Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 12 Novembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/z31ng4j075/
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2VANNEE. — Série nouvelle. — N° 366 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT Vendredi 12 Novembre 1915 W RÉDACTION A ADMINISTRATION jX SUr nu il la Bourse — LE HAVRE Téléphone: Le Havre n' 14.05 | Directeur : FERHAHD HEU8AT ' 1 fentes tes communications concerr.an I la rédaction douent être adressé» 08^yTue de la Bourse,Le Havre. LONDON OFFICE: I , 21,Panton Street (Leicester Square) s.w. Quotidien beige paraissant au Havre ABONNEMENTS Franoe 2 tr. 50 m a r mois. » 7 fr*. 59 par tH-nsstre Angleterre.... 2 sfi. 8 J. par rrois. » .... 7 ih. 3 i aar tri nastr® Hollande.. 1.25 florin par mois. » .. 3 75 flor. par trimestre. Autres pays.. 3 fr. » p*r mois. » .. 9 fr. » par trimestna PUBLICITÉ S'adresser à l'Ad nmistration du journal au Havre ou i Londres Anonoeî 4 paie: 0 fr. 43 la ligne Petitesînnanaes V pija: 0 fr. 305align® Les petites annonces sont également reçues à ta Sac/été Européenne de publicité, lo, rue le 'a Vict»ir>-,, Paris, qui en a Le m.nnnntilp. nou." P/mis. I Zln an après IL'ANMÏEESAIRE DU XXe SIÈCLE, AU 1UVHH t» ,( XX* Siècle » du Havre entre aujourd'hui dans sa deuxième année. Aujourd hui « novembre 1915, '1 ï a juste un an que Elmiroal a répara en France, après une de trois mois, grâce à 1 obligeante : confraternité du « Havre-Eclait » et de son lecteur qui nous ont donne le droit de Drétendi'è désormais à leur amitié. Nous ne Levions r-as alors que 1 exil serait m long. Sot espoirs n'allaient pas au delà de crnq Imille mméros, six mille au maximum. Or [nous voioi en route vers e quin/.ieme mille, M notre Dudset mensuel atteindra tout a fheure vi^ mille francs. Encore un pet,I inort et les recettes équilibreront lesdepen-as Nos abonnés et nos lecteurs de la première heure nous rendront cependant cette Se qu'il y a une différence, au point de 'JT de l'aàpect et de l'intérêt, entre •« I Jxx. siècle » de 1914 et le « XX» » d'aujourd'hui Nous nous croyions hardi, les pre I mters mois, en paraissant une fois la se ! inaiiie en quatre pages. Nous en sommes i Wre 'ois aujourd'hui, et nous espérons pouvoir, peut-être prochainement, fain miDeX»toéreuX amis, au début, nous on ! aidé de leur bourse, sans condition de leui oart sans promesse de la nôtre, sans st croire autorisés à nous impeser leur api nion &n quelque matière que ce soit. Deu: nous ont promis assistance, s'il le fa.ut, jus nu'à la fin de lia guerre. Quand nous vou Ions leuT témoigner de vive voix notre re ! connaissance, ils nous ferment la bouche flous tenons notre revanche aujourd'hui Us ne nous empêcheront pas de leur din aujourd'hui que leur délicatesse nous ton che plus encore que leur générosité. Grac I à eux, grâce à la faveur du public et par ticialièrement au succès du journal dan l'armée, nous avons la certitude de rentre à Bruxelles sans un sou de dette, heuren: f et fier — oui, très fier — d'avoir fait parai S [ tre en exil, pendant toute la durée de li guerre, un journal qui n'aura coûté un cen | lime ni à l'Eglise ni à l'Etat. Car aucun1 I autorité officielle ne nous a offert de sub [ side, et nous n'avons jamais demandé ui I centime à aucune, ni pour le journal n [ pour aucun de ses rédacteurs. Pour tout h [ inonde cela vaut mieux aussi.. m w * * Plus encore que ce succès matériel, qu I nous oserions proposer en exemple, si l /modestie ne nous retenait, à plus d u homme en place, nous sommes fier d'avoi fiait le « XXe Siècle » tel qu il est et de lu , avoir maintenu, au prix d'un persévérai) et continuel effort, le caractère que nou lui avions donné dès le premier jour. N^u nous engagions vis-à-vis de tous les Belges dans notre numéro du 12 novembre 1914, I k contribuer au maintien de cette concord p qui, dès les premiers jours de la guerre I »a adouci et ennobli nos malheurs et qui ■ » aujourd'hui plus que jamais, est pou ■ p nos corwpatriotes le plus précieux de tou I » les biens. » Cet engagement,nous croyon I l'avoir tenu. Nous tâcherons de