Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

2155 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1917, 26 Août. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rx93777824/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

TROISIEME ANNEE. - N° 1037 ""— ■ ■■■«"! ■ 'I — Hie Numéro î ÎO centimes TïTTVTATCP.T-TT^ AATlf 1017 PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Seciété Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, çui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28ter Téléphone i 6^ Belgê ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh 6 d. par mois — ., 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre Q fil jTTTIT>.1\T BELBE Directeur : Fernand N EU RAY LE PAYS GAUMÂI8 SOUS Li BOTTE ALLEMANDE L'envers de la bataille de Verdun ■ 1 — .«y- En donnant dimanche dernier à no lecteurs des nouvelles du pays gaumai: noua avons piomis de leur dévoiler 1er vers d'une bataille. Ce n'est pas sans u grand frisson que nos compatriotes de lé bas avaient ass.sté, dans la mesure où il pouvaient s'en rendre compte, aux préps ratifs de l'attaque de Verdun. Dès le déiii de février, ils avaient va passer sur le voies ferrées d'innombrables convois d matériel ; les soldats, de jour en jour plu nombreux dans les cantonnements et le kommandanturs, n'étaient plus des résidu îandftnrm, -5 A:- 1 ,is Brandebourg et de Poinéranie, d'une dis eipline si stricte qu'ils n'adressaient ja mais la parole à personne. De la « petit France -» on leur rapportait que les villa ges regorgeaient de ces troupes, et que de trains d'artillerie lourde sans cesse sillon noient les routes. Puis à mesure qu'ap prochait la date fixée dans les conseils di Kronprinz, ils entendaient gronder autou d'eux des rumeurs de triomphe ; des inter dants bavards leur avaient annoncé u: exode victorieux ; quelques mots d'allé mand, saisis dans les conversations d'offl tiers, les avaient jetés dans le " trouble les Brandebourgeois muets, les quittan subitement par une nuit1 neigeuse, avaien enfin descellé leurs lèvres pour leur jete avec une férocité prometteuse : Nach Fer do-nne, nach Paris ! Par-dessus tout, l'effroyable canonnad bourdonnait aux oreilles- Jusque dans le villages de la Semois, ses sonorités do.u loureuseis tuaient le sommeiL Tout au sud à Virton, à Torgny, à Lamorteau, eft était si terrible qu'il avait fallu ouvrir le fenêtres, de crainte que les vitres ne vo lent en éclats. _ Nos compatriotes étaient angoissés ai dernier point; c'était pour eux comnn si les canons Krapp, en martelant ce: admirables soldats français dont ils con naissaient la vaillance, broyaient en mêmi temps leur propre cœur. Et quand au ma tin du 21 février ils perçurent le granc silence qui précède les assauts, et que dan: cette pause de l'effrayant coneert leur ar riva la voix lointaine de l'artillerie fran çaise, sentant confusément qu'à cette mi nute il se passait quelque chose de décisif ils furent pris d'un grand frisson. Le soir, les soldats enivrés hurlaient l la victoire dans des cabarets de troupes des officiers allaient de grou.pe enagroupe colportant les nouvelles, et les villageois devaient subir leurs discours. Eux qu. avaient toujours menacé, volé, puni ei allemand, ils avaient du français plein lï bouche pour dénombrer les prisonniers compter les canons et les mitrailleuses, ei marquer chaque jour les progrès de h bataille : Brabant, SamogneUx, Beaumont Bazonveaux, Vacherauville, Damloup Douaumont... Quand ils prirent le fort, ce fut inexpri maille. La canonnade avait secoué tout 1< F&ys lorrain. Pendant deux jours, leur joif ut étale. Encore un effort, disaient-ils. e' Verdun est conquis, là Meuse franchie et ils s'apprêtaient à célébrer digraemen la 'victoire. * ■* « Ce sojr-là, quelques soldats qui s'étaien saoûlés furent bien surpris de recevoir au lieu des compliments suir leur patrio tiame, des coups de botte sur leur posté riaur. C'était la contre-attaque de Pétain Les officiers, subitement hargneux, firen coflrer les ivrognes, fermer les cabarets et les villages n'entendirent plus que !a canonnade, au lointain. La nuit, Les hommes de Virton et de; environs furent rassemblés en hâte à l£ gare, pour aider les soldats à débarque] les blessés. Ils étaient là des centaines peut-être plus de mille ; ils travaillèrem depuis 10 heures du soir jusqu'au lendemain dans l'après-midi. Dans l'immense gare de Virton-St-Mard, les trains succé daient aux trains, et chacun versait sur les quais son contingent de blessés. Nos com * w -» v » s patriotes les chargeaient sur des bra: cards, sur des voitures, sui' dès charriot et les transportaient au Collège St-Josep a au pensionnat des Sœurs de Nancy, daj .- les pharmacies, dans les maisons des do s teurs, dans les églises et les écoles. Bie tôt toute la villeen fut pleine, et il en a t rivait toujours. On les mena jusqu'aux v: s lages voisins ; on les déposa dans les s£ e leis de la gare, dans las ateliers du chem. s de fen 51 A ce déluge de sang, à la fureur des c s ficiers qui cravacha, ent à tour de bra c -ios compatriotes eurent hr divination < - la défaite allemande. Un major leur d .- le chiffre des blessés qui en vingt heur e avaient passé par leurs mains : DIX-HU3 - MILLE ! Ah ! le beau travail que les Fra s çais avaient fait là ! - j Le lendemain, tout le pays gaumais -jsavait. Comme il n'y avait plus rien à c 11 cher, un officier avoua à l'un de m r amis : - j — Nous avons perdu une bataille ; cont: n Pétain et les Français, il n'y a rien - faire. . *1 * * t Après cette défaite, des symptômes é\ t dents montrèrent bientôt "que les Ail r mands n'espéraient plus. Un renfort fo - midable de deux cents pièces de gros c libre, dont la vue a.vait épouvanté les gei 3 de Montnaédy. n'alla pas jusqu'au front 3 par Virton et Florenville, il fut achemir - vers un autre secteur. Cependant les att; , ques d'infaiiterie continua.ent. Avec qu j insuccès, tout le monde le sait. La bouoh 3 rie, tant qu'elle dura, coûta à nos enn . mis, de l'aveu de plusieurs Ouficier DOUZE MILLE TUES CHAQUE JOUR. 1 ' On se passait le récit des épisodes lf i plus sanglants. Un bataillon de landstu 5 j mers, dans un moment critique, fut jei . dans la fournaise. Un des rares survivan . a raconté l'épisode à nos amis : — On nous avait dit : vous n'aurez a [ faire qu'à des territoriaux français. Noi i le croyions bien, et nous n'avions* pas. peu: . car homme pour homme, les Français 1 . nous, nous nous valons. Mais dans 1 . charge nous avons reconnu des colonia.u: Je ne sais pas ce que les autres ont fai ';mais moi j'ai tout jeté là et je me su: l sauvé. On peut bien se battre contre d< ; hommes, mais pas contre des coloniaux , A quatre contre un l'on est encore kapu i| Un officier d'artillerie, dans la suit* ; s'émerveillait de la puissance des canor : français : . :. — Les 400 sont formidables, disait-il : je ne souhaite pas à nos ennemis d'atti ; quer Metz, mais s'ils ont le bonheur d' , arriver, nos forts ne résisteront pas. C'est ainsi qu'à leurs yeux Verdun scellé le sort de Metz. * * * La bataille vient de renaître sur 1 fleuve célèbre. - A l'heure qu'il est, tout cette Lorraine belge crue nous appelon le pays gaumais s'emplit encore du fraca 1 de la canonnade. A Virton, à Atbus, jArlon, nos compatriotes ont sans doute ét j réquisitionnés les nuits dernières, comm ■ ' au soir historique de la victoire de Pétair | pqur décharger les trains de blessés. Il ' ont encore vu les officiers rageurs cravt . cher les soldats. Plus près dè la batailli dans les positions de seconde et de t.ro ; sième ligne que la main sauvage de l'o< cupant les contraint à édifier, ils y r< ; çoivent eux-mêmes les éclats de cette m traille française qui ne voudrait broyé i que de la chair ennemie. Avec ces meui trissures moins douloureuses que le d< . chirement de l'âme devant leur esclavage le canon a,mi leur apporte l'espoir d'un ; prochaine délivrance. Bien .plus qu'en 191 où elle n'était entendue que dans le , éclaircies de l'orage allemand, sa voix fai . passer aujourd'hui sur tout le Luxembour ; le frisson de la victoire. M. H. Des liaa oiors en Suiss * La réunion de financiers appartenant feu* Etats en guerre, qui aurait eu lieu en SûSfese fin juin ou commencement de juillet, et dont M. Lonar Law a déclaré tout ignorer, continue à faire l'objet de commentaires.Une dépêche de Londres rapporte^ les propos d'un spécialiste des affaires de 1 Europe centrale, le docteur Seton Watson, qui dit que des Français, des Anglais et des Allemands s'y seraient rencontrés. On y aurait débattu sur la conclusion d'une paix immédiate et sur la date de la Conférence de Stockholm. On sait que le « Vorwaerts » déclare qu'une pareille conférence a eu lieu; il défie M. Hellferich de lui donner un démenti. ■ Le journal anglais « Justice » écrit : « Bo- ' nar Law peut découvrir la vérité au minis tère des affaires étrangères. Mais désire-t-il la découvrir ? » L'u Evening News » dit : « Les réunions de ce genre sont sans importance politique et ne sauraient influencer la marche de la guerre; elles n'ont pas ce but. » Pour ce journal, il ne s'agit que de réunion d'agents neutres qui discutèrent la si-/ tuation financière européenne. . -WVWl- — — LIRE EN 4* PAGE î La vie militaire ; On nous demande-.. ; 4 Des annexions ! des indemnités I Le député Anseele et les socialistes allemand* Nous trouvons dans le Vorwaerts di 7 août une prétendue interview du déput Anseele par le correspondant de guerr Koster. D après ce Herr Koster, M. Anseele lu aurait dit que les socialistes de Bruxelles de Liège et du Hainaut, qui avaient d'à bord accueilli fraîchement l'idée de la par ticipation des socialistes belges à la Con férence de Stockholm, ont changé d'avi après l'invitation de la Russie. M. An seele aurait travaillé en faveur de la pai ticipation et il se pourrait que lui-même e un délégué wallon allassent à Stockholm Le correspondant du Vonvaerts ajoute « Anseele n'a pas proféré une parole d reproche contre notre attitude (Vattitud des socialistes allemands). Comme par l passé, il admire nos efforts d'organisa tion... » Tout cela n'est sans doute qu'un nouveài mensonge boche, le « Vorwa'erts » n'étan pa<» plus digne de foi que la « Frankfurte Zeitung ». —MAMV - Berlin aveue la perle D'UN ZKPPEUN Amsterdam, 24 août. — Un communiqu officiel d» Berlin dit . Un dirigeable allemand qui attaquait, L 23 août, 'if forces navales britanniques, 1 été abattu au nord des bas-fonds de Uorns a l'ouest du littoral du Jutland. Le malaise allemand ■a La situation politique reste confuse en | Allemagne. On apprend aujourd'hui que | le discours prononcé mardi à la grande S commision du Reichstag par M. Mlchaëlis n'étajt pas destiné à la publicité. 11 n'a été connu que par l'indiscrétion de certains députés pangermanistes, triomphant de voir le chancel'er désavouer les tendances pacifistes de la majorité parlementaire. s' Toujours la politique de balançoire évi-l> demment, mais politique dissimulée aux masses. Dans ces conditions, de la part du chancelier, qui fit l'usage quel'on sait des délibérations du comité secret au Parle-ment français, le discours de mardi fut un " impair ; l'Empereur a, aussitôt, mandé son chancelier au grand quart er général et ce n'est sans doute pas pour le féliciter. La position personnelle de M. Michaelis paraît donc ébranlée. Elle 1 était d'ailleurs ?' déjà avant mardi et à cet égard un ajtli-.? clc V 5 Niiu.nauii Uuns \A anje re'j :l,/>.dfïT par la Frankfurter Zeitung, constatait que « tous les Alemands voient avec effroi, le 1 : lourd fardeau de conduire les futures né-n" j gociations de paix, reposer sur les épaules 'd'un homme, qui n'a rien d'un diplomate, le ni la formation ni la souplesse ». -1" Pour sauver la situât on, M. Michaéïis j ),s a dû obéir à ses parrains pangermanistes. ' Le dieu Hindenburg y est allé d'un télî gramme d'une belle phraséologie sur 1& solidité des fronts et l'inévitable succès de la guerre sous-marine. Un instant les pacifistes ont cédé devant l'intervention du <1 deus ex-machina ». Mais voici que lès l' Alliés annoncent, cette semaine, 32:500 prisonniers ce qui signifie quelque cent mille morts et blessés allemands. Trois corpr " d'armée, dont 1 un conduit pas le krofc . prinz, l'autre parrain de Michaëlis, trois ; corps d'armée fondus en une semaine. ' Les pacifistes, un moment abasourdi? par la volte-face du chancelier, se-jessai-,: ; sissent. Et dans les milieux officiels onL prête l'oreille, plus exactement on paraît jprêter l'oreille à diverses suggestions dp. réformes; on écrit que « quoique lAilema-^ gne soit décidée à ne pas permettrê aux . " puissances étrangères d'exercer une in-, T uence quelconque sur sa propre réforma-£ t on politique » il faut à tout prix ne pac donner de raison au « futur Congrès de. f Paix de se transformer en tribunal de dé-i3 mocratisation ». ; On annonce la constitution de 1 Alsacag! ^'Lorraine en uh étaf autonome fendalaire ' de l'Empire, solution mitoyenne que !à-; bas, on espère suffisante. Et l'on nomme i' une sous-commission chargée d'étud'er ar ' Reichstag la réponse à donner à la note du ;q Pape. Seulement, instruit par l'expér'ence et pour éviter de nouvelles indiscrétions, j" on ne composera cette commission que de sept'membres. CeUx-ci entendront les or-dres sans les divulguer. Et, somme toute, le parti pacifiste qui en même temps est 1p . parti parlementaire aura un semblant de ' satisfaction et un néant d'influence. La presse modérée conseille l'apaiser " mont. On sent Jà-bas la d'plomatie des Alliés aux aguets et surveillant le malaise de l'Allemagne officielle. La libérale lioel-vJZche Zeitung de vendredi soutient quç M. Michaëlis doit être maintenu au pouvoir jusau à ce que des pourparlers de pa'x soient sérieusement encraarés. « Sa e retraite, dit-elle, serait interprêtée par nos e ennemis comme une preuve de notre inoa-s pacité à suivre une ligne politique déter-® minée ». à Aucun courant ne se dessine doiîc encore ^ qui nous permette de conclure. — P. <, ».— 1 1 ■ ■ ^ Q ECHOS j. La réquisition provisoire des immeuble-, r erj fcnips de guerre Le Moniteur de dimanche publie, précédé d'un rapport au Roi, un arrêté-loi décré-'' tant que pendant la durée du temps de S guerre et pendant une anée à dater de V l'expiration de ce temps, l'Etat, les provin-® ces et les communes, ainsi que les établis 1 sements publics, pourront réquisitionner = moyennant indemnité l'occupation temporaire de tout immeuble pour des travaux d'utilité publiques dont la nécessité immédiate est reconnue nécessaire, pour l'installation et le fonctionnement des services publics existant ou à créer et d'une manière générale, ' pour faire face à des besoins immédiats créés par la guerre. Le ? Moniteur indique les conditions dans les- . quelles ces réquisitions peuvent être exercées.j WWt/4 § Côvlre la rage 3 Un arrêté ministériel daté du 22 août . rend obligatoire le port de, la muselière en territoire belge. " Tlvis aux permissionnaires " ' De passage à !■ 'ris, ne manquez pas 3 d'aller déjeuner ou dioer au RESTAU-KANT SAULNIER, 161, rue Montmartre. ^ C'est le rendez-vous de tous les Belges. : Caydeitr boche Quelques constatations réjouissantes , 2 viennent d'être faites, au cours d un pro- 2 cès intenté à un Danois, accusé d'être un ; * espion au service d'une puissance étrangère — qu'il n'est pas nécessaire de mieu.v j préc'ser pour qu'on la reconnaisse. — L'in t dividu en question qui était grassemen; r nayé, fournissait force informations . copieusement tirées de «a propre imagina- i tion — ma's ses commettants « avalaient > < toutes les bourdes et en réclamaient ccns- , tamment de nouvelles. ivvww § Equipements ] loua les officiers beiges suaoïnem. c. ? "'équipent, à des prix raisonnables che : i évy, a, boulevard Saint-Marun, a Parts Otirnisseu'r du Mir.isiere 'tes Colonie» iielgicjue. (Visiter ou écrire). OPINNION ITALIEANE et la note ponnj.caie i La question des garanties. •• Deux confe» i'euct s lie :ïîgr i'oltiti' sur la Belgique. •• Le de)»arl de M, Jules Desiiée. c [Correspondance particulière du XXe Siècle.) f. Rome, 21 août Je vous ai dit les réflexions qui ont accueilli dans l'opinion italienne la note re- i jauve'a la paix, l'our ëire ujinpiet, j'ajouterai aujourd'hui que' la presse italienne c a relevé presque unanimement dans le t message de benoît XV deux lacunes rela- s U\es à la question des lesponstiOilités et au problème des garant.es poua" l'avenir, t L' • OsseiVatore Rymaiic, v a répondu r qu'il serait trop diificde de faire 1 enquête nécessaire à un jugement sans passion, i En même temps, la leuille romaine a noté r que lorsque Benoît XV proipose, pour cette raison même, une condonation générale et q qu'il prévoit une exception, cette exception t concerne l'a Belgique. La presse italienne a également souligné r, dans la dépêche du roi d'Italie à M- i-'oin- r cart la pnraae risant que « nous luttons r pour une paix juste et durable victorieu- t sentent coijq.uise ». On déduit de cette a phrase le Aon de la réponse des Aliiés au c Pape et on prévoit que tout en rendant q hommage uax intentions généreuses du Saint-Siège, ils poseront nettement la question des responsabilités, des sanctions et des garanties. il iiaut relever aussi une note du « Cor- r riere d'Italia » à propos d'un article de la « Wiener Aligemein Zeitung » où l'offi- a cieuy viennois, coainienfcànt ta note poil- ' tificl/» affiimait qu'il ne pouvait être ques- t. i oii ',c ceaei un poyjce et'. Lti-;to..e .; d l'Italie ni dans le Trentin, ni du côté de Trieste. Le <( Cprriere d'Italia » écrit « ue si le gouvernement autrichine s'en Çi-.nt pj.nt de vue, il repousse les suy* Actions de Benoît XV. En effet, la note du Pape posant comme base du règlement a des questions territoriales débattues entre l'Autriche et l'Italie les aspirations des , peuples suppose justement que ces ques-tions pourront être résolue? par une re-. -, lu-iiciauon de- l'A-uix-iche - T Polémiquant avec d'autres journaux, le a <i Corriere d'Italia »a,ffirme que dans les organisations catholiques italiennes il n'y ^ a pas de moimernent « en contradiction (( avec l'œuvre de nos soldats » et insiste, p en même temps, sur le fait que tous les 0 catholiques italiens réclament Trente et Trieste. Il y a un fait intéressant à noter aussi 1£ danfe le mouvement nettement patriotique c: qui se manifeste dans les milieux catholiques italiens et dont vous avez eu raison de signaler un symptôme dans la fondation à Milan, avec un programme nettement national, du journal » Patria ». ' m -a * Mgr Pottier vient de doitner à Prascati d deux conférences sur la Belgique. Le sa- r, vant sociologue exposa devant un public v d'élite la situation économique et sociale de la Belgique avant 1914. souligna la ti cruauté du traitement qui lui est infligé P par l'Allemagne. Mgr Pottier a ëxpqsg très clairement les réparations économiques et les (modifications territoriales dont ^ la Belgique a besoin pour être vraiment restaurée dans une complète indépendance, pour être reconstituée dans tous ses éléments historiques et pour voir sa sécurité à l'abri de toute surprise. Le publci a suivi avec beaucoup d'inté- d rêt ce magistral exposé et a longuement d applaudi l'émanent prélat, ' profitanf de r< cette occasion pour manifester une ~£pis a' d# plus son admiration envers la Belgique. m n< tr M. Destrde, le nouveau ministre de Belgique à Pétroigrade a quitté Rome hier a\ soir. U laisse en Italie des sympathies nombreuses et tous les amis de la Belgique souhaitent au nouveau diplomate le'pius grand succès pour son pays et pour la cause commune. L' Bruzio Romano. s\ et ' • • ' ' ■ » HA.1AV* ■ ...i.» V SAUVEZ VOS SOUVENIRS î la t l° M. de Dorlodot nous communique la a note suivante : el « Beaucoup de soldats, en me confiant leurs correspondances me disent toute leur V' ioie de n'être plus obligés de détruire des e? ettres, des photos, etc. auxquelles ils tiennent particulièrement. V Dans la guerre de tranchées, disent-ils, 1e il est impossible de conserver en bon état ;ous les « souvenirs » qu'ils voudraient pouvoir retrouver après les hostilités. Dans la guerre de mouvement — qui >eut reprendre d'un moment à l'autre —, y aurait encore plus de risques de per-ire ces chers papiers, sans compter que »« >armi ceux-ci plusieurs peut-être, seraient :omprometitants pour la famille, si le sgl-iat tombait entre les mains de l'ennemi. En conséquence je crois être agréable \ tous les militaires de l'armée belge qui iront ces lignes en leur rappelant que je 11 suis à leur disposition pour garder jus-pi'après la guerre les papiers, correspor^-lances, testaments, photos, etc. qu'ils von- ■ iraient me confier. n Si l'envoi qu'ils désiraient me faire leur «1 paraissait trop volumineux, je les engag* i procéder de la façon suiyante : mettre i es papiers à conserver dans plusieurs en- 1 eloppes et adresser celles-ci en franchis-t < ■. li taire à M. de Dorlodot, 147, avenue '■•■lakoff Paris (XVIe). Qu'ils me tiei icnt au courant du nombre de plis qu'ils n'auraient ainsi envovés. >r "'11' LES OFFENSIVES ALLIÉES SUR LA MEUSE : Nouveaux progrès m Mord de h cote 3Ô4 14 heures. En Belgique, actions d'artillerie assez iolentes dans la région de Bùvshoote. Au sud-est de Saint-Quentin, nos déta-hements ont pénétré hier soir dans une ranchée allemande et ont ramené 31 pri-onniers.Vue autre incursion à l'ouest du Pan-héon nous a doné également des prison-■iers.En Champagne, la lutte d'artilleriç a ris une assez grande intensité dans la égion des Monts. Des coups de main ennemis vers Vau-uois, au nord-est d'Avoco-urt, ont coraplè-sment échoué. Sur la rive gauche de la Meuse, nos troues ont réalisé de nouveaux progrès au ■ ord de 304 et brillamment enlevé cette -uit trois ouvrages fortifiés au sud de Be-'lincourt. Le chiffre des prisonniers vali-,es que nous avons faits sur la rive gau-he, dans la journée d'hier, est de 450, ce ui porte le chiffre total à 8.100. Nyif calme sur le reste du front. 23 heures. Actions d'artillerie vers Laffaiix, dans la égion de Braye-en-Laonnois et de Cerny Sur la rive gauche de la Meuse, l'ennemi faiblement réagi par son artillerie. Sur la rive droite, l'activité des deux ar-Ueries demeure assez vive. Aucune action 'in fanterie. Journée calme partout ailleurs. AUX VASMQUEURS DE VERDUN Le généralissime Pétain vient d'adresser ' la 2» armée l'ordre du jour suivant : « Officiers, sous-officiers et soldats de ] 12e armée, f.; , « Lqriftée française tçut entière vient , ,,,-v ftromn vo s combats gl a- , i eux et vous félicite des succès que vous y < vez remportés. :u Une fois de plus, vous avez parcouru 1 'un seul bond ces chemins héroïques où 1 xnt de vos ca.màrades ont retenu l'ennemi ied à pied, pendant les longs mois de son rgueilleuse poussée vers Verdun. » Le général Guillaumat, qui commande ( i 2e armée, et l'état-major de celle-ci, sont ités à l'ordre du jour de 1 armée. , i Un heureux coup de main des Belges i au Nord de Bixmudc • N î Calme pendant la journée du 24. ; Au cours de la nuit du 24 au 25 un coup j e main a été exécuté avec succès sur la f 've orientale de l'Yser au Nord de Dix- . i ude. Pendant la journée du 25, activité d'ar-llerie assez intense devant Ramscappelle, ervyse et Nieucapelle. > clivité des Britanniques à Lombaerlzijde et à Lens 25 août, après-midi. Une attaque exécutée avec sucaès, la nuit ornière, à l'ouest de Lens, nous a permis î nous emparer, au prix de pertes légè-■s, d'un élément de tranchée allemande, \ant une certaine importance locale. Nous avons, en outre, enlevé, cette nuit, j :rs Lombaertzyde, un poste ennemi et f yus avons fait quelques prisonniers et } ové une mitrailleuse. Grande activité de Vartillerie ennemie, ( i début de la matinée, à l'ouest d'Epehy. ( i 22 heures. j L'ennemi a violemment bombardé au 1 ïbut de la matinée les positions conqui- 1 s par nous le 19 août au Sud-Est d'Epéhy 1 attaqué sïw les deux flancs la ferme de r illement. A la suite d'un très vif combat t :s éléments ennemis sont parvenus à •endre pied dans une faible partie de s urs anciennes tranchées au Nord-Es( de c Ferme mais ils n'ont pu pousser plus c in leur avance. Partout ailleurs l'attaque échoué et la Ferme elle-même demeure $ itre nos mains. 1 Un raid allemand a été repoussé ce ma- r on au Nord-Est de Gouzeaucourt avec '.rtes pour les assailants sans que nous i ayons nous-mêmes subi aucune. Nous avons légèrement avancé notre li- t îe cette nuit au Nord-Ouest de Lens en ^ isant un certain nombre de prisonniers, t ' -T "<1/WVVV'~ ' ' " 111 A m\i DE STOCKHOLM [ n . TROELSTRA JUGE AVEC BIENVEIL- d LANCE LE PARTI MILITARISTE 8 ALLEMAND Amsterdam, 24 août. — M. Oosterveen, li icien correspondant de l'agence Wolff à 7 i Haye,qui est considéré comme un agent c . l'Allemagne, s'efforce actuellement de rconvenir les principaux membres du Co- 1 ité organisateur de la Conférence de ockholm. -H vient d'obtenir de M. Troelstra une lon-îe interview qu'il envoie au « Handels- ad »' et dans laquelle le leader socialiste b illandâis en examinant le rôle joué au n irs de la guerre par les Enpires cen- 1 tux, juge avec une bienveillance étrange g ction du parti militariste d'Allemagne et n Autriche. — (Radio.) | d SUR L ISONZO ; Lt iloak Swlo enlevé par les Hb! eus Officiel. Rome, 25 août. Depuis hier, notre drapeau tricolore flotte sur la cime du Monte-Santo. Après ivoir rompu en plusieurs endroits ces jours derniers la ligne défensive de l'ennemi, rios troupes de ..la deuxième armée poursuivent l'ennemi qui cède défendant pouce par pouce le terrain difficile. Sur le Carso, la lutte continue autour des positions que nous avons conquises et lue l'ennemi cherche à reprendre. Au cours de ces combats continus, les brigades de Salerno (89° et 90e régiments), Oatanzaro (141° et 142e régiments) et Murge 1259" et 260" régiments) se sont distingués var leur ardeur et leur ténacité. L'action aérienne a été assez vive hier, iprès avoir bombardé à plusieurs repri-its le vallon de Chiapovano fourmillant de Iroupes ennemies, nos Caproni se sont abaissé et ont engagé des combats avec '.'infanterie. Sur les 233 avions qui ont participé à la bataille, un seul n'est pas rentré, LE BULLETIN AUTRICHIEN Genève, 25 août. De communiqué autrichien de cet après-nidi signale de nouvelles et très fortes attaques italiennes sur l'Isonzo et sur le Harso ; il assure qu'elles ont toutes été re-3oussêes. Voici en particulier ce qu il est lit des combats du Carso : La troisième armée italienne a de nouveau ittaqiié avec une violence particulière entre la Vippach et la mer. Après une canonnade jui a duré plusieurs heures, l'infanterie enne-nie a attaqué en masse à quatre heures de .'après-midi. Tandis que les" colonnes enne-nies, à J'aile nord, étaient par endroits déjà iécimées par le feu de nos batteres, il y a eu, l'autre part, notamment entre Castaghavizza it la côte, presque partout des corps à corps lui ont fixiH- de-='>cu~ss <Vâ<-3 à U '~î ;t à leur endurance au-dessûs de tout éloge, ios défenseurs du Carso ont repoussé victorieusement les attaques d'un adversaire supérieur en nombre A l'Assaut de l'Hermada Rome, 25 août. — Décrivant la batailla Je l'Hermada, le correspondant du Corbière délia Sera écrit que tes Italiens ont >ccupé tous ies contreforts et qu^fls avan->ent vers le sommet du mont, protégés par jne puissante artiiierie, dont îes milliers Je canons lansent des pluies de fer sur la orteresse. La défaite des Autrichiens apparaît très rrave et a pour les Italiens des résultats mormes. Le front autrichien est garni d U-. îe dizaine de mille de canons ; la bataille engagée s'est déroulée sous un ciel de feu, jar une chaleur torride, — —» La poussée victorieuse DES ITALIENS La lutte prend le caractère de combats en rase campagne Rome, 25 août. Les correspondants de guerre sont untu iimes_ à reconnaître que la bataille sur la ront italien a changé de physionomie. On >'est plus à l'époque où chaque sommet on-evé représentait un succès. Les positions [ui tombent ne représentent maintenant [u'un épisode de la lutte qui prend le ca-actèi^i d'une guerre de manœuvre .La plupart des canons pris à l'ennemi sont de ca-ibre moyen, ce qui montre l'étendue da 'avance. Les Autrichiens qui ont mis eii iigne leurs troupes de réserve appellent maintenant des renforts de Laybach et do ous les centres de concentration. Ce qui donne unè idée du changement urvenu dans le caractère de la lutte, c'est ette information que donne le « Corriers» iella Sera » : « Certains nids de gros calibres autrichiens ont devenus silencieux. C'est la preuve que 3s pièces sont emmenées à l'arrière. Le mo-îent est plein d'espoir et de confiance. » Un correspondant de guerre écrit : « La Harmada voit les lignes italiennes» e rapprocher ; depuis hier, les Autrichiens .rent seulement des pièces de gros calibres longue portée ; les petits et les moyens cali res sont probablement retirés en lieu sûr. » Les pertes autrichiennes sont considé-ables. Certaines divisions sont anéanties, itons encore le Corriere délia Sera : « On apprend l'inquiétude du commande. lent autrichien ; cette offensive lui coûte très her. Outre quatre lignes enfoncées de la ouzième division, une des meilleures du roupe VVurw, le 3° régiment, le 100e, surtout : 56e cités parmi les plus hardis, n'existent lus devant un seul de nos corps d'armées ; ; £3° a perdu jusqu'à ce matin 4.443 prison-iers ; un colonel, un lieutenant-colonel, officiers supérieurs sont parmi les 143 offi-iers capturés. » ,Ë BOMBARDEMENT DE TRIESTE PAR LES MONITORS ALLIES Rome. 25 août. Le correspondant de guerre de la Tri- i una donrne des détails sur J action des mo-itors italiens et anglais dans le golfe de rieste. En mai dernier, les monitOrs an-lais seulement participèrent à la bataille; i laintenant, avec les Anglais se trouvent es monitors italiens encore plus grands i î

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes