Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 21 Août. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pr7mp4ws37/
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23e ANNPE — Série nouvelle.—N* 650 Lundi 21 Août 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATIF 28tar. rai di li Boara» — IE HAYRB TÉLÉPHONE :n*e4 BELG £ BUREAUX A PAnIS • 33, fut Jean-Jacques-fioussaaa, 3 UQtt LONDON OFFICE II. PANTON STREET Le/cester Square, S. W. Sirectew : FERHAND 8SÏÏKÂT MWVWWM 10 cent, le N° LEXXESIÈCLE ABONNEMENTS franco 2 fr. 50 par mois » 7 fr. 50 par twjmestr» Angleterre.. 2 sh. 6 d. par mois • .. 7 sh. 6 d. par trimestre Autre* pays. 3 fr. — par mois > . 8 fr. — par trime»Jf« PUBLICITÉ S'adresser à l'Admiiiistration du Joral Les petites annonces sont également reçue< à la Société Bcrop&aase ôe Publicité. 10, rue de la Victoire, Parit, eut en a le monopole pour Parts. v5 cent, au front Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris UN POINT D'HISTOIRE «—»0«—« A propos du passage les Allemands par la Eelgiqui et de la défense de Liège et de Haaur BEPOSSE A 0» JOMAL SUISSE ilJe journal La Suisse du 6 août deroieî a publié sotte te titre Potins de Guerre e goiis la signature de Ml Antoine Del< araz, lin article qui, à côté d'un juste horr mage aux généraux Joffre et de Gasfcelnau e un éloge de la vaillance belge,_ contient pli; sieurs passages entachés d'inexactitudes Comme les légendes sont promptes à se prc pager, nous croyons Bon de mettre les chose appoint. Voici tes passages les plus étonnants d ces fâcheux « potins ». *** . îi « Cette concentration de l'armée française e août 1914 atteignit le but qu'on s'était proposi Bllè permettait sur uh signe de porter soit l'est, soit au nord des forces importantes c'est ,dans cette dernière direction qu'elle opér tout d'abord pour parer aux circonstances L< superbes divisions de cavalerie indépendant* que la France entretenait sur sa frontière ( l'est furent rapidement tranporlées en Belg qiio. Avéc plusieurs contingents importants d'il fan te via française, notamment des chasseurs nied, elles étaient devant Liège et s'y mesur rfflt brillamment avec tes Allemands, conti bfiaht ainsi à prolonger la résistance de l'h raque cité. , Je n'entends nullement contester la gloire m "gnifîqiie des héroïques défenseurs de Liég Mais, avec le recul, les événements prefinei leur, véritable place et leur examen en devii facile même pôur les moins préparés. Or il 1 faut paâ rfoiré (}ue la traversée de la Belgiqi eut demandé aux Allemands beaucoup plus < temps qu'ils ne l'avaient prévu. Car, si Liège 1' avait retenus, la défense Se Nàmur, sur laquel les Alliés avaient le droit de compter, fut à p( près ntille. Les troupes françaises et anglaise qui étaient venues renforcer la garnison, s'ape cevant soudain quel rôle abominable la frai son devait joiier dans la bataille, évacuèrent ir média terne,nf, la place qui se rendit au bout ( quarante-huit heures. On peut donc afflrm< que le temps perdu à. Liège fut rattrapé à N mur. » # * * L'auteur de l'article veut, on le voit, prô ver que l'état-major français a été à la ha tèur des exigences du moment, lors de déclaration die guerre,. II justifie la conce tration à deux fins (attaque allemande par Lorraine et l'Alsace et passage allemand p la Belgique), concentration qui a ,permi grâce à la variante prévue, de faire face l'attaque par la Relgicn»1, bien qué la ba: de la concentration initiale fut i'hvpothèi d'une attaque allemande pat* la Lorraine. Il est exact que l'état-major français a s se retourner au moment -chnlof''"--- I concentration et l'exécution de la varian <în profet se sont passées dans de bonn conditions, mais on ne pouvait attendre a tant de succès de la décision de prendre l'c lensrv-c partout La défensive stratégique s'imposait d'à tant plus que 1© dispositif initial, résulta •de l'adoption d'une variante du plan de co centration. répondait à une Ir^othèse (pà sage par la Belgique), considérée' en pri cîpe corrune iifcprobctble bien crue possihl Ge dispositif devait forcément présent des points faibles; en tous cas, il ne se pr tait pas à une manœuvre, offensive avec sérieuses chances die succès. Le collaborateur de la Suisse veut tn prouver lorsque, à propos de l'action du p néral Léman