n'y man H quer jamais. Jusqu'à la fin de la guerre, le ■ partis politiques n'existeront plus pou *1 non8. Et il ne dépendra pas de nous qu'il ■ De continuent la trêve sacrée, après l; ■ paix, pendant tou-t le temps qu'il faudr; B pour reconstruire notre malheureux pays ■ Puissent-ifo s'accorder tous, dans la patri ■ reconquise, pour donner le pas à la politi ■ ifue extérieure sur la politique intérieure e I pour empêcher les forces centrifuges — se ■ Ion la forte expression die Banning — dyél\ ■ miner la force centrale. Ces résolutions et ces vœux sont com ■ muns, nous le savons, aux Belges des tran I chées et aux Belges de l'intérieur. Hérc [ paiement admirables, ceux qui bravent le I mort sur le parapet et ceux qui risquent là ■ bas le poteau d'exécution sont prêts à si I gTier de leur sang, tous les jours, la pre ■ feesion de cette foi oatriotique qui réuni I enfin les Belles de toutes les classes, d ■ toutes les religions et de tous les partis. Le H uns et les autres, nous avons le droit de I ■ dire, nous comprennent et nous aiment. L H vente du « XX® Siècle » a quadruplé, depui H trois mois, au front et dans les cantonne ■ jnents militaires. Dans l'article de la » Li H bre Belgique » reproduit par le « XX0 Siè R » du 8 novembre, nous avons entendi H avec ioie comme un écho de nos idées et d H Dos convictions. La petite feuille proscrit ■ (pii brave, dans la capitaJe terrorisée, I ■ sanguinaire gouverneur et le journal exil H travaillent tous les deux, d'un même cœu II «t p réarme dans la même langue, à la ré ■ Conciliation de tons les bons citoyens. Ouo H <pi il doive advenir de la Patrie et de nous ■ même, cette rencontre nous paie et nou ■ console de tout La joie ou le chagrin de ■ Belges de l'intérieur : voilà la règle princi I pale die notre conduite, la pierre de touch ■ ou nous avons pris l'habitude d'éprouvé ■ Dos idées et nos écrits. Com bien de fois nou ■ •st-il arrivé de supporter patiemment de ■ agaceries, jadis insupportables, de corri ■ ou même de supprimer un article ei I nous disant : Us en seraient affligés,ou biei ■ «s en seront heureux ! Uti de nos amis a vi I Bruxellois de tous les partis pleurer ei S to*int le numéro du « XX* Siècle » où notr I ^nfrère Dewinne, rédacteur en chef di ■ LPeuple "• s,1PPliait les Flamands d'ajour ■ w leurs revendications jusqu'au jour d I et de la libération. Quel crim I commettrions, nous qui sommes M ■ Jr®s, heureux; même en comparaison d IV j>os frères opprimés, environnés de déla II «tors et de valets de bourreaux, 9i nous rai ■I Jimionq ici des discordes éteintes sur le se V Qû la Patrie 1 I ta* n'a* 1,35 *e (^ro^ d® fi11*1" cet articl ■ a K«rernerc^er tous les collaborateurs d ■ 'XX® Siècle » et en particulier nos confié ■ f® de la rédaction, littéralement attelés ■ puis un an, avec une abnégation dont i ■ jjjNic ne soupçonne ni l'étendue ni le m* ■ J», une tâche où ni l'intérêt ni l'amoui ■ ppre n'ont jamais trouvé leur compte ■ nwi"* llT^rtn leur discipline ont fait die ■ ^ut être professionnel pou ■ P^i'écier à leur prix. Ce sera un des soi: ■ 0!?^ nerari0l7x de cette exécrable guerr B cet accord parfait de iaurnalMes v< tant de choses, et rassemblés, par le patrn tisme, sous le même divipeau. Qui sait une goutte de mélancolie ne s étendra oe sur notre joie quand nous nous éloiçii' rons, en même temps que de la mer in mense, changeante, peuplée de navires 1 libre de Boches, dont la splendeur et l ii fini nous ont si souvent apaisés, du modes bureau de rédaction où nous avons plein ment coûté la joie de travailler ensembl et d'un seul cœur, pour la liberté et l'hoi neur du Pays 1 Fernand NEURAY. La municipalité Havraise et l'irmée belg UN HOMMAGE DELICAT La municipalité du Havre ne ladsc échapper aucune occasion de témoigner la Belgique la sympathie qui se traduit d puis un an par une hospitalité si co drale. Nous avons dit que dans sa derniè: séance le conseil municipal a décidé ( souscrire cent exemplaires de notre 0' vrage « La Campagne de l'Armée belge Cet ouvrage 9era distribué dans les écol' de la ville et les termes dans lesquels > i Morgand a justifié cette