Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 13 Septembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/js9h41kq3v/
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RÉDACTION & ADMINISTRATION 23ter. raa di la Bsarsa — LE HAVRE TÉLÉPHONE m"64 BELGE BUREAUX A PARIS • 33, tuo Jean-JacqusS'Rousseat, 33 LONDON OFFICE i 2». PANTON STKEET Leicsster Square, S. Vt. Directeur : FERMM îfSUHAT % jVVMfWWUI 10 cent, le N° LEXXSIÈCLE ■■■ v wmnœuaH* amusamaÊmaammam Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris FranM 2 fr. 50 par mois • 7 fr. 50 par tvjmestr» Angl«torr«.. 2 «h. 6 d. par mois • .. 7 ah. 6 d. par trimestre Autres pays. 3 fr. — par mois » . 9 fr. — par trimsatre PUBLICITÉ S'adresser à PWiiriistim» dt Jon?s?,] Le» pti'tts annonça ietu eçaiemtnt reçue* à la Société Bnropâsnoe û» Publicité, 10, rue de la Vutoirt, Pari*, qui en a !» monopole pour J-ara ■— ■ - • 5 cent, au front Aulendemaindelaguerre L'IMPOSSIBLE ISOLEMENT ; Des dépêches d'agence signalent d'imper- " laiits discours prononcés près de Bilbao et à Santander, par M. M aura, ancien leader du parti catholique espagnol. s L ancien premier ministre a longuement ' exposé la situation créée à l'Espagne par le ' .conflit européen et en a déduit les devoirs / que ce conflit impose pour l'avenir à la poli- e tique espagnole. ( Neutre.pendant la guerre.et jusqu'au bout rie lu guerre, l'iispagne ne pourra plus dans. t l'Europe nouvelle garder l'isotehient où elle a vécu jusqu'ici. C'est pour elle, a dit 2tf. Maura, une question de vie ou'de mort. ' L'E^uagne veut rester indépendante et libre l de ses décisions, mais il faut qu'elle opte ' pour un des deux groupes de belligérants ■ et son choix doit s inspirer de ses intérêts nationaux.Les conditions historiques et géo- / graphiques .placent l'Espagne du côté des ( xlliés et il suffira pour peiènettro le rappro- , ■ohement nécessaire que la France et l'An- ( $leterre montrent à 1 égard de la nation es . pagnole des dispositions amicales. M.Maura * a aéeiarê que cette politique est mdispen- ' sable à la grandeur de l'Espagne dans 1 Eu- 1 jrope de demain et il a ajoute qu'il souhai- i tait pouvoir reprendre le pouvoir pour exé- < •cuter ce .programme avec la collaboration de tous les éléments conservateurs. Ces déclarations d'un homme d'Etat dont l'autorité n'.i jamais été aussi grande au-delà des Pyrénées ont pioduit dans toute la péninsule une profonde. Impression. On en appiéciera partout 1 importance quant à l'at- , kiuué de 1 Espagne envers les alliés et on / les rapprocheia avec joie de la récente ma- I rnfestauon des catholiques espagnols en l'honneur de la Belgique et de la. constitution, annoncée ces jours-ci, d'une Ligue an-li-ai'iemande groupant des éléments ue tous les partis espagnols. Mais dans aucun des 1 jpays de l'Enieuite peut-être, les discours de M. Maura ne méritent plus d'attention qu'en Belgique. \ ' Cjùei/lie leçon nous donne cet homme d'Etat vieilli dano la pratique des affaires européennes 1 L'Espagne est une.grande nation ue vingt millions d habitants, aussi jaiwuse que n'importe quel peuple de son originalité et de ses traditions nationales ; elle oisppso d'un territoire vaste, ndhe par son sous-sol autant,que par son sol ; de larges côtes lui ouvrent sur las mers un champ illimité ; elle est mise à l'abri des agressions par des frontières naturelles toiirnuables et sa position géographique la tient en dehors des confins qui déchirent périodiquement l'Europe. N'imporue, M. Maura qui voit l'avenir en homme d'Etat ne veut puis pour son pays de l'isolement où il a vécu jusqu'ici, il estime que c'est pour l'Espagne une question de vie ou de mort de e unir à l'un des deux groupes de belligérants et que c'est dans