Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 12 Janvrier. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 20 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/wh2d796k2m/
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! 21e ANNEE,— Série nouvelle. — N8 429 Le numéro ; 10 Centimes (5 SE^TIMSS AU FEdMT) Mercredi 12 Janvier 1916 |)<DACTION & ADMINISTRATION fftet rua ic la ïsnrse —■ LE HATlffi Téléphone : Le Havre n* 14,05 jjyecfêur FS8SÀSS 82SBÂT Toutes les communications concerr.anl in rédaction doivent être adressée rue de la Bourse, Le Havre, *LONDON OFFICE: g1,Panton Street (Leicester Squares, w). LE XXe SIÈCLE Quotidien fcselye paraissant &u Havre ABONNEMENTS [Franco 2 fr. 50 iiar mol?, o ... 7 fr. 50 par tiMmeatcfe Angleterre.... 2gh.80. par mois. • .... 7 »>t.9d. par trimestre Hollande.. 1.25 florin par mois. » .. 3.75 fîor. par trimestre. Autres pays.. 3 fr- » par mois. » .. 9 fr. » par trimestre I PUBLICITÉ S'âdresser à l'Administration du journal aj Havre ou à Londres Annonças 4P paejet Ofr. 40 la ligne PôtitesannoncesV page: Qf>.30!aligne Les petites annonces sont également reçues d la Société Européenne de pubii-oité, lo, ruede La Victoire, Paris^ jus en a te monopole pour Paris. ffxmDX&ss&mw\éï bpmsmmiii ■«(■■iim«Ba*ifcuj: a presse russe s'iaquièfa de la fusisn austr@-a!l@mande —>,oit— .. lin article du «Novoie Vremia —O-i Ivnrès Y Action iranÇaise, YÉcho <le Paru l'journal des Débats, la la «ewtj ç Data; Mondes ,vo|tfes M. Bawl Descl^ 1 nui a regretté- publiquement les erreui Ht'îa politique française vis-à-vis de ■osse et vis-à-vis de rKbtrieîw; voîci qn la nresse russe s'inquiète et sVmfciu de 1 îuBian aiistr^'iMln^ annoncée par toi ilaten.es. Sans doute ne ruons sera-t-il pr IfierdH de rc,ppeler que le XX0 Siècle a, Ko 1915. (ttscera^ et signalé ce pfc*»' ■La tfraade presse russe, h son tour, euh fins 'le moweïïjS&t. ïvartïele de la' Novo \femia, qw nous reproduisons ci-d>esso>tt ËjR&t devto\ étant données tes attaches c Stre confère de Petrograd, que la politiqi «xnïpreiHl le .jeu av-toei de P Alterna*» I.Mji&magne sait qu'elle sera battue. RI ■pipère plus ni annexion ni- indemnité p ■nfeiiu lîHe craint cTéCre amputée, ruiné Kmihée. Avec cette audace et ce cynissr iflui sont .la carcirtôristkn^ rie sa portion jpo songé, depuis que la défaite lui s&mfo ■ÈacteMe, h se payer sur son Alliée, à a (ter pu-remont et simplement l'Autrîeh Km.,?! m à. l'empire allemand» VLes grands journaux ' français que noi '■\non-5 de citer ne trouvent pas que te fi. Bt tëmrô «l'importance m mëim la Nom lyrcmûr. Une paix sans annexion, mais <, mrbodonnerait iAutrtêhe à f Allemagne s ni; pour V Europe le plus tei rfble mal : vo> ■opiîiion du journal laisse qui pusse poi ■Bpi'.Ssojiitor l'opinion des cercles, dirigoan Ho Petroft'm-d. L'article que nous repsodv ■c-r.ss ci-dessous épiwnère, a ràpipnd de ce j fcienl, des raisons dont le lecteur, de h: «te, évaluera la force. I Quelques publicités décapent qu'une lois ai ■nintcrruniJon de la ceinture territoriale al] )J: do Hajiibôiifrg au Golfe Persique sera y ■réc et que la Husjo sera* coupée ainsi de to ■ reste do i'Jiurope, elle sera, par la nécossil «îlrainto j}e so. soumettre;-& aeà accoyds écon Hqucs et douaniers « qui^ifientriis. nous gara ■ont son ^Qide dans la future et dernière lui ■il ne faut pas oublier que les Allemands s'a «nient siu- un précédent, 'a gueri-e de 1870 le ■apporté l'union ton tonique itans les limites ■mpiro allejnajîd; I.a guerre d>- 10ti, qui f ■:.' o ensuite, doit, dnns leur idée, naturel" ■ :i', développer et î^iaiiser l'œuvre de Bismar.1 llnicn des Allemands et des H-o3ienzollern a\ ■ IMjshourg'.' ■I.'iHIdent (.< l oulement de - l'Autriche, la dvsc ■ 'f is Ilal)sî)oiir55 qui se meurt, rendent nîus ■ la réaKâàtiun de ce plan. ■Dans-ces conditions, on peut so représonl ■us iJiilicullé une paix sans annexion, qui se ■m- rivdiope le plus terrible niai. ■ En « s'jiturtuÉnt .• une nouvelle Alsace dan.