Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 02 Decembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/959c53g15s/
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LË XXe SIECLE do 2 Décembre 1916 verbe haletant et saccadé : « Les ailes roug Je ia gueiTii » qu il ueuiait â son cumpauK i ni .ia, sou lii » ut ,v ; m ut gl-oue, .un ->Uii il il; >uo n'a vibré'aux accei ceu ue lu tir », a son iamento U'agiq bai îpres en uaiiirncs, .1 ses nupKjuHiuiAb i rouches coiiue la Puissance dus 1 ewebn eunire l'Aiitiiuicjui; » ia.^uuoi. ue oi'c^uaculo Tu as voulu tuer dans l'homme l'être huma Qu'un D.eu presque tremblant avait t'ait i fs^s mai] Pour qu'il fût l'ornement et la clarté du [mond Oui n'a connu et ne conserve le frisson le réconfort de ses hymnes à la Belgique, ia France, à l'Angleterre, £1 la Russie et leurs valeureux soldats ? i-a noble épouse que Verhaeren, à la m nute dê la mort, associait à l'évocation de < Patrie, — comme il l'avait associée à l'ir mortalité de son œmre dans ses « heures cla res » et dans ses « heures d'après-midi Celle qui fut toute la joie de son foyer a d fiiré que le grand poète reposât en terre belg En terre beige,en Belgique libre d'aujourd'hu Ce n'est qu'un bout do sol dans l'infini du fmondi Le Nord, y déchaîne le vent qui mord Ce n'est qu'un peu de terre avec sa. nie ,rftu bor Et le déroulement de sa dune inféconde Ce n'est qu'un bout de sol étroit Mais qui renferme enoore et sa reine et so [ro Et l'amour condensé d'un peuple qui les aimi C'est là qu'il reposera, côte à. côte avec ne soldats tombés pour la cause de l'uonneur. En attendant les « aubes 1» de la Victoire, continuera à y combattre avec nous et pou .nous, avec vous et pour vous aussi, frère de France, qu'il aimait tant et qui lui rende aujourd'hui par la présence des autorités o: ficielles et de cette loule émue, un hommag qui resserre encore entre nous des liens à ja mais impérissables. Rien ne survivra plus de cette image chai ncllo que la ter-e patriale va étreindre de main, que les résultats de son génial effon '«ngagés dans la trame universelle des choses continueront à rendre plus belle et plus impé nérrable l'armure de nos espoirs et de no volontés. M. Maurice Donnay lui succède. Au nor de la Commission des Auteurs et Com positeurs Dramatiques français, l'éminen académicien, dans un discours d'une su perbe envolée, salue Verhaeren au nom d jeette association, célébrant particulière ment en son œuvre dramatique « Le Cloî tre » et « Philippe II ». Puis, Maurice Donnay, en exaltant 1 poète et Je grand patriote qu'était Verhafi fen, exalte la Belgique, « la Belgique commerçante et paisible qui devint che valeresque et guerrière, donnant au mon de le plus sublime exemple du plus subli me héroïsme ». Et, tandis que douze heu res sonnent a la cathédrale, il lit le poènn « La Haine », dont les accents énergique: sont scandés par la voix de bronze de: cloches voisines. M. Pierre Decourcelle, au nom de h Société d "s Auteurs, célèbre avec émotinr un des plus beaux talents qu'ait enfanté; l'humanité, et montre le génie frissonnan' dans les vers de Verhaeren. « L'histoire, dit-il, consacrera au sacri fîce d'un noble peuple et de son noble Ro une de ses plus beLes pages, niais elle n« séparera pas de leur gloire son plus nobk poète. « Le deuil de la 'Belgique est le deuil des lettres françaises, et la Belgiqn* sœui ne sera pas jalouse_ si, sur la tombe de ce grand homme, nos larmes coulent aussi tendres, aussi amères que les siennes. » Et M. Decourcelle lit, d'une voix émue, le poème : « Mon Ame »... MM. Haemers. consul de Belgique à Rouen, et 1<» maire Morel, l'un et l'autre si dévoués aux Belges, saluent eux aussi la grande mémoire du poète... Et, près du groupe qui encadre la tribune, une auto stationne, dont les rideaux laissent entrevoir la silhouette d'une femme en deuil. Mme Verhaeren a tenu à. entendre ces hommages rendus à celui dont elle partagea la vie, et qui fut, en même temps qu'un grand poète, le meilleur des époux. Quelques instants plti9 tard, derrière le fourgon de la Croix-Rouge, disparaissant sous les fleurs, trois autos prenaient ia direction du Nord. Elles emportaient, la première, un monceau de couronnes ; les autres, avec Mme Verhaeren. Mmes van Rvsselbers-he et Charles de Jonghe et le peintre Victor Gi'sou!. - Aujourd'hui matin, en terre belge, les funérai'JJjs du gxajnd poète auront lieu devant ïe Roi et les ministres de Bro-que-ville et Poulïet Les déportations continuent LES HOMMES DE LIEGE SONT CONVOQUES POUR LA SEMAINE PROCHAINE On apprend de la frontière que la population mâle de Liège (ville) a été invitée à se préparer à la déportation pour la semaine prochaine. l'ans d'autres localités de la province de Liège, lea Allemands ont procédé à la