Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 09 Novembre. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/t14th8d209/
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5e Année — N° 78 Sltetion $ Administration Turfmarkt 31 & 31a La Haye—Téiéph.21ô Bureau à Maastricht: Hote! Suisse,Vriithof,Téléph.159 à Hessingue : Slijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Samedi 9 Nov. 1918 5 cents le numéro ABONNEMENTS : , 1 florin par mois Hollande* „ 2.50 fl. par3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 e page Réclames permanentes à forfait Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Lettres du Hâvre Gomment les grands chefs ont apprécié nos soldats Gomment c© bon fol de Wan CauweSaert voulait les célébrer ! » Où sont Ses protagonistes de la Belgique intermédiaire de», paix!! - Le Souvernement belge va quitter le Havre « Quelques décisions intéressantes — a " La Victoire est certaine avait dit le Roi, le Roi si modeste toujours — trop modeste semble-t-il — et si prudent dans ses appréciations. Et la Victoire est venue, complète, impressionnante, apothéothique ! Nous pouvons bien le dire, puisque nos alliés français et anglais le proclament à l'envi, mais nos " jass „ ont été sublimes, partout! Un détail, un seul, qui montrera l'ardeur avec laquelle ils sont partis au combat : le matin de la bataille il n'y eut, dans toute l'armée belge, PAS UN SEUL HOMME au rapport des médecins ! Tous, malades, fiévreux, tous avaient voulu partir à la chasse au Boche! Certaines formations, par suite du mauvais état du terrain, durent rester six jours, n'ayant comme réserve que pour deux jours de vivres ! Ils résistèrent cependant et se battirent pendant six jours sans se plaindre avec une ardeur magnifique. Des compagnies entières refusèrent de se laisser relever et furent au combat pendant plus de quarante-huit heures! Il faut espérer qu'il sera permis à ceux qui furent là de décrire un jour l'héroïsme sublime de tous nos braves, flamands et wallons unis, marchant coude à coude, et montrant combien avait été vaine toute la rhétorique flamingante imaginée dans le but de les séparer! * * * Aussi, rien vraiment n'a été accueilli avec un tel éclat de rire au sein du Conseil de Cabinet réuni le jeudi 17 courant, tandis que nos troupes triomphantes entraient à Ostende et à Bruges, que l'arrivée de ce télégramme du bon loufoque de Van Cauwelaert! Savez-vous ce que ce jeune garde flamingant en délire avait imaginé pour célébrer la victoire des troupes alliés? En dix mille vous ne le devineriez pas ! Puisqu'une ère nouvelle va s'ouvrir, télégraphiait, ce jeune, " Zoot „ il importe que sur l'heure le Gouvernement lance une proclamation annonçant des réformes définitives dans la question des langues tant sur le terrain administratif que MILITAIRE et pédagogique!... Je vous dis qu'on s'est tordu. En attendant si c'est tout ce que la femme à barbe du famingantisme néo-passiviste a imaginé pour échapper aux pommes cuites qui ont été préparées au pays pour son retour, il faut craindre qu'il ne soit tout de même enseveli sous leur tas! Vous allez voir que pour echapper aux justes vengeances populaires, il lui faudra supprimer la pilosité qui fait son plus bel ornement... ** * 18 juillet-18 octobre! 11 fallu trois mois tout juste pour que la carte des opérations militaires se transformât à vue! En trois mois il n'y a eu que des revers pour les Boches. Et ce n'est pas fini! Au début du mois d'octobre, à Versailles, le Maréchal Fo«h disait : "Dans cinq semaines, il ne restera plus d'armée allemande !