Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 03 Janvrier. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mg7fq9rj65/
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Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 abonnements: Bureaux à La Haye» : jj Bureaux à Maestricht : annonces: Hollande m florinpar mois^ Prinsegracht, 16 - Téléphone 2787 | Wilhelminasingel 27 Réclames permanentes à forfait LES NOUVELLES DU JOUR ! i — Lca Anglais ont repoussé ua nouvelle ] dfetaKpta allemande au Su (te Marooing1, j — Brillant) «uocèa des trcmpea franoaifieg «m Iitallic : elles ont occupé de» positions ] ^allemandes s r lu monte Tomba et capturé . 1400 prisonniers allemands, 00 mitrailleuses ; et 7 cfiWon*. Los Allemands {vouent deux < ' whèos successifs les 30 et U décembre. i — Nouvelle victoire britannique on Pale- 1 afciue. Une leui ativo turque itour reprendre i Jerudo lem a été repousséo et les Âiuglads ont avancé de nouveau de 11 kilomètre» vers le N.O., occupant plusieurs localités impoïtantes et capturant 750 prisonniers et ' 20 mitraillades. • — Los pays dio l'Eabente font oonuaitre 1 Îu'ila ne tomberont (Wfi dams le piqgte do 1 Irost-Litxrvs'k. M. Clemenceau. a refusé aux , •ociaili&tes, conduite par M. M. Albert Thomas et Remaudel, des passe-porta pour Pc-trogwide en faisant Savoir qu'il n'entre aucumement dams les intentions des Alliés ' de paftici^er aiux; préliminaires de paix tant < que lea Oentra/ux ne feront) pas, de proposi- , lions s/ifeuses c(; dignes d,'\t.re jiri-cs en considération. « — En attendeiittfc la gouvernement uiaxi-maliste, h court d'argent, a unis le gra-çin sur-l'actif de toutes les banques russe» et procicmé le monopole d'état. i — On pairie do faire venir ltf> forces ' iûùisèaeà belges au Congo, qui ont) f«it ! ai brillamment leurs prouves, pour les cm-pioyier ;.eti veinent sur l'un on l'autre front de combat. = i Voir nos Nouvelles de la Guerre et Dernière Heure en 2me page. i U SOCIETE DES NATIONS | Le mot a été mis à la mode par le pré- s sident Wilson. Mais il est de M. Léon Bour- i geois. qui, avec d'autres pacifistes en qui < l'amour de l'humanité se joint à un patrio- i tisme éclairé, avait longtemps rêvé à la chose, I considérée jusque hier comme un beau rêve, t La guerre a fait brûler des étapes : la So- i ciété des Nations, c'est-à-dire l'organisation 1 permanente ees rapports entre les peuples < Sur des bases juridiques déterminées par des | traités formels, comme le sont dans les Etats policés les rapports entre les individus et les groupements sociaux, apparaît comme la réalité certaine de demain. Je crois même pouvoir dire qu'en réalité la chose existe dès à présent et que, comme souvent, le fait a précédé la théorie: la Société des Nations s'est faite d'elle-même, grâce à l'agres-•>ion allemande contre la civilisation. i La Société des Nations, la bonne Société i des Nations années contre les empires de i guerre, c'est l'Entente qui comprend aujour- 1 d'hui vingt Etats, dont les plus grands, les plus : riches, ceux qui guident le monde France, s ' Angleterre, Etals-Unis, englobent plus des trois quarts oe l'humanité (treize cents millions d'hommes contre 140 millions), dispose en pratique de toutes ses ressources et voit chaque jour lui arriver des adhésions nouvelles, de sorte qu'avant la fin de la guerre elle sera l'humanité organisée pour le triomphe du droit. C'est cette organisation, permanente qui reste à créer pour amener le succès rapide de la guerre d'abord, puis pour assurer le maintien de la paix et la réparation des ruines accumulées par le crime allemand. De même que les hommes se sont réunis J en société pour se donner la sécurité et l'ordre matériel, de même les nations se sont unies contre un peuple brigand. Elles le désarmeront et le maintiendront hors d'état de nuire A quelles conditions le délinquant pourra-t-il obtenir de rentrer dans la société des peuples coalisés, quand il se sera amendé? Cela, comme l'a très bien vu et très bien dit le Président Wilson, dépendra surtout de lui-même. S'il reconnaît sincèrement ses erreurs,châtie et chasse les