Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1917, 23 Decembre. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 01 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/348gf0np7n/
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Les Nouvelles Journal belee fondé à Maestricht en août 1914 ABONNEMENTS: Hollande : 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Bureaux à La Haye : Prinsegracht, 16 - Téléphone 2787 Bureaux à Maestricht : Wilhelminasingel 27 \ ANNONCES! La ligne : 15 cents Réclames permanentes à forfait Spectacles Révolutionnaires U|,vv.»v.va -y. La révolutio| russe pèse d'un tel poids sur l'ensemble de la situai ion européenne qu'un sérieux effort sur soi-même est nécessaire pour en discuter avec sérénité. Nous souffrons trop par elle; tant et tant des nôtres meurent par le fait de ses défaillances que le cœur se gonfle de tristesse et de colère devant cet effondrement. On répète volontiers que l'action de cette jeune démocratie n'a pas été comprise; or, il semble bien que sa portée profonde ait aussi totalement échappé à ceux qui prétendent la comprendre et s'appliquent de toute leur bonne volonlé à nous l'expliquer. C'est l'impression qui se dégage pour nous du livre fort intéressant dans lequel M. Emile Vandervelde, ministre d'Etat et membre du conseil des ministres de Belgique, étudie "Trois aspects de la Révolution russe,, — les aspects industriel, militaire et politique. En des pages qui ne manquent pas de pittoresque, le leader socialiste belge fait le récit de la mission qu'il alla accomplir eu Russie, aux mois de mai et de juin, avec MM. de Brouckère et de Man, pour essayer de réagir, au nom du parti ouvrier belge, contre les tendances à la paix quand même et malgré tout, qui étaient déjà celles des maximalistes. L'expérience révolutionnaire vue par des socialistes occidentaux, qui, étant des hommes de gouvernement, ont le sens des réalités politiques les plus certaines, cela produit un effet assez curieux. 11 parait que, dès les premiers jours, la grande affaire pour les chefs fut de savoir dans quelle catégorie il importait de ranger Je mouvement: était-ce une révolution démo, cratique, à caractère purement politique, ou était-ce une révolution sociale, bouleversant le régime même de l'usine? A lire le livre de M. Vandervelde, on pourrait considérer que ce fut essentiellement une révolution oratoire. N'en doutons pas : la Russie est la grande victime de l'éloquence de ses tribuns : elle croule dans l'ivresse de la parole désormais libérée. On y parle, jour et nuit, partout, sur tout. Devant des assemblées populaires immenses, les orateurs peuvent développer indéfiniment les théories les plus contradictoires sans qu'il résulte le moindre tumulte de cette contradiction. " Nous faisons l'expérience, dit M. Vandervelde, de cette bienveillance, un peu apathique peut-être, à l'égard de toutes les théories, de cette sociabilité, de cette aptitude à vivre en anarchie qui fut un des étonnements de notre séjour en Russie. „ Et l'auteur ajoute que de telles assemblées eussent été impossibles à Paris, à Londres ou à Bruxelles sans que l'on en vint aux coups. Est-ce bien sûr que ce soit une preuve de sociabilité, de " 1 aptitude à vivre en anarchie „ ? Cette bienveillance, que le leader socialiste belge qualifie d' " un peu apathique ,„ n'est-elle pas plutôt un effet de l'incompréhension, de l'indifférence profonde pour les idées ? Ce qui passionne les, Russes, ce ne sont pas les théories, ce sont * les mots — les grands mots sonores qui contredisent violemment toutes les contraintes qu'ils ont dû subir si longtemps, les mots • qui mettent de la colère et de la haine même ' dans la fraternité. Chose stupéfiante : cette " aptitude à vivre en anarchie „ aboutit tout de suite à l'organi- ( sation de la plus étroite réglementation populaire. En attendent que la Constituante se réunisse, il n'y a pas de Parlement en Russie, mais j la parlementarisation à outrance y sévit dans , tous les domaines de la vie publique, sociale, ( administrative et industrielle. " La vie politique s'est comme émiettée, dispersée en une poussière de Parlements. „ Des corps électifs s délibèrent dans tous les endroits concevables, sur toutes les questions possibles. 