Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 25 Juillet. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mg7fq9r878/
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21e ANNÉE.— Série nouvelle. — Nos 255 et 256 Le numéro ; 10 Centimes (5 CMTIMBg âO FRONT) Dimanche 25 et Lundi 26 Juillet 1915 w rédaction & administration 28 Ut m de la Boarsa — LE HAVRE Téléphone: Le Havre n" 1Ï.05 Directeur : FERMD IISMà? yonles tes communications concerr.an la rédaction doivent être adressées 28"',rue de la Bourse,Le Ilavre. ILONDON OFFICE: 2-j,Panton Street (Broadmead House) LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Franco 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimestr* Hors France.. 3 fr. » par mois. " ..9 fp. » par trimostr® Angleterre.... 2 sh. 6d. par mois. » .... 7sh.8 ci. par trimea(,t'e PUBLICITÉ S'adresser à l'Administrât' jn du journal au Havre ou à Londres Annonces 4* pages 0 fr. 40 la ligne Petitesannonces4* page:Ofr.301aligne Les petites annonces sont également reçues d la Société Européenne do publicité, 1o, ruede la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Ouoildien beige au f~iswr@ RESTONS UNIS 3Vdfre distingué confrère M. Auguste De winne, réducteur en chef du Peuple, nous fait le grand plaisir de nous adresser, sua la question des langues en Be: 91711c, le be urticle ci-dessous, qu aucun Belge m lin sans émotion. On y admirera egalemen l'élévation de ta pensée et lirdeur■ dut) patriotisme qui met au-dessiis de tout reconstruction■ de ta Patrie et l miion tous les BeUjes. Mon cher Directeur! Me permettrez-vtms d'être pour un joui votro collaborateur au « XX* Siecle » . C'est que, voyez-vous, malgré la règle que îô me suis imposée de m'abstentr ne toute controverse politique aussi longtemps que durera la guerre, la plume me demungep 1 trop quand je lis dans les journaux les démonstrations inconvenantes auxquelles livrent- depuis une certain temps quelque, flamingants réfugiés en Hollande et plu., particulièrement 'es rédacteurs u Vlaamsclie Stem ». Certes l'impartialité m'oblige a îeconna tre que de l'autre côté, on n'a pas toujours .u garder non plus la mesure que corn Scandaient les circonstances et le souci de maintenir l'« union sacrée », que des pa rôles excessives, froissantes, regrettable ont été proférées contre les hommes et le; ldé°s du mouvement flamand. Mais etait-c, Une raison suffisante pour soulever, au mo ment où notre pays se trouve engage dans Une guerre d'où dépend son existenc, même, l'irritante question des langues -t des races qui nous divise et pour sommer 1» gouvernement de chercher sans plus taraei tes solutions qui conviennent au plus épineux des problèmes 1 Etait-il bien opportur et bien délicat surtout, pendant que 1 armée française se bat aux côtés de notre armée, de commémorer, comme on l'a fait-l'autre jour à Amsterdam, la bataille des Eperons d'or en lui dominant, au surplus, contraire mont à la vérité historique, le caracter. d'une lutte de races alors qu'il n'y faut von qu'un des éoisodes de la longue lutte de. commune? -du moyen âge contre la noblesse féodale? Quelle est cette équivoque que 1 or fait naître dans les esprits en noiis -parlant d'une « plus grande Néerlande » et en en voyant si mat à propos des télégrammes de sympathies à la reine Wilhelmine ? \ eut-on £dimentor chez les Wallons 1 idée d'une n plus grande France » ? On finirait — tant c'Ss étranges démons traitons -se multiplient — par nous faiax croire à l'existence d'un plan prémédité, il est temps que nos compatriotes flamingant; S'arrêtent s'ils veulent échapper,à d'injurieux soupçons. Ce n'est pas ciue les revendications des Flamands m'irritent par elles-mêmes, il s'en faut. Jamais je ne les ai combattues, je les ai défendues "uqelquefois et lorsqu'elles nie paraissaient out-réee, je demandais quanti même à mes amis wallons de les examine! avec bienveillance, dans un esprit de concorde, parce que je connaissais^le sentiment profond d'où elles avaient jailli. Je suis, du reste. Flamand mpi-même. J'aime la Flan rire, i-o l'ai parcourue dans tous les sens et j'ai visité jusou'à ses moindres bourgades J'aimole peuple flamand.depuis les ouvriers industriels de Gand jusqu'aux paysans de la Cnmpine. .Te me suis souvent penché sui ses misères et j'ai senti battre son cœur. Les articles nombreux que je lui ai consacrés <- au cours de ma carrière déjà longue d^ journaliste — pour attirer l'attention publique s\ir son sort misérable, pour célébrer sa vaillance, son ardeur au travail, pour revendlouer ses droits — y compris ses droits linguistiques — je les considère en tore aujourd'hui comme autant de bonnes actions. îl serait donc difficile de me faire passer pour un adversaire de ses revenu cations » A Non. ce qui m'irrite, ce qui m'exaspère, ce qui m'indigne, c'est que ces déiiionstra-- lions flamingantes se produisent c.i ce moment, à l'heure où la Patrie si cruellement . meurtrie dans sa chair et dans son âme, râle sous la botte de l'Allemand f>- Les nammgants d'Amsterdam lui disent-, n Nous voulons bien venir à votre secours, mais sous certaines conditions. Si vous re Vêliez à la Santé et. à la vie, que nous don lierez \ous? lit il ne s'agit plus de nous répondre : Nous verrons quand ic sersi hors de danger. Il nous faut tout de suite des promises formelles... » C'est là le stupéfiant langage que les ré d acteurs de la « Vlo&msche Stem » ont ose tenir au gouvernement dans des termes qui furent rapportés ici-même. « Tous ceux qui combattent, écrivait notre confrère flamingant, ont le droit et. 1 devoir -de demander avec insistance aux gouvernants : Nous qui offrons tout en sa crifice pour la Belgique, qu'est-ce que celle ci nous réserve pour le jour où nous l'au rons sauvée ? Pourra-t^on leur répondre Versez d'abord votre sang et l'on verra après ? Est-ce là le langage d'hommes d'Etat ? » Ainsi donc, pour être de véritables hommes d'Etat aux yeux de la « Vlaamsche Stem » — cfui a l'air de s'y connaître — nos ministres, au lien ,de tendre tous leurs ef forts vers la .libération du territoire, de vraient « illico », toute autre affaire ces santé, se réunir en Conseil extraordinaire pour délibérer sur les sommations des trois anabaptistes d'Amsterdam. Pendant quï le canon tonne sur l'Yzer; que les famillea belges dispersées en Hollande, en Angle terre on France, sur toutes les routes di l'exit. pleurent leur patrie absente et leurs foyers détruits; pondant que un^t-cinq toille -de nos enfants endurent dans lea canins de prisonniers en Allemagne, d'intolérables souffrances matérielles et morales, pendant que sept millions de Bol ■ - attendent dans l'angoisse le jourde la déïi t ance, nos ministres, eux, dédaignant tous les pe tits problèmes mie soulève lague-: e, discu feraient tranquillement, gravement, quoi?, les mesures à prendre pour ti an. ' .. tïtei l'université de Gand en une univor î!-v bande ! ou bien encore, chercher '.-n! 5 d limiter sur ta- carte les régions habitées r>a> tes Flamands de celles nul sont otfîmore' par les Wallons polir préparer la s/'nar-a '.itm axlministratlve qui,en aclmct'ert qu'elle soit réalisable, serait destructive de toute unité nationale. Oui, certains fanatiques flamingants en sont, arrivés là. Mais j'y songe. Je connais le rédacteur en chef de la « Vlaaînjche Stem », c'est un so cialiste. En cette qualité, il ne peut ignore, qu'il y a', en Belgique, d'autres catégories de citoyens (jui ont des revendications particulières à faire valoir. Il doit avoir entendu parler des ouvriers de son pays qui, au nombre de plusieurs centaines de mille,ont eu recours, à diverses reprises, à la grève pour faire aboutir la réforme électorale Pour qu'ils se soient ainsi condamnés -au chômage et aux privations, on peut croirî qu'ils attachaient au moins autant d'importance au suffrage universel que les flamin gants à la conquête de l'université de Gand. Si cependant, eux aussi, au 4 août 1914, avant de partir pour la frontière, avaient exigé de M. de Brocueville la promesse formelle de reviser la Constitution, que serait devenu notre pauvre pays ? Où les armées allemandes ne sen. ient-elles pas à l'heuro qu il est ? Heureusement, ils n'en ont rien fait. Ils n'y ont pas même songé. Ils n'ont rien demandé ni au gouvernement ni aux patrons, ils n'ont exigé ni promesses ni déclarations de personne. La guerre déclarée, ils so sont rendus à Liège, à Anvers, sur ta Meuse; ils se sont battus et se battent en core vaillamment, et nombre d'entre ' eux sont, tombés sans même la consolation d'avoir vu se réaliser la moindre de leurs espérances. ils avaient créé des journaux pour défendre leurs droits. Ces journaux ont cessé de paraître dès le premier jour d-; l'occupation allemande. Oii ne les a pas transportés à Amsterdam pour continuer à y défendre une politique de parti. Ils ont dit : Il n'y a momentanément plus de par tis, il n'y a plus de classes, il n'y a plus que des Belges. Et ces autres ouvriers eiui sont restés au pays, ceux de Sweveghern, ceux de i'arse tial de Malines, ceux de Luttre et de Ohar leroi, les postiers de Bruxelles, qui, plutôt que de travailler pour l'envahisseur, subissent les injures, les humiliations, les coups, la faim, ont-ils demandé tau gouvernement de quel prix seraient payées leurs peines': J'aime mieux cette conception-là du de voir que celle que se sont faite, semble-t-il, les rédacteurs de la « Vlaamsche Stem » » Si * Je ne tiens, du reste, pas leurs manifestations pour bien dangereuses en raison même de l'indécence qu'il y a à les produire maintenant. Elles -ne trouveront guère d'écho chez le peuple flamand et la « Ylaam sche Stem » se fait illusion si elle s'imagine que quatre millions et demi do Belges sont prêts à lui emboîter le pas. Ces Belges ont, en ce'moment. autre chose à faire. Je ne discute pas — qu'on veuille bien 1« remarquer — la justice des revendications flamandes, miais seulement leur opportu nité.Porsonne ne demande aux flamingants d'abdiquer, on les prie seulement d'utten dre. Est-ce trop exiger de leur patriotisme t Pourquoi, au surplus, exagérer l'importance de nos divisions sur la question des langues et feindre de croire qu'un accord entre Flamands et Wallons est impossible,? Il y a donc encore des gens à qui les évé nein nts n'ont rien appris, qui ne voient pas que la guerre a bouleversé les opinions reçues les partis et les sectes et qu'il va falloi» procéder à la revision des idées « des programmes ? Quand nous rentrerons dans notre pauvre pays, ruiné et dévasté, nous nous trouverons' devant des problèmes si nombreux, si complexes et si grands qu'en regard d'eux,bien de nos ejuerelles d'autrefois nous sembleront, mesquines et puériles. Ils ré clameront le concours de tous, des catholiques et des libéraux comme des socialistes, des ouvriers comme des bourgeois, des Wal Ions comme ejes Flamands.Nous avons pour vingt ans, pour un demi-siècle peut-être à travailler à l'œuvre commune dans le désintéressement de nos préférences politiques ej religieuses. Dans l'adversité,nous avons ap pris à mieux nous connaître ot nous avons constaté (ju'i-1 y avait dans tous les partis et dans toutes les classes sociales, de très braves gens que des malentendus et des préju gés avaient trop longtemps séparéts. Les concessions mutuelles que nous devrons consentir, que nous consentirons, s'en trou veront singulièrement facilitées. Sinon, si par malheur, nous continuions à donner au monde le lamentable spectacle de nos querelles de village, de nos anciennes discor des. de notre particularisme étroit, noua perdrions tout le bénéfice du geste magnifique que sut faire notre peuple le jour inoubliable où, aimé seulement de son boa droit, il so dressa comme un seul homme devant les Barbares. Que l'on cesse donc de part et d'autre ces polémiques stériles. Profitons de la sanglante leçon que les événements nous ont infligée. Faisons mentir l'outrageant dicton: Petit pays, petites i<lées, petites gens. La passé esi mort. Paix à ses cendres I Songeons à l'avenir, élevons nos cœurs et nos âmes. caclions maintenir, mémo après ta guerre, le plus longtemps possible, cette union lioureuse et féconde que nos malheurs et nos souffrances viennent de cimenter et qui peut seule préparer au pays les glorieuses destinées que chacun peut entrevoir.Aug. DHWiNNE. MimorapiMi fiasiMs Bemieou;i do soldats et de sc.us-officiérs flamands noiis ont adressé du front ou de l'arrière des lettres chaleureuses, dtfclaTOnt qu'ils s'associent entièrement à nos efforts on faveur de l'union de tous les belges et qu'ils réprouvent avec indignation toute tentative de division Nos correspondants sont de fidèles flamands, attachés de tout leur cœur à leur langue maternelle, mais ils veulent qu'on écarte à tout -prix les diseussions irritantes sur des questions qui ne se poseront qu'îlu lendemain de lu victoire. Ils nous demandent de publier leurs protostations, mais nous ne pouvons déférer à leur désir tant ■-Hes sont n.'>nYbreuscs. 1 /'.s sentiments qui y sont formulés ont d'ailleurs déjà été publiés dans .nos colonnes et notre confrère Dowinne leur donne dans ce numéro môme une nouvelle expression qui nous disîpcnso d'y rien ajouter. Nous remercions vivement tous ceux qui1 nous ont écrit et noiis gardons leurs lettres comme de nouvelles preuves que nous avons ou Maison de dénoncer des menées dangereuses 5>ou,r l'avenir de notre pays et aussi d'avoir confiance da ns le bon sens et le 'patriotisme dos flamands. Cio mis s'detra itas l'empire DO« JUSTICE EST RENDUE A M. PSuM I Justice est enfin rendue au courageux catholique qui, seul contre l'oppression allemande qui écrase son pays et courbe en Allemagne toutes les consciences sous le joug de la terreur, a osé élever la voix publiquement en faveur de la Belgique violée, du clergé belge martyrisé et calomnié, de la population belge accablée d'exactions, et dénoncer au inonde, dans une lettre ouverte à M. Er/berger, le scandale du catholicisme allemand asservi aux doctrines du Nietzs-chéisme gouvernemental. M. Priim, inquiété et traqué par la censure allemande-, traduit devant les tribunaux militâmes allemands par celui qu'il accuse, mis en prévention -par le parquet grand-ducal, privé presque dans sa retraite de Clairvaux, du moyen de faire parvenir ses protestations au dehors,M. -Pli-uni voit enfin se lever quand môme l'aube des réparations et mûrir la moisson de sa vaillance. Ses ennemis sont maintenant forcés de s'incliner devant son intrépidité. a De Maasbode », qui est, si nous ne faisons erreur, l'un des quatre journaux hollandais autorisés par la censure allemande à pénétrer en Belgique, a analysé longuement-la brochure où M. JoJiannet reproduit le texte de la u Lettre ouverte à M. Erz-berger », désormais historique : « Quoi qu'on .puisse dire, écrit le journal hollandais (n- du 14 juillet 1915, édit. du soir), le geste de Priim, la protestation de ce vaillant catholique, qui est mieux que .personne -în état d'apprécier les événements, est digne de toute notre admiration. Bien que sa personne fût au pouvoir des Alite manda, sa conscience ne lui permettait pas de se taire. » Mémo le correspondant du tt Tijd » à Luxembourg qui, au début de l'incident, avait eu l'indélicatesse de rappeler, sans motif, une accusation fausse autant qu'odieuse lancée naguère contre M. Priim, est obligé de constater -maintenant (n* du 13 juillet -1915), que M. Priim a, dans le Grand-'incité, rallié l'opinion publique autour de lui. Ce correspondant nous apprend que, loin de se laisser intimider par les deux poursuites intentées contre -lui, le vaillant bourgmestre de Clervaux continue hardiment sa campagne dans son petit, mais glorieux journal, le a Clerfer Eclio ». M. Priim a enfin réussi à mettre la main sur le fameux mémoire confidentiel allemand du 22 janvier 1915, du ministre de la guerre au Chancelier, dans lequel l'Allemagne abandonnait son accusation générale contre le clergé belge, rendait hommage à la correction de son attitude comme corps, et. ne retenait plus à sa charge qve quelques inculpations individuelles, qui, furent d'ail-leurs, toutes, démontrées fausses. M. Prum ' a publié dans son journal cette pièoe que la censure cacfie soigneusement au peuple âl- 1 lemand. < 11 y n écrit, en outre, une série d'articles, décrivant, les a't.rocités commises en Belgique . par les- Allemands : n ils forment, dit le Correspondant, un plaidoyer mordant contre la .méthode allemande de faire la guerre M. Prum y a joint des commentaires incisifs i qui sont, jus avec passion par les Luxem- , bourgeois, lesquels n'avaient appris que peu j de choses à ce su jet à cause de la rigueur de îa censure. » , Le correspondant ajoute ces lignes significatives : a Les feuilles Luxomlxturgeoises s'étaient lues intentionnellement jusqu'à présent par des considérations de tactique. On ne souffle mot ici élans la presse de l'action de Prum oontre le membre du Centre Erzberger et la dernière lettre de Priim a. été passée sous i silence également par les journaux Luxern- i bourgeois. I » On ne doit pas oublier que l'indùpendan- ; oe du Luxembourg pend à un fil de soie, t L'occupation allemande est maîtresse. » L'intérêt <ta gouvernement, dans ce temps de tristesse pour le Grand-Duché, lui ' commande de se taire lui aussi, non parce ' que ie gouvernement accepte le principe e « Qui .tacot consentira vide tur ». mais parce '< qu'il considère en se basant sur l'expérience. I que le silenoe est la meilleure tactique à suivre. ! » Comme je vous l'ai écrit précédemment, i notre ministre d'Etat a déjà convoqué bien i souvent dans son cabinet les rêdacteiu's en cihef des journaux luxembourgeois. Après ( ces entretiens, le gouvernement a régulière- < ment fait ressortir que la presse avait pour ( devoir de maintenir la paix et le calme par- < mi la population. i » Gomme, à présent, M. Prùm se dresse j ouvertement contre l'Allemagne au Luxem- i iMHirg, il est salué comme le sauveur de la patrie par le grand public qui est anti-allc- ( mand et on range sa crànorie au-dess*us du travail tranquille du ministre d'Etat Eys-clien. Le bourgmestre de Clervaux, qui était relégué complètement à l'arrière plan ces j derniers temps, est redevenu un des hommes le plus populaires du Luxembourg. » ,. A cet hommage tardif autant que mérité . rendu au courage de M. Priim, par un jour- ^ naliste qui, au début, lirait traité sans ten- „ dresse, qu'ajouter qui n'en ternisse l'éclat. 6 Ainsi donc, au Grand-Duché comme en Belgique, tout le poids énorme do la. tyran- ? ïîie allemande m'a pu réussir à étouffer le r cri des consciences froissées et l'appel des j âmes violentées vers la justice ! Les -petites nations ont donné ce speolaîle au monde ot oette leçon au colosse impérial t germanique. s Il n'y aura qu'une voix parmi les hommes . épris de liberté, d'indépendance et de elroitu- „ re pour féliciter M. Prum et lui crier bravo, j BEI.GA. a n à Se 3©saraal ne fssstt être vesadn qœ g® on i mmm m toglei®rre, 5 s©afs en Mol- * laMe, % - • . . . ■ . ri s&sidiJes du llmt eoatimL. CEUXJQIH VEULENT L'ANNEXION 3ÏÏ LA BELGIQUE Quel que soit le degré de sincérité des protestations dont la politique impérialiste a été l'objet depuis quelques semaines au sein du parti, socialiste allemand, il reste que l'immense majorité des membres de la Sozialdemokratie continue à vouloir avec énergie une politique d'annexion. L'tt Humanité » en cite encore comme preuve dans son numéro du 23 juillet cette phrase écrite incidemment au cours d'une polémique contre un membre de la majorité de la fraction prussienne, Otto Huë, par un camarade de la minorité, ie député socialiste Strcebel, membre *de la Diète prussienne et premier rédacteur du « Vor-wserts » : « Etant, donné quei.Huë donne des détails » intimes sur cotte séance du groupe parle-» mentaire, je veux ajouter que ma protes-i tation contre toute politique d'annexion » -était d'autant plus nécessaire que plu.-» sieurs membres de la fraction s'étaient i prononcés pour l'annexion économique de i la Belfi'Ujue pur lu violence » Cela n'a rien qui doive nous étonner, car un autre socialiste de marque, le citoyen Pens a. publié naguère dans la revue « Die Mensclieet » de Berne, la déclaration suivante, reproduite par 1-e et Vorwserts » du 11 juillet 1915 : « Si l'Allemagne reste maitresse de la Bel-» gique jusqu'à la lin de la guerre, je ne » vois aucune injustice à ce que ce dernier n pays soit CONTRAINT (souligné par le » « Vorwserts » à devenir un membre de » la Fédération êtes Etats de l'Europe een-» traie Voilà ce qui est au fond du cœur de la plupart des chefs du socialisme allemand et on peut être certain que c'est bien ce que pensent les Geclc et les Fischer lorsqu'ils disent qu' tt il faut conserver les territoires occupés, au moins comme objet de compensation » ou qu'ils expriment le désir tt qu'une paix ne soit- conclue que sur une base qui apporte une récompense aux sacrifices d'argent, -et de sang, et la garantie qu'une tuerie pareille des peuples ne pourrait, plus avoir lieu à l'avenir ». Tous ces députés socialistes parlent 'e même langage que la n Deutsche Zeîflf », agrarienne, que la « Gazette du iîliin et de Westphalie », organe des grands métallurgistes, Knipp et autres, et que la <t Gazette :1e la Croix », journal des hobereaux et du :orps d'officiers prussien. LES FAITS DU JOUR Il est intéressant de noter que l'Autriche i.'accueiUe pas sans résistance les ténïa-liues d'absorption de l'Allemagne. Celle-ci nmit suf/géré l'idée d'une association dona-tiére des deux pays, mais cette proposition l provoqué r.n Autriche des discusstons luxquelles le gouvernement de Vienne se aoit obligé de mettre un h-rme par une note yubliéc dans le Frem'denMatl. tt Ces discussions, dit le tournai officieux, .'u la durée de la guerre e.t l'absence d'un •èglcment douanier préalable entre VAu-riclie et la Hongrie," manquent de base erme cl ne font que compliquer"imUilement a. tâche des deux empires alliés. » La Fratnltfurter Zeitung déclare que le communiqué du Fremdeinblatt provoquera in étonnemeni d'autant plus vif que Vem-nre allemand pensait servir les intérêts de 'On allié au moyen de l'union douanière... Le Giorna-le d'It.alia apprend que le con-■eii des ministres qui vient de se tenir à tome a porté particulièrement son attenr ion sur les communications de M. Sonnino, nirdslre des affaires étrangères. au sujet le l'état des rapports de l'Italie avec la "urquie. \ M. Sonnino a informé ses collègues qu'il l'a pas manqué de rappeler, avec l'énergie nécessaire, le gouvernement twe au respect les Italiens et de leurs biens, sérieusement nanacés par des marques d: hostilité, dont '■9 responsabilités restent obscures. Le conseil a pris acte, avec srJiifaction, 'es démarches énergiques du ministre pour uviler la Porte à abandonner son altitude wstile. Les journaux italiens signalent le débar-'uement sur la côte de Cyrénatque d'offi-iers turcs et allemands pourvus de muni-ions pour les rebelles. Ils annoncent aussi nie les autorités turques se sonl arbitraire-nenl emparées d'un remorques# faisant le enyiee dit port de Galala cl atfvarlenant 4 m. ciloucn italien. Ils réclament unanimement une interuen-ion énergique. tvtwvwv Le gouvernement russe vient d'envoyer à Bucarest le prince Troubetzkoï. Le prince Troubetzltol, qui esl un spécia-ste des affaires balkaniques, n'a cessé, dénis le début de la crise européenne, de ne ocier entre Bucarest, Sofia et Niscli. Son ri-ivée à Bucarest, dans les circonstances (luettes, mérite d'être soulignée. Il y a lieu, d'ajouter qu'à T.endrei sir Kd-iard Grey, donne ■ une grande activité à la égociation roumaine : il a, reçti deux fois î ministre de Roumanie au Forciyn Office ans la journée de jeudi. Dans une interview accordée à un réttac-mr du Temps, M. Talte Jonesco a exprime a confiance absolus dans ta victoire des lliés et son espoir que son pays ne tardera as à intervenir à leurs côlcs pour hdter le enouement. A Petrograd, on insiste sur la disette de mnitions dont les Turcs ne tarderont pas souffrir en. conséquence de l'arrêt du ravt-iillement en charbon. «WWYW1 Un nouveau cabinet portugais vU'ri de se instituer. Il est composé de M. José Castro, résident du conseil, ministre de la marine'; '. Norton Mattos, ministre de 1a, mtrrr»: M. adriguei Gaspar, ministre des colonies. La bataille de Pologne Les Russes tiennent partout Petrograd, 24 juillet. — Près de Secs, nous avons capturé une équipe de vèlocipédistes et près de MrouJd une patrouille d'officierS EN PiSLfJCWE Sur la rive gauche de la Vislule, l'ennemi a donné l'assaut aux ouvrages avancés d'Ivàngorod. Il rompit dans un secteur nos défenses de fil de fer. Nous le rejetâmes ensuite avec de grandes perles. Dans la région de Lublin, les Allemands ont subi de lourdes pertes. DE LA VISTULE AU BUG Sur la rive gauche de la Wieprz, sur le front Maidan-Ostrovsky, de grandes forces allemandes ont réussi d'abord à s'emparer de nos retranchements. Après des combats acharnés, nous les avons réjetés partout, avec de très lourdes pertes. ■Vous avons pris G canons et 500 hommes. Sur le Bug, près de Djary, nous avons rejeté l'ennemi au delà de la rivière. Nous avons repris Potourjitze. Au nombre des prisonniers que nous avons faits dans cette région se ti ou vent les débris du second bataillon de chasseurs autrichiens, avec son commandant. t.es fortes réserves ennemies, près de Ga-richnia ont subi des pertes énormes. Elles n'ont pas pu franchir le Bug. Le combat continue SUR LE DNIESTER Nous avons délogé l'ennemi de Vobrolvoi. Nous avons capturé plusieurs centaines de prisonniers. . *, ... Le communiqué qu'on, vient de lire justifie ccm'plÈtcmeot l'avis qu'on exprimait vendre-eli <l-a.us les milieux militaires russes et que rapporte le correspondant du Temps à Petrograd ■. « Maintenant seiiïement nos armées pénètrent dans un -rayon stnatégiquement bien préparé, tant au point de vue. technique que pour le développement des voies de commu-lucut'ions. Dans ce rayon, nos troupes ..peu.