Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1429 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1916, 27 Septembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 03 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0p0wp9v037/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

RÉDACTION & ADMINISTRATION ator. ras as la Boarsa — LE HAVRE TÉLÉPHONE :n'64BELGE BUREAUX A PARIS : 33, rue Jean-Jacques-Rousseau, 33 "•)) 0 - - LONDON OFFICE! 21. PANTON STREET Leicester Square, S. W. Ëmteu mâïS SEW fVWWWWWl lO cent, le f^l° LE XX SIECLE ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois » 7 fr. 50 par trlmesfr* Angleterre.. 2 sh. 6 d. par mois » .. 7 sh. 6 d. par trimestr* Autres paya. 3 fr. — par mois » . 9 fr. — par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Pans, qui en a le monopole pour Parts. 3 cent, au ïront Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris Ç,. ■" ■ Si!— - 1 ^"gg lindefegtible union des belges Mb tain lu liai ( parmi nos mm si Êiieiaiso s di *>o«-— bl à On sait que tes Allemands se dépensent en efforts constants pour tâcher d'amener .ia m discorde entre Flamands et Wallons. C'est G leur politique et c'est pourquoi est traître envers la patrie quiconque favorise directement ou indirectement cette politique. Ces tentatives de discorde n'ont nulle part abouti. Dans la Belgique occupée, on sait ce qu'il en est. Dans les camps de prisonniers, les Allemands ont aussi été déçus. Ces derniers jour», deux nouvelles preuves ont encore été fournies de ia vanité ae leurs essais. Le « Courrier de J'Armée » a publié un intéressant récit die la captivité en Alterna' gae d'un jeune soldat flamand nommé Gœ-tbaJs, qui a pu heureusement s'évader. Voici la partie de cg Té1®t relatif aux vaines manœuvres badines : « C'est aussi pendant son séjour au camp de Gustrow que Goethals fut le témoin d'une des nombreuses tentatives des Allemands pour amener une scission parmi les prisonniers flamands et wallons, en même temps Qu'ils voulaient organiser un© manifestation séparatiste de la part des éléments flamands. Celte tentative échoua, du reste, complètement. Les Allemands avaient conseillé à quelques soldats flamands de se rendre au camp de Gottin-gea, où disaient-ils, ils seraient mieux traités plus abondamment nourris, etc..., p mais en les priant de faire parmi leurs ^ compatriotes flamands une propagande ae- t, tive en faveur des idées séparatistes et de la revendication des droits des Flamands, j. » Environ 70 hommes, sans s® rendre bien compte de ce qu'on leur demandait, accep- ^ tèrenjt la proposition et furent expédies en j groupe à Gottingen. Mais en cours de route, 5 d'entre eux, p'us intelligents et énergiques et qui avaient résolu de con- { trecarrer le projet allemand, parvinrent a . faire comprendre à leurs camarades quU ne s'agissait point d'un mouvement en fa- * vBUT (jes Flamands, mais bien dune_mani- % festation que les Teutons utiliseraient a leur profit. On arriva à GotHngen et la • manifestation échoua piteusement. Les 'J 5 prisonniers dont on soupçonnait. 1 action sur leurs camarades furent renvoyés a o Gustrow et purent dire à leur /eteur ce r qu'on avait voulu faire deux et la beso- V gne infâme à laquelle les Allemands vou- p la lent les utiliser. Les Tptons comprirent < qu'il n'v avait rien à faire dans ce sens et n'insistèrent pas davantage. » c ' L'autre témoignage est aussi intéressant. ' Il nous est fourni par le journal flamand . « Met Vadertand », qui a reçu de Suisse uns lettre d'un sergent belge qui y est interne-Ce sergent, nommé De Sfobbeteer, y dénonce , la (propagande faite dans les camps de pu-sonniers belges en Allemagne,sous la. protec-(ion et avec l'assistance des autorités ho- ^ ches, par le sieur Borms. d'Anvens, 1 un des 99 « intellectuels » signataires du manifeste aporouvant l'Université von Bissing.Le sieur Borms avait écrit, au camp de Gustrow, ou t te servent De Strobbeteer était interné avant d'être'hospitalisé