coupables,se débarrasse des Hohenzollern et des Habsbourg, s'il donne des garanties réelles de bonne conduite et d'amendement, on pourra se mgntrer moins rigoureux sur celles que l'on a le droit et le devoir d'exiger. Mais ces garanties sont nécessaires car il ne faut pas que i'Allemagne puisse recommencer et qu'une s nouvelle guerre comme ceire-ci soit possible, c Qr, pour cela, l'organisation permanente de h l'alliance actuelle est indispensable. Les neu- n très, s'il en reste encore deux ou trois àli d in de la guerre, seront trop heureux d'y idhérer. Les perturbateurs, battus et désa-jusés, pourront demander à y être admis dIus tard, aux conditions et sous les garantes déterminées par l'ensemble des alliés. Telssontles principes, semble-t-il. Restent es questions d'application. Elles sont formidables. Jamais les hommes n'ont eu à iffronter des problèmes aussi vastes et aussi :omplexes. Mais il faut les examiner et cher-:her à les résoudre. C'est ce que nous avons :ssayé de faire, au congrès de la Ligue des Droits de l'Homme. Déjà, l'an dernier, examinant les conditions d'une paix durable, elle ivait déclaré que la solution était la constitution de la Société des Nations. Cette formule îveillait alors quelque scepticisme. Le scepti-:istne est d'ailleuxrs une attitude facile. Mais, iepuis l'intervention américaine, la proclama-Ion Wilson, les déclarations des gouvernements français et anglais, le vote unanime de a Chambre française, la Société des Nations, :'est le programme même des Alliés. Le •de-roir, c'est de trouver la formule pratique, de préciser les garanties nécessaires, de chercher a base de l'organisation internationale. Lesgouvernementsalliés s'en préoccupent, -a Ligue des Dro ts de l'Homme faisait appel i l'élite intellectuelle de la démocratie pour ui apporter la collaboration de sa bonne vo-onté. Son président, M. Ferdinand Buisson, ivait tracé le programme du congrès dans un :rès remarquable rapport. M. Maxime Leroy, tuteur du meilleur livre que l'on ait écrit sur :ette question, avait fait un rapport du plus îaut intérêt sur les sanctions et garanties des-inées à assurer le fonctionnement de l'orga-îisation permanente des Etats. M. Hennessy, député, en a fait un sur les détails d'organisa-ion de cette association, qui doivent être ivant tout l'œuvre des gouvernements alliés. Zar c'est à eux de faire à présent que, pour la yifioiieuoc de ia guerre ei lu conclu-lion dune paix durable, l'Entente organise :nfin et vite, comme on le demande de tous :ôtés, surtout depuis que les événements l'Italie sont venus démontrer la nécessité pra-ique de l'unité de front, des comit s exécu-ifs, politique, militaire et économique. Elle a ï réaliser d'emblée, pour la guerre et la vic-oire, la Société des Nations, qui dictera les :onditions de la paix aux Etats déclarés ré->elles et ennemis du genre humain. Georges LORAND, députe à la Chambre des Représentants de Belgique. Ne pas oublier... Des gens parlent de paix prochaine on ?oit se développer en tous sens la perfide nanceuvre par laquelle en espère surprendre îotre conscience : il en est qui préconisent jruyamment des formules idéales constituait un défi à toute réalité humaine et qui /efforcent de réagir — déjà ! — contre la juissance du souvenir. Spéculant sur le leuil des uns et la lassitude des autres, les hommes s'imaginent qu'en voilant le rrime, en s'appliquant à n'y pas penser, à l'en pas parler, il serait possible de créer 'illusion qu'il n'a pas été commis, du moins el qu'on l'a connu pendant plus de trois innées, et que la confiance pourrait renaître :ntre les nations — la confiance s'affir-nant, comme jadis, par le seul prestige des nots. " La paix peut-elle nous faire oublier?,, C'est un savant américain, le naturaliste ohn Burronghs, qui pose la question et lui, dans un récent manifeste, y répond »ar le conseil de proscrire désormais de la ie et de la pensée tout ce qui est alle-nand. Exclusion de la langue allemande lu programme de nos écoles; exclusion les Allemands des pays non-germains. H ie faut plus vouloir connaître ni leurs lires, ni les produits de leur industrie. ' Leurs idées sont subversives de notre déal démocratique ; leurs méthodes rendent 'esprit esclave et ne donnent de résultats |ue dans le domaine du brigandage orga-iisé, „ Et M. Burronghs conclut que les lations qui se respectent doivent repousser es Allemands de leur société pendant au loins deux générations. Cela procède, évidemment, d'un très noble entiment, et l'on devine, dans cette juste olère toute la déception éprouvée par un omme de haut savoir, qui a cru .à l'Aile, lagne de Oœthe et de Kant, eut' le respect e la sciense allemande, fut trompé et dupé par les apparences d'une „ Kultur „ qui n'est, en somme, que la forme dernière d'une barharie asservissant à sês pires instincts les moyens du génie et du progrès. Mais s'il ne fallait compter que sur cet argument d'ordre intellectuel et moral pour que le monde garde le souvenir utile de l'œuvre criminelle de l'Allemagne impériale, il serait à craindre que l'oubli se fasse avant mêpie que soient relevées toutes les ruines accumulées par le militarisme prussien. En vérité, nous avons pour nous souvenir des raisons plus puissantes et qui tiennent au meilleur ! de notre cœur, au plus intime de notre âme. Nous gardons au fonds des yeux l'image de nos morts, le spectacle de nos foyers écroulés, tout le deuil et toute la misère devant lesquels, depuis tant de mois, nous nous sommes farouchement raidis. Des fils qui dorment par centaines de milliers 'dans nos plaines ravagées; des murs croulant sous l'ardeur des flammes; des villages ensevelis, des cités meurtries, des flots de larmes mêlés à des flots de sang..., Oublier ? Mais de chaque sillon que nous tracerons dans nos champs montera un appel de nos enfants perdus ; chaque pierre que toucheront nos mains vivifiera en nous la clarté du souvenir. Qu'on le veuille ou non, il nous possédera tout entiers ; lui seul dominera dans nos paroles et nos gestes ; il suscitera en ' nous l'amour et la haine ; il sera notre force et notre orgueil. Aucune paix, ni celle des vain- 1 queurs ni celle des vaincus, ne saurait nous ! faire oublier. 1 Ne nous fions pas trop aux généreuses co- ' lères qui voudraient exclure les Allemands de toute vie internationale, les retrancher en quelque sorte, avec leurs efforts et leurs idées, du monde civilisé. L'angoisse de vivre | crée des nécessités inéluctables qui lassent, à la longue, les pius fer.nes résolutions. Le i souvenir doit avoir piuà de pondeur : il faut 1 que, par lui, nous sachions mieux nous garder contre l'éternelle race de proie, que nous ne c dions plus à l'illusion d'une évolution mo- ! raie qui ne fut jamais que dans le calcul des ; ( attitudes. Nous souvenir, c'est voir toujours et quand même les Allemands tels qu'ils sont, telles que, après quarante-trois années ! de dissi nulation, ils se sont affirmés à la face . du monde ; c'est avoir la crainte salutaire , des mensonges par lesquels on glisse à toutes , les abdications ; c'est avoir l'orgueil de sa vie ( et de sa force, et ne compter que sur soi- ( même pour se défendre contre fous les servages et pour réaliser sa grandeur. Se souvenir, c'est vouloir que demain soit meilleur qu'hier, que par les sacrifices de nos ] morts, l'avenir répare glorieusement toutes ( 1 es fautes du passe. ] Roland de MARES. < NOUVELLES BREVES ! Au puori! Le " Aloniteur „ publie l'arrêté suivant qui ] réjouira tous les patriotes belges : , En vertu de l'arrêté royal du 15 décembre 1 dernier, la croix de chevalier de l'Ordre de I Léopold est retirée à M. Raphaël Verhulst, ; < professeur de littérature mélique et non méli- I que au Conservatoire Royal d'Anvers. On saitque.ee personnage a été un des premiers et des plus dévoués serviteurs de l'Allemagne dans les campagnes de division qu'elle a entamées en Belgique depuis le début de la guerre. Membre du prétendu Con- , seil des Flandres, il fut l'un des sept qui ; allèrent à Berlin pour y complimenter le chancelier du chiffon de papier. H y a longtemps i qu'il avait perdu le droit de porter la croix 1 des braves..- , # Un nouveau casque belge Les blessures oculaires — faites, en majeure partie, par de petits projectiles — sont plus ] fréquentes aujourd'hui qu'autrefois. Le docteur Weekers, médecin de bataillon de Ire classe et professeur d'ophtalmologie à l'Uni- ' versité de Liège, a présenté, aux conférences ' médicales de l'ambulance de l'Océan, à La 1 Panne, un casque à visière de son invention. ! Ce casque, qui protégerait les yeux et la 1 nuque, sera prochainement essayé dans notre armée, anx frais de S. M. la Reine. Succès d'un Anversoi* , M. François Rom, financier et sportman < bien connu de tous les Anversois, vient de < gagner en France le prix du Président de la République, au golf. ^ ( Nouvelles du Pays Les jeunes filles du Hainaut sont condamnées au travail forcé et déportées De notre correspondant : A fin novembre dernier, environ 150 jeu-nes filles de St-Ohislain qui travaillaient depuis de longues semaines, après y avoir été forcées par les sévices les plus inhumains, iux lignes de chemins de fer à Boussieux.sont passées à Tournai, dirig es sur l'Aïs .ce. Ce n'est donc plus seulement pour nos femmes le travail forcé dans les environs directs de leur domicile, c'est la déportation ! Les mouvements de troupes De noire correspmdant : Nous ne saurions assez inJister sur l'importance des mouvements de troupes qui ont lieu ïctuelleinent en Belgique occupée. Jamais, à meune période de la guerre, nous n'avons issisté à une pareille invasion. En Flandre, :'estun grouillement continu. Ces soldats tiennent tous du front russe et ils racontent que depuis des moisson ne s'y battait plus; e temps passait à fraterniser et à échanger les vivres et du tabac avec les soldats russes. On remarque partout que le moral des sol-iats allemands s'est beaucoup relevé. La ces-iation des hostilités snr le front russe et les succès en Italie leur ont donné un nouvel ;lan. Us disent qu'ils vont reprendrele chemin ' nach Parys L'importance de l'aviation Les Allemands établissent derrière leurs ignés de front de nombreux champs d'avia-ion. Ils trahissent ainsi l'importance que jrend à leurs yeux la guerre aérienne et la ilace prépondérante qu'elle aura à leur pro-:haine offensive. Dans les environs deTour-îai notamment, où les mouvements de troupes sont très actifs aussi, de vastes champs l'aviation ont été établis entre autres à Froid-nond, à Marquain et à Orcq, où s'exerceut de lomoreux officiers disposant d'énormes ap-Dareils. Ces officiers sont logés dans les châ-eaux des environs, dont les propriétaires ont sté expulsés. Le château de Froidmont, qui itait plein d'officiers allemands, a été incendié accidentellement dans la nuit du diman-:he 2 décembre. Les civils réquisitionnés Dans les environs de Tournai, toute la population civile mâle non évacuée, a été ré quisitionnée et obligée aux travaux forcés jour les Allemands. Tout travail particulier )u public a dû être abandonné; les bras ie peuvent plus être occupés que pour les AI-emands seuls. On s'occupe beaucoup à la ré-éction des routes qui sont dans un très mauvais état. ' v / A la ini-novemore, une quantité de civils de a région ont été déportés pour les travaux de etranchements dans la région de Cambrai. Depuis lors, malgré les promesses formelles àites parles Allemands, aucun d'enx n'est en-:ore revenu et l'on n'a reçu d'eux aucune nouvelle. / Comment les Allemands recrutent des ouvriers belles De notre correspondant: A Mons, les Allemands ont fait placarder :es jours-ci de grandes affiches faisant appel iux ouvriers ""volontaires „ pour le travail en Allemagne. Ces aff iches-illustrées représentent an ouvrier de hauts-fournaux bien musclé et e teint fleuri. Dans le coin supérieur, on aperçoit, heureux sous la lampe, le ménage de cet Duvrier composé de la mère et des enfants at-ablés autour d'un bon repas? L'appel aux ouvriers volontaires qui suit, est ibellé textuellement ainsi : " Ouvriers qui Voulez vivre honnêtement de /otre travail et qui ne voulez pas être plus ongtemps à charge de l'assistance publique, îi voir vos enfants s'étioler, adressez-vous de mite à un des bureaux industriels allemands, ue Marie-Thérèse, 64 et boulevard Jamar, 39. „ Vous toucherez à la signature