déportation en masse cette semaine. On a appris notamment que deux mille mineurs ont déjà été emmenés en Allemagne. LES PROTESTATIONS SUISSES La démarche faite à Berlin par le gouvernement suisse est très bien accueillie par la majorité des journaux suisses. Le Vaterland souligne ies démarches des Grands Conseils vaudois, genevois et neu-châtelois, et la pétition de 150.000 signatures, et ajoute : <c On voit ici la différence caractéristique de la façon de procéder des Walches et des Suisses allemands ; les premiers observeat. les événements, se forment un jugement, et Bouhaitent que les autorités se lassent les Interprètes de l'opinion p.ublique déjà formée •; les derniers observent aussi les événements, mais réservent leur jugement et laissent aux autorités le soin de prendre les Initiatives : aussi longtemps que le gouvernement reste tranquille, le Suisse allemand reste aussi tranquille : si l'autorité va en définitive de l'avant, les Suisses allemands le lui vent aussitôt, on peut compter sur eux. Le Conseil fédéral a maintenant parlé • 11 d existe donc plus aucun moti.4 de taire son ipprobation, » VAargauer Volksblait publie un article Se M. Julian Grande, qui flétrit énergi-quement la « chasse à l'homme » en liel-fique.D'autre part, le télégramme suivant a Vé envoyé au conseil fédéral par les soins le M. Lardy, ministre de Suisse à Paris : « Les membres de la colonie suisse de Paris, ""'s'associant pleinement aux sentiments du peuple suisse, félicitent chaleureusement le gouvernement fédéral de son geste humanitaire en faveur des déportés civils belges, et confondent dans une même pensée de sympathie leg victimes françaises des pays envahis ». £ Mite franse-îe'ie î uses le nouais mm »? in iô une belle reunion au havre îs Vendredi soir a eu lieu, au Havre, la co e. iérence donnée par le commandant Caye sous les a aspic es de la Ligue coloniale h et vraise et du Comité havrais du Cercle an a cain de Bruxelles. à Assemblée nombreuse et brillante, où < remarquait, autour des organisateurs, < i- nombreuses autorités civiles et militais ia françaises, anglaises et beûges. M. Renia 1- ministre des Colonies, étant indisposé, ava i- délégué pour la remplacer Le colonel Ma 11. feyt, commissaire royal das territoires ail i- mands occupés. 5. La réunion était présidée par M. Charte Auguste Marm'e, qui a ouvert, la séant L TMT un excellé discours, où il a souligr 11 les difficultés immenses, presque surhi 3. maine.s, héroïquement surmontées par a vaillantes troupes belges dans leur brillani r conquête de l'Est africain allemand, et o d il a loué « l'admirable effort économique a Congo belge, poursuivi en pleine guerre, i si réconfortant pour son avenir. » n On a fort applaudi l'hommage rendu ps i M, Marande à M. le ministre RerAin et s colonel Malfevt, et les terme*? dans lcsaui le distingué rmMrtent de la Ligue colonial s a présenté le digne conférencier. M. Marande a évoqué la figure le'roïrm l du commandant Dnbreucq. qu vint jadi r parler du Congo belge au Havre, et il s souhaité que .l'avenir voie se réaliser de plu z en mus parfaitement l'entente do tous le golonianx des pays alliés. e « Les exportations du Congo belge, a d: notamment M. Marande, seront de plus e plus importantes et plus variées, surtou ■. après la guerre. Or, à côté d'Anvers, c'étai Hambourg, qui recevait ces dernières an , nées une grande partie de produits eongo lais, aussi bien belges que français, priiwi paiement le café, le bots, le caoutchouc e ; l'huile de palme. Est-il besoin de dire qu* nos voisins et amis sont bien décidés à » pas reprendre de teilles relations ? Le Ha'vn n'est-il pas alors tout désigné pour bénéficie 1 j de cet héritage ? Nos amis belges connais ' sent notre port ; ils en apprécient l'im-por 1 tance ; ils savent que ia crise actuelle à la - quelle 11 fait face, aussi honorablement qui e possible, a dessillé les yeux de nos pouvoir: - publics, et que rien ne sera Dlus négligé <îo . rénavant pour en hâter le développement e multiplier ses voies do communication ave< l'intérieur. d II appartient donc aux armateurs et au? 3 négociants du Havre de s'entendre dès i ' présent sur les b ;es do leurs rapports fu ) lui's avec nos voisins bel<?e« qui. à cet ef. . îet je suis heureux de l'annoncer, ont ■dé . cidé de créer sur notre oîaee un burem de renseignements où nos <vym,i->a-t-''intes trouve' " l'ont 'toujours 3e r.lus bienveillant accueil. >■ Après quelques paroles de gratitude de , M. le commissaire royal Malfeyt, le comman-' dant Cayon a fait de la campagne belge 5 d'Afrique un historique qui a soulevé les acclamations de rassemblée en l'honneur de i, nos vaillants soldats. [ Exi">.Mente réunion, qui ne pourra que ; contribuer à resserrer «ncoase les liens si , cordiaux qui unissent Belges et Français du ' Havre. La participation australienne à la guerre On mande d« Melbourne que M. Hughes, ministre de ia Guerre, a annoncé au Parlement fédéral que, malgTé le résultat négatif du lei'erendum sur la question du service obligatoire, le gouvernement a l'intention de concentrer tous ses efforts pour continuer la participation de l'Australie à la guerre, aussi bien en hommes qu'en matériel de guerre et en approvisionnements pour les populations civiles des alliés. Un ordre du leur de défiance, proposé pàr le chef du parti travailliste, a été repoussé par i& voix contre 21, les libéraux votant avec le ministre ue la guerre. s-*»» m «r»»—* Vûlaaoie^ F»» | ■ — line conspmitioi allemande aux Mes - ten ■ ■ Le correspondant de 1' « Associated Press » à Simla (Indes) publie dans les journaux américains de curieux renseignements sur une vaste conspiration organisée par les Allemands dans les Indes britanniques. Les dé tails de sa dépêche lui ont été fournis par ie lieutenant-gouverneur du Pundjab, sir Mi-ciiael O' Dwyer. Le centre de la conspiration se trouvait à San-Francisco et à Vanconver. Son chef était un certain Hardial, ancien boursier d Etat à Oxford. On suppose qu'il se trouve actuellement en Allemagne. En mai 1914, Haruïai fit aux Etats-Unis un discours remarqué où il annonça que l'Allemagne se préparait à la guerre contre l'Angleterre. Ensuite, il se mit à recruter sur la cote américaine du Pacifique ainsi qu'à Sang ia'1 et à Hong-Kong, 5 000 Indiens qui devaient réaliser son projet d'insurrection. Ces émissaires arrivèrent auv Indes peu après l'ouverutre des hostilités. Ils établirent leur quartier général à Amfitsar ot à Lahore et décidèrent que l'insurrection commencerait le 21 février 1915. Les onspirateurs furent arrêtés à LaJiore dans une manufacture de bombes. L'insurrection fut ainsi écrasée dans l'œuf. I>e calme n'a point depuis ee<=sé de régner à Lahore et dans le Pundjab. Les CaûBp espagnols et la Guerre On télégraphie de Madrid ail u Temps » : « La déclaration de l'arolievêque de Tarra-gone en faveur des Alliés a causé en Espagne une impression d'autant plus vive qu'ei? le se produit an moment où la campagne menée par les journaux germanophiles pour que le Pape abandonne 1e Vatican et vienne s'installer à l'Escuriai devient plus active que' jamais. Hier matin, le journal « El Debate », qui est l'initiateur de ce ritouvemeiit., publiait-une interview de l'éOrêque de Sitoovie réclamant le rétablissement du pouvoir temporel et demandant que le peuple catholique espagnol renouvelle avec plus de ferveur encore la pétition filiale où il supplie le Saint-Père d'accepter l'hospitalité qui lui est offerte.>-ee»-( tSRAiïi J>E TAVERNE 14, Rue Ed.-Lirit" ip ès la pinte d« l'Uuiei-de-Vil<e LE SSAVRfgi »-*-«»- restaurai a toute heure Salons pour réunions et banquefs 15 BIL> AkDS FRANÇAIS et AXG'. * S a '"■■"■■H" Nouvellss de la Patrie Belge a- l NOUVELLES DE PARTOUT ni Comment les Bocitss traitent ies bateliers e navigateurs beiges ou neutre# ît ^ <( Echo belge », d'Amsterdam : 1- « Les Boches aux abois en sont arrivés i 5- faue subir à toutes les catégories île gens des vexations qu 011 11e sauiau qutiiiner. i.e.-s- uiira-iieutial peuvent aans le cas qui nous e imeresse s en rendre compte « de visu ». f « Un bateau de la compagnie Braekiiian, de Rotterdam, le « ieleôradi XI », viflit <l« rentrer d'un voyage a t^and. Il faut le vi e siter pour juger.de la mentalité boene. Sous u prétexte d'une visite minutieuse, les Boches u ont littéralement mis le baîeau à sac. 1-oui î» cette besogne, 6 soldats conduits par un sous-.officier sont montés à bord munis de haches, J de burins, de leviers etc. ; bref, de tout un at-u tira.il de destruction. La cabine du capitaine s lut la première visitée. A coups de hache, ^ les vandales se mirent l'œuvre pour casser armoires, bancs, glaces, pendules. Rien ne a lut (''ParSné : les tapis arrachés, la garde-robe ^ démantibulée, les matelas coupés en deux et éparpillés, les habillements jetés pêle-mêle et ^ souillés. Les escaliers furent cassés, les plan-s chers soulevés. Le capitaine, qui voulait remettre un peu d'ordre dans ses effets, reçut t un coup de hache dans la main. Dans la ca-1 bine des machinistes la destruction, fut repr'i-J se systématiquement. Là aussi on n'épargna t rien. A l'intérieur du bateau et sur la pont - tout ce qui pou /ait être brisé fut brisé. Bref, œuvre complète de destruction. Le plus obsti- - né des neutres qui aura vu ce bateau aura t facile à se convaincre de la manière d'opé-î rer des sauvages qui occupent la Belgique. ' « En territoire occupé, les bateliers, sans - exception, sont placés sous une surveillance " des plus minutieuse et des plus vexato're. A la moindre infraction au règlement c'est la condamnation et l'emprisonnement. Bon nom-| | bre de bateliers ot été condamnés à 1.000 ' et 1.200 marks d'amende pour avoir été ren- > contrés dans des lieux qu'il leur était clôfen-; du de fréquenter. Depuis un certain temps, > plus un seul batelier n'a le droit de quitter : son bateau sans être accompagné d'un soldat. La mesure est si sévère qu'une femme de batelier qui désire chercher des vivres ne peui quitter le bateau sans le soldat surveillant. Toute personne appartenant au personnel d'un bateau remorqué et qui ne porte pas un brassard muni de l'ancre est condamnéo ! sur-le-champ. » Le régime des betteraves et des navets Les efforts des Allemands et de la presse ù leur solde n'ont pas encore réussi à concilier au régime des betteraves et îles navets les sympathies de nos compatriotes. La répulsion populaire pour toutes les espèces de betteraves est telle qu'il a fallu prendre, en certaines localités. <îes mesures extraordina'res pour les faire accepter,sinon pour en assurer la consommation. Une feuille de « kommandantur » cite, à ce su'et un exemple curieux de résistance aux invites des Comités de ravitaillement eux-mêmes : « A Laeken, dit ce journal, les habitants ne se montraient p.as particulièrement friands du chou-rave. Cela ne faisait pas l'affaire de l'administration des magasins communaux, qui avait, fait, des provisions abondantes de ce légume. On avait beau vouloir les vendre & un prix inférieur a celui des magasins de Molenbeek et débiter les raves â 18 centirnes^le kilo, les Laeke-nois n'y voulaient point mordre. A bout d'expédients, on imagine ceci : ci Tout habitant qui ne se sera pas présenté à la vente des cnoux-nav«ts ne sera pas admis aux distributions ultérieures de pommes de terre ». Cette feus, le coup porte Juste, a tel point que les pauvres choux dédaignés s'écoulent maintenant avec une rapidité qui semble tenir du prodige. « Fort bien... Mais, les rnanse-t-on, les eboux-rav s ? Ou vont-ils où va toute chose qui a fait son temps sur la terre ?... » A BRUXELLES Le butfgeg des hospices Alors que les années précédentes, l'administration offimunale de Bruxelles n'était mise en possession du budget des hospice» qu'avec des retards assez longs, cette année les prévisions pour 1»17 viennent, d'être arrêtées. Le budget des hospices et de la bienfaisance de li capitale atteint plus de onze millions, •uont 3.305.2.s0 francs à charge des finances communales. Las chauffons publies I.c brusque apaisement de la température a décidé les administrations communales ue l'agglomération bruxelloise à hâter la mise en état des chauffoirs publics. A Bruxelles, la vaste installation établie au numéro 247 de la rue Haute a été ouverte le 17 novembre. Le journal emboché « la Belgique » paraissant à Bruxelles et qui annonce la chose ne trouve pour commenter l'application de cette mesure, signe d'extrême détresse, que les lignes suivantes : « Rien de plus pittoresque que l'aspect de l'immense salle, où des centaines de mise-reux viennent se mettre à l'abri des intempéries. Il y a là pour l'observateur de multiplet suirts d'étude, des tvpes curieux à contempler. » DANS LE BEA3ANT Gsurs itinérants pour ouvriers du bâtiment Lo gouvernement 'provincial a décidé ae créer des cours itinérants pour les ouvrier* du bâtiment, maçons, plafonneurs, etc., qiU sont très nombreux dans certaines régions du Brabant. Le premier cours sera donné à Limai, près d'Ottignies. M. Deladrière, directeur des « Ind stries de Belgique », a été chargé de la direction des cours. On "ara en sorte que le» cours soit donné aussi dans la partie flamande de la province. la députation peffmanente a demandé, en ortfre. que des cours soient organisés pour les terrassiers et les paveiurs. A MâLlUIS Nouvelles taxes communales Afin de rétablir un équilibre plus ou moins stable dans les finances communales, le Conseil communal a dû se résoudre à créer de nouvelles impositions, dont le rapport prin-ciTvil proviendra de centimes additionnels. Ii va donc lever tine taxe de 30 centimes additionnels sur le principal du droit de patente, en y comprenant les patentes se rapportant aux articles 3 et 4 de l'arrêté du gouverneur général, à charge des éleveurs, maraîchers, cultivateurs, etc., de même que celles des contribuables soumis au droit de patente, dont les gages, pains ou bénéfices s'élèvent au moins à 10.000 francs. Sur les patente? créées par l'arrêté susdit, 1 les centimes additionnels seront prélevés pendant une période de dix ans. depuis 19-16. Pour les autres patentes, les nouvelles impositions prendront cours le Ie' janvier 1917, pour une période de neuf ans. Une seconde taxe de 50 centimes additionnels sur l'imposition du revenu réel ou 1 des bénéfices réalisés par des Sociétés ou i personnes désignées à l'article 1«- de la loi 1 du 1" septembre 1913, est également créée. > Elle est votée pour une période de dix ans, 1 prenant cours en 1916. , I A G AND t La casquette Un collaborateur de l'embocuée « Gaz van Brussel » préconise pour les étuidlan de l'université von Bissing un nouveau tyj de casquette. « Il ne faut pas « dit-il » qi 1 nos vaillants Flamands portent une coiffu: qui rappelle celle des étudiants belges c ; celle des « Deutsche Studenten ». Pour re ter flamand, il faudrait une casquette dat : le genre de celle que portent nos paysai : flamands ! » N'os paysans flamands n'hésiteront pas changer de coiffure... pour qu'on ne 1 prenne pas pour des étudiants de Punive site embochée. rsien de commun avec ias Boches Une correspondance de 1' « Algemeen Haï de! blad ». d'Amsterdam (11 novembre 1916 contient ce passage, dont le ton de neutr; lité ne laisse pas moins voir le fossé pri font? creusé entre les Allemands et la fléi ivmi'lation patriote de la grande cité fli mande. « C'est une chose étrange, dit cette corre. pondance true la division de tous les établi: sements publics de certaines rues, tes cabi rets et les restaurants, en locaux « réservés aux Allemaniis et en locaux « interdits » au Allemands. Un petit tableau blanc, portar des lettres noires, est suspendu à la devai ture des estaminets et restaurants ; il avi= le nassant. en langue flamande ou allt mande car le français est boycotté, s'il li est loisible ou non d'v venir ' cTéguster u verre de bière ou d'y consommer un pla' Mais les Gantois ne fréouentent plus guèr les estaminets, r 'animation est des nlus r( duites dan9 tons les locaux publics. C'est qu les vovap*es sont pour ainsi dire, totalemen interrompus. On ne délivre nius de passe ports pour sortir de la région d'étane d> sorte qup lo vie cla^trale est, à Gand aussi favorisée par la guerre ». DANS L13S T?fAÎTDRES A Audenarde Le collège ôpiscopail d'Audenarde a rou vert ses portes. A LIÈGE Le procès des héritiers de Mme de Lognay Le procès des héritiers de Mme de Lognay 1 tie Be.iiie-Heuaay, contre Joseph Texhon, e» venu le 15 novembre devant le tribunal ci | vil présidé par M. le président Delgeur. 1 Le 11 janvier dernier est intervenu un îu gement autorisant les héritiers à laire preu ve, par témoins, d'une série de faits caractérisant 1 insanité desprit, le vol, m capm-, ™ou la suSg®stion contre deux testament? «u 20 novembie et du 6 décembre 1912, instituant M. Texhon légataire de tous les lin-meuules de la « tie cujus ». Ce jugement fut frappé d'appel et l'affaire est toujours pendante devant la Cour. Entre-temps, en mars, Texhon a déposé comme testament deux lettres en date des 5 et 12 janvier 1913, lui écrites par la « de cujus „ qui l'instituait legatai.e universel de tous ses biens, meubles et immeubles. Par ce iait, l'avantage de Texhon serait double et porté de 1.5 million à .1 millions. Ce sont ces deux lettres que les héritiers attaquent au même titre que les deux testaments précités. Tel est le litige soumis a l'examen du tribunal. On dit que Tc<x on versa encore aux débats une vingtaine ds lettres émanant de ia défunte. Les débats ont été Axés aux 21, 22 et 23 décembre prochain La fête du Roi A l'occasion de la fête du R-i, une messe de « Requiem » a été célébrée le 15 novembre a Sami-Lambert pour le repos de Mme de» Bolees morts pour la patrie. M"r l'évêque y assistait. La Société « Les disciples de Oire-try » a interprété la mr-sse de Det^ie" dans laquelle 011 a entendu MM. Closset, Beecktrian et Alberts. Il y a eu à l'église uua foule énorme. A VrUVIEES Les pommes da terre et îe charbon En présence du manque de pommes de terre, l'administration communale a mis en vente des choux-raves aux magasins de la ville. Dorénavant des affiches ayant trait au ravitaillement seront apposées au bureau central u 3 réclamations du ravitaillement, rue des Carmes. On cherche le moyen de procurer du charbon. ce qui est malaisé étant données les dif-cultés du transport. AU PATS DS VEEVIEES Le Boche, denrée rarissime. — Les écuineurs du pays. — La rareté des vivres. — Dans i'Hertogenwaid Les soldats boches encore visibles dans le pays de Verviers ne sont vraiment pas fiers, ht toujours on en voit moins. C est ainsi que le Barrage de la Giieppe par exemple n'est plus garue depuis le cteirnt de novemm-e. C'est, un lait extraordinaire. Depuis l'invasion le ceiebre ouvrage d'art était jalousement isolé par un poste d'une cmquamaine d'nommes. Actuellement on s'y peut promener â loisir. Mais pour être moins nombreux, les Allemands n'en pillent pas moins consciencieusement le pays ; ils enlèvent du lard, par exemple, en proportions énormes. Il en passe ouvertement environ 50O.OU0 kilos par jours à WeiKemaedt, venant de la Hesuaye. . sans compter les quantités qui se fraudent. Le nombre d'Allemanas venant acheter des vivres en Belgique croît constamment. Voici des détails, communiqués à la « Belgique » de Botterdam par un correspondant belge, au sujet des prix et de la rareté des vivres. Quelques fav^isés ont encore du beurre à 3 fr. 50 lâ livre en pleine région her-bagere. Le cuir coûte 35 lr. le kg. Une paire de souliers neufs ne s'obtient qu'a 70 francs Un ressemelage se paie 15 fr. au moins", parfois 20 francs... et beaucoup d'industriels ont vendu leurs courroies aux cordonniers On n'emploie plus guere que des souliers ;1 semelles de bois II n'y a plus d'étoffe et Verviers, ia cité des draps, est là proche I Ce genièvre le laineux « pélcet » des Wallons coûte 6 francs le litre... il n'a que sextuplé de valeur. Aux magasins du ravitaillement 1e Dothain on ne peut obtenir que 100 gra«n. mes de beurre par semaine et par persofine. Les ouvriers mangent du saindoux su/ leur oain gris. Il n'y a plus de pain banc qv.e poi ies malades et seulement sur ordonD'ance 'In médecin. Les pâtisseries ont reçu ordre Ue fermer boutique. On ne mange 'plus guère jue du riz, car les pommes de Vferre font défaut quasi complètement. On man^e aussi :e rutabaga, sorte de grosse "betterave jadis lonnnée comme aliment aus vaches. Dans la forêt de l'Herto&^'nvald, trois cents neciares ont déjà été ras^s ; le bois de Gru-:ieliaut, en delà de Bilstain n'est plus qu'un mvthe. Au prix actuel du bois, ce sont des nniions Qu'on nous ^ole. Les vandales conS-rtusenf à Perkiets près Membach une vaste ;cier;e électrique fléià reliée à la société d'é-ectrieité de l'est de la Belgique mais qui n'est 33s encore en activité. Près de la frontière ïamorce sur le vicinal Dolhain-Eupen un ïneinin de fer 0 à double voie > qui serpente lans I'Hertogenwaid mis à, sac. DW3 T.E EAÎN UT Aux charbonnages du Nord de Gilly . -v'- Feiange, ingénieur aux charbonnage au i.ot.n, à Farciennes, est nommé direc ie r-^eiant des charbonnages du Nord d oilly. Mort du secrétaire communal de Braives On annonce la mort de M1. Célestin Frai ture, secrétaire communal et clerc de no taire à Braives, décédé subitement dans 1< courant du mois d'octobre. , A ARLOÏT ts >e Le prix des œufs ie re Ces Osufs se font de plus en plus rares e: >u de plus en plus chers au mar s- u A_^on- Leur prix a atteint cette semaine ls et ^ fr- 75 douzaine. Plus de 1S 0 rr. 45 pour un œuf l à- Pour les enfants nécessiteux ss r- Une nouvelle œuvre de bienfaisance vieni de se .onder à Arlon. Elle consiste à elonnei un repas supplémentaire aux enfafîts néces siteux des écoles. M .le docteur A. Kuborn, écbevin des tra-vaux publies, est à la tête de cet organisme ), avec le comité de l'Œuvre do la Soupe. 1- 5ë DAÎTS LE LUZEKBOUEG 1- A la Cour d'Assises 1- « Chambre des mises en accusation de la » d'appel de Liège vient de renvoyer de- vaut la Cour d'assises de la province de Luxembourg siégeant à Arlon : 1° Auguste-Adelin Davreux, bûcheron à Halma, détenu p ®°us l'accusation d- tentative de vol quali-flé et d'assassinat, ce dern'er crime perpétré . sur la personne rie Philomène Boland, veuve ■ Davreux; 2» Marie-Henriette Ligot, née à Li-b n, 17 ans, sans profession, à Libramont, dé-e î®nu?, ?ÔUs l'accusation d'avoir, le 22 septetn-_ bre 1916, en ce dernier lieu, v olontairement, e avec l'intention de donner la mort et avec j préméditation, cômm's un infanticide sur son _ enfant illégitime au moment de sa naissance 3 ou Immédiatement après. Ces deux affaires seront vraisemblablement ' jugées à la session du 1er trimestre de 1917. AUX FitONÏÏÈEES Présautions contre les aviateurs Les habitants de la oommune-frontière de Snntoliet ont reçu l'ordre de peindre les carreaux de vitre en noir ; les aviateurs, paraît-il, apercevaient les rais de lumière aux fenêtres. Les Allemands ont procédé à des arpentages dans le polder de Santvliet et à des prises phefogranhiques tîe terrains. Des au. torltés^ militaires supérieures assistaient aux ' opérations en question. Pour relever le changc D'après le « Berner Tagblatt » le train a internés qui a passé vendredi matin d'Allemagne en Suisse contenait une somme de 10 millions en or, envoyée à la Suisse par la Kanque de l'empire allemand pour relever le cours du change. Des forces de police ont »ri ilv ?on tle lor Pn gare de Berne à ^ 11. 35 et l'ont immédiatement transféré aux caves de la Banque nationale. ' — , Les auteurs belges L'Enfant de Nazareth Tel est le titre du volume d'Armand Variez, avec préface du R. P. Rutten, dominicain, qui vient de paraître dans la « ( ollection Junior » œuvre pour la vulgarisation de la littérature belge en langue française. i appelons à nos lecteurs les quatre au tre., volumes à paraître dans la « ( ollection Junior » (format Collection Nelson) : fin novembre « La Veillée d-e Noël » et « Les Deux Bossus », d'Emile Cammaert; en décembre, n La Petite Nurse », de G3ir-ges Verdavaine; en janvier, « L'Emigree de l'an XV », par timmamiel Vossai^t (Candide), et en février ti Une Glorieuse Retraite », de Maurice Cauchez. Le prix de ces cinq volumes esit de 6 s. 3 d. franco pour l'Angleterre, et fr. 8 50 franco pour le Continent. Toute commande doit értre accompagnée d'un mandat, l'envol contre remboursement n'étant pas admis en Angleterre. Librairie Moderne, ^Uteur, Hôtel CecM. Londres, W. C., bureau 350. —— >-«»••»-< * OLYMPIA * Rue EcHouard-Larrue —- Le Havre Prograroine d.o la. aainaine LE MAS QUE AUX DENTS BLANCHES MADAME SANS-PEUR Matinées S 3 h. j/2 les Jeudis, Vendrediot D'maecbe SC1KÉF.S TCVS LES JCVKS à S HEURES BANQUE BELGE pour i étranger Société Anonyme filiale de la Société Générale de Belgique CAPITAL Frs. 30.000.000 RÉSERVES Fns. 2.023.000 . Siège Social : BRUXELLES : Rue des Cotonies, 66 AGENCES . Rotterdam. Shanghaï, Tiefttsin, Pékin, le Caire, Alexandrie. A LONDRES : 2, Bishopsgate. E. C. Vgents et Correspoi dants daus tous les paye du monde. —o— ' mité local: MM. J. S. Haskell, A F. Barton ru Grinnell-Milne, Sir Wm. Garstin. G. C. M G. Baron E van Eel.veld-, Emue Fram qui Gbe aller de Wontei s d'Op inter et Clievaiiei li. Carton de Wiart. >u vert tire de comptes chèques productifs d'intérêts.Encaissement de remises simples et documen taii es '•iv rtures de crédits simples et documentaires.."ttres de Crédits, Eneais ements et nésocialion de coupons, titres atnor is. 1-te., etc. -i rviee xjiécial de change et transferts avec tous pays lieu-eigiieinents finan',.i" '-<! et commerciaux, l'our toutes conditions s adresser à ia Direction?» BISHOPSGATE, E. C, n——a«—■m&m touvain, la B.lgjq:e !■ et ls cardinal lerjier Nous avons promis de revenir sur la con rerence donnée à l'institut catholique de Pa-j ns par M. le chanoine Noël. Aous crovons ne pouvoir tnieux donner idée à nos lecteurs ue 1 impression produite par le cours du sa-vant professeur qu'en reproduisant le be^ article que M. Pierre de Quirielle lui a con-sacre dans le « Journal des Débats » : 'e, patronage de la « Revue «Je philo» sophle, M. le chanoine Noël, professeur à 1université de Louvain, a commencé hier grand amptiit léâtre de l'Institut ca-tbolique, une série de dix leçons qui se poursuivront le mercredi, à cinq heures e) quart, jus iu au 21 février, sur le « Mouve- '"'Osop!.ique de Louvain et le cardi-na. Mercier ». i.'intérêt pour la Belgique el pour Louvain. la personnalité du grand car dînai avaient attiré de très nombreux audi-.^■1^ rpmplissaient la salle et même 13 tribune, comme aux conférences de Jœgen-f" l! J. ? deux ans. M. Noël, qui professe a 1 Institut supérieur de philosophie fondé è Louvain, par Mgr Mercier dont il est l'élève et 1 ami, comprend largement son sujet, r. s est proposé de situer l'œuvre et l'activité intellectuelle du cardinal dans le cadre de U renaissance thomiste conçue par Léon XIII dans oe.ui de la Belgique catholique et 'j crois pouvoir dire salis trahir ses intentions de la Bel21 que tout court. La première ecoD sur « 1 Université de Louvain et la vie na tionale belge » était en réalité un tableau d histoire et 1111 ciiapitre rie psvcholoffie belge, dont 1 exactitude pénétrante ét la jus. tesse pondérée n'étonnèrent pas ceux oui on' lu un excellent, et j'ose a'outer mal'eré la gravité et la tristesse actuelle du sujet, char mant petit vcUuttiô ctuô M. Noël a consacré à I °,"Y?,in- volume « Louvain, 891-1 &14 a été édité l'an dernier, en français, avec ue s^ln tout à fa't digne d'éloges, à l'irnprlrrio rie de 1 Université d'Oxford où M. le cha noine Noël réfugié de Louvain. a été d'abord arrueiMi. U v a même professé avant d( professer à l'Institut catholique de Paris of il a fait cette année un cours de logique Si le volume français, jvubl'é en Anp-le terre est un modèle ou'om pourrait recorn ninnder fi notre librairie. M. Noël qui s'oc cmiit à Louvain avant la guerre! de la ré dactinn des fr-ôs «éri°ns6s et scientifiques " Annales de lTn=titiit supérieur de p'iiloso phie » est un plu'losophe qui est aussi un historien remnrauable. un esprit fin et déli «at Ces qualités frapnont. dans le petit vo l"me. oft en i^tracemt l'histoire de la ville et de l'Univer=ifé de T,ouvain depuis leurj origines jiisnu'anv affren=es iournéfs de la fin d'août 1014 n a in^ioué les traits géné ratrv de r^ts^iro dp la Be-lgioue et les traife car»ptéTistiaues de Mme hel°-e.totit cela mise unp vérité evarte. <;aiis l'nrnhre d'emphas-'1 ni lp moindre narti nri=; d'exnltation.Le« même? onalités se retrouvaient (fans In conférence de M. Noël. On v pouvait goûter partien lièrement. pour la ti-^ndération et la tnmme la façon dont ellp présentait la nationalité helfi-e. dnns ses deux é'éments. le flamand ei le wa'lon oui se fondaient admirablement t-T.ou vain, et aussi la façon dont elle prévn-tait la situation des cat^oifnues dans l'unité du nav«. Une telle introduction n'était nulle ment dé^la^ée én tête de la sér'e de le^on* r-l"s spépialement pt'llosoohiques qui feront l'obiet du cours de M. Noël car d'ans tnut cela on retrouve bien l'esorit de lustesse simule de largeur sereiio et de fermeté su> les principes de foi chrét.ipurip et patriotique pu i oQf fiotni fin rard'nn! MerciPr. Sa largeur d'espr1) et son grand'cœur le firent entrer chaleureucemptit dans le« vues civilisatrices de Léopold II sur le Gofigo. 11 fut le nremi°r » lui accorder le ooniour« tant désiré de religieuses missonnaires et mit a sa disposition la florissante Congrégation des Spput-5 de ifi Charité de Gand. Ce sont elles qu; dp^servent Ips principaux ornbeiinats, npn=ion-n,ats et hônitaux de notre grande colonie a'rifsine. Ce furent aussi troU n.rêt,res de son diocèse on1 suivirent en niialifé d'ac-mrtniers lps ouvriers belges et français cm-plo^'ës à la construction du chemin de fer du Crni^o. T.ponnV! H prisait fort,. d'aMlenrs le bon cens «"nirieur de M?r StlUpmans et sa fécou. de activité dans tous les domaines. N'eut été son uge, il eut désiré ie voir promu à l'archevêché de Maliiies. après la mort du cardinal uoossens. Il lui coméra le Grand Coidon de son Ordre et ne lut pas étranger à len.oi que le St. Siège lui fit du « Pali.uin », haate et rare distinction, généralement réservée aux patriarches et aux archevêques.Pourquoi tairais-je que Mgr. Stillemans était lavoiabie au service personnel ei gené-îal, ei 11e îeuuiaii pas uevam ie sutirage universel i vi laut eue de sou temps, disait-il, et ne jamais se meure en travers d'un mouvement irrésistible. D'a.iieurs, plus nous pren-arons contact de toute maniéré avec ia toule et, mieux nous nous en trouverons. Enfin Dieu ti ses vues et la religion est assez souple poui s'adapter à toutes les rransiormations de la société. Mgr. Stillemans sut préserver son diocèse des excès du flamingantisme. Ce n'est pas à lui qu'il fallait paner <le séparatisme administratif ou de guerre à la langue trançaise. Flamand de oaur et d'âme et ami du peuple, comme il l'éta.t, nul n'eut songé à. le soupçonner de tiédeur pour la cause flamande. Cela le mettait à 1 aise pour reprimer tout écart. Nous avons deux langues nationales, di-sait-il : toutes deux ont également droit do cné en Flaïu.re et en Wallonie. Dans ses collèges le français ne courait aucun risque d'être relégué, ou à peu près, au rang de langue étrangère. U était trop pratique pour cela, trop bon patriJfc aussi. D'ailleurs il appréciait assez i'incdRiparable instrument de culture qu'est dans les humantés la langue, française pour ne pas vouloir en priver no-re jeunesse flamande. Quant à l'université de Gand, il répugnait invinciblement à voir violenter l'immense majorité des familles, gantoises ou autres qui veulent encore pour leurs fils l'enseignement, français. Il ne se récriait pas moins à l'idée d'en chasser les centaines d'étudiants wallons et. étrangers, qui contribuent tant à se bonnne renommée et apportent à la ville un élément de prospérité nullement négligeable. En principe il était donc partisan de l'enseignement bilingue, je dis en principe, sans vouloir rien brusquer. Il tenait! compte de la question financière et de la diiflcu!té de trouver sur l'heure des professeurs capablis pour la section flamande. Quoi d'étonnant après cela qu'il n'ait, pas refusé son nom à l'Association mixte, dont Gand prit l'initiative pour la propagation de ia langue française? A ceux qui s'en étonnaient. il répondait, non sans quelque dédain .'bel amour du flamand, en vérité, que de laisser croupir les enfants du peuple dans l'impossibilité d'arriver a quelque chose, faute de savoir un peu de français 1 Et M. le chanoine Heynssens conclut CD ces termes : « Ce n'était pas seulement un grand évê. que, c'était aussi un grand citoyen, il était de la lignée de ces évèqnes belges dé ta première moitié du siècle dernier, auxquels notre illustre homme d'Etat Frère-Orban lui-même rendait hommage tels .le cardinal Stercx, Mgr van Bommel. rie Liège, et Mgr Maloti. de Bruges, qui n'ont pas moins bien servi leur pnvs mie l'Eglise. Oui. nous avons perdu nn grand évêque, et la Belgique en-tièrp s'inclinera devant sa mémoire, sans distinction de partis. Heureusement. ' ami notre cardinal Mercier, la lignée n'est pas près de s-éteindrè. 4u ionr prochain dp la délivrance l'éPiscona-t hpl"-e demoitr-era cit. gne rte son na«sé et ne sera pas le dernier grands enrns de l'Etat à la tâche patriotique du relèvement du pays. »

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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