11 y a un j " soviet „ des officiers et des soldats dans c c'uaque caserne, dans chaque unité du front; c il y a un Congrès des paysans représentant à e son tour des milliers d'assemblées locales ; J1 y a des Doumas des villes et des quartiers, j sans compter les comités des partis, des natio- ^ nalités et des professions. Les usines elles-mê- , mes sont " parlementarisées „ : d'abord un ^ comité d'usine, élu au suffrage universel des travailleurs des deux sexes, sans distinc- ^ tion d'âge ou de capacité technique, comp- '' tant cinquante membres pour les grauds éta- 11 blissements, et qui siège pendant les heures de 'j travail ; puis un comité d'atelier, également ' élu,exerçant les pouvoirs disciplinaires au lieu ti „ et place des contremaîtres ; ensuite, un comi-, té des salaires qui fixe le salaire de chaque travailleur et au sein duquel le patron seul n'est , pas représenté ; enfin, un comité d'arbitrage, ' auquel sont soumis en dernier ressort les con-5 flits, individuels ou collectifs, entre patrons et ouvriers, et qui est composé uuiquement des délégués élus des ouvriers. : Toute la révolution russe est là: tout se , règle el s'ordonne par des discours. Parfois on s'indigne un peu qu'en présence de cette situation de fait, il y ait une sorte de grève de , la bourgeoisie. " Il est des patrons qui, au lieu ! de réagir contre le désordre dans leurs ateliers, laissent faire comme s'ils souhaitaient que le trouble extrême de la production obligeât à ' la fin de leur rendre tout le pouvoir qu'ils ont perdu. «Evidemment, ces patrons, exclus de la direction et de l'administration de leurs usines, mettent beaucoup de mauvaise volonté à soutenir un régime où ils ne sont plus rien. Ils ne veulent pas comprendre, eux non plus, la beauté de la révolution. Hélas! tout le monde a été dupe dans cette affaire, même un homme aussi averti que M. Vandervelde. Parlant des révolutionnaires aspirant le plus ardemment à la paix, il écrit: " Mais si intransigeant que fût leur pacifisme, si impatient que fût leur désir de voir se conclure, à tout prix, la paix générale, force leur était de reconnaître que, si la révolution russe était seule à faire la paix-, la révolution russe serait perdue,,... Il est possible qu'ils l'aient reconnu dans toute la sincérité de leur âme, mais alors de quel crime contre leur propre cause n'ont-ils pas chargé leur conscience en favorisant la politique abominable d'un Lénine et d'un Trotzky? C'est une étrange illnsion, la plus dangereuse de toutes, de croire que les peuples mûrisseut vite à l'épreuve dè la révolution Celle-ci ne saurait être vraiment féconde-comme le fut la Révolution de 1739, que lorsqu'elle surgit logiquement de la pleine maturité de l'esprit national. Hors de là, il n'y a qu'aventure et mirage. La folie des mots use l'âme des nations, mais elle n'a jamais mûri aucune conscience populaire. Roland de MARÈS GRENADES A MAIN Hertling serre Lénine contre son coeur " Quand le diable devient vieux, il se fait ermite „ , disait-on chez nous et ailleurs, avant la guerre. C'était un vieux proverbe dont nous attribuions la paternité à la sagesse des nations. Sous l& règne de la kultur, qui ambitionne de remplacer cette sagesse, il convient, pour demeurer dans la réalité boche, de renverser les termes du vieux dicton français. Chez eux, c'est quand l'ermite se fait vieux qu'il se fait diable. v La vie du chancelier Hertling est une vivante illustration de cette thèse. , Jusque 69 ans,exactement en 4912,ce thomiste avait vécu paisiblement dans sa chaire de Munich, confit en Saint Thomas d'Aquin, enrobé des pieds à la tête de brefs pontificaux. C'était une manière de saint homme, comme on en trouve dans les fables ét que La Fontaine a peint avec amour. Mais voilà que le prince Régent de Bavière le choisit comme président du conseil des ministres, .et que cinq ans plus tard, en 1917, Guillaume lui offre le fauteuil de chancelier de l'Empire. Des ongles,des cornes et le