Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 23 Septembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 13 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2j6833p09n/
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► fROÏSIEME 'ANNEE. — N» 1065 ï-ie Numéro : ÎO oentimeg DIMANCHE 25 SEPTEMBRE 1917. y- " ' ■ miwi mu m vu >« inimii-n i -m Mi i it , , % Place des Deux-Écus, 3 ÉlE fviVifr il |É|| 28,cr, Rue de la Bourse, 28tef Téléphone i SeI Téléphone i S'adresser à l'Administration France 2 fr. 50 par mois du Journal ><è3K5|)^. •?*»?£<%» s HBi jça g* ^mem ezss » tv^r.» £y-, —-g®i^.j^ ^r•; r ■ •••••« 7 fr. v^O par trimestre # \ P | Ni ® 1 II 1|Tf ?£ ^ Kjf fO& ' ^ |C® Angleterre,. 2 sh. 6 d. par mois Les petites annonces sont également mffl g j |] M d ^ || v ■ M \ f * - | ^ Kn M ■! TB* -1 0 — .. 7 sh. 6 d. par trhn. reçues à la Société Européenne de \^ri ,€Sp# wâlm ?r " " ' ..... WË&naP ■PwaSI isfo «s " <1 VW*? J&bJI Autres Davs 3 f r par mois Publicité, 10. rue à la Victoire, Puris. JVutres pays. o ir. p-r mois quien a te monopole peur Paris. Directeur ! Femancl NEURAY ~~ . Sfr.partr.mestre U MISSION BELGE 1 fTAÎS IIS vient de rentrer en Europe s SES EFFETS ET SON SUCCES J Nos compatriotes auront appris avec un très vif plaisir l'heureux retour en Europe de M. le baron Moncheur, chef de la Mission Belge rj partie le 1er juin pour les Etats-Unis d'Amérique: Nous avons reçu, , sur les efforts et le succès de la Mission, des détails qui intéresseront t certainement tous nos lecteurs. ° sur les efforts et le succès certainement tous nos lect La Mission belge, arrivée heureusemen h New-York le 10 juin, se rendit immédia tement dans la capitale fédérale où eu lieu une réception solennelle dont la pressa a rendu compte. Le 18, le président Wilsoi reçut officiellement la Mission. Le baroi Moncheur remit au président une lettre autographe du Roi, et c'est en répondan pu discours—que lui adressa notre repré sentant crue M. Wilson déclara solennelle ment « la ferme volonté des Etats-Unis, ai tour inévitable de la victoire, de voir li Belgique rétablie dans la place qu elle avai si brillamment conquise parmi les nation respectées et se respectant eiles-mêmes. Cette affirmation hautement significativi Kur les buts de guerre de la grande répu blique d'outre-mer fut encore confirmée ai baron Moncheur par la grandiose récep I tion faite par le Sénat à la mission lelge Le baron Moncheur eut l'insigne honneu: de prendre la parole au Capitole. Le vice président des Etats-Unis salua l'envoyé di Roi. « Dans toute l'histoire des nations dit-il, il n'y a pas d'histoire plus triste plus douce, plus sublime que celle de lî Belgique ». Ls baron Moncheur, dans si réponse, insista sur l'indomptable courag des populations envahies et de l'armée. I exprima la profonde gratitude de la Bel pique envers les Etats-Unis. Son succè: fut complet. L'assemblée, transportée d'en thousiasme, lui fit une ovasion sans pricé dent, et l'on remarqua que certains séna teurs qui s'étaient abstenus de manifeste] leur approbation lors des réceptions ac cordées à d'autres missions, se joignjren de tout cœur à leurs collègues pour accla xner la Belgique. Le 24 juin, la mission se rendit à bord dt yacht présidentiel, le Mayflower, à Mount Verneii, pour déposer dos couwjruics su) la tombe deWoshington. « Vous avez fai ce que Washington aurait accompli, di le baron Moncheur aux Américains ; c'es pourquoi en rendant hommage au père d( votre patrie, j'adresse à toute la nation ur tribut d'admiration et de gratitude ». Le lendemain, la Mission était reçue i la Chambre des représentants où se dérou lèrent les mêmes scènes d'enthousiasme qu'au Sénat. Le lor juillet, elle quittait le capitale pour entreprendre une tournée dans 1 Union. La cause belge occupe une place si spéciale dans les préoccupation américaines que la ville fédérale, loin de manifeste! envers les envoyés du roi Albert, les der niers venus parmi les délégations alliées une attention moins marquée, leur réserva au contraire un accueil qui, au dire de le presse, dépassa tout ce qui s'était vu jus qu'alors. LA MISSION VISITE LES PRINCIPALES VILLES DES ETATS-UNIS Du 1er juillet au 26 du même mois, le baron Moncheur et le général Leclercc parcoururent le vaste contiment en vue di ee rendre aux invitations qui leur arri vaient de tous côtés de la parti des villes e dés associations désireuses de témoigne! à notre pays leur admiration et leur sym pathie. Le gouvernement mit à la disposi tion de la Mission belge un train complet M. Gibson, jadis attaché à la légation d( M. Brand Whitlock à Bruxelles, le capi taine Cook de l'armée américaine ei M Whitley, notre dévoué consul à Baltimore accompagnaient la Mission. Pour donner une idée de ce que fut ce voyage qui conduisit la Mission belge i Chicago, à Saint-Paul, à Portland, à Sar Francisco, à Los Angelas, à Denver, :■ Louisville, à Cincinnati, à Charleston, poui ne citer que des noms très connus, il fau savoir que les représentants de la Belgi que, du lor au 2G juillet, ne logèrent que trois fois à l'hôtel et passèrent toutes les autres nuits en chemin de fer, le plus con Jortablement du monde d'ailleurs, car Je; organisateurs n'avaient rien négligé poui leur rendre le trajet aussi agréable que possible. Dans chaque localité les mani festations les plus enthousiastes et les plui variées attendaient la mission. Les cou leurs belges ont acquis leur droit de cit< dans toutes les villes ^ américaines et le: accents de la Brabançonne retentirent plus d'une fois aux oreilles de nos compatriotes émus. Le baron Moncheur fiut l'occasion de ren contrer dans chaque Etat les personnali tés les plus marquantes. On sait qu'à Was hington M. Larx Anderson mit son hôte privé entièrement à la disposition de h Mission et sinstalla provisoirement ail leurs pour que l'envoyé du Roi des Belge; fûV vraiment chez lui durant son séjoui dans la capitale. Ces traits d'une hospita lité infiniment gracieuse se renouvelèren fréquemment. UNE JOURNÉE BIEN REMPLIE Le programme des réceptions était par tout singulièrement chargé. Ainsi la Mis sion arrLve à San Francisco le 12' juillet, £ 9 heures du matin. Elle commença pai visiter les monuments publics et assista è une revue. A midi et demie, déjeuner offer par la Ligue civique des Daines. Discours du baron Moncheur et du général Le elereq. A quatre heures réception à l'hôte de ville, discours, concert. A six heures e demie dîner. A huit heures meeting à l'Au ditorium, discours du gouverneur, réponse du baron Moncheur, conférence du généra Leclerciq sur le rôle de l'armée belge. Exé cution solennelle de la Brabançonne et de l'hymne américain. Le lendemain à mid déjeuner offert par la Chambre de corn A t merce, discours du baron Moncheur et du mil - général Leclercq. A trois heures réception J-t de la colonie belge ; à 5 heures départ. se® i Dans chaque ville la .Mission belge dut far 1 répondre à de multiples obligations, remer- î cier de généreux eionateurs, expliquer la I 2 triste situation du pays, donner sur l'am- Fa t plitude de l'effort belge les détails les plus lot - circonstanciés Elle rpmporta partout un din - succès complet et ses membres se créèrent 2e i des*s\Tnpathies unanimes. nai 1 A Minneapolis, la Mission fut reçue par cla t Mgr Ireland, l'éloquent archevêt]ue, dont 3 5 1 influence est si considérable sur l'opinion ver > américaine. Ce vieil ami de la Belgique eut tioi 2 pour accueillir nos délégués des accents ^ - particulièrement émouvants. A Chicago, la i M. Bancroft prononça un discours qui fit ses - sensation. mi< fat L'ŒUVRE DE LA MISSION i Ces 'brèves indications suffiront pour , montrer le rôle important joué par la Mis- , sion belge. Il existait encore, en Amérique, I i certaines préventions contre tel ou tel pays vie i de l'Entente. A l'égard de la Belgique le Pa sentiment est unanime. Le baron Mon- me cheur sut mettre en lumière, pour le plus teu grand avantage des Alliés en général, le C rôle capital de la Belgique dans les événe- sîd raents actuels. Avec une discrétion et un ,poi tact qui ne se démentirent jamais, il fit ma valoir élans les milieux si différents qu'il seij approcha les divers aspects de la question jie belge. Pour exprimer la reconnaissance de ton notre pays envers l'aide américaine, pour coli . marquer sa ferme volonté de continuer la .gœ] lutte jusqu'à l'obtention d'une paix répara- Th . trice, il trouva des mots qui allèrent r.u bre cœur de ses hôtes. Une aimable bonhomie, Ho une connaissance approfondie de l'esprit De américain, un entrain que l'on ne soupçon- Voi nerait pas chez un vétéran de ia carrière t diplomatique lui permirent de remplir p0i avec un succès que nous venons seulement oor , de comprendre une mission d'une impor- Du tance capitale pour la Belgique. Il fut ad- ,3U( mirablement aidé par le lieutenant-géné- ^je ral Leclercq qui s'attacha à vulgariser là- ôail bas les hauts faits de notre armée Notre rao, attaché militaire parle très bien l'anglais fes< et ses conférences eurent un succès dont jar nos soldats seront heureux de connaître le p0„ retentissement On ne le dira jamais assez : jj0 c'est le récit de leurs campagnes qui est notre meilleure propagande. L'Angleterre et la France ont su reconnaître les grands services rendus outre-mer par MM. Bal- Qu: four et Vivianie; il est juste que l'opinion ^ belge rend© au baron Moncheur un tribut m de reconaissance pour la façon dont il a ^ porté, à son tour, dans le Nouveau-Monde, j„ le drapeau de son pays. Il a fait a^'te de ( ■ i bon et clairvoyant patriote et de dévoué ici- soldat de l'Entente. jes '■ >.wvv^ 1 ■ ■' ■ fr AU FRONT FRANÇAIS É s sec i hol 14 heures. fr. Luttes d'artilleries assez vives en diffé- fra rentes parties du front de l'Aisne. v^s Des coups de main ennemis tentés sur de . nos petits postes vers la Royère, au sud de y la Miette et dans la région au nord-ouest blif de Reims ont échoué sous nos feux. arc Actions d'artillerie courtes et violentes I en Champagne et sur les deux rives de la bei Meuse. but 23 heures. réc Activité marquée des deux artilleries sur ' tout le front de l'Aisne notamment vers la ( ferme Mennejean, dans les régions de . Cerny et de Courcy. ,^[T En Champagne, les Allemands ont pro- ; - noncé une attaque sur nos positions entre ^ne Maisons de Champagne et la Main de Mas- L, siqes. Quelques fractions ennemies ont pu aborder nos lignes et prendre pied dans un élément de tranchée d'où notis les wions rejetès après un vif combat. .z1 De notre côté, nous avons pénétré dans . une tranchée allemande vers Beauséjour, . détruit des abris et ramené du matériel. ^ Sur la rive droite de la Meuse, actions d'artillerie assez vives vers Bezonvaux. En Haute-Alsace, rencontre de patrouilles à l'Est de Seppois. _ Dans la période du 10 au 20 septembre, quinze avions et un ballon captif aile- , "mands ont été abattus par nos pilotes. En " ' outre, 29 appareils ennemis ont dû atter- 1 rir désemparés dans leurs lignes à la suite j,£' " de combats. '■ • ■ ■■ ■ WTO ^ ver Les communiqués britanniques se trou- S°n vent en Dernière Heure. vei) Lire en 2e page ie troisième article de des M. des Ombiaux sur les journées de sep- r!Pél tembre 1830 à Bruxelles. En i' page : la vie militaire; le Filleul s:>\ inconnu. en ■ ■ wwv\ - —. ma' les nécrologie: g tou ; J an — Hier ont eu lieu en l'église de Sainte- que i Adresse, les obsèques de Mme la comtesse f1,1.1 - de Querhoënt, femme de M. le comte de ■ Querhoënt, vice-président de la Chambre j- [j ' de commerce du Havre et maire de Ste- ,,in I Adresse. JUe nombreuses notabilités belges y as- *— ' sistaient, et nous nous joignons à "elles _ i pour offrir à M. de Querhoënt nos compli- Gœ -ments de vive condoléance, a é ECHOS DaJjs le corps diplomatique Le « Moniteur » de ce jour publie uns irie d'arrêtés royaux signés le 1er sep-nnbre courant et relatifs au mouvement ue le « XXe Siècle » a signalé dans le arps diplomjaiique. Le comte de Buisseret, envoyé extraor-inaire et ministre plénipotentiaire, est éohargé de ses fonctions auprès du gou-ernement russe et mis à la disposition u ministre des Affaires étrangères. Le aron Grenier est pareillement déchargé es fonctions qu'il remplissait auprès du ouvernement espagnol" M. Jules Destré-e, député, est nommé linistre de Belgique à Pétrograde. Le baron Van der Elst est déchargé de es fonctions de secrétaire général des af-lires étrangères et nommt' ministre de ielgique à Madrid. Le comte d'Aerschot, le comte de-lla 'aille, MM. Delcoigne, Le Ghait, J. M tint et R. de Borchgrave. envoyés extraor inair.es ministres • p-'énipote^tiair.?-.. S ■ classe, sont nommés envoyés extraorei -aires et ministres plénipotentaires de 1T lasse. M. J. Mélot, pour des raisons de con-enance personnelle, est mis à la disposi-lon du ministre de3 Affaires étrangères. M. de Borchgrave, par arrêté royal à x date du 2 septembre, est déchargé de es fonctions près du Shah de Perse et lis à la disposition du ministre des Af-lii-es étrangères. Wt*/V* Pour les çarjdidals instituteurs si institutrices Le ministre des Sciences et des Arts ient d'instituer un jury qui siégera à 'aris avec mission de procéder à l'exa-lendes candidats au diplôme d'instituer.Ce jury sera composé comme suit. Présents : M. François Ernpain, sénateur, our l'enseignement dans les écoles fia-landes, et MM. Bmnet, député, pour l'en-eignement dans les écoles wallonnes, ïembres : MM. Dochy, inspecteur can-mal à Dixmude ; Bosquet, régent de lé-jle moyenne de Bruxelles ; l'abbé Moyér-asn, directeur de l'école belge à Paris ; 'hersen, inspecteur de l'enseignement lire à Furnes. Membres suppléants : MM. [onhon, inspecteur cantonal à Fléron, et le Cock, directeur de Hacale primaire dr oormezele. Un jury semblable est institué à Rouen our le diplôme d'institutrice. Voici sa omposition. Présidents : MM. le sénateur Jufrane Friart (partie wallonne) et le elé-uté J. Raxnaeckc-rs (partie flamande), ïembres: MM. Marien, inspecteur canto-ail eî'Ypres ; Bosauet, régent de l'école-loyenne de Bruxelles ; l'abbé. Devis, pro-îsseur à l'école primairs de Rouen ; Hal-irt, inspecteur de l'enseignement libre à 'operinghe. Membres suppléants : MM. [onhon et De Cock. *wwt L'Œuvre du " Dubbeltje belge" ui s'est donné pour mission d'apporter u Comité National de Secours et ilAli-îentation la contribution des cewnpatrio-;s les moins favorisés de la fortune, vient e faire connaître les résultats de son ac-vitô en Hollande pendant la périede :r mars 1916-1917. Pendant cette période, ?s versements en numéraire représentent 124.G9-i,0G et. fl. 107.483,07, soit près de 30.000 francs, c'est-à-dire deux fois et emi plus que la première annéa. Le total c-s sommes versées au Comité national de ecours et d'alimentation par sa section ollandaise représente ainsi les sommes de r. 262.248,27 et fl. 134.056,77, alors que, les "ais du secrétariat général ne se sont éie-és, po îr l'année écoulée, qu'à la somme e fl. 212,20. Vingt listes de souscriptions ont été pu-liées qui signalent un total converti "en rgent belge de francs 713.013,16. Dans le "total signalé, l'œuvre du « Dub-eitje Belge » entre pour une part contri-utive de florins 36.976,21 et fr. 1.743,53, i-coltés au moyen de petites souscriptions t par le produit de la vente Je cartes, de mbres et divers autres objets. C'est un résultat très important dont il mt savoir gré aux dévoués collecteurs de œuvre du Dubbeltje, et particulièrement MM. Dcckers et Devisscher, respective-lent secrétaire général et trésorier géné-al de l'œuvre. wvw» Equipements Tous les officiers belges s'habillent et 'équipent, à des prix raisonnables chez .