Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1915, 03 Août. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/vx05x26d5s/
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LES NOUVELLES Journal belge quotidien publié à tastricht par un groupe de journalistes liégeois. Rédaction et Administration-: ^ bOBQi€QieQt< Annonces: 5 cents la ligne. 1 à 10 lignes 50 cents Imprimerie SGOSTjEK & STOX-S» y î florin \ ' Réclames permanentes à forfait -••'«.op •S-'-, Ara or ï&, Maestricht . 5 f»UJl s ( H3f mnie Nous rendons compte de tout ouvrage tfoct u a exemplaire Téléph. înterc. 41? ; Etrange i. t j ^ f s ' f «i eavoyé à la rédaction. 3 AOUT Il y a aujourd'hui un an l'Allemagne envoyait son ultimatum à la Belgique. Et déjà ses soldats barbares avaient foulés le sol de notre patrie, tuant, incendiant, pillant partout où ils passaient. Ils croyaient, les pôvres, ne faire de notre petit territoire qu'une bouchée...Hélas! (pour eux) ils furent cruellement déçus ! Liège la maudite « toujours pour eux », fut le grain de sable qui les empêcha d'accentuer leur audacieuse et injustifiable agression. Deux mois après, ils se trouvaient devant l'Yser, cet Yser doublement maudit « re-toujours pour eux », où ils sont toujours... et où ils resteront -ess-aHsjîdan4 Je moment prcpicc ci pas éloigné où, avec le concours de nos Alliés, nous les chasserons et les poursuivrons jusqu'au Rhin qu'ils n'auraient jamais dû quitter. D. D. de La Vallée. Proclamation à l'Hrmée et au Peuple Belges de Sa Majesté ïe Roi JMbes*t I". Donné en Flandre le 21 juillet 1915 SOLDATS! Héros, tombés au Champ d'Honneur, morts et blessés glorieux, et vous soldats combattants et souffrant à mes côtés sur l'étroit lambeau encore inviolé de votre terre patriale, laissez-moi vous dire qu'elle affection, quelle admiration profonde j'éprouve pour vous. Ce n'est pas votre Roi qui vous parle, c'est votre camarade, qui gravît avec vous la longue voie douloureuse. Depuis bientôt douze mois vous n'avez cessez de combattre, vous vous êtes couvert d'une gloire immortelle; vos campagnes de Liège et de l'Yser sont entrées dans l'Histoire et ne s'effaceront plus de la mémoire des hommes. Vous avez souffert, l'hiver dernier surtout, au delà de ce qu'on peut imaginer; vous avez souffert depuis l'invasion tous les jours et dans votre chair et dans votre âme, Soldats, mes enfants, courage! car ce n'est pas fini. Il faut vous préparer à voir tarder encore l'heure du châtiment des Empereurs criminels et de leurs peuples complices, qui ont dé-ohaîné sur notre Patrie et sur le monde cette guerre, la plus atroce, la plus meurtrière, la plus injuste, que l'Hi3toire ait enregistrée. La Belgique vivait paisible èt heureuse, amie des Arts, del'Industrie et du Commerce; Elle estait médiocrement armée, Elle ne vo ■-lait de mal à ..personne. } Cependant, depuis sept ans, les Etats-Majors allemands et austro-hongrois, préparaient dans le secret et dans l'ombre propices aux mauvais desseins, les plans d'une entrée en campagne foudroyante, violant la neutralité Belge, passant sur notre corps pour a^edre sans perdre une minute la France, eu pleine mobilisation et la crucifier avant qu'êlle eut pu organiser sa résistance. Déjà en novembre 1913, lorsque je fus l'Hôte de Guillaume II à Pcrtsdam, je compris toute l'étendue du danger qui menaçait notre pays. L'empereur Guillaume et le général Moltke me parlèrent sur un ton menaçant pour la Belgique de la nécessité inéluctable d'une guerre entre l'Allemagne et la France et c)e leur certitude de succès. Je compris le but de ces confidences. L'Empereur voulait de Moi, un acte de lâche complaisance, de trahison et de forfaiture.La Belgique s'était engagée d'honneur vis-à-vis des puissances garantes