Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 10 Fevrier. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 17 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ws8hd7q163/
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22,-'ANNÉE. — Série nouvelle. — N* 45S Ml mihii ii—m——n—>1MU I i—i |,W| iMQClWii | tJII— Mil II Le numéro ; 10 Centimes (5 CENTIMES AU PE0H1') Jeudi 10 Février 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION fftn ne ie la Boarss — LE HAVRE Téléphone; Le Havre n' 11,05 Sireetaur ; FER8ÂH8 SEURÀT ton les tes communications concernant la rédaction doivent être adressé«9 s S*",rue de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: S1 ,Panton Street (Leicester Square s.w). LE XXe SIÉCLE Quotidien beige paraissant au Havre ABONNEMENTS Ipranci 2 fr. sa *»ar mois. » 7 fr. 50 par trlmestra Angleterre.... 2«h.6d. par mois. » .... 7 8h.6 d? par trimestre Autrès pays.. 3 fr. » pir mois. • « 9 fr. a par trimestre PUBLICITÉ I i'ainesser k r Administration du jeurml au Havre ou à Londres Annonças 4' page* Ofr. 4D la ligna Petites ainonoesV pago: Qfr.SOJallgn© Le s petites annonces sont également reçues à La Société Européenne do Publicité, io, rue delà Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. POURQUOI UNE GUERRE DE TRANCHÉES? Kos lecteurs liront certainement avt intérêt l'article suivant où un officier , suj) rieur d'état-major des plus distingué repon très clairement à des questions que les pn fânes se posent souvent au sujet des cond tiems de la guerre actuelle : Oui n'a entendu poser cette question « Comment se fait-il que la guerre de tra. ehées soit une guerre nouvelle . Qui 1 inventée ? Si elle avait été employée dai des guerres précédentes, lorsque temoyei de destruction étaient moins puissants qi ceux dont on dispose actuellement elle a râit dû am-ener des résultats encoie pi ^eïïéoonses sont variées, mais elles £ tribuent" généralement le recours à «*enre do guerre au temps de service cou irui ia.it que les soldats ne sont pas ague ?is et éprouvent un plus impérieux beso de recourir à des travaux de fortificatio •rtour se mettre à l'abri des projectiles. 1 m'est pas mon avis. La guerre de tranché résulte uniquement du service général qui donné aux fronts de combat descendu de plusieurs centaines de kilométrés, pe mettant d'appuyer les ailes à un obstac infranchissable,tel une mer, un pavs ne tre. En un mot, la terre est trop petite poi îe nombre des combattants. * al: ris Si nous nous reportons au début de présente guerre européenne, nous voyc sur le front occidental les armées manoe vrer comme dans les guerres précédente* l'armée française, en pleine penode c mobilisation, ne présente encore en lig. que des effectifs réduits, l'armée anglaa n'a pas encore débarqué et la petite arm belge se retire sous les murs d'Anvers, c fendant son pays pied-à-pied, mais, é.< tant de se laisser tourner. Dans toutes 1 rencontres, l'armée allemande profite de supériorité numérique formidable poi chercher à envelopper les ailes de ses a versâtes et les obliger à la retraite, qui que puissantes qu'aient pù être à ce m ment les tranchées construites par eux. Bientôt le contact se produit en Fran (entre l'armée allemande et l'armée l'anç. se : presque immédiatement le flanc orie «al de ces armées- se trouve appuyé à.' pays neutre, la Suisse ; autour de ce poil se produit un mouvement de conversion £ méral, les Allemands cherchant à débord la gauche française, qui, pour éviter IV veloppement, recule : la droite frança commence à se coler au terrain en exé* tant des tranchées et des défenses access sres ; d'importantes forces françaises se transportées de la droite à la gauche et «contre-offensive générale se produit : c'. Sa victoire de la Marne. La droite alleme de étant encore en l'air, risquait d'êt: "tournée ; dès lors les Allemands quels q scient leurs travaux do défense ,ont < Obligés de reculer. A ce moment, à la gauche française, présentent les premiers détachements a glais importants et le 15 Octobre, la d< nière trouée de 50 kilomètres es.t bouch par l'armée belge ; d'autre part, les gra des réserves allemandes, devenues disr nibles par la chute de Mau-beuge et pl tard par celle d'Anvers, permettent prolonger