-■dIIhc.1^ l;i M«"se. on nnenouveUf» Posnanie n • m \'&Yàù\b\ ies AJîemnnds âc^oîIraient cri -■ir force d'une manitro- purement extérieu- ■ rtjaliiô, ils tlérangeraiem simplement leur . ■DMne par un développement de luttes liai. ■I' h\ sera tout autrement s'ils prennent ■ ■•vis Vaut rie lie. ■ I n ÀiKrieho. i! y a une importante populali »- i ttiide hèâjbtuée aux luttes nationales'.'Gc ■pulation a cédé devant les Slaves au cours Bis deniières années, seulement parce qu'e m R-méilqusmènt inférieure. Il suffirait ■tiae]:<îr <«.t!e population aux 60 milleins ■jels de Guillaume pour qu'elle se jîi de ne le m avec une force décuplée su^ les Slaves ; ■chiens et les dévorât en un rien de temps ■i> n'est pas en vain qu'en Allemagne, < ■nu. i ; temps, une telle clameur s'est élevée, ■caaon de la publication de l'article d'un joi ■! français dans lequel l'auteur déclarait q ■if-a] du futur traité de paix serait le type ■lui qui fut à son heure signé sous le nom ■iti.x oc WVstphali* et (fui fraettonna l'AJ Bagne en 300 petits morceaux. Il faut lire ■maux allemands pour avoir une idée- de fcur maladive avec laquelle los Allemande ■a', é!e\rs contre cette idée : i's oOJlsé'of'Sit ■enir au « statu quo s tCirilca^î qui estait [au, mais nô£6ûû5 condtrton du fractionnent ■ i.tiieïïtngnei ■il y a quelques mois, le r-oi de Bavière rem ■i des drapeayx aux nouvelles divisions ba ■iscs formées au cours do l'été. Pendant la cé Bonio.. aui avait lieu dans la cour du ehâte [œ Vitellmch, il prononça im discours dans ■> i se trouve une phrase qui ne parut pas al-Bat à fait claire. Cette phrase est maintenant ■l en plus citée par tes Allemands comme ■"î d'ordre compréhensible pour tous les A Bitte' phrase parlait do l'impossibilité do c< ■ii..,' la paix avant que soient garanties les c ■t»ris du développement régulier « de tout ■uple allemand ». Si nous mettons en regï ■ ces paroles du roi de Bavière les manifes ■ns des partis allemands et des pubiieistes U^, elles nous apparaîtront parfaitement. c ■s. 11 faut appuyer sur le mot « tout ». ■l^s garanties eour lo dôvelqppemenu regii If « tout le peubîe allemand » seront éviu< ■ent trouvée^ lorsque l'empereur Guillaume; ■xora toute l'Autriche en renonçant a lacc ■ion de t/.rritcrtres de nationalités étrangèi ■cls Qu'ils soient, n ■ Dans le Correspondant én 10 janvier, «rivain bridant nws3 ma-itieurensem ■wnvme, traite la ii;èrfte question. Ses c ■usions sont identiques aux nôtres. Le ■nr nous permetk a d® nous en fôlicitci I Les réfractait à l'arrêté-loi ■eroii t considérés comme déserter ■ li« « Moniteur » \i«nt de pwbliei' •ïrêté- loi ainsi conçu : ■ Article 1". Est réputé déBertcttr et p« v:r> d«s peines pTé'viics par lo Cwie pé ■lilitaire, sans préjudice cte l.applicat ■'s sanctions établies par la loi sur la ■« à l'éààrd des réfractaire*. et des pillante, le Belge (jui, appelé pendant B^wre à faire partie d'un contingent ■nilico, uhaDge rte rfeideaiCC pour es se •Mire aux opérations du recrutement, ■" contiHgant o.u ')ui, dans le même ! ■nploie des man«ru'VTés frauduleusas. ■ Art.- 2. Les im'i-actions vist'es par le ] ■ft aci-tté-loi sont jugées par la juri •on militaire. ■ Art. 3. Le jJréscnt nentté aurat force ■°'- dès le" jour de*si publication au « S® 1""' ûetgï. « ■~—— *— — ■ Londres. —<--M< Samuel, minislre ■'«tes, e.it nommé ministi'e de i'iritér Où ils en sont (Somment l'Allemagne s'efforc d'amener la ISclgiquc â lui obtenir la paix Les manœuvres so mulUplient dans k J milieux neutres _pour amener les Belges obtenir, à l'Allemagne cette' paix dont cl' a si grand besoin et que les Alliés lui refi sent implacablement. Aujourd'hui; c'est uà. journal catlioiiqi: ..suisse, réputé pour sa germanophilie, !< i- « Neue Zurclier Nàchrifhtcn » qui s'ei obasgé de .plaider . aupivs des Belges ) •i cause du Kaisci-. e Les « Swue Zurclier Nadiricbten » n't a sont pas d'ailleurs à leur coup d'essai, i' Lo 1er octobre 1915; cilles publiaient soi s forme d'un télé.uinnune de Berlin, une v© s sion falsifiée, d'une interviêw du Sous-S crétaire d'Jïtat. Zsnmermanu, relative à 'e Belgique, et ellès y ajoutaient ce coomiei « 1 taire : " Il est encore toujours au pouvoir de : ;c Belgique d'àehapper >ù une aimexion pi • TAUemajoio, annexion qui n'est pas po> j", l'AHemagne un but de paix inconditionné , ; mais qu'on désire au '»nta-aii-e éviter, i un jonr les voiler se lèvent pour la pubi cité, le monde «'étonnera bien de voir ; !«' a pratiqué; la politique d'annexion à l'égaj i» 'a Belgique, et qui était .son princip _ advOTsaire » e- Les « Neue Zùrdier Nadirichten » in^ nuaient, on Je voit, qu'eii se hâtant de co J ; cliire une paix sépa.rée avec rAllemagr; Jt la iMlgnuc' éviterait une annexion à 1 ie quelle elle serait, sinon, ffléluctaljlem6 i il '-ondamnie. 6- Un mois plus tard, To 1er décembre, !.\ journal sirieso rcniiuveile son' conseil, ma ir après moins do détoura ; il lui donne cel ts fois la forme d'un avertissement et sub iï- t:tuo brutalement la menace à i'in^inuatio il " Si le Roi Albert, dit-i!, se laisse Ion ,teni.pa; encore tenir en lisière par l'Angl terre, — on pourrait se servir aussi d'u: U} ûlllpei expressif®, — et s'il ne cherche p c- bientôt à faire sa paix avec l'Allemagne, s- en pourrait résulter pour lui et pour sa d ? naftio des conséquences im.ix>3siMes à ci '0: voir... y n- « 11 y a un point ou une résistance hér< u> que commeneu îi, devenii' <lo la pure M et ce point est à présent atteint par la Bi P- gKjuc. « Du sublime au ridicule, il n'v j£ qu im pas », disait Na{k>li5on le Grand. » . t Ces termes sont suffisamment explicite ç. il ne leur faut point de commentaire. L't ■ gano suisse ne le-s a cependant pas jug su.lisants. 11 est revenu à la cbaa*go, il y _ quelques jours, dans eon numéro du i ia vier Son ton s'est, à la-vérité, radouci .: n est pas devenu moins pressant. Qu'on er juge . ïl nous adresse dans ces termes s ra souhaits dé Nouvel An : la " ïous, nous déplorons le sort ritfoure; s des Belges," peuple travailleur, peut-èt ' «Moment un pou .trop àttarlu) oîi ëaîil 8 «Wstrrf S ,j. f -^7^ VooU de nouvelle aunee : conclu la paiix s,ur le' champ, avec les puissant ■;n eentiales !» Pourquoi les Belges doivent-ils souJn /„ ter uno. paix séparée immédiate ? I. « Noue Zurcher Nachriohten »j celte fo .' r. agitent plus de menace ; elles s'adresse île & l'inténêt : uno offensive victorieuse d 'lo Alliés ©n Balgiquç entraînerait la dévas! ■j" Lion coauplètc du pays. « En effet, écrit le jowmal suisse, mêt os si la Quadruple Entente parvient à bail u les Allemands et à les repousser au-d< j" du Rhin, ce ne sera que par une successi /te d'efforts les plus violents. Toute la Bel de fIue> villes, villages et habitants, seront t le- vestes et détruits, au point que les tortui i;s tobies «n oouw de rirtstofra fié serai* la qu Unjeu d «sfajita ell comparaison de '5 ÇSaj-MMrâ la Belgique. Tluissent les Bclt cn choisir la seule et la meilleur solution ! > ait II est clair que cette phrase écrite par rorte-plume suisse a été dictée d'Oui Rhin et la sollicitude qu'elle révèle est vr r{. i ent touchante. au ,"3 sont vraiment bien qualifiés pour le- nir ce langage, les gens qui ont mis la D H's gique à feu et à sang, les destructeurs ue Visé, de Dinant-, d'Aidenne. de ï'amip. "n de Namur, do Lcnvain. d'Aerschot,d'Yi>! et de tant d'autres localités belnes. >n- faut toute l'impudence boclie pour 3u- pas sentir ce qu'il y a là tout en.sern te d odieux et de ridicule. Mais il faut au yd eue nos ennemis-se sentent bien mer.n «i t0"1- ree0;n'u'' k de si'panyres artific ^ Vo.iw rn.ppelez-vou3 leur irrogance au but de la guerre et jusqu'il y a quelq-!kt Pois 7 Ils ne parlaient a'ors que du chi i:i- li ent, à infligea' à la Belgique. Aujourd't in- its l'adjurent de désarmer leuns ennen Ils descendent plus bas eucoi •, mais r > n'aura raison de la volonté qu'ont tous Belges de faire expier à l'Allemagne t< ses crim-w, quoi qu'il doive leur en cofl m rnoore' an- — — » f" DH OFFICE BELGE A PAR Les diverses questions que doivent soutiro en commun les gouvernements 1 ge et français nécessitaient jusqu'ici nombreux déplacements entre l'aris et Havro et n'allaient pas sans quelque rel parfois très préjiKliciable. Afin do centraliser et de rendre a: plus ifficaees les efforts de tous, en ares! d'apporter plus de rapidité i la & 5si- tion des affaires urgentes, le gouvei nal nient belge- a d etdô l'installation à Pi ion d'un Office générait. Il fait aménager er mi- moment <fc vastes locaux d&ns de gra m- immeubles de la rue d'Amsterdam. *a niinistres de l'intéridur, d&s chemins '!