre signée « Marie D... », adressée à un militaire dont le 'frère Fierre est militaire ou réfugié. Verbeok, Jean-François. HAREN De Brabander, Léonard, soldat volontaire 3/3. SUGNY Bodet (réformé). Gusrtin, Camille. DIVERS 1 ridor, J.-B., sous-officàer mitrailleur & j de ligne. j iiaiinecart Louis. •urdv, Hector, volontaire. ■leecq, Jules, pontonniers cycliste du génie. Herregoods. Emile, volontaire 13 de ligne. Klein, René, grenadier. Maurice ? signaleur A 39. — 3/II. MDlard, Gaston, 6/4 génie Mariniers, navigation.Platomo, Alfons, domicilié à Jen Brielen \Flandre occidentale). Platomo, Emile domicilié à Jen Brielen (FDandre occidentale) Simon René, automobiliste. Ya.wierburg.ht Michel. Verbelen, Fernand, 8e C. I. — 3° compagnie. Verdoux, Charles, engagé volontaire à l'artillerie lourde. 1 ne carte postale adressée « cher oncle », sig.nee <( Albert et Jean » (ceux-ci ayant de ,red 03À0AU9 13 ( s dut c qono u tî animai ni Dessart, Albe"1- tLE XX Siècle du 14 Novembre 1916 ________ Nouvelles

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes