Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 02 Mai. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 17 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/nz80k27h54/
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ACTTUN Vl'nF\arTT&-««n& n-rmr«» I-'UIHTOINI DAMS ANNONCE8 Annonces ordin.. petite ligne . Reclames $• page), la ligne. Fails divers corps •" • » Faits divers fin. • • » Reparations judiciaires » Necrologies , • • « » 0.40 1.53 4.00 0410 3.00 &£0 Les annonces sont recues au bureau du journal 5 centimes Ie numero zmivmjT ^z itrwi T914 AB0NNEMENT8 Poor toute la Belgiqu» ün an. . . . . . . fr. 9.00 Six mois .*••••• 4.00 Trois mois •*••••SLSO Gr.-DuchédeLuxemb. 20.00 Union postal*.80.00 Directeur : Fernand N EU RAY Edition JHM1(6h.soir) Edition JJUf (IOh.soir) Edition if(minuit) ^Instant-are omnia in Ohristo Telephones 3&4G et 3&SO Redaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles Un grand incendie en ArdennelLES REFLEXIONS Dl M. ÖRAINDORGE >^»»«»,< La destruction de dii-Mi maisons par le feu a Bastogae roigfo- Un groupe de sinistrés fouiliant aans les décornbres VüiflS efforts Bruxelles portde mer listesmontrait qu, ils ne voulaient .pas sér%u-i ^inDarcatiöris légères,-^yachts, bateaux de tues encore de son approbation. Le seul but tXdafi •• „ „ -,- „ j.„ ;„;nQf de cette proposition - cela saute aux yeux - , Longchamp-fleuri-qui aura lieu en millet, est de pouvoir, sans dommage pour eux, con- a l'occasion de la visite du lord-maire et destinuer leur obstruction a la loi scolairealdermen londoniens a Bruxelles, n ui- i ili.i • Publicïté; Ils oubhent, malheureusement, que leut \ banquet — qu'organisera l'Union syndi- rêt des ouvriers, a accepter un surmenage de verraitunemanifestation politique dans uneplusieurs semaines, on ne peut rien contre les cérémonie qui fait partie de toutes nos granimpossibihtés maténelles.deBmanifestations nationales. Aussi souhai- i Les socialistes oublient aussi qu'ils .sont i tons-nous que la commission chargée d'exaprisonniers de leurjpropre tactique. Le parti | miner cette proposition ne se laisse ïnflueneatholique, nous l'avous déja dit, désirc le» cer dans sa decision par aucune mesquinerie l'a montré et le montre en- indigne du grand evenement qu'il s'agit de Louis Mottiat, i'oxcollent champion cyciiste de Bouffloulx, leader actuel du Tour de Belgique. EDITION * We st les ins Si nos ancêtres gaulois eussenfc ïnventé comme nous le vegetarisme, ils n'auraient pas eu, pour se nourrir, la variété considerable de legumes que nous possédons aujourd'hui. Si, pour les viandes, notre gourmandise ne trouve plus rien de nouveau, si même elle lafcse tomber en desuetude certaines volailles et venaisons dont O ingéniosité du goül>^u4aquelle jous devons aujourd'hui tant de bonnes choses et notamment Part des primeurs auxquelles servent les cloches de verre ,les chassis, les couches chaudes en fumier ou en tan^ les serres chaudes et les abris d'espalier, qui inven ta une cinquantaine d'espèces de chóux, de laitues et de meions, cinq espèces d'artichauts, sept d'asperges. six de chicorée, cent de haricots et trois a'épinards,que vous êtes admirable et féconde en ressources! Jean POTAÖE. LE XXe SIÈCLE est le mofns cher des grande quotïdïens Jbelges il lustres j üulletin politique La presse allemande se montre tres sobre de commenlaires au sujet de V'Exposé de la politique étrangère fait par le comte Berchtold a la sêance d''ouverture aux Delegations ausirohongroises. Elle souligne le fait que le Ckancelier taprès avoir cèlêbré la solidité de la Triple Alliance, s'est exprimè avec une chaleur particuliere au sujet des rapports de VAutricke avec les puissances de la Triple Entente. La facon un peu sèche dont elle souligne ce langage démontre qu'elle ne Vapprouve qu'a moitiê. Nous rèsumons plus loin le programme du gouvernement provisoire del'Epire. D'après une dépêche d'Atkènesles nêgo ciations entre M. Zo gr a f hos et legouvernement albanais viennent d'etre reprises et l'on espère qu'elles aboutirontsur la base des propositions faites par lesEpiroteSy avec certaines modifications destinies principalement a ace or der quelques satisfactions d'amour-propre aux Albanais. La nouvelle Constitution chinoise,dont la promulgation a dti être faite vendredi, donne les pouvoirs les plus étendusau président de la Rèpublique. Il y estdécrété que le chef de la nation et de Vadministration peut convoquer, ouvrir tsuspe-ndre, clore et dissoudre le Parlement. Ilpeut présenter des pro jets de loi et soumettre le budget; représenter de nouveauau Parlement pour un nouveau debat funeloi dé ja votée par cette assemblee et, dansle cas oü ladite loi serait de nouveau votes a la ma j or it é des trois quarts dés voix,il peut, avec V as sentiment du conseil administratif , se refuser a la promulguer.C'est l'établissement a peine dissitnuléde la dictature de Yuan-Chi-Kai. _ ^4Hfr-^\ Un scandale militaire a Hasselt? •—»o«• Le «Peuple* a annoncé, ces jours derniers, en accompagnant oette nouvelle de commentaires destines a la dramatiser, la mort d'un soldat de la garnison de Hasselt. A en croire le journal socialiste, ce malheureux, bien que souffrant, aurait été astreint par Vautorité militaire a effectuer le service de la troupe et condamne, malgré son état, a des marches extïêmemönt pénibles pour lui. Le soldat, serait mort a la suite des fatigues endurées. On devine les terines dans lesquels la feuille antimilitariste dénoncait a seslecteurs ce nouveau crime du militarisme. Nods n'avons eu garde, bien entendu, de considérer les faits comme établis par le seul récit qu'en donnait le «Peuple». Ce iourna' a été si souvent pris en flagrant délit de mensonge que nous avions les plus sérieuses raisons de douter de 1'authenticité de sa version. Nous avons iugé preferable d'attendre les résultats de I'enquête que ne pouvait manquer d'ouvrir l'autqrité militaire. Ces résultats sont aujourd'hui connus, et ils nous permettent d'infliger au récit tendancieux du «Peuple» un démenti catégorique. Il s'agit, en l'espèce,. d'un volontaire condamne par le conseil de guerre pour refus d'obéissance, outrages et coups a ses supérieurs et qui purgeait sa peine dans la prison du corps, a Hasselt. Ce soldat s'est porté malade et il a été immédiatement place a 1'infirmerie ou il a regu les soins néc^saires. Transféré plus tard a l'hópital militaire^ il y fut soignó avec toute la sollicitude qu'exigeait son état. Mais les efforts des médecins furent impuissants et le malheureux 6uccomba aux suites d'une méningite. ]Lji& On voit une fois de plus, par cette mise au point, quel crédit méritent les prétendus scandales imagines par le «Peuple» pour les besoins de sa politique. LES NOUVELLES Le Rol et la Reine ont assisté jeudi soir, au theatre de la Monnaie. a la representation de «Tristan et Isolde». Leurs Majestés sont restées au theatre jusqu'a la fin du spectacle. L' Extension universitaire flamande catholique ^ ?de Bruxelles clöturera la série de ses conférences sut l'histoire de l'art par deux visites d'étude au Musée des Beaux-Arts, rue de la Régence, les dimanches 3 et 10 mai, a 10 heures, sous la direction de M. Jef Vanden Eynde. critique d'art, qui y présentera les chefs-a'oeuvre des deux grands siècles de notre art national. Ces conférences sont publi ques. Au Congres catholique antialcoolique de Rome Voici les extraits les plus significatifs de la réponse faite par le cardinal Mèrry del Val a ï'adresse présentée au Saint-Père par les délégués du congres recus en audience par Sa Sainteté : « Le Souverain Pontife vous félicite dusucces de la vaillante croisade eutreprise parvous a travers le monde, appuyée sur lesprincipes de l'Evangile et guiaée par 1'autorité de la hierarchic II prie Dieu de f éconderle zèle que vous déployez contre le terriblefléau, ennemi des corps et des ara es et traïnant après lui tant de misères physiques et morales...*'$?'l En bénissant les efforts de toutes les sociétés catholiques affiliées a votre ligue, le Saint-Père bénit la bonne volonté de tous leurs adherents et les encourage a persévérer dans leur généreux apostolat... Aussi bien, parmi les oauvres sociales, il n'en est point de plus urgentes... Sa Sainteté exprime hautement le désir que le clergé encourage partout cette oeuvre de reeducation et de preservation sociales et qu'il se place par l'enseignement et par l'exemple au cceur même de la lutte contre un mal qui sème, dans certains pays surtout, tant d'opprobres parmi les fideles. Mais ce combat ne conduira sürement a la victoire que s'il est soutenu par la grace divine puisée dans la prière, dans la fréquentation des sacrements et dans la pratique géjnérale de la mortification chrétienne... a 0»J«0l!J«O— Cest inutitement que les socialistes sefforcent de faire croire qu'ils ne sont pour rien dans Ie retard du vote des assu- rancpg sociales. Nous "^vons, dans notre numero de jeudi, repris la phrase de la «Gazette» a propos des assurances sociales : « Si 1'opposition le veut sérieusement, on aboutira. » Nous avons dit que l'-attitude des socla- sement aboutif; Le «Peuple» juge, en termes galants, que c'est un grossier et stupide mensonge. Peu nous chaut. Contre cette courtoisie toute socialiste, l'habitude nous sert de cuirasse. Quant aux dénégations du «Peuple», on sait ce qu'en vaut 1 aune. 11 soutiënt que ses amis veulent aboutir, puisqu'ils ont propose au Sénat de ten ir des séances du matin pour voter' les dilïérentes lois sociales non revê- proposition est matériellement impraticable, Outre que l'on ne peut raisonnablement exi ger du Sénat qu'il courre deux lièvres a la Fois, qu'il examine simultanément deux projets de première importance, nécessitant la presence constante de tous les membres, du matin au soir, il sera impossible au ministre du Travail de se rendre au Sénat avant que la Chambre ait fini ses travaux. Pour oomble, les socialistes parlent de siéger le matin a la Chambre aussi I On a beau être ministre du Travail; on a beau être pret, dans l'inté core en ce moment. Mais il désire aussi la loi scolaire. Il a pour devoir de la faire aboutir et ce devoir est aussi sacré, aussi impérieux qu'un autre. Il n'entend pas '"faire de la loi scolaire la rangon des lois sociales. Si, par impossible, la loi scolaire était rejetée,les lois sociales seraient votées quand même. Cest 1'evidence même, et nul n'en doute. Mais le parti catholique ne peut accepter qu'une minorité turbulente lui fasse la loi. S'il acceptait cela, il sacrifierait sa dignité et oonsacrerait sa propre déchéance de parti de gouvernement. Du 14 octobre au 24 mai— soit sept mois — ü a soumis aux deliberations de la Chambredeux grands projets pour lesquels unediscussion importante était prévue : le projet scolaire et les assurances sociales. Les Chambres ont eu beaucoup plus de temps qu'iln'en fallait pour voter ces deux projets. Siles assurances sociales ne sont pas votées, lavesponsabilité en reviendra exclusivement a ceux qui ont voulu saboter le régime parlementaire.ff*w$£ L'opinion publique s'en rend bien eompte, et c'est'pourquoi les socialistes éprouvent le besoin de se démener comme de beaux diables pour faire croire le contraire. Ils auront beau faire, ils n'y réussiront pas. —^-©^ Le temp s qu'il fait... et celui qu'il fera TUccle, lermai. La situation s'est notablement modifiée depuis hier. • Le .sPlus fortes pressions s'observent auiourd hui sur les Hes bntanniques et la mer du Nord, ou elles depassent 765 mm., et les plus faibles sur le nord de la Russie, oü elles sont inférieures a. 750 mm., et sur l'Autriche-Hoir-gne, -les Balkans et le sud-ouest de la Russie, oü elles sont moindres que 755 mm. Le baromètre descend lentement sur l'Italie, les Balkans, l'AutricherHongrie et la Russie,et monte partout ailleurs. En Belgique, le vent est modéré d'entre N. et N.-E. et la temperature est comprise entre 3° et 8°. Previsions ï {Vent N.-E., modéré, nuageux. 0»J«u»jjiO— ♦^'inauguration de Bruxelles-port de mer sera solennisée, p la fin de septeinbre, par dé grandes f êtes qui promett-enti d'avoir grand succes. Le comité chargé d'organiser ces fêtes a été installé vendredi matin par M. véchevinSteens qui a rappelé a cette occasion lep fetes inaugurales de notre nremier canal,, en 1561.^^^ 'M. Steens a ensuite exoosé le programme des fetes proietées et a fait appi'ouver la creation d'un* série de sous-commissions oü on en préparera Texécution. Voicivles graudes lignes de ce programme : I Revue nasale, comprenant un aéülé de bombreuses unites : bateaux de commerce. pêche, bateaux de l'albis», de maniere a a.voir un cortege qui, partant de Capelleau-Bois ou de Willebroeck,serait passé en revue a. Bruxelles; Régates; Organisation d'un grand cortege historique; Concours d'hydro-aéroplanes; Concours de bateaux-glisseurs; Chamnionnat cyciiste — dont le parcours sera de 2,000 kilometres; fête vénitienne; cale' Fêtes diverses : representations a la Monnaie, etc. Comme l'a rappelé, dans son discours. M. SteenSij 1'inauguration du premier canal fut solennisée par une messe d'actions de graces. La commission s'est demandé s'il n'y aurait pas lieu de prévoir, dans les fêtes de cette année, un «Te Deum» solennel. feter. Cette idéé est heureuse et tout a fait conforme a nos traditions. C'est a tort qu'on -*.«^- Après les elections fran9aises »o«' «Bourgs pourris » (De notre eorrespondant particulier) Paris, le 30 avril 1914. Le département des Basses-Alpes est privilegie. Il eompte le moins grand nombre d'électeurs de toute la France. Dans chacune de ses cinq cireonseriptions, l'on est élu avec 1,500 a 1,600 voix. M. Honnorat rentre au Parlement, comme représentant de Barc comparaisons sur le viehix continent. 11 y avait la un professeur d'TIarvard, un mé nag e de Boston fort êpris de choses iniellec tuellex, deux ou trois journalistes ou horn mes mêlés a la politique, et même un offi cier de Varmee rèpuhlicaine. Soit dit en passant, j'ai fort diverti la société en lui faisant remarquer que j'éf-ais le seul ren tier de la bande et en lui contant que le receveur des contributions et autres autori tés admimstratives considéraient comme une profession le fait de couper tous les mo2* quelques coupons, de les é.changer a un gui chet de banque contre des espèces trébuchantes et de dépenser celles-ci En Amérique, on rougirait d'une existence si vide et si faJote. Mes amis s'étaient retrouvés a Rome et ils arrivaient Vesprit encore tout plein de ce qu'ils y avaient vu. La Papauté surtout, excitait leur curiosité et leur attention. Ce souverain vivant confine dans un palais, dans ceite même ville, agrandie et enrichie par ses prédécesseurs, est presque unique au monde. L''autorité morale, exercée dans le» deux hérnis phères par un monarque sans awnée, sans finances fsons E tats, est encore plus 'merveil leufte. J,e ménage bostonien avait lu, dans la Ville EterneUe, les ptus récents volumes de Past >r, celui entre autres qui raconte le pontiflcat d Adrien VI, le dernier étranger qui ait porté la tiare. Un coup de fortune ou, si vous voulez, une inspiration du Saint 'Esprit fit jeter en avant, après je ne sazV cornbien de scrutms infructueux ei a Vheure ou l'on ne savait comment a or vin ae competitions irréductibles, le nom. du cardinal de Tortoxe, étranger qui n'avait jamais parv a Home. Ge fut, dans ie Conclave, la langnr de fen qui Les cardinaux avaient votè d''enthousiasme. A la reflexion ils déchantèrena. C«. Hollandais grave, s'érieux, econome, travailleur, appliques insensible d la musique d'une belle période ou d l'esthétique d'une statue antique, ne comprenait de l'Italië ni la langue, ni les mce-urs, ni le caractère. Pour comble de malheur, il succèdait au plus italien de tous les Papes, d Léon X Entre lui et le Sacre College, entre lui et h peuple romain, ta mésentente fut presque instantanée. Son règne fut court. Evt-dl été plus long, aurait-il réussi d reconquerir les sympaihies et d s''assurer les concours nécessairai,, pour mene'i d bien les grattas projets qu'il nosir,> rissait f lei s'ouvre le champ indéfini des conjectures. Mais quant, a l'aveni// , it est hor» de doute que si depuis ±522, la situation religieuse et sociale a considérablement évolué. Ie sentiment, nation alisie ne s'est pan émousxé. On vient encore de s'en rendre eompte ces jours-ci d Vaccueil fait par Ja presse italienne d la creation de huit card'maux étrangers. Un pape étranger se trouverait d Rome devant des difficultés, autres assurément que celles que renconira Adrien VI, mais aussi grosses, certainement, de risques et d'écueils. Quand, avant de nous séparer, nous nous trouvdmes sur la place de la Concorde, l'obélisque découpait, sur lé veloura éioilé at,ei el sa masse noire, zéhrée par les lueurs papillottantes des candélabres. N'était-ce pas un symbole frappant d? l'époqne incertaine et agitée que nous iraver sons que ce groupe de citoyens des divers Etats de l'Union discutant la question romaine sur la plus francaise- des places de Paris, en sortant d'un hotel familial transformê en Palace sans changer ni sa decoration ni son nom, auxqnels s'atiachent de glorieux faits de la- vieille monarchie? Noun échangions nos adieux au pied du monolith e arraché d Egypte.^ et par aeld les ramu res dépouillées des Champs Elysees, la masse noire de V'Arc de Triomptie barrait Vtiorizon. Quelle meilleure attestation que de pareilles rencontres, de la nécessité d'unegrande autorité morale pour regier, discipliner et mettre en place des elements si mêlés, si divers, jetés hors de leurs traditions et de leur orbite, el en faire la société forte et saine dp VavertirfT'^: . Graindorge. ^Q*0» Nos champions cycüsfes jllll y^v>-> ^< ^ 'o;v WtflI^l^t&sklE pill 1 qhronique du Jour ÜNE MAMEUVRE LOUCHE On répand dans certains milieux fiamands la circulairelettre suivante : Association electorale flamande Secrétf rue d'Arffile, 29 BERCHEM A de Broqueville, Vous, prince de « l'Egl anti erken » flamand et représentant de l'arrondissement de Turnhout, vous avez trahi votre peuple et commis la basse lacheté d'adresser la lettre suivante a MM. Crawhez et Braconnier, camdidat du Coq wallon. (Suit la traduction de la lettre) Par la loi sur l'armée, vous nous avez mis la corde au cou; par la Lo^ scolaire vous l'avez serrée et maintenant vous tachez de trainer votre peuple vers la mare de honte, pour nous y étouffer a. jamais par amour d'une nation amie. Cette défaite nous ne la subirons pas. Nous prenons les armes et inous nous rangreons aux cötés des démocrates-chrétiens, des socialistes, des libéraux et des catholiques mécontents, et nous entamons UNE ACTION RADICALEMENT ANTICLERICALE, tant que vous tiendrez illégalemenx le gouvernail de l'Etat. Nous répétons ici les paroles de Van Cauwelaert : « Vous avez été pesé et ti ouvé trop léger. • Première action. — Les personnes désireuses de travaillei avec nous sont instamment priées de faire parvenir au Secretariat leur nom et leur adresse. Un de ces dimanches a midi, nous allons défendre la liste des démocrateschrétiens a Gand-Eecloo; sur cette liste figurent les cranes flamingants Dr Doussy comme premier et Alphonse Sevens comme second candidat. Ume vingtaine d'hommes ont déja adhéré. Les frais du voyage sont supportés par les participants. Les auteurs de cette élucubration ont prie soin de nous dire eux-mêmes ce qui l'inpire. Il s'agit bien d' « une action radicalement anticléricale » et de rien autre chose. Aussi nous contenterons-nous de signaler sans plus cette >manoeuvre louche, certaina qu'aucun catholique flamand ne s'y laissera prendre. —-»o«—■ OU SONT LES SABOTEURS-' On aura répété plus d'une fois, hier, a 1'occasion du lermai, que le gouvernement se servait de la commission des XXXI pour gagner du temps et faire échec a toute réforme electorale. Il n'est pas inutile de montrer que ce sont précisément les libéraux et les socialistes qui sabotent les travaux de cette commission. Voici en effet que 1'administration communale cartelliste de Verviers vient d'inviter les administrations des grandes villes a refuser au gouvernement' lies renseignements que celui-ci leur a demandés a 1'intention des XXXI. Que les difficultés invoquées pour justifier ce refus soient inexistantes, nous en trouvons la preuve dans ce fait que la commune d'Anderlecht a pu fournir en quelquea jours les renseignements demandés par le gouvernement. Or, Anderlecht a 70,000 habitants, tandis que Verviers *'en a que 46,000. Faudraitil done conclure a l'incapacité des administrateurs cartellistes de VervWs? .,.,.. ao«—■ L'AVANCfMNT DANS L'ARMÉE Les reflexions de notre ami Graindorge sur 1'esprit dans lequel les officiers doivent accueillir les nouvelles régies de l'avancement nous ont valu le billet suivant signé du nom d'un capitaine d'un regiment bruxellois : c Voulez-vous permettre a» un inconnu de vous féliciterau sujet de votre bel article de ce matin (30 avril).,Je suis précisément parmi ceux qui n'ont plus aucune chance d'avancement, mais je raisonmc comme vous... et je crois que je vois juste. Ainsi que vous le dites, « c'est la mentalité qui doit changer ». Ca viendra. Ne désespérons jamais des nótres. Nous sommes meilleurs que nous le croyons. Continuez votre campagne, elle est bonne, elle est saine.'Ü&Ê Croyez a toute mon admiration... Je n'exagère pas. > Merci, commandant, mais surtout bravo I Ces lignes vous honorent et nous voulons croire qu'il y a dans notre armee beaucoup d'officiers pour penser comme vous. »o« ELLE N'A PAS BEAUCOUP CHANIÉ Extrait amusant d'une deposition de Mme Remy;directrice d'une agence de placement et citée comme témoin dans l'instruction de 1'affaire Caillaux : — Je yeux me bomer a faire produire ici le témoignage de personnes du rang de Mme Caillaux. Ces personnestmonsieur le juge, vous les entendrez, et voici ce qu'elles vous répéteront : Mme Lévy-Nathan, qui a.ttendait depuis quatre [ heures, vit sortir Mme Caillaux de chez moi et s' écria : « Mais voici Mme Claretie; je l'ai connue il y a quinze ans environ, quand elle habitait boulevard Malesherbes. » — e Elle n'est plus Mme Claretie, fis-je remarquer, elle est Mme Caillaux. » — « Tiens! je l'ignorais, répliqua Mme LévyNathan, elle n'a pas beaucoup change. » >-«»♦•-(>£!

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