en Suisse, pour que celui- ( ci et ses camarades flamands s'employassent ' à répandre dans te camp sa feuille efiftb0" '• dhée : « Hat Vlaamsche Nteuws ». Le Jier- i cent De Stobbefeer et ses camarades («ont 1 3es noms ne peuvent pas être encore cites), i répondirent de bonne encre au traître. Lu on i en juge : « Monsieur Borms, « Nous soussignés, De Stobbeleer, Honoré sersrent, 3e de ligne smis-bvigadier des douanes à Anvers, âgé de 47 ans, volontaire, X..., Pietei'i ans, volontaire, t X , Joseph, 3' de lagne, 23 ans, avoeat, à X... (une commune située près de la ville natale do BorrasV volontaire, voris dispensons complètement de nous éCrirç » Inutile de nous envoyer vos exemplaires. , . , ,> Gardez tes plutôt pour eelui qui est devenu votre camarade. René Deciercq, car pour nous le moment n'est pas venu de vous demander raison de votre ma- ^Suivant'des renseignements qui nous sont parvenus, ce gaillard a a en de la me-me façon dans tous les camps. Mais si partout il a trouvé son homme comme chez nous il reviendra bredouille. » Tout ceci n'est qu'un avant-goût £es châtiments qui attendent les traîtres le jour de ^ délivrance de la Belgique. Il e«t cependant (permis de se deinanaei comment, en attendent, ce Bonns peut continuer à porter la décoration de 1 Ordre de Léopofd et à enseigner a de jeunes Beiges à l'Athénée Royal d'Anvers. Il v & là un scandale auquel il serait temps de mettre fin- irftr U,| —i ■ ..ii '">r |âorls héroïques n——^ Le Courrier de l'Armée, ayant annoncé comme nous la mort de Jean De Voleter, ■sou" officiel mitrailleur au corps expéditionnaire belge en Afrique, tombé glorieusement au cours du fameux combat du Kivu, e, reçu du 1er sous-offleier Q-.. oes mots du îs'iamass'ma (Afrique orientale allemand^) : « Je me permets de vous faire remarquer qu'au môme combat sont tombés, d une façon non moins glorieuse, le capitaine Du. foin et le sons-officier \lbert, Dupuis. D'après les déclarations d'un Européen alterna,n-1 fait prisonnier peu de temps après, M Dupuis, grièvement bliessé, aurait répondu à un officier ennemi qui l'invitait à . se rendre > : « ïmbécife ' croyez-vous donc -qu'on fait cela chez nous ? » —» paroles qui M chutèrent la vie. 1 » Ce sous-officier était au Kivu depuis . huit, iouirs. » 4 i 3[ EN PICARDIE I w Qh1— ï Combles investie )(("" '■ L'événement capital de la glorieuse journée d'hier sur la Somme eet l'encerclement de Combles, l'un des étais de la ligne allemande au nord du fleuve. En s'emparant | du village de Morval, au nord-est de Combles, et en tenant les lisières de Frégicourt, à l'est de Combles, les Anglais et les Fran- , >{1 çais„ interdisent désormais à tout ravitaille- ( ia ment e>t à tous renforts d^ parvenir jusqu'à , st Combles, sinon, de façon toute précaire, ! n- i par le fond d'un étroit ravin, si bien que ce c bourg peut être considéré comme une for- 1 teresse investie. Sa chute n'est donc plus I qu'une question de jours, car forteresse investie est forteresse prise, et il paraît peu 1 probable que les Allemands parviennent 1 encore à la sauver par uAe contre-attaque. < La journée d'hier a consacré, en effet, défi- i nitivement la maîtrise des fantassins alliés 1 — maîtrise qui s'était affirmée déjà en 1 maints épisodes de cette bataille de géants. < A chaque nouvelle poussée de ces admirables bataillons français et britanniques, il < semble que la résistance allemande marque < d-rvant-sga son impuissance à surmonter < l'adversité. Sur quelque 15 kilomètres au moins, l'ennemi a dû, hier, céder du terrain 1 st trois villages — trois citadelles — lui ' ont été pris. Les Anglais sont maintenant tout près de la roufe d» Péronne à Ba- 1 paume ; bientôt ils menaceront Ba paume 1 par le ®ud, comme le Français menacent 1 déjà Pérou ne par le nord. t Ces menaces se préciseront encore par la 1 chute de Combles. Ce grog bourg est bâti d'ans une dépression die terrain ; il doit j donc être transformé en ce moment en nid g k obus, dominé