Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 05 Juin. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 20 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pg1hh6d859/
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VENDREDI 5 JUIN 1914 L'UNION PANS L'ACTIOIN ABONNEMENTS Pour tout» la Belgique Un in. . . i » • • fr' 9.0I Six mois • 4.8 Trois mois ■ • . « . . Zal 6r.-Ducb4deLu»mb. 20.0 Union .... » #0.0 Directeur : Fernand NEURAY Edition (6 h. soir) Edition (10 h. soir Edition if* (minuit) LE XXe SIÈCLE ANNONCES Annonces oMin., petite l»g»e . Ot4l Réclames (3* page), la ligue. 1.50 Faits divers corps • , » 4.00 Faits divers fin. . . m 2L.0P Réparations judiciaire* » S.OO nécrologies • « • » © 2.0Q Les annonces sont reçue» au bureau du jeurna' 5 centimes le numéro T^74nhnnA.<t âi 3586 Instant-are omnia in Chrlsto es 3B4G et 3B8Q InstaHIare om Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxellc D i TiON * Croquis villageois »>ï«o>î«—— LE CHEMIN CREUX Toute la matinée il a plu en gouttes, légère* qui ont donné un surcroît de fraîcheur prin-tanière aux arbres, aux plantes, à la couleui de la terre encore visible en de nombreux* carrés de culture. En cette fraîcheur s'avivent les toits de tuiles et d'ardoises, les murs blancs et jusqu'à la robe lustrée des saches paissant dans les grands prés en la compagnie des poulains. Maintenant le soleil se couche. Rouge et sans rayons il s'abaisse vers le bord du plateau et son reflet, qu: couvre les champs, se prolonge, en une chaude lueur, au long du chemin creux qu: relie le hameau au village. Les chemins creux, c'est l'un des charmes de ce pays. Mais de tous, celui-ci est le plus profond, le plus envahi par la verdure exubérante et libre, sauvage et folle. Sur les pentes raides entve lesquelles il s'enfonce les coudriers surmontent, les acacias et, pai endroits, les prunelliers se rassemblent. Des mûriers laissent pendre leurs ronces, et de vieux lierres leurs branches que les feuilles nouvelles rajeunissent. Des genêts, de place en place, mettent l'éclat de leur or dans cette masse de feuillage ; de cet or, sur leurs tiges sombres, ils sont tout chargés. Au faîte, des sapins et des bouleaux ont poussé ; quelques merisiers ont déjà secoué leurs corolles et des chèvrefeuilles enlacent les buissons. Des aubépines se dressent, toutes blanches d'une neige odorante, et de là-haut descendent des parfums enivrants que la lumière accueille, et qui flottent dans le silence et le secret, dans l'invisible et mystérieux frisson de cette heure presque trop douce. Ah ! qu'il est beau ce soir, le chemin creux ! Et fleuri, et embaumé comme le voilà, à qui s'offre-t-il pour qu'on y passe? Ceux-là, qui sont des élus, les voici qui s'avancent. Ils sont deux, elle et lui, et jeunes, et forts, et confiants non moins que le printemps lui-même.Il a jeté sa veste sur son épaule et ôké son chapeau de paille pour que la brise, qui n'est qu'un souffle à peine sensible, caresse ses cheveux. Sa chemise de couleur dégage son cou nu que les premiers soleils ont commencé de hâîer et, la tête inclinée, il regarde ■celle qui lui vient à l'épaule et marche à l'abri de sa tendresse. Elle a baissé les yeux et tous deux se taisent. Autour de leur émoi les choses se font complices. Mais ils s'arrêtent et se tournent l'un vers l'autre. Ils vont se dire les paroles éternelles dont le monde, dès le premier jour, a connu la vertu et qu'il ne cessera jamais d'entendre. On ne les dit bien qu'une fois et heureux sont ceux qui n'ont pas cherché à le:: redire. Quand on les a prononcées avec le respect qu'elles réclament et la ferveur qu'elles demandent, elles sont inoubliables. La vie peut venir et s'en aller. Quoi qu'elle apporte par la suite,elle sera sans puissance contre les mots suprêmes dont le coeur demeure pour toujours embaumé, et si riche : qui dispensent en un moment de quoi se prémunir contre la longueur de la route, le froid des années, l'ombre avançante de la vieillesse ; de quoi se garder, à l'heure des tentations, des joies moins hautes que celle-ci. C'est pour que ces mots-là puissent être échangés dans la paix d'un beau soir que tout existe. L'homme qui travaille peut croire que son effort a pour unique fin de lui procurer la gloire, ou l'argent, ou l'honneur; de sustenter son corps ou d'assurer son repos pour plus tard, mais il se trompe. Tout se fait pour que l'on aime ; pour que, dans les cœurs comme dans la nature, tout puisse germer, fleurir et préparer les moissons pro chaines. Peu importe que l'égoïsme, l'avarice et l'orgueil se bornent à l'unique recherche d'eux-mêmes. L'amour, triomphalement, reste le premier et le dernier terme de l'œuvre de vie. Le jeune homme et la jeune fille qui se comprennent à voix presque basse dans le chemin creux ignorent peut-être ce que leurs paroles contiennent, mais c'est assez qu'ils les prononcent. Et sans doute ne savent-ils pas davantage que c'est un magnifique et émouvant spectacle que celui qu'ils donnent en cet instant : la rencontre de deux âmes l'une à l'autre dévolues de toute éternité. S'étant avoué leur rêve ils remontent vers le hameau. La lumière qui se glissait tout à l'heure jusqu'ici s'est retirée ; sans le voir on devine que le soleil a disparu. Du sommet des talus un peu d'obscurité commence à se projeter sur la route étroite et, tandis que tout se tait, voici qu'un rossignol chante. En même temps la senteur des aubépines devient plus pénétrante, et, en écoutant l'incomparable mélodie, je me penche sur elles pour mieux les respirer. Pourtant je sais bien que oe n'est pas pour moi qu'elles ont fleuri et que l'oiseau chante, mais pour ceux qui s'en vont là-bas, pour eux seuls... Chantcflor. iiBÉàpriiriÉ Les personnes qui prendront un abonnement de six niois au XX* Siècle rece vront le journal Gratuitement jusqu'au 1er juillet prochain .Pour s'abonner il suffit d'envoyer ai journal un bon-posle de 4 ti-. m LE XXe SIÈCLE est lu pour sa HUBIttQUK SPOUTIVE comme pour ses INFORMATIONS ET SES ARTICLES POLITIQUES - _ ^ ET LITTERAIRES BULLEY8H POLITIQUE A la Chambre espagnole, les débat sur la politique marocaine se sont term\ nés mercredi, mais sans vote et sans sanc tion : M. Dato a exposé longuement so programme d'action, disant qu'il ne dèsi rait pas la guerre, qu'il était obligé de l subir, qu'il réduirait les contingents d Maroc au fur et à mesure que la zone d'oc cupation serait pacifiée. Ory le comte d Romanones déclara acquiescer sans rè serve à ce programme et se refuser par es prit de patriotisme à créer des difficulté au gouvernement sur une question intei nationale. Le président du conseil pn aussitôt texte de cette déclaration pou dire qu'il acceptait la collaboration qu lui était offerte. Là dessus, M. Gabrie Maura retira son amendement tendant , une modification complète de la politiqu , marocaine... et le débat fut clos. — En Serbie, la démission du cabine Pachitch a été acceptée par le Roi, qui . conféré mercredi avec le président du Si nat au sujet de la situation parlementaire Cette situation est assez confusey car le jeunes-radicaux forment la fraction l plus importante de Voppositiont mais n sont toujours qu'une fraction et rien n dit que dans l'exercice du pouvoir il pourront s'entendre avec les autres frac tionsyles nationalistes et les progressistes Aussi ne serait-on pas autrement surpris Belgrade de voir un compromis s', établi entre le Roi et M. Pachitch. La crise serb est accueillie avec satisfaction à Vienne où Von tient que la chute de M. Pachitct servira la politique autrichienne. LES N0UVE1LEÎ Une manifestation Schollacrt-Poullet Les catholiques de Louvain et de l'arror dissement organisent pour le commencemen du mois de juillet une manifestation en l'hoc neur de MM. Schollaert, ministre d'Etat, e Poullet, ministre des Sciences et des Arts . Il s'agit d'un hommage éclatant à rendr aux promoteurs de la nouvelle loi scolaire Un cortège, une séance solennelle et un bar quet sont aès à présent au programme d cette journée. Pour le logement ouvrier La députation permanente du Braban vient de décider de .créer trois groupes d'ha bitations ouvrières : à Hal, à Braine-le^Chs teau et à Aerschot. Les communes donnent le terrain et 1 province bâtira grâce aux 200,COO franc qu'elle s'est réservés à cet effet au budge de 1914. Condition essentielle : le loyer ne dépas sera pas dix francs par mois ; les plans von être mis au concours et on tachera de fair du pittoresque à bon marché. Fort bien. Un bon point... à condition toi: tefois que nos édiles provinciaux ne se sei vent pas de cela à des fins politiques. L'Œuvre des Flamands à Paris Mgr Leroy a administré dimanche dernier à l'église flamande de la rue de Oharonne la confirmation aux enfants de la coloni belge de Paris. S. A. R. Madame la duchesse de Vendôm et S. Exc. le baron Guillaume, ministre d Belgique, présidaient la cérémonie. Remar qué dans l'assistance : MM. Van der Elst conseiller de légation ; Mme Van der Elst le major Collon, attaché militaire, et Mm Collon;le comte et la comtesse Vander Strae ten Ponthoz; le comte de Laubespin; Mm Bastin.^ Après la réception qui a suivi la céréme nie religieuse, S. A. R. a chaudement féli cité MM. Menot, Fernand Marneff, J. Lae nen, De Witte, Mauron, Margat et Gérard qui avaient prête leur gracieux concours à 1 fête. La pétition socialiste pour le S. U, - »o« COMMENT ON RACOLE DES SIGNATURES Depuis que nous avons signalé l'entrepris de délation organisée par le parti socialist sous prétexte de pétitionnement pour le S U., les journaux ae ce parti observent à c sujet un silence impressionnant. Pendant c temps les propagandistes, munis du fa meux carnet de renseignements dont nou avons publié la photographie, recueillen des signatures pour le S. U. et des indica tions consciencieusement transformées e fiches. Nous entendrons certainement un jour o 1 l'autre, les socialistes faire grand état de signatures ainsi recueillies. Plusieurs foi nous avons dit à quels arguments les dél^ gués de la Maison du Peuple avaient recoui pour s'en procurer. On peut ajouter à 1 I collection ce nouvel échantillon, que nou découpons dans le « Journal de Huy » : « On nous écrit d'une importante commun de l'arrondissement de Waremme : « Il y a environ un mois, je vous ai signal la façon dont les socios venaient de s'y prer dre en notre localité pour racoler des sign; tûtes en faveur du S. U. Aux travailleurs qi hœitaient, ils faisaient croire que c'était poi la pension ouvrière!... Voici encore une autre manière, plus coi damnable : Chez un brave horloger de la con mune, les meneurs firent connaître le but c ' leur visite. Comme il ne paraissait pas di posé à signer, on lui dit : Si tu ne signes pa: je veux bien enr... que jamais plus aucun ov vrier ne viendra faire réparer sa montre ou so horloge chez toi.. Voilà, entre mille autres, les procédés en ployés par les meneurs pour recueillir des s gnatures en faveur du S. U. Et notez bien qi * ces procédés sont connus de tout le monde dar les localités où ils se pratiquent. Il y aurait une jolie enquête, un dossier ci rieux à faire sur le fameux pétitionnement s< cialiste dont il s'agit. » C'est tout à fait édifiant. Et dire que ~)s Destrée insulta un jour le pauvre cardin; Goossens, coupable à ses yeux d'avoir voul faire espionner les citoyens en invitant clergé de Bruxelles à se bien renseign< sur l'ctat religieux des paroissiens!... D'ici à un mois ; on extraira le premier charboi des mines du Limbourg s Rencontré jeudi à Bruxelles un ingénieu •i qui suit de près les travaux, des futurs char bonnages de la Campine. I — En! bien, lui disons-nous, ça marche 2 I — Certainement. 'i \ — Et ces fameux sables boulants ne font - • ils plus des leurs ? e j — Cela dépend. U y a en effet des puit; ! où la rencontre de ce sable à des prof on deurs considérables retardera de plusieur; -1 années l'extraction de la première tonne d< s charbon, mais il n'y a heureusement pas ni» _ sable partout. t — Par exemple? — A Winterslag. On a fait hier des son 7 dages extrêmement intéressants. i — A quelle profondeur était-on arrivé 1 1 — A 456 mètres, ^oit à 30 mètres enviror v du houiller, mais si on avait rencontré di sable il aurait fallu avant de pouvoir ex 2 traire le charbon un travail peut-être auss long que celui qui a été accompli jusqu'ici t — Et il n'y a pas do sable ? 2 — Pas un grain. On a pratiqué hier ai puits n° 1 deux sondages. 'C'était une grav« affaire, car ces sondages devaient nous dire • de quoi demain serait fait. Aussi M. Evenc< s Coppée s'était-il rendu à Winterslag poui 2 assister à cette opération. Il n'aura pas re gretté son voyage... 1 — Et la conclusion pratique ? e — C'est oue le puits sera terminé dan: s le courant au mois prochain. — On pourra donc dans un mois extrair< du charbon t ^ — Entendons-nous. On pourra sans doute 7 extraire du charbon dans un mois, mais i r faudra encore un an ayant que ce puiti e puisse fournir de la houille aux consomma teurs. Il reste en effet à construire les bou ' veaux, les galeries et à accomplir une foul< 1 de travaux préliminaires indispensables i l'exploitation d'une houillère. — Et les autres puits sont aussi avancés — A peu près. Au puits n° 2, tout march< k à merveille. Il est creusé et cuvelé jusqu'j \ 350 mètres et si, comme on peut l'espérer, i n'y a pas plus de sable là que dans le puit: voisin, on n'est pas loin du but là non plus - ! Le temps qu'il lait... et celui p'il fera Uccle, 4_juin. ' Les. plus fortes pressions, supérieures à 77( ' mm., s'observent à l'ouest des Iles britanni ques. Le baromètre descend sur la France, le sut de la Grande-Bretagne, nos contrées, l'Àilema gne et le sud de la Scandinavie ; il monte par 1 tout ailleurs. iEn Belgique, le vent est faible de direction: - varioes et la température est comprise entr 10° et 13°. a, Prévisions : vent faibîe ; beau. Douze cents voix et un siè i perdus, (e 24 mai, à cause d'une erreur !... •—»o« On sait que le siège de Soignies pour t' quel il y avait lutte entre M. Gravis - M. Branquart fut conservé par les^ socia tes avec 29,200 voix contre 28,507 à la li ? catholique. M. Branquart l'a donc empo par 753 voix. La vérification des bulletins permit constater que M. Gravis avait recueilli G, > votes de préférence valables et... 1,200 vo ■ de préférence annulés par les bureaux î dépouillement parce que les électeurs, ig: ; mnt la loi, avaient voté en même temps i tête de la liste catholique! C'est regrettable. Mais pour avoir été annulés, ces 1,! ■ votes n'en expriment pas moins clairem* l'intention des électeurs. Ajoutés aux 28,; voix de la liste catholique, ils faisaient p (' ser M. Gravis haut la main et les socialis l eussent perdu un siège. Il n'a donc te qu'à l'erreur de quelques centaines de ^ tholiques que le gouvernement n'eût 14 v< de majorité à la Chambre. Dans leurs calculs, leurs suppositio i leurs annexions, nos adversaires n'ont gai > — naturellement — de parler des 1,200 b • letins ainsi annulés à Soignies. Tant c î l'on ne parle que des chiffres brutaux, il i ' a pas lieu d'en tenir compte. Mais libéra • et socialfetes vont au delà des chiffres, en tirent des « conclusions ». Ils prétend( en déduire l'expression de telle ou telle i lonté des électeurs. Alors, vraiment, les l,î votes de Soignies doivent les ennuyer qu > que peu. Car leur signification est d'v aveuglante clarté. Les électeurs de cet ■ rondissement ont VOULU envoyer à t Chambre deux députés catholiques et > seul socialiste. M. Gravis a été victime, r ■ de la réprobation du corps électoral, ma - au contraire, d'une erreur de mécaniq - commise, dans l'expression de leur volon ^ par les citoyens qui voulaient l'envoyer parlement. ! M. Branquart, désavoué par le coi î électoral, profite donc d'une erreur ma rielle. Est-ce qu'il rendra son siège? t Dissolution! Dissolution! M. Branqu; ? est un usurpateur! qu'il démissionne!... Entendez-vous d'ici le concert qu'exécu raient libéraux et socialistes s'ils n'étaii les heureux bénéficiaires de l'erreur1? Depuis le 24 mai ils font preuve d'une p . digieuse loquacité pour exprimer en lieu place des électeurs quelles ont été les int tions de ceux-ci. Voilà une belle occas: de parler à nouveau de voix perdues et ) sièges gagnés. Allez-y, confrères. Nous tendons avec curiosité les réflexions c cette histoire ne peut manquer de vous i ' pirer. LE XX^SIÈCLE - est 1© moins eliei* des grun (|UOtidÉeii8 licites illustrés Autour de notre Colonie Les voies d'accès an tego belge Le port de Dar-es-Salam Il y a lieu d'attirer de plus en plus l'atten- à notre quatrième page. On y verra les J tion du public belge sur tout ce qui touche pressions et les observations d'un Belge i à notre colonie, à son organisation, à ses tré récemment d'un voyage à travers l'A voies d'accès, à ce que font nos voisins en que allemande. Dans ce domaine, con: J matière coloniale, ei'\ C'est pourquoi nous dans d'autres, il y a intérêt à savoir ce i recommandons à nos 1-■'<■ teurs une étude dont font nos grands voisins et à s'inspirer 1 nous commsii 3ns la i>" !" ' • nri«*ïrd'h-.:'. leurs exer->r>]p<? et de leur expérience. se Un nouveau mimstèn en France »Ot ^ « Nous sommes roulés », lis- disent radicaux et radicaux-socialistes.. ste rté de Une campagne contre M. Poincaré >55 (&e notre correspondant) ^ Paris, le 3 juin 1914. Les valoisiens ont beau n'être guère milita ristes; ils ont un curieux trait de ressem >00 élance avec les grenadiers de la Grandi ;rz Armée : ils grognent toujours. Ils grognaien •07 °°.ntre M. Doumergue qu'ils trouvaient ti >u' mide, hésitant, et embarrassé de collabora 1S" teurs douteux. Voici qu'on leur annonce ui -es président du conseil plus à gauche, plu; J111 laïque qu'eux, et leurs grognements de mé 3.a" contentement se transforment en grogne )1X ments de fureur. Dans les couloirs, ce ne sont que plaintes a.s> récriminations et menaces. Et d'abord, pour j quoi M. Viviani? Il appartient à un group< ui" minuscule qui ne compte qu'une douzaine d< membres avec lesquels, d'ailleurs, il entre 1 y tient des relations d'une température ^u dessous de zéro. Ses services passés le desi gnent-ils au moins comme le futur chef di :nt gouvernement? Quels services? Ceux qu'il î rendus à M.Poincaré dont il s'est fait 1 agen-~P dans le cabinet Doumergue? Il flirte ave< el" M. Briand, sourit à M. Ribot, cligne d( ne l'œil à M. Delcassé. C'es*& un ambitieux qu Y" ne s'embarrasse guère de scrupules. Ainsi s'expriment les militants de la ru( un de Valois. Et ne croyez pas que j'exagèr( ?n par manie de tourner en ridicule ces