Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 20 Decembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 03 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/d50ft8fj6r/
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9<§ST5^NtiE.— Série nouvelle.— Nos 59 et 40 Le numéro: 10 Centimes Dimanche 20 et Lundi 21 Décembre 1919 PRIX DE L'ABONNEMENT 3 Francs par mois (d envoyer par mandat postal) Envoyer les demandes à l'ADMINISTRATEUR du JOURNA SSUf, cm de la B«»rw — !>£ HATES Directeur : FERNAND NEURAY -I ■■ LE XXe SIÈCLE Quotidien beige paraissant au Havre PCBLKHTB PIÎTITB CWUU«POSDAIVtî» I>» S Hgnes.. O.SC Ufae rapplémentabw 9^5 iminr 1— dnrani s forfait Adresser les annonces & I4AElMIHISTRATKri»i>iiJOOimAÏ »te- m fe-feJeiHfl — të fiiïffl Téléphone n' 1*05 Impressions d'exil LA CARTE Il pleut... Le vent lait rage, jette des paquets d'eau contre les vitres, les mitraille de grôie, descend en trombe dans la cheminée, hurle, se lamente, secoue portes et fenêtres, soulève en grondant le zinc du tort... Il fait froid et lugubre, dans cette chambre étrangère, battue de la tempête comme une barque désemparée... Ah ! le pauvre logis de hasard, meubles de pacotille, maigre feu, lumière chiche... Et surtout cette impression que rien de tout ce qui nous entoure ne nous appartient, ne nous connaît, ne participe à notre vie... Les murs sont nus : pas une gravure, pas un portrait, rien qui mette là l'indice du goût des occupants ou ie témoignage de leurs affections... C'est la chambre à tout le '.monde, louée au mois et où chacun ne peut -baisser de soi que des souillures... C'est la ^chambre am convient le mieux à la douleur pfttomje de l'exil... Je relève la tête, je quitte des yeux le Élivre où je tâche d'oublier ma peine. Ah ! } comment tire, comment s'intéresser à des • tragédies du passé quand on vit en pleine ; tragédie ; comment se plaire aux imagina-; lions des auteurs quand les événements quotidiens surpassent tout ce que l'imagination humaine a conçu de plus audacieux ?... Et, surtout, comment attacher quelque im-v portance à la lettre écrite, au savant décou-'lement des phrases, à l'agencement habile des pensées, alors que tout ce qui se passe est un sanglant démenti à la puissance de l'kiée, une ironique négation de l'Esprit V Je relève la tète, je regarde vaguement devant moi. Bt là, dans la pénombre, fixée au mur par quatre épingles, je distingue une carte. Tout de infime, dans ce décor anonyme, il y a quelque chose que j'y ai placé, que j'ai voulu en cet endroit, qui y •est comme le signe extérieur de ma préoccupation essentielle. Je ne vois pas, je ne veux pas voir cette table, ces chaises bana les, cette glace au tour usé et ces vase3 ridicules qui s'y reflètent,' cette armoire aux sculptures prétentieuses, ces murailles misérablement couvertes d'une tapisserie sans beauté. Mais, au moins, sur un espace carré d'un mètre, j'ai déposé là un merveilleux tremplin pour mon rêve. Que mon regard s'y fixe, et aussitôt je m'allège, je me ranime : il me semble qu'une force bienfaisante m'enlève d'ici, m'arrache à la déplorable ambiance... C'est une carte d'Europe, avec té vaste àziir des mers, une Allemagne jaune, une France rose, une immense Russie verte, et l'orange de l'Espagne, et l'olive du Portugal... Ses couleurs chantent à travers la mi-obscurité... L'Europe, telle qu'elle est encore, telle qu'elle ne sera plus demain. Demain ! Quand ? Combien de jours, de semaines, de mois, peut-être, avant qu'apparaisse ce mystérieux demain ? Et quand il aura sonné, comment sera l'Europe nouvelle ? Parmi ces couleurs, lesquelles feront des taches plus larges, lesquelles se seront rétrécies ? Angoissant problème, méditation éperdue \ On sait bien ce qu'on espère, ce qu'ori attend, et cependant l'on n'ose s'y arrêter, de peur d'offenser le Destin. Le malheur rend superstitieux... *** L'Europe ! C'est d'elle tout entière qu'il ;"agit, comme au temps de Louils XIV, femme au temps de Napoléon. Chaque coup rue l'on frappe est pour elle ou contre elle. Êit ses ennemis sont dans son sein... L'Allemagne, naguère, dénonça le péril jaune... Et les Jaunes sont les meilleurs alliés