celle voie qu'elle aoit chercher mie politique qui sauvegarde à la fois ses intérêts ' et son indépendance. Comment des Belges pourraient-ils rester eounds à une leçon a.ussi éloquente ? Nous n'avons pas comme l'Espagne à décider si , nous resterons étrangers aux conflits futurs de nos grands "voisins : nous sommes au carrefour où se sopt toujours vidées leurs querelles. Il s'agit uniquement de davoir si nous continuerons à nous y tenu* isolés et sans défense, offrant derrière une frontière qui vaut un chiffon de paipier? une proie facile au plus vorace et au moins scrupuleux des peupltes. C'est a ce rôle de victime désarmée que quelques Belges s'obstinent à vouloir "condamner leur pays sous prétexte de sauvegarder son autonomie. Pas plus qu'eux, nous ne voulons de vassalité d'aucune sorte, mais, comme M. Maura, nous croyons fermement que c'est pour notre pays une question de vie ou de mort de sortir de son isolement Nous n'avons pas, nous, à hésiter dans le choix de nos amis. Il nous suffit de rester unis aux grands pay6 qui luttent avec nous contre nos bourreaux et qui ont intérêt, eux aussi, à voir dans l'Europe de demain une' Belgique grande, forte et mai-tresse de ses destinées. Ed. D. L'usure allemande s'aggrave La récapitulation des listes de pertes publiées par le gouvernement allemand donne les totaux ci-après depuis le commencement de la guerre : Tués, morts de blessures et de maladies 832.162 Blessés .V/. 3-. 144.203 Prisonniers et manquants....... 393.759 Total 3.376.124 Ces chiffres portent sur tous les Etats de l'empire allemand, mais ne comprennent pas les pertes de l'aimée navale et des trou-■pes coloniales. A' supposer même ces chiffres exacts il est édifiant de comparer le total des pertes avouées par l'Allemagne du 1er au 31 août 1916. c'est-à-dire pour la période qui s'étend du 1er au 31 juillet — car il faut un mois environ oour les établir — avec la moyenne des 23 mois précédents. Les Allemands reconnaissent avoir perdu pendant ce laps de temps 239.830 hommes se décomposant en : 47.572 tués, 151.054 blessés et 41.204 disparus. La. moyenne des autres mois donnait .selon leurs évaluations. 137.110 hommes. C'est ainsi que l'état-maior germanique se trouve contraint d'avouer crue l'offensive de la Somme et, d'une façon générale, l'initiative prise par les alliés sur les différents fronts depuis le 1" juillet, lui a coûté- 102.000 hommes de plus qu'il n'en avait jusoue-là perdu chaque mois En ce nui concerne les officiers, la même comparaison-donne un'total'de' 5.163 tués, blessés, disparus ou prisonniers, au lieu de 3.400. IViercI S 1 ! "Sous avons reçu ces fours-ci plusieurs lettres nous félicitant des améliorations ,d< nouvelles apportées au. XX' Sië»cïe et, dt in « son intérêt toujours croissant ». Actus remercions très sincèrement nos amis de K ces témoignages d/i sympathie e,t 'nous sommes heureux* de pouvoir leur dire que [1. leurs sentiments sont partagés par d'in- cj nombrables lecteurs. Nous n'en voulons <J pour- preuve que les proportions vraiment fa extraordinaires dans lesquelles noire vente si a progressé pendant cps dernières semai- r< /tes. Depuis deux mois cette vente a presque triplé dans les cantonnements de l'arrière tr et dans les tranchées mêmes elle a plus que ,f doublé. Une augmentation sensible s'esl F' produits en même temps dans toutes les £ régions de la France où habitent des Belges. Ce succès où s'affirment si cioquemment g. la sympathie et la confiance ue notre armée () et des Belges exilés nous réiouit profondé- cl ment parce qu'il va en réfUitr. aux idées de concorde et d'action nationales dont le n XXî. Siècle s'est fait le héraut. u nient e s'aiouter de la façon la plus heureuse. à. la u récompense que notre journal reçoit, chaque ? four dans les injures de la presse boche et Jr de certaine presse « neutre ». b Jisiisfère * Ses Affaires étrangères " Pendant la durée du congé accordé à M. Amaury de Ramaix, attache au servk-e politique du département des Affaires Etrangères, qui vient d'épouser Mlle de Weede, fille du sympathique ministre des Pa.Vf.