qu'il e«t au nord par le bois . des Bouleaux et la crête sur quoi le village è de Morval est bâti ; au sud par la côte du . bois d'Audertu. i. Evidemment, le® Allemands, qui ont des i- soldats et des canons, pourront poursuivre s 'm certain temps encore Vimmense «ffort e qui les archonte entre l'Ancre et la Somme; r mais tout a une fin. Lorsque les arc-bou-[j tants que sont Thiepwal et Ba paume au nord, ,t Péronne et Chaulnes au sud, auront cédé, i- on reparlera sans doute de guerre de mou-it vement, encore que déjà un général an->- slfliis, ayant montré l'autre jour à un cor-■- respond'ant de guerre son artillerie qui ga-it topait sur le champ de bataille, ait cru ), pouvoir parler de la fin de la guarra de n siège en Picardie. Pau! CROKAFJRT. » Les mouvements dBs Allemands i EN BELGIQUE rS l 5 Sur l'Escaut. — Femmes d'officiers 1_ et de fonctionnaires. Notre confrèi'e la Belgique de Rotterdam reçoit de son cornespomdant anversois une a note ainsi connue : « Les Allemands s'occupent die dédoubler ls en toute hâte te pont flottant qui se trouve établi d/evant B'Ua®ht, entre la ràve gauche f. et la rive droite de l'Escaut. >z •< En outre, ils se procurent en ce moment tes matiériaiuix néoessaia'es à l'établissement d'un pont qui sera établi devant Cruybeke. ;'s" » On se perd en conjectures sur les rai-,a sons de cette activité et l'on veut y voir une conséquence des succès d'e® Aliiés sur le 'r front fiançais. » ^ „ Les Allemands, pradenta, estiment î sans doute qu'en cas de retraite deux pré-a cautions valent mieux cpi'une, » Il ne faut cependant pas tirer de faits comme ceux-là de conclusion exagérée. . Signalons avec la même réserve une information du Nieuwe Rotterdamsche Cou rant, de Rotterdam, disant que le1 gouverneur allemand' de la BOigvque a retiré, a la-date du 1er octobre prochain, tous tes . permis de séjour çui avaient été accordés aux femmes d'officiers ou rie^ fonctionnaires allemands installés en Belgique. cê On se rappellera que ce n'est pas la pre-r, mière fois qu'un© mesure de ce genre est i- prise. e. ________ •» — iu En faveur des enfants belges if Une personnalité très en vue de la Suède, ~ -Mme le professeur Anna GlaseM-Anderson, Ip adresse, dans la presse dte son pays, un ■s" chaleureux appel à ses compatriotes en •é' ' faveur des enfants belges de la zone de à feu réfugiés en Suisse et. pour lesquels, à ne ' la demande de la reine Elisabeth, les Amé. ui ♦icains sont intervenue. i Plusieurs' personnes ont fait «avoir à Mme Glasell-Anderson qu'elles prenaient à, leur charge l'entretien d'un enfant belge. < Gomment les Flamands 2 , menrent sous les halles des lourreani allemands l ■■ ixyt t Ils marchent an supplice an chant < t de la « Brabançonne» et du « Vlaamsche Leenw » ■ i- ' La scène date d'il y a quelques jours et l" nous est racontée par les correspondants des journaux holliemdais en Belgique. Elle 1 à s'est passée à quelques pas de cette univer-!» sdté dont les Boches voudraient faire une forteresse du pangermanisme. Les six condamnés à mort, nous disent ■lies journalistes hollandais, étaient enfermés dans la prison de Nieuwe Wandeling. Le soir, on leur apprit qu'Us devaient être exécutés le lendemain- A cette terrible noiv velle, deux d'entre eux perdirent connaissance.Vers 3 heures du matin, des pas résonnèrent dans 1e corridor. On réunit tes condamnés dans une salie où un prêtre célébra la messe. Tous s'agenouillèrent et communièrent. Après le service religieux, on laissa les condamnés ensemble, et on leur servit du vin. A 4 heures, ils furent conduits à la plaine d'exécution, à Akkerghem. Ils pas-s sèrent devant un groupe de soldats abe-I mands. A la vue des uniformes détestés, !! les condamnés entonnèrent la Brabançonne ? et le Vlaamsche Leeuw. Les malheureuK | furent poussés brutalement dans une char-? rette. A ce moment, la sœur d'un deg p condamnés parut et tenta d'embrasser une S dernière fois son frère, mais la voiture se ^ mit en marche. „ x