de lîKurope... Un comique macabre s'unit au Iragique bouffon des événements. Ce qui se passe, c'est une phase encore du vieux duel qui hérisse l'une contre l'autre les deux rives du Rhin : duel aussi ancien, que l'Europe elle-même, duel qui ne s'arrête que pour reprendre aussitôt. Eh ! nous connaissons l'Histoire. Nous savons que nous, Belges, nous avons toujours fourni le champ clos. Combien de fois l'avons-nous entendu prononcer, cette phrase-cliché : « La Belgique a toujours été le champ de bataille de l'Europe. » Des noms de bataille l'çéfnissent dans notre mémoire : Fleurus', Veerwinden, Ramiliès, Jemmapes, Ligny, Waterloo... Combien do lois aussi n-tivons-nous pas entendu prédire que le passé n'était pas aboli, que ce qui avait'été serait et que le sol natal entendrait encore le pas des légions en marche ? Y croyions-nous ? Même ceux qui faisaient, ces sombres prophéties, y croyaient-ils ?. Si nous y avions cru, si peu que ce fût, aurions-nous vécu dans la sécurité qui 'ut si longtemps la nôtre? Evidemment non ! Si nous y avions cru, notre pensée unique, notre unique préoccupation eût été la guerre, et la guerre seule eût inspiré nos actes. Nous aurions été sans cesse sur le qui-vive, sans cessé en armes, sans cesse prêts à recevoir l'assaillant. Nous aurions été un peuple guerrier qui, en saisissant la charrue, garde, tout armé, l'cscopette au dos. Pourquoi donc n'y avons-nous pas cru ? Est-ce faiblesse d'espritincapacité de prévoir, de pressentir, de sonder les intentions de nos voisins ?. Est-ce insouciance, fatalisme, distraction volontaire,"abandon sans réserve aux grosses jouissances' de la vie ? Je veux bien admettre que, pour certains, ses raisons puissent être invoquées. Mais 11 y a, chez nous, une élite qui n'est inférieure il l'élite d'aucun peuple. Les hommes 4ui la composent ont la science et l'expérience. Lés événements ne les prennent pas au dépourvu. Si, dans le cas présent, ils ne furent pas suffisamment prévoyants, c'est qu'une raison majeure tendait à les rassurer, écartait de leur esprit les visions sanglantes, les conjectures pessimistes... Et rette raison, c'est un beau rêve que tous, plus ou moins, plus ou moins consciem-aient, nous avions fait. Ah I le beau rêve, vraiment! C'était tout simplement d'être les « réconciliateurs » définitifs de l'Europe et, après avoir fourni le champ-clos, de fournir le terrain d'entente où se rencontreraient, une dernière fois, et cette fois sans armes, les éternels belligérants. Le mot a été dit : « Nous voulions faire de la Belgique la capitale de l'Europe. » Et il n'y avait .pas lù, de notre part, sotte ambition, orgueil démesuré. En poursuivant ce dessein, ce n'était pas notre bien que nous cherchions, mais le bien général. Il nous semblait que, placés par la nature au confluent de deux grandes cultures, il nous appartenait d'opérer le mé lange, cie montrer îa conciliation possiuie, de rapprocher les distances, de dissiper les malentendus. Nous pensions que le progrèt et l'adoucissement des moeurs nous permet traient, ù nous, Belges du xx° siècle, d< réaliser ce que nos ancêtres ont mainte; fois tenté en vain et crue nous réussissiori: la où la brutalité guerrière les a empêché: d'aboutir. Cette vieille Lotharingie, conçue au xe siè cle, reconnue déjà alors utile et nécessaire disparaissant bientôt, mais pour reparaltr dans les plans fougueux du Téméraire, et avec la souveraineté éphémère d'Albert e Isabelle, dans les projets" de Philippe l l,c'étai nous qui lui donnerions sa forme délinitiv en créant une puissante association (Tinté rêts entre les petits Etats qui la constituent Dans cette association nous mettions, ei notre compagnie, la Hollande, le Grand Duché de Luxembourg et la Suisse. Nou allions plus loin : nous espérions que l'Ai lemagne, un jour prochain, déchirant spon tanément le traité de Francfort, renonce rait à l'Alsace et à la Lorraine, laisserai ces deux pays vivre d'une existence auto nome, autoriserait à se joindre à nous aux Hollandais, aux Grand-pucaux, au> Suisses. De la sorte se serait parachevé l'œuvre essentielle, la création d'une digu suffisante pour arrêter, à l'Est et à l'Ouest les deux flots ennemis. Plus de guerre, dé sormais, grâce à cette Lotharingie nou velle. Il y aurait enfin la paix européenne comme il y avait eu la paix romaine. Et cett paix serait sans remords et sans regret puisqu'elle ne serait pas imposée par de vainqueurs à des vaincus. # * Je regarde la carte : mince Hollande rose triangle orange de la Belgique, minuscul tache violette du Luxembourg, coude biei d'Alsace et de Lorraine, émeraude de l. Suisse... Comme on eût fait là du bon Ira vail, si ce beau rêvo était devenu réalité Nous n'étions pas, en Belgique, avant L guerre, des ennemis de l'Allemagne, puis que nous aspirions à lui faciliter ses rap ports avec la France. Que ne nous a-t elle mieux compris ! Que ne nous a-t-ell laissé le temps d'agir, de montrer notr bonne volonté ! Que de deuils et de ruine épargnés ! Et je ne parle pas seulement de deuils et. des ruines, qui déjà s'accumulent dont Belges et Français ont jusqu'ici li plus grosse (part, mais aussi des deuîAs et des ruines que l'avenir réserve encore au: peuples en lutte et qui,sans doute,ne ménage ronl pas plus l'Allemagne et les Allemand que nous... Carte d'Europe, mystérieux échiquier î J rêve en te contemplant. Et le temps passe ce temps, jadis si précieux, à présent chair», trop lourde dont on voudrait à la fois reje ter tous les anneaux... Les heures passée: à promener nos aoigxs sur tco seront les seules heures supportables d< l'exil. Au moins, tandis qu'elles s'écoulaient nous nous serons oubliés nous-mêmes pou nous perdre dans la grande aventure et vi brer du frisson unanime qui ébranle, au jourd'hui, tout ce qui vit, espère et soutfr sur notre vieille terre d'Europe... Georges Rency. Pet à la princesse os< Paris, Madame, aujourd'hui vous fête C'est un grand honneur pour lui. Ces t. m qrand honneur pour vous. En d'autre, temps, il vous rendrait peut-être indifje rente à tout, autre élan. Malgré cela, j'ai inscrit votre nom — Iw même est venu se poser — en tête de ces li gnes. Je suis un soldat, que vous ne con naissez pas, parmi des centaines de millier de soldats ignorés comme moi. Bien loin d vous, j'écris sur un coin de table — pas mû me dans les tranchées. Je n'offre donc an enn intérêt. Et pourtant, je suis plus rmu vous aue le bruit de fête et cette rumeu d'affection qui vous touchent par-delà le mers, plus que les vœux que l'on vou adresse, plus que l'immense, et généreui Paris : je suis de Bruxelles, comme vous. Vous vivrez tout à l'heure des minute émouvantes. Mais vous en avez vécu d'an très, auxquelles j'ai participé, et que je rc vis en vous évoquant.-Je vous vois■ au ma 1in du 4 août, petite princesse étonnée e. grave, faire votre entrée dans ce Palais d la Nation, où palpitait, réellement, la Na tion même. Le Miracle entra avec vous — e ce Miracle dure depuis quatre mois. Cett Chambre, où vous pénétriez, vous y ave aperçu ce spectacle inconnu : des huissier émus, des parlementaires d'accord, de journalistes pleurant. Je les ai aperçus, me aussi. Et j'ai vu, brusquement, la Patrie. Je ne l'avais jamais vue si bien. Et je m demande même, maintenant, si je l'avai vue. On discerne une forme vague, dan les brumes ; une émotion légère vous prend qui s'évapore bientôt dans l'air d^ fête : o', chantonne une Brabançonne ; et l'on pari de patriotisme. Nou+ étions beaucoup rom me cela. Et ce matin-là, nous sommes bran coup qui nous sommes tus, parce ave s nou's avions voulu parler, les larmes an raient étranglé notre voix ; parce nue l Patrie venait de nous apparaître, de non parler, et que. seule, subsistait en nou cette pensée : obéir. tfêpuis, son image a souvent visité mo\ cerveau. La vôtre aussi. Elles ont fini pa ne plus faire qu'une. Et maintenant que j vous écris, Madame — car il faut bien qu'w BelgeTaujowrd' hui.vous écrive et que, pam, toutes 'les voix de Paris allant vers vous une voix fasse entendre Vincorrigible et d< licieux accent de notre capitale ! — je la rr. vois, ma Patrie. Elle a de grands yen; bleus, le plus frflis des sourires [aux donc l disait abattue ? Triste, elle ne serait au'lu roïque : qu'on la laisse gaie, et sublime . des cheveux bouclés où la brise fait frissor ner