Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 20 Novembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 03 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/hx15m63b6v/
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WDERNIÉRE HEURE, 7bmres iu matia HH EN MACEDOINE La reprise [ de Monastir La Ville et son camp retrancha débordés de tous côtés, ont dâ être évacués Voici la série des événements qui s sont succédé depuis la prise de la cot 1212 par les Serbes et ont précédé iramé diateinent la prise de la ville. L'a il' gauche (Français et Russes) se trouvai à la hauteur de Kanina (,G kilomètres en viron de Monastir) le 18 au matin. Le troupes franco-serbes (centre), aprè< avo» enfoncé les lignes bulgares à Kcrul) avaient poussé jusqu'à la région au nQr« de Negotin. Le 18 au matin elles se troU vaient à mi-chemin de Negotin et de No vak. Les troupe3 serbes (aile gauche) à 1< même date avaient dépassé la crête L2i «t se trouvaient aux abords du point eu] minant de la chaîne. Dans la journée di 18 les trois armées marquaient de nou Vdaux progrès. Monastir commençait i être débordé r.ar l'Est. L'-avant-dernier communiqué de l'armé d'Orient signalait, en effet que les troupe serbe® continuant leur progiession avaien encerclé Monastir, et qu'après avoir vai ïiement contre-attacfué les Serbes sur li çote 1.212, l'ennemi se repliait en désor dre, vers le soir, poursuivi par les allié qui avaient atteint les abords de la crou pe 1.378. Vers six heures du soir, samedi, Monas tir était nettement débordé : c'est alon que les Germano-Bulgares, menacés d'en cerolement, décidaient d'évacuer les ligne; îomivMablas qu'ils tenaient :au sud d Monastir et qui constituaient un véritabL camp retranché. Les ïî'oupes franco-russe; & gauche et les formations franco-serbe au centre s'avançaient résolument et pous saient jusqu'aux abords immédiats de Mo nastir. De leur côté .les tronne= serbes des cendues des plateaux de Seliîza se diri geaient à marche forcée vers Monastir par la route qui relie cette ville à Novak A ce moment, on avait nettement l'im pression que la prise de la ville serbe n'é tait plus qu'une question d'heures. En effet, hier dimanche, à huit heures les troupes de l'armée d'Orient faisaien leur entrée dans Monastir, que l'ennem avait évacué pendant la nuit. LES ALLEMANDS ATTRIBUENT AUX SERBES LE MERITE DE LA VICTOIRE Les Allemands avouent en ces termes la perte de Monastir ; « Après que l'adversaire eut réussi à faire des progrès sur la hauteur 1212 (au nord-est de CegeJ), les troupes germano-bulgares ont occupé une position au nord de Monastir et abandonné cette ville. » L'iennemi le reconnaît, c'est le mouvement débordant, confié aux troupes serbes, par la Cerna qui a amené la chute de Mo» nastir. LE MOUVEMENT DE RETRAITE EST GENERAL On mande de Salonique, 19 novembre, au «f Matin » : Les troupes serbes n'ayant cessé de progresser depuis plusieurs jours, les forces franco-russes ont attaqué à fond sur toute l'étendue de leur front. Les Germano-Bulgares, afin d'empêcher le désastre qui les menaçait, ont évacué toutes les positions qu'ils occupaient, pendant la nuit du 18 au 19. Le mouvement de retraite est général. LES TROUPES NATIONALISTES GRECQUES FONT 400 PRISONNIERS Londres,19 novembre. — L'Observer publie la dépêche suivante d'Athènes : « L'armée nationaliste grecque a pris part aux opérations anglaises qui on1 abouti à l'occupation de Daiaumaia. Les Grecs ont fait prisonniers 40ii Bulgares : ils ont perdu 70 tués et 80 blessés. » • La chute de Trieste prévue en Autriche Amsterdam 19 novembre. — Le journal viennois « Wiener Zeitung » parle ouvertement de la probabilité . de l'occupation de Trieste par les troupes italiennes dans un avenir prochain. Le journal autrichien console r s lecteurs en disant que l'abandon de Trieste ne serait probablement que temporaire, parce qu'au printemps, l'Autriche et Bes alliés auraient à leur disposition des fortes suffisantes pour rejeter les Italiens au delà de l'Isonzo. D'autre part, on télégraphie de Rome, le 19 novembre : Les journaux de Vienne annoncent l'arrivée à Trieste de plusieurs bataillons de troupes allemandes qui remplaceront en partie la garnison autrichienne. Celle-ci ira ren. forcer les défenseurs du Carso. La police envoie dans les camps de concentration de Croatie et de Slavonie tous les Triestins qui gagnent moins de 7 couronnes par jour. Mackensen irait en Italie (7) ftome, ,1® novembre. — D'après une dépêche de Petrograd publiée par 1' « Agenzia Libéra », le maréchal de Mackensen abandonnerait sous peu son commandement en Dobroudfa, où il serait remplacé par un général bulgare Le bruit court dans les milieux^ italiens que Mackensen prendrait le commandement suprême des armées autrichiennes sur tout le front italien. "7 Le gouvernement allemand va désormais publier deux communiqués par jour «ans le but de faire connaître, dans les pavs neutres, les résultats des batailles livrées dans la journée, avant qu'ils ne soient indiqués par le communiqué français de 23 lieu- NOUVELLES COMEDIES — x — Âpres !i h!ope la Lias : Un affranchissement qui don peraii au Kaiser de nouveaux soldats On mande de Genève au « Matin » : « La proclamation de l'autonomie polonaise n'était qu'un acte dans le grand plar ? allemand, vjsant plusieurs buts, à l'exécu tion duquel nous assistons depuis quelques semaines. 5 <> Je suis en mesur; de vous annonce? que 1 le second acte sera, avant peu, la procla . mation du royaume de Lithuanie. 3 « En réalité, outre les gouvernements qu: r faisaient partie de la Pologne rus-s". les Allemands occupent la presque totalité de J , la province baltique de Courtaude, dont l£ capitale est Mi'au, et, en outre, à peu de chose près, les quatre gouvernements rus-k ses de Kovno, Vilna, Grgdno et Suvalki. > i D'autres informations assurent que l'Ai-~ le.rriagne constituerait en royaume les provinces lithuaniennes ; toutefois, au lieu d'être, comme la Pologne, un Etat placé sous la dépendance de l'Allemagne, la Li-, thuanie nouvelle composerait un des Etats ; de l'empire germanique. Son statut serai! ? exactement semblable à celui de la Bavière 1 ou de la Saxe. En même temps que leur pays serait éri 1 gé en royaume, les Lithuaniens recevraienl " la promesse d'un gouvernement autonome 3 qui commencerait à fonctionner au lende-" main même de la cessation des hostilités. Le souverain du nouvel Etat, qui ferail de Vilna sa capitale, serait choisi dans la 3 maison des Hohenzollern ; il est vraisemblable de supposer que le prince Eitel-Fre-5 deric, deuxième fils du kaiser, compte J parmi les candidats éventuels. \ Il est bien évident, d'ailleurs, que, corn-3 me pour la Pologne, la combinaison n'a 3 d'autre but que -d'obtenir la constitution d'une armée lithuanienne destinée à com-" battre dans les rangs allemands. La population de Lithuanie étant évaluée à deux - millions d'âmes, l'état-major général alle-> mand espère être ainsi en mesure de lever une armée d'au moins 150.000 hommes. . — I Violents combats en Valachie Les Roumains prennent deux canons près de Dragoslavele Sur les fronts Nord et Nord-Ouest, rien d'intéressant à signaler. Sur la frontière occidentale de la Moldavie jusqu'à la vallée de Praliova, nom avons repoussé les attaques de l'ennemi. Dans la direction de Dragoslavele, nous avons continué notre avance faisant .