-Bas < Êrès le roi Albert, le ministre des Affaires trangères vient de désigner pour remplir rj l'intérim de ses fonctions M. R. Evcrts, oon-seiller de la Légaticn de Belgique a Pékin. M. Everts, Hollandais de naissance, est tùs de l'ancien et très distingué consul général des Pays-Bas à Bruxelles. Nous croyons avoir le droit de voir dans cette nomination rrne manifestation ntrçivellis' de la cordialité qui caractérise les relations des deux nations... * - 1 1 ' "■ * ♦ ■ Cl âlporlatioii des Belges * »0!C Selon des nouvelles de source privée, la déportation des Belges de 18 à 35 ans a commencé dans la zone d'Anvers ; les Aile- li raands ont commencé par la région de d Brasschaet. ' fi Le nombre des jeunes trens enlevés à q Gand s'élève à 1.200 environ, li d * é La guerre en Afrique ; \ LE MINISTÈRE DES COLONIES ^ VEILLE SUR LE SORT DE NOS PRISONNIERS J Ainsi que nous le disions dans le «XX* siè-cle » d'hier, les Allemands ont, dès leur en- Jc trée en campagne en Afrique, interné un grand nombre de civils alliés parmi lesquels de nombreux Belges. Nous croyons superflu d'ajouter que le département des Colonies, conscient de ses devoirs, n'a cessé de s'intéresser au sort de nos compatriotes. Tout d'abord, il a fait arrêter et interner au Congo belge un nombre équivalent de ci- \ vils allemands. Puis, soucieux d'éviter aux r civils d'inutiles souffrances, il a. fait pro~ L poser aux Allemands, par l'intermédiaire du général Tombeur, d'échanger leurs civils i: contre les civils belges prisonniers. i Les autorités militaires allemandes ont £ refuse, réclamant préalablement de la part des Belges des engagements sur le sort des prisonniers boches... faits par les Anglais. Le ministre des Colonies a donné pour instruction au général Tombeur de prêter, dès le moment où ils pourraient être délivrés, toute son assistance non seulement à nos L compatriotes prisonniers, mais aussi aux sujets des nations amies dont un certAin nombre ont été également internés par les Allemands. , Le commandant van Overstraeteru notre ' attaché militaire auprès du général Smuts, *; au quartier général anglais, a reçu les " mêmes instructions, pour* le cas où nos pri- c sonniers seraient délivrés par les troupes britanniques. J Le général Tombeur ayant été prévenu, (5 il v a quelques mois, «ue nos prisonniers t auraient reçu un mauvais traitement, a,fait k aviser aussitôt les autorités militaires aile- 1 mandes que si la chose était refronnue ( exacte, des représailles seraient exercées g sur le champ. La prise de Tabora étant imminente, les i Allemands ont fait évacuer nos prisonniers i de cette ville sur Mahengé. c ■ - ■ i I A NOS S30H5É3 ET LECTEURS e en Angleterre ( —>.o<c— V a Le port du Havre ayant été fermé ♦ F pendant plusieurs jours, nous prions ; nos lecteurs et abonnés en Angleterre £ de vouloir bien excuser le retard avec lequel le «XX* Siècle» leur est parvenu f Ices jours'Ci. Sollicitude siplative ——î>0« Rien de plus significatif que la sollicitudè ■don1 les journaux allemands entourent les intérêts belges. .Vus avons sous les yeux deux grands iourna'ix allemands portant la date du 21 août. La « Kceirusch" Voikszeitung » s'occupe dans son éditorial du port d'Anvers et dé-cSare que si « les alliés réussissent à nuire au commerce allemand, ils porteront par le fait même préjudice au port d'Anvers même si l'Allemagne ne prend pas de mesures de représailles. » « Et croit-on, demande l'organe du Centre, l'Allemagne assez naïve potit se croiser le5 feras ? Rien ne serait plus facile que de reporter sur Rotterdam et sur nos ports de la mer du Xord tout le trafic que nous acheminions sur Anvers avant !