Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 10 Avril. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cn6xw48s83/
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LE XX SIECLE £j\J rédaction & administration 28 ter ms <to !a Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n° 14.05 3i?ecîsur : FERMD BS3R&7 Tontes les communications concernant ta rédaction doivent être adressées fi8ic% vue de ta Bourse, Le Iîavre. LO^DON OFFICE: 21,Panton Street (Br-oadmead House) ABONNEMENTS France 2 fr. SO par mois. » 7 fp. 50 par trinrî33tra Hors France.. 3 fp. » pap mois. » ..9 fp. » pap trimestre Angleterre 2 su. G d. par* mois. » .... 7sh. 6 d. par fcpimosipa PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnelles : Sup le Continent: Les 3 lignes O fp. 39 La ligne supplémentaire 0 fp. 25 Angleterre : la ligne 3 d. 9GS9B&aanBe£HSHO>aBEHHnaE»^E6«nmn^K&BBSEaS'RBS9a9M Quotidien ijeloe paraissent au Havre liMiMit iisiiï ii« Bétails sur la cérémonie de l'incorporation du Duc de Brabant au 12e de lign [Ue notre envoyé spécial au jroilt) L'mcorpOiiial.icM du due de Brabant au 1 ftêgtoam HB9» a provoqué un très vif e thoustesnte parmi les troupes belges, par' culièremeirt parmi les soldats appartenant la troisième division d'armée ■— la vcùllan « div ision, de 1er ». Voici quelquûs détails complémentaire ®ni) ta cérémonie. Dans La mallilnée, te 12» régiment de Ijigi S'ifeaL massé 011 carré, drapeau et musiqi au centre. Immédiatement après, sont an vés lo lïoi, la Reine et le prince LéopoW, c tui-ci en. tenue de simple soldat, sac au do baïonnette au ceinturon, mais sans fusil. 1 ®Eiiice do Teck, la princesse de Cairama bliimay, M. de Biwquevi'ïle, ministre de Guerre; M. Lngen'bleek, secrétaire cïu Roi de la Reine; l'es majors du Roy de Bli'cqu les commandants Gallet, Preud'homm Bkimpaia et le capitaine Laincltsweert, de Maison du Roi, les suivaient. I.e petit pria ge (ruinait ii droite de la Reine: le prince ffieck, trèro die la neme d'Angleterre, à gla elfe do Sa Majesté. Tous ont pris place t'a au drapeau pendant que le Roi passait 1 troupes «ri revue. Le Roi a ensuite présen sou lil» au régiment. La plus vive émotion s'est manifestée ps mi les troupes quand le Roi a prononc d 'une voix très ferme, son discoure. De non 'bricux îûîtïta'ires avaient les larmes an jeux. La colonel Vain Roltegliem, qui cranœan le régiment, a ensuite pris la parole. Il a dii h Officier», sous-officiers et soldats, « -En «hoîsèssanit le 12» comme le régime dans loque! il désire que S. A. R. Mgr (prince Léopold, duc die Brabant, fasse s iprenncMis armes, Le Roi, notiu Auguste Se .veraui.nous donne une nouvelle marque _sa erandé bienveillance et de sa haute t iiinc. Sa Majesté rend en même temps i nouvel hommage au courage et à la bi n-ouire dont vous avez donné de si nombre jet. . salutaires exemptes. En autorisant S Atips.se Royale à servir le Pays a nos côti Sa, Majesté nous crée aussi, et vous ne 1 c iflîcrez pas, de nouveaux devoirs que ao naîtrons "à cœur d'accomplir à sa haute «nti-inc satisfaction. m Mais, j'ai hâte de l'ajouter, Elle ho tofmi en môme temps, un nouveau stimula set le plus précieux des encouragements. . •«t désoiuruai® l'un d'entre vous, au mil® des.émotions de la lutte et du combat, épax -vnx : t un moment de faiblesse, de défaillant «non seulement i! tournera ses regards ve «es chefs, mais encore et surtout il porte m pensée vas Son Altesse Royale qui ps Saç,i les Mes et les dangers du beau ré meut dont nous avons l'honneur et dont n.o t-oui mes, à juste titre, fiers d'e faire pari» » A la pensée du Prince Aimé, le défî ■Saut sentira renaître son courage, ses fort fié&ubleKomt, 'fl n'aura plus qu'une id'ee, is'OUiï but • h En avant !, encore et toujeœ en avant pour la délivrance, la libération notre chère Belgique ! » ■d C'est donc sa.ns la moindre hésitati tou'en votre nom à tous, je prends vis-a-' itte Sa Majesté l'engagement formel de ne ■irèœlne die plus en plus dignes de la grau jconCiam» dont Elle dtoigne nous donner u «moûveBe preuve. . » Oui, en toutes ciircoiïstaices, 1e Roi et • (Pays peuvent compter sur le 12? de liig Icjui s'etîai'cera d'e justifier le Choix dont «st l'objet. » Le régiment de S. A. R. Mgr le Pat ll/eopoid, Duc die Brabant, ne peut pas f Sblia; i! nie faiblira pas 1 » Le lieutenant Joseph Gérard, qui oo .mande la compagnie où est incorporé ■ilrince, s'est ensuite approché de celui-ci S'a conduit & ea place dans les rangs. A .imioimeint, un fusil a été remis au prince t « venté l'arme sun- l'épaule. :i ,a musique a alors joué l'au* bien conn t» Où peuPaa étae mieux qu'au seiin de *Sli rfakïient a ensuite défilé (levant le I fe.t l'.i Roi,nie, au son de la marche du re ■nient. Le prince, qui marchait ti sa place iàéiiié, comme tout le régiment d'ailleu 'la plus grande correction. s f' . "«rémonîe, le général Jacqu e. „_:<»ton d'aiimée, le co -cammandara la .. - , - ■: p) t met Jacques, oommamiam la m ffutt à la tête du 12» de ligne depuis te m» de la .oitc-rre, et le ooîonel V:an Rotiegni Sont été retenus à déjeuner par le sauver; .. au si-aud quartier général. . , Atoutaria que le jeune prince, qui est c Hcfo iraiw anis ■ât cin-t? mois, mesuirG cfeji istfflètMe 57. C'est, oit le sait, sua- ses pressa» Satanées, — «eus poumons dure grâce j'.sjiiti inél>i«.nila'ble volonté — qu il a ete l-sorporé dans les rangs de l'année. *** Le prince à la manoeuvre • ■ Mevcœd'î, la jeune prince a été pouir Weruiène fois, à l'exercice avec son pelot» "sous les ardiies du Seutenant Gérard, p iïani deux heures coaisécuitivos, dians mla-iiies de l'Yser. Il occupait la place ■guide do diroite et manœuvrait aussi bienc lés autres soldats. Son peloton a exécuté nota'mmenl p isieuit'3 mouvements en ordre dispersé, avi riant nar bonds en ligne de tirailleurs, t .Vive l'anonnade s'échangeait à proximitié i irarit les exercices. A. M ; H06ss"!sal 2!8 p©af êiiP© iressiî gis® 50 ssmt1s5.ss oh i PSNN sa | Un de nos héros La mort du commandant | Mauteclerc j : "O— Dans la liste des officiers morts pour la ! patrie, qui a été publiée récemment par le « Moniteur Belge », nous avons vu le nom du commandant d'artillerie Hauteclerc, tué accidentellement le 15 novembre 1914, à Fur-nes.Hauteclerc est un de nos plus purs héros. 0 II faut saluai- très bas sa mémoire. Nous n'oublierons^ jamais ce jour de septembre où nous le vîmes à Anvers pour La première et la dernière fois, dans une maison amie. C'était un petit homme vigoureux, d'appa- r,0 euco timide, la. simplicité et la modestie ^ mômes. Il fallut la croix et la bannière pour ^ lui faire raconter son odyssée, commen il k échappa à la mort dans le fort de Loncin, te °ù il était au moment de l'explosion, puis comment i!l échappa à la captivité, réussis-3c sant, malgré la délation et une étroite surveillance, à sortir de Liège pour aller re-li6 prendre du service. ie , hauteclerc appartenait avant la guerre .j. h l'état-maior du général Léman, fl s'en-e. ferma avec le général dans le fort de Lon-s cïtn. Celui-ci sauta, comme on sait, le jC 16 août. a- 11 Quand ie revins à moi,racontait le com-la aiandant Hauteclerc, j'étais entouré de té-et uèbres et suffoqué par les gaz délétères qui y. s'échappaient de toutes parts. Ayant pu e, réussir à nie mettre debout, je rappelai mes la souvenir. Je me remémorai- la topographie ce du fort et j'essayai d'attemdre l'endroit par le où il me semblait que je pourrais le plus a- facilement sortir. On entendait des soldats ce blessés prier à haute voix : « Notre Père qui 3S êtes aux Oieux »... « Je vous salue Marie, té pleine de grâces »... D'autres râlaient. Chemin faisant, je sentis quatre mains s'agrip-r- oer à ma tunique. Sans doute des soldats, é, voyant marcher un officier, s'étaient dits n- qu'en s'accrochant à lui ils pourraient se ix sauver. » Malheureusement, je m'étais trompé ie dans mes calculs, et il était impossible d'a.r-t : river à l'air libre, de l'endroit qiie j'avais fini par atteindre. Je rebroussai donc chemin, toujours suivi par les deux soldats, lit ma*s teiïns forces trahirent bientôt ces mal-le heureux. Je sentis leurs main.s se détendis. es Je les vis rouler sur le sol, et leur âme s'ex-u. ha la dans un dernier soupir. [ie » A travers des débris de toute sorte, en g. me