Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 12 Decembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 17 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/707wm14n8j/
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JEUDI 12 DÉCEMBRE 1918 L'UNION DANS L'ACTION VIWGT-QUATRIEME ANNbE centimes Ie numero ABONNEMENTS juftquau 31 mars 1910 & francs Directeur : CH TYTGAT Instaurare omnia in Christo Redaction et Administration: 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles TARIF DES flüNQNCES AnnoncesGommerc., petite ligne fr. 0.50 Reclames avant les annonces, la ligne fr. 2.00 Faits divers5.00 et 4.00 Sports. . . ... . • «fr. 2.00 Reparations judiciaires . . , i 3.00 Necrologiesi 3.00 Nos petites annonces, paraissant simnltanément dans Ie « XX' Siècle » et Ie « Journal de Bruxelles » au tarif reduit de 1 FRANC les 3 lignes,chaque ligne supplementaire 40 centimes. Payement par anticipation. BJne visite a l'Yser ■** de poste da provinca ont repris leur activlté et nt*t!fcmf en rasouvremeni les quittances d'abonnemsnt au XXCSIÈCLE Jusqu'au 31 décembre 1918. Le prix de eet abonnement a da Gtre fixé a 20 francs a ralson da l'aug-menlatióh fbrniidabi'j du prix des ma'ièrés pr'amïè^as t\ notamment du papier. Ce prix sera abais-6 dès qua U situation da mirchó lepormeMra et notre plus ardent désir est que ca soit le plus töt possible. Rappelons que nos anciens abonné? ont droit a une ristourae de 3 francs, représentant le prix de leur abonnement pour les qualre derniers mois de 1914. Un ordra du Jour sigrofóScatif Voici le texte du voeu qui a été vote, a l'unanimite, par les Malmédiéns qui habitent Bruxelles, le 8 de ce mois, et dont copie a été envoyée au Roi, aux Cham bres, au ministre des Affaires étrangèrcs et aü ministre [desvÉiatsUnis : L'l't,d^3laliö^d.iéns de Bruxelles, rèuais en assemblee générabï le 8 dóeêmbr»- 1918, envoient a Sa Majestë- leptoi.-Albert, champion de l'hoüneur et de la justice, et a son armee lièroïque, 1'expression unanime ec enthousiaste de leur proton de admiration. Les Malmëdiens de Bruxelles, dout plusieurs ont eu l'honneur de ssryir la Belgiqüe dans la guerré actnelle, proclament que les habitants du pays de Malmédy sont Beiges par leur origine, leur langne, leur 3 traditions^ ot avec autant de droits historiquss que les habitants de Stavelot et de 1'ancien com te de Logne avoc qui ils ont vócu en communauté depuis le Vil0siècle; Emettent le vcèu d'etre réunis a leurs lrërés de I'anI cienno principauté de Stavelot-Malmédy; Demandent aux Cham bres belges et a la. Conférence de la Paix, non pas 1 annexion, mais la reintegration de leur pays dans-Ia patrie belgiqüe dont il a étè sépare yiolemment, sans ètre cousulté, par le Congres de iVienne en 1815. lm criminals de Ia giserre A MORS Oil nóüs écrit : Alors que l'on s'accorde a rendre hommage a l'attïtude énergique de la magistrature beige (a celle de Charleroi notamment) güièpour mission d'iöstfuire a charge des mdividus ayant traflqué avec rennemi, on s'étonne a bon droit, de Finactivité du parquet de Mons, dont le Centre relève. Il y a cependant, dans cetté region, des industriels notoirement désignés, qui sö sont enrichis a l'aide des dépouillés de leurs compatriotes qui étaient plus amoureux de l'honneur et de la patrie que des billets dè mille marks. Il s'y trouve également des industriels grises par les gros profits, qui n'ont pas hé* site a aliaienter l'armée ennemie en se servant d'auxiliaires peu scrupuleux pour masquer leur trahison. Evidemmont, leurs « amis » ont respecté tous leurs établissemeiïts, tandis que les dirigeants qui se sont refuses" a trahir la patrie ont vu les leurs pillés,dévastés,saccagés. La magistrature de Mons ne va-t-êlle pas bientót sortir do sa torpeur? F&cheuse declaration ——o Le Peuple du lï décembre altribuc a M. le ministre Anseele, la declaration suivanto qu'il aurait faitc a Gand dimanche dernier : Nous n'avons pas encóre le S. U., car a la rue des Bondins (local du Bien Public) et chez les avocats de la Flandre Liberale on n'en veul pas encore. On veut marchandet'. (Runieurs). Et ceci par respect pour la Constitution, disènt-ils. Ce n'est pas Vrai. Quand le proletariat est én grèvé ou engBgé clans un lock-out, on violë*öainédiatement la Constitution. Mainteoant on voudrait la respecter pour maintenir des privileges. je puis soiennellement declarer ceci : « Si le malheur vou'ait — je ne l'espèrepaset je n'y crois — que le sufïrage univorsel ne serait pas accépló pour èlrre la nouvelle Chinifbre et nous donner la Const'tuante, alors nous dèlitfêrèrons, noxis oifrirons noü*e demission au roi et uous dirons : « Sire, nous ie regjettons, mais les choses ne peuvent plus durer ainsi. Nous nous retirons. Gouvernei; aJors 'avec les avocats de la Flandre et les cures du Bien Public. » (Long. accl.). Et le Gonseil General du parti ouvriér se réüaira surle-champ! » Nous avóns quelque peine a croirc qu'un iüinistre du Roi, qu'un merabro du Gouvernerüeut, qui s'est constitué dans une pensee d'apaiseniont et d'ünion, ait tenu un Iangage pareil. Il est vraiinent iacheux de trouver sur des lèvres niinisterielles ce Iangage de menace et do mëpris. Mais accordons au citbyen Anseele cetté circonstanco atiénuante qu'il ne s'est peüt-étre pas ëncore adapté a sa nouvelle dignité et passons. Cette question a part, la declaration de M. le ministre Anseele est untissu d'inexactitudes. Ce n'est pas « marchander » que de discuter les modalités du regime electoral et de se declarer pret, par exemple, a accepter telles modalités que les socialistes eux-mémes — combien de mois y a-t-il de cela ? •=— jugeaieut parfaitement acceptables. Ce n'est pas « marchander a que do prétendre que nulle revision constilutionnelle ne peut se faire que dans les formes prescrites par la Constitution elle-méme a laquelle M. le ministre Anseele a jure obéissance. Pour'Ie surplus, nous admettrons que M. le ministre Anseele no » marchande » pas davantago, car son Iangage se reduit a ceci : Tout ou rien et si c'est rien, gare la cass'e. C'est peut-être 'le Iangage d'un tribun, sans responsabiiité; ce n'est pas le langagè d'un homme d'Etat. • Qüasd saus dêl>armssera=f-oa ils papier boche? Quand dó1ï6 1'adrïïiÖfstetion des Finahces vat-êlle prendre des mesures pour nous débarrasser définitivement de ce malpropre papier boche que nous manipulons depuis quatre ans ? On avait annoncé, il y a quelque temps^ qu'un avis serait adressó au public d'avoir a faire, dans les trois jours, la declaration du papier allemand restö en sa possession. Les petites sommes seraient cónverties sur i'lit;ure en papier beige; pour les quantités importantes* il aurait été dressé uu récépisse dont la conversion se serait f ai te assez rapidement, mais nous n'avons rien vu venir. L'administration des'finances a chorchc a nous allécher en nous ofiVant des bons du tresór dont le moutant pourra être payé en marks pour les trois quarts de leur valeur, mais ce moyen de se débarrasser du papier boche n'est pas a la portee de touies los bourses. D'autre part l'invitation adresséé aux établissemeiïts do change d'avoir a faire une declaration ne constitué pas une mesure de caractèrè pratique. C'est peut-être une mesure préliminaire;' ce n'est rien de plus. En attendant qu"arrive-t-il? Il arrive que lq mark-papier fait en ce moment l'objet d'un tralie intense dont l'Allemagne et les pays noutres recueillent tout le benefice. En etfet, le mark -« beneficie » .en, ce .moment d'uue depreciation universelle. et. chez nous il est toujours co té a une valeur arbitrairement fixéè, mais bien supérieure a la valeur réolle. II y a quelques jours, le mark était coté en Hollande entre 0.60 et 0.65, tandis quo chez nous il valait oföciellement 1 fr. 25 c.! Conclusion : les marks, avides do bénéH^ cier de cette plus-value, affluent eh Belgiqüe et la chasse aux mafks devient si intense en Hollande que le cours du mark est remonte a 0.7o. Il y a plus : l'Allemagne fabrique en ce moment de nouveaux billets dö 50 marks, qui s'écoulent chez nous! Cela toiirne au scandale et il faut y mettre un terme. Que l'administration des Finances et nos étabiissements financiers s'attellent done d'urgence a cette question et qu'ils la resolvent sur l'heure. H est des moments oü les tatonnements sont injustifiables et les tergiversations presque criminelles. Du train dont vont les choses nous allons per mettre a un tas d'Allemands de réaliser ici en Belgiqüe do gros benefices. Il ne manquerait vraiment plus que cela! -T.=01=+,, I1 Li QUESTION DES 10YERS Le Moniteur des 9-10-11 décembre publie au sujet des actions en payement de loyer un arrêtó important. Le voici dans son texte: Vu Partiele Ier de la loi du 4 aoüt 1914 disposant, notamment, que « pendant la durée de la guerre, Ie Roi peut, selon les cirConstances : ... 6° suspendre 1'execution dës obligations civiles et com me rei al es »; Nous avons arrétè et arrètons : Article Ier. Jusqu'a 1'entree en vigaeur d'uue loi sur les lovers, il sera sursis au jugement: lo des actions en payement des loyers aflérents a la jouissance d'immeubles pendant la période écoulée du 4 aoüt 1914 au jour de la cessation du temps dè guérre; 2o de toute demaude fondée sur le défaut de payement des dits loyers, sur 1'expiration du bail ou sur un congé donné au preneur. Cet arrètó est obligatoire dès sa publication. Lie hete m aëouestre M. le président Benoidt a place sous sé-questre, en vertu ,de l'arrèté-loi du 10 novembre 1918 les biens des personnes ou firmes öüivantes: Albert Kasselkus et Cie; Gilhofen et Ranschburg; Fritz Nórden, avocat; Rau-pach, restaurateur; Salbergh,Adolphc. Sont mis sous séquestre également les droits et biens des ressortissants ennemis dans les banques et ent reprises suivantes : Comptoir du Centre; Banque de Bruxelles; Co mp to ir d'Escompte; Union du Crédit; Banque d'Outremer; Crédit General de Belgiqüe; Banque *** L'arrété loi du 10 novembre 1918 par application duquol ont lieu ces misès sous séquestre soumet tous les droits ou biens des ennemis a la declaration. Celle-ci doit ótró f ai te a M. le Procureur du Roi, dans la qumaine, par toute personne ayant connais-sance de 1'existence des dits biens ou droits. Une requète de M. le Procureur du Roi, M. le Président du tribunal de lroinstance nomine un séquestre dont les pouvoirs sont priiicipalement des pouvoirs d'adminis-tration, sauf a vendre les choses périssables et faire les realisations nécessaires pour lé paiemehtdescréancesrevenantauxnationaux belges et allies: Tout intéresse a le droit de faire opposition a la mise sous séquestre. Ceux qui pourraient avoir un intèrêt — association ou créance, par exemple — dans une affaire de ce genre feront éagément de lire cet arrété. -ji{>-®-0- A Ja Chainbre des Rsprésent&iits La r£pons8 au discours du Trdne Les gauches libérales de la Chambre et du Sénat, réunies mercredi matin, ont decide dans un but ])atriotiquo de ne pas discuter. l'adresse rédigéo par ia commission en ré-ponse au discours du Tröne. En ,-ce qui concerneria ^tjèstioh des lan-gues èt spcciaJement de l'onseignehient supérieur, les gauches ont decide de procéder ultérieureinent a un examen apprófondi dé la question. *** La droite de Ia Chambre s'est également réunie mercredi matin sous la présidence de M. H. Poullet. La réponse au discours du Tróne a fait l'objet d'un assez long échange de vues auquel ont pris part notamment MM. Woeste4 Helleput-te, Van de Vyvere, du Bus de War-naÖe et Carton do Wiart. La conclusion do ce debat a été que la droitö en votarit le, texte de l'adresse formu-lerait les plus expresses réserves au sujet des modalités d&& lois qui vont être söumises au Parlement. Il y aura uue nouvelle reunion mercredi. L^öüe if)désii

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