reste poussent soudain au bonhomme Hertling. Avez-vous lu son discours de début au Reichstag? C'est merveilleux de cynisme, d'effronterie, de reniement, de trahison envers St-Thomas et envers tous les principes d'une existence de 69 années. Il n'y a pas une seule a^rmation qui ne soit la contrepartie des vérités qu'il a enseignées toute sa vie. Tout le discours, qu'on croirait écrit par Bethmann-Hollweg sue le mensonge.Non,mais avez vous lu seulement le passage où il reproche aux Alliés d'avoir osé repousser la note pontificale,et où il dit si drôlement " que le ministre Sonnino rejette expressément l'idée du désarmement. „ Vous vous dites : Hertling est dans la doctrine allemand e de la réponse au Pape. Il ) LES NOUVELLES DU JOUR i- — Une belle victoire italienne, qui prouve ^ bien que c'en est fini du défaitisme au pays du soleil : les Italiens ont reconquis les hauteurs - du mont Asolone, à l'E. de la Brenta, que l'en-s nemi leur avait enlevées le 18. t — Un grosse nouvelle de Russie : les pourparlers de paix seraient rompus à Brest-Li-e tovsk. L'Allemagne a refusé d'accepter les s conditions d'une paix démocratique. Les délé-, gués russes auraient même été rappelés, à 5 Petrograde, où les choses vont de mal en pis t d'ajlleurs pour les maximalistes qui ne se maintiennent plus que par la terreur. ; — Les Roumains et les troupes russes de i Roumanie, sous le commandement du général t Tscherbatchef, viennent de conclure uneal-; liance avec l'Ukraine, commandée par Kade-; line. C'est la ligue des provinces méridionales ; contre les maximalistes. Ceux-ci y ont répon-. du en s'emparant, par la garde rouge, des dé-( légués de la Rada qui se trouvaient à Pétro-grade. _ ' — Le général Léman est en excellente • santé. Il va se fixer à Genève. \ Voir nos Nouvelles de la Guerre et , Dernière Heure en 2me page. Le Journal Belge LES NOUVELLES I sera envoyé GRATUITEMENT dès au-I jourd'hui au 31 décembre prochain, à tout NOUVEL abonné pour le 1er trimestre 1918, contre l'envoi du Bulletin*de Souscription en 4e page, dûment rempli. * ■ ( * accepte donc, les yeux baissas, en fils très humble, le désarmementpar Michaélis dans la réponse des Centraux à Benoit XV. Vous n'y êtes pas. Hertling a dit publiquement en 1907, au Reichstag : "Je tiens la question du désarmement pour une question académique. Si elle vient sur le tapis, à la prochaine conférence de la paix, je suis d'avis que du côté allemand le mieux sera de ne pas prendre part à la discussion. „ Le maître de la morale de Munich est devenu à Berlin un professeur d'immoralita théorique et pratique. Les actes de Hertling sont exactement au mê.ne niveau que ses principes. On sait avec quel empressement il accueillit les ouvertures maximalistes. Ce dût être un beau spectacle vraiment que de voir Hertling ouvrir les bras à Lénine en plein Reichstag_ Avait-il eut seulement le teidpsde jeter son bonnet de docteur par dessus les moulins philosophique^, de se débarasser en hâte de ses médailles, et de secouer l'eau bénite de ses mains et de son front, lorsqu'il s'avança à la rencontre du parjure, du voleur, du chef escroc de Pétrograde ? Les comptes-rendus officiels de Berlin disent que, dès les premiers mots du chancelier à l'adresse de Lénine, le Reichstag tout entier s'est levé et à poussé des hourrahs ! Et oui, toute la pangermanie était en liesse ! Depuis le baiser de Judas,le soleil n'avait rien éclairé de plus hideux. Pour qui a vu, dans les journaux illustrés, les sympathiques figures, de Hertling et de Lénine, il est évident que le rapprochement des deux compères devait faire juter d'aise toute la haute bocherie. Hertling serrant Lénine contre son coeur, en désir, sinon en chair et en os, quel sujet de tableau ! Nous avions une scène analogue dans l'iconographie religieuse. St-Antoine, auquel me fait penser le pieux professeur de Munich, est représenté en compagnie de l'animal que vous savez. Mais jamais St-Antoine,pour lequel j'ai la plus juste vénération, n'aurait embrassé, ce cochon, dont la présence à ses pieds n'est du reste qu'un symbole. Depuis que Hertling, qui était jadis à Munich un saint ermite, disciple fervent de St-Thomas, est devenu vieux et chancelier, il s'est fait diable. Il n'a plus eu une minute d'hésitation. Le cochon de St-Antoine,je veux dire Lénine,.