« far, postes, télégraphies et le ministre ■us- travaux publics y auront un. cabinet et de bureau d'archives. Mt, Tous les services administratifs bel qui étaient dispersés- dans Paris soi wé- groupés dans ces nouveaux locaux, à 1 lie- ception toutefois de la légation. A joutons, toutefois,, qu'il n'est, nullen de qu: s tion-de déplacer le siège du gouve! >ni- mer.t, qui restera ù Sainte-Adresse. L'Office général, installé 70 .bis, <TAmsterdam, n'a d'autrf but que d'év ,)€3 ies retards dims la solution de» «ffa <i'iîtt/rôt commun et il » permettre to foif' les onlrevut s «MHV entra les menibrciS ! Vient de paraître s , Une nouvelle liste i de prisonniers belges e Le [jremier fascicule de notre nouvelle Ii3te de militaires belges prisonniers ci 1 Allemagne VIENT DE SORTIR DE PRESSE. Il contient, en 24 PAGES GRAND FOR c MAT, les noms de quelques milliers de militaires dont les noms sont compris ENTRI s LA LETTRE A ET D E T inclus. îl Cette brochure, d'un si grand intérêt pour Ie3 Belges, sera expédiée franco contr a l'envoi de 0 fr. 60 EN UN DON POSTAL a u bureau du journal, rue de la Bourse n 28 ter, Le Havre. Les demandes pour l'Angleterre doivent être adressées à notre London Offic* £ 21, Panton Street (Leicester Square) London S. W. Joindre 6 PENCES. 5 La guerre vuetSe tondre: ir w> t—— îr jj Zi» " co m puis ion " j: Londres, le 6 janvier 1916. 'd Le vocabulaire anglais est tyramniqu al Gonecription, service obligatoire, ces ai» vous abandonneait dès qu© vous aboru1 . fe grand, le seul sujet du jour, lieux Bç ges se rencontrent à Piceadilly, moine s i ; ne connaissent-pas un mot d'anglais, pa leront de la « convulsion ». Aussi bien, rarement met s adapta îniei aux circonstances, parce , qu'il exprime situation, non sou- :ment, des céJjoatair qui vont être appelés sous les drapeau mais do l'Angleterre mémo. Rarement peuple so plia moins vite ai 3" nécessités de la guerre, consentit moii vite à imaginer quo la guerre existait g- Aujourd'hui même, alors qu'entre elle e- l'Allemagne c'est — elle lo sait à présent ~tz une lutte à, mort , l'Aile mairie ^ rencont ïb encore chez elle dos facilités invrai ser il blables pour son commerce et son ra^ittl y- tenent. é- Malgré cela, peu à peu, la guerre e devenue maîtresse. Pe ne suis pa^ tout->ï- ia.it certain que si l'on proposait d'aiigme o. ter, à cei"tains moment, le nombre de ;1- trains transportant les soldats, quelqu'i a répondrait encore — conur) :- jo J entenc il y a qu itr-e mois — : « Mois ce n'est P possible : cela désorganiserait le servi et j'arriverais en retaf-d à uieai biïreaii I " Non. Je serais même presque, sûr d'us '*' adhésion générale. Ainsi dans tous les tl a maiiïes. On s'incline parce qu' IL FAI n' sdiicliner, on le sent. )'eu de .principi . autant que celui de l'obligation militai 'n ont éû> hostiles à l'Angletenie. Mais, le 68 tement, olle s'est aperçue que ce principe confondait avec la sécurité nationa ix Et, ientement, iirésisliblertiMït, il a gjBJf ri* dfef^îi^fiurs. tmé fovco .--ouveraii ... polissait le pays vers sa destinée, — vt ,>1 son salut. C'est cette force qui a dicté ro bili déposé par M. Asquiih au cours de e, grande séance-d'hier, à, la Chambre ci Communes. îi- * e3- * S Pour sà représenter fat portée réello ce bill, il faut se rappeler "Ta situation q ® exista pendant ces derniers mois. Situation tonte particulière, résultant cette opposition native do l'Anglais à l'< ne rôlement obligatoire, — et aussi do i ■re qu'ici les mots et les théories subsista la môme api'ès quo les faits leur ont appœ an de constants démentis, ?j" I'e gOU%v!'nem«it, il y a quelques me lé- s'est trouv-é acculé à la nécessité d' ;!%ngemcht. Si merveilleux qu'il eût il âu début, lé rendement du volonté r co n'était plus suffisant. Il fallait i.rouv !es quoique diose, qui ne fût i>as l'obligatii et fût pouiiant obligatoire 1 Problème Un soluble ailleurs. On trouva la solutioi ,o. lord Derby. aj_ Lord Berby s'engagea à faire donner volontariat ie maximum de ce qu'il pi (e. vait donner : à le presser jusqu'à la d nière goutte, à le triturer jusqu'au derii ,je homme. Mais, dès 1e début, il déclara, s je vous l'ai indiqué dans mon précéd; es articto — que SI te volontariat ne l'end plus, il faudrait chercher antre cho ne (Tétait déjà 1e vonlontariat sous ci ,]e tion résolutoire. Sg, Parallèlement, un autre ejig-ajgémeut ,..i, pris, et devait être pris, par le l'rem Ministre. Celili-ci déclara que le devi j,-,.- des célibataires était de partir au fr< avant les bonunes mariés ; et il' gHràn sait à ces derniers que les célibataires p tiraient ava'nt eux, — à moins que les 't ' i'bataires non inscrits ne fussent qui i' : « négligeable minnrité. » Autrement di fei les célibataires ne faisaient pas le mp devoir de bon gré, ils déviaient le l'aire tM, forco. C'était la « conpulsion » sous c dition suspensive. Aujourd'hui cette condition est i éali> La « conpulsion » est proposée. Elle s TOtée sans nul doute. ie Je Vé- je]. Qu'a donné le système do lord Derby, de quelques semaines ? Beaucoup. Les pa Le sans du volontariat auront du moins, p. u*il lui, là consolation de magnifiques lu railles. Près de trois millions d'iiomir nsi <mt ,déicfla.ré a*ttiéirér à la conibinaas irpu Derby (on ne peut l'appeler une loi, pi >lti- çfu'elie n'en est pas un", ni une instituti ne- puisqu'elle a disparu à peine née et ét [ris par essence, provisoire.) , ee Bvi-demmentv ces troL^ millions supj ails teront un énorme déchet, -400.000, au i Les niier examen, ont été rejétés comme tot. de ment impropres au service. D'autres di (Jps nutions suivront. Mais, à prendre les c un fres donnés par le chef- d-u gouveri>emi il est certain que "75.000 hommes se s ges engagés sans condition et que, ffemii '.mt autres, dès maintenant on peut eonsiiK 'ex- comme parfaites recrues 487.000 honr mariés et 343.000 célibataires. iortt Pon-t' uns, expérience de quielt^uès ser sie. n--. c'est êc51erom<<nl «b réstmat ma, fiipie. li'aatre pari, il est étaib'S qraB 030 nie 1 côliliatair-es nàn engagés dans un ser iter i)u w? indiislrl; ayant quelque rapt ir;s rnêmv lointain, avec la guerre, ne se i ites pas présentés dans les bureaux instil des par lord Dftrbv. Dès lors, l'engagemcaîl — • i-., Tl TV. INe vous figurer pas pourtant qu'oa pre posa d'instituer quoique chose- qui ressemble, même de loin.au service militaire gén( ra.l. Le projet compoite de nombreuses rei ti'ictions. Voici les prmciyaies : 1) Il ne s'applique pas à l'Irlande. 2) 11 i-i-o s'applique qu'aux céiibojtaires d 18 il *1 nos. (Bnigageméjt de M. Asquith.) 3; Il exempte lés jeunes gens qui sont 1 9. soutien do leurs patents. ts i) H exempté ceux que dos « obiectioi à de cor, = riecca » cmpêciieïit éa devenir eon j. battants. 1s v11 '' que ces. exceptions sont impo; j.. tantes. Les diey-x dejaiières sont, de plm âlastiques. l/éaioncé do la (luatrième, il et u rraS, « été aeeneiiïi par do nombreuses .pri la ffstaiin'iB, votre des rires (cela figura }s '''ïfficiel). L'objection Jn conf-isue..; vou «nipôeliaai de vous défendre contre le m; lai.ttrin qiui vous assassine semble, cn elfe ix un peu excessne. f^e respect des opinion s poussé jusqu'à celie e-xtrémité, peut repr ] senter, à nos yeux, un- formalisme dang et r«ux. Mais ce. formalisme est un fait, do: _ nous devoais teaiir compte. ,e Ëviri.'tnincnl oes distinctions entre lion i.- m?s et céliteitaires, soutiens do f: il- mille ei, honiem? seuls, sont justes en paîa cipe ; évidèainncnt eileSi peuverut parait! 8t mor.ïU aeuses à un Beige qui a passé que iV n:oîs es* le front des Flandres, et (J u_ a to .iournelliîmenit dos Français, marié s ég<5s, pères de })fc<sîeurs enfants, tombi in Peur avofr YÛBÎïi repreu: Jre aux Boelv. is î'Mîkfi.ies Eiêiies de notre patrie ! 1S Mans, je le répète, il faut tenir comp oo % «e «fui est ; de ce traditionalisme enr » -oiné qui toit que, Incessamment — M. A 1(î cjuith l'a, déclaré — on rouvrira pour uî 0. «urée limitée l'expérience de lord Derb rr afin de peameHre awx oélibalaires non e ,3 cervï inédits de s'inscrii-e ! St.mple fomi re lité, puisque a le bill établit la eonscriptio n. Mais ehanee suprême donnée aux 650,0 po réfractsiies de partir comme volontaire; ie. C'est cei'f, un peu absurde, et touchai ni C'est le volontariat; — avec la loi toi n poussant aux- deux épaaies. ,re La discussion de la loi— sspérons-la aus ie brève que possibte e— noue amènera peu 10, être à revenu' sur ce sujet. Ce que l'on pe «i dès maintenant constater, c'est que l'elfe anglais à doan«5 un résultat appréciables qui, de l'autre eoté du Rhin, 'fera réfléei lés plus insensés. . Plus d'uni million d'hommes ont déjà j do pondu à l'appel die la patrie. Sous p ni 650,000.noiuyeaux soldats se joindront à .eu L'Allemagne, elle, voit îovdre s:es effecti do de jour en jour. Et si; l'été do 1916 ne (tov. ,n. pas voir notre victoire complète, dans l'i >.tj cei-t.itu'de des premières brumes d'autom: iit i'Alieiniagne. à court d'hommes,, ù otx •té d'argent. & bout de tout, Verrait, so èfês« dift'ïiîli, ello oeir-f millions de nouveaux cos iP, battent?, unis jt tous ceux qaà déjà la « m minent de leur nombre, de leur force et ité leur ios. G. iai « -, 1— i: LES FAITSDUJ0U! i : »o« i au ^ grève" de Barcelone prennent u )U. extension redoutable. Les métallurgistes Br- les ferblantiers se sont joints aux ouvrit ier de la construction. Le ministre de Vin rieur, M. Alba, a déclaré-que « le mou t ment était dérigé par des agents internat gjj iiaiia; dont le but est île {amriscf l'émig-, 3e tion ouvrière dans les usines étrangères, ,n. Le gouvernement est, a-t-il dit, décidé agir avec fermeté, fut \\ VkWM 5®r II 'J a fout lieu de penser que la dém mj sion îles trois membres travaillistes du , is. liinut britannique n'a pas été acceptée ,u._ qu'ils conserveront leurs postes jusqu'à cè- clue h Labour Partij, qui doit se réunii Jle nouveau cette semaine, ait réexaminé j . question et pris une tltcUtoll définitive. ur Le vote définitif du projet tic loi sur ,5e service obligatoire gst assuré à une ma )l(_ rite dont le chiffre dépassera nolablenu celle de jeudi. tVVWA'W» 'ra- T.'oninion américaine s'irrite de phts plus de voir les austro-allemands porter, moyen d'émeutes, de grèves et fl'atienlo la guerre sur le territoire des EtdtS-Vr La situation est très grave, cl j*. delà en provoquée par l'attitude de l'Allemagne tk rti- l'affaire des sous-marins pourrait être ép rur mère. né- ftvtwwvwvti .'ïr Parlant lundi, à la Chambre des Ccrfia nés, Mu commerce de la Grande-Bretagne : des Alliés api'ès la guerre', M. Riincirrc ministre du Commerce, s'est exprimé ' ' faveur d'une union douanière entre tous pays alliés, ajn de lutter avec avantage c ire- >te I ''Vl'fision économique de l'Alternat jje. vvmwviM'V'ï mi- Le Reichslag a repris ses séames mai h if- Le gouvernement a défendu la publient ■lit, des questions posées par Liebknecht. oijt La Diète prussienne, qui se réunira le lés aura à parer au déficit du budget, qui rer teint 110 millions de marks. ues lv. vw.vmn jgj. Commentant l'effondrement croissant jrtj. change allemand (les i marks ne {aisai 000- plus que 73 8/4 cents lundi il fteu>Yo: jice le New-York Iferaki écrit que cette bai ort sensationnelle rend mutiles de nouvelles ;oni portations d'or de la pari des Alliés, doit ués change se relève, et thdique l'ép'Msem du financier cl commercial prochain des T •t'. tnfic : £«5 jHMfres )«s !... ENCORE DES ALEEMANDS QUI CRIENT AU MARTYRE !... Cette fois, c'est en Amérique que se trouvent ces victimes do l'incroyable Cruauté t dos Belges. Imaginez-vous que M. Renoz, minist'-e Je Belgique à Bucnos-Ayres, a osé inviter .es coiiimerçants belges établis en Argonti- > ne à s'ossm-er s'ils n'ont pas parmi les . membres do.leur personnel des Alleman !s . un des Argentins do naturalisation trop 1 fraîche. La « Gazette de l'Allemagne du Nord » B ^'énoiice ce nouveau crime da.n3 son numéro du 4 décembre, avec, une indigna-tion > vraiment amusante. Elle' reproche au gou-vtrnomont .belge do porter ainsi la guerre , -eu ps^ys neutre ! ' Après avoir pillé et dévasté la Belgique, ces triples Boches voudraient interdire à l :oIre gouvernement de s'assurer si dans les maisons belges installées à l'étranger «. il n'y a pas de gens qui se chargent do l'aire .- les affaires de 1 Allemagne I Elle est vrai :- ment un peu. forte et il faut toute l'audace allemande pour émettre do telles prétentions devant des neutres qui connais-ent les menées . des agents boches aux Etats-,, Uiiis. La Gaaette de l'Allemagne du Nord » e se plaint aussi des termes dont M. Ronoz se serait servi à l'adresse , do l'Aîlernacn--„ et de ses troupes au cours d'un banquet offert par un sénateur argentin. Félicitons chaudement M. Renoz d'avoir .. provoque l'iro de. la feuille,allepiande. Cette colère prouve simplement que notre minis-!» liv à Buenos-Avres a bien défendu la eau-îe belge et il faut souhaiter que tous nos ^ 'agents diplomatiques comprennent et ac-3 "complissont oonme lui leur devoii-. Aucun neutre no prendra au sérieux les 1 leçons de tect que se risqueraient à leur ,» donner les organeu d'une diplomatie dr<il J on a pu apprécier la délicatesse dans les Btilovv, les Dernburg, lés Bernstor:/, les lfc Dumba, les Boy Ed et les von Papen I ï LA SITUATION " î MILITAIRE s Ji' uiuwa « Mardi 11 jaffivk:v to > Les. Allemands viennept de se faire mas-s- sCiCrar en Cliampagiie et /m Alsace pour oe ie piteux résultat dé s'accrocher dans quel. », 'Vaes é'.ém^nls de tranchées autour de ta i> (butte du Mesnil et de reprendre pied sur le n- mamelon ihi Hirz6teitt au sud-est de l'Haït-lV, manwiïterkopf, qui draxiino de ses .950 mi-)0 très d'altitudo cette crête âe 570 mètres el i t -peut le couvrir de ses feux. Au front de it. Champagne, l'attaque a été menée sur ur ie- vaste eeétew et une brigade entière, soi: , 0,000 fusils, a été engagée sur un seul poinl si de co secteur : c'est dire la vivacité de !ro/:-,j_ lion, et lo résultat quo l'ennemi en altradait. t, t Oa peut mesùirer ainsi l'étendue de sa dé vt ceptioiï. A la vérité, ce qu'il poursuit suj €[ l'un et l'autre théâtre do Champagne e ir d'Alsaœ, e'est la torsion (te la ligne française qui y est dessinée de manière à ser vir do places d'ânues à de. futùres atlaijuef Bu lorsque l'heure des grandfcs aeliocs auM x ohfm sonné. Autour de Czcmov/itz, ia- lutte parai ut, avoir cessé, l'enaetni ne réagissant plus e n- ies Russes s'occupant ù organjsci' les po?j je lions eon(ïuise.s. JJst-oo une fâ'fAiesm ,-f 'ÎJii r<jp6ral^» 5oit-e"iJè etre considéré» 'comme provisoirement terminiée ? C'est « )!. qu'il est impossible do dire. Les critique1 0. militaires rouimeins* sont optimistes et con de sidèrent comme prochaine l'occupation di Czernowitz. C'est possible. Mais, à Pétro _ ai-ad, on est plu9 circonspect et il est cer ~ tain que si les soldats russes se retranchen J soMement sur le teri'ain -gngn>3 c'est qu'il: A reconnaissent tout nu moins dévoir se con stitaer dés points do rassemblement jit ii'at toque avant-çue de fournir un nouvel ef ne fort. et Noms continuons à renoincer à voir ; 'al: ■rs <W»s les desseins do l'ennemi rassemblé ei lé- Maicédoino. La contradiction flagrante de; informàlions persiste. I.cs correspondant: in- militaires italiens affirment l'attaque p;-o ■n- chaîne ; par contre, la De.utsclie Tages Zel „ tung déclare quo les Allemands n'assailli 4 ront pas Salon iuue. La seule chose certain' C'est que tes Allemands n'ont pas «mi monde en Serbie : 4 ou 5 divis:«n.s de 10,00 fusils au plus. C'est peu, môme avec 120,00 is- Bulgares, pour att.aqn.ier unie j égion {«rti .•K- fiée appmyéq à la mer et défendue déjà pa el 200,Û0O soîSàts aillés qui paraissent (levoi ce être renforcés Ifiontùt par les troupes ret ,i liées-de Galiipoli et même par le gins à l,i l'armée serbe amené (l'Albanie. Il est cei tain que si 400,000 soldats alliés pottvaien le être rassemblés en CfialdŒqaie une énergi jo- que offensive pourrait être menée contre t mt Bu.lgai'ié et la Macédoine. Cependant, la si tan tion au Monténégro, où les énergique montagnards du roi Nicolas se d'éfendeii avec une vaillance surhumaine; ne laiss *" [ pas d'être inquiétante. Des Au.trâeiuene pc i raisse-nt vouloir con-qu.jrii- à tout prix 1 . ' terrible mont Lov. on d'où les batterie françaises et monténégrines bombaixié-nt 1 repaire d« Cattaro. If est à espéî-er que de jfjf renforts alliés sorant envoyés à la rescouss et quo la Monlogne Noire î-estéra invioléi Paul CROKAEST. tu- ——— ' Un navire de guerre allemand aurait coulé dans la Baltiqu ■m- ne' Le eonvpondant du « Daily Mail » tél. giiaiphio de Copenhague en date du 9 jai ■di. vter : ion « Suivant une iiiformatlon de l'île su. doiso de Gothland, plusieurs cadavres c marins allemands ont été rejetés par la ftw depuis (fuelipies jours. >i On suppose qu'un navire de guerre fait naufrage dànrf la Baltique au corn du d'une tentative pour capturer te vapeu ent CuUglais « Citano » qui, allant à Gothei -l;\ bourg, naviguait à travers lo Sund ,alte sel nativement le long des côtes dajioises Im, suédoisos, après être resté à Nikobing d ( lé puis le commencement de la guerre. eut •< Un coaitre-torpiill'eui' allemand o, éi eit, jedé à la côte hier dans te Sund, mais il mi so dégagor .leaix heures- anrfes. » DERNIÈRE HEURE Communiqué officiel français Paris, 11 janvier, 15 hew€>'. ENTRE SOMME ET OISE, notre ftrtflfet rie s'est montréfe. mAive. Un détachemien^nncnij a tenté d'cMlover un"dc nos postes dans' le secteur d'Amian-court dans la REGION DE ROYE. Il a été repoussé par noh-e fou. A L'OUEST DE SOkSfeOXS, nos canons âe tranchée ont détruit un dépôt de fussiss aux environs d'AutrèeJies. De nouveaux renscigncnients venus de CHAMPAGNE, confirment que nos tiï» d'artillerie pour la défense des tranobées et contre les attaques, ont fait pleinement avorter l'attaque ennemie importante a laquelle on pris part au moins trois divi-sioins allemandes. Nos contre-attaques et les combats à la grenade de cette nuit ont, chassé l'ennemi des postes d'écoute qu'il