Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 14 Avril. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/v11vd6q94k/
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rw2"ANNÉE. — Sérienoiivelle.—N* 522 Le numéro ! 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) Vendredii 14 Avril 1916 * ;fin us lie la Bourse — LU HAVRE léplione : Le Havre n" 14.05 recteur : FERME SMA: Its tes communications concernait rédaction doivent être adressées ne de ta. bourse,Le Havre. LOWDOIM OFFICE: (Panton Street LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS Franc® 2 fr. 50 par mois. u ........ 7 fr. 60 par trlmestr# Anolotdrrd.... 3oh,@d. par «fciïa» » .... 7shrCtf. par trlmaatf £irtrpa pay«., i&&r » . 9 rr. » par trimaatre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4* page: Ofr. 43 la ligne Patitesannonces** pags: 0fr.30!aligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européena dd Publicité, io, me delà Victoire, Paris, qui en a Le monopole pour Paris. Quotidien ibeSge persistent eu Havre A propos [u rajeunissement des cadres I Démocratie et responsabilité If faut suivre avec attention, clans la 1 l1 française, les commentaires provo-■ n'ir l'a discussion dont a été l'objet, la t; ne dernière, au Palais-Bourbon, un % de loi abaissant la limite d'âge pour ■officiers supérieurs. Ce projet, dû a initiative du gouvernement, a été repous-lar la Chambre. . Ki Chambre était, en principe, de lavis Kouvernement. Mais elle a voulu aller Bfe loin que lui. Ce n'est pas d'une année f i de deux seulement qu'elle entend qu'on ■L?e j<a limite d'âge des officiers géné-L^v sa devise est « place aux jeunes ! » Kri désir est que le gouvernement et le EL commandement f-assent tout ce qu'il B ot tout de suite, pour donner à l'ar-B franc-aise des généraux dans toute la ■Se do l'âge. Des orateurs ont évoqué Bceau. Iloche, Bonaparte, toutes les ■U de la Révolution et de l'Empire, |ftsi nue le « vieil » Augereau, ainsi nom- ■ parce qu'il dépassait la quarantaine. Hjuùi M. le ministre de la guerre a ré-Kiu que les batailles d'aujourd'hui diffé-Bpii',. par le nombre des effectifs engagés ■animent, des batailles du 18° et du 19° Ho, et qu'il faut de vieilles tètes, mures, H et prudentes, à. côté de chefs jeunes Krdents, pour bien conduire les immen-Eas batailles de la présente guerre. Fjv'( s n'avons pasJes 1-umir-res qu'il faut K> nous prononcer" sur le côté, militaire ■ (,-> (I<*bat. A quel âge moyen un officier Bt-il atteindre pour qu'on puisse lui con-K sans crainte, dans la guerre actuelle, In] haut commandement ? Ce n'est pas ■r,' affaire de le dire. Mais la question fi ■ aspect politique sur lequel il ne. nous pas interdit, sans doute, d'Omettre une pion. Dans les journaux français de tous partis et de toutes les nuances, on sern-unanime à souhaiter que l'avancement ; officiers, se fasse, pendant la guerre, choix uniquement. C'est l'avis du Temps de l'Humanité. Que le commandcmcri1 •isisse souverainement les meilleurs, in kTidamment de leur âge : telles t présentent le vœu diTParlement et <tes journau? nçais. fo u légitime, vœu raisonnable, acTachi • lïnslinct~dè la conservation ù des hom s et à des partis préoccupés presque dusivement, avant la guerre, d'empê cr les Pouvoirs de choisir et les meil irs d'être choisis, non seulement dans rmée, mais dans toutes les administra »ns publiques, sous prétexte de défendn Liberté et l'Egalité contre l'arbitraire e faveur. Hélas ! trop souvent, c'est 11 lédiocrité; qui a bénéficié de ces campa les, L'arbre ayant porté ses fruits, le mmes qui l'ont fait ipùanter ou mêm ante de leurs mains sont les premier crier que les fruits sont amers, dange ux, empoisonnés. S'il avaient au moin courage d'appeler cet arbre par soi m ! A avons pas peur de le nommez est l'arbre démocratique ; c'est la son raiûété du suffrage universel étendan fn empire à toute chose, non point pou ntrôler, mais pour conduire, gouvernei r-n'er tout ; c'est le fétichisme de l'égali! Mi'.i reur de 'l'autorité la plus nécessaire Jettez-nôus la pierre si vous voule/ «Des gens qui croyez ou qui feignez cl oire que nous travaillons pour le césr oie quand nous demandons au Pouvoi être enfin, dans notre pays restauré, c le son essence et l'intérêt national li mmandent d'être. Les tranchées et 1( iris ne nous manquent pas. Voici <1 aboi c Temps », conservateur de gauche et pf us cléi icaj ou jésuite que cé sa rien. Dai u numéro -du dimanche 9 avril,Je t(Temp< publié sur le débat relatif à l'âge des g iau:< un remarquable article dont la co; ision, reproduite ci-dessous, s'impose à îditation de tous les bons patriotes. • A ceux qui s'étonneraient que la Répub e ail été depuis cinquante ans le conserv do la gérontocratie et 'que dés flots île sa.i mt dû couler pour que l'on entende réten n nous ces deux cris : « Place au laler jcc à la jeunesse ! » nous j appellerons les i ndicaLions de divers syndicats de fonclionn >avant 19'4. i. ivanccmc/nt. au c);bix, si nécessaire, îe .1 lait un manquement au dogme de l'égali lurquoi consacrer par un avancement pai ■i'ir le privilège de l'intelligence, du talent i travail ? Tous sous le même niveau ! Tç us les mêmes fourches caudines ! Tous cl g I même moule ! L'avancement a l'ancienne •iià le dogme qui devait corespondre, dans lire plan d'idées, au dogme du salaire ég n'importent. lés efforts individuels, qu'impo valeur personnelle ? Que chacun ait la mû. -elle, et riit.it en aura pour son argent ! I'! voici qu'une grande guerre éclate ! Le Dil est rude. On s'aperçoit qu'il y eut de gra-iconvt niants à ne pas stimuler les énergies e pas rechercher les valeurs originales. On înd compte que le système du nivellement ] n bas. fondé sur la suspicion et ■< envie, ne p as donner, de résultats bien écla;-\nls. raint d'avoir diVouragé, ou d'avoir «^arté, 'avoir étouffé tous les esprits originaux ù Wiiii-ait à présent une excepli mneU-s occas 0 se révéler. Alors, on revient m . nontu lent à la vérité et à la raison. Et cest d, ■ Humanité » que, non sans quelque surpi ••.' <• , . nous pouvons lire des lignes corn fllj'S-ei : « Plus lard, la paix reconquise, n iaslitlierons le code de la hiérarchie répu caine. Contre l'encroûtement, nous établir les primes à l'action, à la recherche, à fort, le concours et l'examen public des viteurs de l'Etat. Contre Tappauvrissem dos cadres administratiife, nous assurepe aux hommes libres, aux consciences, de 1 laies garanties d'action et d élévation. » Dans ces dernières années, un trop gr< lûmbre d'honunes de valeur désertaient Mictions imbliques, parce qu'il y avait bien le chances pour que le vrai talent se fît sa pl •' nous n'aurions pas lu dans un journal se iste. égalitaire, docile aux. syndicats, 1e ■ famine que nous venons de citer; les ro eùrs de ce journal auraient fiancé le soi levant ce projet d'instituer « un code de la farchie républicaine ». Bornons-nous ù coi r aujouid'huT que la 'dure leçon ne semble ivoir 6lô eûtièrement perdue. Mais nous, qui l'ons s isouvent répétée pour rien, — simplei Pftr devoir — nous avons tout de même le ' le dire qu'elle aura coûté u npeu cher., I oj wulcment que, « la paix reconquise », on Traitez-nous donc de réactionnaires et d'absolutistes, Messieurs et citoyens de droite, de gauche et d'extrème-gauche — •ar la démagogie n'a jamais été,- particulièrement en Belgique, le monopole des partis avancés — nous sommes en trop bonne compagnie pour nous en affliger. M. Charles Humbert, dans le « Journal ») du même jour (9 avril), appelle par son nom la cause de tout le mal. Il écrit : « MAIS NOTRE DEMOCRATIE PRATIQUE LÀ PEUR DES RESPONSABILITÉS. MILLE INFLUENCES VIENNENT AU SECOURS DES FORCES QUI DECLINENT : ET DES INTELLIGENCES QUI S'ETEIGNENT. LES DETESTABLES RAISONS DE SENTIMENT COMPLIQUENT ET RE TARDENT LES DECISIONS LES PLUS JUSTIFIES. » Non seulement, hélas ! la démocratie française, mais toutes- les démocraties politiques. Pour se guérir de ce mal, qui met en péril de mort la liberté et l'indépendance nationale, il faut qu'elles se corrigent, qu'elles se guérissent, qu'elles se purgent de l'électoralisme, qu'elles soustraient à l'enjeu des luttes de partis les grands intérêts collectifs de la nation, l'armée en premier lieu. Si c'est être « réactionnaires » que de soutenir cette opinion, nous le sommes. Messieurs et citoyens, nous le sommes avec autant de joie que d'obstination.F. N. UN GESTE DU PAPE IL NOMME LE BOURGMESTRE ©E MALINES COMMANDEUR DE SAINT-GREGOIRE On. télégraphie de Rome à r « Echo de Paris » i « Le pape a nommé commandeur de Saint-Grégoire-le-Grand M. Charles Des-sain, bourgmestre de Malines. Cette distinction produit ici une favorable impression. On la considère comme une nouvelle preuve des sympathies du Souverain Pon tife pour les catholiques de la Belgique et notamment pour leur illustre primat le cardinal Mercier, qui avait sollicité cetti décoration pendant son séjour à Rome. > On sait que M. Dessain a été emprisonni par les Boches pour avoir imprimé le man dement de carême du cardinal Mercier. LE VOVAGE DU CARDINAL VON HARTMANN t"fte autre dépêche de Rome dit que 1 Vatican ignore complètement les raisons di voyage cht cardinal von Hartmann à Bru * xelles et que l'information suivant laquell le prélat aurait été chargé par le pape d'à ' plant r le conflit entre von Bissing et ! , cardinal Mercier est dénuée de fondemenl Cette dépêche confirme ce que nous avon dit ici à propos de ce voyage. Si le carcli ; rial von Hartmann s'est rendu en Bèlgiquc ' c'est pour s'y acquitter d'une mission im j périale et pas d'autre chose. Pour diviser les alHét t UNE MANŒUVRE OXi'. ECHOUE '' On mande de Pétrograd : I .a propagande allemande, qui ne néglig aucun moyen de susciter la méfiance ènti les Alliés, a fait coui ir le brait qu'un aacor e aurait été conclu entre les puissances de I _ Quadruple Knlente au sujet de la questio r des détroits et que cet accord serait défav-e raWe à la Russie. Li M. -Markof s'est fait à la Douma l'écho < cette rumeur. '('i M. Sazonofa répliqué simplement : » Ce iS mon devoir de d-eoiarer -de la façon la pli is catégorique qu'un pareil accord n'-exisi pas- " s LESFÂlTSDDJOUJ ))0t< D'après vn radiolélêgramme tir Berli: une noie allemande aux Ktals-l nis reco: - naît les torpillages des navires Englismna; , , Eagle, Manchester, Engineer et Bcrvni dale. jr. Ella essaie de les justifier comme co (ormes aux règles de la guerre. ip (vvnwvvwv p- T:e ministre des Atiaires étrangères : , Norvège vient de publier toutes les const talions officielles et officieuses relatives < larpillwjc'de navires danois par des sou marins allemands. Il résulte de ces doc menls officiels aue c'est bien une lorpii ™ allemande qui a'coulé le navire nomégh C(é Silius. nc wWWVWWVl Voici les résultais oflicieïs des éleclio v espaqnoies : 225 libéraux, 94 conservaleui e? 10 réformistes [Melqiiiadèsr Alvarez), 16 ma 1 listes, 19 républicains, 8 jaimistes, 1 soc S liste 13 rôgionalisles, 6 indépendants ; r>l l,,t 7 députés appartenant à différentes (n On lions, soit au total 409 membres. fjU uvnwmv. 1"' La nouvelle donnée par certains journa !'1 portugais de la démission du cabinet de ci lUion constitué le 15 mars sous la pré ir,s dence de M. d'Almeida parait un peu p ™ malvxêe. U est exact que le ministère t "t divisé sur la question de l'amnistie, nv bU- aucune décision n'a encore été prise. 3J-,S iwwvwivv.-ti cI" Le cabinet russe vient de s'adjoindre ior," nouveau membre en la personne du cor cl Alexis Bobrinsky, qui sera adjoint au i 1S nistre de l'Intérieur. Le comte Ilobrins est président de l'Union (ie la Noblesse ,na chef de la droite parlementaire. les peu La Gazelle de Londres publie une proi ïCe, maiion déclarant contrebande de que eia- for, l'argent, le papier-monnaie, tous :iro- litres négociables et les valeurs réalisab, [lac- i\\\\w wvwv hif- Les Dernières Nouvelles de Leipzig dis istn- que probablement le député Liebknecht s pas exclu du Beichstag. l'a- nmwvwvT i'roît l.'indépcn/lance de la province chine m u du Tche-Kiang a été proclamée le 12 a sep' « llang-Tchêou au milieu du plus gr< calme. "Il s'agit d'opposer à l'étemel envahisseur line krrière iÉaocMssaHe" Tous les Alliés sont d'accord sur ce point ECRIT M. DUMONT-WILDEN dans le « Matin » de Paria »0({—•—• To . le la grande presse française est dé-cki-ément acquise aux revendications territoriales de la Belgique. Au lendemain de 1 article «du Petit Parisien, le Matin publie, dans son numéro du 12 avril, sans y joindre la moindre réserve, un excellent article de M. Louis Duiliont-Wiklen en réponse ci ce qu'il appelle très justement « la dernière pcriidie du chancelier ». Notre distingué confrère écrit que les invites et les promesses de M. von liethmann-Iiollweg. ne séduiront personne et il montre très bien comment la Belgique, après s'être jetée dans la lutte sans penser au lendemain, veut aujourd'hui que ses sacrifices assurent son avenir ; « Peu à peu, — écrit M. Dumont-Wilden on parlant de notre armée « qui est vraiment ln jeune élite de la nation », — cette idée a pris corps qu'il ne fallait pas que tant de souffrances, tant d'efforts fussent vains; qu'il ne faillail pas, au lendemain de la "Victoire sur laquelle tous comptent fermement, retrouver la petite BelgrquO. d'hier, divisée, réduite, condamnée t une perpétuelle tutelle, et pour cela même lro[ humble de cœur; on s'est rendu compte qu< Gette Belgique d'avant la guerre avait été am putée, réduite, privée de ses frontières naturel les et historiques, par les traités de 1815 et d< 1830, qui avaient voulu en faire une barrière d< l'Allemagne contre la Franco, et qui avaieu ouvert toutes ses routes aux invasions de l'est , Des travaux récents, ceux de MM. des Ombiau: et Pierre' Nolhomb entre autres, ont montr ; comment les extorsions de la Prusse avaien > peu à peu dépouillé les anciens Pays-Bas, don i la Belgique actuelle est l'héritière, de toute un [ série de territoires qui étendaient leur frontièr jusqu'à proximité du Rhin et, leur donnant le crêtes de IT.ifel, leur assuraient une frontièr défendable. Celle frontière, l'armée belge vol drait fermement la retrouver. La Belgique et r Alsace-Lorraine sont 1 nœud du problème européen.Tant que la Franc n'aura pas assuré sa -frontière de l'Est, tant, qu i la Belgique demeurera t la.merci d'une invc I son allemande, la paix de l'Europe restera me ' nacée. - Il s'agit d'oppaser à l'énernel envahis - seur une barrière infranchissable. Tous les a ■ liés sont d'accord sur ce point. Si la Belgique s - reconnaissait incapable d'aider à la garder, el! • accepterait fatalement de vivre dans la déper ? dance de ceux qui rempliraient pour elle c( - office. Rien- n'est plus dangereux pour un pei . pie qu'une pareille abdication. Ceux-!/! même - des Belges qui, d'abord, voyaient avec terrei toute espèce d'agrandissement territorial, qu _ ne demandaient que le retour à la situation d'j vant la guerre, et qui croyaient à la nécessii 5 de maintenir cette neutralité, qui n'a fait qu'ei dormir la nation clans une fausse sécurté aus, préjudiciable à l'Europe qu'à elle-même, ont fn par le reconnaître. Ils se résignent aux charg< d'une ambition nécessaire, que d'autres acce; lent avec une joie virile. Il n'y a, dans ces aspirations de l'armée belg - qui sont partagées, on le sait de source ce taine, par l'immense majorité de la populatic u du pays occupé, ni impérialisme, ni esprit < a conquête, ni ambition démesurée, mais simpl II ment la volonté de prendre des sûretés et < 5" rendre au pays la consistance nécessaire à ' sécurité. 10 Quelle doit être la frontière nouvelle du pay Quel régime spécial conviendra-t-il de donner des territoires qui auront le caractère d'une ba 16 rière militaire et économique? Il est impossit -0 je discuter publiquement ces questions quant présent, mais le sentiment public, très grave tms réfléchi, est aujourd'hui que le prineij 1 d'une extension 'erritorialc dont le minimu •f est la reprise de ces cantons wallons qui fure ' injustement donnés à la Prusse en 1815, di être erceplé. quelles que soient les difficult i qu'il comporte. L'empire d'Allemagne, qui f l'agresseur, parle de prendre ses sûretés : c'e r une plaisanterie. A nous de prendre les nôtrx coûte qiic coûte, en suivant dans la voie des î orifices nécessaires l'admirable exemple que n I'ranee donne depuis bientôt deux ans. » Remercions le grand journal parish d'avoir fait, siennes les idées exprimé le avec tant de force et de clarté par not a- sympathique confrère. LES ALLEMANDS ET LES POPULATIOt u- RHÉNANES le 'n Dans la Patrie du 11 avril, M. K-ugè Taveinier s'est occupé lui aussi, avec bea coup de sympathie, de la Belgique de c main. Il écrit qu'il il n'est pas douteux qu' ,,s près la victoire des Mires le territoire l>el "s. enfin délivré devra être augmenté. aux c "• pens de l'Allemagne )i. «- Citons un passage particulièrement in "s ressaut de l'article de notre disting !C" confrère parisien : et Au Congrès de 1315, la Prusse se fit exl moment prier avant do prendre les provin ux rhénanes. Bien entendu, ce n'était pas la gé rosité et la modestie qui la retenaient. Elle v s'" lail un gros morceau, mais un aulre : la Sa "c- pjio y lenait d'autant plus qu'elle n'espérait ; '•!' du I .nt réussir à absorber les populations lis avaient vécu sous le régime du code Napoléor qui étaient catholiques. Bile ne se résigna a ! tendre sur la rive gauche du Rhin que parce les autres puissances, l'Angleterre surtout, "i" contraignirent en lui refusant la Saxe. . I.es historiens allemands ont reconnu le m~ et l'ont expliqué en donnant les vraies raisc c'osl.-a-dire celles que donne M. des Ombiau: d 1,'année dernière, j'ai eilé 1' « Histoire XIX" siècle depuis les. traités de Vienne », r-VHcmand Gervinus expose, sans en rien <li ■la- iimler, les motifs pour lesquels la Prusse lre voulait pas des provinces'rhénanes, m non | de la Westphalie. Elle regardait avec inquiet la population rhénane qui, dit Gervinus. « sa confession religieuse, par les conséquei de la domination française et par ses insl enl lions'françaises, ainsi que par. des liens ai cra fois existant entre elle et ses princes ccclési-ques, conlenait des éléments aussit hélérog. et aussi irréconciliables que possible. Cou devaient oftrir les plus grandes difficultés a 1 ■ise luinistration pi-ussienne. » nul Cet aveu allemand n'est-il pas îi épin: lui aussi t LEURS INVENTIONS îlen croireunefeulile ollesimnâe i MebeipoB compte plus que §0.010 hommes Voici une découverte qui amusera particulièrement nos soldats. Nous la trouvons dans le numéro du 6 avril de la « Gazette de l'Allemagne du Nord » qui l'a reprise elle-même dans une correspondance d'Amsterdam à la <c Gazette de Silésie ». Cette correspondance est intitulée : « L'armée belge » ; en voici l'extrait principal : « Il résulte de renseignemenls sûrs que l'armée belge qui se trouve encore sur le iront de I'Yser, s'est trouvée réduite peu à peu à deux divisions, de 25 mille hommes chacune. Néanmoins, on a conservé l'ancien nombre de C divisions pour la forme, manifestement pour donner de l'occupation aux C généraux commandants de division. IL Y A DO\C ENCORE 50,000 BELGES EN CAMPAGNE. Il ne taut pas compter sur un nouvel afflux considérable d'hommes car le conliimcnt appelé au Havre par le Uoi Albert n'a guère donné que 5.000 HOMMES. Ainsi qu'on l'annonce d'autre part, le gouverne-mont belge du Havre a conclu une entente avec les Alliés pour qui partir du Ie' avril, les troupes belges soient peu à peu remplacées par des troupes anglaises, avec celle condition que pour le t" mai, toutes les troupes belges seront retirées du front, et mises en seconde ligne, en France, entre Dunkerque et Calais, de façon à être mises plus tard dans l'armée de réserve dont la création a été décidée par la récente conférence militaire de Paris. Vers la mi-août 1914, l'année belge comptait S00 MILLE HOMMES y ! compris les volontaires. Comme elle ne compte : plus maintenant que les deux divisions dont nous venons de parler, la Belgique, par son toi . accord avec l'Entente, n'a pas seulement perdu | . presque loul son territoire, mais aussi les 5/G dc . son armée, i Nous avons souligné clans le texte qu'on : vient de lire les contre-vérités les plus énor--• mes. Nous ne perdrons pas notre temps à î y répondre. Nos soldats savent mieux que t nous jusqu'à quel point elles sont ridicules. 3 Bornon-s-nous à remarquer que, pour prou-3 ver que la Belgique a perdu les 5/6 de son ; armée, la feuille allemande est réduite à 3 exagérer considérablement l'importance de - nos effectifs au début de la guerre. Loin de s'élever à 300.000 hommes, le 5 nombre de nos soldats dépassait ù peine en c août 1914, 200.000, en y comprenant toutes les troupes de forteresse et tous les services d'arrière. Aujourd'hui, au lieu des deux di-" visions dont parle le journal silésien, c'est " I six divisions d'infanterie et deux divisions i de cavalerie à effectifs pleins que compte 0 notre armée. Or, au début de la guerre, no- 0 tre armée de campagne était constituée par j 6 divisions d'infanterie et une seule division de cavalerie ; nous ne possédions pas de canons lourds et nous ne disposions que de 5 fort peu de mitrailleuses. Par contre, à . l'heure présente, notre armée a une artil-,. lerie lourde de campagne nombreuse et puissante, sa dotation en mitrailleuses et en mortiers de tranchées est considérable. „;i De plus, nos unités cyclistes se sont multi-u pliées, ainsi que nos formations d'autos--s mitrailleuses et d'autos-canons. Il faut j- ajouter,à cette armée de première ligne plus nombreuse et infiniment mieux outil-3, lée que notre armée de campagne mobili-r- sée le 1" août 1914 les nombreuses compa-n gnies de soldats auxiliaires du génie (traie vaileurs), formées des militaires des an-'- cienmes classes, les ouvriers militaires de le nos usines de guerre et de nos magasins et a les nombreuses jeunes recrues de nos camps d'instruction qui ne cessent de s'alimenter. s-. Il n'est pas jusqu'à nos deux écoles rnili-u taires qui ne comptent un nombre d'élèves F" inconnu jadis. A aucun moment depuis ie '9 début de La guerre, notre nation n'a pos-î sédé un outil de guerre plus puissant. c En servant à leurs lecteurs le compte à dormir debout que nous avons reproduit n( plus haut, les journaux d'Outre-Rhin les ,jl préparent aux désillusions qu'ont si souveni 6s manifestées en traversant nos lignes les i,t prisonniers boches, persuadés qu'il ne res-IS1 tait plus sur I'Yser que de rares échantil ,E, Ions de soldats belges. a- Il va sans dire que nous n'y voyons pal la d'inconvénients. Le malheur, c'est que les légendes de ce genre sont accréditées che; beaucoup de neutres. Dommage qu'on ni iri les y ait pas combattues avec autant d'ar 3S deui' que les accusations de déloyauté e rc de cruauté. L'expérience prouve qu'am yeux de beaucoup de neutres, il est mainte iiant beaucoup plus nécessaire d'établir s! 1S force nue de démontrer son innocence. 1 notre travail de propagande de s'exerce dans un champ qui n'a peut-être pas obte nu jusqu'ici assez son attention. U- _ — e- a- Nous continuerons demain la publica tion de l'intéressant récit de l'inva3ïon aile é- mande dans le sud du Luxembourg, A- ué La iuestioi fles loiers et Franc rê- ses " né- ,u_ Dans sa séance dc mercredi, la Chambi xc. française a adopté l'ensemble d'un projet cl ^as loi sûr les -loyers dont nous avons, hier, ind -(ui qué les principales dispositions. 1 et Voici le texte définitivement admis en ( s'é- qui concerne les <i petites locations » : îl,le Sauf la faculté réservée au propriétaire (l'a. ' y ministrer la preuve du contraire devant la cor; mission arbitrale sont présumés remplir le fait conditions de l'article 12 et comme tels exon ns, rés du paiement dc leurs loyers éditas ou : échoir pendant toute la durée des hostilités . du pendant les six mois qui suivront la cessatic où de celles-ci, les locataires ayant : ssi- 1° à Paris, dans le département de la Seil ne et dans tes communes de Sèvres., Mcudon -dus Saint-Cloud un loyer égal à G00 francs si le 1 ude cataire est célibataire, à 800 francs s'il est mi par rié sans enfants, à 1,000 francs s'il a une ( 'ces plusieurs personnes à sa charge, suivant la 1 itu- du 15 iuillel J91i- ire- 2» Dans les communes de 101.000 habitan isti et au-dessus un loyer égal ou inférieur à S -nés francs, 350 francs ou 100 francs suivant les tre x-ci catégories ci-dessus ; 'ad- 3» Iians les communes de 30,000 à 100,000 h bitants un loyer inférieur ou égal à 200, 250 < 30(i irancs ; '1er /,« Dans les autres communes un lover inl rieur ou égal à 100, 150 ou 200 francs. Les extravagances l'un journa! suisse germanophile Nous avons ou plus d'une fois l'occasion le montrer que la « Neue Zurchcr Zeitung « ,'st résolument et systématiquement germanophile. Constatons aujourd'hui à quelles 3XL'u..aganoes cette passion la conduit. Elle vient de publier le plus sérieusement lu monde la plus extravagante des informations. Elle prétend tout simplement être en mesure de rendre compte de la conversation le M. Asquith avec le pape. Elle afin me en conséquence que M. Asquith déclara à Benoit XV que la guerre durerait encore au moins cinq ans.Le journal germanophile, qui lit dans les consciences aussi aisément qu'il assure écouler aux portes s'empresse d'ajouter que cette déclaration no correspondait nullement à la conviction du premier ministre anglais, mais que celui-ci avait pour but d'effrayer te pape et rte l'inciter à se jeter entre ses fils pour mettre fin à la guerre. La » Noue Zurcher Zeitung » souhaite évidemment cette intervention pontificale et elle croit habile d'en prêter le désir aux allies. Un journal qui se montre à ce point puéril n'a plus le droit d'exiger qu'on le prenne au sérieux. ÉCHOS La Reine et nos soldats mutilé3. La Reine qui s'intéresse si particulièrement aux œuvres de rééducation de nos soldats mutilés, vient d'accorder son Haut Patronage taux instituts de rééducation pour manuels et intellectuels de Port-Villez (Ver-non) et de Mortain. -o- Un conseil rie cabinet, s'est tenu jeudi matin, à l'Hôtellerie, souî la présidence de M. de BroqueviUe. Anniversaire C'est aujourd'hui vendredi, à 9 heures 1/2 que sera, célébrée, en l'église de Sainte Adresse, la messe de « Requiem », pour h repos de l'-àme du lieutenant Paul llenkin tué, en avril 1915, devant l'ennemi. Pour ravitaille!- les Polonais. Le u Daily News » apprend de Rome qui des négociations sont actuellement poursui vies entre 1e Vatican et le gouvememen anglais au sujet du ravitaillement de h Pologne. Le gouvernement anglais serai disposé à autoriser l'importation des blé: américains en Pologne, sous la réserve qui le pape obtiendrait la garantie que ce bl sera exclusivement réservé à l'alimentatioi des non-combattants. —o— Une généreuse initiative du roi d'Espagne. Le roi Alphonse XIII a demandé ou chefs des états belligérants d'examiner I moyen de conclure un accord qui permet trait aux brancardiers et aumôniers d toutes les années d'enlever en temps util les blessés abandonnés entre tes position adverses. Tous les chefs d'Etiat ont répondu, approi vant chaleureusement l'initiative générer se du roi, rendant hommage aux sentiment hautement humanitaires qui l'avaient in-< pirée et se montrant disposés à prendre e considération la proposition qui leur a va été soumise. Le cas échéant-, celle-ci aura, même leur appui le plus sincère. Les Ephémérides de la Guerre li- avril 1915. — Raid d'un Zeppelin si l'Angleterre ; un autre dirigeable est détru à Thielt. — Au Nord d'Arras, les Français enlèvei I l'éperon Sud-Est de Notre-Dame de Lorett , — Progrès français en Haute-Alsace c I S.-O. dc Metzeral. ' _ Raid audacieux d'un croiseur britanr ; que à l'intérieur dos délroits. 1 HRVRE A L'HOPITAL DU LYCÉE A l'occasion de l'anniversaire du roi Albei une fête a été donnée à l'Hôpital du Lycé " où sont soignés actuellement 290 solda ■ belges. Cette fête a eu lieu dans un cadre nai gr&oe à la bienveillance de l'administratii > du Lycée, qui avait permis l'usage du toc et des meubles. La salle était ornée aux cc 3 leurs belges et de nombreux portraits du r j Le Médecin en chef français, M. Powi-lc wick, le major belge docteur Sm-eets, le n decin adjoint belge Delsuppé, le lieutena P français gestionnaire Dubreuii, FaiHnôm c français Antiiiaiume, les aumôniers belg i chanoine Vàn Battel, P. Mortier et ah Brabants, assistaient à cette fêle, ainsi q e toutes les dames infirmières volontain françaises pour la plupart, dont le dévoi , ment admirable mérite toute la gratitude J" nos blessés et malados. !" La fête était donnée avec le concoure de L -Section dramatique française des Invalu: ïi Belges et de Mesdames Oustrières et de I :t Tous les artistes ont été fort applaudis et n particulier le sergent Marcel Boucher. La « Brabançonne » el la « Marseillais! ie ont terminé cette réunion, dont l'excellei 3t ordonnance était due a r infirmier Van c 3- Piancken, docteur en droit de l'univers de Louvain. II! D'autres fêles seront encore organisées w l'Hôpital du Lycée, avec l'assentiment M. le Médecin en chef français, dont bienveillance pour les Belges est extrême comr/iUNTOÏJÊ ëeTG ,U 11011 12 a.\ ril. — Calme sur le front de l'arn: L belge. Ce que les Allemands voudraient faire de nous i»Ou leur programme d'esclavage affamé et applaudi au Beichstag Le sens du discours du chancelier ail Reichstag ne fait plus de doute pour personne.A travers tous les détours du langage politique, sa pensée est claire : c'est unef pansée d'expansion et d'annexion. C'est bien ainsi que l'ont compris les socialistes de la minorité qui, par l'organe dc Haase, ont protesté contre la nouvelle expression du programme pangermaniste. C'est ainsi que l'ont compris aussi les partis acquis à la politique impérialiste. Le \'orwaerls publie à cc propos un document édifiant : c'est le texte intégral du discours prononcé par Ilaasc lui-même le G avril, discours dont l'a-gcnce Wolff n'avait publié que deux ou trois phrases... en supprimant les interruptions vraiment intéressantes parties des bancs du Centre et de la droite. Ce sont ces interruptions, autant qMc le discours même du député socialiste, qui vont mettre en lumière, pour notre édifies*-tion, les rêves annexionnistes toujours vi. vaces en Allemagne. Haase s'est exprimé ainsi : « Si quelqu'un n'était pus encore éclairfl sur ce que le chanoelœr pensait hier quand il parlait de la Belgique, la clarté a été faite par les orateurs des partis bourgeois. Le d'-. put-é Spalin a tiré immédiatement des paroles du chancelier la conséquence que la Belgique devait être politiquement, économiquement et militairement entre nos mains. (Très vrai ! Très vrai ! à droite et au centre.) Cette forme d'annexion serait, pour un peuple libre qui a formé un Etat, indépendant, encore pire que l'arrachement d'une petite bande de territoire. (Très vrai ! sur les bancs des socialistes dissidents.! Ce serait la suppression de la souveraineté. (Dénégation du député Spahn.) » En Bavière, circule une pétition signée de personalités connues de tous les partis — à l'exception des socialistes —, libéraux, conservateurs, syndicalistes chrétiens el autres. Il y est dit : « Tout en s'abstenant du | d priver dc droits politiques les deux popu-■ « lations belges, l'empire allemand doil » avoir une protection militaire contre les , , » attaques des puissances occidentales sut » la Belgique. Dans l'intérêt d'un dévelop-» peinent qui ne soit pas trouble, la repre> u sentation politique de la Belgique ù l'exlc-» rieur doit être transférée à l'empire aile' i » man d. » (Ecoulez, écoutez ! sur les bancs - des socialistes dissidents.) Un Etat a-t-il en. t core des droits souverains et une volonté i propre quand il nc lui reste plus aucune t représentation au dehors, mais qu il doit la s céder à un autre Etat ? Et au sujet de W 3 France, cette même pétition dit : u Les ter-i » ritoires miniers français situés dans la ï ii voisinage de notre frontière actuelle ap- , ii partiennent, ou point de vue économique « et des transports, 4 l'Allemagne... » » Le chancelier de l'empire a contesté qua l'appétit territorial jouât un rôle en Au leroagne. Ne sait-il pas que dans les publications de guerre on ne cesse de revendi- -c quer de nouveaux pays pour noire excédent 5 de population ? (Très juste ! à droite, au - centre et chez les nationaux-libéraux.) L'as-5 sociation régionale pangermaniste de Colo-e gne distribuait encore, le 20 mars 1916, un s mémoire d'Ad. Bartels où on lit : « Qu'on » ne s'y trompe pas : tous les i-d'éals huma- ■" » nitaires sont pour toujours ensevelis. " » (Ecoulez ! Ecoutez 1 sur les bancs soeia. 3 » listes.) Nous voulons cela seulement dont - » nous avons besoin, de la terre pour nour-1 » rir de plus grandes masses d'hommes. » î (A droite : Cela est bien juste !) Bartels ter-^ mine par ce Cri : « De la terre 1 De la terre t | » De la terre-! » (Applaudissements à droite.) Je comprends votre idée, mais que, avec une op-inion pareille, vous puissiez vous indigner de la volonté de destruction expri-| niée par d'autres peuples, je nc puis vrai-ir mont me l'expliquer. (Très juste ! parmi les it dissidents.) Contrairement ù M- de Payer, je dois dire que le discours du chancelier de it l'empire ne nous a pas rapprochés de la c. paix, mais nous en a éloignés. » (Très exact/ u sur les bancs dès dissidents.) ; On voit que centristes catholiques, conservateurs, nationaux-libéraux et socia-_ listes majoritaires rivalisent d'entrain pour - acclamer ce programme annexionniste. Comme au premier jour de la guerre, ces gens veulent élargir leurs frontières, conquérir des territoires, annexer. Si quelqu'un avait encore la moindre illusion sur leurs véritables sentiments, ■ ou sur les résultats de la propagande pacifiste et anti-annexion-f niste menée par les dix-huit, le document n' du V'orwaerls l'aura sûrement- dissipée, i.! .Et qui donc osera désormais contester aux pavs limitrophes de l'Allemagne, à la ,1 Belgique en particulier, le droit de vouloir ir! les garantie,» nécessaires contre 1 appétit al vorace de l'ogre germanique 7 U- Devant ses dents longues, les bêlements 3i. no serviraient de rien... ' c- | Nos listes | de prisonniers »s .AVV» mmw îe- L'accueil fait par le public à la liste des de prisonniers que nous avons publiée naguère a montré qu'elle répondait ci un besoin. la pour satisfaire au désir qui nous a été ex-ss nrimé nous nous sommes vus obligés de 10. procéder à un tirage supplémentaire. Ce en tiraae est naturellement réduit et nous en-daaeons tous ceux qui désirent se procurer ï » celle brochure à nous envoyer sans retard ite leur souscription. ■cr Bamielons qu'elle contient, en VINGT-lté QUATRE PAGES DE GRAND FORMAT, lès noms de quelques milliers de militaires à belqes dont tes noms sont compris entre <le la iettre A cl DET inclus. la Cette brochure, d'un si grand intérêt pour les Bc.lqcs, sera expédiée franco contre l'en- - voi de à fr 60, en un bon postal, au bureau du journal, rue de la Bourse, 28 ter, Le Havre. Pour l'Angleterre, les demandes doivent être adressées à notre London Office, 21, ée panton Street (Leicester Square) London S. VV. Joindre G pence.

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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