„ Du train dont marchent les choses, les événements paraissent devoir confirmer la prédiction du grand homme de guerre. Mais, que doivent dire et penser ceux qui en juin dernier, un mois avant le départ de notre offensive triomphale, demandaient si le moment n'était pas venu pour la Belgique de se faire l'intermédiaire des transactions d epaix ? ! ! ! A les croire, nous avions, et par deux fois — au printemps 1917 après la débâcle russe, et plus récemment, lors de la proposition von Hertling, au Reichtag pû être l'instrument de la paix. Allons-nous, demandaient-ils avec des trémolos dans la voix, laisser échapper une troisième " OCCASION „ (sic) ! Nous ne commettrons pas l'indiscrétion— aujourd.hui que les événements leur ont répondu d'aussi écrasante manière — de leur demander une réponse. Dans leur zèle de partisan, ils ont commis une lourde faute. Souhaitons seulement qu'ils n'y retombent plus. * * * Au Hâvre, en ce moment, on prépare ses paquets. Quand je dis " on „ il s agit évidemment des personnages ministériels et des fonctionnaires. Que les Boches reculent sur l'Escaut ou sur la Meuse, il est acquis que le Gouvernement ne passera pas l'hiver sur le rocher de Sainte Adresse et ira s'installer à Ostende, si ce ne peut être à Bruxelles. Déjà, la plupart des ministres sont partis vers La Panne rejoindre M. Coo-reman qui, depuis le début de la campagne n'a guère quitté le Roi. M. Segers a déjà appelé la première équipe — toute notre organisation des chemins de fer est divisée en équipes qui, successivement, iront prendre leur poste à l'endroit désigné — en vue de la réfection des voies qui conduiront à Bruges, Ostende, Gand, Des travailleurs vont se livrer à l'ensemencement des terres réoccupées et l'on va s'occuper aussitôt de la reconstitution du cheptel dans les Flandres. M. Poullet est là-bas aussi, qui prend soin de la réouverture des écoles dans les villages. Mais c'est à M. Berryer, ministre de l'Intérieur, que va le gros de la besogne. Tout d'abord, l'honorable ministre qui vient de quitter Le Hâvre va prendre soin du logement éventuel des ministres, ses collègues, et des membres du corps diplomatique, en même temps que de l'installation éventuelle des bureaux ministériels à Ostende. Mais chacun espère que dans une douzaine de jours, le retour direct de toutes les administrations vers Bruxelles pourra être décidé. Pour l'instant — seuls MM. Paul Hy-mans, ministre des Affaires étrangères. Renkin, ministre des Colonies et Vander-velde, ministre de l'Intendance en relations constantes avec les membres du corps diplomatique et les gouvernements étrangers, ainsi que MM. Hubert et le comte Goblet d'Alviella, sont au Hâvre. * * * Au cours du dernier conseil dont je vous parlais plus haut, le Gouvernement a pris d'importantes mesures en vue de la réoccupation du pays. Ainsi que je vous l'avais écrit, le projet relatif à la réparation des dommages de guerre — qui est définitivement voté— comporte le principe du DROIT A LA REPARATION INTEGRALE POUR LES PERSONNES AUTANT QUE POUR LES BIENS. D'autre part, les ministres ont arrêté une décision de la plus haute importance et pui mettra les Boches dans l'impossibilité de nous " coller „ comme ils y avaient songé des milliards de leur sale papier. La mesure est d'une ingéniosité vraiment parfaite, car, en même temps qu'elle mettra la Belgique à l'abri des pillards de Bochie, elle assurera l'intégralité des droits de nos compatriotes. Les marks seront remboursés au cours du jour. Le porteur recevra un reçu qui lui permettra, le jour de la réparation venue, de toucher la différence, ce qui lui revient, à lui, à qui le mark a été remis au cours forcé de fr. 1.25. Et le total figurera à la note à payer par les voleurs, MM. les Allemands ! C'est d'une simplicité et d'une souplesse qui fait honneur à qui a imaginé cette formule. Ajoutons qu'elle résoud" une question controversée depuis de années et qui ne laissait pas de contrarier très vivement nos hommes d'Etat et nos financiers. * * * Une bonne mesure aussi est celle qui oblige tous les étrangers nés en pays ennemis ou les Belges fils d'étrangers naturalisés ou ayant opté de prendre en-déans les quinze jours une carte d'étranger de séjour sans laquelle il leur sera interdit de séjourner librement dans le pays, et ce à