-vent opérer dians n'importe, quelle direction. Le théâtre actuel des hostilités a cent, cin-•:;rcrtl? kilomètres de front; il est suffisamment pourvu en voies ferrées et chaussées et il s'appuie sur les ailes d'un côté à la Vistule, de l'autre à une région maréca-gt-t so et forestière. lïuiis, nous avons pour nous les quatre points eS'oppui puissants constitués par Ossoviétz. Novo-Georgievsk, Ivaogoroel et Brest-Litcvslc. » L'accumulation de tîntes les forces aus-tro allemandes du front, oriental en un im-r. en.se carré, dont la limite arrière seule, c'est-à-dire Bresl-Litovsk, n'est pas encore dans le rayon du feu, fait croire aux critiques mftitaires que les opérations du généra) von Lauenstein sont on corrélation avec la grande bataille .de Varsovie. Effectivement, dopais que cinq dos sept corps du -général von La-uonstei'n ont tourné vers le sud et atteint Janichki, apitès avoir coupé la chaussée Popoliany-Mittau, on se demande si les Allemands se proposent d'envelopper Varsovie en tournant court sur Sedlelz, ou si au contraire ils vont au mou vement tournant le plus.large, au delà de Grodr.o et ele Bresl-Litovsk, ce qui semblerait alors indiquer que le commandement ennemi % oudrai' couper la ligne VarsovLe-Pelrograd le plus haut possible. Actuellement, sur les deux théâtres prin-c.psux, les Austro-Allemands continuent leur mouvement concentrique. Sur la Naref «ils opèrent p?)r trois -groupes dlistiirx-ts : Ostrolenka, Rojan et. Pou! tous'ç, pendant qu'une couverture -masque la forteresse de Novo-Goorgievsk. Sur ce théâtre, le général von Below tend à transformer la défense active par les Russes du cours d'eau en une défense passive : la défense active durera tant que -les deux rives seront aux mains ces -défenseurs. Dès que ces derniers laisseront la rivière entre eux ot l'adversaire en guise de barrière .la défense deviendra passive et les Allemands procédefont à la réalisation du point suivant de leur .plan, à sa-wr à clierclier à dresser des ponts pour la traversée.Sur le théâtre de IaVistule au Bug, la phalange du générai von Mackejisen a con-tin/ué à progresser au nord de K rasnostaf ot est arrivée en vue de la station Reiovietz du chemin de fer Ivangarod-Lub'Kn.Kholm-Ko-vel. 11 faut s'attendre à ce que l'état-major allemand cherche à faire coïncider sur les deux théâtres de la .Naref et Lubtin les phases successives de la lutte. 11 est impossible d'exagérer l'importance ele 1 engagement ejui a lieu en ce moment entre la Vistule et le Bus; I'enieu est infini-mont plus grand que lors des batailles du San et de Lemberg. Lss allsïânflsirie SaiMp »o«—-— CONTRE LE PAPE ET LE CARDINAL MERCIER Une dépèche de Rome dit que dans les cercles diplomatiques on croit savoir que les gouvernements prussien et bavarois ont demandé des explications au Vatican au sujet de la lettre du cardinal Gasparri au ministre de Belgique près le Saint-Siège, relative à la violation de la neutralité de la Belgique. Une autre dépêche d'Amsterdam annonce que la censure allemande en Belgitpie a décidé que foutes les lettres pastorales émanant du cardinal Mercier et des autres membres de l'êpiscopat belge devront, h l'avenir, lui être soumises avant d'être publiées ou lues en chaire. Enfin, veut-on savoir comment la .oatho-liepie tt Koetoische Volkszeitung » a fait connaître k ses lecteurs l'acte du cardinal Gasparri publiant la condamnation pontificale de la violation de la neutralité belge ? Voici le télégramme daté de la frontière suisse et publié par le journal allemand : tt L' tt Osservatore Rom an o », organe du Vatican, -a reproduit partiellement la lettre du caCTlinal Gasparri au ministre de Belgique. En conclusion, ce journal exprime la conviction que la neutralité de la Belgique n'exiâtait plus au début des hostilités. » L' tt Osservatore Romano » lui-même ne méritait pas ce traitement.. Evidemment, tout cela s'inspire du respect le plus scrupuleux de la liberté de l'Eglise et du magistère pontifical I... DERNIÈRE HEURE ■ M ■ VlQg— Gsmmuaiquê oilcisl fraaçais Paris, le 24 juillet, 3 heures. Nuit calme sur l'ensemble du front, si et n'est dans les Vosges, où l'ennemi a pro. noncé plusieurs attaques au P,eicliackerhopf et sur les hauteurs à l'est de Metzeral ; les Allemands ont été partout repoussés. LA DERNIERE NOTE AMERICAINE Washington, 24 juillet. — La réponse des Etats-Unis à la note allemande dit que le gouvernement américain est amèrement déçu de constateir que l'Allemagne ne se croit pas obligée d'obsorver les principes qu'elle admet axi sujet de la navigation des neutres, à cause de la politique pratiquée par la Grande-Bretagne à l'égard du commerce neutre. Les