bon; ls> radicaux unifiés. Le rédacteur parlementain ue de l'ccHumanité» constate, cçmme moi, qu< la perspective d'une combinaison Viviani es au s mal accueillie par les députés de gauche » tandis qu'elle est envisagée « avec une évi ps dente sympathie par les briandistes avérés » té- Notre confrère prête les propos suivant! à un radical unifié : irt c — Nous sommes le nombre, nous som te- mes la force, et «nous ne pouvons accepter qu< 5I1{. le directeur responsable de la politique de de main soit pris hors de nos rangs. M. Vivian n'est pas des nôtres. Il est l'ami de M. Briand ~ l'ami de M. Poincaré ; il n'arrive pas au pou et voir avec un programme défini — le programma în" de Pau ou un autre. Une combinaison dont i on serait la tête ne domnerait pas au pays, au len de demain des élections du 10 mai, les garantie: at- substantielles que le pays attend... » ^lg6 * Nous ne pouvons accepter que le direc teur responsable de la politique de demai) soit pris hors de nos rangs. » Ce leit-motr revient dans toutes les conversations des va loisiens comme dans tous leurs articles d^ journaux. Certes, il est humiliant pour ui parti qui se proclame le plus nombreux et L plus important de n'avoir ni le président di la République, ni le président de la Cham rs bre, ni le président du Conseil. Mais, pa Jupiter, à qui la-faute? Où sont les homme du parti radical unifié ? M. Doumergue étai l'un des plus reluisants, et il s'en va dégoût de ses amis. Les plus téméraires dirigeant du comité exécutif n'oseraient tout de mêm pas mettre en avant les noms de Camill Pellet-an et de Caillaux. (Et M. Emile Combes ? Ces messieurs y on songé le plus sérieusement du monde. C'es même cette évocation d'un passé odieux qu a surtout assuré la défaite des deux candi dats blocards à la vice-présidence de 1. Chambre. D'ailleurs le « Petit Père »- ap proche de quatre-vingts ans; ses facultés s sont un peu affaiblies, et il ne.sait plus guèr que radoter : « bloc, bloc ». Après l'avoir offert comme président d conseil, la rue de Valois a prétendu l'impc ser à M. Viviani comme collaborateui A l'heure actuelle, sa candidature paraît de finitivement écartée. Une autre question passionne les blocards M. Viviani, qui est l'ami personnel d M. Briand, fera-t-il appel à uii membre d la Fédération des gauches? On sait que 1 groupe radical unifié s'est déclaré résolu ne soutenir qu'un ministère s'appuyant su une majorité exclusivement républicaine, e. dehors des progressistes et de la Fédératio des gauches. Le futur président du conse: ratifiera-t-il cette excommunication? C'es au moins douteux, et déjà le noip d M. Guist'hau est prononcé avec* insistance D'où, nouveau grief contre M. Viviani. Cai suivant la forte expression de notre trè radical confrère M. Edmond du Mesni l'ostracisme, cet enfant irrité de la cité ar tique, campe sur l'Agora. Le jeu des cxcoir munications, des proscriptions, des expu sions'est commencé. On discute encore un peu sur la questio de la loi de trois ans. Mais il se confirme d plus en plus que M. Viviani est décidé à 1 maintenir intégralement, tout en promettan de prendre les mesures qui permettront un réduction des charges militaires, lorsque le im- circonstances extérieures se seront modifiée: en- On dit — et je le crois — que le ministr fri-, de l'instruction publique avait, avant l'oi me ; verture de la crise ministérielle, pris de jue engagements formels à cet égard vis-à-vis d do M. Poincaré. Les blocards, eux aussi, e sont persuadés, et c'est ce qui, surtout, pr< voque leur colère. — « Nous sommes joués, roulés, déclf rent-ils. M. Poincaré et M. Viviani étaier d'accord depuis longtemps, et M. Doumergu est entré dans le complot, puisqu'il a accept d'indiquer au président de la Républiqu M. Viviani comme le candidat le mieux dés gné à sa succession. » Et la colère des blocards monte de M. V viani à M. Poincaré. Elle commence déjà se manifester dans certains journaux et dar les propos de couloirs. Attendons-nous à 1 voir se déchaîner violemment. A. Virey. Dans les Airs —»o«— UN MATCH SENSATIONNEL Le programme du match sensationnel ai sera discuté le dimanche 7 juin, à 3 heures 3< au champ de course de Stockel entre noti champion belge Jean Olieslagers et le célèbi aviateur Roland Garros, vainqueur du Rally Aérien de Monaco, vient d'être arrêté par l'Aéi Club de Belgique. , Les deux aviateurs effectueront successive i ment des vols avec évolutions, manœuvres d'; dresse et boucles, durant 20 minutes cliacui Ils s'élèveront ensuite simultanément en ui: finale d'une demi-heure. M. Roland Garros pilotera un « Moram Saulnier ». ; Nos grandes épreuves d'aviation »0« LE CIRCUIT DES TROIS FLEUVES ET LE CONCOURS INTERNATIONAL D'HYDROPLANES Rencontré jeudi dans les locaux de l'Aéjo Club^ avenue Marnix, M. Fernand Jaco/s, le très aimable pA .siaerit de cette association, que nous désirions interviewer sur les grandes épreuves internationales que l'Aéro Club organise pour le mois de septembre, à l'occasion de l'inauguration de nos nouvelles - installations maritimes. M. Fernand Jacobs ne s'est pas fait prier : î — Il y aura, nous a-t-il dit, deux grandes t épreuves. Je vous parlerai d'abord de la pre- - mière le « Circuit des Trois Fleuves ». Il - s'agit ici d'un grand concours international i d'hydro-aéroplanes à disputer sur un circuit 5 comprenant l'Escaut, le Rhin et la Meuse.Ce " n'est pas le premier concours de l'espèce que " nous organisons. Rappelez-vous le meeting de Tamise. Ce fut un très grand succès spoi> . tif. Il fut le point de départ des grandes " épreuves qui eurent lieu en France ces temps ; derniers. La Coupe du prince Henri,qui vient ; de se disputer en Allemagne, était un con-" cours analogue. L'épreuve que nous préparons durera du ' 19 au 26 septembre prochain. Elle est ou-1 verte à tous les types d'appareils d'aviation L munis de coque ou de flptteurs. Le départ ; aura lieu le samedi 19 septembre sur le canal de Bruxelles, en face des locaux du Yacht : Club. Nous disposons là d'une piste magni-1 fique de 1,200 mètres de longueur sur 120 de large. Cest l'idéal pour le départ d'une : grande épreuve de ce genre. ! — Quel sera l'intinéraire 1 — Les hydro-aéroplanes, qui devront era-5 porter un pilote et un passager, suivront le ' canal maritime jusqu'à Wintham, puis le ' Rupel jusqu'à Rupelmonde. Ils arriveront . ainsi dans l'Escaut et iront par Anvers jus-' qu'à Berg-op-Zoom. L'itinéraire comporte ensuite : les bouches 5 du Rhin et de la Meuse par St-Philipestaad, Willemstadt, jusque Gorcum, le Rhin jusque Dusseldorff. Pour le retour, la route est ainsi tracée : ! Le Rhin de Dusseldorf à Nimègue, de Ni-i mègue s/Rhin à Rossum (avec trajet de 400 , mètres au-dessus de la terre pour le passa-ge ■ du Rhin à la Meuse), la Meuse de Rossum et - de Mooke s/Meuse à Y voir par Li^ge et Na-1 mur, la Meuse d'Yvoir à Gorcum, le Rhin ; jusqu'à Rotterdam. Puis de Rotterdam à ' Berg-op-Zoom par les bouches du Rhin et de la Meuse, l'Escaut jusqu'à Rupelmonde, le Rupel jusqu'à Wintham et enfin le canal maritime jusque Bruxelles. Cela représente au total 1,518 kilomètres. La première étape, Bruxeles-Nimègue,soit 281 kilomètres^ se disputera le 19 septembre. Les Hollandais, qui sont enthousiastes du projet, ont constitué pour en assurer la réussite un comité central et des comités locaux. On assure déjà que la Reine se rendra à Nimègue pour assister au passage des concurrents.La 2e étape, du 20 septembre, de Nimègue à Dusseldorl'f, comporte 132 kilomètres. Noua pensions d'abord que l'on pourrait survoler la ville de Wesel. Mais cette ville est comprise dans la zone interdite par les autorités allemandes. Le ministre de Belgique à Berlin t est intervenu pour tâcher d'obtenir que l'in-t terdiction fût levée. Et voici comment la i difficulté a été tranchée : les hydro-aéro- - planes ne pourront survoler la ville, mais ils i seront autorisés à traverser la zone en navi- - guant sur 30 kilomètres. 