P A Akkerghem, les condamnés furent des-^ cendus die la voiture et l'un d eux, un gen-çe darmê belge, se précipita furieusement sur *r- les soidats allemands. On l'abattit à bout us portant. se Les autres condamnés furent conduits a eu l'écart. Le peloton d'exécution se mit en nt ligne et, peu d'instants après, le feu était i.e commandé. Cinq des cadavres furent enter-jfil rés dans 1e cimetière de la porte de Bruges, iés Le sixième, celui d'un prêtre, fut trans-en porté à Mont-Saint-Amand, dans un caveau ts. de famille. m -a. ici s'arrête le récit des journaux hollan-il dais. Faut-il que l'AWemagne ait bien con-ue qu'ls le cœur de la Flandre pour en être ter encore, à de tels signes d'amitié? au Le peuple flamand n'oubliera ni les cruau-lin tés, ni les trahisons. Les baïonnettes alfe-lui mandes peuvent l'ibliger ^ souffrir en si-|[nt tewe les défaillancies des quelques misé-5a, râbles qui prétendent parler en son nom, ne mais il faudrait méconnaître tout te passé »nt de la Ftandre pour croire qu'elle ne châtiera pas durement, le Jour dtes règlements ja de comptes venu, tes courtisans de ses bouir-âti reaux. tappel des hommes j ( 9e 18 â 40 ans A l'heure actuelle, plus de 42,000 Belges tombant sous l'appl'ioaticun de l'a(rrêité-loi diu 21 juillet se sont fait insorire. Ils appartiennent aux diverses catégories qui seront successivement appelées sous les armes. v Le plus fort contingent dtes inscrits est P fourni par la Seine-Inférieure et 1e Pas- î de-Calads, ce qui est compréhensible, ces , départements comprenant 1e plus grana c nombre de nos compatriotes exilés. Mais des bulletins d'inscription sont ve-t nue d'un peu partout, notamment d'Espa-. gne, de Suisse, de Hollande, de Russie et 0] , même d'Abvssinie ! Certains sont accom-3 paginés de lettres enthousiastes ; des Bel- {V r ges, qui étaient retenus loin dfes armées d - pour des raisons multiples,, des considère- c, lions d'ordre privé, souvent majeures. n - s'estiment heureux que l'obligation du ser- s vice militaire décrétée par l'arrèté-loi tes n î affranchisse de ces raisons, de ces oonsi- a t dérations. « Par contre, dit notre confrère Jean q s Bar dans le Courrier de l'Armée, des maires j □ de communes françaises demandent « en a a gràc-e » qu'on ne leur prenne pas certains s ;- dte nos compatriotes, dont te concoure leur n s- est indispensable. Il s'agit notamment de r i, boulangers, dont te travail permet de ravi- s ; taiMer parfois plusieurs communes. Et ils l V font un éloge des plus honorable de nos ou- d •- vriere dont ils vantent chaudement les ver- d S tus professionneîlles, tes qualités d'ordre et r e te tempérament laborieux. Mais, dans ce s e domaine, c'est aux tribunaux de sursis à ? décider. » . - s. — - — t ir L'ISOLEMENT it à mm cûsdamnerait au suicide : rn : it dit encore un homme d'Etat espagnol - r- ! g », i. ' ' ■■ n Le Heraldot de Madrid, vient de publier 1 un© interview avec M. Melquiades Alvarez. ( i. M. Me-lquiadez Alvarez, en développant les 1 a. vues du parti réfoaTnisle touchant la neu- » :-e tralité de l'Espagne, a dit notamment : « L'idée d'une inten en-tion armée est j n- mauvaise. L'opinion et l'armée sont contre e- elle ; ni la France, ni l'Angleterre ne l'ont , li- jamais demandée. Je me prononce pour une i é- neutralité bienveillante. C'est une affaire n, » d'être ou ne pas être » et l'isolement et ; sé l'indifférence sont un acheminement vers à- 1e suii'cidte. Pour assurer l'avenir de te na- ( ts tioïis nous devons nous unir aiux nations ( ir- de l'Entente, même s'il est encore néces- ; saire de tes gagner à cette idée, » Nouvelles de la Patrie Beige "j" WVWWVW.V. iMWVM rd, ™: A BRUXELLES an» or- Au theatre de la Monnaie On a placé sur te palier du grand escalier de droite du Tlréâtre Royal de la Monnaie un panneau décoratif peint par Emile t'abry, reipréseaitant ile Chant. i|o A 3SAMUR Une affaire d'empoisonnement Le parquet de Namur instruit en ce moment une très grave affaire d'empoisonnement