à Liège, il écrit que la travers de la Belf1'-'1" n'a pas demandé aux Ail manda beaucoup plus die temps qu'ils : l'avaient prévu, te temps perchi à Lié ayant été rattrapé à Namur. D'aboird, il n'y en|t pas, comme on prétend, die «roupies anglaises à Na-mu L'airmée anglaise tout entière combat «litre la Sambre et Gonidé. Quant aux tro pes françaises ( 2 bataillons) venues rè forcer la place de Namur déjà bombarde dSes quittèrent la. place, en même tem que tes troupes de la 4e division belge, po ne pas y élite cernées et faites prisonnière îfennemi ayant forcé les passages de Sambre et de la, Meuse en amont de 3S mur (bataille dite de Charleroi). L'histoire établira sS le gouverneur < •Namuir utilisa ses troupes au mieux d intérêts militaires du moment. Quant à pteoa elfe-méme, e>Be ne se rendit pas l'ennemi y pénétra, de vive force apr en avoir ' détruit tes forts détachés p te bombardement. Quoi qu'en diise l'auteur des lignes repu duiites-ci-dessus, W n'y eut pas plus Français à Liège que d'Anglais à Nam* La cavalerie française, .sous les ordres 1 général Sordet, ne pénétra en Belgique, p Bouilton (sud d!u Luxembourg), que « août au matin : le sort de Liège éti alors réglé. Liiége est une victoire exclusivement «iniquement belge. Le général Léman y c fit tes Allemands, mettant en déroute Fi mée de la Meuse de von Emmicli, les 4 ■5 août. Placé en extrême avant-garde d armées alliées, 1e général Léman remp 'inrtégnafernent le rôle qui lui était attrib dans l'ensemto'fe dés opérations. Il obti >de sa place et des troupes mises à sa di position te rendement maximum qu'on ♦pouvait, tirer. Il accepta le combat conf des farcies de beauequp supérieures, sa crainte de risquer la destruction et le c sastre. La fortune dès armes lui sourit ■il fut vainiqr«#»irr <-À nés troupes eurent l'i eomparâMe j6ù«s>s>an>Cé de poursuivre Î! Allemands, baïonnettes dans tes reins. Que cét exploit ait retardé te déploieme sitratégïique dés Altemandis, et par corn quent, reic'ilé le îrionrefit où leur anrp! d'aile droite est entrée en ^ contact avec 1 ^armées anglaises et françaises, c'eêt un f; ^poi n'est pas contestable. Que le retard ( Ce l'est sas à La Ha;e, mais à Bruxelles qu'il faut tenir le Oiirés t la ;aii -■ ■ —BOH ) Le professeur Qi. Collin, de TUndivarsàté de Christiania, a consacré, dans le « Tidens Tegn », sous le titre : « Vive ia Belgique ! » un article à l'anniversaire de la guerre. « Il y a aujourd'hui deux ans passés, éent-11L, le quatrième corps d'armée allemand pénétra sur 1e teamtoire du petit pays, dont la neutralité ne fut 'pais seulement garantie paa" ta Prusse, maas que la Prusse s'était fait, à elle-même, «n devoir die respecter, puisque cette neutralité fut à nouveau, formellement proclamée et constatée, peu d'années avant ', que n'éclatât la guerre, et par 1e chanœlier t allemand, et par le secrétaire des affaires - étrangères. » Après avoir rappelé tes principaux événe-t ments de la guerre en Belgique, M. Gh. Coi- - liai conclut : « Une paix qui ne rendrait pas tout au peuple belge, serait une paix de l'injustice s et non du droit Personne ne peut dire avec certitude, ce que la situation porte en elfe. e Mais un jour de commémoration pareil à celui-ci, on peut aller jusqu'à prévoir ou jusqu'à affirmer, que le troisième congrès de Jla paix, qui aura à se prononcer sur le droit et sur la paix, ne se réunira pas à La Haye, " niais à Bruxelles ou. dans tous tes cas, sur . le territoire de la Belgique, en l'honneur du ® peuple qui, plus que toutes les autres petites nations, s'est sacrifié pour 1a cause de la fi-a berté et de la justice. » s 1 ? Leur apîiî reste yorace s. Sous une forme ou sous une autre, jl il leur faut la Belgique e. Nô pérdons jamais de vue q!Ue les Boit elles, quels qu'ils soient, restent décidés à it garder la Belgique. ie Ceux qui espèrent encore une victoire ie décisive du kaiser escomptent l'annexion te pure et simple. Les autres, tout en protes-ss tant contre la politique d'annexions, gar-'e dent, la volonté d'asservir notre pays par 'u d'autres .moyens. s' S'occupant à son tour du Lloyd belge, la r" Kœlnisêhe Zritnng dh 7 août écrivait qw « LA CONDITION"INDISPENSABLE POUB L\ RÉUSSITE 'DE CETTE ENTREPRISE ie FAIT DÉFAUT, SAVOIR QUE LE C.OU ,r VERSEMENT BELGE AURAIT ENCORÎ! a" QUELQUE CHOSE \ DIRE A ANVERS APRÈS LA GUERRE ». Ce n'est pas une feuille sans 'mprianee, mais un des principaux journaux officieras d'u gouvernement de Beirïih qui prétend !