peine d'être interné dans un camp de concentration. Voilà qui nous plait d'autant plus que parmi les personnages obligés de solliciter pareille carte figureront certains personnages politiques qui ont eut la prétention, bien que fils d'étrangers, de vouloir jouer — et comment! — un rôle dans notre politique nationale, et qui, si on les laissait faire, auraient demain le culot de vouloir recommencer ! VENI. £3 Des blessés français sont débarqués à Ans De notre correspondant : Le 1er novembre près d'Ans (Liège), une centaine de soldats français blessés ont été débarqués. Ils étaient hâves, souffraient horriblement du manque de soins et de l'insuffisance de nourriture : p'u-sieurs sont morts! Nouvelle avance considérable des Alliés : Les Anglais sont à Bavai, Elouges, Heusies, Avesnes et devant Haumont Les Français ont dépassé La Gapelle et sont devant Hirsoo Ils ont avancé de 16 km et libéré 100 localités l 9 LES AMÉRICAINS SONT A SEDAN 1 / 8 i AU JOUR LE JOUR ANTICIPATIONS Dans les empires dits centraux, ■JT le peuple, pour se distraire des soucis de la défaite et des liontes JnSSL/ de la capitulation, se livre à un sport nouveau, sorte de jeu de boules renouvelé de la Eévolution française. C'est très amusant. On lance de grosses boules sur un but, et si possible on le démolit. En Allemagne, ce but c'est l'Empereur. En Autriche, c'est aussi: l'Empereur. Au train dont vont les nouveaux sportsmen centraux, les deux empereurs ne doivent pas en mener très large et nous apprendrons avant longtemps que fourbus, ils sont rendus l'un et l'autre, au silence et à l'isolement, sinon à l'oubli. La presse allemande commente chaque jour l'abdication de Guillaume II et avec une liberté qu'explique la suppression partielle de la censure politique, décidée hier. Les journaux sont à peu près libres, et ils s'en fourrent, si je puis dire, jusqu'à là ! Ils ne redoutent plus les procès de lèse-majesté, puisqu'il n'y a plus guère de majesté, et qu'on ne saurait, en conséquence, la léser. Et ils impriment sur le chef des ïïohenzollern, des choses dures, pénibles certes, mais toutes rigoureusement exactes. Il y a deux mois, pas même, il y a six semaines, les auteurs eussent été dirigés vers bagne le plus proche. Maintenant, on se demande vers quel endroit écarté, comme dit Alceste, on va finir par diriger Guillaume II lorsqu'il se sera établi J ex-empereur d'Allemagne et ex-roi de Prusse, ! ce qui ne saurait tarder. Car son abdication est chose déeidée. Et chose qui peut sembler étrange et au fond, qui est profondément humaine, tout le monde en Allemagne s'en moque absolument. Nous ont-ils assez rasés avec leur empereur, les Boches, pour qui ils disaient vouloir se faire tuer jusqu'au dernier ! Ah ! c'est une justice à leur rendre : ils se sont fait tuer pour lui, et, en grands nombres. Mais aujourd'hui, ils trouvent qu'il y a eu assez de morts et que c'est à Guillaume II à se sacrifier avec sa famille. Déjà on prépare à Berlin le fatal lacet. Et d'ici quelques jours nous apprendrons que le prince Max de Bade est venu humblement prier Sa Majesté Impériale et Royale, de s'ouvrir le ventre, à la manière japonaise, mais au figuré seulement. Nous verrons à sa réponse, si Guillaume II a vraiment de l'estomac ! En Autriche même chanson, et chanson triste. Charles n'a pas encore abdiqué mais pour une raison fort humiliante : personne n'a pensé à lui demander de s'en aller. On l'a littéralement oublié ! Les Autrichiens ont tant d'affaires, et les Hongrois aussi, sans parler des Tchèques et des Jougo-Slaves et des Croates et des Ruthènes et des Serbes, que personne n'a pensé qu'il y eût encore quelque part un Habsbourg, et qui régnât ! On nous dit que Charles vient d'abandonner le commandement suprême de ses troupes ! Ironie amère. Il n'y a plus d'armée autrichienne, comment y aurait-il encore un commandement suprême ! Demain, Charles s'en ira avec sa femme, ses enfants et ses autres joyaux vers quelqu'asile neutre, où il sera très heureux et aura encore beaucoup d'enfants... Et tout sera dit! Pour son cousin allemand, c'est une autre affaire, et ne devant plus songer à être père, peut-ètré pratique-ra-t-il dans le silence l'art d'être simplement grand-père. Nous nous le figurons, vieilli, tremblotant, un peu gâteux, prenant sur ses genoux fatigués un quelconque de ses innombrables Hohenzollern de petit-fils et lui dire : « Il y avait une fois en Allemagne un roi qui était très bon et qui voulait être roi de toute la terre. Il entretenait beaucoup de soldats afin de tomber sur ses voisins, le jour où ils s'y attendraient le moins... Etc., etc. » — Et la fin de l'histoire, grand-père ? Et devant cette simple interrogation, Guillaume II, pour la première fois de sa vie, se taira ! — R. F. La joie en Serbie PARIS, 7. — Havas officiel : Les troupes serbes exécutent les mouvements commandés dans le Banat, en Croatie, en Bosnie et dans tous les autres pays yougo-slaves. La population organise des manifestations enthousiastes pour exprimer sa joie d'avoir conquis la liberté et l'unité nationale et acclame le roi Pierre. Un grand nombre de prisonniers serbes internés en Autriche-Hongrie sont retournés dans leurs foyers. ———-a SUR LE FRONT DES FLANDRES LE HAVRE, 7. — Officiel belge : Actions habituelles d'artillerie et de mitrailleuses sur l'ensemble du front. Les Anglais devant Maubeuge LONDRES, 7. — Reuter offic. matin : Nous avons étendu hier soir nos progrès sur le front de combat. Nous avons pris Dompierre, Monceau-Saint-V a a s t et avons atteints et dépassé la route d'Avesnes à Bavai entre Monceau-Saint-Vaast et la voie ferrée au S. de Bavai. ^Au S.-E. de Bavai, nous avons repoussé une contre-attaque ennemie. L'adversaire a subi de fortes pertes et nous avons avancé nos lignes. A l'issue d'un combat livré à proximité d'A n g r e s, nos troupes ont enlevé le village et ont progressé vers les hauteurs à l'E. de cette localité. Plus vers le N. elles ont atteint les faubourgs de Quiévrain-Crespin. Au cours d'opérations de patrouille, bien réussies au S.-O. de Tournai, nous avons fait une bonne cinquantaine de prisonniers. LONDRES, 7. — Reuter officiel soir : Nos troupes ont pris les faubourgs O. d'Avesnes et sont aux abords de Hautmont. Elles ont occupé Bavai, Elouges et Heusies et ont capturé des centaines de prisonniers. Les Français devant Hirson PARIS, 7. — Havas officiel 2 h. : La poursuite a repris ce matin sur l'ensemble du front. Nous avons progressé à l'E. des forêts du Nouvion et de Re-gneval, au N. de la Serre et de l'Aisne. Sur notre droite, les éléments de cavalerie poussent en direction de la Meuse. PARIS, 7. — Reuter off. 11 h. soir : Nous avons poursuivi l'ennemi aujourd'hui sans discontinuer. A l'aile gauche, nous avons franchi et dépassé la route de Vervins à Avesnes au N. de La Cap elle. Au S. de cette dernière localité, nous avons a'tteint à l'O. du chemin de fer de LaCapelleàHirson la ligne générale Effry-Origny et Thierache. Plus à l'E. nous nous appuyons au Thon, affluent de l'Oise jusqu'à à L e u z e, à 15 km. au N. de Rozoy-sur-Serre. Sur le front de l'Aisne, nous occupons la ligne générale lisières S. du bois de Signy-Wagnon-Le Viel St Remy-Ma-zerny-Lahorgne, soit une avance réalisée de plus de 16 km. des deux côtés de l'Aisne. A droite, nous sommes dans la vallée du Bar devantSt-Aignan-sur-Baret nous avons pris pied sur les hauteurs au S. de la Meuse. Nous avons libéré au cours de la journée plus de lOOcommunes avec leurs populations. Tout le territoire français à l'O. de la Meuse est nettoyé d'ennemisPARIS, 7. — Officiel américain : Hier à 4 h. après-midi, nos avant-postes ont pris possession de la partie de Sedan, situé sur la rive occidentale de la Meuse. Le pont sur le fleuve, encombré de troupes allemandes en retraite, a sauté et la vallée est inondée. Les ponts de chemin de fer sont également détruits. La principale