Line jeune fille de 17 ans, domiciliée dhez ses parents, à Bois-de-Ville.rs, a tenté grs de siujpprimer son père en mêlant à ses aliments une forte quantité de strychnine. Heureusement, la dose employée était beaucoup arn trop forte, et le père en a été quitte pour une ,7*" forte indisposition ; il est maintenant hors de danger- Le frère de la jeune empoisonneuse. qui avait, toi aussi, absorbé des ali->,lef mentis rendue nocifs par le poison, n'a été U^'L' que légèrement malade. ohe j_e juge Loiseau a interrogé la jeune Ente coupable et il a entendu de nombreux te-mouns. L'inculpée s'appelle Joséphine Ser-ient votte. MM, les dooteurs Masoin, Ranwez et ike. Vgmiory ont procédé à son ejoamen au pomt de vue mental. Leurs conclusions ne sont UIre pas encore connues. ' lô —>)y0ii— S DAIS 11 PAYS DE LIEGE aits La légende des francs-tireurs in- Un déserteur allemand passé ces jours-ci "vu en Hollande raconte, disent les « Nouvelles ver- de Maestricht », les faits suivants dont il a 'tes ^Ai^cornineûcement d'août 1914, lors du dés bombardement des forts de Liege par î ar-ires tUleric allemande, une division de cavaleiie boche cantonnait aux environs de uxne. are- Une quinzaine d'autos partis d'Aix avaient est reçu ordre de les ravitailler. t'rès de Lixhe te convoi d'automobiles croisa deux paysans qui regardaient passer les voitures. Le lieutenant Woltf, de la pre-|S mière voiture, donna l'ordre aux deux paysans de se retirer, ce que ceux-ci firent avec empressement.Mais en même temps le même Wolff commandait aux autres autos de tirer bde, sur tes fuyards.Ite furent abattus tous deux, son, lâchement, par des baltes dans le dos. un Arrivant au cantonnement 1e comman-en dant du régiment demanda ce que signi-de fiaient les coups de feu entendus. Le lieute , à nant Wolff répondit qu'il venait de faire jus-mé. tice de deux francs-tireurs qui avaient tiré sur lui ! . ... , i?oir Le témoin oculaire qui raconte ce tait et tent en garantit l'authenticité se trouvait dans ge. i l'un des autos criminels. tttVVVWVWVWVVVVV î DANS LE HAINAUT | i Hommage aux morts i4 Le 23 août, date anniversaire des com- t bats de 1914 à Gozée, à Nalines, a eu lieu < ' dans chacune de ces deux communes du Hainaut, canton de Thuin, l'inauguration 1 des cimetières commémaratifs établis par -ordre de l'autorité allemande, en mémoire ] des combattants belges, français et aile- j manda lombes dans ces localités. i A Nalines, te cimetière contient 67 tant- 1 bes allemandes, 1 tombe belge (soldat in- ! !" connu du 9? de ligne) et 35 tombes fran- ■ çaises- , ® Toutes tes tombes sont établies sur te y même type, quelle que soit la nationalité ■ l" de ceux qui y sont irinumés', un tertre fleuri l- surmonte d'une croix de bois. P e s L- L: » e Ê araves accidonts dans les mines '; Le muriiw Arthur Trionet, âgé de 30 ans, ■t est tombé dans une fosse de la mine du 't Gouffre, à Gilly, et s'est écrasé. it Un autre mineur, Emile Vanderoos, a été tué également. Dans tes puits du Cerisier, à Marcinelle, on réparait la. maçonne ne autour de la fosse. Le mur s'effondra et entraîna dans sa chute une dizaine de maçons. Quatre ont été retirés des décombres, dont deux, Ern. Prince, de Dampa'emy, et L. Hembise, de Montignte*. ,j morts, et tes deux autres mortellement ^ blessés. a » —î)0«— "■ AUX FRONTIÈRES :e j. \ la Baraque Michel it - A la Baraque Michel, te point culminant s de la Belgique, tes Allemands construisent :r de vastes baraquements destinés sans 3- doute à abriter des avions ou des zeppelins. 