~ ainsi garder Anvérs à l'Allemagne. La, même pensée s'affichait d'ailleurf a avec plus de eynisme encore dans un autr« organe officieux deâ gouvernants boches 3r cité ces jours-ci par M. Georges Clemen eea.u (Homme enchaîné du 18 août) : à « IL FAUT, écrivait la Rheinische Wesl se frhàlisthe ZëitUtig, QUE LA BELGIQUE 5e SOIT LA VASSALE DE L'ALLEMAGNE iU parce qu'elle sérail autrement celle de l'An -a gleterré. ANVERS DOIT ETRE ALLE MAND, parce qu'il €st le port du Rhin aile I,® mand. C'est une nécessité économique ,f. comme aussi l'incorporation dit bassin di Brlêij, car la France trouverait, sans cela ^ les moyens de porter un coup mortel à le métallurgie allemande. s- IL FAUT QUE LA REGION RIIENANt n- SOIT ASSEZ ELOIGNEE DE LA FRON T1ÉRE POUR NE PAS CRAINDRE LEl DIRIGEABLES ET LES AÉROPLANES. ie LA BELGIQUE DOIT, MILITAIREMENT ET ÉCONOMIQUEMENT, NÉ F AIR] 'P QU'UN AVEC L'ALLEMAGNE. » ée Ceux-là mêmes qui oorapreniïent qu'iï e- faut décidément rénoncer à une annexioi ie politique continuent donc, on l'£ voit, à ge poursuivre notre vassalité militaire et écô ii'dttiiqiuie.' Ils espèrent encore pouvoir noui le l'imposer, mais quelle joie pour eux si de: r. Belges se chargeaient de leur assurer, sou Lit prétexte de nr-titra Ht 1' ou d'ihtematiohale u- les avantagés qu'ils deviehdràleht incapa ïi- bles de conquérir !... | ■ —'•— ■ .... ,■> V «■1 Peur le raiitaillemeat Jes -Belles E ei lemtoire eceip ——DO« le '■s Le grand comité national anglais pour 1 la ravitailenierw. de la Belgique occupée, a fai : un nouvel appel à la générosité britamriqu0 ès La réponse du public a été des plus en ar courageanle. Les sommes déjà souscrite sont considérables ; le comité du Lord Mai o- re de Londres souscrit 1.000 livres sterling de celui de Mancliester G00 livres, MM. Spil ir. lers et Bakers à Cardiff, 525 livres ; les en iu fants de Bath, 51 livres 85; le maire de Not ar tingliam 300 livres et ainsi de suite, le L'Association belge de Coventrv, désireu lit se de prouver à nouveau, qu'elle n'oubli pas les compatriotes soumis aux lois de l'oc et cupant. a fait parvenir une première soiu lé- me de 50 livres. r- —t- et es été plus ou moins considérable, c'est encor lit à l'histoire de l'établir avec précision, ué Ce qu'on peut d'iue, c'est que si le généra nt Léman avait refusé te combat et s'il avai is- battu en retraite, parce qu'il se trouvai an attaqué par des forces supérieures, l'armé re de von Emmiich s'assurait de la ligne de 1 as MJeuse sans coup férir et se présentait en lié- tre Maubeuge et Givef, au bout de quelque " joursj emr.êchant d'une façon absolu n- l'exécution de la variante préAuie au plai î$ de concentration de l'état-major français Parfaite'inent couverte par son avant-garde nt l'armée allemande pouvait concentrer soa :é- aile droite dans la Belgique centrale et . <x> la Meuse même. On peut imaginer tes corn es séqiu'enœs d'un pareil dispositif en fao df d'une concentration française en peine pé node d« réalisation. BELQIEN Un hommage des intellectuels danois à la perçue On a annoncé, il y a quelques semaines, ( que l'éditeur |Pk>, de Copenhague, préipa-ra.it la pUibiiication d'un ouvrage sur la Belgique, dû à la collaboration des prracaipaux oouivmns et gavants danois. Le but que s'assignait spontanément M. Pio étast -l'exposer au public de son pays les traits principaux de d'activité inoustneitle, littéraire, scientifique et artistique de la Belgique. Cet ouvrage, nous dit lé « Courrier de l'Armée », vient de paraître en un volume luxueux, sous te titre « RelS®0 ». Les intellectuels danois ont répondu avec empressement à l'appel qui teur fut lait, comme en témoigne ia brillante composition du volume. L'ouvrage est présenté par M. Friis Moller en une chaleureuse préla-sje. M. Frns Modier, litter-aieur de «"idiid talent, avait pubaé déjà en 1915 une étude sur les poètes beiges, « Belgiens Lyre », qu'il avait complétée par de belles traductions en vers danois de quelques œuvres des principaux poètes belges, il a pris une part émiiiesite à Télaborauon et à l'exécution du livre qu'il présente dans une préfacés qui comprend des pages signées par des intellectuels de grande réputation. M. J.