bouchant la. boucha et le© tiarin-es pour m échapper à l'asphyxie, poussé par je ne ■a- sais quel instinct, j'arrivai enfin à la lu-Jx mière et à la liberté. Je m'évanouis tout an aussitôt. Quand je me réveillai, j'étais es-;s, corté de deux sous-officiers ennemis, dans u- une automobile allemande qui roulait vers us l'hôpital militaire. Je pensai aussitôt au g>é-et néràl et je dis à mes deux gardiens : « ïl faut retourner vers le fort. Le général y us était. Peut-être pourra-t-on le sauver. » A nt force d'instances et de supplications, j'ob-15t tins enfin ce que je demandais. Quand nous su arrivâmes, les deux sous-officiers et moi, •u- près des ruines fumantes, voici le spectacle 'e, que je vis : le général Léman étendu sur -rs une civière, blessé, revenait à lui. A côté, ra un général alllemand, entouré de son état-Ll*" major, regardait, non sans émotion, le glo-rieux blessé. Le général, s'avancant auprès Us de notre chef, se pencha vers lui, la main tendue, et iil lui diit en mauvais français : « C'est très fort, mon généra.!, ce que vous ^ avez fait là. très, très fort. » Le général Le-111 mtan i*épondit : « Oui, c'était vraiment autre chose que les manœuvres. » » Au même ioiistanit, des i>ioniniiers alle-anaads péniétraiemt d!es toirches à 1a. m-aim, dans les ruines, pour ramasser nos bles-'' siôs. Spiecliacle inoubliablie ! Je vis querques-ljs uns de uos soldiails. sie ireliever d'ams un riier-'û,e niiier snirsaut, saisir Leuir arme, viser l'en-110 nemii, lûchei* le<u,r coup d'e fou, puis rel'om-, >her en criant : Vive la Belgique ! Vive le le Roi ! ,, G(; Hauteclerc fut ensuite emmené à l'hôpital 1 militaire. Comment il put s'échappe!» et re-towaiier cliey, Lui, -où l'atliendanient sa femme et sion pellit enfant., je ne pourrais le raoon-al" ter sians exposer quelques-uns de nos compatriotes à de diUiies repi^ésajiHès. Je ne ra-m. oontenaii pas non (plus comment iil piiit rfesiter 1C caché pendant piusieiiirs semaines dans un ct greniier à foin, ni comment il s'échappa en ce oiivil, maligré les supplications de sa fa-Jui mille. Airnilvé <en HioWamlie, il gagna Anvers le L1 : iplius vite qu''il put. Au moiis de septembre, sa il sterva.i'ii dans FaviiaMon m!iritarii>é comme cdDservateuir. Quelques jours api'ès niotire vic->0|, taire de l'Yseir, il fut tué bêtement, h la nuii rf(j_ tombante, suir une grande réiute, par 'une aai-Da tomobile qui roulait à toute vitesse, ses pliais, n'es éteints. A:ins;ii finit le commandant Hauteclerc. Es-et, (|>ârons que, aai liieu. die l'h'isl'oiire des- grtonide lo- hommes de la Grèce et de Rome:, c'est l'his-mi tonne des" héros tels que lui que l'on aip.prem dra désormais, dans les écoles de la Bel-5m giquo libre, a tips enfanta un i», —- — „é S1IMGUUERS BRSJÎTS t°l -s— tes ^ . Les aliemands auraient le territoire ManÉis ? ! D'après cerDains bruits qtci ont circulé ta jeudi à lia. Bourse du commerce de Londres, >n, \es Allemands auraient envahi La Hollamldc sn- sur les borde de l'Escaut. les Le ministie de •Hollande à Londres n'a de treçu aucume nouvelle à ce sujet, ue s. U- le jonckhcer de Wcede, ministre des Pays-Bas près S. M. le. Roi des Belges, que lu- nous venons d'avoir l'honneur de rencontra tn- n'a reçu aucune nouvelle de l'espèce el ne ajoute qu'il a des raisons de ne pas y ajouta- ter foi. Dans son numéro de jeudi, le Daily Ex-press écrivait que dans les cercles néeriliain-S dais, on: considère que la situation se com-™ ptique de jour en jour. 11 ne s'agirait pas seulement des violations du droit des gens 1 commises par les sous-marins, on redoute-itait aussi roccaipatiou permanente de la ^ Belgique car on se rend bien compte que dans ce Cas, l'indépendance des Pays-Bas seraiiit mise en quesliiom Les mouvements des troupes allieniiahid'es - dams le voisinage de la frontière paraissent % également suspecte aux I-Mond'ais, L'anniversaire du loi Albert Il a été fêté partout jeudi avec enthousiasme On a fôté avec entrain, jeudi, partout où aù ii y a des Belges, l'anniversaire du roi Albert el non, comme le disent par erreur certains journaux.sa fête, celle-ci étant fixée au 15 novembre. Au Grand Quartier-Général, un « Te Deum » solennel a ét<S chanté en présence de nombreuses au toril es et le Roi a passé ensuite en revue une division d'armée. Dans tous les cantonnements les troupes ont pris part à des cérémonies analogues. au havre Du Havre, M. Schollaert avait envoyé au Roi, au nom de la Chambre des représentants, le télégramme suivant : « Les membres de la Chambre des représentants prient Sa Majesté le Roi d'agréer, à l'occasion du quarantième anniversaire de sa naissance, le respectueux hommage de leur patriotique admiration, de leur indéfectible fidélité et de leur profond attachement.» Puisse sonner bientôt l'heure de la.délivrance de notre chère Patrie. » Le président de la Chambre des représentants, » (S.) Franz SCHOLLAERT.» Le Roi a répondu aussitôt : d Je remercie cordialement le Président et les membres de la Chambre des représentants de leurs vœux si chaleureux et leur réitère à tous l'expression de ma vive sympathie. » ((S.) ALBERT. » A Sainte-Adresse, la cérémonie du salut au drapeau, qui a lieu chaque matin, à 8 heures ct demie, dans la cour du ministère, a revêtu un caractère plus solennel. Le colonel comte de Grunne, commandant la place belge du Havre, poussa, après les sonneries réglementaires,plusieurs hourrahs on l'honneur du Roi, de la Reine et de la fçimille royale, et en particulier du prince Léonold, le plus jeune soldat de l'armée belge. Tous les assistants s'y associèrent de <ouf. cœur, cUuiy uno tompôto d'n/v?lajYio_ lions dont lés falaises porteront l'écho loin sur les flots mugissants. Dans le port du Havre, les navires et les chalands beleës avs^-mt arboré le pavillon national en tC-te de mât. Dans le bassin-dock, où se trouvent réunies une vingtaine de péniches, ce pavoise-mont présentait un effet décoratif très pittoresque.De môme, un certain nombre de maisons particulières avaient tenu à arborer les couleurs belges. AU DKPOT DE SAINTE-ADRESSE Les braves soldats mutilés de la guerre qui séjournent au dépôt de la rue du Manoir, à Sainte-Adresse, ont célébré hier, dans l'intimité, l'anniversaire de la naissance du Roi. M. le ministre d'Etat Schollaert, président de la Chambre ; Mme Helle-putte. Mlle Davignon et Mme lit baronne van der Elst, qui ne cessent d'entourer ces victimes de la campagne de leur sollicitude, assistaient à cette petite réunion qui, devons-nous le dire, fut charmante en tous points. Après uno courte allocution où le commandant de Broux fit acclamer le nom du Roi, les chants patriotiques en français et en flamand sucédèrent à deux petites comédies fort bien interprétées par les soldats qui se révélèrent excellents chanteurs et bons comédiens. Le clou de cette fôte fut, sans contredit, l u improvisation » poignante et émouvante où le soldat Méchant, décrivant les horreurs de cette guerre, lança u l'anathème à Guillaume II ». Le soldat van der Elst s'acquitta des fonctions de régisseur avec intelligence et dévouement.Pendant les entr'actes, Mlle Davignon, avec une grâce touchante, distribua aux soldats des cigarettes et des friandises. En résumé, fête charmante, qui mit de la joie et de l'émotion dans le cœur de ces nobles victimes du devoir et qui se clôtura par la reprise en choeur de la «Marseillaise» el de la « Brabançonne ». DANS LES VILLES FRANÇAISES Beaucoup d'hôtels de ville français .avaient arboré; le ii avril, des drapeaux français et belges. A Hazebrouek, l'abbé Lemire, maire, a reçu une délégation des réfugiés belges conduite par les représentants de la ville d'ï'pres. Un télégramme, formulant des vœux unanimes pour le Roi, la Reine et le prince Léopold, volon luire dans l'armée ; pour la délivrance de la Belgique et le iriompûe du droit ; pour les armes alliées, a été adressé au Roi. A Dieppe, le général Orth, accompagné de son aide de camp, le commandant Bolle, des grenadiers, a passé en revue, sur <a nlage, en présence des autorités civiles e! militaires françaises et anglaises, la garnison belge présentée par Je commandant Brabant. A.Fécamp, le lieutenant-colonel Godts a; passé en revue les troupes du centre d'ins- j truction, présentées par le major Govacrts el divisées