> officiers et 80 soldats prisonniers. Kous avons pris en outre deux mitrailleus-j.:, deux canons et cinq wagons de munit^vs. Dans la vallée de l'Oit, le combat continue dans la région à l'ouest de Suici lire-zoi.Dans les vallées du Jiu et Gilort, de i<o-lents combats se sont déroulés. Dans la direction de la Cerna, aucune action à signaler. Sur te Danube et en Dobroudja, les feux de l'artillerie et de l'infanterie se sont ralentis.LE IPERIL DE LA ROUMANIE Marcel Hutin écrit dans l'Echo de Paris : Toute la partie ouest de la Valachie est maintenant menacée ; l'ennemi, qui s'est avancé le long de la vallée do l'Oltu, a franchi la routa Calimanesti (Oltu)-Suicci (Topolog). Les avant-gardes allemandes sont à 25 kilaHiètres de Rimnik. Dans la vallée de r'Argis, les Austro-Allemands menacent Curtea; toutes ces localités sont des stations importantes de chemins de fer se dirigeant du nord au sud. 25 divisions austro-allemandes environ sont en mouvement vers le cœur de la Valachie, et l'on constate un mouvement de rabattement ennemi dans la direction de Cam-polung, où le commandement allemand •cherche visiblement à prendre à .revers les corps d'armée roumains qui défendent la région sud des Carpathes boisées. Le fait que les Allemands ont pu atteindre la route Orsova à Graïova indique clairement qu'ils ont pu avancer de 40 kilomètres en quatre jours depuis la prise de Tirgu-Jiu-lui et ont pu pénétrer d'ans la plaine fertile en céréales de la Valachie. Du côté de la Dobroudja, Mackensen sem. ble marquer le pas tout en Indiquant son intention de traverser le Danube du sud au nord entre RoustchouK et Silistrie. Il est possible que les renforts russes en Dobroudja ne soient pas encore arrivés à pied d'oeuvre. >-•••—$ GRAND HOTEL LAFAYETTE PARIS. — 6, rue Buffault (Faubourg Montmartre près gares Nord, Est et Saint-Lazâïe). Chambres depuis 3 francs DENTIERS Solides, bien faits MOTET DENTISTE 17, Rue Marie-Thérese, angle de la Rue de la Boursi 3L-.E3 HAVRE Refait les Senties casse* en mal faits ailleurs Réparations er? 3 heures et Dentiers haul et bas livrés en 5 heures Dentiers depuis 5 fr. la dent Modeles nouveaux. Dentiers sans plaques ni crochets. Inlays cr et porcelaine. 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D'autre part, le « Telegraaf » encouragerait une protestation générale de la presse néerlandaise et une campagne de réunions publiques contre les déportations. L'AMERIQUE SUIT AVEC SOIN L'ENQUETE PRESCRITE PAR ELLE Washington, 19 novembre. Toute l'attention est donnée au département d'Etat, aux rapports sur les déportations belges en Allemagne. Les détails et les commentaires soulèvent l'indignation dans la presse et le public américains. Le département d'Etat publie aujourd'hui un simple accusé de réception de la protestation américaine par le gouvernement allemand. Le secrétaire d'Etat Lansing s'abstient de tous commentaires. Tous les milieux officiels observent naturellement encore une absolue réserve sur la prochaine attitude des Etats-Unis. DES NON-CHOMEURS DEPORTES A COURTRAI ET A MONS On mande de la frontière belge au « Telegraaf » que les Allemands obligent les bourgmestres à leur fournir les listes de chômeurs. A Courtrai, à Mons et dans d'autres endroits où les bourgmestres avaient refusé de renseigner les Allemands, ceux-ci ont déporté des gens de toute condition. >-•»«*-< Latte à coups de borçbes ati froi)l belge Vive lutte à coups de bombes dans la région de Steenstraete et de Boesinghe. L'activité d'artillerie a été moindre aujourd'hui que les jours précédents. ■ — * La baisse des changes austro-allemand En une semaine, le mark rrRemand a subi à la Bourse de Genève une baisse de 3 fr. 10, baissant de 15 centimes à la dernière séance. Il est établi à 86 90, alors que le change sur la France est à 88 30- Le