-L. Heiberg traite de « la Belgique et Rome au pownt de vue de l'influence de la conquête romaine » et M. Paul Noiflund de <ëa période de grandeur die la Flandre». MiM. Framas Beckett, Garl Madsen et Fre-deii)k Pouisen consacrent respectivement l des études à 1' « architecture belge et le Danemark », aux « tableaux de Rubens au musée de l'Etat » et à « Constantin Meunier ». MM. K. Nyrop, Niels Moller et Clhr. Rinnestad signent des articles sur la «question des langues », » te roman du Renard » et « l'âme de la Flandre ». M. Kai Frus Moller 'donne un travail sur « les poètes belges ». « La Belgique comme pays industrie*! » et « les jardins belges » sont décrits par M. l.-T. Lundbye et btephan Nyeiiand. M. Edv. Lehmann pubhte une appréciation sur « Anvers » ; M. Svend Dahi décr-it (( la bibliothèque de Louvam et sa destruction »; M. Andréas Buntzén expose ses prévisions sur te le relèvement de la Belgique » et le poète Heige. Rode termine le volume par une pièce de vers : « Qui jugera ? » En tête de l'ouvrage sont reproduits deux autogira.pSiies, l'un de Maurice Maeterlinck, l'auire d'Emile Verhaeren. L'ouvrage est de nature à faire sensation ' dans 1e monde tateMeetuél Scandinave. Il est tiré à 1,000 exemplaires seulement et ne sera pas réimprimé. Il est mis en vente au prix de 10 kr. l'exemplaire. Le bénéfice net de l'édition est destiné par l'éditeur à des : œuvres d'assistance belges. / Ainsi, sous tous les rapports, cèst une manifestation nouvelle de la sympathie ac-1 tiré et généreuse que te Danemark n'a ces-1 sé de montrer depuis le début de la guetire 1 pour la Belgique. Voir 01 M\m page : in nivies ie la wwi "Retour aux anciennes frontières..." 1 "Pas le guerre économise" Desi limite ni douât sourire anî Boeles I M. Jean Herbette l'a très bien montré ians F « Echo de Paris » du 17 août : « Ija a Soziaddemokratie » écrit-il, com-cnence à entonner l'air Nous ne voulons pas d'annexions ! Elle compte que les so-raiistes français vont reprendre la chan son en choeur, et qu'on arrivera de cette t'AÇon à la paix, à la paix soi-disant equi-■w.bie du « coup nul ». Le gouvernement de Berlin laisse faire sa brave « Sozialdemo-kratie ». Au besoin il l'encouragerait, car les formules qu'elle propose permettraient admirablement à l'Allemagne de préparer une nouvelle guerre. Selon la formule « Retour aux anciennes 1 routières », l'Allemagne conserverait le ter de la Lorraine annexée et celui du Luxembourg, englobés l'un et l'autre dans : union douanière allemande. Selon la formule : « Pas de guerre économique après la guerre », les industriels allemands garderaient les mines françaises qu'ils avaient achetées avant le conflit européen, et ils continueraient à en acheter, soit en leur propre nom, soit par l'intermédiaire de ces neutres marrons que nous avons vu opérer déjà, sous le drapeau hollandais par exemple. Possédant le fer, possédant, par ailleurs le charbon, possédant par surcroît l'incomparable expérience qu'elle vient d'acquérir pendant cette guerre, l'Allemagne s'outillerait à loisir pour une agression infiniment plus terrible que celle de 1914. Puis, quand l'immense puissance métallurgique de l'emoire allemand aurait tout préparé pour uiî coup foudroyant, le Bethmann d'alors raconterait une fois de plus que la France menace les piaisibles Allemands. Et la « Soïialdemokratie -», toute émue d'apprendre que des avions français ont bombardé Nuremberg", voterait les crédits de guerre à l'unanhnité. Il y a une quinzaine de jours, une conférence sur la poix future était faite à Dus-séMorf, non loin de^ grands centres mé-talilnirgistes dte la Ruhr. Le conférencier était le baron de Richlbofen, qui a passé par la carrière diplomatique et qui appartient à la droite du Reichstag. Orateur compétent parlant devant un auditoire d'élite, il disait : Il faut que l'Allemagne travaille dans le moiide d'après le principe de la « porte ouverte »... Si nous soutenons la guerre jusqu'au boul mous sérons, sans annexer un mètre éarré dt territoires, la plus grande puissance du monde Pas de barrières économiques, et à ia rigueur pas d'annexions, dit M. de Rich thofen, qui n'est rien moins que pacifiste et c'est le prbgramme même que la « So zialdemokratie » nous tend comme un< branche d'olivier. On voit d'où il sort e [ à quoi il tend, ce proçranîme. Il sort d< cette écrasante industrie allemande qui veu accaparer tous tes moyens de production e ious les marchés. Il tend à courber le mon te entier sous la domination de l'Alterna nie. Malheur à qui s'y tromperait ! » Nouvelles de la Patrie Belge : Li TERREUR ALLEMANDE > »o« , Encore des patriotes fiamantfs condamnés ? par les Boches Nous lisons dans 1' « Echo Belge » : « Il suffit, pour comprendre l'odieux du régime sous lequel vivent nos compatriotes de la Belgique occupée, de feuilleter la col-" lection des condamnations, prononcées cha-' que semaine par les Boches siégeant a A11-} vers. Le gouverneur, le gouvernement et le ' Kommanùant frappent a tour de bras. On 1 ne compte plus Leurs victimes. MM. F. Clo-" kaert, J. Michelsen, J. Broers et C. Gers-tiaens, de Lierre, sont frappés d'une peine • légère d'emprisonnement pour avoir commis une « grossièreté sans nom » (le gouverneur ne nous dit pas si c'est à lia suite de la manifestation du 21 juillet, célébrée a Lierre de façon divertissante ?). C'est quatre Lierrois ne sont pas les seuls de la localité à connaître les rigueurs des tribunaux allemands. Nous relevons aussi les noms de 3 MM. F. Lambrechts, P. van den Neken, G. t Torfs, J. Vaes, L. Vertommen et H. Marien. Vivent les Lierrois partils à ceux-ci et qui " chassent l'image nauséabonde d'un Ray- > mond Kimpe, qui aura, lui, à répondre de-" "vant la justice belge. M. K. Vermeulen, 1 d'Anvers, est puni de (rois mois de prison " pour avoir tenu une réunion publique sang ■ autorisation avoir prononcé un discours - anti-allemand et avoit fait représenter une pièce dont les tendances étaient dirigées - contre l'Allemagne. Joseph Platteau, qui 5 avait prêté son concours à ce spectacle, en- - coure une peine de prison de deux semai- - ries ! Les autres motifs de condamnations sonl ' moins intéressants. Us sont trop nombreux, du reste, pour qu'on songe a reproduire ici 3 les noms de tous tes braves gens auxquels les Boches décernent des brevets de patrio-] tisme. » t .—»o«— = DANS LES FLANDRES ï Le danger des armes à feu... 5 Dans la région d'Alost, 1e hasard fit dé- 1 couvrir une vieille arme à feu, cachée par ' un jeune homme. Ce gamin a payé son im- ' prudence d'une condamnation à trois an- jj nées de prison. La reconstruction de Termonde a La députation permanente vient de consti-le jury chargé d'examiner les projeta du concours d'un nouveau pajaiè de justice Ce jury se compose de M. E. Picard, avoca à la Cour de cassation : M- Fr. Courtens membre de l'Académie des Beaux-Arts ; M Saintenov, membre de la Commission roya le des monuments ; M. Lohest, architecte è Liège ; M. de Noyetle, président de l'Asso ciçtion des architectes de la Flandre orien taie, et de M. Mortier, architecte provincial —»o«— Nouveaux timbres-postes boches Les collectionneurs de timbres vont pou voir enrichir leurs collections. Depuis ia fù de juillet, à cause de l'élévation des taxe; postales, on vend de nouveaux timbre allemands pour le service des postes en Bel gique. lis sont de 8, 15 et 40 centimes. Un série de nouvelles cartes postales a aussi ét imprimée depuis que nés bienfaiteurs on trouvé moyen d'augmenter 1e prix des tiim bres-correspondances. Ils font tout pou nous être agréable, ces Allemands, et nou rendre la vie plus facile. Et comme ils son désintéressés ! En réalité, il faut que leurs finance s'épuisent considérablement pour qu'ils e; soient arrivés à faire la chasse aux cents,-en augmentant le prix des timbres. En Al'le magne, ça s'appelle progrès. Mais tes gen du « Bruxellois » voûs feront comprendr que 1e prix du papier est si élevé ! Et celu de lia colle, donc ! Et, vraiment, on ne -peu pas demander à l'occupant de faire des ca deaux à l'occupé. Ajoutons que tes nouveaux timbres si dif férencàent des anciens par cette particulari té que la laide tète de la « Germania » s , détache sur un fond uni et non plus sur ui fond rayé. Les anciennes valeurs sont con servées"et,, parmi les nouvelles, 1e timbre d 2 | pfennig, de couleur grise, sera immédia tement nus en circulation. Plus tard, vien dront les timbres de ? J et de 15 pfennig ainsi que les cartes postales de 15 pfennig Les timbres existants de 2 marks seroîi débités jusqu'à épuisement, mais ne seron iplus renouvelés. Disons encore, pour les phillatélistes, qu tes Etats allemands jouissant d'un servie postal propre ont également modifié teu i régime du timbre. C'est ainsi que la Bavièr a créé de nouvelles vignettes de 12 J pf. gri bleu, de 7 £ pf. vert sombre, de 15 pf. rouge ainsi que de nouveaux timbres de service Jusqu'à épuisement du stock, les timbre de 2 pf. seront utilisés avec la surcharge e? noir : 2 i pf. et te timbre de 5 pf. devten vert cilair. Tous lies nouveaux timbres son comme les anciens, à l'effigie du roi. Nationalisme et nationalistes(1) Encore un intéressant article d'un écrivain belge dans le « Mercure de France » Nous citions l'autre jour l'avis de M. Richard Dupieirre-ux dans la « Nuova Rasse-gna ». Rapprochons aujourd'hui de cet avis l'opinion qu'exprimait naguère M Gustave Fuss-Amoré, en célébrant dans le « Mercure de Fiance » l'ardeur de notre jeune armée : « On ne parle dans ses rangs, écrivait-il, ni de cléricalisme, ni d'anticléricalisme, m de conservatisme, ni de socialisme, encore moins de flamingantisme et i'antiflamingantisme ; an ne parle que de cette Belgique pour qui on se bat et on meurt, de oette Belgique à qui on donne son sang en connaissàuce de cause, et qu'on •veut restituer dans son intégrité d'avant le Congrès de Vienne, selon les droits de notre ]lassé, les nécessités et les intérêts de notre déïensr stratégique et économique et de notre rôle dans l'équilibre des nations. » Ge n'est pas nous qui avons souligné ce passage, mais l\1. Fuss-Amoré lui-même et il! se ci large d'ailleurs de développer la peu-, sée qu'il y à formulée : « Nul citiez nous, écrit-il lui aussi, ne songe à foncer la main de ce peuple libre lia Hollande), mais nous sommes assurés que la simple raison, la logique évidente d'une situation modifiée déterminera sa politique. Quant au Grand-Du-che de Luxembourg, i! ■n'intéresse en rien ia Hollande. La famille régnante est allemande ; ce petit Etat artificiel est incapable, par ses propres moyens, d'assurer son autonomie et sa neutralité ; il n'a pas cessé dans le cours des siècles de participer à l'histoire de la Belgique et lorsque ses habitants ont été séparés do nous par l'inique traité de 1839, ile n'ont pas cessé, — on ne saurait assez le répéter, de proclamer leur volonté de rentier dans la mère patrie. Pour la région de l'Eiffel, ce glacis naturel ■de ]a Belgique, elle fut arbitrairement englobée dans la Prusse rhénàne, celle belle contrée ro-manisèe que la Prusse des Hohenzollern reçut pour prix de son concours à la bataille de Waterloo. C'est la moindre chose qu'on nous restitue notre forteresse de l'Eiffel en récompense de Liège, de Haelen et de l'Yser. Et n'est-ce pas aussi l'ihtérêt de nos alliés de demain de dési-! ïèr. dans leur concert une Belgique plus forte et garantie contre les coups de mains de ses dangereux voisins ? Notre programme national es?, modéré, sain, logique et juste. On ne saurait contester de ■ bonne (oi le bien fondé d'aucun de ses articles. ■ Nous nous bornons exclusivement à demander, » dans l'équilibre de demain, ce qui nous revient. Notre idéal, pour qui meurt la plus belle élite 1 belge, n'a d'autres adversaires que certains po-" Jiliciens. Les politiciens qui ont des progranv ' mes, des « plates-formes », comme ils disent, ■ des clientèles, tout un verbiage, toute une tac- ■ tique à quoi ils se sont spécialisés et abêtis, ceux-là ne réagissent pas sôus iés événements. Ils sont cristallisés et resteront cléricaux, anticléricaux, socialistes, conservateurs, flamingants ou antiflamingants dans les mêmes formes étriquées que par devant. Les pauvres de cteur et d'esprit ! Ils né considèrent la formidable tragédie guerrière que du point de vue de leur boutique électorale. » M. Fuss-Amoré n'est pas tendre pour tes politiciens qui agitent contre ces revendications te spectre clérical : « La campagne de ces médiocres, écrit-il, de la politique consiste à se mettre des œillèies : pour tôut ce qui concerne la formation histori- • que de là Belgique, ses besoins de défense et de réorganisation. Que les restitutions que nous réclamons soient légitimes, illégitimes, « utiles on non », peu leur chaut. Ce qui leur chaut, c'est de savoir si les nouveaux Belges, les Belges restitués à leur patrie, seront ou ne seront pas des éleeteurs anticléricaux. Eh bien, il est certain — pourquoi le dissimuler? que les Belges qui nous reviendront après la Victoire sont plutôt de formation catholique, cbtrame l'est d'ailleurs dans son ensemble notre Belgique actuelle. Bien qu'anticlérical, cette constatation ne m'embarrasse aucunement. On se débarrasse insensiblement de la formation catholique. Mais ■Belgique d'abord ! Aux dernières élections qui ) ont précédé de peu la guerre, le gouvernement 3 clérical eût élé mis par (erre si les anticlérf-3 eaux 11'avaient Voté pour lui — il y a. beaucoup ~ d'anticléricaux qui vont, à la messe dans les l grandes circonstances de la vie et font entre temps profession de voltairlanisme, — si ces anticléricaux, dis-je. n'avaient voté pour lui parce que les conjonctures commerciales, in-dustrielles, économiques étaient graves et qu'ils 3 tenaient à la prolongation d'un pouvoir qui depuis plus de vingt-cinq ans avait gouverné ia Belgique, augmenté et harmonisé sa «prospérité, ' parce qu'ils avaient foi en ce principe que ce ! gui dure atteste sa supériorité par ïé seul fait de sa durée. » ' 3 Encore une fois, ce 11'est pas nous qui , soulignons, mais M. Fuss-Amoré. Citons • encorne sa tionchiision à l'adresse de ceux t qu'il appeftte « les petite trublions » : « Il est une chose que vous ne devez pas entendre ni entrevoir à la longue distance « rou- . tièn;* et morale » d'où vous êtes de la Belgique - et des Alliés, à savoir qu'une représentation 3 proportionnelle au sein du gouvernement s'est 1 constituée au Havre et qu'elle se prolongera - après la guerre. Les hommes d'Etat ét les liom-3 (mes de compétence continueront à avoir le pas , sur les trublions des comités électoraux, et de - la petite presse. Des problèmes plus importants , que ceux proposés par les logés maçonniques, i tes comités électoraux, les sacristies ou les eou-t vents seront à résoudre. U faudra relever le t pays, passer des traités! de commérce, organiser le régime et le statut des k restitués », trouver 3 une solution à la question de la main-d'oeuvre s ouvrière, amortir la dette contracté*» envers r l'Alliance. Ce sera fort complexé, veuillez bien 3 le croire. Que dira-t-on dut ouvriers de Ce re- 3 lèvemont ? Je crois qu'on leur dira : « Allez à . la messe ou n'y allez pas'; allez à la loge mi- . oonnique ou abstenez-vous-en,N c'est le secon-3 daire ; mais sovez des artisans véillanfs et cmn-1 pétents (oui, compétents surtout) de la Renais-t sance belge, c'est le principal. » A (1) Voir le « XX* Siècle » du 17 août 1916. Pas de compte impie t „0«—- ^ ^ Beites paroses «iu chanoine Héyiîssens, dans l'JScfto Beige ds» 9 août ; u ...Je ne saurais ne pas saisir cette occa~ >1 sion de protester de toute mon âme contre j le compte impie que d'aucuns dresseraient du sang flamand et du sang wallon versé pour la défense 4e la patrie commune. C'est un honteux et abominable marchandage, dont fait hewreusemeîLt justice l'héroïsme des premiers intéressés, de nos soldats qui se disputent l'honneur de tomber pour la • Belgique une et indivisée. Nous rougissons, nous Flamands de bon a,loi et d'esprit sain,, qui formons Vimmense majorité des flaminr gants, nous rougissons à la pensée qu'on pourrait nous tenir sokéaires des pauvres1 égarés qui, eux, dans leur inconscience, ns rougissent pas de ces ignominieux calculs. Un seul mot est en situation ici Père, part donne-leur, ils ne savent ce qu'ils font >1. . î -■». — ^ 1 Les catholiques italiens et les atrocités allemandes en Belgique Sa bel article de la "Sifesa" de foms Gomme on pouvait s'y attendre, les journaux allemands se sont emparés ans articles de M. Filippo Crispolti d'ans le Corriere d'Halia pour crier à la fragilité des accusations die cruauté portées par les Belges coîi-tre ia soldatesque du kaiser. Nous n'allons . pas pçrdre notre temps à discuter avec des gens de mauvaise foi qu'il suffit de renvoyer aux réquisitoires de l'épiscopa.t belge si jalousement caches par la presse d'ouitre-Rhin aux lecteurs boches. Signaler)3 plutôt uû artic'b qui prouve que tous tes catholiques italiens ne sont jîas d'accord avec M. Crispolti pour juger excessive l'insistance des Belges à dénoncer les cruautés allemandes. Voici comment M. Francisco