du contrat ine avance de 50 frs pour vous équiper. Votre emme touchera un premier secours payable ine fois en espèces quelques jours après votre lépart pour subvenir à ses besoins jusqu'à ce lue vous puissiez lui renvoyèr vos gains. ■ Le montant de cette subvention dépendra le la durée du contrat et s'élève pour un enga gement de 4 mois — 6 mois — 8 mois, respectivement aux sommes suivantes: hommes 20 frs — 40 frs — 50 frs ; femmes 10 frs — 20 frâ — 30 frs; par enfant en-dessous de 14 ans 5 frs — 10 frs — 15 frs. „ Des secours de famille de différentes espèces, payables mensuellement, serviront à surmonter la période actuelle. On donnera chaque mois pour les membres de la famille restant en Belgique: 10 frs par mois en espè-ou en vivres. Chaque enfant en-dessous de 14 ans recevra 50 frs par mois. Pour les mois d'été, on recevra en outre du charbon pour une valeur de 7,50 frs par mois et, pour les mois d hiver, pour une valeur de 17.50 frs par mois. „ Engagez-vous ! 11 y a naturellement beaucoup de malheureux mourant de faim et de froid qui comparant leurs femmes et enfants sans pain, sans feu, sans lumière, épuisés par les privations, avec le ménage heureux de 1 affiche, finissent, par désespoir, à s'engager. Mais il faut dire, cependant, que le nombre est restreint en regard du nombre énorme de ceux qui souffrent et qui supportent en silence leurs souffrances. Et d ailleurs la plupart de ceux qui s'en vont# reviennent, après quelques mois, plus dégoûtés encore qu'avant de l'Allemagne et des Allemands. Les Italiens vont remplacer les Russes De notre correspondant : Un grand nombre de prisonniers russes et français travaillent actuellement aux travaux forcés militaires dans le pays de Ciney. Les soldats allemands disent que les prisonniers russes vont être renvoyés dans leur pays comme suite aux conditions de l'armistice de Brest-Litovsk, et qu'ils seront remplacés aux travaux forcés allemands par les prisonniers capturés dernièrement sur le front italien. Ils ajoutent eux-mêmes que " cela apprendra à ceux-ci à mieux se battre „l Pour peu que les Italiens soient soumis att même régime de famine et de mauvais traitements qu'ont connu les Russes, ils ne manqueront pas de faire de singulières réflexions sur les professeurs de défaitisme qui les ont instigués & trahir devant l'ennemi. Quant aux Russes qui ont souffert mille maux et éprouvé des misères sans nom, les Allemands sont aujourd'hui pour eux pleins d'attention, et les malheureux, abrutis et ahuris, ne comprennent pas pour la plupart ce qui leur arrive ! A BRUXELLES Reconnaissance Belge On nous écrit de Bruxelles qu'un service solennel a été célébré le 1er décembre, en l'église Saint-Jacques-sur-Coudenberg, pour le repos de l'âme de M. Ferdinand Ooffart, le regretté consul-général de Belgique à Rotterdam. Une foule nombreuse avait tenu à assistef à cette cérémonie qui a été, en réalité, une véritable solennité patriotique, car plus personne n'ignore à Bruxelles les services émi-nents rendus à la cause belge par notre compatriote- Ull beau trait de générosité américaine Le gouvernement belge prépare en ce moment l'ouverture au Havre d'un hôpital civil destin^ à nos compatriotes. Le nombre des civils Iges habitant le Havre et les environs est maintenant extrêmement élevé et leurs malades trouvent difficilement dans des hôpitaux déjà encombrés les soins quî leur sont nécessaires. La dépense d'une installation comme celle» là est considérable, et s'il peut y être pourvu ce sera surtout grâce à la générosité de la Croix-Rouge américaine. Cette puissante organisation à qui la Belgique doit déjà tant de bienfaits a eu la délicatesse de déléguer auprès de nous un Américain, Belge d'origine^ M. John Van Schaick, et cet homme dévoué n'épargne rien pour témoigner à la Belgique l'affection qu'il a gardée à sa première patrie. Les Belges seront profondément reconnais-' sants à la Croix-Rouge américaine et à so» représentant de leur sympathie si efficace*' i Directeur-Fondateur : François Olyff. Jeudi 3 Janv. 1918. 4» Année Nq 131.

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