Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 21 Decembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/833mw29b8k/
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LE XXE SIÉCLE RÉDACTION & ADMINISTRATION Jfttr m île la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n* 14,05 Directeur : FEB3MD tîEURAT Tontes tes communications concerr.an la rédaction doivent être adresséej s8u,}rue de la Bourse,Le Havre• LONDO?M OFFICE: £1, Panton Street (Leicester Square s. w). ABONNEMENTS Fr*no* 2 fp. 50 par mois. » 7 fr. 60 par trlmostPf Angleterre.... 2 sh.8d. par mois. • .... 7 ih. Q i. pai* trlTiostr* Hollande.. 1.23 florin par mois. d ..3.75 flor. partrimestre» Autres pays.. 3 fr. » par mots. • «. 9 fr. s par trimsStf# PUBLICITÉ S'adrosser à l'Administration du Journ») aj Havre ou h Londres Annonoes 4' patje: Ofr. 43 la ligne Petltosannonces*• paga: Ofr.301aligne Le» petites annonces sont également reçues à la Société Européenne d& publia oité, 1o, rae le ta Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien toeloe paraissent au Havre lïnpjsle neutralité de la Belgique de demain MOtt M. Hijckmami-Betz dont on a apprécié l'article publié ici, il y a quelques semaines, nous en adresse un autre qui n'ocre pas moins d'intérét. L'article qu'on va lire est, au contraire, digne de la vins grande attention en ce moment où l'Allemagne, par toutes sortes d'interventions, s'efiorce de convaincre les Belges du pays occupé et et les Beiges du dehors que l'intérêt de leur pays réclame le maintien de la neutralité : Certaines idées, certaines conceptions ont une incroyable vitalité. Elles résistent à tout. L'évidence même ne prévaut pas contre elles. Tel est le cas pour la neutralité perpétuelle imposée à la Belgique pjfir le traité de Londres de 1831. On croirait, à juger seulement d'après les les fails, qu'il ne peut plus être question de Ce régime violemment détruit par l'invasion et qui a sombré dans le sang et les larmes du peunle belge. On ne s'imaginerait pas qu'il sbii même possible de douter de ce fait : que la Belgique a cessé d'être neutre à dater du moment où elle a pris les ^rmes pour la défende de sa liberté, de son indépendance. Mais il parait, que nous serions dans l'erreur. Les faits ne comptent plus. La Belgique na pas été sommée par l'Allemagne de laisser passer les troupes impériales ; ell< n'a pas été menacée -d'être considérée en « ennemie » si elle refusait ce passage ; elle n'a pas été attaquée, ne s'est pas' défendue, n'a pas combattu. l es batnilies de Liège, de Hnelen. d'Anvers et de l'Yser n'ont jamais été livrées. Louvain, Matines, Termonde. Dînant, Andenne, Ta-mine n'ont pas été détruits. Aucun village n'a été brûlé. On n'a nas tué des milliers de civils. On n'a commis aucun des crimes reprochés à l'armée allemande. Celle-ci n'occupe r>as la Belgique. Rien de tout cela n'existe. La Belgique est toujours un pays neutre jouissant de tous les b.enfaits de la paix. Elle n'est pas en état de guerre. J'avoue, ne ni us comprendre! Comment concilier ces deux termes qui s'apposent si expressément : « neutre » et « belligérant » De deux choses l'une : ou la Belgique est toujours neutre et alors quelle est la situation de ses soldats qui font, depuis le début de la guerre, actes de belligérants? Ou hier* Hs n'ont pas cette dernière qualité, et alors que sont-ils? Les deux termes s'excluent formellement. Si l'armée belge a la qualité de belligérante, le pays ne peut plus être considéré comme neutre. Car en quoi consiste la neutralité? Qu'elle soit permanente ou momentanée, conventionnelle ou résultant d'une décision unilatérale, elle aboutit toujours à ces deux devoirs : 1° Devoir positif : tout mettre en ceuivra pour la faire resoecter ; 2° Devoir négatif : ne rien faire qui puisse favoriser l'un des beffligéranits aux dépens de l'antre. Peut-on dire que la BeSlgicjue a fait tout cc qui était en son pouvor pour défendra sa neutralité ? Certes oui. Elle a lutté, elle Ihuttè encore, suivant l'obligation qu'elle a assumée. Elle devait agir ainsi pouir tenir ses engagements internationaux. Son honneur lui dJéfendiait toute autre attitude. Mais, du moment où elle fit le premier ecte be'lâ queux, dès l'instant où elie refusa de donner à l'Allemagne une facilité qui aurait constitué pour celle-ci un avantage ■énorme sur son- adversaire, elle sortit de sa neutralité. Si elle avait accepté la proposition allemande, efe en fût également sortie. En effet, soit qu'elle eût permis le passage des années germaniques, soit qu'elle s'y fut opposée par la force, elle favorisait l'un ou l'autre des deux belligérants et indirectement lui apportait un concoure précieux. Dans les deux cas, elle sortait de la neutralité et prenait parti pour l'un des deux adversaires au détriment de JVautre. Mais il y avait entre ces deuix alternatives une différence essentielle. Si eHe avait autorisé le passage des armées allemandes sur son territoire, la Belgique aura, t failli à son-rôle dEtat neutre, ù ses engagements tes plus solennels ; elle aurait renoncé à sa neutralité en commet-toit une \'éri-table forfaiture «avers l'Europe et envers ses garants. Au contraire, en repoussant la demande de l'Allemagne, el en faisant savoir à celle-ci qu'elle défendrai' son territoire par tes armes, elle ne faisait qiue remplir une obligation qu'elle 6ita.it formellement tenue de respecter. Le choix ne pouvait donc êtme douteux ei nulle hésitation ne pouvait se produire partm ses gouvernants. Du moment où elle devai cesser d'être neutre elle ne pou-vn.it prendre que le parti de l'honneur, du droit et de la justice. C'est ce qu'elle fit avec une héroïque Bimpï.ciiié. 11 est inconcevable que l'on puisse encorc croire çue la neutralité conventionnelle d< la Belgique existe toujours ; que mise dan; fa nécessité de se défendre, elle aurait pc se battre sans cesser d'être neutre et que la qualité d'ennemi dont l'Allemagne l'a menacée, puisse se concilier avec cette de neuP'e. Ou bien, il faudrait croire que la neutralité dont la Be-Ig'-que fut gratifiée depuis 1S31 était d'une nature particulière, incon ji-ue en droit international, qui permet â celui qui en est revêtu de poser des acte; de guerre,' tout en restant neutre. Est-ce 1J ce qu'a voulu la Conférence dr Ixmdnes '• Est-ce là 1e but qu'ont poursuivi les Puis eamices Quand elles ont établi ce récime d< tutelle ? .le ne le crois- pas. Il suffit de re, chercher tes origines de la neiuirali*é belg< pour s'en rendre compte. On sait ijue Louis Fhililppe avait appelé la Belgique h jiiem d'achoppement de l'Europe ». fetoji donner en termes familiers iwie définitif» ty nique du rôle de la Belgique 'lai*, l"hiBtoire. Il serait fastidieux de rappeler les inn-om brables conflits qui eurent pour cause possession des provinces belges. Us ne da tant pas d'hier. C'est en 876 que les Allemande et les Finançais se trouvèrent pour la première fois en présence sur un champ de bot ille, et la Lotha: Ingie, comme elle te fut si souvent depuis ' rs, était l'enjeu de Ja. journée. Depuis, l'hi -jire de la Belgique se confond avec celle , toutes les luttes qui mirent aux prises ». « différents voisins. Et toutes ces Iiuttes eur-nt pour germe les convoitses qu'inspirait a Belgique. Tous les systèmes inventés pour empêcher ces luttes, toutes les combinaisons savamment établies pour mettre ces territoires si recherchés hors d'e l'alteinte de ceux qui les désiraient, échouèrent lamentablement. La neutralté de la Belgique, sous la garantie des grandes Puissances, fut la dernière incarnation de tous «s essais malheureux. Modification nouvelle et dernière du vieux système de la Barrière, elle avait comme lui pour but de mettre In Belgique à l'abri des tentatives de ses voisins. On entendit lui enlever le pouvoir d'attaquer elle-même ou de servir de base à une attaque. On lui imposa l'inaction en cas de confl i c.ur l'une ou l'autre de ses frontières. I-a neutralité de la Belgique avait donc m bu! d'utilité générale piulôl que nartii-u-lière. Elle fut établie bien plus dans f'jmté-rèl des Puissances que dtins celui de la Bel-g --ue elle-même. Cette neutralité n'avait de veilleur,que si tous les Et-a.ts qui l'avaient imposée, entendaient la respecter. Créés pour détruire toutes visées sur tes provinces belges, pour empêcher toutes velléités annexionnistes, elle mettait théoriquement, hors de portée l'objet même de ces visées et de ces ambitions. Elle réclamait de toutes les nations intéressées un égal sacrifice contre des garanties réciproques. Mais que cette solidarité dans un renoncement mutuel cesse d'exister, que l'un des signa tares des traités de 1831 fasse défaut, poursuive des viles personeïles et rompe le parie, tout le système s'écroule, s'anéantit. Car l'essence même de la neutralité belge est cette garantie réciproque, cette dléfense imposée à tous les signataires die toucher à l'objet garanti par tous et contre chacun j d'eux en 'particulier. Si donc, Pue d'eux ! manque à ses engagements, le contrat conclu entre eux devient nul. On ne pourrait eoncevo r comment une convention lierait cfrtainc3 parties et non pas les autres. Sinon, quelle en serait la valeur? Du moment où l'une des parties se dégage de ses obligations, elle rompt le lien contractuel existant enitire elle. et ses cosignataires. La nullité s'appil. que dés lors à tous. Un autre élément de ce contrat est la garantie solennellement promise à l'Etat neutralisé. EBe est inhérente à la conception même de la neutralité bolge. Tous ces éléments sont corrélatifs. . On impose la neutralité à la Belgique, mais en retour on lui garant t le respect de cette neutralité. Qui luii donne. celte: garantie ? Certains de ses garante dans l'éventualité d'une violation par les autres ? Non ; tous ses garants prennent le même engagement vis-à-vis d'elle. C'est une sorte d'assurance mu-tueille conclue entre eux et à laquelle aucun d'eux ne pourra se soustraire. Mais on ne prévoit pas de moyens d'exécution. Le traité ne mentionne pas comment fonctionnera la gnranlfe en cas de violation du pacte par l'urne des parties. Cette exécution reste dans le vague. Elle dépendra donc des circonstances et on pourrait parfaitement concevoir des cas où la v-'olation de l'a neutralité befge, par un de ses garants ou par un tiers, eût pu s'accomplir sans amener aucune intervention des aiuitres garants. On peut donc conclure qu'en fait et en droit, la neutralité oonventhanneiUe dfe la Belgique a pris fin par l'obligation où elle s'est trouyée de piendire tes armes et de se défendre contre une agress:on. Ses soldats sont, sans aucun doute, des belligérants et cette qualité exclut celle de nexitre. Mais, pouiTait-on objecter, la neutralité conventionnelle de la Belgique est liée à son indépendance même, à son existence corn-me Etat. Elle ne pourrait donc disparaître que si la Belgique elle-même cessait d'être un Etat indépendant. Pour juger la valeur de cet argument, voyons donc le texte même du Protocole du 20 janvier 183-1, qui étaM't la neutralité et l'indépendance de la Beilgique. Celui-ei (lit que « la Belgique... » formera un Etat perpétuellement neutre » Les cinq puissances lui garantissent cette » neutralité perpétuelle ainsi que l'intégrité » et l'inviolabilité de son territoire ». Je - vois dans ce texte deux choses : la formation d'un Etat perpétuellement, neutre, mais aussi la garantie que cette neutralité sera maintenue et que le territoire du nouvel Etat sera inviolable. Il s'agit donc, comme je le dis plus haut, de deu-x clauses d'un contrat intervenu entre la Belgique et les cinq Puissances. Or ce contrai a été rompu, par deux de celles-ci Quels sont désormais Iles droits et les devoirs rtes trois' autres et de la Belgique ? C'est une situât on nouvelle qui s'est créée par le fait ménv, et la faillite du système montre le voie ii suivre. A mon sc-us, il faut entendre ces iîaus clauses comme formant un' tout D'une part obligation de rester neutre, de l'autre, garantie de cette neutres ité. Ge»l:V--ci venant à manquer, l'autre dispa-rait par le fait même. Personne en Belgique. aucun des Alliés ne penserait à repia cer, après la guerre, ce pavs dans une situation qui n'aurait pour lui que des désavantages sans lui assurer aucun avantage qui le mettrait en tutelle sans qu'il puiss< avirr. en retour, de cette protection, la certitude-de rester en dehors de tout confTit. la neutralité ait été ou non bienfai sap'" pour la Belgique, qu'elle ait eu sm les ''^stinées du pays une influence bonni ou mauvaise, ceci est en dehors de la crues tion de fait qui résulte de la guerre, a sa voir "ne la neutralité conventionnelle de ]-l Belgique n'existe plus. Reste à voir s'il conviendra de faire ul'é rieurement renaître ce régime dont la fail ^st évidente. Ce serait une' Aipir-:,,. L'expérience a prouvé que tous les svstè mouvements, sans aucune tuteJIe, peut rem-pon n<nt manqué leur but. Ces diffère"'/» combinaisons ont prouvé leur comnIMt ineffieoeHé. Us sont définitivement condam nés. Seule une Belgique entièrement indé pendante, suffisamment forte, libre de se: mouvements, sans aucune tutelle, peut re.ni nlir te rAIe qui lui est dévolu par les nécessités de la politique générale, autant qu< par sa situation géographique. RYCKMAN-BETZ. LÀ "LIBRE BELGIfE" _ Teinl isfaire paraître son 5îanni(roL SES COLLAItOUATEî RS RESTENT INTROUVABLES Nous lisons dans 1' « Information » (n* èu 20 décembre) : u Le correspondant particulier à Bruxelles du « Telegraaf » d'Amsterdam annonce quo le 53® numéro de la « Libre Be-lgique » vient de paraître à Bruxelles. )> Le gouverneur-général, dit-il, n'a toujours pas perdu l'espoir de découvrir les rédacteurs et éditeurs de la feuille secrète fH pas un jour ne se passe sans que des perquisitions soient faites à cet effet. f » Plusieurs Jésuites appartenant au Coi-l^re Saint-Michel, ainsi nue des Rédempto-ristes du couvent de .T^tte, ont été arrêtés sous V'neulpation de collalmration à la « Libre Belgique » ma^s anrés in-tërroff a t oi res et perquisitions ^.n r^cfle dans Ie« maisons oc-nnptpa par ces religieux, ils ont été remis en liberté ». La prime von Bissing ne tente personne.,;»: Elle ne nous tente pas non plus, est-il nécessaire de le dire. Aussi est-ce à titre gracieux que nous engageons le général à ne plus inquiéter les Bruxellois • propos ac la publication de la « Libre Belgique ». «s; n'en peuvent mais et il n'est pas étonnani que les perquisitions faites chez eux ne donnent- aucun résultat, puisque -le journal s désagréable aux Boches est fait en Hollande. Il faut que les espions allemands qu pullulent dans ce pays gagnent bien ma l^ur argent, pour que nous soyons réduits ê faire cette révélation à leur grand patron. m o - LB s!ltK reîiMPiSMt J&rx BEh&IÇVJE - >0«—- M. de Bethmann-Hollweg, dans son récen discours, a déclaré au Reichstag que » le affaires refleurissent en Belgique ». Voici de quelle manière notamment : Dans le petit village de Saefelingen, ai pavs de Waes, on avait réquisitionné beau coup de blé. La plupart des habitants s exe entèrent, mais un des villageois refusa cal rémeot de céder tin seul grain, et resta si nsiHle aux pires menaces. Dimanche der nier, il a été fusillé ; traversé par six balle il est tombé en martyr pour la Patrie. LA SITUATION MILITAIRE ■ )KXt Lundi 20 décembre. Ce ijui doit le pi^s nous réconforter ea ces semaines d'attente, c'est 1e contrasl entre la calme résolution des Alliés et l'agi tation de l'ennemi, à qiui Guillaume II a di commumiqMer sa fièvre. Le lion germaniq-u est enoagé : où qu'il veuille se ieter, de barreaux l'arrêtent ; entendiez par là q-u Mille part tes Empires centraux ne parvieii nent à la mer libre : au Mare Liberum, qu fut de tout temps le but suprême de l'amb: tion des peu-pies. U? lion germanique tour» d'ans sa cage, se jette successivement au quatre coins ; il fait bien parfois ployer le barreaux, mais ceux-ci jamais ne se rom peint. L'ennemi a cherché la mer libre Calais : vain effort ; i! a cherché à domine la Baltique à Riga : vain effort; il a cheroh la maîtrise de la, Méditerranée : Saloniq-u lui en ferme la route. On dit qu'il va mata tenant la chercher à Port-Saïd, à Suez ou' Biassorah, sur te golfe Persiqœ' ; on di aussi qui'il renouvellera sa tentative d trouée vers Calais : ces efforts seront vain comme tes précédents et le jour viendra oi las de tant d'efforts, le lion, griffes et dent usées, ira, en grondant, s'acc-roupir dans u coin de sa cage, où tes rets et te trident d belluaire auront tôt fait de l'achever. Les Allemands ont recommencé, h l'es d'Ypres, à empoisonner les tranchées br taimiiques avec -leurs gaz asphyxiants. 1 faut, en effet, s'attendre, lors des pi'ocha nés luttes, à un large emploi de ces vapeur nauséabondes. On comprend donc qu'a, Sénat français, la commission de l'armé ait de nouveau vivement insisté pour qu les cornues des chimistes alliés ne cesser de produire de quoi enfumer congrumer l'ennemi.. Sur les projets d'offensive all< mande en. Flandre et en France, on cont , oue à être prodigue d'informations. Il p; mît bien ce-pendant que tout se borne jui qu'ici à des opérations de relève et de ri groupement des troupes et à l'arnivée d'u matériel de tranchées indispensable pou garantir tes abris contre les pluies, la n-eig et la boug, A Salomiquie, des troupes et des arme sont chaque jour mises à terre. On. clïiïïi à environ 100,000 hommes tes effectil Sraneo-angio-se,rbes, qui sbj dfecompost raient comité suit : 60,000 Français, 90,OC Anglais, 6,000 Serbes. D'après d'autres rer . seijjne-ments que l'on nous confirme, l'éta major britannique aurait même décidé li ■ faire débotr'qsierj — si ce. n'est déjà fait, - ■ plus de soldats que le contingent de 90,<X - hommes promis. Aves des gainons, des fa; ■ | cines- et du canon., les Franco-Anglais "tran: - | forment la. Chalcidiqwe. en une nouveU i 1 Crimée et Satonique en un nouveau Séba- topol. Ce qui permit à Sébastopol de ten: si longtemps, c'est la circonstance que 1 ville, libre du- côté dta nord, pouvait ps mer recevoir des renforts, des boulets, fl ■ Ea poudre, des vivres. SalomVpue est. sou ce rapport, dm» une situation bien plus ft vomaibîe encore et les Alliés o t la maltris : abs:o!ue de la mer, que tes Russes ne po: sédaient point en- 18&-1855. Sans doute, le Russes avaient le colonel de T^tleben jkwj ; cond'ufiire leur.-, travaiiïx de f^rtifioatian: ■ rnaig l'exempfc de Totleiben a fait école < ■ tes « poilus n de 1915 savent inflnimer : mieux romueir la terre que les vétérans d Crimée. | Paul Crokaert, L'AISÛMOtt se ivmGnr... •> Un grand pas vers la réalisation du plan allemand Alors même que du point de vue militaire la campagne de Serbie est loin d'être terminée, l'Allemagne s'occupe déjà d'en tirer parti (tans tes domaines politique et économique.On ne pourrait accorder trop d'attention, à cet égard, à la conférence récemment tenue à vienne par des économistes d'AIte-.magne, d'Autriche et cte Hongrie, pour préparer cette grande union douanière qui, dïiny l'esprit des hommes d'Etat de Banl.n, doit être la préface de la création d'une Confédération de l'Europe centrale. La Vissische Zeitung et la socialiste Leip-ziger Volksicitung viennent de publier sur les travaux de oette conférence des renseignements extrêmement intéressant». Ses séances, tenues secrètes, ont été dirigeas par le duc Eriiest-GunSher de Schles-wig-Holstcm pour l'Allemagne, l'ancien ministre de Piouer pour l'Autriche et l'anc en président du conseil Weckerlé pour la Hongrie. La qualité de ces personnages indique suffisamment que l'objet, en appareice éco-norn',.fiK, des dèlibéjations de l'assemblée, avait bien aussi un- caractère politique. Les décisions pris>:s par la conférence impSjs nt la même conclusion. La première décision nous fixe sur tes intentions des promoteurs de te réunion. D'aiprès elle, en effet. >si bases du rap-ps-o chemient écoin,omiiquB- entre l'empire allemand et tes deux Etats de la monarchie austro-hongroise doivent être posées avant tes négociations de paix. On veut donc placer les Alliés en face d'un fail accompli et mettre hors des discussions- internationales cette question proclamée purement austro-allemande. Ce n'est pas trop de dire qu'on ' tend ainsi à soustraire tes destinées futures ' de l'Altemagne, et par conséquent de l'Europe, aux- décisions de la conférence de la paix. D'après tes autres décisions de la confé-1 rence de Vienne, le rapprochement austro-" allemand doit s'effectuer sous la- forme de ' traitement de .faveur réciproque et à n'ac-' corder en aucun cas à d'autres Etats. Cela au-si , -il st'iBûé <l'i>-~ li traité de paix. Enfin, les négociations de tra tés de eem-5 merce avec les autres Etats devront être «induites simultanément, d'un commun accord, par les Etats contractants. Cette . clause réserve bien les droits souverains de chacun de ceux-ci. Mais il est évident ■qui dans de semblables négociations, le groupe allemand parviendrait facilement à faire accepter sa manière de voir à l'autre. Pout-on croire sérieusement que tout cela so'i indifférent au sort de l'Europe de demain ? Leiars inventions î Est-ce mue forme du remords cette insis-' tian.ee des journaux allemands à s'occuper l diu sort des Belges ? Dans le senti numéro de la Koelnitche ^ Volhszeilung du 14- décembre, nous trou-3 vons d-eux articles" la-rmoyaints sur ce thè-] me. Le premier gémit sur l'infortune des sol- * dats belges ((expédiés comme ohair à ca-non » sur le front russe. Nos soldats partis pour la Russie s'amuseront bien de cette 3 pitié de crocodile. Ils y sont allés librement * en volontaires et avec T autorisation de * Laars pàrentts, sans qu'ont ait exercé sur , eux rta moindre pression. Ils ont conscience ij de défendre là-bas la cause de leur pays 3 tout de même que leurs camarades de l'Y-" "ser et l"enn.ui au'eu témoignent les Boches j1 ne pourra que les confirmer dans ce seniti- ment 5 Que dire de la correspondance de Bàle s où la Koelnische Volkszeitung prétend re-1 produire les doléances de réfugiés belges ^ retournant au pays viâ Singen..^ j)arce qiue les autorités françaises, leur ont enlevé le 1 peu qu'ils possédaient èncore ? . Sans doute, ce téléigramme de la Koelnis-clic Volkszeitunq est-il destiné à être repro-T duit par les feuilles emboobées de Belgique. Nous sommes bien rassurés sur "le succès qu'il obtiendra, chez nous. Personne s n'est assez... boche pour y ajouter foi un i instant. e l les faits dp jôûr L- i- Les Etats-Unis ont adresse à l'Autriche, i- samedi soir, une nouvelle note sur le tor- n pillage de l'Ancona. Elle est concue en t termes énergiques et ne laisse phs d'autre e alternative que d'accepter de désavouer le commandant du sous-marin 'et d'indemniser s les familles des victimes américaines. e En cas de refus, les relations diploma- s tiques aves l'Autriche seront rompues déli- . nitivemeni. 0 JWWWW1 La commission du budget du Reichstag a t- vote une résolution demandant au- secré-e taire d'Etat des finances de lui soumettre - au plus vite un projet de loi concernant un 0 impôt de guerre à établir sur tous les con-tribuables. 11 est fortement question d'auoir >- recours à un impôt gé)iéral rappelant la taxe e dite de guerre instituée en 1913, lors ie l'augmentation des effectifs de l'armée aile-r mande. Cet impôt serait imputé sur Vexer-a cice 1916-1017. r vvw^vv»*- 0 s Selon le .Vorwaeris, le groupe socialiste du Reichstag a volé Ut nouveau crédit de 0 10 milliards de marks, par 65 voix contre il Le premier crédit avait réuni 14- opposants; s le deuxième, 17; le troisième, 23; le qua-r trié me, 36; enfin, le cinquième, 11. ;• VWVyVTA/WI Le Berttner TagHSlàtt annonce que le t professeur luxembourgeois Jacob Mayer e s'est rendu à Berlin camnté envoxjé extraordinaire du gouvernement grand - ducal « pour accomplir une mission yùrticuliàrc ». Les socialistes français et la guerre ILS NE VEULENT PAS DE LA PAIX ALLEMANDE, MAIS ILS DESIRENT RENOUER AVEC LES SOCIALISTES ALLEMANDS APRES LA GUERRE Les socialistes français doivent se réunir samedi prochain, à Paris, en congrès natio-îal. Pour s'y préparer, la Fédération socia-iste de la Seine a tenu dimanche uns nouvelle séance où e!îe a examiné la question le la reprise des rapports internationaux sntre socialistes ou, pour parler clairement, le reHat-ions éventuelles avec les socialistes illemands. L'assemSée a été saisie de trois projets te résolution. Le premier et ie plus radical ui était proposé par le ci'oyen Bourderon, an des deux socialistes fraiiçai-s qui s'en allèrent palabrer naguère à Zimmerwald ivec les n kamaraden « de la Sozial-Demo-iratie allemande et dont la démarche fut désavouée par la commission administrative du parti socialiste français. Le citoyen Bourdenm a demandé que, sans plus larder ît sans qu'il y lût mis aucune condition, un rapprochem. nt eût lieu entre les socialistes français et les socialistes allemands pour hdter l'avènement d'une paix aussi prochaine que possible. Une autre proposition était défendue par le citoyen Longuet, député, avec l'appui de deux autres députés, les citoyens Laval et Mayeras. voici, d'après le « Matin », le sens de l'intervention du citoyen Longuet : « Le citoyen Longuet déclare tout d'abord que le parti socialiste français n'a aucune responsabilité, ni présente ni lointaine, dans la guerre actuelle. » Ceci dit, il se montre partisan d'une reprise des relations socialistes internationales, non pas seulement avec les socialistes allemands, mais encore avec toutes les sections de riiVernationale ouvrière. » Mais — car il y a un mais — le député de la Seine ne veut nas que sa motion soit entre les membres du parti socialiste français une cause de scission. Et ce n'est, d'ailleurs, que la, guerre finie que ces relations devront être reprises. (C'est ce qui différencie surtout cette motion de la motion Bourderon.) L'orateur ajoute : — Selon moi, il n'y n aucun danger à agir ainsi. La France, forte de son bon droit, finira toujours par avoir raison. Et le député de (a Seine conclut : — Sans internationalisme, il ne peut 'y avoir de socialisme. » Enfin, une troisième motion a été présentée par le citoyen Fiancette, conseiller municipal, d'accord avec le citoyen Renaudel. » Le citoven Fiancette — nous continuons à citer le « Matin » — déclare que le parti socialiste considère comme souhaitable la reprise des rapports socialistes internatu»-raux.Seulement, il y met une restriction. — Cette reprise, dit-il, pourra être envisagée seulement lorsque le mouvement de protestation qui s'est manifesté en Allemagne aura produit pleinement tous ses effets et aura abouti à la séparation de ceux qui se sont liés à l'impérialisme et de ceux qui prononcent contre lui la condamnation nécessaire. » Ce® trois motions furent l'objet d'un débat tumultueux, puis on passa au vote : la proposition Bourderon n'obtint que 545 voix, la proposition Longuet en recueillit 3.826 el la grosse -majorité de l'assemblée se prononça par 6.121 voix en faveur de la proposition Fiafflcette. Pour ce qui concerne 1-a conduite de la guerre actuelle, il est à remarquer que le-s votes de dimanche opposent une lin de non recevoir catégorique à toutes les avances allemandes : "les motions Longuet et Fiancette affirment, en effet, qu'il n'y a pas dt paix possible sans la libération des départements français envahis, die l'.Msace-Lor-raine, die .la Belgique et die la Serbie. Cette attitude témoigne d'autant de clairvoyance que de patriotisme. Pourquoi faut il que les socialistes de la Seine aient encore sacrifié à leurs rêves d'hier en souhaitant pour dam-ain une colloboreition doni les réalités d'aujourd'hui font une duperiï et une faute contre la patrie ? Faut-il n'y voir qu'une clause de styk destinée à faciliter une conversion pénible, ou biem est-ce là une obstination irréducti Me de politiciens sourds aux leçons des évé nements ? Cette obstination serait déplorable, mais les sentiments du peuple français permettent de croire qu'elle coûterait plus chet mx socialistes qu'à la France. Un croiseur et un torpilleur allemands coulés Une dépêche officielle de Berlin datée di 17, annonce que le croiseur Bremen et un torpilleur qui l'accompagnait ont été couilés dans la Baltique orientale. Une très grande partie des équipages, ajoute cette dépêche, a été sauvée. Le Bremen, oroiseur-éclaiia-eur à trois cheminées. d'un déniucemfent de 3.250 tonnes, mesurait 111 mètres de longueur, 13m20 de largeur, avait un tirant d'eau de 5 mètres et, une vitesse de 23 nœuds : il avait été lancé en 1903, 11 était du même type qu< te Berlin, le tilbe.ck et le Leivzig ; ce dernier a été coulé le 8 décembre 1914, en même teiijps que le Nuremberg à lu bataille 'navale dtes lies Falkland. Depuis quelques jours, les pêcheurs des eûtes danoises signalaient que la mer rejetait de nombreux cadavres de marins allemands.- ' '-1, VOIR EN 2» PAGE. Les souscriptions pour les victimes de l'explosion do Graville. i. f DERNIERE HEURE Communiqué officiel français ■ ' — Parié, 20 septembre, 15 heures. EN ARTOIS, combats 4 la, grenade au nord du Bois-en-Hache, / vrfîE SOMME ET OISE, lutte d'artillerie,VANS LA REGION DE FAY, nous avons réduit au silence une batterie ennemie, près de Sainte-Léocade, au sud du Moulin-sous-Touvenl.SUR LA RIVE NORD DE L'AISNE, nous avons évacué hier, dans la soirée, un petit poste qu'un coup dé main nous avait permis d'enlever par surprise le 15 décembre, au sud-est de Vailly. Une demi-sectinn qui l'occupait est rentrée dans nos lignes. En Woévre, au Bois de Mortrnare et au Bois Leprétre, nos batteries ont exécuté à plusieurs reprises des tirs efficaces sur des boyaux de communication de l'ennemi. Canonnade réciproque dans les secteurs de Nomény et Bioncourt, en LORRAINE. »o« — ' CANONNADE D\NS LA MER Dll NORD Amsterdam, 20 décembre. — On mande de Rotterdam qu'une forte canonnade a été entendue tout 3'après-midi venant de l'ouiest Elle n'a cessé que tard dans la soirée. A SALONIQUE Saloniqçie, 20 décembre. — Les Alliés ont exécuté des travaux importants de fortïfica-: tion. Les Anglais ont demandé l'évacuation complète d'Ayat et de Rali-da. SAISIE D'UN V VF'EI'It DANOIS TRANSPORTANT DES SUJETS ENNEMIS Londres, 20 décembre. — Le vapeur danois United States a été arrêté et convoyé jusqu'à Clyde par un bateau-palinouille anglais.De nombreux émigrants allemands et autrichiens se trouvaient à bord. Le courrictr a été débarqué. LE TEMPS QU'IL FAIT {De notre envoyé spécial) Soleil, pluie, grêle, vent, boue, gelée. Prenez des six, sans souci des proportions, mélangez-les bien et servez Iroid. Le mena change très rarpnieiïL } Généralement la matinée est assez belle, le soleil, très bas sur l'horizon, règne à ce moment de la journée à peu près seul dans le firmament. Pauvre vieux soleil d'hiver, il ne réchauffe plus guère, mais il éclairs encore et do façon délicate Les nuances ressortent admirablement sous sa caresse : les tuiles rouges, les murs blancs, les prairies vertes, prennent une teinte tendre ot lumineuse qui rappelle les plus jolis villages des environs d'Haarlem et leurs champs de tulipes. Mais ce tableau au coloris puissant ne dure guère. A l'ouest,des nuages s'amoncellent. Leur masse bleutée fonce vors nous. Le soleil n'arrive bientôt plus à percer leur écran. La belle clarté de tantôt a disparu. * Toutes les teintes se neutralisent : le l ongs vif des tuiles passe au brun ; le vert des prairies a perdu sa teinte brillante, le hlanu '• i • parait sale. Il fait sombre, gris, uniformé-; ment gris. Des gouttes de pluie tombent, puis soudain les nuages crèvent. Ce ne sont plus des gouttes, mais des filets d'eau interminables, drus, serrés, presque accolés l'un à l'autre et cela pendant de longues heures. La vue est limitée par les arbres qui lw-dent les routes voisines ; plus loin ce n'esA qu'un brouillard opaque.De temps en tem-p.s une éclaircie vient faire briller les gouttelettes suspendues aux corniches,aux arbre », aux haies, puis de courtes rafales de griite viennent tambouriner aux fenêtres et cte- I j -i quer sur les gouttières. Des soldats passant, casque en tête, la grêle ricoche sur leur coiffure en pétillant comme un feu de brindiïles. ! Mais le vent se lève. En moins d'une heure il déblaie le ciel. Seuls quelques gro« nuages gris ardoise, traînent lourdement, très bas, arrosant encore sur leur passage. Le vent vainqueur fait des siennes.ll sewioo frénétiquement les peu-pliers dont les branchages noirs, entièrement dépouillés de feuilles se rejoignent en gémissant par-dessus les chemins. Seuls quelques arbres cou-. pés en deux par un éclat d'obus restent im. mobiles comme les saules qui bordent les rivières. Le long de la mer, la bise siffle sans interruption dans les agrès des barques de pê- ; che échouées à la côte dans l'écume blanchâtre des flots. Quelques rares passants, bravant la tempête,avancent, penchés en avant, comme ces bateliers qui, attelés à un long câble, hàlent, leur péniche le long des canaux. Des tourbillons de sable viennent d'ailleurs en aide au vent pour chasser les importuns qui no veulent pas chercher abr: Des cyclistes sont obligés de mettre pied à terre. Des hangars improvisés sont enlevés, tournoient un moment en l'air, puis vont s'abattre avec fracas un peu plus loin. Dans la campagne un moulin tourne, bien que ses , toiles brunes aient été soigneusement roulées et amarrées le long de l'armature de« , ailes. Il tourne parmi les craquements de la charpente qui lutte de tout son poids contre le vent dans un mouvement de va-et-vient 21e ANNME.— SérieîîOîiv£»n<v _ an* T.p «««iA-a • Ift Centime rs CENTIMES AIT PROMIS Mardi 21 Décembre 1915

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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