Saocardi> reprend M. Qrispolti dans un long articlcj de la Difesa àe Venise, portant 1e liitr» significatif : u Tutto per il Belgio ! » ; ✓ « Pardon, ami ; ton raisonnement ne ferai!) pas un pli si le cas de la Belgique était égal à celui de n'importe quel autre peuple en lutte ; ou plutôt — pour être plus exact — pouvait ltr« compai-é à la situation d'un état qui voulut la guerre, qui le premier entra en guene, qui attaqua la Belgique désarmée et commit contre elle des actes qui, examinés à la lumière de la j plus stricte justice, de la plu6 élémentaire mo ' ralité, 11e sont pas des actes de guerre mais vraiment et proprement des scélératesses. En invitant la Belgique à laisser de côté !s cruauté dont elle fut victime, sous prétexte qu'une autre cruauté peut avoir été commise, tu démens que cette cruauté fut le développement et le perfec-STjniieïiienl de cet acte que tu as bien défini « le crime initia! et comprenant tous lés autres. » La cruauté contre les Belges ne peut être comparée à celle à /squelte ont pu être exposés d'autres peuples comme conséquence plus 011 moins inévitable de l'invasion ; c'est une cruauté qui a accablé le juste, le faible. l'opprimé, le désarmé pour une cause de justice ét pour cela elle doit être appréciée à sa \\ valeur aihsolue ot ne pas subir de'minimisation » ni d'explication, quelles que soient les circon- . stances oi l'envahisseur peut s'être trouvé. l'/t re jugement subsiste aujôttnî'huf, il aubeis- | ' tera demain, il subsistera toujours parce que ce n'est pas du sentimentalisme qu'il émane, mais de la compréhension précise de ce qui est te droit et de ce qui est l'oppression, de ce qui est la justice et de ce qui est l'iniquité. Tu dis que mieux vaudrait pour les Belges oublier les particularités et les conséquences et s'en tenir à : l'essentiel, parce que le sentiment de la pifié a mesure qu'avance la guerre va s'atténuant notablement. Je ne sais si c'est exact, mais les revendications sur le terrain de la justice, contre, tout crime, qu'il soit général ou particulier, sont un droit sacré et incoercible de la défense poulies réparations futures, ou pour ces autres et plus hautes réparations 'que Dieu exigera dans son absolue justice comme nous catholiques le croyons fermement. Mais il n'en va pas, mon ami, comme tu le penses. Le monde et, avec lui les Italiens frémit encore d'horreur pour les atrocités commises contre la Belgique ; la pitié envers le peuple martyr se répand aujourd'hui comme hier et aspire à l'heure solennelle de la réparation.Tout ce qui a fait tort à la Belgique !uî nne offense non envers un seul peuple mais envers l'humanité et il ne sert de rien pour atténuer cette offense de distinguer Cas par cas, les exagérations possibles, les défauts de contrôles ou de témoignages éventuels, tant est énorme l'accumulation de douleurs injustement infligées à rivé-roïque nation. Même s'il était prouvé que tes religieuses be^. ces outragées et les prêtres assassinés ont éfft dix fois moins nombreux, même si les martyre# de femmes et de jeunes filles devaient être —« ' pure hypothèse — des cas isolés dus au cannl» balisme de quelques brutes, l'humanité pourra®-elle détourner le regard des ruines de Louvaih ? Viendra-t-ii jamais un jour où au regard de !& ' justice, on pourra comparer la situation de l'opprimé à celle de l'oppresseur, et où il suîflra que le premier fort de son droit ait résisté pour1 1 fournir une justification de la répression féroce à laquelle l'oppresseur s'est abandonné ? Nous catholiques, mon ami, nous devons considérer par-dessus tout la moralité des acte», «t la façon dont les apprécie lé jugement de Celui qui ne se trompe pas. Aucun opportunisme, aucune distinction subtile, ne peut égarer notre appréciation ni suggérer des atténuations on des doutes quand se dresse si épouvantable 1« réalité. » Nous remercions notre exilent confrère italien de l'éneraiie qu'il met èTorendre notre défense. Son. intervention vient s'ajouter à bien d'autres manifestations pour nous convaincre de la chaleur des sympathies dont la canuse belge jouit auprès des catîio-liquies italiens. Qu'ils soient assurée do 1» ,, gratitude de tous les Belge».

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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