de sa neu-iraîià dcîcndic cctt-e neuir«Kt&, confie tout agresseur., quel qu'il fut ; elle ne pouvait pas consentir à l'ouverture de ses frontières sans forfaire à l'honneur, sans trahir. L'ultimatum du 1er août de l'Allemagne à la Belgique, d'avoir à livrer passage aux troupes allemandes moyennant payement, était un acte de violence qui crie vengeance. Bientôt les hordes teutonnes envahirent le sol Belge et commencèrent leur œuvre de meurtre, d'incendie et de pillage. Alors, Soldats, vous avez donné au monde le spectacle d'une grandeur héroïque, telle que l'Histoire des temps passés n'en a point connu de pareil ! et toutes les nations de l'Univers ont tressailli d'admiration. La défense de Liège comme celle de l'Yser resteront inscrites en lettres d'or dans l'histoire de la Belgique. Gloire à l'armée Belge qui osa résister à la plus formidable armée qui ait jamais existé, gloire aux Soldats de Liège qui sauvèrent le monde et la civilisation d'une victoire foudroyante du militarisme prussien. Soldats de l'Yser! vous fûtes à votre tour entre les mains de la Providence, le glaive qui arrêta définitivement l'invasion teutonne. Il y a six siècles, vos pères écrasèrent dans les plaines de Courtrai, à quelques lieues à peine d'ici, la féodalité française et fondèrent la première démocratie du monde. Par quelle glorieuse destinée, fils des Héros de la Bataille des Eperons d'Or, êtes vous aujourd'hui une fois encore appelés à combattre la féodalité moderne, le militarisme prussien, qui menaçait de ruine la démocratie et la liberté modernes. Je pleure de joie et de fierté à la pensée que je suis votre Chef, votre Père, votre Camarade et que nous fûmes ensemble à la Bataille de l'Yser. Je baise pieusement les drapeaux de nos légions. Je vous promets de visiter, dès notre retour dans la Mère Patrie, libérée du joug alle mand, les tombes de nos Héros, d'y déposer les plus belles fleurs, d'y prier fervement. Tous ceux qui auront servi dans l'armée jusqu'à la fin des hostilités, ainsi que ceux blessés gravement et fait prisonniers, porteront la Croix des Braves. Tous ceux qui auront rejoint les drapeaux, en bravant les dangers multiples auxquels les expose la traversée du pays occupé par l'ennemi, seront cités à l'ordre du jour. Soildats ! sachez bien que mon plus intime, mon plus cher désir est de tomber sur le champ de bataille après avoir vu l'aube du jour de la victoire et de la délivrance. Si Dieu m'accordait cette faveur, reportez sur les miens et en premier lieu sur mon fils aîné le duc Léopold, l'affection que vous avez pour moi. PEUPLE BELGE ! Pour la première fois depuis 85 ans vous ne fêterez pas le 21 juillet joyeusement et librement, drapeaux et oriflammes claquant au vent de vos rues ensoleillées, la fondation de votre Indépendance Nationale. Mais l'heure de la délivrance sonnera ! L'Aïlemague, malgré Sa puissance, aes 45 ans de préparatifs guerriers, a entrepris une tâche au dessus de ses forces. Elle devra évacuer dans quelques mois la Belgique. Elle a manqué le grand coup qu'elle a voulu frapper. Elle ne combat plus que pour obtenir tout au moins le maintien du « statu quo » d'avant la guerre pour obtenir une paix honorable, la restitution partielle de ses colonies, la réouverture des mers à son trafic. QUELLE EST LA SITUATION? Militairement les forces réciproques des belligérants se tiennent à peu près en échec, économiquement et diplomatiquement les Puissances centrales succombent. Il suffira à la Russie de tenir, à la France, à l'Angleterre, à l'Italie de tenir, pour ravir à l'ennemi le fruit de ses gigantesques et surhumains efforts. Mais ils feront plus, ils augmentent tous les jours leurs effectifs de guerre, ils préparent des milliers de canons et de mitrailleuses, leurs arsenaux travaillent jour et nuit, et lorsqu'on discutera la paix, ils seront plus puissants et plus prêts que ne le furent jamais les puissaness ennemies. L'Angleterre et la France ont balayé de toutes les mers du monde les flottes marchandes de l'ennemi. La flotte de guerre austro-allemande se cache derrière Héligo-land, le canal de Kiel, les cotes de la Dal-matie.Les ports, les docks allemands et austro-hongrois sont semblables à des cimetières. Leurs grandes sources de vie, leur commerce et leur industrie ne peuvent plus s'alimenter par l'importation et l'expoitation d'outremer. C'est la mort économique à brève échéance. L'Allemagne a perdu toutes ses colonies. Que signifie dans ces conditions l'occupation de la Belgique, d'une petite partie des territoires Russes et Français ? Que signifie la guerre des sous-marins ? Sur les 40,000 navires de commerce que îl'Angleterre et la France font sortir et entrer nuit et jour dans tous les ports du monde, les sous-marins allemands n'en ont pas coulé UN pour cent (1 %). Cette guerre de course ne peut amener aucun résultat décisif. Cependant les puissances amies coalisées continuent à trafiquer avec le monde entier. Ils continuent de gagner de l'argent, de respirer, de vivre. Le facteur militaire est un facteur puissant. Mais il n'est ni seul facteur, ni prépondérant. L'avenir vous dira qu'il en est ainsi. Que voulaient donc les Puissances centrales, par cette horrible guerre qu'elles ont longuement préparée, qu'elles ont voulue, qu'elles ont déchaînée, au moment jugé propice pour eux, par l'ultimatum à la Serbie? CE QU'ILS VOULAIENT? Us ne voulaient rien moins que la domination sur les trois parties de l'ancien monde. Passer sur le corps de la Belgique sans égard pour son droit, son honnêteté, sa vaillance. Plus tard, l'annexer, ainsi que les Pays-Bas ci ses colonies. EmpCcher par une marche foudroyante la France de mobiliser, la vinculer en deux mois et l'attacher au char des vainqueurs ! annexer ses plus belles Colonies; défier l'Angleterre et la frapper dans ses œuvres vives : la Manche d'Egypte et Suez, l'Iude; se tourner contre la Russie avec les forces réunies des deux empires centraux. Asservir la Serbie et les petits Etats Balkaniques. La Turquie devenue de fait protectorat Allemand, déchaînerait !a guerre sainte des Musulmans contre les puissances Anglaises, Françaises et Italiennes; ils descendraient en Egypte, passeraient sur le corps de la Perse, affaiblie et désorganisée, et s'enfonceraient dans les Indes jusqu'en Chine. Quel champ d'affaires ! d'exploitation; que de puissance pour la caste militaro-financière; quel rêve et quelle fortune ! Ajoutez-y les 75 ou 100 milliards d'indemnité qu'auraient eu à payer les nations vaincues. Que d'or en perspective ! BELGES! Vos soldats furent les premiers artisans de l'échec de ce gigantesque raid de brigandage et de spoliation des peuples. C'est pourquoi, l'ennemi conscient des conséquences que l'obstacle imprévu pouvait avoir, vous a fait souffrir plus qu'aucune nation envahie n'a souffert. Sa colère a été terrible et son dessein de faire régner la terreur dans votre âme par des cruautés et des massacres sans nom, apparaît évident à tout homme sensé qui observe ce qui s'est passé dès les premiers jours de l'invasion, jours de massacres systématiques. L'ancêtre de Guillaume II, dont celui-ci est solidaire et responsable, avait juré de respecter et de défendre notre neutralité. Guillaume II l'a violée et anéantie. C'est le gardien de la chose qui s'en est fait le voleur. C'est le parrain qui a étranglé son filleul ; ils ont, comme a dit un poète : ! 1® Année N° 264 muséum uni 5 cents Mardi 3 Août 1915

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