occupait, sauf un petit rectangle à l'ouest .do Maison-dè-CIiampagffe où ses fractiona se maintiennent difficilement. Notre tir et, particulièrement celu do notre artillerie a infligé aux Allemands de très lourdes .pertes.AVIATION Dans la journée d'hier trois avicBM-fM-nons ont livré au-dessus des lignes afle-mandee, près de DIXMUDE, une série de combats a des avions de chasse ennemis du- type k Fokker »: Un avion ennemi a été assailli à son tom- par un des nôtres qui a tiré sur lui à 25 mètres do distance des obus à mifràïHe. Il a été'abattu. Le troisième appareil français a également attaqué on « Fokker » qui est taiiibé dans la torêt do Houthulst, au sud-ost de Dixmude. » !COIIENT «IL» ASSURERAIT. LAJGMRE Deux lettres posthutaes de Napoléon C'est le K Figaro » qui vient de les publie à et elles contiennent vraiment us programma de ch^f. > La première est adressée au Major géfié-j ral : L'EMPEREUR AU JiAJOR GENERAL Mon cousin, Donnez des ordres pour que tous las bo-] taillons de la classe 16 çe portent, tour ai tour, dans les régions dès tranchées. 11 >>si> convenable qu'ils s'accoutument, et <pje 'liss : n aintejiant sans les exposer trop, on les lia-; ' bilue au voisinage de l'ennemi ; sinon, à lui première affaire! ils se laisseront troubler. Faites désigner par les colonels des régiments au front leurs meilleurs sous-offKters dont vous enverrez une partie dans les dé-, pôts et les camps d'instruction où l'on exerce les deux plus jeunes classes, ne laissant que les bons sous-officiers aux premières lignes. Mon inteatio» est que l'on • n'Vtj-* î»5 SÎSssCS iô ci îï, eî avec Tes bmtniï-i tons indig'ènes que l'on va recruter en A-igé-■ rie, au Maroc, en Tunisie, au Sénégal, au : Soudan, à Madagascar, dans toute l'Afrique, : -.ne nouvelle aimée bien pourvue, bien encadrée par les officiers encore en Afrique, par i les vôtéi'sUis de ia présente guerre, par les blessés ayant obtenu des citations, et qui so . itro employée pour boucher les trous. A 1 cette fin vous appellerez les réîractairos <Vi . ; ti-uto espèce, les «embusqués», comme l'.ui dit ù présent,et, s'il le faut,les vieilles cl s - ses 18S7 et 1888 qui fourniront encore do: . vrais soldats, pour pe i que l'on s léhe ehoi- sir et trier dans la masse, au lieu do priai* • dre ou de rejeter en bloc. i Témoignez mon mécontentement aux^ ; • lats-majors qui agissent dé cette manière-1 ; là pour s'épargner du travail et. du sain.. - Vous mettrez a la tète des nouvelles coin. . ragnies les offic iers de valeur reconnue. . j'aurai ainsi sept à huit cent mille hom-> i mes de troupes fraîches pour le printemps, 1 "t j'jrai avec eux, pour le moins, de Tabule; ; à Namur ) Ecrivez au' prince de La Marne pooa\ quel . l'on étudie un emploi plus raisonnable des) r î'éserves et de l'artillerie des corps. Pen-' , liant le combat, toutes les réservas doivent) _ - e t. nir prêtes à converger aussitôt (1er-ière la division que les chances dé la bn-(aille amèneront û percer les d'eux ligneiii 1 ennemies. Nous avons beaucoup fait, mais il n'y àf j j rif-n de fait tant qu'il reste à. faire. p Et voici pour le ministre deis finances ; L'EMPEREUR AU MINISTRE . j DES FINANCES e Monsieur Ribot, frnippez d'une conti'ihn. F lion .de cinq mille, deux mille, mille ou e • itKf cents francs, se.loh des catégories tp?& p ous ferez établir, ceux des propriétaire^ ! <jni louont des locaux aux débitants d'al-... eoo?. Par le retour du courrier, enroyc;;-■noi un état des contributions qu'on petit insi lever, maintenant et plus tard, pen-" tant toute la durée de la guerre, jusqu'à "e qu'il n'y ait pas plus de cabarets «n ■ France qu'il n'en reste en Russie. II. faut a mettre fin à cet abus. Je ne sais pas de moment plus propice que la guerre pour y J réussir. . N. *■ J Voilà, n'estril pas vrai, d'excellent pas- l.t-JlV. , Emeute et incendie chez Knipp Î)0« s Selon les nouvelles de HoUamte, min r émeute provoquée par la faim a éclaté i* t. Essen, la ville de Itrupp. r : La « Gazette do Francfort » aosione® »t d'autre part qu'un incendie a éclaté same-s- di' sou- dans un hafïgâir contenant les modèles de l'usine Krupp; à Essen. L'incendio ,o a gagné un bâtiment voisin où se trouvait a l'aleliér' dos roues. Los iléus bitimente ont ' été détruits complètement- |

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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