décision en do blent le prix. « 11 rappellera à nos enfants,a dit le syr f pathiaue maire du Havre, les hauts fai de l'héroïque armée belge et le noble ges d'un peuple et de son Roi qui, dressés d vnnt l'envahisseur, ont tout sacrifié poi défendre leur honneur et leur indépe dance: nulle lecture ne saurait leur êt. plus profitable et il n'en est pas qui puis faire naître davantage dans leur cœur 1 , sentiments de reconnaissance éternelle cp nous, Français, devons à la Belgfqne. » ] Nous serons les interprètes de tous 1 Belges en remerciant M. le maire du Hciv ■ de ses paroles si délicates et la municip f li té tout entière de sa manifestation si t 1 mable. Le « XXe Siècle » est heureux 1 pouvoir y joindre en ce numéro annive * saire sa gratitude particulière pour l'a cueil qu'il a toujours trouvé auprès des a } torités h a vrai ses. LES FAITS DU JOUR .— - 'Ùn télégraphie de Luxembourg à la d g zette de Francf-ort que La dissolution de j Chambre luxembourgeoise est certaine. I w /wvwv * M. Roukhaloff. ministre russe d^s voi J et communications, a été, sur sa demaru * relevé de ses fonctions. Un rescrii imper , lui a conféré les insignes en diamants s l'ordre d'Alexandre Newsky. ^ tvvwwvu B M. Asquilh a déclaré mercredi à la Cha, * bre des Communes que la guerre aura coi ^ â la Grande-Bretagne au mois de férii ^ prochain, il milliards 550 millions * francs. Du 12 septembre au 6 novembre, 'i moyenne des dépenses s'est élevée par jo à un peu plus de 103 millions de francs. II «VWVVVWA Les fêtes du couronnement du Mika• 1 se poursuivent au milieu de Venlhousiasr 1 populaire. A Kyoto. la ville du sacre ci * q min te mille personnes attènilatenl Var vée d\u cortège impérial dimanche démit iwwwvww t Le budget russe pour 1916 vient d'èl dressé . les recettes sont évaluées A 7 m ■ liards 3U7.500,000 francs et les dépenses 8,127500,000 francs Les recettes réelles de Vannée 1915 att> gnent au total 6,902.500,000 [runes, ■j 807.500,000 francs de moins que les rece't 1 prévues. Le budget a été dressé dans Vhypothè ■ que la guerre durerait toule Vannée 1916. ' L'Afrique de Sud et l'i f. ique de l'Es » eiiVdPioRi 4Û.C00 honimas en Euro 5 »o« 5 De Capetown au « Times » : Il est certain qu'une force de 40,000 hoi mes, pourvue d u.ne puissante al'tiller 1 sera envoyée en Europe de l'Afrique du Si } et de l'Afrique orientale. 3 Personne ne sera sur-pris si le généi ^ Smuts en prend le commandement. Las mutilés de la guerre ! dans les services pubis? * »0'< 5 UN EXEMPLE DES P. T. T. TSANÇAI r s Nous insistions naguère sur la nécess = de réserver une bonne [xirt des emplois f bhes aux braves qui nous reviendront d 1 (Jiamps de bataille avec des infirmités ne 1 ' rendant pas incapables' de tout travail, i Voici à titre d'exemple ce que l'admm i tration des P T. T. française se propose 9 faire dans cet ordre d'idées : 1 » L'administratlun des postes et tôlegi phes, dit le « Petit Parisien i> (n° du 10 r 3 vembre), vient de déclarer qu'elle se pio| se d'admetlre à ooncouru- pour les empli (le lac leur des postes (facteur de ville, f. 3 tour suburbain, local ou rural) les mililair affligés d'infirmités légères (perte d'un a , ï\irdlté d'une oreille, mutilation de la il!-laissant subsister l'usage normal du pou et des autres foigts). D'autre part, les emplois de facteur subi haifi, local ou nural pourront, dans la pi portion de 10 0/0 de I effectif de ces trois ■ b. téi?ori»s, êlre attribués aux militaires rél( més pour amputation ou impotence partie' ou tolile d'un bras. I_.es intéressés devront être inscrits sur liste de classement établie par le ministi" de la Ouerre à cet effet. L'administration des postes s'est mise !- rapport aiec le département de la Guer s en vue d'arrêter les conditions d'âge et d't r titude physique suivant lesquelles ces il " criptions pourront être effectuées. « ^ Nous espérons que nos administrai i i: ... . , An /*/»♦ ovUmnfr i " Que la Flandre reste belge j; on devienne allemande, J c'est une close accessoire I " i- One manifestation significative des traîtres de ia "Vlaamsclie Stem" et de la "Vlaamsche Post" iq U y a quelques jours, les étudiants d'U-u treoht qui on<t déjà tant fait parler d'eux organisaient, nous dit le Belijische Dagbtad (n° du 4 novembre) une réunion de « propagande flamande ». On vit siéger au bureau h côté de MM. Minnaert, Léo Picard et Do-5e mêla Nieuwenhuys, fondateurs de la à Vlaamsche Posl, M. René De Clercq, l'un s. des directeurs de la Vlaamsche Slem. On v. y salua l'union des deux jouanaux et VI. Minmiaert prononça un discours où il opposa ,e De Wet et Fouirie à Bot ha qu'il accusa d'a-ie voir Irahi s«>n peuple pour servir l'Etat, j. Voici la conclusion de cette harangue : ». « Il dépendra de Vissue de la guerre » QUE LA F LAN DUE VIVE DESOIl f. MAIS U ME AVEC LA BELGIQUE ,i- OU AVEC UN AUTRE ETAT. A cela nous ne pouvons rien changer. En vérité, C'EST UNE CHOSE ACCES-J- SOI RE. » Que la Flandre reste belge ou qu'ellle devienne allemande, c'est u-né chose accès-soire ! Retenez cela, soldais flamands qu; 11 vous bal-lez sur l'Yser et quû avez vu tom-n" lier tainit de vos frères pour la défense de le re patrie. Retenez cela^ vous aussi, bourgeois ^ et ouvriers flamands qui souffrez la prisor BS et la faim plutôt que de plier sous le jou^ ie de l'envahisseur. Retenez cela encore lia-inarwis réfugiés en si grand nombre er as France, en Angleterre et en Hollande après ro avoir vu vos pauvres maisons brûlées 01 a. pili'Jées par la so-l-datesque allemande. à. Dans vos combats, dans vos sacrifices, dans vos denMs, dans vos peines de toutes r. sortes, il ne vous reste quun espoir, c'esi c. die voir la Belgique revivre libre et indé a. pendante. Pour les gens die la Vlan m> In Stem et de la Vlaamsche Post, cela n'esl qu'uine chose accessoire I Dans un de nos derniers numéros, nous . reproduis ions l'aveu des Allemands du J iBund Neues Vaterland reconnaissant que \ les Flamands leur ont voué « une exécration et une haine sans bornes ». , . _ T (r^rvo. •r^.^'zhn - C of /f"< ' <■ t^C, Ut ÎXJ ' V W>U,IHOUllO V/t U*J K. a- Vlaamsche Post sont loin d'éprouver cet la sentiments puisqu'ils considèrent comme urne » chose accessoire » l'éventualité du maintien de la domination allemande ei Fiandre. , ' Une fois de plus, ces traîtres o>nit pron.v( \ qu'ils n'ont aucun titre pour parler, cnmrn L. ils le prétendant, au nom du peuiple fia ae mand n- A la mémoire de nos soldats 'i défunts [iT Jeudi matin a e ulieu, en l'église Notre Dame, le service solennel que le Comité Havrais du Souvenir Français fait célébré: annuellement pour le repos de l'âme d<ei militaires morts pour la Patrie. Pour la deuxième fois depuis la guerre le service était dédié en même temps tru'i r- la mémoire des soldats français à celle des soddats des armées alliées. L'église étai re décorée aux couleurs de la France, et de; tl cartouches aux armes des diverses nation: 4 alliées ornaient les colonnes de la grand* nef, tandis que les drapeaux des société' ,i_ patriotiques du Havre encadraient l'autel ,H aux côtés duquel des gendarmes belges fai soient le service d honneur. Dans le chœur : le contre-ami rail Biard se gouverneur militaire du Havre; le sénatein Brindeau; le député Ancel; le sous-oréfe Renoisdt; le général Gripon, présâdient di Souvenir Havrais; les membres du comité [ MM Albort Du Bosc, Taconnais, etc. MM. les ministres Carton de Wiart, ba ip ron Reyene et Ben*yer: le député Bôval; l( colonel comte de Grunne; le major Munaut de nombreux officiers français, anglais e belges; les membres du Souvenir Havrais etc., etc., et, remplissant l'église, la fouli ll" des parents, des amis, des femmes endeuil e lées... J'j Après la messe de Requiem, M. l'archi prêtre Jullien en une allocution éloquente-a exalté la mémoire de<; vaillants de toutes __ tes armées alliées morts au champ d'hon neur et heureux d'avoir été à la mort poui leur pays pour l'Humanité, pour le Droit pour la Liberté. |n Pleurons nos morts, mais écoutons leu' voix ! Suivons-les ! Gardons-nous de laisse] éteindre la lueur sacrée qui les a guidés.. Ft la victoire viendra à son heure, d'au-a tant plus belle qu'elle aura coûté plus d'hé roïques efforts et plus de sacrifices. Et ell< apportera