communication des Allemands entre les forts de Metz et leurs troupes du N. de la France et de Belgique est de la sorte sur le point de leur être enlevée. Tout le territoire français à l'O. de la Meuse, où se développe le terrain d'action de nos armées, est actuellement nettoyé d'ennemis par la marche hardie et irrésistible de nos troupes. Depuis le 1er novembre, nous avons avancé de 40 km., brisé tous les obstacles, libéré 800 km2 environ de territoire français et capturé environ 6,000 prisonniers avec une énorme quantité d'armes, munitions et matériel. Nouvelle crise en Espagne MADRID, 7. — Reuter : Le gouvernement espagnol a démissionné. « Les Alliés en Roumanie | AGRAM, 7. — H. N. Les Serbes et | les Français sont entrés en Roumanie e „,s | seront à Agram dans deux ou trois joprs./ Le communiqué de Berlin/ BERLIN, 7. — Wolff officiel : | Au N.-E. d'Audenaerde. les Français : ont passé l'Escaut. Nons les avons re-i poussés dans une contre-attaque. i Entre l'Escaut et l'Oise, l'ennemi était le soir près de Quiévrain, sur la lisière ouest de Bavai, à l'E. d'Aulnoye, à l'O. de La Capelle. Entre l'Oise et l'Aisne, les Alliés ont atteint la ligne Vervins-Rozoy. De part et d'autre de Rethel, ils ont passé l'Aisne et étaient le soir sur la ligne Wasigny-Novion-Porcien et à l'O. de Tourteron. Entre l'Aisne et la Meuse ils nous ont suivis jusqu'à Vendresse et Mouzon. Sur la rive droite de la Meuse, les Américains continuent leurs fortes attaques. Ils ont réussi à développer leur tête de pont à l'E. de Dun. Nous les avons arrêtés près des bois à l'E. de Murvaux et Fontainç. A l'E. de Sivry nous avons maintenu toutes nos positions. BERLIN, 7. — Wolff officiel soir : Journée calme. Avant l'armistice Les parlementaires allemands BERLIN, 7. - Wolff officiel : Dès que le gouvernement eut reçu avis des Etats-Unis que le maréchal Foch était autorisé à recevoir les parlementaires allemands et à leur communiquer les conditions de l'armistice, les plénipotentiaires suivants ont été nommés : général d'infanterie von Gindell, secrétaire d'Etat Erzberger, ambassadeur comte Oberndorf, général von Winterfeld, capitaine de vaisseau von Selow. Ces fondés de pouvoir ont demandé par sans fil où ils pouvaient rencontrer le maréchal Foch. Ils seront accompagnés de commissaires et d'interprètes et du personnel inférieur et se rendront en auto à l'endroit désigné. Le gouvernement allemand estime que dans l'intérêt de l'humanité une suspension d'armes provisoire devrait être décrétée des l'arrivée de la délégation allemande au front occidental. Le maréchal Foch a répondu a ce sujet comme Reuter l'a annoncé. Le délégué britannique LONDRES, 7. — Reuter : C'est l'amiral Sir Roselyn Wemyss qui représentera la marine britannique aux négociations d'armistice. Les parlementaires allemands dans nos lignes LONDRES, 7. — Reuter : Le maréchal Foch a fait savoir aux plénipotentiaires allemands que, s'iis veulent négocier l'armistice, ils doivent se rendre aux avant-postes français près de Crimay-Fourmies (sur la route de La Capelle à Guise). Les ordres ont été donnés de les y recevoir et de les conduire au lieu de l'entrevue. Les parlementaires chez le maréchal Foch LONDRES, 7. — Le Daily Express apprend que le maréchal Foch recevra probablement ce matin les parlementaires allemands. Ils ont passé les lignes anglaises hier soir. Le maréchal Foch est accompagné d'un certain nombre de membres de l'amirauté anglaise, Ils bluffent encore ! BERLIN, 7. — H. N. Le Berliner Tageblatt dit à propos du départ des plénipotentiaires que l'offre d'accepter les conditions du maréchal Foch prouve naturellement que l'Allemagne a perdu la guerre. Le peuple allemand ne doit pas considérer comme une honte, après ses souffrances et ses privations, de finir une guerre qu'il mène seul contre le monde coalisé et de garder ses forces pour un travail nouveau dans un état libre.

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