évv. G, boulevard Sajnt-Martin, à Paris, ournisseur du Ministère des Colonies dt) ielgique. (Visiter ou écrire). ■WWI llêflexuijs amèri'S ue ces lignes publiées dans la Neue lundschau, par un journaliste allemand, etour de Stockholm, où il a pu constater optimisme déconcertant — pour un Alle-îand du moins — des journalistes de Entente : Voyez ce petit groupe d'hommes se diriger ers le restaurant, avec une noble simplicité, anime si toutes les bonnes choses de ce mon-e étalent à eux pour le reste des temps à enir. Ce sont des Anglais, des Américains, es Françaiset des Russes, journalistee de létier, unis dans la coreîialité ; les distinc-ons de nationalité semblent avoir disparu, ien que le ton soit donne par la race anglo-ixonne. Ils paraissent absolument rassurés il ce qui concerne les destinées politiques et îatérielles de leur pays. Je cherche en vain •s traces du cauchemar, de pessimisme que on peut lire sur la figure des autres Euro-éens. Le tableau est inoubliable et confirme jut ce eiue. j'avais deviné ou entendu dire: ainais plus, entre ces nations, et aussi loin ue nous puissions»lire daiis 1 avenir, les con-îts qui surgiront n'auront une forme aiguë 'incompatibilité absolue. En partie, la ligue es nations est déjà lîvvehue ijne réalité ; le lit que je suis arrivé à cette conviction rend rofitable mon voyage à Stockholm. ———— - ■ WWW . .m — Un avion allemand a atterri samedi à rœde, en Flandre néerlandaise ; l'appareil /■té saisi et son éàuinaae intenté. Le r«i Albert â Verdun ' -—— Eu comppis de 1. Foincaré et da généralissime, . il a passé en revue les divisions victorieuses i Front français, 22 septembre, i du bois de Malancourt et fit 500 prison-Sur ce même olateau meusien des envi- niers ; w Allume: pjatcau ilJ.cLtsxc.il UCS tuivi- rons de Verdun, dans ce même décor impressionnant et grandiose où, parmi leurs vingt-neuf drapeaux lacérés par la mi- ^ iraitle défilaient dernièrement, encore chaudes des durs combats de la veille, les r< divisions glorieuses du Mort-Homme, de la cote 304, de Sainogneux, du bois des Cor- a beaux et de tant d autres points célèbres lI des abords de la citadelle imprenable, le lil roi des Belges, accompagné du président de la République et du généralissime Pé- 11 •f "-nu ce rxitln rendre hMomago à r[ -1 héroïsme de l'armée française en passant n an revue les troupes victorieuses. C'est le général Philippot qui a présenté r' les troupes. Il y avait là : J1 la 42» division, qui enleva le saillant des ^ Gaurières le 20 août et progressa vers >3 Beaumont le 26, faisant 1,300 prisonniers ; p la 5° brigade, qui enleva la cote 304 le d 24 août et progressa jusqu'au ruisseau de t£ Forges • d la 165» division, tjui enleva le bois de h Beaumont, capturant 1,600 prisonniers, 4 canons et 50 mitrailleuses ; a la 14* division, qui depuis le 20 août a le gardé la cote 344' en dépit des assauts n acharnés de l'ennemi ; si la 25e division, qui bondit jusqu'à Avo- fi court le 20 août, ramassant 750 prisonniers ; d la 26" division, oui ODéra le 20 août nrès ci icrs ; W; la 128° division, dont le chef, général Ri- erpray, est tombé au champ d'honneur, cjeg .i plein triomphe, après la conquête du Du'j ais le -Chaume et du plateau des Cauriè- ^li, ;s, où ses hointn£s firent 800 prisonniers. (|ot Il y avait -enfin l'aéronautique de la 2° ou) rmée qui a, pendant la période des atta- (jj ues du nord de Verdun, abattu soixante- uatorze avions ennemis. i Pour compléter ce palmarès grandiose, (pa manquait la division marocaine, qui, g0l intinua.n* d'êlrc à la peine et à lu. gloire, "qq avait pas pu venir à l'honneur. C'est elle am ui, à droite du Mort-Homme, enleva le nia ois des Corbeaux et Regniévilie, allant cje isqu'au ruisseau de Forges ces Après la revue et la remise de décora- ao-; ons belges, le roi Albert, accompagné du teu résident de la République et du général étain, se rendit en automobile en avant >L < e Verdun où, d'un observatoire inipc-r- (i',, int, il se rendit compte de l'étendue des yie ernières victoires et eut une vue d'ensem- <; le de toutes les positions conquises. pu] Pendant la revue, un avion allemand îjn vait tenté de venir survoler le plateau sur pn: :que! se déroulait cette grandiose cérémo- tin ie; pris immédiatement en chasse par plu- ,<et leurs avions faisant la police de l'air, il jar it instantanément abattu. pri Cet épisode, qui se déroula sous les yeux (>es u roi des Belges, fut le couronnement de pa> îtte inoubliable matinée. grj a captivité ie I. Max Loi» de libérer le bourgmestre de Bruxelles, les Allemands ie gardent ttffijô'iïfféli prison cellulaire Une nouvelle venue de Hollande, que le XXe Siècle » a reproduite avec les rê-Tves qui s'imposaient, vient de mettre 3 nouveau en circulation le bruit de la bération de M. Max, bourgmestre de ruxelles. Ce n'est pas la première fois , ce n'est sans doute pas la dernière, car s Allemands ne semblent pas disposés i tout à lâcher leur prisonnier. Il est parfaitement exact que S, M. Al-îonse XIII s'est intéressé et s'intéresse îcore au sort fait à notre vaillant com-itriote par la barbarie allemande. Mais est vainement qu'il a exprimé à son en-*oit la vive sympathie qu'il nourrit pour us les Balgés qui souffrent de l'inva-on ; à une démarche auprès de l'ambas-Ldeur d'AlLemagi)^ à Madrid, il a été ré-mdu : « Rien à faire ! ordre d'en lut ! » L'injustice de l'emprisonnement do M. ax n'a d'égale que la barbarie avec la-lelle ses bourreaux le maintiennent en 'ison celiuilaire. On se rappelle que le octobre 1916, M. Max avait été trans-:ré de la forteresse de Celle-Schloss à prison cellulaire 'de Berlin. Et c'est le I janvier qu'il comparaissait devant un ibunal militaire à Hideshein et était indamné à 500 marks d'amende et sub-eliairement à 50 jours de prison. M. Max l'a fait remarquer au docteur erratges, délégué du gouvernement es-ignol qui est allé lui faire visite dans i prison le 16 août dernier, il pouvait •oire à ce moment, ayant déjà fait plus ; 100 jours de geôle qu'il avait subi sa îine. 11 n'en a rien ©té et il est toujours i prison cellulaire ! Dans l'entretemps, le 7 mars, il fut confit au Palais de Justice de Berlin, où i lui annonça qu'il était poursuivi pour s motifs suivants : 1° Avoir conspiré' (sic) de concert avec . Joffinis et une demoiselle Nicoli, « per-mnes vivant librement à Celle » ; 2° Pour avoir entretenu une correspon-mee secrète avec le ministre belge de Intérieur et avec l'ambassade d'Espagne Berlin : 3° Pour s'être rencontré avec des « or-mnanees belges » du camp de Celle-.•hloss, en vue d'envoyer des messages à itr-anger I Or, en ce qui concerne le premier point, . Max affirme qu'il ne connaît même is le nom de M. Jofinis et de la demoi-11e Nico-li. II déclare n'avoir jamais entretenu la oindre correspondance avec le ministre' î l'Intérieur et celui-ci nouis a déclaré ; son côté qu'il n'avait plus eu l'occasion échanger un mot avec M. Max depuis m internement en Allemagne. Ajoutons que l'ambassade d'Espagne à erlin, elle, dément « solennellement et rmellement » avoir jamais échangé une trrespondance quelconque avec le bourg-estre de Bruxelles. En attendant. M. Max sait pourquoi^'vn maintient en prison cellulaire, mais il y trouve sans jugement et ce n'est pas ï qui se fait la moindre illusion sur lelque intervention que ce soit. « J'ai été très touché de la haute et bien-Hllante intervention dont tu me parles, •rit-il