l'Espoir ; elle a dip .ans — et, déjà, ell est immortelle ! Camille GUTT EN ST El N. Le Saint-Siège enteed oUrrr m pjrali absolu Un collaborateur du « Petit Parisien a été reçu en audience par le cardinal Gas parri, secrétaire d'Etat du Saint-Siège. Le cardinal Gasparri a protesté haute ment contre les affirmations de ceux qu représentent le Saint-Siège et la,presse ca tholique en Italie, à Rome surtout, comm prenant le parti de l'Autriche et de l'Aile magne. « Le Saint-Siège et la presse qui suit n,o directions, observent et garderont la plu absolue neutralité. Ceci, pour des raison supérieures qu'il est très facile de corn prendre... » Nouveaux progrèsdes Alliés La seconds lige ennemie est entamée près d'Albert COMMUNIQUE OFFICIEL FRANÇAIS Paris, 19 décembre, 15 heures. EN BELGIQUE, nous avons,- dans la journée du 18, organisé le terrain gagné 12 veille au sud de Dixmude et poussé no<s tranchées au sud du cabaret Korteker. Notre avance au SU» D'Y PRES se poursuit dans un terrain marécageux très difficile.DE LA LYS A L'OISE, nous avons progressé, dans la région de N.-D. de Consolation (sud de La Bassée), d'environ un kilomètre au cours des deux dernières jour nées. Nous avons fait également, dans la direction de Carency, à Saint-Laurent el Blangy. des progrès, maîgré de très vivee contre-attaques, et les positions conquises le 17 ont été maintenues. Dans la REGION D'ALBERT, nous avons, dans la nuit du 17 au 18, avaneî sous un feu très violent et atteint le réseau de fil de fer de la seconde ligne des tran •chées ennemies. AU NORD DE MARI COURT, nous avons sT3 STvCT3 Tf? ST3 IY-J W V7Â1^ /"rTFllPrtfilFCTÎ'T'iiri'fl dû abandonner les tranchées prises la veille et incendiées par l'ennemi au moyen de grenades à main. Plusieurs tranchées allemandes ont été enlevées dans la REGION DE NA5VIETZ et dans celle de LiHONS. Trois violentes contre-attaques allemandes ont été repouesées. Dans la REGION DE L'AISNE, combats d'artillerie. En CHAMPAGNE, ! 'artillerie ennemie a montré plus d'activité que le jour précédent.En ARGON NE, dans le bois de La Grue-rie, nous avons fait sauter une sape aile-mande* Près de Saint-Hubert, l'ennemi, par une attaque très vive, a réussi à progrès-ssr légèrement. Il est confirmé que, SUR LES HAUTS-DE-MEUSE, notre tir, réglé au moyen des avions, a démoli deux batteries lourdes et en a endommagé une troisième. DE LA MEUSE AUX VOSGES, rien à signaler. « Dans les VOSGES, vive fueiUade ennemie, mais pas d'attaques. ke2T Siècle à 2 fr. 50 par mois a partirdu 1"janvier191& (.'accroissement du nombre dea souscriptions au XXe SIECLE et le dévouement aveo lequel les nombreux amis de notre journal nous ont aidés à le répandra depuis sa réédition au Havre, nous permettront de réduire le prix de l'abonnement au « XX" SIECLE » à 2 fp. 50 par mois POUR LA FRANCE, à partir DU l°r JAN-VI F R 1915 Le prix de trois ïranc» est maintenu pour les autres pays. Ceux de nos lecteurs qui ont souscrit pour une durée dépassant le lor janvier, auront leur abonnement prolongé d'une durée proportionnelle, à Pa?»plication de la réduction à partir de cette date. Rappelons que nos abonnements partent du 1er et du 15 de chacjuè mois et que le montant doit nous en être envoyé par tim-\ Rjres-poste au mandat postal. LA HOLLANDE : ET LA BELGIQUE LA FORCE NE PRIME PAS LE DROIT, Di s M. DE SAVOKNÎN-LOHMAN La discussion du budget des affaires ? étrangères à la Seconde Chambre des Etats ^ Généraux, a dominé lieu à des incidents. M, de iSavo-rnin-Lohman, ancien minis- - tre, est lé leader du parti chrétien-histori-n que, — parti qui correspond à ce que nous r appellerions le centre droit. C'est une des ? figures les plus éminentes du monde poli-? tique hollandais. 11 s'est élevé contre la c doctrine allemande, d'après laquelle la force constitue le droit et contre l'affirma-? tion que les nécessités militaires justifienl - les violations de. la neutralité. » De telles doctrines, ddt-il, choquent la - conscience des peuples ; aussi, le mondt t entier s'associe-t-il â la Grande-Bretagne 3 pour protester contre l'invasion allemande - en Belgique. » t Lé président rappelle l'orateur à l'ordre. 