change sur Vienne a subi en une semaine une moins-value de 3 fr. 75. Il est maintenant à 50 25. One îabfitjae de munitions saute en Allemagne Zurich, 19 novembre. — Une fabrique de munitions a fait explosion à Malchow, causant la mort d'un certain nombre d'ouvriers.' >-•••-< Legénéral Roques à Rome Rome, 19 novembre. — Le général Roques, ministre de la guerre français, est arrivé à Rome. Il a été reçu par le général Morrone, ministre de la guerre, et par M. Barrère, ambassadeur de France. Formidable incendie à Londres Londres, 19 novembre. — Un violent incendie vient d'éclater aux grands magasins « Faney Goods », situé à Saint-Pauls-Cbur-chyard. à une cinquantaine de mètres de la cathédrale. Cest l'un des plus désastreux qu'on ait vus à Londres depuis plusieurs années.On a cru tout d'abord qu'un zeppelin venait d'être abattu et une foule énorme entoure le lieu du sinistre. En raison des mesures de précaution contre les raids aériens, la ville est plongée 'dans l'obscurité la plus complète et les projecteurs électriques sont dirigés sur les magasins pour aider les pompiers dans leur tâche. Tout l'immeuble est détruit. Les dégâta sont considérables. — Le gouvernement allemand va désormais publier deux communiqués par jour. « dans le but de faire connaître dans les pays neutres les résultats des batailles livrées dans la journée, avant qu'ils ne soient indiqués par le communiqué français de vingt-trois heures ts L'OFFENSIVE DE PICARDIE LES eus ont un 77a pnsonalK PRÈS DE 7.000 DEPUIS LE 13 NOVEMBR] COMMUNIQUES ANGLAIS 19 novembre, 11 h. mati-, Aucun changement au cours de la nuit Le mauvais temps continue. Dans la vallée de la Strovma, nou avons consolidé le terrain conquis et re porté plus en avant quelques-uns de no postes les plus avancés. Au nord-est de Sérès, nos aviateurs on bombardé un camp avec sxiccès. Dans la matinée du 17, vos aviateurs attaquant par surprise le camp de Ma sad, à 8 kilomètres à l'ouest d'El-Arish ont fait tomber droit sur les tentes, e avec un grand effet, huit cents livres d'ei plosifs. Ils sont revenus indemnes. Sur le front de l'Euphrate, des aéropla nés anglais ont attaqué le id novembr de nouveaux rassemblements ennemi dans le voisinage de Ras-el-Aïn. Neu bombes ont éçlaté dans le camp ennemi Sur le front du Tigre, dans le voisinag de Kut-el-Amara, un aérodrome ennemi < été bombardé le 12 novembre. Seize bom bes ont été lancées efficacement. 11 heures soir Il n'y a aucun changement A signale-, dans ïa situation. Dans les opération, d'hier, dans la région de l'Ancre, le nom bre des prisonniers s'élève à vingt offi ciers et sept cent cinquante-deux hommes Ceci fait un total, depuis le 13 courant, d< six mille neuf cent soixante-deux prison niers. COMMUNIQUES FRANÇAIS 3 heures- Nuit relativement calme sur l'ensembb du front. V est confirmé qu.e le 16 novembre l'ad judant Dorme a abattu son seizième avioi allemand. L'appareil ennemi est tombi près de Marchelepot (Somme). 11 heures du soir. En dehors d'un bombardement violen du fort et de la région de Douaumont, riei d signaler sur l'ensemble du front. LES ALLEMANDS AVOUENT LES DERNIERS SUCCES DES ARMEES BRITANNIQUES « Les troupes qui ont combattu sous 1é commandement des généraux Fuchs et baron Marshall ont opposé une résistance acharnée à l'assaut anglais. Nous avons été refoulés au sud-ouest de Serre, à Grand, court, et en quelques endroits au sud du village. Nous nous tenons dans une position d'arrêt, préparée d'avance sur la rive sud de l'Ancra » Telle est la rédaction du dernier bulletin du quartier-maître général Ludendorff, qui fait allusion aux opérations faites par nos alliés britanniques dans la journée de samedi et la matinée de dimanche sur les deux rives de l'Ancre. Il faut croire que les progrès réalisés par les soldats du général sir Douglas Haig inquiètent de plus en plus les Allemands : leur bulletin semble, en effet, vouloir préparer l'opinion des empires centraux à un nouveau recul. Les Autrichiens attaquent dans le Haut-But Rome, 19 novembre. (Communiqué du général Cadorna) Dans la vallée de l'Adige, dans la nui\ du 18 novembre, l'ennemi a bombardé no: positions le long des pentes du mont Gio ve, au sud du ruisseau Caméras. Ensuite avec des détachements d'infanterie, il ( attaqué le village de Sans, qui avait éU occupé par nous le 26 octobre. Il a étt contre-attaqué et dispersé. Dans le Haut-But, dans la soirée du 1' novembre, après une intense préparatior d'artillerie, les forces ennemies ont ai taqué le secteur du, front s'étendant de puis le Pal Piccolo jusqu'au Pal Grande, dirigeant ses plus grands efforts contrt nos lignes sur la cime du Chapot av nord du Pal Piccolo. Après une violente lutte corps à corps, l'ennemi a été nettement rejeté sur tout le front d'attaque. De petits détachements ennemis qu< avaient réussi d faire irruption dans nos tranchées du Chapot y ont été anéantis. Nous avons capturé quelques prisonnier & et des armes et des munitions abandonnées par l'adversaire en fuite- Sur le front de Giulie, dans la -journée d'hier, actwité des deux artilleries malgré le mauvais temps persistant. - ... —->-*»9»-<- ——>-•••-< granm3e taverne 14, Rue Ed.-Laruc (près la place de l'Hôtel-de-Ville) LE HAVR® RESTAURANT A TOUTE HEURE Salons pour réunions et banquets 45 BILLARDS FRANÇAIS et ANGLAIS Ce qu'il y a dans les Journaux de Lundi matin L'OCCUPATION ALLEMANDE Le Journal. — Saint-Brice : EN BELGIQUE Ne tombons pas, pourtant, dans un ex. c$s d'illusions. Les difficultés que nous a\ons Le Petit Parisien : dû vaincre pour forcer l'entrée de la plains Nous avons rencontré hier, une personne de Monastir sont peu de chose en oompa- qut venait d'arriver de Bruxelles — nous ne raison de celles dont il faudra triompher pom pouvons dire, pour des raisons que l'on de- en,®0"1^ et Plus encore pour remonter jus vine, par quelle voie. Sofia, Nich et Belgrade. I Le tableau que notre intrelocuteur nous a , « tracé de la situation des malheureux habi- i-igaro. — l oiyke : I tants est, en tous points lamentable... L'opération même de Salonique, si intelli Lès déportations en Allemagne châtient gemment conduite, est une leçon, une vieille ceux qui osent-, même timidement, élever la leçon, mais toujours neuve : c est surtout à voix pour protester et e départ de ces con- la guerre que les obstacles se tournent. L'in- vois de bannis donne lieu aux scènes les plus vasïon de= vallées de l'Oltu et du Jiu se peut douloureuses. Les autorités ennemies font arrêter ailleurs qu'en petite Valachie. Celle preuve d'une cruauté systématique, d'une ri- des Russes d'ans les Karpathes a bien été a i gueur calculée. Un service de police, dont les rêtée sur la Duu&jec. i agents sont impitoyables, fonctionne sans cesse dans les lieux publics, les tramways et L'Agence Radio. — De son correspondait jusque dans les domiciles privés. La délation de Salonique : est organisée partout et la moindre parole Le général Sarrau, que j'avais eu l'honneu* imprudente est rapportée ^la koi^andantur. d'mterroger il y a quinze jours, m'avait dit» Un personnel considérable, venu d AUema _ j'entrerai à Monastir avant l'hiver. . gne, occupe les bureaux des administrations. Cette parole m'avait paru audacieuse. La garnison change fréquemment. „ Dans les autres villes, ù Mons, notamment, La Libre Parole : neutres,6'aucun ménagement n'est gardé par de sortlr des dépenses stériles d'hà-' les occupants. Le moindre déplacement n'est ' possible qu'au prix de démarches et des au- " torisations les plus compliquées. Dans les MOBILISATION CIVILE ' Flandres, surtout, le plu - court voyage est 1 iniertUt, et les habitants vivent absolument Le Petit Journal. — M. Gérard Harry : • séparés du reste du pays. Sous le régime actuel, îï «--«t loisible d* « . . uni, «une regarder la bataille sans décroiser les bras; LA PROTESTATION DE LA HOLLANDE de voir n-qtre mère commune, la. Patrie, chan- ? CONTRE LES DEPORTATIONS BELGES celer sous les plus mortels périls, sans être, s \eaxï d'accourir, de prêter main-forte à cey-\ f Le Matin : Emilie, _ aux seuls garçons — qui » voWnSfffMÎ^M rjuï Vt«ment ce que j'en dis, après ravoir 7 en dér>it des formes diplomatiques, son cri ^ d autres termes il y a dix-sept mois, " dnro!fndesC°Rnenl ^ int0léraWe Vi°lati°n dU seul a^ue™'SK placer6 iKàns droit aes gens. les éléments que Tui offrait la Begique du de- r„ j«lirnni . hors la Belgique exilée), notre gouvernement Le diturn.ii . . , . , R „ a pris, pour le combat militaire tous les étè- Le gouvernement hollandais a fait, a Ber- mentg valides de 18 à 40 ans- . lin, à propos des déportations belges, une d - n ,aura fait œuvre harmonieuse, bien pon- , , marche dont on affaiblirait la portee t e ^rée, vraiment efficace s'il demande aux ci- ■ réelle en cherchant à la grossir détaesure- yilg )jelg6s des jeux sexes, demeurant à l'ar- ■ ment. Ce n'est pas une protestation en d rière, d'aider a approvisionner ces nouvelles • forme : c'est une communication faite P3* le levées tout ce qu il leur îaut en fusilsi sa. . ministre de Hollande sur 1 impression tr j^es, autos, canons, cartouches, obus, quitte ; pénible produite dans les Pays-Bas par les a y obliger au besoin les iiommes ou femmes . mesures prises à 1 égard cl€,s ^ ^ T?ià belges aptes mais réfractaires à ce service es- snb xnaSeaaoo snjd ureirre.P sentiel. Ne laissons pas aux Allemands la les rapports entre Berlin et la Ha>e sont priorité, dans l'application, de cette idée du plutôt froids. service national de tous qui est née chez nou? LA PRISE DE MONASTIR et non Ch€Z eUX » Le Petit Parisien. .—, Lieut.-col. Rousset : *" ALLEMAND La puissance germanique et le prestige im- Gaulois. — M. Artfhur Meyer : " périal viennent de subir en Macédoine une De cet effort allemand que tout fait pré 1 atteinte proionde, car il ne manquait pas de voir, il ne faut ni s'inquiéter outre mesura - soldats allemands à Monastir, et c'est un ni parler à la légère. Trop souvent nous Général allemand que nous y avons battu. Il avons cédé à la tentation de railler les me. - i îaut aue cette atteinte ne soit ni la dernière sures auxquelles avaient recours nos enne- ni la moins profonde. Et il faut par consé- mis. Cartes de vivres, jours sans viande, pain auent aussi que les alliés s'attellent tous, au- de guerre, nous en avons fait des couplets t Sît ou'ils le pourront les uns et les autres à <de revue» ; il y avait mieux à en faire, c'était i inachèvement de l'œuvre qui vient d'avoir cet de profiter de l'exemple. La preuve en esl j acnevemeni ue i œ y que peu à peu nous nous y mettons. Et eu T a Rni^arie écrasée ce serait l'effondrc- .oela n°us avons grandement raison. N'imi. L ♦ rtf, niln 'oriental allemand la tons T'as nos ennemis pour ce qu'ils ont d'o- ment complet du plan orie l'nes dieux, de barbare, de criminel ; mais sachons rupture des con^niccttions turec, ge ]eur empru,ater ce guj chez eux est une fort0 la reprise des nôtres avec laet. que nous avons éprouvé à nos dépens • l'annihilation, des P™]et ?ggin. C'est, par les bons cOtés qu'il leur faut ressem. tesques qu'Hindenburg médite pour le pria temps prochain, et I nt l'exécution devit|i- a ^ gpa^ Molière drait retardataire et caduque. Qui donc, en présence de semblables perspectives, pourrait hésiter sur le parti a pren- dre dès maintenant? Ppogiramcoe des Spectacles Le Matin. — Ct de Ovrieux : du lundi 20 novembre De cette base organisée pourra, en temps . ,0, opportun, partir l'offensive décisive dans la direction du moyen Vardar, sur les derrières du défllt de Demir-Kapou que devront aban- Opéra. — Relâche. donner les Bulgares. L'une des portes de la Comédie-Française (100-22). — Un Caprice, muraille montagneuse encerclant la plaine de l'Aventurière. Salonique est définitivement forcée, — et l'on Opéra-Comique (106-76). — Relâche. ipeut espérer que, sinon à bref délai, du Odéon (F. 08-31). ~ Le Malade Imaginaire, i moins avec le retour du printemps, de vastes ies Précieuses ridicules. 1 horizons s'ouvriront devant les vainqueurs p0rte Saint-Martin. — L'Amazone S!;vTàr?r;"iita,ât""rp«sepî!«Si ,u**sïî5rrt'iAMi' °-m- -La "«M t» français» , ««S ÏÏfcïT' rz, ■ . x ■ -n ... Mister Nobody. ' Mais il est certain cjue 1a ville a été enle- Qvmns^p . t 0 ■% vée par les éléments de l'armée alliée, prin- * n . -60). La Charrette anglaise- cipalement composés de Russes et de Fran- ® (145-58). - 8 h. 1/2 : Fai- cals qui prononçaient l'attaque directe par le s°ns un tteve ! défilé compris entre le Baba-planina et les Tnanon.Lyrjque (N. 32-62). — Galatée leB marais de la Cerna. On se souvient que ces Charbonniers. éléments, aux nouvelles précédentes, étaient Nouvel.Ambigu (436-31). — La Roussotte parvenues è 5 kilomètres des faubourgs, ayant atteint les bords de la Bistrica, essssssaassssaasssBË—ssssssb Le gros de l'armée serbe, dans la boucle de la Cerna, a coopéré de son côté au suc- Le Gérant : L. COSSON. cès par ia conquête presque totale des massifs' du Selecka^planina. et par la menace ' " * que son mouvement dirigeait vers la ligne de Imp. de la Bourse de Commerce (G. Bureau] retraite de l'ennemi. ( 35. rue J.-J.-Rousseau. Part». W vr ****** ' "'s'v*- ■ ILE! RETOUR; D'ABEI fH f ' Les symptômes sont bien con- ||| (pi j nus. C'est d'abord une sens a- WM f* tion d'étouffement et de °vfto. vM p| ilPW& 1 cation qui étreint la gorge, In INI il'^IrÉfs I des bouffées de chaleur quJ RI IU montent au visage pour faire gtg Kg ' place à une sueur froide sur ||| p|i tQUt le corpS_ l0 ventre de- &| «"gerceportrait' vient douloureux, les règles sf* p|S se renouvellent irrégulières ou trop abondantas fea jpg et bientôt la femme la plus robuste se trouve ! |É| affaiblie et exposée aux pires dangers. C'est §51 O alors qu'il faut, sans plus 'tarder, faire une |l| M JOUVENCE de l'Abbé SOURY i jpg Nous ne cesserons de répéter que toute fem- iS »|f me qui atteint l'âge de 40 ans, môme celle qui PÉS Hjl n'éprouve aucun malaise, doit faire usage de Kf9 El la JOUVENOE de l'Abbé SOURY à des inter- fci K|s valles réguliers, si elle veut éviter l'afflux subit du sang au rerveau, la congestion, l'attaque §3 pi d'apoplexie, la rupture d'anévrisme, etc. Qu'elle S® n'odblie pas que le sang qui n'a plus son cours Habituel se portera de préférence aux parties les fQi plus faibles et y développer^, les maladies les §R§ l»*1 plus pénibles : Tumeurs, Cancers, Neurasthé< PI pi nie, Métrltes, Fibromes, «te., tandis çu'en fai- lii sont usage de la JOUVENCE de l'Abbé' SO-'RY, M la Femme évitera toutes les infirmités qui la jpfi | Jj menacent. Le flacon 4 tr. dans toutes Pharmacie, 11 El 4 fr, 60 frrnco. Expédition franco gare, par 3 gfj fil flacons, contre mandat-poste de 1» fr. adressé §&| llg & ia Pharmacie Mag, DUMONTIER, à Rouen, fia (Notice contenant renseignements gratis) LE XX Siècle du 20 Novembre Wo'

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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