d un ami qui lui en avait fait part, ais je ne me berce d'aucune illusion. J'y lis, j'y reste. » Et il ajoute avec cette vaillance que rien abattra : « Tout va bien d'ailleurs et j'attends de \ed. ferme la quatrième campagne d'hi■ ?r « U<ie expédition de dirigeables italiens Officiel. Rome, 22 septembre. La nuit dernière', trois de nos dirigeables ont dirigé une action offensive sur tes bivouacs ennemis dans le plateau de Chia-oovano, sur la gare et sur les baraquements de Grahovo et sur les voies feirées au nord-est de Prosecco. Cette opération, qu'une modification inattendue des conditions atmosphériques devenues défavorables et le tir intense et bien réglé de l'ennemi, rendaient assez dif- ; ficile, a été cependant brillamment réalisée. Tous les objectifs sur lesquels quatre tonnes d'explosifs ont été lancées, furent atteints. IPieiIIEHi-LEliDS les Allies pourront-ils jamais les tolérer chez eux û l'avenir? 4.près l'affaire scandaleuse du comté xburg à Buenos-Ayres, celle de von Eck-rdt à Mexico, voici que le président ilson nous montre la diplomatie alle-mde à l'œuvre dans la personne de von rnstorf, ex-ambassadeur du Kaiser à ashington. Le département des Affaires étrangères s Etats-Unis vient de remettre, à fin de blication, au « Comité d'informations pu-ques » de Washington toute une série de cuments retentissants. Toute l'intrigue rdie et en partie réalisée par les agents jlomatiques de 1 Allemagne sous la haute rection de. von Bernstorff est dévoilée. Parmi les documents publiés, il y a tout ibord une dépêche de Bernstorff à son uvernement, demandant un crédit do 3,000 francs pour influence? le Congres îéricain dans le sens de la paix pro-ger-inique. La tentative de corruptiou offi-ïlle donc. Et puis défilent toutes les jiiè» 3 du complot : lettres soudo>ant des ents de presse, quittances des dynami-.irs, rapports sur les commandes des Al-s aux Etats-Unis, livres de caisse, code» signaux, listes d'espions, photographies usines, plans de révolte en Irlande et au ?xique, etc., etc. On comprend que Washington fasse cetta blication sans commentaire. Aux Etats-lis le retentissement est énorme. Le vice-ésident Marshall exprimant le ressen-nent général du Congrès a déclaré que t.te révélation devrait mettre fin à tout mais à toute cspèce de doute dans l'es-it des Américains sur la justice et la né-ssité de la guerre : celui qui rçe soutient s la guerre, de tout cœur, court'le risque ave d'être soupçonné d'avoir reçu sa rt des 60,000 dollars. Le Congrès i st nsête, tous ses membres ressentiront nsulte faite à son intelligence et à son nneur. Et il paraît 'Cpue M. Lansing n'a encore ■ré à la publicité qu'une partie de ?on ssier. Chez les Alliés, l'émotion ne sera pas sins vive. On a tant parlé de l'espion: .ge allemand que le public voit dans eé e la presse -de l'Entente relève chaque ur une vieille rengaine. On n'en dira mais assez pourtant. Ceux qu'on a accusé < espionnite » sont bien vengés et par les andales récents et par les révélations M. Lansing. Et l'Allemagne arrive pendant la guerre ce résultat que personne n'osera plu» ire preuve de modération à son égard, .r crainte d'être soupçonné d'avoir reçu n or. Pour l'après-guerre, c'est à se ela-ander si l'on pe^urra encore tolérer dans j capitales alliées ces diplomates espions corrupteurs. — P. I LU REPONSE SES EMPIRES CENTRAUX 1- !■ au Pape n A —** •- PAS UN MOT DE LA BELGIQUE è Aucune condition de paix, mais bien des sipes d'affaiblissements On lira ci-dessous, d'anrès les commu-. re.