Etats-Unis ne peuvent discuter qu'avec l'Angleterre la politiepie de cette dernière à l'égard des neutres, mais cette politique n'a aucun rapport avec la violation grave et injustifiable des droits des citoyens américains ele la part d'un commandant navàl allemand.Cet. aole est indéfendable, -puisqu'il prive les neutres des droits qui leur sont reconnus.La continuation d'une telle pratique constituerait offense impardonnable et inamicale contre la souveraineté des nations neutres affectées. Les f- tâts-tjnls no méconnaissent pas les conditions extraordinaires créées par la guerre actuelle, mais ils ne peuvent <»nscn-tir à la diminution de n'importe quel droit essentiel et fondamental de leur peuple, du fait d'une simple modification de circonstances.. < ta "Mur" d l'^rî M. Charles Ilerbiet publie, sous ce titre, une impressionnante et démonstrative tt plaquette » où l'on p ut voir 3 photographies prises dans l'atelier de son ami, .0 peintre Isidore Opsorner, à Lierre, aprèf le passage des troupes allemandes. Les misérables y ont tout saccagé et ont igno. blement sali les œuvres de l'artiste. tt Les Allemands, — iécrit, M. Charles Herbiet, — ont dit que la guerre favorisait la grandeur moraile et les icréations de l'art-. Il faudrait cependant étudier les effets qu'elle produit dans le cerveau dea brutes. Ce sera le travail de l'avenir. J'y apporte ma contribution par ces pliotogreu phies prises dans l'atelier d'Isidore Opsorner, mon ami, peu après l'entrée des troupes eiilemandes à Lierre. » Il ne permettait l'accès de son atelier qu'à ceux qu'il aimait ou qu'il savait aimer la beauté. On n'y pénétrait qu'avec recueillement, les yeux'et l'esprit préparés par l'expressif décor d'une demeure d'ar-tisje dont le goût et la mesure règlent la vie. Mais les Allemands sont venus... » Et voilà leur œuvre. Peu après la catastrophe qui l'accablait, Isidore Opsomer m'écrivait : « Dans mon atelier, c'est terrible. Sur mes tableaux, ils ont peint en gros caractères : « Deutschland, Deutsch-land iiber ailes 1 » Ils se sont amusés à couper les toiles, à déchirer mes eaux fortes, mes photographies et mes elocuments, à briser mes antiquités ». » Voilà l'œuvre de l'Allemagne, tpii se déclare solidaire de tous les actes de ses soldats : le labeur de toute une vie détruit, des choses si belles qu'elles imposaient le respect, des choses qui étaient le reflet d'une âme harmonieuse et d'une indigence subtile. » Les 93 intellectuels allemands on1 ,îiit tt Si dans cette guerre terrible, des œuvres d'art ont été détruites ou l'étaient, un jour, voilà ce que tout Allemand déplorera certainement. Tout en contestant d'être inférieurs à aucune autre nation dans notre amour de l'art, nous refusons énergique-ment d'acheter la conservation d'une œuvre d'art au prix d'ime défaite de nos armées. » » Ils ont dit encore : « Sans notre militarisme notre civilisation serait anéantie depuis longtemps. » » Il v a de bons esprits qui estiment qu'il est superflu que le militarisme prussien anéantisse 'les fleurs de la civilisation d'autres peuples. C'est ce dont les Allemands ne tiennent pas compte. » Aux États-Unis M, RQOSEVELT TONNE CONTRE LES tt POULES MOUILLÉES » Un discours prononcé à l'Exposition d® San-Francisco par l'ancien président Roo-sevelt a un grand retentissement à travers le pays, où il fait une impression énorme. M. Théodore Roosevelt a dénoncé « les pleutres de l'Amérique » comme une menace pour la nation et il a préconisé la préparation à la guerre. « Les poules mcm.illéea américaines, a-t-il déclaré, veulent réduire le pays à l'état do la Chine. » Faisant allusion au prix qu'a dû payer la Belgique pour son manque de préparation, l'ancien président s'est écrié ; « Alors que le èas des Belges a suscité une sympathie chaleureuse, notre infortune ne provoquerait que dédain et mépris; car un peuple riche, puissant et orgueilleux attire le ridicule de l'humanité entière si, soit par simple niaiserie et imprévision, soit par molle timidité,soit par dévouement grossier et cupide aux bienfaits matériels du moment. il manque de se préparer à défendre ses droits avec ses propres forces. Si la Belgique .avait été armée comme l'est la, Suisse, l'Allemagne n'aurait jamais osé rompre le traité de sa neutralité. »

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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