« guerre. » Evidemment, c'est par pure bonté d'âme, par générosité d'âme que les Allemands passaient jusqu'ici par Anvers. « Ils y perdaient, de l'archent » comme leurs' marchands de lorgnettes. Le « Berîiner Tageblatt », lu}, t. trouvé mieux encore. II invoque contre l'idée d'un encerclement économique d''1 l'Allemagne un article du « Yrij Beigie » où M. 5e député Frans van Cauwelaert aurait déclare que le boycottage économique de nos ennemis est une utopie. Qui ne lit entre les lignes de oes articles boches la crainte qu'inspire k '.'Allemagne la résolution des Alliés de pratiquer la guerre économique avec autant d'énergie que l'autre ? | A'os lecteurs trouveront en | 5 seconde page, toutes tes f \ nouvelles de la guerre et /es 5 \ dépêches de ladernièreheure S LES ALLEMANDS et les colonies hollandaises Des agents de l'Allemagne ent essayé de la tr» cioire à l'opinion "hollandaise, nous l'aVoos déjà dit, que le XX* Siècle trame contre ki Hollande les emplois les plus , noirs. Deu\- eu tioie journaux néerlandais , ont exprimé une indignation" —■ vraie eu | feinte — d'une extraordinaire vivacité. Et j il s'est trouvé deux ou trois Belges pour , mettre deux on trois bûches — îévérence P'trier —- sur ce feu, présentement plus qu'à , demi éteint. I' n moyen de détourner l'attention ^dti publïc hofiaJKiwis de-s desseins de l'Aile- ! magne. Ouvrons 1° livre célèbre-du non . mo'ris célèbre Richard Tftnnentberg : La plus grande Allemagne, traduit de l'allemand par Maurice Miîh'nud. Page 2S7, il y est question des colonies hollandaises. Tannienberg a envie des colonies africaines de l'Angleterre et de la France. Et il le dit sans détour. B a aussi envie des Indes néerlandaises. Ecoutons-le ; « A l'Allemagne revient m. autre empire an sud-est de l'Asie, qui voisin de l'Tnde anglaise, forme le do-nutine colonial le phis riche de la terre, fe veux parler de l'insul-iiulo. Ces lies appartiennent déjà au peuple : alleihitpd, mais à son rameau lias-allemand, c*est-à-dire aux Hollandais. Des hommes politiques clairvoyants des Pays-Bas réclament instamment la réunion de la Hollande à rempire allemand. » IVhomme# poMïiqaes nui vr-'rft Vs , choses Ai même ceil que le plus vorace des Vlleniands ne peuvent être que clairvOymTts, va fk1 m>>. Pi lie XX" Siècle paraissait en Hoïlainde, il se, joindrait, à ceux île nos confrères belles qui, eonvrw5 YF.chO bejqe, la Belgique. le Courrier de la Métier, l^s \ourelles de \faestricht , te helgisch HagMad. croient de leur devoir patriotique de mettre la Hollande en garde cpn+re î'appctit bocNe. Nouvelles de la Patrie Belge WVWVVVVfYVVlVA VVW NOUVELLES DE PARTOUT —»o«— La disette de poisson L'inactivité forcée des pécheurs belges et la défense faite par le gouvernement hollandais d'exporter le poisson ont vivement affecté le régime de l'alimentation^ en Belgique. Le rapport sur les ventes effectuées à la Minque de Bruxelles, pendant le mois d'août dernier, est des plus suggestifs à cet é^ard Pour desservir une population de pfus de 800,000 habitants, augmentée encore par la présence des troupes allemandes d'occupation, la minque a reçu, en tout et pour tout, 89 colis do-nt 87 de poissons de 11-vière. Le tout fut vendu 2,140 fr. »3. D'autres envois, composés de poissons, moules et crevettes, venus du pays ainsi que d'une quantité d'anguilles hollandaises, ont produit la somme de 5,742 fr., de sorte que la vente totale du poisson dans une agglomération d'une population aussi elevee que celle de Bruxelles, atteint, pour trente jours, la somme dérisoire de 7,882 fr. co. —>K)<*— A BRUXELLES Les écoles normales Le Ministère des Sciences et des Arts ouvrira en octobre prochain une ecole normale flamande pour instituteurs à Molen-beek-Saint-Jean.Quant à l'école normale flamande pour institutrices, érigée en ce moment rue Ber-keiidael, à Bruxelles, elle sera transferee en automne à Laeken. —»o<<— A VERVIERS La foudre tombe sur les spectateurs d'un match de football, — Plusieurs victimes Durant un match de football, disputé sur le terrain du club de Verviers, le 20 août dernier, la foudre est tombée au milieu des spectateurs et a fait de nombreuses victi- m<Le fluide s'est, abattu, disent « Les Nouvelles » de Maestricht; en haut du terrain teoal Ouest) sur vin spectateur, M. Demoulm, et La balustrade qui joint les deux lignes du goal Immédiatement M. Demoukn, un vieillard, se mit à flamber comme une torche. On dut, pour éteindre les flammes, le routier sur le sol. . , , Près de lui se trouvait le petit Parent, brûlé assez grièvement, et le petit Pouthier, brûlé aux yeux et à la figure. Son col de caoutchouc indique nettement les limites des brûlures, ayant.. paraît-Il, servi d'isolant. Le fïuide se propagea le long du fil de fer galvanisé cloué au-dessus de la balustrade en bois qui sépare le terrain du ground. C'est ce qui explique que toutes les personnes qui touchaient cette balustrade ont été atteintes plus ou inoins grièvement. M. Grosjean. qui se trouvait près du goal Eist, a été projeté dans la haie et tué. Le'petit Lieutenant d'En si va! a été gravement brûlé dans la région de l'aîne. ainsi que le petit Georges, du C. S, VerviétoK qui a des brûlures aux pieds. Une dame Deschamps-Pierlot, rue de Verviers. Ensival, porte nettement gravées, sur le bms droit, les lettres K. Y. R .S. et sur l'épaule gauche le dessin 1 très net de sa chaîne de montre. Le goaî- keeiper du « Standard » a eu ses gants en caoutchouc ea partie brûlé®, sans être atteint lui-même. Une jeune fille du voisinage, qui suivait le match d'une fenêtre situce à une quarantaine de mètres, a été projetée au fond de la chambre. Enfin, de nornbreuses personnes ont été blessées ou brûlées plus ou moins grièvement aux jambes. Le coup de foudre a été suivi d'une pluie i violente. " DANS LE PAYS DE LIÈGE Les mécaniciens du chemin de fer de Welkeoraedt Tous les chauffeurs de l'Etat belge attachés à. la gare de Welkenraedt ont été som- ■ més de reprendre le travail .Tous ont refusé et ont été emmenés en Allemagne. Ceci se : passait il y a trois mois. A quelle pression "cets gens ont-ils été soumis là-bas ? Nous le sauro'ns peut-être un jour. Le fait est qu'un certain nombre après avoir signé une formule d'engagement, ont été relâchés. Sept ayant refusé, sont restés prisonniers, dit le Courrier de la Meuse. t —»Oc<— , , AU PAYS D'ANVERS La réquisition des cuivres lis importantes brasseries de Boom sur le RupeL, possèdent des cuves en cuivre nombreuses et de grande valeur. Les propriétaires ont reçu avis qu'ils devaient tenu- ce matériel à la disposition de l'année allemande. Le poids total du cuivre qui sera enlevé de cette manière, est estime on tonnes, tant cette quantité est considérable. i —.«On— DANS LE BRABANT Le bettage de l'orge Les bourgmestres de la province de Bra-" bant porteront bientôt à la connaissance dés L cultivateurs les instructions qui concernent . la fixation des délais pour le battage de 1 l'orge. La Centrale des orges, instituée en 1915, ■ continuera à fonctionner cette année. EH.e ' ne prescrira pas de date pour le commence- meni du battage de l'orge. Il est donc lci-. sible à chaque cultivateur de fixer ce jour - lui-même. Il est ordonné toutefois que chaque . cultivateur, d'ans chaque commune, devra . aviser le bourgmestre de sa localité dix jours au moins à l'avance de la date fixée. L'orge ne pourra être battue avant l'expiration de ce , délai de dix jours. Si. dans certains cas, le battage a été effectué ou entamé, les intéressés ont à aviser immédiatement les autorités i communales La Centrale insiste cependant pour que les cultivateurs d'une même f.commune enta-1 ment si -^ssible en même temps le battage de ' l'orge, ceUe opération facilitant dans une Iar-L ge meisure la. prise de livraison et le paiement.Tonte «l'orge récolté» dans les différentes commune^ devra être batt e M Mme à I«> disposition de la Centrale au n!us tard le 1er octobre d'e. cette année, à moins que la fixation d'un autre délai ne soit rendue nécessaire. On devine à qui l'orge est destinée ! J .IjJl'LJlJ—l'IBIL! Le plan roumain se dévoile ( il ? — ■■■■■ttOH On a. aujourd'hui le sentiment de plus en plus net que tous les jugements forcément somiiï lires et prématurés portés jusqu'ici > sur les opérations aux fi entières de ia Roumanie doivent ou devront bientôt ètie soumis à revision. On ne voyait jusqu'ici sur ces frontières roumaines que deux théâtres d'opérations : 1® le théâtre de la l'i«l»»y1v%u»e, qci se soude au théâtre des Carpafiies du Sud, où opère l'aile gauche de l'aimée russe du général LetchitsLy 2° le ihéùhe de la Do-bro rdja, entre la courbe du Danube» la nwr i"'e et la froatiè.re nord-est de la Bulgarie. A côté de ces deux théâtres, — qui pourraient bien n ôt/e que secondaires, — s'ouvrira, sans doute, avant qu'il soft longtemps, un troisième théâtre qui. vraisemblablement, deviendra le principal. Ce teoinfciQe tliêàtre, cest rextie-milè occidenlAte du temtoire îjpuffljftiiD, iâ ou se' touchenf la Moiigri'e, la Seiuie, 1a Bulgarie et la h nmi-iiiie. C'est le Danube qui y .ne ."i Irontièie. Qe tteuvè il est pJs ua-fraii'chissabîe et. une fois franchi, ce serait uiaiche vers la viB» serbe de Nieh où IJtisse le lameux chemin de fer d!e Berlin k (.Àe.staiHrn^ple ; ce serait ia marche nord-sdU à la rèn« outre de l'armée de Salonajue marchant, elle, eu diiectjon sud-nord pu-la vaiKe du Vaidar ; cé serait, la coupure entre les empires centraux et leurs a îies orientaux, Bu-gàres et Turcs. Ce vaste plan, qui seiaii, d'une si haute portée stratégique, ne se siynàle encore que par des indices, mais qui atutt déjà des présumplions précisés et concoi'danfca. Les canons louuiama bombai déni, à ftjtce sua' le Danube le port bulgare ce \ idin et le port serbe de Lorn-Palanka. De plus, les Roumains ont franclji à Or sa va (ville hongro'.je". le coui's dte :a Cerna qui, venant du nord, se jette à Oixjva, dans le Dunu!>e. Or, pre-! cisèment. dans coite région d'Orsova et de Lom-Pakiiitta, .e Danube Sorme une bouote orientée \ r.s le uwd, c'est-à-dire dont les Koumains garnissent la concavité, et l'on, sait qu'il rst du piin.eige ne tenter le kanchissemênt' d'sn fleuve que sur la péri-' phvrie d ■ la co,.) avité d'une b u le, puisque Tes canons peuvent ainsi balayer de leurs i^riew; d-» ia boivrle. Autres indices : Des troupes russes», ■ traversant tfe part eu paît lu Roumanie, approcheraient déjà du Danube, en face de j .Vgotin et de Vidin, ports situns le fcre-! mier ii 50 kiictmfefies. le second à 3l> Kilomètres en aval et au sud d'Orsova. Dès tors, s'exp!:querait le peu d'impor-■ tance que l'on parait attacher, en Roumanie, à 1'occupatiou de Tutrakan et de Silis-trie, dans la Dobroudja. Qu'importent, en effet, ces villes de la rive sud du Danube, dans le secteur oriental, puisque la rive mrd de ce fleuve y est à.t'abri et c,ue des i tioupes russes opèrent dans la Dobroudja. . | Dès lors aussi, s'expliquerait le vaste dé-I ployernenl, eu ri-^cor, de colonnes roumaines 1 sur tout fe pourtour de la Transylvanie. Ces colonnes, formées de troupes de couverture, se sont emparées de gages nombreux et. précieux et ont occupé toutes les passes des moruts. De plus, leur jonction avec les Russe; des Carpathes est un fajt accompli. C'est fort bien et cela peut même su£fi>re : l'intérêt paraît être, dès mainte-r>iTnt, arllems, puisqu'aussi bien le rideflu qui voilait le plan stratégique semble déchiré.Paul CROKAERT. Bien de cemsus avec ies Boches ! » ■ wOtt* ENCORE UNE DECLARATION PATRIOTIQUE D'UN SOCIALISTE BELGE Au cours du congrès des Trade-Unions du Royaume-Uni, qui s'est assemblé la semaine dernière a Birmingham, M. Mahl-inan, secrétaire de la Centrale des matelots et travailleurs des ports de Belgique, membre de la « Commission syndicale belge » or*rane central des syndicats socialistes, a fait une importante déclaration au nom des organisations qu'il représentait. La » commission syndicale » a reçu, des socialistes allemands, une communication aux termes de laquelle ceux-ci se déclaraient disposés à intervenir en faveur des socialistes belge® dans le cas où ces derniers auraient besoin de leur appui Les socialistes belges ont décliné ce'tfe oflre. » Les svndiqués de Belgique a dit M. Mahl-man ne croiront la paix possible que le jour où le pays sera délivré du joug étranger. » £ héroïsme 9e nos marins A propos de l'article que nous avons publié sous cc titre dams notre numéro 'du 5 septembre, nous recevons quelques renseignements complémentaires qui intéresseront certainement nos lecteurs. Le Chalutier belge qui -sauva l'équipage du Vajv-Stirum, le jour de Noél 1915, est le Nadine, commandé par le capitaine Louis Pianjaert, d'Ostende. Ce marin fît preuve en la circonstance d'une grande bravoure et d'une présence d'esprit remarquable. Le sauvetage de quarante:dfeux hommes (sur les quarante-quatre qde comprenait l'équipage du Van-Stirum) eut lieu dans des circonstances très difficiles. Il s'opéra en présence du sous-marin ennemi, qui continuait à cartonner le Van-Stimm. La m?r était très houleuse, la nuit tombait cl certainement si-le cbaîulfer belge na s'était pas porté sans hésitation au seccfirs des marins fondais, ceux-ci auraient perdu la vie. Souhaitons que Le gouvernement, reconnaisse par une récompense, honorifique le courage et le dévouement de nos marins. L'L N fVERSrrE BOCHE Dt G AN» I —»o«— I A pels moyens ils recoures!, I pour ia peupler . I Un ce nos amis notas écrit de Suisse : I k Te viens d'apprendre un nouveau tr:>iit I I qui peint bien Iw Boches. C'est un de ints I <'nusins promu sur le champ de bataille de Haelen où il a été tait prisomirei «p.. me le 1 fait comiaît.re. \Ia»s je nt voudrais pas !» I laite connaît i e pteî clai'renîerrt a On de l»w •' '>s reoré»»f!eis. Les Bocl nt H ,n?ce;. tfrtc s'il vente i pou:-- I •-'•jd'1 j ■ Il a aatUrfeEéteenl rafns . >' H I d'aub «3 prisonnier*! est 0 peut se faire qua ■ I ■ l'Uniiversit^ de Gand comme de s6n piv- I mier pafttai'Si m.litakô. » I Fa-u -ii q,;e l'u: bo<te ce Gand I I r«acgQti;c peu de s\mp ifliies en Selgique I po.ii i;ae v«b Bi?• et ses àgeiifs en soient I rWwita. à rveouri.' à de, t"is mo^'ens pour I l'ffi>f>ViT )tvi «t'ibiis.r«ment, ? On. sfie^a i I qi ai s'en tenir sur la signincaton des cbif- I H oriei au succès d5 la nouvelle uiacbir.e de I guerre boche. I « I I le d'fait'i % l'illemape I MSfràp* n *mp feiTdroyant I i t j i ii;v;e u'oservaïion de M. Aiiuu fl Gauvain dans le « Journal dçs Déteàts » : H « II fauiirhit en finir une bonne fois avec I l'idée qu'un ]' •>' i» > >n> r • brqsqueôVînt H ïaarre par un coup foudroyant- C'est H une idée court t qui dispense ses nj'oms H d'en avoir d'autre;-. La défaire de 