était là. Il l'a serré sur son coeur aux applaudissements de tous les choucrou-tards du Reichstag. C'est nn miracle de la Kultur! Philippe LENCLUD. 1 «o I Nouvelles du Pays Les mouvements de troupes allemandes en Belgique dépassent toutes proportions. De notre correspondant : Les grands mouvements de troupes allemandes s'accentuent tous les jours en Belgique. Le " Télégraaf „ a annoncé uue concentration formidwlle dans les Flandres; actuellement le Limbourgason contingent également. Le camp de Beverloo et tout les environs sont bondés de soldats venânt directement du-front russe, d après leur propre déclaration. Le 11 décembre, sept divisions d'armée sont arrivées à Beverloo, avec artilleries, canons, caissons, chariots de cuisinesetc.On ne sait où les loger. C'est un méli-mélo de soldats jeunes et vieux qui n'ont qu'un trait commun : tous regretten^amèrement le front russe et sa tranquillité.A LIEpE Comme la Joconde Vendredi, dans la matinée, on a volé un tableau au Musée des Beaux-Arts, rue de l'Académie. Il s'agit d'un tableau, miniature du peintre russe Pokitinof, représentant un effet de neige en février dans un village de la province de Minsk (no ZOO eu catalogue). Ce tableau a une valeur de 3.000 francs. Le vol a été commis pendant les heures de visite du public. Comme ce jour-là, faute de charbon, il n'y avait pas cours à l'académie, beaucoup d'élèves s'étaient rendus au Musée, où il y avait en outre divers visiteurs, et personne n'a rien remarqué de suspect. Une en-queette est ouverte. Ce tableau, qui ne mesure que 0.16X0-26, était facile à dissimuler. DANS LE BRABANT A la Cour d'Assises Un forfait était commis, le 8 février dernier, à Thollembeek, près d'Enghien. Une cabaretière qui avait restauré un homme et une femme mendiant du pain et les avait fait se chauffer dans sa cuisine, était tuée qar eux à coups de manteau et de courbet. La victime avait eu le crâne défoncé, des esquilles et des débris de cervelle avaient giclé sur les meubles et sur les murs. Du gang partout, au rez-de-chaussée, dans l'escalier, à l'étage, où une somme de 5000 fr. avait été dérobée, ainsi que du linge. La femme, arrêtée le même jour, accusa du forfait l'homme, son mari. Celui-ci, réfugié quelque temps hors frontières, fut finalement arrêté à Glons. II nia tout, variant constamment son système de défense. Depuis trois jours, ce couple comparait evant le jury du Brabant. Les époux Geerts-Claes sont des plus mal assortis : il est maigre, elle est épaisse; il a une mine chafouine, elle paraît bonasse; il ne parle que le flamand, elle ne s'explique qn'en français. Ces gens ont un enfant La Cour est présidée par M. Verhaeghen, assisté de MM. d'Oultremont et Paridaens, M. Fanquel soutient l'accusation. Mes Sohier et Thiry, pour Geerts, etSas-serath et Van Parys, pour la femme Geerts ont la tâche fort malaisée. Le jury a cette o is, pour chef, M. Alfred Madou. Avis et Arrêtés boches Le patriotisme des conseils provinciaux Arrêté du Gouverneur général en Belgique en date du 8 décembre 1917 et contresigné à la même date par le général quartier-maître Hahndorf, général-lieutenant^ concernant l'exécution de l'ordre du 21 mai 1917 imposant une contribution de guerre: . Les conseils provinciaux des neufs provinces de Belgique n'ont pas dans leur cession extraordinaire du 1er décembre. 1917, pris les résolutions nécessaires pour contiuner d'assurer le règlement de la contribution de guerre imposée à la population belge par ordre du 21 mai 1917. Par cet acte, ils ont blessé l'intérêt général (sic). Pour ces motifs, les résolutions qui ont été prises par les conseils provinciaux sont annulées, conformément à l'article 80 de la loi provinciale du 30 avril 1886, et les Gouverneurs des provinces d'Anvers" de Brabant, de Hainaut, de Litnbourg, de Liège, de Luxembourg et de Namur, de concert avec les Présidents compétents de l'Administration civile ou bien dans les provinces de Flandre orientale et de Flandre occidentale, les Pré- . sidents de l'Administration civile, seuls, sont autorisés à prendre, chacun pour sa province, s les mesures désignées ci-aprés, qui seront obligatoires : 1. Conclure solidairement avec les autres provinces : i. a) Les contrats nécessaires en vue d'assurer 1- le paiement de six mensualités subséquentes échéant de décembre 1917 à mai 1918, de la t. contribution de guerre imposée à la popula-t tion belge par ordre du 21 mai 1917 et, le cas :t échéant, contracter daus ce but un emprunt; b) Les contrats nécessaires en vue de se pro-t curer les fonds pour le paiement des intérêts ;, et le remboursement de cet emprunt ainsi que Lt pour le paiement des bons de caisse interpro-s vinc-iaux, échéant en décembre 1917 et en s mars 19IS, du 2e emprunt de contribution de - guerre et des coupons d'intérêts, échéant pendant les mêmes mois, des divers emprunts de contribution de guerre et, le cas échéant, contracter dans ce but un emprunt ; ^ 2. Signer les documents nécessaires. MÔrt de M. Philippe Passelecq * Une des figures le pins originales du "Pays 1 noir,,, M. Philippe Passelecq, directeur de : charbonnage et ancien président de l'Associa» ■ tion charbonnière du bassin de Charleroi, vient de mourir à Neuilly (France). s Avec cet homme d'une robustesse rare et - d'une puissance de travail que n'égalait que > l'énergie, disparaiît un des maîtres les plus en > vue de 1 industrie belge. M. Philippe Passelecq, qui avait le gestï - bourru et le mot à l'emporte-plèce, était adori - de ses ouvriers. Et il le méritait ! Sous l'écorc* un peu rude du Borain de race, il y avait un cœur d'or. Son langage était savoureux et sa c' 'i-osité spontanée. Il discutait avec sej . ouvriers toutes les questions qui intéressaieni : le travail et le capital ; sa voix s'enflait ; son l poing martelait son pupitre ; mais la vérité était pour lui la vérité et il s'y rendait sanj détour. La ruée des Allemands sur la Belgique, ; les crimes commis par eux dans sa bonne ville de Charleroi émurent profondément i . l'ancien charbonnier qui, depuis peu de temp^ . avant la guerre seulement, goûtait dans sa calme et hospitalière demeure du boulevard Audent, en majeure partie détruite maintenant, le repos auquel sa longue et fructueuse carrière lui donnait droit. Il meurt à 77 ans loin de "ses,, terris et de " ses „ tapeure à la veine, dans l'éxil toujours amer pour ceux qui, comme luif travaillèrent au renom et à la gloire de la Patrie. Consulats ue carriers Par un arrêté royal en date du 30 octobre 1917, M van der. Heyde (F.) a éîé nommé consul général de Belgique à Rotterdam, avec > juridiction sur l©s provinces du Brabant sepf. tentrioaial, du Limbourg et de la Zélande, ainsi que sur les cantons d'Alphen, de Brielle, de Délit, de Gouda, de La Haye, de L-eyde, de Rotterdam, de Schiedairi, de Sc'îioonhovea et en de Somimelsdyc'k (arrondissements de La Haye e!t do Rotterdam). NOS CONCOURS ' • CONDITIONS : a) Concours pour leS g rands. à Envoyer les réponses aux bureaux du journal sous enveloppe fermée affranchie (3 cents)et portant la mention " concours „. 2. La feuille devra porter le nom et l'adresse du concurrent ou une devise, toujours la même. 3. Toute réponse non accompagnée du numéro de l'épreuve découpé dans le journal même sera de nulle valeur. 4. Les réponses aux questions, problèmes, etc., seront publiées après la clôture du concours.5. Les prix seront attribués aux concurentj ayant le plus grand nombre de réponse» justes. En cas de parité, un tirage au sort aura lieu. b) Concours pour les " petits „. 1. Envoyer les réponses aux bureaux do journal sur " cartes vues ou fantaisies,, affranchies et portant la mention " Concours L4 numéro de l'épreuve découpé dans le journal devra être collé sur la carte. ' 2. Les autres conditions sont les mêmes que pour la série A. 3. Un prix spécial sera accordé aux concurrents ayant envoyé la plus belle collection dt cartes. 4» Année N» ^20 et 21. Directeur-Fondateur : Françoi» oiytf. Dimanche 23 et Lundi 24000^191^^

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