7- Ils se servent pour leurs travaux des ar- >c bres abattus dans la contrée. Des ouvriers! ie belges sont demandés. Ceux qui acceptant >r .e< offres de l'ennemi doivent signer un c, contrat par lequel ils s'engagent/a rester pendant une durée déterminée. au service i- de l'occupant. ^ Les déserteurs allemand? multiplient à- On mande de la froniiéfe du Limb&urg "é hollandais à la presse hollandaise que près de Mouland (nord de la province de Liège) 2t -es Allemands ont établi une deuxième ligne is rbe fils étectrvsés pour empêcher les nombreuses désertions de soldats allemands. Une bonne maison 5 —g LE"HOME DD SOLDAT BELGE" » DE SAHÏffi, VIENT DE RECEVOIR * SES PREMIERS PESSIONBAIBES , - W c . ^ ï Suivant 1 exempte de l'armée française st P°ur laquelle, au plu® fort des récentes a. actions, les congés n'ont pas été suspeu- T es ?u?' le grand quartier général de l'armée ia belge, très heureusement inspiré en la cw- ^ constance, vient de les rétablir pour nos ® »' soldats. Uier Ces congés avaient été inteiTompus, il y -pt a quelques mois, précisément au moment où lœuvre du Home du soldat belge était fY'a prête h tes recevoir à Sanvic. On juge de . 10 p" la peine qu'éprouvèrent tes dames qui, pen- 1°^ dant des semaines, s'étaient consacrées à m'1€ " cette installation ! Au début de cette an- fr1®1 née elles s'étaient avisées, en effet, qu'au a3S îr_ Havre —- où se trouvait installé 1e gouver-■e.s ne ment bôlge — il n'y avait encore aucune C s1* œuvre en faveur de nos soldats. tre Sous te haut patronage de M. de Bro* oar an queville et la présidence dévouée de Mme tiqji ■es Jules Renkin, un cc«nité se constitua ayant I en M"M la comtesse Goblet d'Alviella et Paul Loo ns Segers comme vice-présidentes ; Mlteg Ed- rév :ur niée et Magdeleine Palris comme sécrétai- pn de res ; M"68 ia baronne de Gaimer, de Bas- fié' vi- sompierre, de Roubaix, Max Kuffe-rath et gat ils P&ltzer ocamne membre,®. Avec 1e concours ça,i >u- de M. Bléro,- direeteur, ce comité eut l'heur d'êi er- de trouver à Sanvic un local superbe. L'ad- oeu et ministration municipale, avec une généro- paJ ce sité et un empressement qu'on ne saurait j ; à asse? louer, mit son futur hôtel de ville à fêt la disposition de nos soldats. Maison spa- pîL cieuse, encadrée d'un grand jardin, le (te home a vraiment bel aspect. et « ve: * * 1er Ve* @ Ses chambres à coucher d'une propreté < éblouissante, sa belle salle à manger, sa lfoj ,1 salle de récréation si claire, si joliment gai'- œ( nie, tes salles de douche, tes jeux divers * dans te jardin, tout était prêt et tes sol-dats n'arrivaieait pas. Il tardait d'autant iier plus au comité de leg voir venir que les ,. ,ez. élus en la circonstance étaient, particuMè-jes rement intéressants : il s'agissait — et eQ. l'œuvre' est réservée à cette catégorie de Pe soldats qui depuis te i août 191-i, n'ont pas . , encore quitte te front, faute de home ou de UJ f31 marraine pour les recevoir ! tire Les voici enfin là. Ils sont arrivés ven- 103 ont dredi et samedi par petits paquets. Ce fu- m me [çmt d'alwd deux chasseurs ^ pied tic ure wallfons. Ils hésitèrent un bon moment ■ et avant d'oser entrer dans ce superbe châ- m ers teau, bien que tout tes invitât et_ la pan- de lia- carte surplombant la grille d'entrée et tes tui ons dràlpeaux beiges flottant au haut des deux re ses- piliers. . hs — On n'aurait pas cru que c'était ici, hein ? fit l'un d'eux qui, finalement, s'était 3SS hasardé à entrer. — Puis arrivèrent des Flamands. Finale- de ment, fis furent une quarantaine de «jass». ce Nous sommes allés leur dire bonjour, là-haut, samedi après-midi tendis que Mme ca Renkin leur annonçait que pour leur di- pl manche, ils auraient de la tarte au dessert, cl; Il eût fallu tes voir, nos braves petits soldats, se prélassant dans les grands fau- Sfl teuils-duibs de la salle des jeux. Venus des ce régiments les plus divers, ils ne se connaissaient p«s avant de se rencontrer là. ; > deux heures plus tard, ils étaient, tous, Flamands et Wallons, tes meilleurs cama- ,M rafles » —- Crois-tu, hein, faisait â son voisin un ^ Flamand enfoui comme lui, dans son fau-om- teuil, que c'est chic d'avoir pour nous tout ^ lieu ce grand château ? . . . . ... v< clu — On est rudement bien ici, ripostait \ ion l'autre. . t par Un fait intéressant a, noter cest que ^ oire parmi tous ces braves qui ne connaissaient aile- respectivement pas un mot de flamand ou de français avant la guerre, les Flamands om- comprennent et parlent fort passablement ; in- 1e français et tes Wallons sont arrivés à v ran- baragouiner suffisamment te flamand. Et, ^ dans la joie profonde qu'ils éprouvant tous, i te on est frappé de la cordialité parfaite qui J, alité les unit. Le matin, dans un bureau tout a a euri fait coquet, dû notamment au concours des y daiTieis de l'Appui belge, les uns font leur îc correspondance, les outres lisent, tandis p que des camarades avides d'air se bala- s< dent. L'après-midi, de grandes autos mW' f tairas viennent tes prendre et le» mènent s-, visiter nos superbes ateliers militaires de Gril ville, de G&mneviiie, de Sainte-Adresse d ; où ils peuvent constater que leurs çaanara- ç des de l'arrière travaillent ferme. Elles tes conduisent aussi en excursion dans la ban-ans lieue si pittoresque du Havre. 3 dû On a plaisir à voir la joie de ces brave§, « heureux comme des enfants de pouvoir ' été s'octroyer ainsi une randonnée en auto sur les belles routes de Normandie. r telle. A midi, la cuisine du home, exceptionnel y,s? lesrnent soignée et appétissante, leur fournit buté un succulent dîner ; te soir un copieux soy^ rïti va-. Et c'est une joie au&si pour eux, une t infZ' foie que tes sybarites de l'arrière ne peuvent s 'IT' assez imaginer, que d'échapper pendant a quelques jours à la sempiternelle et quoti- a dienne ratatouille- *; j Bref, l'œuvre du Home est, parmi toutes g i celles que l'initiative privée a conçues à l'intention de nos soldats, une des plus b'-Èles qui soient, des plus dignes d'être en- . couragées. Les femmes de cœur qui lont nant conçue et menée à bien auront droit à la isent reconnaissance de nos soldats. sans .y j-lins. — ■ - —»"— — '&■ /PROTESTATION : t)t%nt 1 ester •* ( rvice La section (hollandaise de la Ligue des ; <pavs neutres, qui comprend tes personna-ient H tés les plus êmiinentes des Pay|-Bas, pro-énergiquement, dans un orare du jour fiurg ffla'ejte vient de voter, contre la déportation , près âpg ponuîwtionip dont, une parti® de la Bel-%e) ffiwue d du Nord de la France furent l'objet ligne S» la rmirt «V»s Allemand*. Elle qualifie ce nom- fait « un scandaleux retour aux abominais. lions des vieux âges de barbarie ». 11 il| L'ITALIE et la guerre "'WOw La tête du 20 Septembre à Rome. - Au Vatican. - Deci-delà ise tes Rome, 20 septembre. La fête du, 30 septembre a vraiment été cette année, pour l'Italie, uire fête ruatio- i nos niale et eI1,6 a été célébrée à Rome dan® te, même esprit d'union que d'ans la reste de , v la péninsule. Les nombreuses maisons re-ent li@ie.uses italiennes et étrangères qui tait avaient arboré te 24 mai 19-15 le drapeau A tricolore se sont de nouveau pavodsées au- 1 en- jcut'd'hui. On a. môme vu — et c'est ta pre-. à mièrfe fois — un échevin appartenant à la i a.n_ fr^çtion catholque du conseil municipal faa assister à la cérémonie traditionnelle de la W Breccia de la Porta fia. une C'est dire que cette cérémonie et tes autres fêtes du 20 septembre ont perdu 1e *ro« caractère que l'exaltation des passion poli-Ime tiqyes te™ avait gardé jusqu'ici. ant li en va de cette fête comme du 1er mai. •au' Longtemps 1e 1er mai fut ici une journéa Ed- révolutionnaire à laquelle gouvernement, >tai- préfet, bourgeoisie se préparaient avec 3as- fièvre tandis que dans les clubs d'extrême' i et gauche l'effervescien«e graiidissait mena- i >urs çante. Le temps a passé, et ce grand mo. leur dérateur des choses humaines a fait son ,'ad- oeuvra : 1e 1« mai n'est plus qu'une fêta éro- pacifique du travail. »i'att De même, 1e 20-.septembre n'est plu g une le à fété faction ou de parti; elle n'apparaît SP<-V plus que comme la fête de l'unité italienne, " te àe cette unité à laquelle tous tes Italiens, et parmi eux tes catholiques tes plus fer-vemment dévoués au Saint-Siège, sont également attachés comme à la condition de . l'existence et de la grandeur de leur patrie. ,ret3 C'est ce qui leur a permis de s'unir cette i ■ sf fois dans ' une concorde pleine de pro-messes.mf Ooncoirdie complète ? Ce serait fausser *®ï" l'histoire que de te prétendre, mais s'il y a fl, eu des notes discordantes, elles sont par-ties des régions extrêmes de l'opinion et 1 _ pi elles ont été die si peu d'importance qu'a» ' rip peu.t dire qu/e personne ne tes a perçues. EHeg auraient- d'aiteurs résonné comme , un anachronisme désuet dans cette Rome qui ne s'étonne plus de voir entre te Vatt-ven. can et le Qûirfnal des card;inaux et des évê-, fu. ques présider des fêtes militaires et patrio-pied tiqué s de l'Itatte Une. Snt R est perm'is de se réjouir de cette paei-châ- fication, des esprits et d'y v°ir te ppélud» pan- des grandes degifenées où l'Itaiite perpé-1 tes tnierg tes traditions et tes gloires i.nconiipa-Içux rabtes de Rome mère du droit et de la civî* lisation chrétienne- ; ici, * était La nouvelle de la saisie des 750 millions laie- de la Banque Nationale de Bruxelles a été iss». commentée ainsi par le Çorriere délia Sera j 14- ii La nouvelle semblé peu vraisemblaMe, Mme car les Allemands auraient saisi beaucoup di- plus tôt cette somme si elle était resté» sert, dans tes caisses de la banque belge. » sol- On voit que tes Allemands peuvent, être fau- satisfaits de la bel!» renommég qu'ils ont i des conqgès» 4!3iï§ te monde, çon- - " ^ là ; * * :pus' On confirme la nomination prochaine dé iina" Mgr Pacelîi à la nonciature de Munich. On parte aussi d'un prochain consistoire où te f ". cardinal Seapm#lli et Je cafdipal Fruh-, tniit wirth recevra,inet 1e chapeau. En mémo ' temps on parle aussi de la création de nou-f„-t veaux cardinaux. On cite 1e nom de Mgr Amedeo Ran>uzzi di Biaurchi, majordome de m,. Sa Sainteté ; Taocj l>oreeLli, ancien aient nonce à Bnixeites, serait appelé au poste d ou majordiome abandonné PW Mgr Ra. oïv^û nuzzi. ment On diit aussi que Mgr Jedesehini rece'j rés à vrait le chapeau cardinalice, s'il trait! £t waimenï dans tes intentions du Souverain! tous' Pontife d'appeler ce distingué prélat à. la i oui succession du cardinal Gasparri qui, mt à d"après des bruits de curie, voudrait pou-s des voir se repose** de réneawi»e travail qu'il a leur fourni pendant ç>es dernières années. Ce-andis pendant, il ne sembles pas que Benoit XV bala- songe à se séparer dte son secrétaire d Etafc mjli- et toutes tes informations publiées à cai ènent sujet paraissant fanlaieistes. ?» de On donne eommg ctertaine rattriibuiiioa' resse d'un chapeau cardinalice à UP prélat frai j nara- çais. ■s tes ' ban Un député catholique-, M. Miglioio, s'était ave& adonné à la propagande pacifiste. Les ea< uvoir îholiques italiens 1 e désavouent énergique* o suî- ment, se ralliant sans réserve aux déclarations faites à Milan par le ministre Meda» mneb >us1otÎ La manifestation de quelques u intellect OH* tuels » en îavmr de l'Université von Bis-uVent sing a produit une sm-pressiion unanime dfi ndant dégoût dans la colonie belge, su; compte quoti- de nombreux membres flaiiiaa.'Ls Ceux-cî ne sont pas tes m°'ns ar4,q«ls — au oon* traire à réclAmT èa gouvernimast l«e=g€É des mesures énergique eostre tes si^aa-taires de ce fectum qu'on s'sceorde à eau* toutes çidér'er caa*ras une vé^it^bte ifsh-gar. ies, î B'Uïio Romaiip» plus re en- .... .. - -, ■ —-— "«4 IX DÉLICAT HOMMAGE La municipalité d# Naxvteç a u« « débaptiser » «rie des prioeipJes ruea de ta belle cité die la( •l'appeter désormais « ruie- du Roi-A.bert ». Elile a décidé également, de donner le nom) ■ do Vétdmn à une des artère,? de la ville, o des m onna- ~7 , pro- L'ARGENTINE ET LES ALLIES ■fatînri Ln Chambre argentine vient de voter S „ RP l'unanimité une pension viagère au poète îYihiéï Vlmafuer'c, auteur de cette vigoureuse .ft» L ■< Apostrophe ou Kaiser » dont nous avons, mina- dans notre numéro de lundi, signalé te succès en Amérique latin©. I 23e ANNEE — Série Nouvelle,—N° 68^ Oj.T t; Mercredi 27 Septembre Î916-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes