Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 05 Fevrier. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 01 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2j6833nv4r/
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11e ANNEE. — Série nouvelle.—N* 453 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) Samedi S Février Î91( RÉDACTION & ADM1NISTRATI0I* S(si ras d« la tass —12 HAYEB Téléphone : Le Havre a' 14,05 fectsur : FERM88. MEAT Jùttiei tes comnmnieclions concernait la rédaction doivent être adrtssét, sS^ftua de La BoJzrscyLe Havre, LOWON OFFICEî 21 ,Penîon Street (Letaester 3quare s,wj. LEXXeSIECLE Quotidien peralssarit au Havre abonnements I franco.-- 2 Tr. GO par mois. » 7 fr. 50 par* fcrimostra Angleterre.... 2sh. 5d. par mois. » .... 79h.8d. par trimeatr*. Autres p«ys.. 3 fr. » par mois. • . S fr. » par trimestr» publicité IS'ac/rôssep à l'Administration du journal au. Havre ou à Lprtdres Annonces <4' page: Ofr. 40 la ligne Petites annonces^* page:0fr.302al1gno Les petites annonces sont également rcoiies à la Société Européenne de Publicité,, io, rue delà Victoire, Paris, qui en a te monopole pour Paris. Baerle-Duc flgmUÀGB QÏÏ1MGBE LSS S38IS5 ! Parlons de Baerle-Duc puisse le voici de (nouveau d'actualité. • • li.w Baerle-Duc, village belge de l.~00 habitants, et Bac rie-Nassau, village hollandais •de 2 600 habitants, s'enchevêtrent au point que pour v distinguer les maisons on mar-kUe les belges d'un numéro blanc sur fond noir et les hollandaises d'un numéro noir sur fond blanc. Il y a des maisons belges Wont le jardin est hollandais et vicc-versa. On voit même des demeures dont la chambj-c •est'd'une nationalité et la cuisine de. 1 autre. La place communale, le « Singel >•, avec ses petites maisons coquettes et proprettes, est itout à fait hollandaise, sauf le grand caoa-ïet du coin qui appartient à la Belgique. A quelques pas de là s'élèvent l'église et .a maison communale belge. Il est impossible au bourgmestre de Baerle-Duc de se rendre <3e sa villa à la maison communale sans passer plusieurs fois en territoire étranger. Les ateux Baerle sont desservis par la gare de Baerle-Nassau, située en territoire hollandais, mais le jardin du chef de gare est îelg'e. ,. , On a quelque peme à s'imaginer qu on se «trouve en présence de deux villaees distincts .-avec des services publics entièrement sêpa-,rës • il y a deux églises catholiques. 1 une belge l'autre hollandaise, deux maisons communales, deux bureaux de postes et télégraphe. etc., etc. , Il est évident, que les deux Baerle ne farinaient à l'origine qu'un seul village. I Le nom de Baerle apparaît pour la première fois en 092 dans une lettre d'Hsundis, kabbesse de Thorn-en-Limbourg comtesse la.» Stryen et épouse d'Ansfrièd, évèque d'U-rtrecht. Dans cette lettre, elle projette la construction d'une église dédiée à Saint-Rémi, «■patron de la paroisse et du village de Baerle ■fout à la fois ; la distinction établie, au txin< siècle à ce qu'il parait, entre Baorlc-Chic belge et Baerle-Nassau hollandais «'existait pas encore. La séparation entre ■ces deux villages semble être de création '(plus récente quoiqu'il soit impossible de dire avec certitude quand et comment elle s'est »pérés. D'après la tradition commune la division sserait née plutôt d'une séparation de biens (familiaux que d'un traité politique. Baerle aurait appartenu indivisément à la maison tseigneuriale des Berthout, composée dé deux membres, dont l'un, par suite de dissensions, a suivi un duc de Brabant, tandis que l'autre est resté fidèle à la maison de Nassau. Le premir étant mort sans postérité. les propriétés furent divisées et sa part Te venait de droit au suzerain, duc de Bradant Mais par une faveur spéciale on accorda aux sujets la faculté d'option entre les les deux souverains. F,t ainsi s'expliquerait «S, la fois la distinction établie entre Baerle-onder-den-Hertoghe et Baerle-onder-Nas-,souwe, de même que l'enchevêtrement singulier des deux territoires. La vrité historique est-ellé conforme h cette tradition? Les éléments de contrôle font défaut Ce qui est certain c'est que la division était un fait accompli avant 14-79. i A vrai dire, la séparation entre les deux Raerle ne lut pas toujours aussi radicale qu'elle l'est de nos jours. Longtemps les services du culte, de l'enseignement, de la bienfaisance furent organisés en commun. La loi du 13 août 1857 sur renseignement primaire en Hollande consacra le principe de la neutralité en matière scolaire. La communie de Baerle-Duc, qui se signala de vieille date par son attachement à la religion catholique, n'entendait "as se soumettre aux exigences de la nouvelle loi et se vit idès lors obligée de pourvoir elle-même à l'organisation de son enseignement. En 1869, le service commun de la bienfaisance a été séparé à son tour. On peut dire, depuis ce moment, que les deux communes jouissent réellement d'une existence propre et autonome. Les relations mutuelles •n'en sont devenues que plus cordiales. Et si dans îles temps antérieurs, par appiiea-• ition du vieil adage : « La communauté est mère de discordes », des différends ont pu surgir, on peut dire que, depuis la séparation complète, les . habitants, des deux Baerle vivent côte à côte dans l'harmonie la plus par-faite et ont réalisé — sans traité, bien entendu — la véritable Entente liol-lando-belge.Un fait qui mérite surtout notre attention c'est que chaque fois'qu'au cours des siècles la sécession s'est produite entre les provinces belges et les Provinces-Unies des Pays-Bas, Baerle-Duc a été donné à la Belgique et Baerle-Nassau à la Hollande. Quand la Belgique et la Hollande furent réunies scus un même sceptre, les deux communes faisaient partie d'une même organisation politique, mais sans perdre leur existence propre et autonome. Ainsi le décret d'Engelbei t de Nassau, .datant de 1749, époque où le Nord et le Sud furent réunis sous le sceptre de Maxim-Uien ■d'Autriche, établit clairement la distinction centre le village de Baerle-Nassau, relevant >de la seigneurie de Bréda, et celui de Baerle-Duc, ressortissant au duché de Brabant. Le traité de Munster, en 1648, détacha «le la Belgique le Brabant. septentrional et, depuis lors, Baerle-Duc, séparé au point do vue politique de Baerle-Nassau, fa suivi toutes les vicissitudes de la Belgique, sous les diverses dominations étrangères qu'elle a subies. Jusqu'en 1714, il était placé sous la dépendance do Sa Majesté rovale d'Espagne, «comme duc de Brabant.» Depuis cette date il faisait partie du pays de Turnhout, 'Brabant autrichien. De. cette période data un projet important ;d-î rectification des frontières. 11 consistait dans la cession de BaeiieDuc à la Hollande, •qui céderait en retour aux Pavs-Bas autrichiens les deux hameaux de Baerle-Nassau : Ulieoten et Casbelré. Le projet échoua, flrâce à la résisatnee opiniâtre de la population baerie-ducale, qui ne voulait à aucun prix se résoudre à abandonner la nationalité de ses pères. En 1795, Baerle-Duc. fut annexé avec le reste du pays à la République franaise pour faire partie, de 1815 à 1830, du Royaume-Uni des Pays-Bas. A cette époque. Baerle-Duc fut attribué à la province d'Anvers, iBaerle-Nassau au Brabant septentrional. jLcs tentatives laites de 1815 à 1830 pour rent sans résultat et les deux^ communes . continuèrent à ressortir à deux provinces différentes. » En 1830, ia population de Baerle-Duc combattit vaillamment pour l'indépendance nationale.La séparation s'étant opérée entre !a Bel-3 gique et la Hollande, Baerle-Duc suivit de nouveau le-sort des provinces belges. -■e * A plusieurs reprises,on terna, de résoudre 1- le problème des deux Baerle. H occuipa s deux commissions internationales en 1841 it et en 1846, mais sans succès. En 1865, se '- dessina un projet de délimitation. Le ca-d binet de la Haye nomma de nouveaux eom-r missaires et insista pour que le gouveme-s mont bolgo en fît autant. Il fut satisfait à t. ce désir en .... 1875. le 26 novembre 187G, c les commissaires reconnaissent l'impossi->. bilité de diviser l'agglomération des deux . s Baerle. Ils réclament, de nouvelles instroc->t tions à leurs gouvernements respectifs : on i- leur donna satisfaction. ^ Les commissaires belges furent alors au-a torisés à abandonner aux Pays-Bas l'ag-e glomération de Baerle-Duc, entièrement en-e clavée dans lo territoire de ce pays ; mais (- i' était prescrit de leur demander en eom-s pensation un territoire plus ou moins équi-e valent avec une population sensiblement ■ égale. , < Le gouvernement des Pays-Bas reconnut ' ia ilêgimitié de ce désir,' sans accueillir 1 e toutefois la-demande du gouvernement bel-s ge, J On ne se décourage pas pour si' peu. ■ 3 Après de nouvelles et longues discussions , '. plusieurs fois reprises, le 11 juin 1892, on arrêta les fermes d'une convention par laquelle les Pavs-Bas cédaient à la Belgi-que Castelré et Uilcoten, deux, hameaux , de Baorle-Nasseau ; la Belgique abandon- . liait Baerle-Duc à la Hollande avec^une ' partie de la commune de Weelde. Là dé-ftdaratlion aiddit^onmelle du 21 décembre " 1892 diminuait légèrement la part qu'ap- , ' portait la Belgique. ' Il i-estait entendu que la cession de ter- , , ritoires n'emporterait par elle-même au-_ cun changement de na'tionnlité. Les Belges resteraient belges et les Néerlandais néer- : . landais, à moins de l'expression for- , ^ melle d'une volonté contraire. Dans ce cas, a mais dans ce cas seulement, les habitants ] (- pourraient changer de nationalité sans "avoir à subir les formalités et les délais d'une naturalisation. 1 Jamais émoi ne fut plus vif que celui oui 5 s'empara des habitants de Baerle-Duc à 2 l'idée aue cette convention aurait pu deve-1 nir une réalité- et qn'un marché honteux. s conclu entre deux gouvenements, les aurait " enlevés contre leur gré au pays de leurs pères et incorporés à une nation qui n'était _ pas la leur. Personne ne se dissimula Ta > ï Vravité de la situation, on s'alarmait, on-s'inquiétait, on dénonçait a-vec indignation f le ier<rn«' de lèse^patrie sur le point de s'ac-s complir. t Le bourgmestre van Gilse, père du bourg- - mestre actuel, se mit à la tête du mouve- - ment de protestation. 1 MM. le baron de Broqueville fit feu le comte Henri de Mérode, respectivement i représentant et sénateur de l'arrondisse-i ment, entamèrent une vigoureuse camipa- i î gne auprès du gouvernement en vue du ■ maintien de la situation. Avec une ardeur c et une ténacité infatigables, ils se firent les î défenseurs des droits et des aspirations- 1 ; patriotiques des Baerle-Ducaux. 1 A l'occasion de 1-a discussion du budget ' des Affaires étrangères. M. Dierilix, député | de Turnhout, suppliait la Chambre, de ne pas repousser du siein de la nation une population dont les pères, en 1830, a/vaient versé leur sang pour la patrie 'belge, et de ne pas rompre les attaches plusieurs fois séculaires qui les réunissaient à la Belgique.Le projet de loi fut examine dans les sections de la Chambre et rejeté dans - toutes. t En présence de l'opposition irréductible - qu'avait rencontré le projet d'échange mê- 1 : me en Hollande, les deux gouvernements ; jugèrent bon de ne pas insister devant !a ! - législature. ' f La population baerie-ducale, après un» , longue période d'inquiétude, pouvait respi rer librement, délivrée enfin du cauchemar , d'être détachée de la patrie belge et an- , , nexée contre son gi<é à un pays qui, mal- ] gré le voisinage immédiat, était toujours , 1 resté un pays étranger. 1 A de i • Qui aurait cru que le fait d'être isolé i de la patrie et de se trouver enclavé er . territoire étranger — ce qui était considér - plutôt comme un incovénient'— deviendrai' t un jour pour Baer!c-Duc la. cause d'une si-: tuation toute privilégiée '? Tandis que dan. - les autres communes du nord de la Belgi • gue, courbées sous lo joug allemand,'le drapeau belge a dû être retiré, les couleurs nationales flottent librement ù !: 1 maison communale de Baerle-Duc, au i bureaux de la douane et des poste. Et lr I i Allemands qui opèrent dans la région d- I t Tumhout se montrent furieux de ce qu'un ; - bande de territoire hollandais les emp&cli' < de venir enlever l'emblème «le la patrie bel- s 1 ge. i Le bourgmestre, M. Henri van Gilse, qui préside depuis 'bientôt quatorze ans a.u." destinées de la commune, s'est montrée d'un dévouement et d'une fermeté patriotiques dignes de tous les éloges. Les Allemands lui ayant signifié qu'il a vait à venir leur faire acte de soumission, il répondit à leur émissaire qu'il les attendait : — Venez les 'premiers, Messieurs les Boches ! Ces Messieurs Boches ne vinrent pas et pour cause ! c C'est ainsi que les habitants de Baerle- ! Duc sont aujouïd.'lmi les Belges les plus tranquilles qui soient. ' c Maurioô cie3 OMBJAUX. 1 "—-—, » c — On annonce de New-York que M. J. P.' c Morgan vient de s'embarquer sur le paque-bc' hollandais « Rotterdam » pour l'Europe. - — On signale de graves inondation dans r , l'Ile de Java. Jusqu'ici. 120,000 maisons indi- '• gènes se sont écroulées. 500 mètres du che- l : min de fer de Sémarsog à Bçiiavia.ont été > emportés, « Les Allemands 1- —0— UN AVEU SIGNIFICATIF" Tandis que l'épiscopat allemand retase de joindre ses efforts à ceux de l'épiscopat belge pour faire éclater la vérité sur le rôle a joue paj las prêtres belges pendant l'iriva-"sion de leur jtays, un journal d'outre-Riàn ie vient de pablier un article qui constitue un 1. véritabJe mea-ciriMa. rl. Voici, d'après le it Tijd » du 25 janvier, e. COTiament le Dr L. Schwering s'est exprimé à dans un récent numéro de 1' « AUgememe 3 Rundschau » : i- u Le clccgé belge est encore toujours l'ob- ix jet de vifs reprocboS. Certains «entimeats c- anti-«atholiques sœit en œuvre contre lui ; n los écrits concernant la Belgique, quelles que soient les questions traitées, offrent là-i- dessus une riche matière. Pendant les pre-r- inieas mois de guerre, les faite f Tirent novés l- sous UN DELUGE D'ERREURS ET 'DE is FAUSSETES. La plupart des informations i- sur la i>urt prise par le clergé belge à la lut-i- te ont été très vite ramenées à leur juste !t valeur. d Deipuis qu'on a, du côté officiel, réfuté !a calomnie publique, !a lutte a revêtu .ia autre forme. On reproche au clergé belge j_ sa formation médiocre, son éducation étroite et qui ne tient aucun compte des contingences, et en conclusion de tout cela une haine fanatique contre les Allemands; bref, on le rend responsable du malheur qui a n frappé le pays. • ï" » La légende des sentiments anti-aJlc-1_ mands du clergé belge est reprise avec une x exceptionnelle naïveté. A qui a eu l'ooca-1_ sion de parler avant 1914 â des -prêtrets bel-Ie ges et. d'être en confiance avec eux, ces af- fi-rirnalions, qui sont en opposition avec la réadité, .paraissent bien risiWes. Le eenti-ment, communément pro-allemancl était général. Un jugement probe, qui tiendrait r- compte . des graves circonstances, devrait tenir en très haute estime le clergé belge, 's » Je n'ai pas besoin de due que l'on ne r- s'est pas fait d'illusions pendant la guerre f- au sujet d'une réconciliation du clergé bel-s, go avec nous. La Belgique est un pays où le ts csttholicisme tient, un rôle très grand; dont is celui qui détient le pouvoir doit tenir comp-is te. Noirs ne pouvons nous flatter de l'espoir de nous réconcilier avec la partie la meit-li leure, la plus saine et la plus active de la à population aussi longtemps que nous ne se-»- rons pas parvenus à gagner le clergé. <. » Le christianisme vivant et soigneuse-it ment entretenu du clergé belge, sa concep--s tion vraiment catholique de. Ta viè, son es-it prit de sacrifice par la foi sont les chemins a qui seuls mènent à une bonne entente dans tv l'avenir et nous nous attacherons d'autant n plus rapidement le clergé belge si nous œ-c- timons à leur valeur les sentiments religieux qui l'animeq.t. » Evidemment, IVAllgemeine Rimdsdtau» s- se trompe lourdement lorsqu'elle s'imagine qu'il serait possible de gagner le clergé belle ge à la cause allemande. Le patriotisme t héroïque de nos prêtres et de nos religieux est assez connu pour qu'il soit superflu i- de dissiper cette illusion ailleurs ç[ue dans u des cerveaux allemands. ir L'article de la feruille boche n'en consti-œ tue .pas moins un aveu précieux des erreurs s- et des calomnies allemandes. Ajprès 18 mois d'occupation, l'Allemagne officielle et officieuse est obligée de mendier le coaicoura de ceux qu'elle a le plus catam-i niés'. On ne répétera jamais assez que cette 'e faillite de la force allemande est la réeom-~ pense de 1'aidmi.rabie résistance de nos cohi-I patriotes. Pir la loMUsalM fln travail Examinant la question d'un nouvel aippel des Belges valides, notre confrère Gérard Harry émet l'avis qu'on tout, état de cause, une « mobilisation du travail » s'impose à bref délai : « On peut s'étonner, écrit-il, de ce que rien ne semble avoir été fait, jusqu'ici, en vue d'une n mobilisation du travail » qui utiliserait indirectement, pour des besoins militaires, les forces de milliers de réfugiés belges oisifs (malgré eux souvent) inexercés a.ux armes, maie aptes à fournil-, dans les fabriques de munitions, dans les ateliers d'équipements ou dans des travaux auxiliaires, des services qui libéreraient pour les combats du front une foule de soldais nécessairement employés à l'arrière. Des appels ont été adressés depuis de longs mois en faveur- de cette mobilisation du travail au ministère homogène qui vient de se muer en ministère mixte. Le cabinet remanié en a-t-il eu connaissance et n'estime-t-ii pas qu'il y a lieu d'y prêter l'oreille ? 11 n'objectera pas la cessation plus ou moins proetwrine de la guerre. L'effort à demander ou A imposer aux éléments inactifs serait salutaire. Détail n'être .pas achevé à tefiaps pour donner son plein effet avant la fin des hostilités, il aurait au moins enseigné à tous que chacun doit son dévouement et ses aptitudes quelles qu'elles soient à son pays en danger. Et la terçon serait infiniment précieuse pour l'avenir, u d'as hommes comme M. Ballin; lo directe™ l&istinctions françaises g "***" Le gouvernement français continue à marquer avec la plus grande délicatesse la m fraternité d'amies qui unit nos deux pays. 3J y a quelques jours, il reconnaissait par den distinctions flatteuses les services ren-dus à notre cause commune par des colla-^ borateurs d'élite qui entourent M. de Bro-le que ville et l'aident avec tant de dévouement Ll" dans sa tâche. ^ Aux croix de la légion d'honneur qui ont in alors été attribuées â si juste titre aux commandants de Poucques et De Winier, au r: x/oiriie Louis de Lichterveldfe et a MM. Vtm Ey-ckesn et Brian t, le gmrvernemciit de la ie vient d'en joindre deux non moins méritées pour le ma-jor de gendar-r&erxi Clarinvai et 1 "auditeur militaire Rets nard. Nous présentons nos sincères félicitations îs aux noawaux décorés, à- ^ - | km 7êritsbl&s seatisseats IS. —— * [t- te Enïore un petit fait à dédier aux catholiques des pays neutres qui cherchent dans lé l'Allemagne un appui pour l'Eglise. ia La i. Gazette de Francfort » du 2 féft'lier ?e 'publie la défj)êcho suivante 4- 0- n Dans son discours du mois de novem-ie bre dernier, le pa^>e a invité des rïroyants i, à ime gue ne sainte contre la religion ]iro-a testante qu'il appelle une religion d'hérétiques. Son discours contenait encore d'au- e- très exp-ressions faites pour Messer les sen- ie timents des protestants. Le ministre des a- cultes saxon, interrogé hier à la secomde il- Chambre à ce sujet-, a répondu que le gou- 1- vernement- saxon avait fait à Rome des re-la priSsenfations diplomatiques contre co dis-1- cours et que le sous-secrétaire d'Etat du é- Vatican avait répondu que le pape n'avait lit .pas visédairs son discours la. religion pro-it testante Thais certaines sectes romaines et surtout les méthodistes. En terminant le ie ministre a dit que le pape avait bien fait ce de s'exprimer ainsi, afin d'éviter tout mal- d- entaodu. n LES FAITSDUJOUR i - . Uih; proclamation du. roi Georges V Jtae - au 10 lévrier l'entrée en vigueur de la, loi - sut la conscription des célibataires. 5 AAWWWWV i Interrogé sur la durer, de la guérir, - M. Sazonoft dit qu'il ne croit pas qu'elle soit . encore trop longue, car l'Allemagne sera la première, pour des causes linancières, à ne pas la supporter, mais, a ajouté le mi-' nislre, il jaut quand même {aire de grands cl intenses préparais pour la campagne ~ d'été. Ç IWVWVIVIW» 1 3 11 parait que, devant les paroles énergiques du président Wilson, le comte Bern-~ storf[ aurait reçu les instructions néces-■ saires pour reconnaître l'illégaiité du cou-s loge du Lusitamia par mn sous-marin allemand.L'ambassadeur allemand soumettra aussi wi, projet d'indemnités pour tenter de régler définitivement cette question. wnwM Le gouvernement des Etals-Unis a cté av.isc officiellement que \e aouvernement autrichien décline toute responsabilité dans le tori'iibtge. du Persia. 1 On assure dans les milieux polithiues 1 athéniens que le gouvernement grec a dé-, cidé de procéder à une démobilisation par-i tielle, qmi aura lieu d'ici quelques jours. Un décret royal ordonnant le licenciement des classes 1892-1900 sera promulgué très prochainement. Les officiers de réserve 'des classes 1888-1892 viennent d'être libérés. VWWWIVW* On annonce qu'en Grande-Bretagne l'impôt sur les théâtres, les music-halls et les cinémas fait partie du budget en prépara-don.Le droit de 33 % dont les pianos mécaniques sont frappés à leur entrée en Angleterre sera sans doute étendu <l beaucoup tit'a.utres aireklsn <£iinportatian aussi pieu nécessaires. ivr.viviiv.-: { M. Eryan, l'ancien collaborateur de M. Wilson. a promis son appui à un « comité permanent pour la paix■ » que le pacifiste Ford vient de fonder à Stockholm. ' — Dinan, 3 fév. — Les laitiers, en réunion syndicale, avaient décidé de porter le prix du lait do 25 à t!0 centimes le litre; le tribunal eoireciioiaiel a condamné trente membres du syiïtîicat chacun à quinze jours <ie prison avec sursis et 300 francs d'amende ursans surgis. d'os hommes comme m. uatun, le oirecteursans sursis. La lettre de l'épiscopat belge à l'épiscopat allemand Nous sommes mahUemnt en mesure de fournir les deux brochures contenant l'une en français, l'autre en flamand le texle de de la lettre de l'épiscopat belge à l'épiscopat allemand. Chacune de ces deux brochures de 32 pages est mise en veme dans nos bureaux au prix de 0 ir. 10 l'éxemplaire. Envoi fran-co contre 0 /)'. 20 en timbres-poste à l'Administration "du. Journal, 28 ter, nie de la Bourse, Le Havre. Pour nos,abonnés-et lecteurs en Angleterre, prière de s'adresser au London Office du « XX* Siècle ». 21. Fanion Street Lon-dou S. W. La brochure sera expédiée franco contre envoi de 2 1/2 pence en timbres-poste. Cette brochure se recommande ^particulièrement POUR LA PROPAGANDE PARMI LES RÉFUGIÉS ET AUSSI DANS LES MILIEUX ÉTRANGERS. C'est pourquoi nous avons décidé de REDUIRE LES PRIX PAR QUANTITÉ. Les deux éditions française et flamande seront livrées à raison de 8 FRANCS LE CENT, port non com- ln'^Adresser les demandes aiKc mandat postal cm bureau dit Journal au Uavrç où | 'à Londres* < l IL Y A CENT ANS tviwvwv* l ijii i! Miin !- et la Prusse it , t Sous sa rubrique quotidienne ' » U y a a Cent Ans « le « Journal des Débats » publie cet extrait de son numéro du dimanche a \ février lS'lti. annonçant les fiançailles ofn-cielles de celui qui devait être notre premier •- Roi : a Londres, 29 janvier 1S1G. * •—- On assure s qu'un courrier cl été expédié sur le continent pour apporter au prince Léopold de Saxe-Cobourg, troisième [rêve du duc rc'-"* gnant, la grande nouvelle, que son union avec la princesse Charlolle de Galles a été ratifiée par la famille royale d,1 Angleterre. C'est le prince Ferdinand son {rère qui s'est marié à Vienne avec la comtesse Cokarij. i_ Le duc régnant de Saxe-Cobourg, Vainé des s trois frères, n'est pas marié. Ces trois princes ont fait la campagne de 1313 et lSJt r au, service de la Russie; ntais, depuis le Congrès de Vienne, où ils se déclarèrent hautement en faveur du roi de Saxe, Us ont i- quitté le service de Russie et ont repris leur s grade dans Varmée autrichienne où, leurs )- ancêtres se sont distingués. i- » La princesse Charlotte de Galles a vu, i- pour la première lois, le prince Léopold, t- U ?/ a dix-huit mois, lors de la visite des s Souverains alliés à Londres où ce prince, e âgé de vingt-cinq ans, se fit remarquer î- beaucoup. » s- On sait, en effet, qu'au Congrès de Vienne, " la Prusse voulait dévorer la Saxe sous Je ■t prétexte que le Roi de ce pays avait été '- longtemps fidèle à -la cause de Napoléon. r[ Heureusement, il se forma une telle opposi-c tion qu » la Prusse dut renoncer, bien à re-i gret, à son dessein. La secrète hostilité des Hohenzollern contre la famille de Saxe-Cobourg trouva là de quoi s'alimenter. On sait aussi que la Prusse, déçue en ~ Saxe, s'employa, alors au Congrès de V îenne, avec plus o'.é'nergie encore, à prendre pied > sur la Meuse et à Liège. Ecartée de ce fleuve \ er de cette place par l'opposition irréductible de l'Angleterre, elle parvint cependant i s en rapprocher. IVabord, elle arracha déhmli-vement à la Belgique ses anciennes encla-ves de la rive gauche du Rhin et elle savi-' hexa, contre tout droit, en même temps que la tive gauche du Rhin, les cantons belges de Nedercrachfen, de Rolduc, de Néau (Eu-. pen), de Malmédy, de Schleyden, de Cro-1 -nenbourg, de Saint-Vitb, de Neuerbourg, „ d'Arzfeld, de Bitbourg, de Dudeldorf, une ,> partie du canton d'Aubel et de nombreux i villages belges situés sur la rive gauche ue l'Our et de la Sûre, ainsi que sur la rive P droite de la Moselle et elle fit neutraliser Mo-resnet riche des magnifiques gisements.de calamine. Ensuite, elle fit entrer le Lim-bourg et le Luxembourg (dont la meilleure partie devait nous être ravie en 18391 dans • la Confédération Germanique où elle,Prusse, fnffwMt joiwr je premier réle. Il est intéressant pour les Belges de voir que le grand-père du Roi Albert, quinze ans avant son élection au trône de Belgique, c ontredisait aux projets spoliateurs do la :i Prusse. Son héroïque petit-fils a de qui r tenir. { NAPOLEON ET LA GUERBE t ■ 1 BiGsri (Eeniltttm Sa 1-Empreiir s ——llO«—— i Elles sont extraites du « Figaro » qui a s continué dans son numéro du 2 février à - nous faire connaître les vues de l'empereur s sur la conduite de la guerre actuelle. L'Empereur au Ministre des Affaires J Etrangères ; M. Briand, no tolérez pas que les cen-" seuris laissent publier partout des articles comme celui du « Times » où il est dit que c ' les lignes allemandes ne peuvent être for- j, cées. Cela n'est pas vrai. Tant s'en faut. l( Nous devions passer en Artois et en Cliam- pagne. Le 11° corps était sur les deuxièmes | positions ennemies, et il ne lui a manqué t en septembre, pour déborder Tahure et Ri- t pont, que l'arrivée à temps des réserves... r , C'est, une faute do les avoir amenées ici e : trop tard. La butte du Mesnil serait en n-os {. ; mains, comme le Trou Bricot. Une avant- s : garde de la 11° division a pu môme envoyer j des partis jusqu'à la Dormoise. Enfin, ce ci qui est passé est passé. Vaincre n'est rien t ■ 1! faut profiter du succès. < : Il est possible que je me porte de ma per- r : sonne sur'le'terrai», au printemps. En cè (. : eas je manœuvrerai mes réserves, j'avan- , cerai mon ai'Ullerie lourde dès la prise de la première ligne cf. je gagnerai tout sur des i tratipes qui, des Flandres eu Alsace,"ne ces- sent d'être battues depuis un an. v Donnez dos instructions p>our que tout ce-la soit mis dans les journaux et que la vérité soit rétablie. L'usure ne mène à rien r qu'à perdre de son monde peu .à peu et sans p trop d'avantages, si l'on n'en tire parti pour maoœuvrér vigoureusement contre un adversaire qui s'affaiblit. j- L'Empereur au Ministre de l'Intérieur ^ Je n'approuve pas qu'on organise un 6 Comité de Salut public s'il ne doit y entrer que des parlementaires. Cette nouveauté ? aura de la valeur dans le cas où elle per-mettrait d'introduire au gouvernement des personnes connues pour leur savoir et que , le suffrage ' populaire a malheureusement négligé de porter à l'administration de I'E- 11 ta t. II ne me faut pas de bavards mais des hommes impartiaux et probes qui ne profi- v tent pas des circonstances pour mettre seu- c< lement leurs rivaux à bas.J'apprends qu'il n y a de l'embarras dans Paris autour de cette affaire. Prenez des mesures pour que cela finisse# d DERNIERE HEURE dssMifîiè sfisiel frsaçals a o— ie Paris, i février, 15 heures. ae Aucun événement important à signaler, fi- au cours de la nuit, sauf dans les Vosges er où les deux artilleries se sont montrées assez actives au Braunlwpf (vallée île la Feçht) et. à VAllmail (nord-ouest de Melze1 re rai). y" —);0<l-r .? EXPLOSION D'UNE MINE m Amsterdam, le i- février. — Une m'ne té so'as-manne a heurté la jetée dn Westk»- ,, pe.lle et a lait explosion, causant dos dégâts sl considérables, ° 'J- ')0;i j® M SITUATION EX PERSE 1-4 , .Loraares, 4 février. — La situation à Trie heran est redevenue normale. Le nouveaif nt cabinet tormé à la fin de décembre est très nt tevorable i ta cause des Alliés. v. Il observe vis-à-vis des légations de Rus-rs sl®et a Angleterre une attitude très amicale1 Les Russes avancent rapidement à tra-U) vers le pays. Ils ont atteint Kaslan. d, . g® L'elîort de l'empire britannique ^ LA PR&BUCTîON BES OBUS AU CANADA •té , D'une communication du bureau impérial n'. «es monte» d'Ottawa, il résulte que les ^i- comrnanides de munitions do cjucrrc pas- ■e- sées aux usines du Canada pendant les es mois d'octobre et novembre deiumers s'élè- ,o- vent a 850 millions de francs. Cela donne une idée de l'appoint fourni ;n par f industrie canadienne dams la lutte •e, ««"mûrie. Cette industrie est principalement ed outi.'fce pour la prod'Ustion des obus • eile v-e en, fataque de tous calibres, mais spéciale lement dos plus gros calibres ; toutes piè-?n ces moptées, ces obus sont envoyés en An-ti- gleterre ou ils reçoivent tant- charge. a- n- —-— ' ae «s_ L'Intervention du Pape sauve de la mort mi condamné nc »OR* « ;îp . On écrit de Rome à la « Croix » le 2S a7 jaaivier : k|C " ^a, apprend que M. Le Lcueh, condamné a mort par les autorités allemandes, a été r,. fracie P«-r l'empereur sur la demande du re ^m±Père' J-^nsmise par le cardinal de Hartmann. La peine de mort a été coru-11 muee en emprisonnement. » 50, r 3 LA BELGIQUE DE ÇEMAIN ! liiis isî-iii lllS R il llfOiS |iS 11 Wii h "Êelgiseh Bàgtlad" prfiçBSise l ase ttsisa èmmiqps sçço ass Alliés i _ Nous disions dans un récent numéro que la restauration économique de la Belgique ëevTa s'accomplir par nos propres efforts avec l'appui die nos alliés. C'est bien ainsi, en effet, que se pose le problème pour qui [ veut y réfléchir sérieusement. 1 Autant il serait vain d'attendre tout du ; concours des grandes nations avec lesquelles la guerre nous a unis, autant il serait' 'diaugeneux de vouloir le repouisser sous prétexte de rester nous-mêms. Nous ; den'ons rester nous-mêmes, c'est en-1 tendu. Notre cause ne se confond complètement avec celle d'aucun de nos alliés, mais autre chose est de rester nous-mémfes et autre chose de nous condamner à un 1 isolement qui nous serait funeste. Seul mi | sentimentalisme fermé aux leçons des réalités peut avoir fait méconnaître par l'un : ou l'autre petit journal flamand cette vérité de fait. On aurait grand tort d'imputer «ette erreur à l'opinion flamande bien pluis clairvoyante sur ce sujet comme filant d'autres que certains de ceux qui prétendent parler en son nom. On en aura une preuve convaincante en, lisant un article que le « Belgi-sch Dag-blad n a publié dans son numéro diu 7 janvier en faveur d'une union économique de la Belgique avec ses alliés d'aujourd'hui. Voici la traduction de cet article où oit retrouvera plus d'une idée mainte fois exposée ici : « La guerre n'est- pas encore terminée que l'Allemagne essaye déjà d'absorber l'Autriche, comme la Prusse l'a fait antérieurement de l'a. Bavière, de la Saxe et des autres états confédérés. Pour atteindre son but, le gouvernement allemand se propose d'exécuter le plan déjà passablement vieillot de l'union douanière entre les deux empires. L'influence allemande a déjà pénétré par tous les pores dans, le corps malade et inerte de son « brillant second. » Tôt ou tard la monarchie danubienne de. vient vassale du Bra-ndobom-g, dont le pi in. cece électif a reçu la couronne royale des mains d'un Habsbourg. Grandeur et décadence ! L'Allemagne voit déjà, rangées autour des puissances centrales, la Pologne, les

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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