1" Mie- I I magne ne peut résulter que d'une longue H séné d'opérations conduites « ■ menu Les gouvernements a'iiés^àemblent l'avoir compris mauiienint. Serrement leur H conviction, toute récenae chez le p ur-ai . H n'a pas encor» pé-.iê >é profond.'inrn: rt.uîs I I l'esprit de taus leurs collaborateurs. D ■ de iâchou:; relards, cle funestes hésita- I twr.s. I ECHOS =J Les civils internés en Suisse I Les compagnies de «.hemins d" ter truc- I s v»»nfft«nl tJe . ««eo;tir à éitMidr» aux I fttrnii^s tl" civil» i îlernés an A I envoyés • 1 ■ H lu Sàrsse la nié ne rédi» tion d» taril qu'aux I >■ -< traîtemenl dons I ces mômes établissement;. I I réductions sont idebtiqu?è dans ljs deux H ca.s. I Los rensargnements sont donnés ù l'office H d'infoririations. averrae des Champs-B I sées, 63, à Paris. I Un sauveteur I élue H Le gouvernement français vient de dé- H cerner la médaille o- sau'velage en brorue H à notre «■•mpatriete le sofdaf Charles-Louis I Van Dooren, de la 2" compagnie des D. O. A. H. à Graville. Ce vaillant soldat s'est hor- I I diment porté an secours, le i' juillet, ù Har- H fleur, de quatre personnes en'danger de se I noyer dan? la oartie maritime de la rivière I La Lézarde, et a réussi à les retirer de I leur position 'ritique. I Nos félicilstions à c,e courageux Belge. I Un grand chef I Un rédacteur du » petit Journal » a eu H l'excellente pensée d'aller.,en ces jours an- H niversaires de la victoire de la Marne, sa- I I luer le général Maunomy dems sa petite H propriété d'HerbiKv : I « Le vainqueur de l'Ourcq vit là, à la fa- ■ cou d'un Gincui.iatus. Sa porte csi toujours ouverte aux terriens du village et des ha- H fqt aux voisins qui l'appellent familièrement ■ le u père Maunoury » cl viennent sans eni- I barras le consnlie1* sur leurs » finiras. Le H génénil accueilîe tout le monde avec une inaltérable bonté et prodigue les sages cou- ■ seils. Il sort rarement, sàuf le dimaiiiiie pour I assister à la messe dans l'église de C.ourboii-zon — car Herbiliy ne possède pas de des- I servant — et, quelquefois, dans celle d'Ava-ray.L'après-midi, le valeureux solda!, aime venir au cimetière de Mer- s'agenouiller sur la tombe de sa fille Geneviève, une ravissante ■ enfant de dix-hui(. ans, morte peu de temps ■ avant la guerre. Il se fait conduire ensuite, ■ à quelques pas de là, chez son oncle, le vé- ■ nérable docteur Edmond Mercier, - un-iiaurf; presque légendaire qui, un demi siècle durant, lut la Providence de toute la' région. général Maunoury est modeste et sin- ■ gulièrement réservé. C'est à peine s'il par> des grands événements dont il a. été t émoin et du rôle historique qu'il y a joué. Cependant, chez son oncle, il a consenti à révéler que le plus beau jour de sa vie fut le 9 septembre, « quand il aperçut les Allemands qui tournaient le dos. » Xous-même3 lui avons fait préciser un incident peu connu. Lorsque l'attaque sur l'Ourcq se déclencha, le général Maunoury se mit successivement à la tête de plusieurs régiments qui s'ébranlaient pour !'a>saut... iLn ce soir de septembre, mélancolique et mouillé (iii. sur la olain* de Beauce, galopaient déjà les vents {l'automne, je parcourais le chemin creux qui serrante sous Vs pommiers, au fond du va! d'Herbilly. Près ds la ferme de Masnes, je Vis deux hommes qui s'avançaient lentement. L'un d'eux, * grand, amaigri^ le visage balafré, -es pauvres veux fermés à la lumière, s'appuyait sur l'épaule de l'autre, plus jeune, amputé de la jambe gauche. C'étaient le vainqueur de l'Ourcq et sou fils, le capitaine d'artillerie Louis Maunoury* i 25e ANNEE — Série Nouvelle.—N 675 Mercredi 13 Septembre 1916

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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