3 M. de Savornin explique qu'il ne désire s nullement déclarer de quel côté la cause ? est juste, mais simplement affirmer qu'ur ? appel au droit a des échos dans tous les i cœurs. Puis, il préconise l'adoption du pro jet de paix de M. Bryan, pour empêcher 3 les guerres à l'avenir. ? » En l'approuvant, dit-il, les puissances ? secondaires donneraient un exemple. Elles , pourraient dire à toute puissance qui le re ^ pousserait : Vous êtes des barbares qui ne 5 représentez pas la civilisation. » M. de Savornin est de nouveau rappele - à l'ordre. i Le ministre des affaires étrangères s'as- - sociè aux rappels à l'ordre du président 1 il proteste contre la façon dont l'orateur * proclame qui avait raison dans la guerre ? actuelle et de quel côté devaient pencher les sym^-athies. 1 « Les gouvernements et la presse, dans r les pays belligérants, comprennent et ap ? précient. ajoute-t-il, la situation de la Hol \ lande durant cette guerre. Toutefois, le de * voir du gouvernement hollandais est de i rester constamment en alerte ; aussi, le - gouvernement ne renoncera-t-il pas à sa - vi'erilàncë. » v 7 1 ^ ; ——— ! |fs$ trophées r> — On a placé, samedi mata, dans le jardfc . qui entoure 'le ministère de la Guerre, ; Saiui'te^Arîi-ésise, im des'canons pris par.no: troupes aux Alternante,'Su'couis des bat'ail les d'octobre-noveniibre s&r l'Yser. C'est ui J obusier de 165 M., petit, trapu et très facile ment transportaible. Ce .sera, plus tard, poui t notre Musée des Armes, un souvenir glo rieux dès historiques combats de Nieuiport : IN CHOISEDR ALLEMAND COULÉ 3 Los. Russes ont coul'é d'ans la Baltique Ii - croiiseuir Prince-Friedrich-Karl. Le <( Prinz-Friedrieh-Karl » était un croi-s seur-cuirassé de 9.600 tonnes, lancé en 1902. s II était du même type que le « York ». coule g sur une mine en rade de Héligoland. So.r . ; artillerie comportait huit pièces de 210 m/m ' six de 150 m/m et vingt de 88 m/m. ukjuwuumuirmlai ■' n •• »• h rmîf a if a "I.EiPîMEiÉ!" LA DELICIEUSE MESAVENTURE DE L' << AMI DE L'ORDRE > Nous avons rapporté récemment qu'un pince sans rire avait adressé au journal I' « Ami de l'Ordre », qui parait à Namur, sous le contrôle prussien, une pièce de vers formant un anagramme que voici, aussi audacieux que peu aimable pour les envahisseurs : » M... erci pour les Allemands !» L'Jiistgine. banal^ JEcouiez-la numéro du 29 novembre, le « poème »... ;5 l'endroit réservé aux communications officielles allemandes ! Les kaiserlicks ne sont guère gens d'esprit. Ils goûtèrent peu la plaisanterie, el le gouverneur, baron "von Hirschberg, s'étanl fait expliquer l'irrévérencieux anagramme, prit l'arrêté que voici, qui aura dû plonger le facétieux auteur du poème dans un abîme de délices. « L'Ami de l'Ordre », le seul journal qu (( ait reçu l'autorisation de paraître à Na « mur, a osé publier dan/s son édition du <c 29 'novembre, à la. page et précisément i « l'endroit1 réservé pou'r les commumca « lions ele l'autorité allemande, un poènn <c injurieux et outrageant pour la nation al « Lemamde. - « J'exprime mon indignation, et, en pré sence des sentiments aussi vilains que lâ chcsi <c J'ordonne : (( 1° La publication du journal V a Ami d< l'Ordre » est suspendue ; « 2° Le numéro visé doit être détruit, qui conque sera trouvé en possession d'w exemeplairé sera poursuivi ; « 3° Le directeur et le rédacteur sont arrê tés ; W « 4" Des poursuites judiciaires sont intro , duites ; les coupables subiront les peine les plus sévères, conformément aux loi martiales ; « 5° Il est défendu, jusqu'à une date ultè , rieure, de répandre et de vendre des joui naux non allemands, et ceci dans toute l place fortifiée de Namur ; « 6° Je fais l'obligation à toute la popula tion de Namur de me dénoncer les coupa bles et de porter à ma connaissance tou soupçon sérieux qui pourrait amener Varrestation des coupables, mettant tout un 'population en danger ». Incarcérés et peu contents, le directeur e Ite rédacteur de T » Ami de l'Ordre », dont li; "bonne foi avait été. surprise, s'efforcèrent ; prouver qu'ils étaient victimes d'un boa plaisant, La. Kommandantur, touchée pa leur accent de sincérité, fimt (par les croino — elle avait eu elle-même si grand'peine ; comprendre l'anagramme ! — et les rendi ù lia liberté. De plus, elle leva l'interdit jet sur l'Ami de l'Ordre. L' « Ami de l'Ordre »> vient donc de repa raître et, aux excuses verbales de ses rédac teurs, i'1 a ajouté ces explications mouillée de larmes : « Nous ne rechercherons pas si celte in qualifiable mystification avait pour but Vin jure elle-même. ou si, cachant quelque in teniion malveillante, elle nous était plutô destinée. » Celte faute d'un autre, nous l'avons chè rement payée. Elle amena notre arrestation et notre incarcération.' <( Frappés, nous avons accepté la pein avec le. courage et. la confiance que donn\ une conscience droite. Nous avions été abu sés : nous avions agi de bonne foi, absolu ment de bonne foi. - - <( Les magistrats allemands chargés d Veybquête l'ont reconnu. Ils nous ont rend notre liberté. Notre journal, avec la permis l sion de l'autorité militaire, recommence < > paraître aujourd'hui dans les mêmes condi ■ lions que précédemment. i « Une fois de plus, nous réprouvons hau te ment cet incident. « Amenés, malgré- nous, à servir d'intei prèles à une insulte qui jure avec la dignit traditionnelle de notre journal, nous en blâ moris énergic/ucment l'auteur et nous nou en excusons auprès de ceux que cette ir suite a pu atteindre ». Touché par tant d'humilité — singulie i journal ! singulier rédacteur -v le baron, vo Hirschberg a autorisé à nouveau la vente de ■ journaux belges admis £i Namur, c'est-è dire la « Belgique », le « Bruxellois », i e : « Dernières Nou voiles ». Faut-il dire que les (numéros de 1' « An , de l'Ordlre » diu 29 novembre 1914- feror (prime en Belgique ? tw ses réfugiés en Angleterre Le » Moniteur « publie le texte d'un arrêté royal créant un Comité chargé de faciliter aux Belges résidant temporairement en Angleterre, obtention, en certains cas, d'avances de fonds en vue de pourvoir à. leurs besoins journaliers. Voivi le texte de cet arrêté : « Article premier. — Il est institué un Comité chargé d'examiner les demandas d'avances de fonds soit sur fonds de l'Etat belge ou garantis par l'Etat belge, de sa colonie, des provinces ou des communes belges, soit sur production de titres de créances à charge de l'Etat e>u des administrations publiques. (« Art. 2. — La quotité des avances, le taux de l'intérêt perçu et autres modalités relatives aux opérations seront fixés par le Comité sous l'approbation de Notre ministre des Finances. <( Art. 3. — Le Comité iouira, dans l'exercice de ses fonctions, de 1a. personnification civile et du droit d'ester en justice. « Art, i. — Le Comité sera composé de cinq à dix membres dont les fonctions "seront gratuites. (( Art. 5. — Notre ministre des Finances est autorisé à ouvrir au Comité les crédits nécessaires à ses opérations. «■ A la fin de chaque mois, il sera rendu compte à Notre ministre des Finances de l'utilisation de ces crédits. « Art, 6. — Le Comité pourra étendre ses e>pérations à des prêts de toute nature au moyen de ressources que lui fourniraient des particuliers ou des établissements financiers.« Notre, ministre des Finances est autorisé à intervenir, le cas échéant, dans la formation du capital nécessaire à cet effet. (( Art, 7. — Les membres du Comité seront nommés par Notre ministre des Finances.« Art. 8. — Notre ministre des Finances est chargé de l'exécution du présent arrêté. » Ces $!!» auraient dépassé jftUdkerke? après' une série d'opérations'Te'Iônn-1 MTa côte, ont dépassé Middelkerke, chassé l'ennemi de nombreuses tranchées de la rive droite de l'Yser ; les Alliés auraient rompu les lignes allemandes danç les environs de Dixmude. UNE LETTRE DU FRONT i D'une lettre particulière que lui envoie un - ami, brillant officier de l'état-major d'unie » de nos divisions d'armée, le Courrier d€ - l'Armée belge extrait les passages suivants, qui dépeignent sur le vif la situation de nos troupes : 12 décembre 1914. Nous voici de nouveau on première ligne, occupant un secteur de l'Yser. Nos hom-' mes sont jour et nuit dans les tranchées creusées dans la digue ; en face, à 50 ou - 100 mètres, se trouve l'adversaire. On 1 s'épie, on se découvre plus ou moins et on s'envoie des coups de fusil; résultat peu - meurtrier : hier, trois hommes hors de combat. L'autre nuit, les hommes ont promené > un radeau sur l'Yser ; les fusils, puis les ? mitrailleuses sont entrés en action : grand vacarme pour peu de chose. Les maisons, ■ sur l'autre rive, bordent le cours d'eau ; on - entend les bandits clouer et préparer tou-t tes sortes d'engins ; c'est quelquefois un peu inquiétant, mais on fait comme eux, - et ça n'a pas l'air de les amuser. Nous allons tour à; tour aux tranchées ^ ju^er des besoins de la troupe et des nié - cessités de la défense. J'y suis allé de ' jour... Toute la région parallèle à l'Yser sur une largeur de 5 à 6 kilomètres, es1 t réellement une zone de mort. Les maison; i sont aux trois quarts en ruines ; plus rier l n'y vit ; pas d'arbres, ou à peine quelques i uns complètement dénudés ; une immens:e r plaine coupée de fossés pleins d'eau ; de ci. : de là, les taches livides de l'inondation i quelques cadavres de chevaux, d^énormes { entonnoirs dans une terre noirâtre, des i vestiges de l'activité humaine : tranchées. abris, petites passerelles et, surtout... de nombreuses boites de conserves vides ! Et au-dessus de tout cela, les nuage? ^ ouatés des shrapnels. On nie voit rien el 3 on se sent épié. Trois hommes ensemble attirent le feu, souvent précis en cette ré- - gion où tout est repéré. Et la boue, la - boue, la boue collante et glissante ! Mal- - gré tout, le moral est excellent et l'entrain t magnifique. La nuit, l'obscurité se peuple d'ombres - les voitures arrivent, tous phares éteints. i apporter les ravitaillements, munitions. outils, matériaux. Les troupes de relève 3 s'amènent en longue théories silencieuses ? les braves « cuirs », reposés durant le jour. - continuent leurs travaux de taupe et rega- - gnent leur logement avant que l'aube blan chisse le ciel : tout comme les hiboux !.;. 3 La.création d'une nouvelle base nous a t mis quelque temps dans l'embarras ; cela - s'est amélioré de jour en j-our cependant e1 ) nous ne manquons plus de rien. Nos hom - mes reçoivent des cadeaux en linge, d'œu yres. diverses et toutes 'bien inspirées ; leur - joie est touchante. Et pour couronner ces dons généreux, notre » bonne petite reine ». ; l'adorable maman de tous nos petits sol '' dats, nous envoie le chargement de 35 voi- - tures d'automobiles qu'elles noUs rapporte ç d'Angleterre. Ah! l'aimerons-nous jamais ■ assez, notre bonne fée à tous !... Voilà comment on attend les événements r avec une confiance imperturbable et se i reine que quelques petites émotions ne s parviennent pas à troubler. On attend - avec ce calme que donne la certitude de s la victoire, que nos alliés poussent cTe l'a vant, n/ous entraînant avec eux ; on n'? i point de bâte intempestive; on sait que cel£ t viendra au bon moment et que quand oi marchera... alors ! gare aux Boches I Nouvelles du Jour a Palais des Ministères a Tel est lo libellé de la piaque <jui, depiA samedi, sjrâce aux soàne dikigpnta de l'aimai bte lieutenant des Gâchons, orne le deasntf de la porto <jui domne accès aui bureaux die nos divers mimistères, place FrwJért» Sauwage. Les Belges au Hun Le Conseil municipal du Havre s'est rétt ni vendredi soir, sous la présidence de Vm Morg-and, maire. Parmi les cornnumicaiioiis qu'il a fafteSj il eau est deux qui intéressent nos corarpa* triotes ; les voici : Boulevard Albert-I". — M. le maire il» forme le Conseil que, par décret du 18 novembre 1914, M. le président de la RépuMi. que a approuvé la délibération municipaU du 6 du même mois, attribuant au boule* yard Maritime la dénomination de « boule, vard Albert-I" ». Installation du gouvernement belge aw Havre. — Le premier crédit voté pour taira face aux dépenses d'installât»...n du gc»< vernement belge au Havre étant épuisé, Mk, le maire demande au Conseil le vote d'un nouveau crédit de 50.000 francs, auquel, comme pour le précédent,correspondra WMi recette égale. Informé que l'Etat va effectuer le premier remboursement, il demande l'autorft sation pour l'encaissement de cette sonix' me. Voté. yîrmentières bombardé De Haz-ebroeck, nous apprenons que let Allemands ont bombardé Armentières avet( une extrême violence. 