en trois bataillons sous les or- j (1res des capitaines commandants Rallier ot De Vos et du lieutenant de Doncker, Deux nouveaux officiers ont été reconnus, les so.us-liculenants Cammaert et Yersluys. A LONDRES . i i Londres, S avril. — Du correspondant du ii XX" Siècle » : C'était aujourd'hui l'anniversaire du roi Albert et, comme le fait observer le «Times» ce matin, ce jour sera fêté dans telles régions où le nom du roi Albert était à peine connu il y a un an. La légation de Belgique, à Sloane-Gar-dens, a reçu une quantité énorme do lettres lie congratulations qui seront transmise» au Roi. , . . ,, M Hymans, ministre de Belgique el d autres orateurs ont pris la parole ù une assemblée de la Ligue des Patriotes, au Pavillon Theatre. M. Isidore de I.ara a donné un concert belge au Claridge's Ilotel. i Dernières .r4o a belles ï <a»sroiram'rht/'œaaa3EgcsBCiB3gacMaBgaegaK»Baa3csBBflflBgaM*ajpangtMEW«H^5;^^u^.rt&v.iWjeafc^^ Coffimufiifraè cficiel français i LWmSNTAT CONTUE LE j succès caucase uemmumqus mmm suçais wwvwm Paris, S avril, 15 heures. lias trounes britanniques ont repoussé, 'ton - la nuit du 7 au 8, une attaque allemande mire KEMMEL et WULBERGHEM. ENTRE LA MEUSE ET LA MOSELLE de nouveaux progrès ont été réalisés. AC/x EJPARGES,nosu avons encore gagné du terrain. Nous avons retourné iace à l'ennemi les tranchées allemandes qui étaient encombrées de cadavres et nous avons repoussé à la {in de la journée deux contre-attaques.AU BOIS D'AILLY, nous avons pris six mitrailleuses et deux lance-bombes. L'ennemi n'a plus contre-altaqué depuis hier midi. AU BOIS DE MORTMARRE, tous nos progrès ont été maintenus malgré une très violente contre-attaque qui s'est produite hier. D'EGYPTE —o— Le Caire, 9 avril. — Après l'attentat dirigé contre lui, le sultan a fait des visites. A son retour au palais, une foule considérable a acclamé le sultan. L'agresseur est de nationalité égyptienne; il esl âsé de 26 ans. U se dit négociant à Mansourah. Il conserve un calme absolu. LÉS ETATS-UNIS ET L'ALLEMAGNE Washington, 9 avril. Dans sa réponse relative ù la destruction du vapeur a Wil-liam-P.-Frye » l'Allemagne reconnaît devoir une indemnité non seulement pour le navire, mais aussi pour la cargaison. Elle propose que l'affaire soit portée de-iiuùuuuuuuuuuuuuuuuvaut un tribunal des .prises. Tï . 1! ( * Petrograd, 9 avril (officiel). — Au Caucase, nous avons eu l'avantage le 6 avril, au cours des combats livrés sur le front maritime et dans la' région entre Olty et Artvine. Les Turcs se sont retirés. Rien à signaler sur les autres parties du front. ACCIDENT OU PIRATERIE ? Giimbslez, 9 avril. — Hier, un chalutier a sauté en mer. On ignore s'il a été torpillé par un sous-marin ou s'il a heurté une mine. A l'heure actuelle, l'équipage manque. AU MEXIQUE Washington, 9 avril.— Les représentants du général Villa annoncent que les troupes du général Garranza, battues â Lampazos, se replient en désordre vers Nevo-Laredo. i 3! »p o I' y a eu un tlié pour les enfants belges : 1 Hôtel Cecil.. Le soir, un dîner réunissait un grand nombre de personbautés belges à l'Hôti Rifi. Toute la presse rommonte avec déforenc et sympathie, avec enthousiasme aussi pou la personne du Roi, son anniversaire. I.. « Daily Telegraph » consacre ù ce sujet un page entière au milieu do laquelle est ri produite une belL photographie représeiî tant le Roi et la Reine entourés de leurs ei: îants. La pm et k siiitf A PARIS [Correspondance particulière du XX» Siécli Pari», le 99 mr.v.e lAIft. Sait-on combien il y avait de chômeurs Paris au début de l'année? Exactemer 243,392. Tel était du moins, au 1er janviei lo chiffre des travailleurs de l'un et l'autz sexes ayant reçu des secours de chômage. C'est un chiffre très élevé, et même u peu .inquiétant. Je me hâte d'ajouter qu ia considérablement diminue, depuis troi mois, d'abord par la réouverture d'un gran nombre de maisons de commerce ou d'us nés, et ensuite par la convocation sous l£ drapeaux de plusieurs classes de reseï vistes territoriaux. Il sera réduit encore pa l'appel de la classe 1916. Les patrons, e effet, hésitaient à engager des hommes qu 1a mobilisation pouvait leur enlever (1 u jour à l'autre. Les 243.932 chômeurs auxquels la ville ci Paras et l'Etat ont attribué des secours a mois de décembre se répartissent : 111,507 hommes, ot 138,425 femmes. Or au moment du dernier recensemei professionnel, — avant la guerre, — o n'avait trouvé à Paris que 53,592 employé et, ouvriers sans occupation, se réparlissai ainsi : 32,962 hommes, et 20,630 femmes. Pour l'ensemble du piays, le total (les chi meurs n'était que de 238,057, dont 1 '2,7, hommes <et 65,909 femmes. Les trois quarts des femmes sans empli sont ou des domestiques, ou des couturière ou des employées de commerce. Sur K 132,425 femmes auxquelles la Ville a aecorc des secours de chômage, on décembre de nier, on en comptait, en effet, 97,J28 appa tenant à ces trois groupes professionnel' savoir : 15,966 employées de commerce, 37,234 domestiques, et 44.728 couturières, modistes, etc. Peut-on s'en étonner? Toutes ces femme vivaient du développement exceptionnel u nos industries de luxe. C'étaient les mag< sins de la rue de la Paix, de ia rue Royali des boulevards, qui occupaient ces en ployées. qui fournissaient du travail à et ouvriers. C'étaient les grands hôtels, les ft milles riches que Paris attirait de tous le coins du monde, qui utilisaient les servie* de ces domestiqués. La guerre a fait fuir et familles; a restreint la clientèle de ces la tels, a privé de leurs acheteurs habitua nos maisons de mode et de couture. On ne remédiera pas sérieusement a t dommage-là avant la tin des hostilités. C n'est qu'à condition d© voir une nouvel ère de prospérité s'ouvrir que nous pou vous refaire un destin à ces malheureuse! Mais en est-il de mémo pour les homnu auxquels la Ville accorde également des: si cours de chômage? M. Honnorat voit le remède dans une ... gahrsation rationnelle du placement. ■ ministre de l'intérieur a créé un office pou le placement des évacués et des réfugiés qn'n-t-on fait pour le placement des benei ciaires des secours de chômage? A-t-on eon mimique aux syndicats patronaux et oi M'iei s les listes d'e chômeurs par spécialité; Leur a-t-on demandé do dresser la. liste o ces spécialités pour lesquelles il y a di mande continue de mapn-d'œuvre, eu-t-o cmnmiminué cette listes aux mairies?puell oeuvre féconde il y aurait à accomplir a c point do vue! Espérons qu'elle tenter: qu'elle a déjà tenté lo ministre du tnavail. A. V'IREY. \ Passage-d'Agen (Lot-et-Garonne), 1 "arde-ehampôlre a placardé, par erreur, u loi d'affiches anciennes qui annonçaient départ (lu gouvernement h Bordeaux « e raison de l'avance rapide (le l'ennemi D'où grand émoi ot enquête préfectorale... — Un incendie qui a éclaté, jeudi, vei 0 heures du soir, ù l'hôtel de cille de Moi Ion, a détruit complètement la grande sal: des fêles. 1 lasteiaprarnemeiitsM On nous écrit de Berne : r « Le Conseil fédéral vient de prendre uni e mesure qui provoque dans toute la Suiss e un g.iaœd mouvement d'attention : il inflig' wn blâme à un journal de la partie allemand _ publié à Zurich : les Neue Zitrclier Nach . richtcn; l'avertissement est motivé par l'at titude contraire à la neutralité suisse que o journal adopte systématiquement. Cette nouvelle .n'est pas sans .présenter ui Kéol intérêt pour la cause belge. I Les A «ue Y.iirchcr Nachrichten ont,e,n effet j idlqpuLs le début de la guerre, exprimé de sympathies ouvertement allemandes; san aucune rést<rve, le jeuriia-l a détibérémen soutenu l'Allemagne et l'Autriche, et il n' pas mamqrâé de se rangar t'i lce:» côtés dan. ta campagne d'injustice et de diffamation, qm a été conduite contre la. Belgique. 0 L'heureux revirement qui, dans ta Sn.iss .allemande est manifeste aujourd'hui, n ~o..ïl.lr, ccijSwû nvnip IftS \nçh,ric!licn . ';'t lia vérité, le journal qui est calbolique d ï tendances, a mis une sourdine à ses atte ques â l'égansl de la Belgique, mais il n'. ■' pais eu ran'inot de sympathie réelle pour vc 6 tire pays. , . Combien cette attitude est h présent isolé [! môme dams la Suisse allemaatle ! To>us le II organes de l'a presse, les Bathofiquescomin 8 les autres', ont successivement répondu, à 1 d question que posait votre compatriote (tan l" r.