Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 07 Juillet. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 11 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9s1kh0g29n/
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A fe^ANNEE'. — Série nouvene. — W y»/ i' ■ fr- Lle NuméroT IQ centime^ (5 centimes au ï^ront) * 1 SAMEDI 7 JUILLET 191?. PARIS , 3, Place des Deux-Ëcus, 3 Téléphone : Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal V ' , Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de i Publicité, /0, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÉCLE LE HAVRE — 28ter, Rue de la Bourse, 28ter Téléphone s 641 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois •— .9 fr. par trimestre QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY les ieaotés de la sépara administrative en Belgique occupée « ' >ia mm m mim m® tin HEM II ETOEIMT DU UBD Les démisiom et les déportations se multiplient ! f t ff r i* -'Il se confirme que le gouvernement alle-imand rencontre de grosses difficultés en 'Belgique dans la réolisation de son pro-^Bclgique dans la réalisation de son programme de réparation administrative. Il vient d'en faire l'aveu officiel dans' une . taote de l'agence Wolff datée de Bruxelles i le 2 juillet : i Vi .. Chaque jour deviennent plus nombreux les andiges montrant que la démission d'Une par- ' ( ttie des fonctionnaires ministériels belges, en 1 I piaisoii de la séparation administrative, n'est i I '«nullement due, dans tous les cas, à une destitution volontaire. 11 semble plutôt que cer- ] , -tames personnalités ambitieuses, qui se tien- : aient elles-mêmes très prudemment dans" la «ôuilisse. envoient les autres au feu, en restant à l'abri. Il leuir est égal que, seules les tfamilles des fonctionnaires démissionnaires )• la population belge pâtissent de ces faits, il va sans dire que l'application d© la sépara-1 Mon adminsitrative né sera ni interrompue, ïii gênée par ces menées beiges. L'admimstra-itino allemande a pris des mesures en conséquence. En outre, le gouverneur général i sévira sincèrement contre unie résistance pu- ( a>lique partout où cela paraîtra nécessaire, s i-.es sur-patriotes belges ne tarderont pas à i «apercevoir qu'avec leurs dangereuses me- £ mces politiques ils ne font que nuire grave- , sm'ent à leur pays. 1 I) ' Inutile d'insister sur le sens très clair c ?de ces rodomont-ades auxquelles font écho i île plus naturellement du monde les iniu-res lancées à Bruxelles contre « les Jonc- r jtinnajres déserteurs » par l'Information,' f [dirigée depuis deux ans et demi par le r 'fonctionnaire autrichien André Norz. j Après la Koelnisclie Volkszeitung qui j irecueilla pieusement ces accès de ' colère <j impuissante, un journal allemand impor- r , tant, la Rheinisch Westphalische Zeitung j ^reconnaissait ces jours-ci la résistance f rencontrée auprès des Flamands patrio- c stes, par la politique séparatiste des gens c] jde Berlin. Cette feuille annonçait notam- ^ ►nient que « la direction de l'Ecole nor- j ;rnale catholique de la rue de l'Empereur n à Anvers avait décidé, en guise de pro- n testation contre la séparation adminis- a i'trative, de ne pas délivrer cette année +, iaux élèves de certificats d'études ». Cette A înouvelle- aura comtristé la catholique n ■Germania de Berlin qui s'étent/fiit le * ïiième jour avec une complaisance édi- „ :ffiante sur les progrès de la séparation ad- i •ministrative et annonçait que cette réfor-ffne affectait déjà quatre ministères (scien- j fces et arts ; industrie et travail ; agricul- [! ture et travaux publics ; intérieur).' La feuille berlinoise ajoutait que suivant une décision récente, il y aurait aussi- désor- J: ï ïnais deux ministères de la justice et deux 2 (ministères des finances. C'est, en effet, par décret, — sans qu'on ^ ■Sait vu apparaître le fameux Konseil des ® 'Flandres simplement admis à figurer à ® Berlin aux pieds du chancelier ou à Bru- n '■selles derrière le char funèbre de von Bis-sing — que la réforme a été exécutée. Le p journal officiel qui sert de « moniteur » ^ 'au gouvernement allemand en Belgique a 0 "J publié des décrets du gouverneur géné- c. tirai créant des organismes nouveaux et ? ^assignant aux fonctionnaires le rôle qu'ils [Sauraient à y jouer soit à Bruxelles dans fles ministères flamands, soit à Namur 0 (idans les ministères wallons. £ NOMBREUSES DEMISSIONS e AU MINISTERE DE LA JUSTICE £ C'est ainsi que ce journal officiel a pu- ** folié les trois arrêtés suivants, portant la (date du) 9 juin : c 1° »our chacune des deux régions adminis- , Itratives, l'administration de la justice sera confiée à un ministère spécial, à partir du f<ter juillet 1917. ' Oint été nommés à Bruxelles (région administrative flamande) : _ MM. J. T.-F.-W. Heuvelmans, juge de paix I f, S. Anvers, en qualité de secrétaire général : là. Bévernage, chef de bureau, en qualité de chef de division ; A.-P.-E. Coopinan, eom-Oms. en qualité de chef de bureau, à titre personnel. Sont transférés à Namur (région administrative wallonne) : * MM. De Rode, secrétaire général ; Moreau, r iMaus et Dom, directeurs généraux ; Didion, , (De Rasse, Lannoy, Moens, Ralet et Gillard, L directeurs ; Anciaux. Périer, De Le Court, I .Cauilier, Stinglhamber, Lebrun et Henrard, F ] poh-efs de division ; Belym et Renault, inspec- f Ifeurs ; De Hertogli, Ponoelet, Biaise, Mativa, f Urbain, Coppine, Maquet, Baltus, Gerber, r Tuirbelin, Henry, Amiable, Baiwir, de Bour-fflormile, chefs de bureau ; 2° Pour chacune des deux régions adminis-#ratiives, 1 aclminiistration cbes :contribruiÔions directes, douanes et accises et l'administra-ition de l'enregistrement et des domaines sont (confiées à un ministre des finances spécial „ lè partir du 1er juillet 1917. V Le Chef de l'Administration civile (Verwal- » ,4 tungschef) est chargé de décréter les autres ri dispositions nécessaires pour l'exécution de cet arrêté : 3° Oont été nommés au ministère de l'indns (trie et du travail à Bruxelles : * ^ Chef de division : M. F. Verstrijnge com jnerçant. ancien commis chef à l'admiiiis Cl tration des chemins de fer ; chef de bureaii à titre personnel : M. iHugo_van ûen Brrpm/ n 'économiste (sic). ' q y ' Si les Heuvelmans, Bévernage, Coopman Cl . (Verstijnge et l'« économiste » Hugo Van ,den Broeck, promus ci-dessus, ont accueilli " avec empressement des nominations qu'ils avaient probablement sollicitées, il n'en a m jî>as été de même des autres fonctionnaires b( ;dont le gouvernement allemand escomptait 61 fie concours. Nous, apprenons que TOUS CI liLES ElO^CTIQ^NAIRES SOT^RJEUllS, m ? DU MINISTERE DE LA JUSTICE ONT DONNE LEUR DEMISSION. Le gouvernement allemand avait, on s'en souvient, ?ssuyé le même affront au ministère des sciences et Arts et au ministère die l'Inté-•'ieur où M. le secrétaire général Sauveur lonna un bel exemple suivi par la plupart le ses collègues. Aux noms des fonctionnaires fidèles à leur serment, qui ont payé eur patriotisme de leur gagne'-pain ou, de eur liberté, ajoutons celui de M. Beckers, lirecteuir général de l'enseignement supérieur, qui a été mis à la retraite d'office, sans pension, pour n'avoir pas accepté es onctions dont voulait le charger le gouvernement allemand. DEMISSIONS ET DEPORTATIONS AU MINISTERE DE L'INDUSTRIE ET DU TRAVAIL Le ministère de l'Industrie et du Travail l donné le spectacle du même patriotisme it le décret qui avait promulgué l'organisation des deux ministères n'a eu d'autre application que la promotion au poste de ecrétaire général de M. Emile Ver Hees, 'écompensé ainsi de ses .trahisons, et la îomination de quelques autres aktivistes omme les Verstrijnge ou les Van den îroeck, cités ci-dessus. A la conduite de ces tristes sires, nous louvonis opposer avec fierté le courage des onctionnaires du même ministère, flamands ou wallons, qui ont refusé d'aider 'ennemi dans son œuvre de division : MM. ean Dubois, secrétaire général; Stevens, irecteur général ; Wauters, inspecteur 'gé-érai ; Vlaeminck, inspecteur, et De Keseï, aspecteui; adjoint de l'enseignement pro-Bssi'onnel ; Crois, directeur général de la omptaibilité ; De jardin, directeur général es mines ; Watteyne, inspecteur général es mines et directeur du service des acci-ents miniers et du grisou ; Lemaire, ingénieur des mines ; Lam.brechts, directeur des tétiers e>il négoces, d'autres encore ont bandonné leurs fonctions plutôt que de 'ahir leur serment. Parmi eux, MM. Stevens, Wauters, Vlae-îinck et De Kesel ont été déportés (n ilêimagne et on a des motifs de craindre ue M. Jean Dubois ait subi le même sort. Outre ces mesures qui atteignent le per-onnel des administrations centrales, 'autres du même genre ont été prises à égard des autres fonctionnaires. C'est ainsi que le gouvernement alle-îancl a décidé de renvoyer en pays fla-land tous les professeurs et instituteurs a.Qiands enseignant en Wallonie et vice-ersa, sans tenir aucun compte des cir-3ns tan ces d'âge, de services rendus ou utres. Bien plus, les Boches font an-onoer que les agents de l'Etat retraités t pensionnés devront, eux aussi, sous eine d'être privés de leur pension, aller ivre dans la partie du pays d'où ils sont riginaires et ils piarlent même d'étendre 3S mesures jusqu'aux pensionnaires des tablissements de bienfaisance et des asi-îs d'aliénés ! Inutile de dire que toutes ces mesures nt encore avivé les colères des Belges ontre la tyrannie allemande. Les Flamands ne sont pas, loin de là, les moins xcités contre le gâchis par lequel Iss Bo-hes ont cru se concilier leur sympathie, m peut être sûr qu'ils feront payer cher, ux misérables qui y ont aidé, leur dou-le trahison envers la patrie belge et la ause flamande. ■ wwvt LES DIFFICULTES DE L'AUTRICHE irnits de la démission du oaliisief Ssidler Zurich, 6 juillet. — LES « DERNIERES i 'OUVELLES DE MUNICH » MANDENT j E VIENNE QUE LE BRUIT COURT QUE E PRESIDENT DU CONSEIL, Dr SEID- I ER, DEMISSIONNERA LA SEMAINE i R0CHA1NE ET QUE LE COMTE AL-HONSE MENSDORFF POUILLY SERA , HARGE DE FORMER LE NOUVEAU , ABINET. (Radio.) L'ARRIVEE A VIENNE DES SOUVERAINS ALLEMANDS Zurich, G juillet. — Un télégramme de ! ienne annonce que l'empereur Guillaume ; l'impératrice Augusta-Victoria sont ar-.vés Vienne vendredi matin. ' Ils étaient attendus à la gare par l'em-ereur Charles et l'impératrice Zita. Une ; rande réception militaire leur a été faite. L'empereur Charles et l'impératrice ont mduit leurs hôtes, en automobile, au ehâ- \ au de Laxenburg, situé à quelques kilo-lètres de Vienne et où Guillaume II et ■ harles lnr tinrent aussitôt une loncrue mférence. (Agence Radio.) www ■ - . ...» 1 — Quinze cents ouvriers employés aux j unifions dans les fabriques de l'Etat à Ham- I iurg, viennent de cesser le travail. Il y a t des collisions avec la police. j — Les affaires de Mésopotamie seront dis- 5 'tées jeudi prochain à la Chambre des Com- c unes, " i Dam l'armée belge Un mouvement de nominations et de mutations Par arrêté royal daté du 30 juin les nominations suivantes ont eu lieu dans les cadres de l'armée : Dans l'Etat-major général Généraux-majors : les colonels Lartige, Kestens et Hellebaut. Dans l'Etat-Major Majors : les capitaines-commandants Hainaut, Van den Bergen. Dans l'Infanterie Lieutenant-colonel : le major Préaux, O. J. Majors : les capitaines-commandants Bataille, L. E. (colonie) ; Van Tilt, L. P. ; Dumont, E. L. ; Pottiez, F. A. ; De Necç'f, C. A. J. M. ; Clavareau, A. A. D. C. ; IHugtoet, L. ; Delrez, J. J. ; Honoré E. V. V. N. ; Hellin, F. V. A. ; Rinquet, E. J. E. F. ; cle Villers Grand Champs F. P. E. G. (A.E.M.) ; Tinant, J. T. A.' E.' L. (A.E.M.) ; Denayer, I. A. P. M. J. (A.E.M )'■ Meirtens, J. A. 0. M. (A.E.M.) ; Borçerhoff (A. E. M.) Capitaines-Commandants : les capitaines 3n second Van Sprang, A. C. A. J. ; De-vloo, P. L. ; Gondry," M. E. A. ; Labio A. V. A. ; Gérard, G. J. Vanneste J. E. C : t de Heusch, E. L. P. G. ; Meajch, A. M. E. • ; Van Glabeke, M. C. ; Vermeulen V. A ' ' Galle, P. ; Flameng, M. P. J. ; Bridoûx,' : W. G. R. ; Hedo, R. G. A. J. ; Petit \ r. ri. P. - Capitaines en second : les lieutenants ( Démets, F. A. L. C. ; Englebert, R. F L 1 (réserve) ; Dugardin, L. I.-f Deblocq G." A." 1 Rousselle, L. J. N. G. ; Wenner, F. • Du- J jardin, R. J. : Dubrule, 0. A. ; Geysen E. R. F. ; Guillaume-, H. A. (réserve-colo- < me). j Dans la Cavalerie Lieutenants-Colonels : les majors Hillo- î brand, L. C. 0. M. ; Delbauve A 0 • i Haegelsteen, R. E. A. (A.E.M.) ' , Majors : les capitaines-icommandants < Van Iseghem, E. A. A. S. (A.E.M.), Van " Strydonck, V. J. C. Capitaine-Commandant * le capitaine en < second Terlinden, E. j Capitaines en second : "es lietitènants Ni-"'1 mtte, R. A. J. ; de Neuchatel, A. G. A E 1 L. ; Lentz, R. J. C. 0. ? Dans l'Artillerie < Majors : les capitaines-commandants 1 r rank, E. G. (réserve) ; Marchand H A r' ?' A' J" ! Verstraete, F. t G. L. (A.E.M.)) ; Schaar, G. A. H. M. E c Capitaines-CojïimandavAs : les rnnil^îû g nés en second Fliameng, C. M. H R L • î Terlinden A. P. L. J. M. ; Goethal's, g! c V. C. E. , Vanneste, P. H. ; Huyghe E. N • s Magnus, 0. A. M. '' Dans le Génie i Majors : les capitaines-commandants v Lefebvre, E. L. A. ; Grenson, A. C. J (ré serve). ' v q (Nous publierons dans notre numéro de f demain la liste des nominations aux au. c très grades.) s t: www , li ECHOS i fi Les funérailles de M. Schollaerl d Citons encore parmi les personnes pré- a sentes aux obsèques de M. .Schollaert MM v le sénateur Focquet, le député Gillès de Pé-liohy et le député suppléant Fieullien. mwm il P Famille glorieuse d Les Nouvelles de Maastricht publient la lettre suivante, que personne ne lira sans §motion : « J'ai appris par votre journal quelques p détails sur la mort tragique et glorieuse de if non oncle M. François Merjay-Beck, de s Bruxelles. " ti « Mon oncle était le fils de feu le lieutenant général Merjay et ses cinq fils ont r: piayé, largement de leur personne leur dé- d' vouement à notre chère Patrie.» (c Trois d'entre eux étaient lieutenants n lu régiment des carabiniers. L'un d'eux îst tombé au champ d'honneur, un autre v i été grièvement blessé et le troisième est j Mutuellement au front. Les deux autres, v îondamnés par nos bourreaux aux travaux cj 'orcés, ont été déportés en Allemagne. « Vaincue par tant de douleurs accumu- ,, ées, ma tante succombait il y a queqlues >, nois. « Des onze personnes composant la fa- n ni'lie de mon oncle, restent actuellement, ^ ïn Belgique occupée, quatre jeunes filles n jleurant leurs chers disparus ! » L r «WtM A Les militaires ^ lu front ou des dépôts et tous les ama- P eurs de photo qui n'ont pas encore fait G 'acquisition d'un appareil, ont intérêt à lemander au Photo-Plait, 37, rue La- C ayette, Paris-Opéra, son Catalogue d'été D L917 qui vient de paraître, véritable al- T ium des modèles de toutes marques 4 Vest-Pocket Kodak, Ensiç/nette de luxe, S. holdings 6 1/2 + 9, Platoscope 45 + 107, T. jlyphos Richard, etc...), qui sont vendus L garantis avec faculté d'échange. Le Photo- A Plait expédie partout. R ■ www . . £ — Le gouvernement russe voudrait offrir \ 'île de Sakhaline aux capitalistes américains iour qu'ils exploitent les gisements de char- m ton et de pétrole. E — Lo Tijd tient d'un témoin oculaire qu'il N • a eu de très graves émeutes le 18 juin à y itettm. Les mitrailleuses ont fonctionné pen-ant. plusieurs heures ; d®"» magasins ont été illés. se UN RÉQUISITOIRE des socialistes belges m LES CRIMES ALLEMANDS « I! faut à la Belgique une paix qui lui assure des réparations légitimes et des; garanties pour l'avenir » Telle est la déclaration faite à Stockholm au nom des socialistes beiges par MM. Vandervelde et de Brouckère L'agence Radio nous oomanuniquie une dépêche datée de Stockholm, 6 juillet, et résu-mant comme suit un mémorandum des socialistes belges remis au comité hollando-5candmave de la conférence socialiste par MM. Vandervelde et de Brouckère : Ce document constate d'abord que le conflit actuel doit être considéré comme une lutte décisive entre des principes politiques apposés et que pour cela il a été justement appelé une guerre civile dans la société les nations. Il affirme que lia révolution russe et l'intervention des Etats-Unis ont îiis en présence toutes les puissances dé-nocratiques du monde contre les trois Etats imi-féodaux, mi-absolutistes d'Aile-nagne, d'Autriche et de Turquie. « K'ul ne peut contester qu'il s'agit d'une ru erre de défense et de libération. Tout en icceptant les déclarations de la conférence les socialistes alliés à Londres en 1915 et en ^connaissant que tous les gouvernements .a&ita.!istes ont une part de responsabilité, îous^ constatons que l'initiative de l'agression » pesé que sur les dirigeants des puissances centrales. C'est avec plaisir que nous voyons es minoritaires allemands, tels Haase et sernstem se ranger à notre opinion sur ce >oin<t. » Le mémorandum expose ensuite le point le vue des socialistes belges, lesquels, af-irme-t-on, n'ont, d'autre but oue LE RETABLISSEMENT D'UNE PAIX QUI AS-^RE LES DROITS ET QUI DONNE AU AYb LES REPARATIONS LEGITIMES 3OUR LES DOMMAGES SUBIS ET DES GARANTIES POUR LA SÉCURITÉ DE SON AVENIR. « La révolution rasse facilite actuellement la une contre l'impérialisme. Les socialistes on eut profiter des circonstances pour ame-'.«# tes gouvernements, soit par une action laHementaire, soit par un appel à l'opinion lublique, a préciser les buts de guerre Ce-; J-devorr. essentiel est celai de efendi e la démocratie contre l'impérialisme Utmand et ses tentatives d'hégémonie uni• 'evseile. )) Le mémorandum rappelle ensuite le mar-yre de la Belgique et la noble résistance ue les populations opprimées ont opposée ux autorités militaires allemandes II iroteste contre ceux qui refusent de faire es distinctions entre le cas des agres-eurs. et celui des victimes. .* La. suppression de l'impérialisme est .une ecessite mondiale, et une condition indis-ensable a l'amélioration des conditions de le du prolétariat. fuî P°ur n'0,us unei tristesse d© constater .Ie.s .leaders allemands que nous avons onsideres jusqu'avant la guerre comme des se£aa,t associés à l'agression méditée ? „ notre pays par leur gouvernement et •r . associes auiX pillages et aux meur-t-'jv i0111, railIé insolemment notre crédu-te d'internationalistes. o" r®vons Pas die revanche nous e demandons pas que l'Allemagne soit oi> s°n \ mais nous voulons la dé-? pression impérialiste en nous (él}v1raimt n'ouis-mêmes. Toutes les mesures e guerre économique contre la confédération eimanique seraient justifiées si elles étaient ingees contra l'empire des HohenzoUern-lies ne setraient pas convenables si nous vions en face de noivs une Allemagne nou-elle et regeneree. » MM. Vandercvelde et de Brouckère ex-iiquent ensuite les raisons pour lesquelles s adhèrent à la formule de paix adoptée ar le Conseil des députés ouvriers et sol-ats de Petrograd, tout en expliquant que i i oi mule . <t Pas d annexion i> ne vise pas ; cas des provinces, comme l'Alsace-Lor-Mne, dont la délivrance serait une désan-exion. En outre, la constitution de l'unité olonaise et l'accomplissement de l'unité alienne intégrale, ainsi que l'unité serbe, iraient légitimes et conformes aux tradi-ons e>t aux doctrines de la démocratie. " T9'u?® modiflcaition die frontières nous pa-nt Légitimé si elle est conforme à la volonté as habitants. » En ce qui concerne particulièrement la elgique, de mémorandum fait remarquer ue les quelques villages wallons actuellement attachés à la Prusse et qui semblent ésirer redevenir belges, "pourraient de-uinder à ce que le 'traité de paix fasse roit à leur revendication. Il en serait de lême du petit Etat du Luxembourg s'il itimait de son intérêt de faire retour à Belgique, Sur la question des contributions, le mémorandum affirme que si une solution tuitable n'intervenait pas dans ce domaine, LA PLUS GRANDE PARTIE DE A POPULATION OUVRIERE SERAIT ONDAMNEE PENDANT DE LONGUES NNEES A LA MISERE ET AU CHO-AGE ; ELLE NE POURRAIT ECHAP-ER A LA MORT QUE PAR UNE EMIRAT ION EN MASSE. Enf n LE S" SOCIA ' TSTES TIÏLGES DE-LA RENT QU'ILS NE SAURAIENT, ANS LES CIRCONSTANCES PRESEN-ES, S'ASSOCIER A LA CONFERENCE, LAQUELLE SERAIENT ADMISES, iNS CONDITION, TOUTES LES FRAC-IONS AFFILIEES AU BUREAU SOCIA-r.STE INTERNATIONAL,ET S'ELEVENT NOUVEAU CONTRE LES M A JOUIT AI-ES QUI SE FONT LES SUPPOTS DES OHENZOLLERN CONTRE TOUTE VEL-II'TE D'EMANCIPATION ET DE REVOL-E POPULAIRE, n Nous ne refuserons pas : nous rencontrer avec les \ocialistes alle-ands SI, EN RENONÇANT A LEURS RREMENTS ACTUELS. ILS PREN-ENT OUVERTEMENT PARTI CON-RE LEUR EMPEREUR. » La formule du Soviet a, aux yeux "des cialistes belges, le tort de pouvoir prêter , à des malentendus fâcheux. MM. Vander-veilde et de Brouckère souhaitent qu'elle soit précisée et que chaque parti l'examine en_suite et donne son avis. En même temijs pourraient continuer des échanges de vues entre les différentes sections nationales et le comité organisateur de Stockholm en vuie d'éclaircir la situation des socialistes des différents pays et de fixer les bases d'une conférence générale des socialistes anti-impérialistes. « Nous les Belges, nous serions prêts à participer à une pareille conférence et avec tous ceux de nos camarades qui, dans les différents pays, ont montré, par leur action, le désir sincère de combattrre les tendances réactionnaires et féodales de leur gouvernement. Alors seulement reparaîtra la possibilité de fonder la nouvelle Internationale. « Au point de vue de la Belgique, il y a lieu de constater qu'il y a une opposition très nette entre les assurances constantes qu'on nous donne au sujet de l'indépendance politique du pays et la manière > dont l'occupant l'administre et s'efforce d'en modifier les institutions. Si l'Allemagne a l'intention d'évaeyer la Belgique et de respecter son indépendance, on ne comprend pas qu'elle suive une politique qui ne peut s'expliquer que par le désir de s'y maintenir. C'est notamment dans cet esprit qu'on essaie d'exploiter la question flamande et d'opposer les Flamands aux Wallons. Or, le peuple flamand autant que le peuple wallon désire rester dans une Belgique indépendante. » LES Socialistes allemands ne désavoueront jamais leur attitude du 4 août écrit le « Vorwaerts » Zurich, 5 juillet. • La fraction social-démocrate du R'eichs* tag s'est réunie après la séance de l'assemblée pour discuter la question des crédits de guerre et la politique générale du gouvernement.Le Vorwaerts écrit au sujet de cette réu^ nion : « L'indépendance do laj fraction social-dé* mocraite est-elle libre die toute attache gouvernementale ? « LES SOCIAUX-DEMOCRATES NE DESAVOUERONS T JAMAIS L'ATTITUDE QU'ILS ONT EUE LE 4 AOUT 1914, mais ils tiennent à ce qu'on sache bien que s'ils sont patriotes ils ne font pas de profession de foi -gouvernementale. Le parti social-démocrate ne consentirait à être parti gouvernemental que si la politique du gouvernement se conformait aux aspirations du parti. » (Radio.) LES OPÉRATIONS DES ALLIÉS l'activité grandit an front belge Le canon britannique tonne à Nicuport Deux saillanlsfenjevés parles Français COMMUNIQUÉ BELGE L'ennemi a bombardé par intermittences les différents secteurs de notre front. Vive lutte de bombes dans la région de Hetsas. Notre artillerie a exécuté des tirs sur Dix-mude et ses abords. Une patrouille ennemie a été dispersée par le feu d'une de nos reconnaissances au sud de Saint-Georges. COMMUNIQUES FRANÇAIS 14 heures. La lutte d'artillerie a été par moment assez vive entre la Miette et l'Aisne. Trois tentatives de coups de main sur nos petits postes dans cette région ont échoué sous nos feux. En Champagne, activité marquée des deux artilleries, notamment au Casque et au Téton. Mous avons aisément repoussé des tentatives ennemies à l'ouest du mont Cornillet et au sud-est de Tahure. Sur la rive gauche de la Meuse, nos batteries ont exécuté des tirs de destruction sur les organisations allemandes tu nord et à l'ouest de la cote 304. Rencontres de patrouilles vers Louve-mont sur la rive droite. Nous avons fait des prisonniers. — Rien à signaler sur le reste du front. 23 heures. La journée a été marquée par une recrudescence d'activité de l'artillerie dans les secteurs de Vauxaillon, Laffaux, La Royère et Braye-en-Laonnois. En Champagne, nous avons effectué, au Mont-Haut et à l'Est du Mont Cornillet, des opérations de détail qui nous ont permis de réduire deux petit? saillants et de faire une vingtaine de prisonniers. L'ennemi, qui, par quatre fois, a tenté de nous reprendre le terrain conquis, a subi des pertes sérieuses sans obtenir de résultat. Sur la rive gauche de la Meuse, la lutte d'artillerie s'est maintenue très vive dans la région de la cote 304 et du Mort-Homme. COMMUNIQUES BRITANNIQUES 13 heures. Un coup de main, tenté cette nuit par l'ennemi contre nos postes de la région de Bullecourt a été repoussé. Aucun autre événement important à signaler.20 heures 50. R ien à signaler en dehors de l'activité des deux artilleries sur la Scarpe et dans les secteurs de Messines et de Nieuport. Uns Retraits possible des Allemands SUR LA COTE BELCE Amsterdam, 6 juillet. — Dans un article très curieux du Berliner Tageblatt, le capitaine Persius, critique naval allemand,' déclare que la côte belge ne saurait être d'aucune utilité pour l'Allemagne, à moins qu'on ne réussisse à occuper également la côte française jusqu'à Brest. L'article, évidemment inspiré, est, généralement considéré comme une première manoeuvre pour préparer l'opinion publique en Allemagne à une retraite des troupes allemandes de la côte. ■ '■ ■" -www Il . Sous-iarin français torpillé ! Le sous-marin français Ariane a été tor- ] pillé et coulé par un sous-marin ennemi , le 19 juin dans la Méditerranée. Les officier?. et une partie de l'équipage ont p,éri ; \ ne.» 'k ho mines ont été sauvés. ; Combats secondaires an front russe L'activité s'étend jusqu'au Danube Une bataille engagée eu Arménie COMMUNIQUE DU 6 JUILLET FRONT OCCIDENTAL. — Dans la direction de Zletchow, activité de l'artillerie. Dans la région au nord-ouest de Ri-niki, près de Dzikelany des combats courts et violents se sont déroulés. L'artillerie ennemie a violemment bombardé nos positions à l'est de Lipitza-Courna et Lipitza-Dolna.Sur le reste du front : fusillades. FRONT ROUMAIN. — Dans la région de Valiesti, les Allemands ont déployé de3 drapeaux blancs et ont invité nos soldats à fraterniser. Cette invitation a été accueillie par le feu de notre artillerie. Sur le reste du front : fusillade. FRONT DU CAUCASE. — Dans la dl-rection de Sakkino, région de Bistan et de la rivière Abichirvane, nos troupes sont engagées dans un combat avec les Turcs. Sur le reste du front : fusillades. Dans la région de Crabiska, notre artillerie a abattu un avion allemand. L'appareil est brisé, les occupants sont tués. Dans les Carpathes, un de nos appareils est tombé en flammes derrière le»^ lignes ennemies. Il est probable que le pilote français Lignakue (?) et l'observa-teur DobrunewSky sont morts. CE QUE DISENT LES ALLEMANDS Zurich, 6 juillet.. Le communiqué allemand ds ce jour-s'exprime ainsi : FRONT LEOPOLD BAVIERE. — Entre Zborow et Brzezany, lutte d'artillerie de grande intensité ; elle s'est apaisée la nuit pour reprendre au jour. De même près de Zivyzyn, Brody et Smorgon canonnade très vive par intervalles. FRONT ARCHIDUC JOSEPH. — Nous avons reconnu et dispersé par nos feux de destruction des rassemblements d'infanterie roumaine prêts à attaquer quelques hauteurs occupées par nous■ au sud\> de la vallée du Casinu. ARMEES MACiKENSEN. — Sur le Ras-, Danube, l'ennemi a montré plus d'activité que ces derniers temps. j LES AUTRICHIENS PRETENDENT' QUE LES RUSSES RECULENT A BRZEZANY Genève1, 6 juillef. Le communiqué autrichien assure que -près Brzezany, les derniers éléments de positions restés au pouvoir des Russes '; auraient été reconquis et maintenu? con- ' tre leurs attaques. A part cela, l'activité de combat a été faible sur tous les théâtres de la guerre. AVEU AUTRICHIEN Londres, 5 juillet. (Retardée dans la transmission)' Une dépèche d'Amsterdam annonce que les correspondants militaires autrichiens constatent que les Russes disposent, en Galicie, de forces écrai&ntes et sont ani^ més d'un esprit d'indomptable résolution. Le bombardement a été effroyable et les dépenses sont complètement détruites. Lesi. troupes russes étaient cinq fois supérieu- • res en nombre et la rupture de la première ligne? autrichienne était inévitable. ■ 1HW- . - m» — On annonce d'Amsterdam la fin de la-P'ève d'un jour déclarée par les dockers et ; es ouvriers des constructions maritimes pour . protester contre l'emploi de la force armée lans les récents troubles. — La Tribuna écrit qu'il y a des unités chèques dans les trpupes de choc de Brous--•iloff. ~

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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