sucessivenient la ligne tudcsq vers la mer ; dès lors, les deux fronts c posés sont bloqués, appuyés à la mer et à Suisse : les adversaires se terrent, augnw tent chaque jour la force des retrancl ments, des défenses accessoires et la lu dégénère en une guerre de siège. Une situation indentique se présente Russie où les lignes sont appuyées à Baltique et à la Roumanie, provisoireï!K neutre ; si co derrîier Etat met son ér dans la balance, voyons ce qui va se p. eer : si la Roumanie se joignait.aux E pires Centraux, elle pourrait tourner gauche russe et toute la ligne russo : rait obligée de reculer ; il est probable q c'est pour faire face à cette éventualité q 3a grande puissance slave accumule < troupes en Bessarabie ; dès lors le fre russe va s'allonger vers le Sud, paralrè ment à la frontière russo-roumaine, j' qu'à la mer Noire, et les adversaires c< tinueront à s'immobiliser. Le résultat serait tout différent si la R< manie se joignait à nous : tournant la dite allemande elle peut espérer faire toml sa ligne de résistancé, car quel que s l'allongement, donné à la ligne allemand celle-ci ne trouve pas un point d'appui droite ; pour arriver à la mer Noire, c devrait être maîtresse de toute la Roun nie. Le seul théâtre d'opérations où no: voyons encore les armées opérer suivant vieux principes stratégiques, ce sont Balkans, car les effectifs qui y sont présence sont insuffisants pour s'étern jusqu'à un point d'appui ; aussi quelles c soient les tranchées faites par le corps péditionnaire anglo-français, il devra abandonner si les austro-builgares vie rient les attaquer en flanc. *** Cette guerre do tranchées transfor donc la guerre de campagne en une lu pied-à-pied semblable à celle qqui est ehf gnée dans las cours sur l'attaque et la. tense des plans ; on y retrouve les mên principes — tranchées sucessives, boy,a de communications, abris blindés, saj mine, etc. — et les mêmes engins — « lions de gras calibres, défenses access Te, bombes à main, jets de pierre, poix i flammée, etc — ; il y a cependant une c Krence capitale qui est la cause de la li teur des opérations actuelles : dans la gu îe de siège, il y a un assiégeant et assiégé, le 1" ayant sur le 2" l'avanta de disposer de toutes les réserves de s Pavs en hommes, munitions, vivres etc. défenseur, quels que soient son courage, vaillance, sa ténacité et les réserves dont dispose, voit celles-ci diminuer chaque joi Avec le temps, toute place forte eoraplè ■nient investie doit tomber. Dans la "lu jjictoelle, au (contraire, l'épuisement tl . adversaire ne se manifestera que qua jectile, son dernier grain d© blé. Alors tranchées ne constitueront plus qu'un ol I&cle matériel . puisqu'il no sera plus vivifié par les car veaux de ses milliers de défenseurs. Les dépenses, les pertes que les alliés fon en ce moment ont donc ceci de réconfor tant c'est qu'en supposant que celles d l'adversaire soient seulement équivalentes la balance s'incline chaque jour en notr faveur, car les plus "randes réseves en c hommes, en or, eh métal, en ra.vitailler.KK do toutes espèces, sont du côté des. alli/Ss j Les Empires Centraux constituent une vas te place forte, encerclée et ils doivent, sac oomber, mais cela.est nécessairement tong i• la fissure vers les Balkans peut prolonge leur agonie, elle ne peut les sauver. LES FAITSDUJOUR '8 C'est en compagnie,de M. Léon Vourgcol u" et du sous-secrétaire d'Etat aux munitions 18 M. Thomas, que M. Briand doit se rendre Rome aujourd'hui. t* Les conférences que les ministres frati 30 çais auront avec MM. Salandra et Soiini-Ti rt seront sans doute une occasion nouvel! r- pour le gouvernement italien d'affirmer s n volonté de poursuivre énergiquement l lutte jusqu'au bout., et d'anéantir les corn el mentaires risqués que la presse austro-atit ïs mande a faits i un récent discours du pn a sident du conseil d'Italie à Gênes. La détei >s miwtion de l'Italie vient d'ailleurs d'êti r- mlie en relief, à Vusage spécial des flot le mains, par le baron FasciotU, ministr ll" d'Italie à Bucarest. ir Insinuer la défection de l'Italie est part culièrement aventureux après la belle réu; site de l'emprunt intérieur italien qui i la recueilli 2, 625,000,000 de francs. C'est, ! 3S nation tout entière, révmidànl' à l'appel d u_ gouvernement et a"x exhortations de l'épi . . copat, qui a affirmé par là sa résolution à [e' vaincre. El les notes inspirées de SerSn < de Vienne ne ieront douter 'imrsonne é Il l'Italie. ée ?" M. Bernard, sous-secrétaire d'Etat l'aéronautique militaire en France, a dont, sa démission. Il ne sera pas remplacé. d- Xj>, colonel Wouse, envoyé du présida il- 1Vilson, a Quitté Paris hier, après avoir e o- un entretien avec M. .Briand, président ri Conseil, et M. Canibon, secrétaire généri ce du ministère des Affaires étrangères. !j" mvwvv-.\vc ln L'Ostiervaitore Ropiana vient d» pubW !t, «né note conçue dans des termes éhêrgiqiu $. contre les bombardements aériens de villt 'er ouvertes et de territoires non défendus. 11- fAlVW.WlU L'emprunt russe de 50,000,000 de yens c Japon est co-nclu ; il est destiné au paternel ' des commandes russes. ÎV La presse japonaise parle tfe nouvec ~ d'une alliance russo-japonaise. On fait r marquer à ce propos qua le comte Okun, r" vient do convoquer les leaders de tous l ^ partis à une. réunion secrète. twvtvmvi! La Post de Berlin annonce que, pcn se payer les intérêts des emprunts de guerr n- le ministre des Finances proposera Vét sr- blissement de quatre milliards de nmtveai ée impôts. n- viwu.ix* Les journaux suédois jrrolestcnt avec for, de contre certains procédés commerciaux < us l'Allemagne qui. en défendant l'exportalk p. des marchandises, a permis â ses indu ]a triels d'annuler les contrats conclus apr n. l'ouverture des hostilités, en invoquant !C_ cas de force majeure. Ces mérnes industrie te sollicitent ensuite et obtiennent des licenc d'exportation et ils livrent, à l'étranger leu en produits, mais à des Vrix l/us élevés qi ]a les premiers, nt * Le roi de Bulgarie vient de partir poi VAllemagne, où il rencontrera le kaiser c ?" grand quartier général allemand. 11 est a j™ compagne de MM. Radoslavoff et GuéclWj La Gazette de Cologne parle de cédef à ^ Bv.lgarle l'Albanie du I\'ord avec- le port i Vuraizo ; le prince Cijrille sciait proclan le? roi d'Albanie. 'r:* UV\l\UU\< le- ls. M. Pop, député grec indépendant, a a >n- nonce son intention de déposer lundi ut demande d'interpellation sur les compens (U. salions que l'Allemagne a promises à 0;. Grèce i>our que celle-ci observe la nèulrali rer jusqu'à la fin de ta, guerre. oit II demandera aussi les raisons motivai le, le maintien de la mobilisation, la Grèce d vn.rtf rn.stPT rt/>.irfrp. He ' * , : Le véritable état d esprit | de i'Alîemags en - Ire PAS DE PAIX HONTEUSE, MAIS LA ue PAIX TOUT DE MEME 3X- les A rapproclier de l'article reproduit i n- l'autre "jour du « Vaderland u de La Hay cet extrait d'un autre journal germani pliile de Bergen. Un journaliste norvégien Important, ? ™ KronoW y écrit ce qui suit : ■cj_ « Quant à l'opinion du peuple, une for j'é. inclination pour la paix se manifeste dai ie3 tous les milieux. Tandis que l'été demi ux on avait à peu dans tous les miliei ,e montré de fortes exigences au sujet -'d'œ ;a'_ paix éventuelle, les opinions sent maint Qi_ nant tout autrcs.: Plutôt une mauvais ,n_ paix sans bénéfices évidents, qu'une pli longue prolongation de. la f;uerre est, poi ,n. le moment, l'opinion epurante, et le peup n'._ a fait des concevions assez grandes sur s " exig'ences premières. r,.~. » Mais, bien entendu, nersonne ne ve |n conclure aucune paix défavorable ou ho: lG teuse< ; il faut donc se;battre encore. sa » Parmi les ouvriers(et dans les mitie: jj pauvres, etc., on r.oto une augnientâtic jr assez notable du sentiment que là continu tion de la guerre est infructueuse et inu.til j(0 Le désespoir causé par les pertes énormes ' la difficulté de vivre est très fort., et dai j,| les derniers temps les manifestations de i eg sentiment son devenues plus nombreuses, is- Et c'est un journal fav-oràblo à l'Ail rnii ri if Manœuvres boches i Il na faut lias se lasser de dénoncer les ! manœuvres que répètent nos ennemis, avec . une obstination biesi boche, pour obtenir ; par une paix boiteuse les résultats qu'ils r.£ ^ peuvent plus espérer des opérations- militairesAuprès des gouvernements des pays al-- liés, ces tentatives n'ont aucune chance d; l succès. Ainsi la Neue Zurcher Zei(tut{ elle-même était encore réduite hier à an-' noncer, d'après 1e Japan Advertiser, qu< l'AJlemagnc venait d'essuyei- un nouveaa: ç refus (5e paix séparée de la part du Japon e' de la Russie. J Aussi, les efforts des Machiaveîs boche! oni-ils surtout pour but en ce moment d< travailler l'opiinion et de provoquer des ^ rapprochements officieux d'où pourrait sor „ tu- ta paix allemande. Dans son numéro du 31. janvier, le Vor j t'Merts demandait catégoriquement la réu ~ nian. d'une conférence internationale soria * liste pour amener une entente entre les bel li-gérants. L'organe socialiste de Berlin ex primait l'avis que. la guerre me promet au ' ciia résultat décisif et. concluait en cei _ termes : e « Dans ces conditions, vouloir obtenir un, décision par une guerre d'épuisement, c, t. serait une folie qui provoquerait l'épuisé . ment de toutes les nations belligérantes î C'est ce qu'il faul éviter. Si les voix raison a nubles des nations voulaient se faire eiitei; y dre, il ne. leur serait pas difficile <te lai: i- , tolre les objections et le chemin serait frag e pour une . entente diplomatique. La conté tt rencè internationale socialiste ne serait cet e tainemeut pas la paix, mais ce serait u premier pas dans cette voie, n Rencontre singulière, on pouvait lire dan . le dernier nunu'îo-du jouimal de MM. Vai . CaaweJaert et. Hoste junior, un article ci M. Camffle Huysmans, après s'être étend ooniplaisamment sur !-es promesses faite par quelques socialistes allemands quant t( l'nveair ds la Belgique, ajoutait que, si l'o. u pouvait obtenir du Centré «ilomand de u assurances analogues, un grand pas serai il l'ait... Sans doute, espère:-t-on> à. Berlin, trouve parmi nos hommes politiques quelqu'u aja3 séduirait le rôle d'intermédiaire ênti r M partis d'Oalre-Riiin et les nôtres. Le missions eïiVPjéas dais»,nos provinces à cr 's e!i;it étant rentrées bredouilles, on tàte 1 Uirrain. aillem-s. Ce sera peine perdue, et s '«jekpiô rnaHiemeux se laissait tenter pa l'ampleur du personnage historique à jcaei il sa condamnerait, lui-même à la Rechutai péientriE sans montea\ préalabiemeni à at cun Cawtolc. Ce n'est pas pour. la paix boiteuse qsi pourraient apporter ces parlotes que le peuples aî-liés se battent en1 ce moment. 5 des millions d'hommes ont accepté te sacr ûce suprême, c'est à la condiiioai que c sacrifice mette pour longtemps, sinon pou s r toujours, leur pays et leurs enfaotts à l'abj e, de l'agression d'un, peuple de proie. C'es i- là le sens profond dm : u Jusqu'au bout ! x <lui est leur mot d'ordre sublinse après dij toit, nwis de souffrances et de deuils. Puisçue aussi bien, il serait vain d'esp; rer, comme le disait M. d» Brorackère, qu je <tes divisions intérieures nédjuisent l-'Ailït le magne à l'état d'impuissance qui est néce; 1,1 *>aire à la tmnqnffltté de l'Europe, c'est à 1 s- force uniquement qu'il faut demander 1 paix ; c'est, dé frontières élargies et fort le fiéesdte la Fronce et, de la Belgique, victime s ot solidaires d© ia même agression, dciveî '■s espérer désormais la paix et la sécurité. Co nulle le dit très bien notre exce lier 'e confrère Charles Bernard ea tôte do l'Ech belge du 2 février, en xépoinse à un. artiicl de ^!. Julius Hostei junior dans le Nieuu: tr Hotterdamsche Courant, c'est cette victoir; u là, qu'il nous fau-t et non pas, comme n r_ loucit pas dE l'écrire le coîiteborateur d ■'j M. Franz Van Cauwelaert, une victoire, m « 'a' raie remportée sur. nous-mêmes et <pd cor 'h, sisteatt à refouler nos sentiments de hair. iwur préparer l'œuvre de paix !... G; que les peuples réclament pour prépî rer cette œuvre de paix, ce sont des canon et des munitions. Tant pis pour ceux qt leur offrent de la guimauve. Tant pis pou ■e les naïfs.ou les roublards de La H-ave, leur associés et leurs parrains !... a <é ' n Encore une avance allemande au Roi Albert Faut-il la rapprocter des éloges de l presse allemande que nous signalions ce jours-ca '? Mais voici comment l'amionc g "ne dépêche, d'agence datée d'e Rome, 8 ft vrier : « Le Gtornale d'Italia apprend de sourc sûre que l'Allemagne a fait récemment à 1 Belgique des propositions de paix séparé ci sur,les bases suivantes : e, Restauration du royaume comme U état )- avant la guerre ; Retour du roi Albert sur le trône ; l. Indemnité pour les 'dommages commi pendant l'occupation ; k. Traité de commerée, favorable en appe )s renée, à la Belgique, mais beaucoup plus e ,r réalité à l'Allemagne, puisque les port ix d'Anvers et d'Ostcnde seraient d peu pri le germanisés. e- ..Sa' f les traités do. commerce, l'Aïseniagn ie paraissait décidiu aux plus larges conces îs siotis. îr Les 'conversations qui ont eu: lieu. pa le !'f;.rfremise du Mçe do Bejgirue. Mgr Ta< M' chi, Q'ont eu à aucun moment un cai-açtèr :offktel.. Il semblp probable que le représeir ît tant du Vatican, n'àiuràit' pu être autoiis i- par-le Saint-Siège' à servi)-, d'intermédiair <{,Ucas oà les ■ propositions illemande ix auraient trouvé un accueil favorable auprè il des autorités belges.-i- Le .poi Albert ot -son gouvernement,' a e. epatraire. ont opposé un refus catégoriqu ■ t à. de telles offres, alléguant qu'aucuaue pai: is séparée n'est possible,.'et ®ie de-teiSes dis » eussions ne peuveiut'avoir lieu qu'avec ] » Quadruple-Esitefnte, et seulement lorsrju ». rAttemagne sera vaincue. « Nmis r>o rli^nncnns n?is c!a« ÂlÂniAnfa rf'wi. rastzf - ^aagaMOMMafB—ataic-tawrm^r*»1 ■«■!■■■■ 1 ■■ formations nécessaires pour pouvoir certifier que cette nouvelle est exacte, mais les sentiments du roi Albert et du gouvernement belge nous permettent du moins de dire qu'elle n'est pas invraisemblable. *SïtÛ} Les socialistes allemands et les annexions Elles viennent à point pour préciser jusqu'à quel point les socialistes allemands sooît acquis à l'idée de rendre justice à la Belgique : « Lé.député au Reichstag ÙL. Geck, mande UîLe dépêche de Genève, 8 février, a dit, dans une réunion de la social-démocratie à Caiùsru'he, que si I on -procède à des rèçti-1 fi calions -de frontière pour garantir le pays , contre les attaques futures, les socialistes | approuveront cette ntesuro. Il faudra aussi prendre des mesures pour boucher la trouée 1 des Vosges et pour empêcher que la forteresse de Thorn puisse être bombardée par ies canons tusses. _ , , . M. Marnin, député k la Chambre badoise, ' a dit ensuite : — Il va de soi que nous devons avoir cer-' taiiies garanties par une rectification de nOg frontières. Cette guerre pourralt-eU'ê se ter. " miner sans que nous ayons obtenu quelque ! chose ? s) : Des économies... S CE QUE LE PAYS ATTEND : DU PARLEMENT i J L'article publié par le XXe Siècle du 3 fc-î prier, sous le titre : « La Restauration éco-\ nomique de la Belgique n; les lâches qui - s'imposent dès maintenant n, a suggéré à ' un de nés amis les réflexions suivantes, -, dont l'intérêt et la sagesse sautent aux j yeux i L Votre collaborateur a bien raison d insis-,. ter dès maintenant sur les conditions ne la restauration économique de la_ Belgique. Ses hommes politique^., appelés à la direc-, '.i des aîfaires.„r.tt jB'-'-vœt y sftoger assez '. ]>.' ■' : ' r.'ier.t, " L'é .-: romip 1 Tel d-v, >-a être le mot, a ordre $ pour l'Etat.. Mous entendons'par là une éco. lioanie intelligente qui ne se-refuse pas aux , dépenses productives, mais qui écarie irnpi-'' toyablement les dépenses de luxe, une économie haï?ée sur un programnVe mûrement •" réfifchi et fermement maintenu. L'Etat belge, tout comme les particuliers, 0 devra diminuer son train de vie. En ma-S tière de travaux publics, dans l'exploitation ' des régies, il faudra des réformes profondes. Le « XX» Cièele » a défendu avant, la 5 guerre l'idée de l'autonomie financière des r chemins de fer. Cette mesure, complétée et 1 étendue par l'industrialisation de l'exploi-t talion sera demain une nécessité de salut » ipu'hlic. Le budget annuel ne peut rester subordonné aux résultats aléatoires d'une entreprise sur laquelle les influences poli-tiques n'ont eu que trop d'empire. Nos clic-e m-ins de fer doivent être gérés par des gens - du métier, selon lps principes qui ont l'ait i- Jours meuves en Australie et en Suisse, car a ils auront non seulement à subir les chargea a d'un lourd passé, niais encore celles d'une > coûteuse remise en état-. L'économie devra s donc - régner d'une façon très stricte : sup-i pression des trains inutiles, des parcours à perte, remise à l'exploitation vicinale des ,t lignes d'intérêt local, abolition des dépen-0 ses soaii'ptuaires, etc. Le rôle capital joué e en ce moment en Belgique par les chemins e de fer vicinaux dont les éléments ont été l'accordés faciliteront la substitution partout e ou elle sea-a avantageuse. 0 L'opinion, lions en sam-rries persuadés, ,1 comprendra les nécessités de la situation ; .. an, sortir du terrible régime allemand elle 0 se consolera facilement de ne pas retrouver toutes tes commodités de jadis, à condition _ toutefois que tous les dirigeants la confic-s nient dans ce renoncement plein de sagesse 1 et se liguent contre la prodigalité des ba-r vards iriesponsables. L'n des mfcilleurs ré-■ su-ltats de l'union sacrée sera précisément d'avoir permis la rencontre de toutes les bonnes volontés pour la d-éfense d'une politique oe s-érieuse et persév«r.-uite économie. Certains esprits s'inquiètent de la défaveur dont les institutions parlementaires sont l'objet. Cette défaveur, indéniable, s'applique au parlementarisme qui est une maladie et non- au régime «eniatif qui pst j la forme nécessaire du gouvernement dans . une société policée. Le parlement retrouvera toute sa popularité si veut Limiter son _ action et devenir le gardien do l'équilibre financier. C'est à quoi il faut tendre par wïe réforme des habita,dies acquises, e?n e cherchant à éliminer ce qui dans le ieu de a nos :institutions corrompt fatalement les in-e tentions les plus droites comme le droit d'initiative individuelle des députés et le re-. tard, dians l'examen des budgets. On a tort do limiter aux questions de suffrage les problèmes du. droit public. Il en est d'autres, n!u,s importants peut-être. En s 1883 on a eu la sagesse de mettre au suffrage .universel- le, convcl.if du vote obligataire ; ' c'est un exemnle d'une disnosition, 'anodine 1 on apparence, de nalù.ré à porter remède s aux inconvénients que suscite, en pratique s l'imperfection humaine. Le régime parlementaire connaîtra de beaux jours 'l'on a e le courage d'écarter des députés les ten-. talions fatales oui transforment la chambre en syndicat d'intérêts locaux et. divergents, r En mettant un frein à la prodigalité des as--. semblées, on servira le Pays et le régime. q La surenchère électorale est la .plaie des L honrnîs finances. Pour être à même de com- 6 battre ce vice inhérent a.u-x sociétés démo' „ cratiques, le pouvoir exécutif a besoin de 3 règle s minutieuses pour la confection et la g présentetion des budgets annuels. Le pouvoir déîibératif, h son tour, doit accepter j ur. j ici régide qui lui interdira d'accroître in-» définiment les charges du -.ovs ; il doit nd-" mettre 3a décentralisation qui écarte r Etoiles mcrnScités locales dont les élections nê-' riodiqaes font la force, Les parlementaires , qui vendront entamer le problèmR de cette ' façon peuvent compter sur l'aupui de l'opi-îson et la reconnaissance publique. T T Ponr les Beiges résidant en Francf dans la zone des armées En vertu d'un arrêté du général en chei des années françaises « les étrangers ne pourront plus pénétrer dans la zone d-r-.armées ou en sortir, y circuler, y séjourne-, ou y changer de résidence, s'ils ne s ■-munis d'un camet d'identité photographique délivré exclusivement par l'autorité militaire. Désormais l'autorité militaire aura seul< (fualité pour accorder dans la zone des armées ou pour cette zone des permis de sé jour- ou des sauf-conduits aux étrangers, i Si cet arrêté devait être mis en vigueur ei ce qui concerne les Belges résidant dans quelque ville faisant partie do la zôno de! armées, on peut dire qu'ils y seraient lit térahanemt Moqués, l'administration de ]' guerre demandant au moins huit joura pour délivrer l'autorisation nécessaire à pi déplacement par exemple i Le gouvernement belge vient précisémen de eonclnro avec l'administration fran çaise une convention en vertu do laquelli les.permis de déplacement doivent être de livrés par la sûreté belge, mieux à mènu que toute autre évidemment, de connais n-, de manière exacte, la qualité de ses na tjonaux. Mais, le ministre de la .Justice a-t-iil si gna.lé à l'autorité française les difficulté; que l'application de l'arrêté ferait'naîtn pour les Belges. M. le Préfet. Talon, qui, en sa qualité d. commissaire-général du gouvernement de 1; République près le gouvernement Kelge, veille avec une constante sollicitude au: int-éfêts de nos nationaux, s'est aussitô entremis. Tout fait, espérer que ses démarches se ront couronnées de succès. Les Beiges résidant au Havre notanimen pouMjiiu se iiwauicij jjciiûuii., »iuu-o. I certificat noie à 18 M!e BiiiacîiB ■ CQ«—■— LA « BELGIQUE » DE BRUXELLES OFF CIELLE.MLM' PRISE IA MAIX DVX LE SAC AUX MARKS... Parmi les feuilles lv. K. qui- paraisseiit Bruxelles sous le contrôle de la censu: îjoohe, la plus dangereuse et la plus perfidi nous l'avons dit déjà, est la « Belgique des frères Hutt, paraissant sous la direi iion de M- Joseph Moressée, dont aujou d'hui le nom s'étale sans vergogne sur I manchette. Maigri toute son astucê, la n Belgique ne donnera plus le change à persônm même aux rares naïfs qui croyaient encoi à son indépendance. Et ce sont les Allemands eux-mêmes qi viennent de mettre un terme b toute ilh sion sur ce point. En effet le jugement, suivant a été rend il y. a une quinzaine de jours par le tribr nal de campagne : . Séance du tribunal de campagne du gouvernement. Dans l'affaire instruite contré le suje belge Emile Marchai, serrurier, né le S janvier 1890, à Saint-Gilles, et y demeurai i'ue du Fort, 72, pour offenses à- des Alt mands, tombant sous le ilécrerdu gouve nemént général du i septembre 1915, u tribunal de campagne constitué par le goi verneur de Bruxelles s'est réuni oonformi ment au paragraphe 6 de l'ordonnance in périale du 28 décembre 1899, concernant 1 procédure extraordinaire à suivre conti les sujets étrangers suivant les lois de î guerre; II a été décidé : L'inculpé est. condamné à trois mois d prison, pour offenses publiques. L'offens Hans est autorisé ù faire publier le jugi ment une fois endéans les quatre semaine après le prononcé, et ce aux frais du coi pable, dans le journal « La Belgique ».. Pour exécution : Signatures, Je confirme le jugement. Bruxelles, le Si janvier 1913. Le Gerichtsherr î (Signé) von Sauberzweig, général-major. Copie certifiée conforme : (Signé) D' Kumler, conseiller du tribunal de campagne. **„ Qu'avait fait Emile Marchai, quels pre pos avait-il proférés à l'égard de « l'offens Hans »?... Nous ne le savons, mais vra semblabloment le serrurier saint-gillois aura mis toute la saveur joyeuse de notr terroir. Quoiqu'il en soit, l'organe officiel de 1 bocherie est bien, comme nous n'avoai cessé de. le dire depuis des mois, comm chacun le proclame a Bruxelles : la « Be gique « des frères I-Iutt et Moressée. L L'AUniGHS RECONNAIT que le Mesfôuêp s'a ries sigci Turiti, 7 fév. — Une note officieuse de I) chancellerie viennoise, communiquée par 1 Correspondes Bureau,déclare inexactes le; nouvelles données, nu sujet.de la canclusior de la paix avec le Monténégro. El'e ajouti que les négociations ne soni pas même corn mencées : k Elles ne commenceront que le jour oi "o commandement de l'armée autrichienni aura la certitude que les personnalités res tèéiâ au Monténégro possèdent l'autorisatior et les pleins pouvoirs nécessaires pour abou tir. Puisque ni le prince Mirko, m les mimis très résidant dans le pays, ne sont munii d'un acte de procuration régulière, sign< )iar le souverain, on ne peut pas parler d< DERNIERE HEURE Gommmiiqsê ofieiel f?aa§ais . Paris, 9 février, 15 heures. EN ARTOIS, les deux artilleries ont continué à se montrer actives sur le front al-■ lant de la côte 110 au chemin de Neuville, t à La,Folie. Hier à la fin de l'après-midi, les i Allemands ont fait sauter deux mines fo'r-i tement chargées à l'Ouest de La Folie. Us • ont. pu pénétrer dans quelques éléments de . notre tranchée de tir, bouleversée par l'ex- !plosion, ainsi que sur certains points de notre tranchée de doublement d'où nous les avons rejetés par une attaque à la grCttado effectuée uu cours de la nuit. Le combat continue. AU SUD DE LA SOMME, nous avons bombardé les tranchées adverses. DANS LES VOSGES, canonnade réciproque' à. rHartmannswilIérkopf. - | Nuit calme sur le reste du front. LA SANTE DU ROI D'ANGLETERRE s I Londres, 9 février. — -Les médeciik, ont. : déconseillé au Roi, encore convalescent de ; son grave accident, d'aller en perconno, ou-vrir la session du Parlement, comme ,1e scu-. verain en avait l'intention. !' Le Roi tiendra aujourd'hui une cérémonial ' où il décorera une cinquantaine d'officiers# I Des approbations v qui nous vont au cœur,-. ■j DEUX LETTRES D'OFFICIERS J OU! COMPRENNENT NOTRE ŒUVRE MATIONALE I- Le renouvellement de l'année nous a va-5 la bon nombre do lettres exprimant l'adhésion enthousiaste de belges de toutes conditions, officiers, soldats ou civils, fla-à mands ou -.vallons', catholiques ou no:i-ca-n tboliques au programme national dont nous • faisons ici la règle inflexible de notre con-" duite. Parmi ces -letlres, on nous permettra ' d'en choisir deux qui nous apportent des a bouffées d'air héroïque, do cet air par lequel notre vaillante armée communia par-" gcbssui» te trani-fcies aillemanidës avec la. ■> Be'igr-rpra opprimée. e Css dterax" lettres nous ont été adressées . par deux officiera l'un, flamand, l'autre II wallon mais elles reflètent des sentiments Qiie nous avons retrouvés chez la plupart ^ do nos correspondants. i- ii-'-proirater isoas.'éSSrif :' « Mon cher Directeur, Je no sais si vous vous soUivanez eneoie de ce capitaine des carabiniers <jui fit uit jour irruption dans votre bureau pour vous t parler de chosas de Chine — c'était au :i temps do la paix — et à qui vous avez ex-posé en ternies vibrants votre programme ». militere. Ce -capitaine devenu comman-h dan:t, -décoré de l'Ordre do Leo'pold, blessé n grièvemeat et maintenant sur le -point da [. «tourner au- front, est heureux de vous 'féliciter bien cordialement de la doctrinsi vigoureuse «J pleine d'action que vous ex-a posez dans le <i XX" Siècte ". Bien que ca e capitaine soit dte' ceux q-mi disent, comme a dans Athalie : k Je crains Dieu, cher Abncr, et n'ai point d'autre crainte n ; il est heureux ■de se dire votre disciple dans la campagne morale qup vous menez dans votre excellent 0 journal pour la grandeur dis notre Patrie, é II serait à souhaiter que vos articles fus- sont te bréviaire des chefs chargés de main-s tenir très haut le moral de nos soldats. Je i- viens de lire « L'Armée Nouvelle » de Jaurès dont les idées sont délibitantes et. lénifia-rates, des idées d'utopiste ignorant des réalités de 1* vie et je ne puis assez vous dire combien vos principes sont l'éconibr-tants et sources cfe vie et d'activité : vrais principes catholiques qui vous font grand honneur et qui ma rendent lier de vous connaître. Vous êtes un bon conducteur de. foules et en ce commencement d'année, je fais des vœux pour que votre plume puissance conserve sa viigueur pour le plus grand bien de notre Patrie qui a besoin da défenseurs combatifs et dévoués comme vous, u Et voici ce q« dit l'autre missive : h « Monsieur lo Directeur, ê Me trouvant en congé pour quelqcjas - jtors, je profite de cette oc&aââon êpour »' vous envoyer un mandat montant d'un r»a-c veau seimestre d'abonnement J'espère 'bien que cVst de Belgique qu'au 1er juillet pro- 1 hain je pourrai vous adresser mon man-s da.t pour la seconde parte de l'année. J'ai c ajouté à la somme de 15 francs, une sorn- - me de 3 fr. 50 et vous demande de me faire s parvenir au front l'ouvrage de M. M. de» Ombiaux. « La résislance de la Belgique - envahie », qu'annonce votre journal du l"r •'t du 2 janvier. Je profite de cette occasion pour vous dire combien est agréable et réconfortante la lecture du u XX® Sièole ». Ce < journal est beaucoup plus demandé gue les ' autres et il m'est arrivé fréquemmeu! da vouloir l'acheter, au jour, malgré nain abonnement pour pouvoir le lire plus tôt, et i de trouver les porteurs entièrement, dépour-: vus. Mes camarades se sont plaints sou-s vent du même inconv-faie-at. — J'ai élé tj-ès i heureux de lire votre article « l'impossibte ! meutralité de la Belgique » ; nous pensons - tous de même au front, au point que je crois qu'un conférencier qui imaginerait de nous t entretenir chez nous, là-bas, sur un thème î contraire recevrait un, accueil plutôt mvu- - vemefîité. n Un cordial merci à ces vaillanits amis . avec qui nous sommes heurieux do com-( battre de nos faibles moyens pour une Bel-i gique plus iortft et plus grande. C'est leur i ardeur qui l'ait nos espoirs si vastes et qui nss.ii.ra d-a tra s las voir trOhlnés.

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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