la erloire à tous. Ce sera votrf ?loire, nos frères de Belgique dont le su es Mime « non possumus » a arrêté l'ennem eb et anéanti tons ses espoirs !... a dit notamment l'rminent prédicateur. Et, dans uiru is_ péroraison superbe d'envolée chrét:enne e rïg ont ri optique,il a exalté le courage admirable des femmes françaises,qui ont souffert cha cune autant que souffre la France toute en a" tière et oui n'ont, pas désespéré quand mê °" me et qui n'ont iamais eu aux lèvres une o- pn|*n!e d'amertume ou de regret... ,ls Devant un «rrnnd catafalque,, que reoi.t •c" vraît le drapeau tricolore, M. l'arehiprôl,< (.,3 a récité ensuite les prières des morts; pu m f •-•1rtr»#iîen<^e et recueillie, s'est len in tement écoulée. oe — CHEZ NOS ENNEMIS o a- —o- 1(1 QUINZE MINEURS ALLEMANDS TUÉS le PAR UNE EXPLOSION 'a On annonce de Berlin qu'une explosioi re de grisou s'est produite au puits Deutscher Kaiser, prés Hambourg; 15 mineurs ont éti en tués et 7 blessés. LES BENEFICES DE KRUPP P' On meinde d'Essèn que les bénéfices net 1S" réalisés l'année dernière par les usine1 Kruipp s'élèvent à 86,400,000 marks conta rs 33 Sy>0,000 l'année précédente. La société i rli '.n'hué nn rlividonde fie lî? n. C. La terreur allemands es Belgique LES NEUF CONDAMNÉS DE LIÈGE ONT ETE EXECUTES A LA MITRAILLEUSE l L'exécution des neuf condamnés de Liège dont nous a\ons publié les noms il y a cinq jours a eu lieu, écrit le » Courrier de la Meuse », le £1 octobre, dans une des casemates de la Citadelle. On connaît les scènes terribles qui avaient marqué l'exécution de Louise Krénay et de &es compagnons.Les soldats avaient d'abord refusé de tirer et avaient ensuite déchaigé leurs armes dans les jambes des malheureuses victimes qui se tordaient de douleur. Aiin d'éviter le renouvellement de cos scènes, on nous assure que celte fois, le peloton d'exécution a été remplacé par nnr. chose moins sensible. Nos neuf compatriotes on.t été alignés devant uoe mitratilleuse... Une pétarade nourrie, quelques cris et ce fut tout. Les corps criblés de balles gisaient dans le fossé- Un de nos amis rapporte ce détail vraiment odieux de la part des Allemands sur le ca6 du brave contrôleur François, de l^a-naeken. Le jour de l'exécution, dans l'après-midi, deux de ses enfants se présentèrent à l-i prison Saint-Léonard pour embrasser leur père. Ils turent éconduits sur ces mot.- : •i Rentrez chez vous, dans deux heures, votre père sera rendu à la liberté ». Impossible de décrire la joie des enfants qui s'empressèrent de faire part de la bonne nouvelle à leurs frères et sœurs. (François était veuf)... Quelques heures après, leur malheureux père tombait fous les balles de la mitrailleuse.. Un Général aux prises avec la paperasserie LE MINISTRE I)F. LA GUERRE FRANÇAIS DECENTRAI JvSE, SIMPLIFIE, SUI». PRIME ET MODERNISE. Le général Galliéni, le nouveau ministre de la guerre français, vient de proscrire par circulaire un certain nombre de mesures destinées à simplifier et à accélérer le fonctionnement des divers services de l'armée, » uornrairémerti a — de* sont "ses propres 1er-1 mes — « certaines méthodes surannées el ; lentes du temps de paix ». Il est indispensable, édicfce-t-il d'abord, 1 de renoncer à la centralisation excessive qir de l'échelon inférieur monte jusqu'au mi-! nistre en multinliant les rapports et en ab-- sojbant sans profit l'intelligence et le temps ■ d-f»s intermédiaires. Dorénavant, toutes les questions qui ne mettent pas en jeu directement la responsabilité ministérielle seroni t réglées en dehors du ministre. Un pro-) gramme de décentralisation et de simplification devra être adressé au général Gai-liAni avant le t"r décembre 1015 par ^ directeurs d& l'administration centrale, el les commandants de régions. Comme corollaire à cette mesure, ne se-: ront maintenus au service que les officiers. ; fonctionnaires on employés strictement in-* dispensables. 