=nnnsa.hîlif£ ri a la misrro «mr C'ÛC oylx'A,»- On lira ci-dessous, d'après les communications des agences austro-allemandes à la presse suisse, le texte des réponses des empires centraux aux suggestions de paix du Souverain Pontife. Les lecteurs du « XX" Siècle » ne seront pas surpris de n'y trouver aucune indication sur les conditions auxquelles l'Allemagne et l'Autriche seraient prêtes à poser les anmes, aucune allusion au sort qu'elles réserveraient à la Belgiepie, Nous avions fait prévoir ce défaut de toute précision, en suivant le développement de la campagne de presse qui a préparé chez nos ennemis la publication d'aujourd'hui. A lire rapidement ces nouveaux documents, on serait tenté de ne voir dans cette enfilade de phrases creuses qu'un mou vement ' de cynisme. Comment réprimer un mouvement d'indignation devant l'étalage dithyrambique des sentiments pacifiques de l'empereur, du gouvernement et élu peuple allemands ? Comment écouter sans colère l'hymne dédié à la justice et au droit par l'héritier du chancelier au « chiffon de papier » et à la « nécessité ne connaît pas de loi » ? Qu'on les relise avec attention et on y verra des aveux éloquents de dures nécessités. A vrai dire, l'apologie du Kaiser a plutôt le ton du plaidoyer, et il faut bien que la guerre s'annonce comme une faillite pour que le -Seigneur de la Guerre s'attache si longuement à démontrer qu'il n'a jamais voulu que la paix. Ce passage sonne beaucoup plus comme une défense contre le réquisitoire de M. Wilson que comme une réponse à la note pontificale et pour que l'empereur allemand s'y attache tant, il faut qu'il sente la situation sérieusement menacée. Il serait intéressant à plus d'un chef de rapprocher le texte de ces réponses à Benoît XV des déclarations que les empares centraux opposaient l'hiver dernier aux questions embarrassantes du président des Etats-Unis. On pourrait se demander, par exemple, si c'est bien par confiance dans le succès de sa cause que Guillaume II, qui en décembre 1916 se déclarait sûr de la victoire et rejetait la responsabilité de la guerre sur ses adversaires, se borne aujourd'hui, sans plu» aucune fanfare triomphale, à imputer à i un fatal enchaînement de circonstances » ce qu'il appelait en août 1914 la guerre saine et joyeuse... Mais bornons-nous à comparer aux réa- • iités le travestissement que leur fait subir une fois de plus la fourberie allemande et nesurons-y la sincérité des propositions i'aujourd'hui et des suggestions de de-nain.Quand nous voyons approuver l'idée de .'arbitrage et dui désarmement par le» jens qui ont endormi l'Europe pour s'ar-ner jusqu'aux dents contre elle, quand ious entendons célébrer la valeur moral© iu droit par nos bourreaux sans qu'ils varient de réparer un seul de leurs cri-ne», nous savons à quoi nous én tenir. Mous saurons de même à qui nous aurons affaire, lorsque le Kaiser et ses corriv ïli-ces se décideront à d'autres tentatives. ■Car nous devons noys attendre à toute ine offensive dont les notes d'aujourd'hui ie sont que le prologue. On a annoncé jue le chancelier Michaèlis parlerait da a Belgique au Reichstag le 27 septembre, i est possible, mais, en attendant, nous liions voir succéder aux polémiques des ours passés une grêle de commentaires )ù les journaux d'outre-Rhin joueront :onsciencieusement le rôle que leur assigne, d'après leurs nuances diverses, la gouvernement de Berlin. Plusieurs passades des documents impériaux sollicitent 'isiblement du Pape des demandes d'ex-ilicatiorts à la faveur desquelles on es-lère brouiller des choses qui sont très flaires, énerver la résistance des Alliés >t arracher à leur lassitude le fruit de eur victoire. L'empereur Charles ne dit-il )as textuellement qu'il estime les proportions faites par Benoît XV e( propres à ntroduire des négociations pour la proposition de la paix » ? Etalant systématiquement toute récla-nation relative aux sanctions, aux réparations et aux garanties indispensables à a paix juste et durable, la réponse des mpires centraux- justifie l'attitude pris«

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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