3 La 3e journée, du 21 septembre, comportera 3 le voyage de Dusseldorf à Duisbourg, soit 50 kilomètres, à effectuer trois fois et demie. 1 Total : 175 kilomètres. La 4e étape, Duisbourg-Liége par Nimègue, . est la plus longue. Les concurrents auront à - franchir ici 348 kilomètres. Le lendemain, 23 septembre, sera une . journée de repos. 3 Le 24 septembre, aura lieu la 5e étape : s Liége-Yvoir et retour par Namur, soit 116 kil. 2 Les 6° et 7° étapes comportent respectiye-i ment le parcours Namur-Botterdam (294 kil.) r et Rotterdam-Bruxelles (172 kilomètres). i — Une belle randonnée ! i — C'est la plus forte épreuve qui ait ja- 1 mais été organisée pour ce genre d'appareils, t Et l'on conçoit qu'elle suscite l'intérêt de 2 tous les constructeurs. Nous avons intéressé . à ce concours les chambres syndicales de , constructeurs d'Allemagne et de France, qui s nous ont promis leur a.ppui. Nous avons déjà , l'assurance que sept ou huit maisons allemandes participeront au circuit. Comme vous le savez sans doute, le Roi - nous a accordé son haut patronage. Notre comité d'honneur est présidé par le duc ^ d'Arenberg. Les ministres des Colonies, de e la Guerre et de la Marine, ainsi que la ville a de Bruxelles nous ont promis aussi tout leur \ appui. Tout se présente donc pour le mieux. e — Ces épreuves sont sans doute richement s dotées? ; — Nous aurons pour 100,000 francs de prix. c La ville de Bruxelles intervient dans ce ohif-fro pour 25,000 francs. Le reste est assuré s par des donateurs et par les villes traversées. e Nous prévoyons qu'il y aura une vingtaine n de concurrents. i- La grosse difficulté, continue M. Jacobs, était d'égaliser les chances entre les biplans et les monoplans. Nous croyons être arrivés t à la résoudre en instituant un double classe-e ment basé, le premier sur le poids utile de é transport, le second sur la vitesse. Une e somme de 60,000 francs sera répartie ainsi i- par moitié entre les biplans et les monoplans. Les 40,000 francs restants seront convertis . en primes kilométriquesi ce qui constituera en quelque sorte une indemnité pour les ' constructeurs, qui auront de fortes charges à supporter. Ainsi les exigences du sport et de l'industrie seront très heureusement conciliées.— Et la seconde épreuve? — Elle concerne les hydroplanes, c'est-à-dire les bateaux glisseurs à hélice aérienne. Ce concours inteiaational sera doté de 20,000 francs de prix. Les glisseurs suivront le même parcours que les hydro-aéroplanes sur l'Escaut et ^e Rhin avec cette différence qu'au lie ude s'arrêter à Dusseldorf, ils pous- (j seront jusque Francfort. ), Cette épreuve présentera un très vif inté-e rêt en raison des applications qu'il est per-c mis de prévoir au point de vue du trafic e commercial dans les colnies et même sur nos 0 canaux. En Russie on emploie ces engins pour la surveillance des fleuves. En Amérique, on les utilise déjà pour les relations i" d'une ville à l'autre. L'hydroplana ne trou-c vera-t-il pas son emploi au Congo? L avenir nous Le dira. Parmi les concurrents qui se feront inscrire nous aurons Schneider, qui effectua

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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