é.d'ilcon allemande de son livre La Belgiqu s neutre et loyale : liât Bclqien sein Schirksc verschuldet ? La Belgique a-t-ello ménité so, r sort ? Unanimement et très catégoriquemen n ils ont dit : Non ! Sur ce terraim,le Valerlan e 'de Lucerne, le grand journal calJholiiqiu n s'est trouvé d'accord aveo lo Berner Tag lliait, l'oaigamc ultra-jjrotestaat de Berne, e VoiCi qu'aujourd'hui les autorités fédérale u elles-mêmes rappellent à l'ordre le seul jous nal qui faisait enlendse une inote d'iscoi dian-te : ceux qui croient que la neutralilt n'exclut çias l'équité ne peuvent que se ^ réjouir. ï LES F A ITSDll JOUF Malgré les démentis officieux auslro-hor grois on continue à signaler de divers côté 'ô que le découragement est grand à Budupes ° et à Vienne, et qu'on sonne à sauver de l , monarchie ce qui peut être encore sauvé. 11 A Rome, dans une interview très commet '• tée, un ancien ministre qvd parait fort a 'S couvant des négociations diplomatiques e é cours, déclare qu'il ne faut -pas rejeter priori, Vidée de voî>r VAutriche faisant l '- paix avec la Russie et retournant toutes se s, forces pour sauver ses provinces de la Mt dilcrrahée. Cet avertissement nue beaucoup de fait fortifient a produit une grande impressio sur l'opinion italienne. Des membres a s Parlement déclarent qu'il faut se décider so. à intervenir les armes à la main contre le ennemis naturels de l'Italie, soit obtenir le meilleures conditions de la Triple-Entente C'est rx>ur cela que le président du consei• M. Saîandra, serait rentré A Rome. wwvww r.'hostilité de V Allemagne contre les Elali Unis devient de plus en plus manifeste, bie que les relations de surface entre les dev: . pays paraissent encore amicales. Une cam it"'nne~ de boycottage se poursuit dans tout VAllemagne 'contre les produits américain ® raison des envois continuels de muw lions aux alliés par l'Amérique ». La situation pourrait bien devenir plu tendue, car les autorités américaines son ' mécontentes des notes qui leur ont été adres sées ces jours-ci va r le gouvernement aile mand au sujet de. l'internement de i'Odcn wald cl de la mort d'un Américain dans l destruction du Falaba. c On garde cependant à Washington les r poir que le gouvernement allemand aur désormais plus de tact et se gardera so. gneusement de froisser fes susceptibilité américaines. En attendant, o elp.'s-ci se .manifestent cl a: " rement. .^1 Chicago, l'élection du maire vien 0 de mettre en échec la vantardise du kaiseï '- qui prétendait voiivoir influer sur l.cs scru 11 tins aux Etats-Unis, grâce aux voix des Gei e niano-Américains.Le candidat germano-ami e )-train M. Schuieitïer, démocrate, g. il battu; il n'a obtenu que 233,0'00 voix contr 370,000 données à son concurrent. wvvwvw Le bruit s'est répandu, à la suite de l'ai e laque bulgare contre le territoire serbe, qu n les puissances de In Triple-Entente feraien .o prochainement une démarche à Sofia, afii 11 d'obtenir du gouvernement, bulgare qu'i '* précise ses intentions cl, qu il les confli m par des actes. s ' La décision de faire une pareille demai t- che ne parait vas avoir été prise à l'heur c où nnvs écrivons, mais il semble qu'on ' songe... i Isissympathiasespagsoles pour la S^giqiîs î COMFESEKOES BIEN ACSUEiLLÏES. H î LE VERETA3LE ETAT DE L'OPSNiON. — PREJUGES A DISSIPER i {Correspondance particulière du XX» Siècle) Madrid, 28 mars 1915. L'opinion espagnole continue à se passionner — oh ! on sons fort divers — pour • tuut ce qui touche à la gueire. 3 Elle vient de faire un accueil très sympa-t rjw.* M» série de conférences données à i M'adi-id d ahordi, puis dans plusieurs "villes , de province par M. l'abbé Alphonse Luga.n. i Devant un auditoire do choix, M. Luigan a disserté à l'Hôtel Ritz, en espagnol, sur un s sujet fort intéressant, le seul d'ailleuus qui B pourrait rallier toutes les opinioios et toutes . Itou- cyaia>o,lri-.:-^ j. 1- ^ l' itbl «. j a: fiuiros points de vue, en faveur de la sjto-1 'Heusie natiion belge. i Ce que les catholiques doivent à la Bcl-. gique .au point de vue politique, social et intellectuel », tel est le sujet que l'orateur 3 développa avec toute la. maîtrise qu'on lui g connaît el. toute t'oppclrtunité de nuances e que lui donne sa connaissance du milieu es-j pa.gnot, surtout à l'heure présente. 3 Les journaux de toute nuance politique p ont accueilli cette conférence avec une vis^-; ble complaisanoa Quelques jours après., M. x l'abbé Lugun adressait la parole aux invités t (le l'Institut français sur « la Neutralité ^ belge et les principes de Droit chrétien ». . L assistance était fort nombreuse cl. disl.in- - §?ée ' Kila l'amtoassadeui' de France, ■M. Goofliay, et le ministre belge, baron Grenier; dans le public, on re.marq7u.ait nom. bre .de notabilités du îïftïïide intellectuel et .. d'action catholique. ij _ ;Cotte conifétrence eût aussi un grand' suo i cès et uno quête fort fructueuse fut l'aile parmi l'assistance en faveur des diocèses _ 'belges dévastés pan la guerre. Après ces conférences de Madrid, M. Lu. l gan est allé traiter les mêmes sujets à Val-L ladolid. où il a obtenu également grand succès. Le dévoué oonférencidr, qiui sollicite surtout la générosité espaglnole en faveur - du diocèse de Tournai., compte continuer son s excellente propagande à Bilbao, Saint-Sé» t tostien, Baicelone, Saragosse, etc. I w * Sfe Il n'y a pas de doute que ce labeur soit 14 à l'heiu'o présente le plus opportun pour II dissi'par plus d'un malentendu dans une par-a t ie de l'opinion publique de notre pays. Après a la mission de M. Cooreman. — dont rômi-f ncnt ministre s'est acquitté avec un tact parfait qu'on est ici unanime ir reconnaître — il ne reste plus (ju'iswster natiom-s mont et .discrètement pour en dissiper le* ; préjugés à la lumière incontestable des faits. L'admirable Lettre Pastorale du car-' dinal Mercier, très répandue en notre pays, a déjà fait beaucoup dans ce sens, a.iinsi que lia publication des documents officiels coai.-; osanant la guerre au point de vue belge; et '' le ministre de Belgique à Madrid, M. le baron Grenier, ne manque pa-s de faire appel à la [tresse de toute nuance, en général, avec succès, pour la divulgation de non- - velles ou. die rectifications intéressant le 1 pays qu'il représente si dignement. Il osfi r aiLdé très volontisi-s dans ce labeur par un " groupe d'omis espagnols dont les noms sont ° aux i-lreiiiiiers rangs do rintélléctaàlité cl de ' l'action catholiques et qui, tout en gardant ' leurs préférences' particulièues pour la solution de co bouleversement international,. ' font une glace à .part à la cause de la Rel-' ..iique. Là justice absolue de cette cause leur - tient on effet à cœur comme un postulat " indiscutable dans toute appréciation de ces événements. 1 II n'est pas exact que l'opinion puiifcque espagnole — pas même l'opinion « cathol'i-" que » — soit, unanimement hostile à la cause 1 des alliés, en parlicu.lielr à celle de la !>el-; gique. Il faut pourtant avouer que le cou-? aan-t « gaïunaniitrliiie » domine 'liez les éléments dî&s a catholiques » — et qui repré-" sentent surtout l'extrême droite de nos par-lis 'poliliao-religieux — alors que les élé-■ monts (le gaucho sont plutôt favolrables à " la tendamoè k francophile ». Les uns et les " autres ne cachent pas 1rs motifs (bien aippa-: rente dans ladite séparation) de tau,us jwé-' férences, renfoircées parfois du point de vue ' des intérêts naiionaux (géograpiiiques pour, historiques contre les alliés). Quant an rôle de la Belgique dans la pré- - 'sente gueurc. il est très diversement appré-i eié. Ils sont nombreux ceux qui l'admirent t sans réserve, et font les voeux les plus yiu-i cèros pour lo Uiomphe de ses droits uiécon-l nus par la fore, baut-il relever à 1 autre ex-; titiine le groupe des fana.tiq.ues qus 1 enveloppent dans leur exécration globale de la . cause (lies alliés? Il me semble que la » grande majorité, même des gelrmanopilulcsi l et surtout des catholiques, plaint sincère-ment les malheurs de la « pauvre Religi- Samedï 10 avril 1915 j.,e numéro t ÏÔ Centaine I 20e ANNËE. — Série nouvell N" l5(f

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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