5 T,e ministre n'hésitera pas, dit-il, h prendre les sanctions les plus rigoureuses con-» tre ceux qui, par ignorance on nar noncha lance, auraient toléré des « inutilités ». T.a circulaire ministérielle n?'tVonise ensuite l'emploi des movens modernes dans lf transmission des ordres : télénhone, messages fAli^nhonés. machine h écrire, presse lithographique. De même, de nombreux militaires ou pmplovés civils devront Aire rem. placés par un ner^onn^l féminin ^hoi^i préférence parmi les femmes, mères, fill -ou smurs de militaires tués ou bless'»s h lf , guerre. Tontes ces mesures devront^ se l^aduirc : pratiauempnt par une d'mmnfîon sensibU i dans le nombre des employés et dans 'es frais administratifs. Le ministre comité s"r l'esprit de dévouement et de sacrifice de tous p r;r préparer activement è l'intérieur » la tflrf,-lourde et glorieuse de ceux qui, aux »rmée = luttent et lutteront sans trêve et sans répil jusqu'à l'heure définitive de la victoire > finale ». Un général an^1î»isféiîc'te nos motocyclistes Le corps des motocyclistes volontaires . formé à Liège au début de la campagne vient de recevoir une flatteuse distinction. Un détachement ayant été adjoint à une division de cavalerie anglaise, le lienlenanî-général commandant a adressé la lettrf * suivante au commandant en chef de l'ar-1 mée : .. le suis heureux de pouvoir faire con 1 naître mes appréciations sur l'excellent travail fourni par les motocyclistes éclaireurs ! belges pendant la période au cours de la- • quelle ils ont été attachés à la... Division de ! cavalerie. » Outre les missions consistant en reconnaissances, service d'estafette et opérations ■ isolées en présence d'un ennemi supérieui s en nombre et oui exécutait une marche er avant, missions au cours desquelles défirent preuve de bravoure ' ' d'adresse cal-! culées, ils se montrèrent ti' habiles è re » cueillir des renseignements provenant do source locale, h agir comme interprètes ' à établir de bonnes relations entre les trou-' pes anglaises et la population civile » Je joins h ce ralppor* -•••' Vsfo ae- rnm; des militaires qu! coi 4 le détache ment, et je serais hem eux si cette nn{» exprimait ma reconnaissance pour leurs ' sen'ices po ' *'"e portée à leur connais sauce. » t (s) J. BING, Lieutenant-général, commandant le... ; Corps de cavalerie. Forces Expédi tionnaires Britanniques. Suivent les noms des motoevelistes féli 3 cités : 5 Saint-Weekers, Gourdine, Comte du Mon i ceau de Bergendael, J. Orban, A. Mouton i { W. Mouton, L. Polain. R. Ôrban, Van dci Har-nen, T. SnvëTs, J. Dèsoer, 1T Graaf. LA SITUATION NIILITAIRE Jeudi il novembre, midi. Tandis que les fronts tfe Flandre, de France, de Russie et d'Italie, malgré les c<i nonnades, les fusillades et les efforts sanglants, restent frappés de cette déconcertante immobilité que nous valent les méthodes et les engins de la guerre moderne, ia Serbie est le théâtre de la plus émouvante « guerre de mouvement ». Le silence est bien gardé sur les opérations de l'armée serbe. Celle-ci s'abstient sagement d engager de vastes actions où son soi*t pourrait être compromis; seules ses arrière-gardes guerroient et elles paraissent même avoir empêché jusqu'à l'extrême limite la jonction effective de l'armée austro-allemande et de l'armée bulgare, grâce à une lutte de guérillas dans le triangle formé par les deux Morava; on dit même que cette lutte continue et que des soldats serbes tiennent toujours le « maquis » dans le «< trilatère » Z aïtch ai'- Pa r ach i n-Ni sh. Nous ne savons toujours pas si le gros de l'armée serbe a l'intention de rejoindre le corps expéditionnaire franco-britanni-qne; mais, si tel était son plan, celui-ci malgré les apparences contraires, n'a rien d'irréalisable A supposer que l'armée bulgare tienne solidement, au nord d'Uskub, le défilé de Katchanik, et, partant, barre la chaussée qui traverse, du nord au sud. les plia in es historiques de Kossovo, l'armée serbe, en sacrifiant ses bagages les plus lourds peut gagner la Macédoine par Mi-trovitza. ïpek, Diakova, en empruntant le territoire monténégrin et albanais. Toute pression dies troupes du générai Sarrail sur le Vardar faciliterait singulièrement cette entreprise, car l'armée bug-are de Macédoine ainsi occupée n'aurait garde de s'engager dans une nouvelle opération et les armées ennemies du nord sont trop loin pour empêcher la réalisation de ce plan. Si la jonction des Serbes et des Alliés s'accomplissait, nous verrions se constituer là-bas un nouveau front aisément défendable et sur lequel viendrait se briser la ruée germano-bulgare, en attendant que les renforts permettent aux Alliés de prendre une vigoureuse offensive. On annonce que les soldats franco-britanniques sont au nombre de 70,000 sur le Vardar; de plus, une nouvelle division française vient d être débarquée à Salonique et le « Berliner Tage-blatt » prétend que 5,000 hommes sont mis, chaque iour, à terre dans le port grec. Ceia fàfè donc espérer'pavant l'heure critique, les Alliés auront au meî^JSO^OOO hommes en lis:ne. Nous préférerions éviâ*èrnîl^e^t que la Dresse allemande eut raison lorsqu'elle affirme qu'il v a déjà 300,000 Franco-Anglais débarqués; mais il n'est point possible de ne pas considérer ce chiffre comme fortement exagéré. Huoiau'il en soit, les troupe^ franco-bri-tanniqnes montrent une grande activité et manœuvrent en liaison avec les détachements serbes' qui, couvrant Monastir, ont dépassé la passe de Bnbouna. On annonce même que Vélès serait repris; mais la nouvelle réclame confirmation. Paul Crokaert. £'fttape et la pra »o« MOUVEMENTS DE TROUPES ET ETAT D'AME Le « Jour n ail de Genève » publie, dans son numéro du ? novembre, ces observation», faites par un homme d'affaires. On remarquera la confirmation qu'il donne de la cjO-pérntion des contingents allemmis aux opérations de guerre contre l'Italie et du passage des troupes venant de Russie vers le front occidental : «( Toutes les villes sont bondées de soldais ' A Munich, on rencontre fréquemment ceux qui ont à opérer sur le cours de l'isonzo cie concert avec les troupes austro-hongroises. Lien que, officiellement, l'Allemagne ne sojL •pas en état de guerre avec l'IUihc. Ils por-tent une coiffuie spéciale, ornée d'une Leur d'edelweiss C'est une sorte de passe-montagne rappelant la casquette autrichienne Ceô troupes uni reçu pour instructions de n.1 passer en aucun cas la frontière et de combattre exclusi\<emeiTt sur le territoire autrichien.On parle enoore de la campagne de Gali-eie et des marches forcées de plusieurs jours consécutifs, presque sans arrêt, qui ont".-mm la bataille de la Dounaïetz. C'est le plus gros effort que les Uoupes allemandes aient eu à fournir au cour» de la guérie aci.jelle. Po.;r l'obtenir, les officiers ont traité leurs hommes avec la dernière dureté. Ils frappaient les traînards à coups de marnnet. Récemment, connut vous le /uvez. la lron-lièie suisse u été fermés durant plusieurs jours Pendant ce temps-là, on a traiispcné surtout des troupes sur le front français el du matériel sur le front oriental.On oontir.v • de travailler avec une activité fiévreuse aux fortifications de Belgique et de Lille. A Remis, on affirme qu'ordre a été donné oe tirer quelques obus sur la cathédrale, c que fois qu'un avion français apparaît dans !e ciel. Comment exprimer l'étrange étal logique du peuple allemand en ce moine ' ci ? H semble que la guerre ait produit • m lui un élut d'insensibilité, on pourrait presque dire une n .rcose moi aie. It ne nie pas qu'il y ait ;à de .a grundeui héroïque, mais aux observateurs désintéresses cela semble vraiment inhumain. Lt i avoue qu'en mi temps où il dev»a;t y avoir, dans tous les œurs bien plaecs, de la pmé pojr l'immen-e douleur com ni ne M mis les peuples Europe, on a de la ."ine à supporter le ton ie satisfaction • l d> jactance qu'affecten: spécialement les ^omm^rçanls el industriel». « La guerre n'est-* lîr- » as i otre é.lement ? » me disait l'un n °ix av c un f-rwire avantageux » — A Lyon, on a arrêté un fabricant d'obus. M. Fosst, et son contre-maître, Claude ■ Pemaucj, le premier pour avoir embusqu6 dans son usine un marchand de vins, et le second ses trois beaux-frères. — Par suite d'une prochaine élévation . des impôts à Berlin, certains faubourgs supporteront un surcroît de 25 p. c. Depuis - le commencement de la guerre l'augmentation est de 130 à 140 p. c. DERNIERE HEURE Communiqué officiel français Paris, jeudi 15 heures. — Rien à ajoute? au précédent cemmuni/j'oï, L'ATTITUDE DE LA GRECE Athènes, 11 novembre. — Une cerhiing aigitation règnte depuis hier dtans lies milieu-x diplomatiques. Des conseils des ministres somt successivement tenus, auxquels assiste le générai Douimanis, chef d'état-major. Aucune décisiion n'a encore été prise au; suijet de la dissolution de la Chambre. L'INTERVENTION RUSSE EN PERSE Téhéran, 11 novembre. - La légation allemande entretient à Téhéran une force importante d'Autrichiens et de mercenaires armés qu'elle paye bien. F,n conséquence, la Russie a jugé nécessaire de renforcer ses troupes dans cetto région. Elle envoie vers Karaj une garde suffisante pour protéger les légations et sujets alliés. Le détachement russe se trouvant à Kazwin a reçu l'ordre de s'approcher de. Téhéran. DEUX REPUBLICAINS CHINOIS TUENT UN AMIRAL Shang-Ha'ï, 11 novembre. — Deux adversaires du réigime monarchique ont tiré des coups die revolver sur l'amiral Tsomg-Ju-Cheng, gouverneur militaire de Shang-Haï, qui se rendait en automobile au oonsu-lat du Japon, pour assister à une réception donnée à l'occasion diu couronnement de l'Empereur.L'amiral a succombé à ses blessures. Son secrétaire a été blessé grièvement. IL Y AVAIT DES AMERICAINS A BORD DE L' «ANCONA » Washington, 11 novembre. — Le département d'Etat a été avisé officiell'ement que "'des Américains se trouvaient à bord de ÏAncond. tC.rPillé P04* 1,41 sous-marin autri- rthÎAn Les Alliés dans les Balkans « >KD(( La dissolution de la Chambre grecque L'attitude de la Roumanie Le décret de dissolution de la Chambre grecque aurait été, dit-on, signé par lo Roi mercredi, mais n'a pas encore été rendu exécutoire. La « Gazette de Voss » prétend que, pour éviter la dissolution, M. Venize-los s'était déclaré prêt à soutenir le nouveau cabinet. La Macédoine grecque, à l'exception de Salonique et de quelques autres préfectu-rs, a été déclaré zone de guerre. L état-major grec a décidé d'instruire sans retard les Grees qui n'ont jamais fait de service militaire. Par cette mesure, l'année grecque sera portée à un effectif de 500,00 hommes. Les autorités grecques ont arrêté l'évê-que bulgare Epiphanie, du rite uniate catholique. Le mélat est convaincu de relations suspectes avec les comitadjis bulgares : il aurait vouilu créer une agitation bulgarophile dans les nouvelle^ provinces grecques. Au sujet die l'attitu«die de la Roumanie, le journal roumain ci Dreptaten » écrit : Si la Quadruple-Entente débarque beaucoup de troupes dans les Balkans, le cabinet roumain sera transformé et changera de politique.Les journaux allemands annoncent que le Parlement roumain se réunira le 28 novembre; avant la session, un conseil de la couronne exceptionnel sera tenu en vue de décider de la politique étrangère de la Roumanie. Les chefs des partis et les anciens ministres assisteront à cette réunion, parmi eux MM. Take Jonesco, Filipesco el Majoresco. Trois ministres, ceux des finances (Cos-linesco), de la justice et du commerce, auraient remis leur démission à 1M. Bra-tidno.Communiqué britannique — »o« Dans la journée du 7 courant, nos aéroplanes ont bombardé avec succès quelques barraquements ennemis. Le même jour, un combat aérien prolongé s'est terminé par la chute de l'avion ennemi. qui est tombé dans les lignes allemandes d'une hauteur de 2,000 mètres. Au cours d'un autre combat aérien, un de nos avions a été détruit. Dans la journée du 8, nous avons repoussé, sur la gauche de notre front, deux petites attaques de grenadiers. Aucun autre événement important à sign D'une façon générale, l'a. té de l'artillerie s'est ralentie sur toute i étendue do notre front. NOUVELLES BRÈVES — Le ministre de Perse ù Paris s'est rendu officiellement auprès du président du Conseil pour lui déclarer nu nom do son gouvernement que contrairement aux informations de certains journaux, ancuno entente n'existe entre la Perse et l'Allemagne.— L'Académie suédoise ne désignera emo I dans la première cpiimaine de décembre II i titulaire du prix Nobel do littérature.

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