1.300 obus y tombèrent pendant, la nuit du 13 au 14 décembre. Plta sieurs tissages et un grand' nombre de ma» sons ont été détruits. La population a éiï®/ cué la ville. DANS L'ARMEE BELGE] PROMOTIONS ET NOMINATIONS Le Moniteur du 19 diéceanbne publie IaS arrêtés do promotions et <Jb nomtoatton» suivantes : Sont momméls : Dan-s l'état-major générai ....J.MiMnpM- aénéral. De £jéméra4-roaj«ïj mée. Générattx-majors. — Les colonels Haas mains, cammamJaiit lia 3" brigade de cavalB» rie ; Goutariaux, c-omfmaudaiftl le 8* de ligfflof Jacquiet, commandant la 15f brigade mixte | Mienser, coimmanidanit la 11" brigade ; OrUqp oommanidant la 9" brigade ; Dossto, coraji mandant le k" d'artiiatteiTO ; Beraheim, con« mandant la 3" brigade, et) Petiy do Thozftw commandant lia 19* brigade. Dans l'infanterie Colonels. — Le® lieu.temamlis-coloruals rwe! aïiaeire, commaffidaimt le 13" die ligne ; Lefe bmre, commandant le régiment des gixmanj dsars ; Suite, du 2" dhassours à pièd ; Lainsj tbert, commandoint le 14" die ligne, et Vas! iRoftogltem, du 12" régiment do ligne. Lieutenants<olonels. — Las majors Oraffe du 1" dhiasaewrs à pied ; Coquals, diu 3" chasÇ sieuirs à pied ; DewiMlieir, du 3» die ligne ; Pœj ■fcry, dm 2° do ligne, et Lorent, du 9' de lignaj Majors. — Lés eapitainias^oromandiajaM de HoMogne, du 4° de ligne ; Populaire, diu 6» de ligne ; Vainmàasibecq, du> C" <ïe liigr» : do Meulenaer, des grenadiers ; Couty, diu $ de ligne ; Mombach, du 8" de ligne ; Oep< ireras, du 14° die ligne ; Hoormaeirt, d"u 3" cha& seurs à. pied ; Buisseret, du G» de ligne r Otaérts, du 2" de ligne ; Doiïies, des grcoas diers ; Mmiatut, diu 12° de ligne ; Detoourt, (Se( 11" de ligne ; Ruquoy, du 2° de ligne ; Ghenja}1 Win 12e de ligne ; Govaerte, du 10" de ligne ; Foarleir, a.djudainit-major au 15" de ligne j Rem es, du 7» de ligne ; Ledercq, adjudane major dies grenadiers ; De Gaflatay, des grW madiers j Bremcr, du 2" carabiniers ; Wana' bersy, du 2° carabiniers ; Premereur, <wtjus[ ; danit-majior au 6" die ligne ; Panhiuys, du. S$ . carabiniers ; Vandenhove, du 1er de ligne, et , Préaux, du. 1™ chasserais à pied ; Itublet, a™ judiant-major des grenadiers. (Ca suite à lundi}. -U JK. JCymans à l'Union Amicale des Réfugiés à Rouen Rouen, 18 décembre. —. (D'vut.dc nos-«e8J( respondants) : j Pour la deuxième fois, l'Union Amiens des Réfugiés Belges a eu l'honneur d'mtoya site ministérielle. Guidé par le Comité, M. Paul îfymane^aïM nistre d'Etat, a visité les principaiies œtnaje créées en faveur dos exilés : l'Œuvre nsanj ci.pale de la rue Ploisson, la Permanence»-d M. le chanoine Leseyeant, te Maison duJPefl pie, et le." Repas et Cercle Familial n. M. Hpmans, qui était acoompagné dtnQS sul de Belgique et de Mme Baemera, reçu à la salle des fêtes de la rue Potawi. M. A. Fi6ch, vice-préside»t, reroplaçeai M. Bayens, empêché, souhaita 3a. bicîivoaBi au ministre et, au nom de l'assemblée, dj combien tous étaient honorés de 3a visife M. Wybo , secrétaire, exposa le fonctioao^ ment de « l'Union Amicale, œuwe Belge paa et par des Belges n. Il renrit hommage à, le chanoine Jouen, qui met sa science au seîj vice de l'Union et organise les excursions as ■chéologiques. Le secrétaire remercia touî particulièrement M M. les AdministeateŒK) -et Directeurs des Hospices, ainsi que îes-mS! decins de la ville, et en particulier M. le dora teur Salles, qui ont permis l'organisation dît service médical gratuit. Il exposa ce que la Comité accompli len faveur res classcs ma* yennes. M. le ministre Hvmans, après avoir remercié le rapporteur, exprima sa joie et sa gra^, litude envers les Belges qui, « obéissant S l'instinct national », ont formé cette œuvre. Il souhaita que tous restassent étroitement unis, afin que l'action fût féconde. Il termina en disant aux Belges de ne pas désespéreu du résultat final et leur donna rendez-vous » prochainement... à Bruxelles ! » Il remercia le Consul de Belgique et Mme Haemers , pour les œuvres diverses dues i leur imtia| tive. . - ,

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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