Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 03 Decembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/x05x63cb5s/
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LE XX* SIÈCLE du 3 Décembre 1916 \ mes on parlé du. acandaJe dénoncé a monde par le cardinal Mercier, un de ijcumaux embocljés de ûiuv-' '.i?. | Voici ce qu'on a pu lire dans le « Bruxe ;lois » des H-12 novembre : LE DEPART DES CHOMEURS \ Le gouvernement occupant a commencé i Snettre à exécution la décision qu'il a pnsi ïi'envoyer en Allemagne, pour les y occupe ■ 'à des travaux n'ayant pas de rapport avec i< wueri'e, les ouvriers chômeurs belges se trou ivant dans notre pays, eux et leur famille à charge de l'assistance publique. Les mesure «prises jusqu'ici et dont la nouvelle est par Venue à Bruxelles y ont provoqué une vive e ^compréhensible émotion. • . D'après des indications, d'apparence serieu fce ou est tenté de s'imaginer, en effet, qu ai lieu de s'appliquer uniquement aux cho îneurs, les décisions officielles intéressent le copulation maie, tout entière du pays. Le,' choses en sont au point que nombre d( ©ruxellois ont déjà consacré une bonne pan <le leurs maigi'es économies à s'équiper en vue «l'un prochain départ en Allemagne ! Nous sommes heureux do pouvoir les ras surer. Les investigations que nous avons entrepri-: ses à la demande instante de nombre de nos ! lecteurs, nous permettent d'afflrmer que le gouvernement occupant n'a nullement l'inten tion d'étendre sa décision à d'autres catégories d'habitants que celle des chômeurs. Seuls les chômeurs, bénéfleant des secours publics et qui refusent de signer un engagement volontaire seront conduits de force en Allemagne. Ceux d'entre eux qui, lors de la convocation, accepteront, le travail qui leur sera offert, bénéficieront des conditions faites aux ouvriers volontaires, traités en Allemagne sur le même pied que les ouvriers du pays Quant aux citoyens convoques par les autorités allemandes chargées d'exécuter les .mesures prises à l'égard des chômeurs, il est certain qu'il n'est pas question de les expe-pédier en Allemagne, à condition qu'ils puissent sérieusement prouver qu'ils fournissent un travail régulier ou qu'ils disposent de ressources suffisantes poir assurer leur cxis? itence. Certains faits, entraînés par l'exécution des mesures décidtes, paraissent de nature à coTfc tredlre cette affirmation. 11 n'en est rien. Ces cas sont la conséquence des difficultés créées aux fonctionnaires allemands par le refus des autorités belges compétentes de leur délivrer des listes de chômeurs. Ce refus a entraîne la nécessité d'une extension des convocations et sj au cours de celles-ci, des erreurs, très pénibles pour ceux qui en sont victimes, se sont produites et risquent de se produire encore, elles doivent donc être uniquement attribuées au manque de documentation officielle. Et comme si cela ne suffisait pas, le triste fantoche qui signe Marc de Salm e>t revenu à la charge le 15 novembre et a ose écrire ce qui suit Pour en revenir aux chômeurs, je déclare carrément que comme contribuable écrasé de lourds impôts que l'huissier me force impitoyablement à payer sous menace de saisie, le me sens incapable de blâmer la mesure qui, en fait, abstraction faite des principes on «lu droit internationl aue toute guerre remet en question, aura avant tout pour résultat, sinon pour but, de soulager les charges ecra: santés des f#i*iri3es publiques, que ceux-lu qui travaillent, a~mentent exclusivement depuis trop longtemps pour entretenir ceux qui ne font rien, parfois parce qu'ils ne veulent rien Jaire. , ., . D'ailleurs, la guerre a-son propre droit et 4es autres belligéants ont fait et font, encore bien pis là où ils le peuvent. Je suis de l'avis de saint Paul, que celui qui refuse le travail d-oit refuser de manger. « Qui non laborat non .manducet ! » Ces lignes ont été écrites 1® iour où devaient commencer les déportations fie Bruxellois ! Le Judas est complet. Nous serions bien étonnés s'il ne suivait pas un jour son modèle jusqu'au bout... COMMENT LES ALLEMANDS TRAITENT LES OUVRIERS BELGES QUI SIGNENT UN ENGAGEMENT DIT « VOLONTAIRE » On sait que les Allemands, au moment de l'embarquement des Belges qu'ils ont ■raflés ou convoqués, leur donnent le choix entre la déportation forcée avec bas salaire et la signature d'un engagement de •travail dit « volontaire », avec promesse de haut salaire. Un très petit nombre cèdent a la nu,na> e ou à la crainte de la faim. Leur sort cependant n'est pas moins cruel que celui des déportés proprement dits. Ils sont, au moment de l'embarquement, parqués séparément et ils subissent de la part d'agents allemands de divers bureaux ou indu-» 'es un examen phvsique profondement humiliant, comme s'il s'agissait de choisir du Détail à la foire. . , . ,. .. L'examen de la situation des individus considérés comme chômeurs, se fait d une manière tout à lait arbitraire, dans s communes où l'on procède a des rafles ou à des convocations en masse. Les hommes raflés ou convoqués sont entassés dans un espace gardé par des soldats. On ne libère que ceux qui peuvent prouver qu ils ne sont pas chômeurs; mais on traite comme chômeurs quiconque a moins de t journees de travail régulier par semaine. LES PROTESTATIONS Le gouvernement belge fait connaître qu'un comité américain vient de se constituer à New-York pour recueillir les protestations qui s'élèvent de toutes parts aux Etats-Unis contre les déportations lys ouvriers et des bourgeois belges pour le ti a-vail forcé en Allemagne. LEÇONS D'AUTO SCOLE DE LA MADELEINE Conduite auto. Brev. rnllit. et clv. garantis et rap Re"S. grat. P. déni, autorité mil»., #9, rue Vignon, Paris (8«), Métro : Madeleine. >-••«=-< — La question polonaise contre ue « royaume » allemand de pologne Il a déjà été constaté que les autorités allemandes rencontrent en Pologne de grandes difficultés au sujet du recrutement, de la nouvelle armée germano-polonaise, qu ils pre tendent organiser pour le printemps de 1J17. Les partis politiques de la Pologne rusht ont refusé de rien connaître du nouveau « royaume » allemand, et ils s'appliquent a frnp&her le recrutement. Ces groupements comprennent : le parti national démocratise-qui représente plus des deux tiers de* copulations de la Pologne russe ; - le pain conservateur, qui vient en second comme importance numérique ; le parti polonais progressiste, et enfin l'union progressiste polo- Ces quatre partis réunis représentent J'opinion publique polonaise tout entiere, et on peut voir ainsi que les organisations politiques de Pologne oui rejeté la honteuse « indépendance » à eux offerte par les Allemands et sont resté,-;, en toute loyauté, fidèles à ja Russie et aux Alliés. blame aux rallies Ta « Nouvelle Gazette de Zurich .» du 1er Annonce de Cracovie qu'à la suite d'un vote de blâme de la Ligue pour la nationalité polonaise, dont le siège est à Varsovie, le président de la Ligue, Michel Lempicki, et un membre du bureau ont démissionné. Ces deux personnalités polonaise» avaient fait ^partie de la délégation polonaise qui fut re. çue par M. dé Bethmann-Hollweg et par Je . baron Burian. u CHEZ LES SOCIALISTES DU KAISER ■ 5 — X — t. Les lattes autour I du " Vofuiaeîts " les minoritaires sont muselés l 1 101 L'Humanité vient de publier des corres-; pondances suisses signées Homo qui mon-! trent bien à quoi est réduite en Allemagne l'influence des socialistes minoritaires et ' jusqu'où va la complaisance de certains d'entre eux à l'égard des manœuvres majoritaires.L'agitation actuelle dans les milieux de la Sùciaîrdémocratie a pour cause principale la question du Vorwaerts. Le journal socialiste est, on le sait, passé, sous la dictature du Comité directeur du parti (Parteivorstand) qui est tout à la dévotion de l'impérialisme et du Chancelier. Ce coup de force n'a pu être accompli que gr;U'C à l'aide du gouverneur militaire des Marches, le général von Kessel. Depuis lors, les rédacteurs du Vorwaerts, S'.roebel, Stadthagen et Leidek non seulement n'y ont plus été autorisés à faire paraître leurs articles; mais, de plus, l'administrateur du Vorwaerts, Richard Fischer, vient d'obtenir du tribunal de Berlin un jugenimt interdisant à ces trois anciens rédacteur5 de mettra encore le pied dans les bureaux de la rédaction. Ajou'ez-y que deux autres rédacteurs, i^ont Le citoyen Wielepp,coupables eux aussi d'être favorables aux idées de la minorité socialiste, viennent de recevoir leur congé, si bien qu'il ne reste plus de l'ancienne rédaction que le rédacteur au feuilleton qui est, lui, de la faction majoritaire.Le Vorwaerts est maintenant sous ta direction absolue d'Hermann Mùller, l'un des plus jeunes membres du Comité directeur (Parteivorstand) et l'un des plus arro<ïan's qui avait été envoyé à Paris à la veille de îa guerre. Il a été investi de pleins pouvoirs par le Parteivorstand et, indirectement, par le général von Kessel. Dans les milieux minoritaires, ce fut, à ■ la suite de ces événements, survenus au Vorwaerts, une vraie tempête. On y proposa le désabonnement en masse, la fondation d'un nouveau journal socialiste et ie refus de paiement des cotisations au Parteivorstand. Mais les extrémistes avaient compté sans les éléments plus modérés, représentés par Kautsky, Haase, Ledebour et Adolphe Hoffmann. Ceux-ci, tout en approuvant en paroles les protestations des extrémistes, s'efforcèrent d'arranger les choses. C'est à leur suggestion que furent finalement repoussées les trois mesures de lutte : le désabonnement, la création d'un autre organe, le refus d'acquitter les cotisations. Haase fit notamment remarquer que la censure ne permettrait pas la création d'un journaj socialiste minoritaire. On adopta à la fin, à l'unanimité, une motion Ledebour-Hoffmann ainsi conçue • L'assemblée générale adresse aux camarades de l'empire entier la demande pressante du veiller à ce qu'aucun de ceux qui ont participé ou favorisé la spoliation du « Vor-waeerts » ne reçoive encore une fonction dans le Parti, un mandat au Reichstas* ou au l andtag, ou un poste d'honneur quelconque dans le Parti. En défendant sa motion, Ledebour s'écria : nans l'histoire d'aucun parti il n'y a. un événement qui soit égal à l'infamie commise par le Comité directeur. La motion est une conséquence naturelle de notre Jugement sur l'acte infâme du Comité directeur. Mais il faut mener la lutte au sein de l'organisation. et ce serait une faute de la porter en dehors. Quelques journaux approuvèrent les extrémistes. Parmi ceux-ci se trouvait la Leïpziger Volkszeitimg, mais son appel resta sans écho et le Parteivorstand y répondit par de nouvelles mesures de violence.Voilà où en sont les choses. Les minoritaires sont vaincus, leur voix est étouîfée; de plus, parmi- eux, so trouvent des bergers décidés à maintenir à tout prix l'unité de la Socialdemocratie. EN AUTRICHE, LES MINORITAIRES SONT AUSSI MUSELES En Autriche, toute tentative d'excitation minoritaire sera égaleraient brisée. Des mesures préventives ont déjà été prises.Iloino écrit dans l'Humanité que la revue soc ai liste autrichienne mensuelle Der Kampf, qui était rédigée pendant la guerre par Frédéric Adler, annonce dans son dernier numéro que ct'est Ferdinand Ska-ret, le secrétaire général du parti autrichien, qui a pris la direction de la revue. Ainsi la revue est maintenant entre les mains de ceux qui défendent la politique de la majorité; et la minorité autrichienne a perdu le seul organe où ses idées pouvaient être exprimées. En même temps, on apprend que le club viennois d'éducation Karl Marx, où Frédéric Adler h souvent fait des discours, vient d'être définitivement fermé par le gouvernement de la Statthalter. / j m&m—t — ■ Fourrures CEI. COEDEMAN8 5 AV£"UE DE L'OPÉRA, «=•. — PA^IS TRANSFORMATIONS ET RÉPARATIONS Raison d.e confiance >—« 6 0-< Les Anglais pensent à leur industrie Londres, 2 décembre. — Le gouvernement britannique va créer un département des recherches scientifiques industrielles dans l'intérêt de l'industrie du Royaume-Uni. Ce département sera dirigé d'après l's principes coopératifs et recevra en < litre une forte subvention. — >-• e — Cordonnerie iMïàGûLtNS NOTRE SÉRIE IMPERMÉABLE I double semelle SPÉCIALITÉ EN CAOUTCHOUC 1ÊTBES, KBLLBT1Ê8ES. LE8GI33 3" o/o de remise aux Réfugiés Distribution de Timbres duGommerce Ha vraie II, Rue Thiers — Télép. 10-33 LE HAVRE A COMMENT LES NAMUROIS ' tiennent sons Ioccupation allemnnne Une .foule de renseig sur la vie à Namur sou i Nous avons reçu la lettre suivante que nous sommes heureux d'insérer : Folkestone 4 Priory Gardens 12 novembre 1916. « Mon cher Directeur, « J'ai le grand plaisir d'informer les mili-« taires namurois qu'un de leurs' concitoyens, « M. Ernest Delvigne, a quitté Namur dans le « courant du mois dernier et vient d'arriver « à Folkestone. « Je viens vous demander, mon cher Dlrec-(( teur, de bien vouloir accueillir la relation « que M. Delvigne à écrite pour ses conci-« toyens : cette « chronique », par la précl-« siôn de ses détails, les reportera pour quel-« ques instants au milieu de leur chère cité. « En voyant une fois de plus combien « ceux du dedans tiennent fermement » nos « soldats éprouveront, j'en suis certain, un « grand réconfort et une juste fierté. « Veuillez agréer, etc... Joseph de Dorlodot. » Voici la lettre adressée par M. Delvigne à ses concitoyens : Cher monsieur, M. Joseph de Dorlodot me dit qu'il vous serait agréable de recevoir des nouvelles ue Namur ; je defère d'autant plus volontiers a ce désir que, quoique ayant quitté ma \ille natale depuis un mois a peine, j'aimerais ur-jà, dois-je l'avouer, recevoir aes nouvelles toutes fraîches de ceux que j'ai laissés la-n*is. La monograpiiie que je vais vous présenter ne sera pas complète. Les circonstances dans lesquelles j'ai quitté ma patrie et .sur lesquelles voiis me permettez de ne pas insister ne m'ont pas laissé le temps de me documenter. Les .Difficultés vaincues; les obstacles surmontés inutile d'en parler : tant d,au-tres avant moi vous ont raconté 'leur odyssée. Laissez-moi toutetois vous dire qu'à l'heure actuelle, il est presque impossible de gagner les Pays-Bas et que nombreux, bien nombreux "même, sont les jeunes gens de chez nous qui rongent leur frein en silence. l'heroïsme du bourgmestre de namur Vous avez appris l'arrestation et la con-damnation à niurt de notre admirable bouig-mesire M.le député Fernand uoieiivaux. Vous savez également que sa peine lut commues en celle ue 15 années de travaux îorces. Vous ignorez peut-etre qu'il affronua les assauts cl une magistrature implacable avec un calme absolu, opposant les dénégations les plus îor-meiies à toutes les accusations; qu'après avoir reçu la nouvelle de sa condamnation a rnort il soupa tranquillement et dormit neuf heures comme a nanituue ; que le lenuemain dimanche *z4 septembre il passa la journee avec sa lernme, l'esprit libre et même joyeux, comme s'il s'était trouvé au coin de son leu. L'émoton provoquée par sa condamnation rut énorme; spontanément, en un jour, tt.OoO signatures demandèrent la grâce du condamne. Cette démarene jointe aux sollicitations des députés belges, de 1 Episcopat, du roi d'Espagne et du Pape, força von Eissing à signer la commutation de sa peine. Inutile de dire que l'arrestation de notre bourgmestre a.\ait jeté la perturbation dans Les services communaux ou son activité et sa rare compétence administiative 'lui assuraient une place prépondérante. La nomination d'un 4e échevln s'imposait, M. Delaunois fut ichoisi. Notre collège se compose donc le MM. Hamoir ff. de bourgmestre, Lecoq, van Meldert et Delaunois. A l'Hôtel de_Ville, installé depuis l'incendie, de la Grand'Place, me de Bruxelles dans les ma.sons occupées autrefois par l'ancien bourgmestre Lemaitre ît le pharmacien Cliisogne, il n'y a pas de changement notable dans le personnel. Les bureaux sont plus encombrés que jadis les locaux moins spacieux, mais le coude a soude v est plus cordial : il y règne maintenant un air de famille nullement administratif.au gouvernement provincial Nos maîtres ayant occupé le Gouvernement Provincial, les bureaux belges ont dû s'installer dans les locaux de l'Ecole de Biernai-j an ce, rue de Fer. M. 'le baron de Gantier, iéputé pennanant reste comme avant la guer-•e dé\oué à la Province dont il assume vau-amment Tme grande part.e des charges ad-ninistratives. M. X. Br.bosia, greffier provln-ial demeure ferme à son poste, tenant tete iux Allemands. Et pendant ce temps, dans ios vieux bureaux de la province,. enooin-irement d'embusqués boches : service ,des passeports, de la censure, de la pol.ee cruni lelle etc..., etc. et, sur tous les murs séta-e sous la protection du timbre officiel « Impériale Kommandatur Namur » une odieuse iîfic'ne coloriée représentant une tribu de gro-esques alcooliques revêtus des uniformes mi-itaires des Alliés et portant au bas cette ru->ri(iue : « Les derniers défenseurs de la liberté, ■ le la civilisation et du progrès ». Pour prou-;er de quel côté se trouvent ces défenseurs le la liberté, nos maîtres obligèrent u y a melque six mois les libraires de la ville a 'xposer cette affiche à leur étalage sous peine le fermeture de leur magasin ! s ils espèrent le la sorte nous détacher de nos Alliés... Cest dans un de ces bureaux que ll!^e l'ineffable Tafel, l'officier préposé à la Censure des imr.rimés, ie monsieur qui oblige nos concitoyens à lui demander respectueusement l'autorisation d'imprimer,fût-ce leurs -artes de visite. l>oux régime I . ,. Dans les appartements qu habitait jadis le baron de Montpellier, son... Excellence le uaron Von Ilirsc iberg, gouverneur militaire ie la province de Namur, donnait a ses officiers avant sa retraite de brillantes festivités. Rendons cependant à Son Excellence cette iustice qu'elle ne fut pas méchante au fond H qu'elle fit même toutes les bassesses pour jonouérir les sympathies de la population , 4ui elle, lui répondit par toutes les fiertés le son âme -nationale blessée. les bureaux boches Parler des bureaux allemands m'entraînerait trop loin, disons cependant qu'ils pul-u.lent chez nous pour abriter les 2.000 embusqués boches que notre population est j ibligée de chauffer, loger et éclairer. Au | îasard de la mémoire, citons les maisons | suivantes où se trouvent leurs administra-onis : Cartuyvels de Collaert, rue du Col- , è<*e • Association catholique, rue Saint-Au-jaln'- Ccrcle catholique, place Saint-Aubam; le Meetis, id. : Orban de Xivry, rue de îruxelles ; Ecole Jeanty-Bodard. id. ; an-•ienne maison Max Wasseige. id ; procure les Frères, boulevard1 Ernest Melot ; an-■ienne maison Leclercq, id. ; Mélot, id. etc., ■t ce cl sans préjudice des bâtiments officiels m'ils encombrent de leur importance arrogante. Car ils sont arrogants, ces messieurs, e vous prie, de le croire et, quand ils daignent accorder des faveurs aux infortunés rue la nécessité oblige de recourir à eux, ils kvent leur faire comprendre la distance qui lépare la vile population des pays conquis nais non annexés, grâce à Dieu, de la « Kul-ur » qu'ils incarnent intégralement... La vé--ité m'oblige à ajouter qu'ils savent faire • •omprentîre ésalement que la même distance ie réduit à zéro quand il 9'agit de faire pasL ser du porte-monnaie du solliciteur dans ,ôlui du sollicité le pourboire qui revient loeiauemem à celui-ci pour prix.des sueurs nements intéressants s l'occupation allemande et du sang que ses compagnons répandent sur les chamvw de bataille tandis que lui, reste tranquillement sur son rond de cuir. Du haut en bas de l'échelle militaire, d ailleurs tous sont à vendre, il suffit d''y mettre le prix : sur les lèvres d'un modeste soldat, le billet d'un mark amène le sourire le plus obligeant ; à tel baron Von X..., il faut offrir quelques centaines de marks pour... la Croix-Rouge ! Mais détournons-nous de ce cloaque I Les circonstances ne nous y ramèneront que trop souvent au cours de ce récit. les administrations belges En dehors des administrations communale et provinciale, voici la situation de nos autres services publics. Le personnel des contributions est, par ordre du ministre d'es Finances resté à son poste sous la direct! >a de deux • jnctionnaires boches ; son travail est pénible, on le conçoit ; mais le devoir est là imposant ce sacrifice ; les agents du chemin de fer chôment complètement, de même que ceux des postes dont quelques unités seulement ont repris le travail, lous les membres de ces administrations touchent des indemnités assurant leur existence. Les ponts et chaussées se trouvent entièrement, cela va de soi, sous la coupe allemande, de même que le téléphone dont l'usage est réservé exclusivement ù nos maîtres qui, de crainte d'indiscrétions sans doute ont jugé bon de confisquer tous les appareils des particuliers. Quant aux hospices, rien dans leur administration n'a été changé et nos bons « catis » continuent à promener leur vieillesse heureuse sous les frondaisons de leurs jardins. Les Pet tes Sœurs de3 Pauvres, infatigables, vont toujours de porte en porte, soMicltant les restes destines à assurer la , subsistance de leurs 170 vieillards. Un mot de nos banques pour vous dire qu'aucune modification n'a été apportée à leur personnel, sauf à la Banque nationale où le service de la Caisse d'épargne a été | transféré et fonctionne normalement. Mais je ne vous parle pas de la justice ; I excusez-moi, ce mot est si rarement pro- 1 noncé chez nous que j'allais oublier jusqu'à l'existence de nos tribunaux refuges cependant de nos dernières libertés. Entrons donc au Palais de Justice : le personnel est à son poste dans les bureaux remis hâtivement en état après le bombardement du 23 août 1914 ! et les pillages successifs des 25 et 27 du même mois. Un grand vide s'est produit, vous le savez, dans les rangs de nos magistrats. M. Ttûhaut, le vénéré président du tribunal s'est éteint l'hiver dernier, laissant le souvenir d'une conscience très droite, d'une âme très haute, d'un caractère très noble. A côté de notre justice belge, siège la justice (ô ironie) des Allemands, celle qui condamne ceux qui refusent de travailler à leur solde, ceux qui répandent les imprimés patriotiques, ceux oui distribuent les nouvelles du front, ceux dont l'âme ardente se cabre sous le joug. Honorons ces vaillants et disons-nous bien que chez nous on s'énor-gueillît d'un séjour en prison et qu'un casier judiciaire annobMt. Combien n'en avons-nous pas vu passer de "ces victimes depuis Mile J. du Pierreux condamnée à 16 jours de détention pour ce que l'om pourrait appeler une espièglerie jusqu'à M. Emile Attout, retenu pendant un mois sous les verrous pour un dél't imaginaire e.n passant par MM. l'abbé Pierl^t, Ch. Du coffre J. Delahaut, P. Fa'on, C. Moxhon et tant d'autres. Une humble religieuse, Sœur Madeleine, bien connue dans le quartier d'Herhatte a été condamnée au moment de mon départ. A'ou-terai-ie que la population d'Herhatte t'a?Ht écharper son délateur et se préparait à faire à sa victime une réception enthousiaste ! une promenade dans namur Une promenade dans Namur vous ferait-elle plaisir après cette excursion dans d'autres domaines ? Oui, sans doute. Partons donc du nouvel Hôtel de Ville et dirigeons-nous vers la gare dont le cadran de l'horloge comme autrefois du reste, s'abrite derrière un rirfeau protecteur. De la maison Parmen-tier (Rinking), sort un nua^e de fumée, une odeur nauséabonde, des soldats à la face relisante. C'est un des innombrables « Bier-halle » dont notre ville est ornée. Passons en nous bouchant les narines. L'hôtel W'itteveen a conservé sa bonne clientèle de Namurois ; il n en est pas de même, hélas, de l'hO'el de la Couronne où les officiers boches trônent en maîtres. Le •cinéma du Palace est ouvert, mais ia clientèle est plutôt rare. Voici le kiosque où M. Héro continue à servir si cordialement sa clientèle ; à côté, celui de Namur-Villégiature est transformé en Bar à l'usage des soldats ; a sa gauche, un kiosque à journaux boches ; un peu plus loin, rue Mathieu, un second édifice affecté au même usage. A nart ces monuments, rien de c angé rue Mathieu. Ma!s nos regards sont attirés par un rassemblement de « gris moussis » au coin de la rue de Fer. « Qu est cela ? » questionnez-\<ous Tout s-mplem-ent la vitrine du charcutier Joi- i ris où des « dêlicatessen » attirent des convoitises ardentes. Que voulez-vous ? qui se ressemble... 1 Continuons : M. Attout a transféré rue de l'Ange sa maison d'aunages. ■ L'immeuble qu'il occupait rue de Fer est habitée par M. Arqu'n-T irifays; sur -les murs de l'Ecole de Bienfaisance, s'étalent d'innombrables affiches blanches : ce sont les arrêtés , journellement pris par Leurs Excellences. Inutile de dire qu'ils ne comportent jamais d au- , torisation nouvelle, mais exclus*vernent des , restrictions de plus en plus grandes à notre ( régime d'absolue liberté. Le début est tou'ours j le même : « 11 est défendu... » ; la fin ne i varie jamais : « Toute infraction sera punie i d'un emprisonnement de ... à ... fours de pri- ( son ou d'une amende pouvant s'élpver à ... » 1 Et ils sont généreux dans la distribution des < jours de détention et des amendes. Ici, ils ] ignorent le rationnement. , Le commerce fonctionne comme avant la < guerre en ce qui concerne la mercerie, le vêtement. l'aPmmtation, etc.. avec cette restriction toutefois oue les prix ont été consid''j rablement ma'îorés. Le commencé" de luxie chôme, les classes riches consacrant* l'excédent de leurs revenus au soulagement des ' pauvres. Nous sommes aux Quatre-Coins ; à notre jauche, un panneau noir couvert d'affi- î i-hes blanches attire notre attention, autant par ses dimensions que par l'indifférence générale qui semble le protéger. C'est ici que sont placardés les communiqués officiels des victoires que nos maîtres ne cessent de remporter sur tous les fronts ? ? ? C'est ici que devait être affichée la prise de Verdun... -ar vous savez que Verdun devait être pris : a certitude en était absolue, puisque le ban-juet destiné à célébrer cet événement était commandé, de mâme que les fleurs, le Champagne, les drapeaux et tous les accessoires de cette fête iiioublianle... pour les Namurois, qui, prévenus et navrés de ces préparatifs, vifent, au cours des heures le nez de leurs maîtres s'allonger démesurément, tandis que sur leurs lèvres à eux s'esquissait un sourire d'ironie maligne qui se changea en folle joie quand on apprit l'échec définitif des plans du Kronprinz. Rue de i'Ange, l'a </ nation habituelle règne : trams, voitures, . uinions piétés continuent à se disputer le terrain (ne parlons ,pas des autos allemandes que la pénurie des pneus oblige à rester i garage). Nous voici devant le vîce-consulat d'Espagne; entrons saluer M. A. Godenne qui met toute son Influence auprès de S. E, le marquis de Villalobar au service de ses concitoyens et sur les épaules duquel pèse en outre, le labeur du consul français M. Ramet, déporté en Allemagne au début de la guerre. devant les ruines Mais la Grand'Place nous attire commé uif aimant ; ce centre de notre vie civile fut aussi le centre de la destruction ; en anéantissant l'Hôtel de Ville, emblème de nos franchises communales,on croyait sans doute anéantir en nous du même coup ce qui tait l'essence de l'âme belge,l'amour de la liberté. Quelle psychologie ! (dans un moment de sincérité, Von Bissing ne disait-il pas récemment en public à Aix-la-Chapelle : « L'âme belge reste pour moi une énigme»).Notre Hôtel de Ville, dont les ruines bramantes constituaient un danger public, fut démoli il y a quelques mois ; les décombres d'es maisons incendiées sont recouvertes d'une ample végétation et, sur les derniers pans de murs des réclames ont surgi. Passons rapidement. Nous voici rue Bas-de-la-Place puis piace Lilon. A notre gauche, la maison des Œuvres sociaies^téminiines fondée par l'abbé Pjerlot. Entrons : soixante-dîx dentellières travaillent. elles lèvent la tête un Instant puis s'ap pliquent aussitôt à leur besogne. La directrice nous dit aue M. Pierlot se porte bien et que Ch. Duco'ffre, condamné comme lui à six ans de forteresse ;K>ur avoir aidé dec jeunes ^ens à franchir la frontière, prend son xï-4t en patience. En sortant, noue avon? devant nouâ la Crèche, où la directrice, Mlle Jacmiet nous fait le plus gracieux accueil. CVît rrn ^Mi parric'is pc'ur le? mioches f-ue cet asile. N oublions pas de rer#-e hommage au dévouement de Mme Wodon-Derenne dont les efforts assurent la prospérité de cette fon. dation. Rue Saint-Nicolas, auçun changement quittons-la un instant pour alier admirei boulevard Isabelle-Brunell les- c.iamps de pommes de terre. « Boulevard Isabelle-Bru nell des pommes de terre ? » Eh ouir on a cultivé, au prpiit des chômeurs du quartier, la partie du boulevard s'étendant entre la rangée d'arbres et la Meuse. En regagnant la rue Saint-Nicolas, entrons un instant au Cercle ouvrier ; donnons un souvenir i l'excellent chanoine Henry que les chagrins de cette guerre ont conduit à la tombe et sa-luoaas le notaire Hamoir et l'actif Maurice Servais qui se dépensent sans compter au profit des œuvres nombreuses abritées dan' ce local. La rue Saint-Nicolas a son aspect habituel : les enfants jouent sur les trottoirs les ménagères causent sur leurs portes en tricotant pendant que les passants circulent et que les chariots jettent l'animation de leur mouvement. Les soldats boches, bras ballants, lourds, empotés, errant mélancoli-ques sans contact avec notre honnête popu lation : car il est fier le peuple namurois et considérerait comme une souillure la moindre compromission avec l'occupant. Nous voici au bout de la rue ; les ruines d'une trentaine de maisons attestent encore les crimes des premiOis jours et continuent à attiser la haine. L école des Cadets sert de magasin aux provisions et, au sommet d'un des pignons, perche une mitrailleuse desti née à mettre à mal l'audacieux aéro qui tenterait de porter atteinte au pont du Luxembourg. Celui-ci réfectionné hâtivement après le siège, n'attend qu'une mine ou une bombe complaisante pour laisser la place au néant t Remontons le boulevard Cauchy. Les casernes sont ce qu'elles ont toujours été. Voici la maison Michotte : un bureau y est installé. Nombre de nos concitoyens l'ont déjà visité, c est celui de la police secrète. Et dernièrement eneore, Mme Lange, femme de l'érudit architecte, était Invitée à s'y présenter pour répondre à une accusation bien grave... elle s était permis, au moment où un avion allié survolait Namur. de lui faire un signe amical. Ce crime lui valut 500 marks d'amende et dix ;ours de prison. Place Lêo-pold,' des ruines encore, celles de l'Institut ophtalmique et des maisons adjacentes Nous regagnons enfin la place de la Gare' où nous continuerons à deviser des choses du pays en dégustant « une chope » à la terrasse VUtteveen. Pas bien alcoolisées nos bières belges, on peut en boire impunément j elles ne connaissent l'orge que de nom. quant au i houblon !... Que voulez-vous, ne faut-il n.is avant tout maintenir la qualité de la Munich î le courage de Mgr heylen Après avoir parlé de nos diverses administrations et vous avoir piloté dans quelques rues, disons un mot de la situation religieuse, nous examinerons ensuite les œuvres nées de la guerre sur notre sol. Citer le nom de notre évèque suffit à faire son éloge : vous savez aus^i bien que moi quelle lermeté admirable Mgr Heylen a déployée depuis le début de la guerre et il serait oiseux de m étendre sur ce sujet. Cette fermeté faillit avoir des conséquences bien tristes : en eflet, lors de la remise aux chancelleries accréditées à'Bruxelles, de la réponse de l'évêque de Namur au Livre Blanc allemand justifiant les atrocités commises 3hez nous, on craignit vivement de voir le -ourageux prélat exilé en Allemagne, tant la areur de nos maîtres fut grande d'être obli yés d'écouter cette voix • vengeresse de no pauvres morts innocents et de ne pouvoii împêciier la publication de ces pages de vérités cinglantes. Quand, quelques semaine nus tard, cette Note imprimée clandestine nent fut distribuée nous éprouvâmes 1 nême émotion oue si les fusillés de Tamin* l'Andenne, de Dinant et de tant d'autres vil es martyres s'étaient levés de leur tomb->our accuser cette race ignoble qui ne se :ontentait pas de les avoir massacrés dam les circonstances d'épouvantable cruauté nais voulait encore leur rfvir le bie^ )rême que les morts emportent en quittant ■out l'Honneur. Et, de tous les partis ,o.a pies, de toutes les classes de la société df pus les coins du diocèse, monta un cri d'ar fente reconnaissance à notre grand évêuùe .e clergé suivit, son chef, et, maintenant en :ore, les foules se pressent autour ■''•aires de vérité pour entendre les parâtes me le mtriotisme inspire * nos prêtres Ré-des Perquisitions > irent faites Vhe7 îffërents curés et vicaires de Namur- à mon énart, aucun jugement n'était, intervenu nais on s nttenr'a t à plusieurs condamna-Ylns- L,e,vicalre Hesbois de Saint-Loup avait te arrêté en août et transféré à la Drisao lellesaSSeU °Ù 96 3Ug6nt 165 S (A suivre J BON SANG NE PEUT MENTIS Certes 11 serait aventureux de vouloi estimer quelles maladies sont les plus dou loureuses, chaque malade prétendant tou jours qu'il n'y a pue maux ici-bas qui ceux qu'il en-dure. Pourtant il en est qu joignent aux souifrances physiques " a cruelles souffrances morales, et laissent ; leurs victimes ia déprimante et tyranmijui sensation d'une déchéance, d'un amoin drissement. La tristesse et l'amertu-m qu'elles entraînent ôtent alors toute saveu: à l'e.\istence. Quoi de plus pénible pour un homme d'aspect cependant vigoureux, que de si sentir atteint dans aa virilité ? — Aux tor tures inhérentes au mal, s'ajouteront le: plus cuisantes blessures d'amour-propre litreint par le plus affreux doute, le doutf de soi-même, il se trouvera paralysé ot face de la moindre initiative, de la moin dre entreprise. Puis viendra le renonce ment... Bon sang ne peut mentir, prétend ur vieux dicton : «ï certes l'homme fort, ro buste, au cœur solide, n'est jamais trah par ses forces lorsqu'il les met à l'épreuve L'énergie, l'assurance, la puissance habitent en effet le même c/irps qu un sang pur généreux et vivace. Oui veut donc pouvoir faire fonds de ces inestimables qualités, être à chaque instant sûr de soi, doil avant tout s'assurer de la santé 'de son sang. Si Ton vous accuse de » n'avoir pas de sang dans les veines », c'est plus pro. prement dire que le vôtre est faible, débile ou malade. Réagissez : ne vous laissez pas aller è une irrémédiable dégénérescence, car vous pouvez certainement prétendre encore aux joies de ce monde. Persuadez-vous bien que votre faiblesse provient uniquement de l'apathie de votre sang. Régénérez-le, et vou« verrez refleurir bientôt le renouveau de votre plus ardente jeunesse. Trente ans de suocès, des milliers d'attestations reconnaissantes ont largemenl prouvé que les Pilules Pinte., que 'l'on trouve dans toutes les pharmacies, au prix de 3 fr. 50 la bo..e, sont le plus puissa»! régénérateur du sang. Toutes les maladies sans exception, causées par l'affaiblisse .nent du sang, sont justiciables de ces bien, laisantes pilules, qui le transforment, l'a. lueliorena, le refont rapidement. Les Pian le i Pixik, source de jeunesse, sont des goût-te» je vie. — >-••<»—<- — {NOUVEL HOTEt 82. Rue da Par s-Havre Confort modarno Chauffagu Gantral Chambra* Rlpolln, Électricité Culs'na soignée PïyiBISriOMfflspsIOQir. PJSOS CMPuÈfB ftj. I80lr. CHAMBRES depuis 45 fp. par mois — EVftU<H SPOKR.\ — — > a faidher3e A. JOHANNES & C'e 14, rue Thters, LE HAVRE Expositioi et mise en trente des Noav?ait«s de la saison — AUTOMNE-HIVER. — Vêtements s ir mesure et tout faits poar Homm s, Jeuaes Gens et Enfants Ma?uifirfue assortiment en Jhamissrie, Sainîterie Olupdlierie — VOIR NOS ÉTALAGES — Nota. — Renise à V1M les réfagiéssur i or^sentat.ioa de 'eue csrt". 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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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