Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 12 Janvrier. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 03 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/p843r0r867/
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4e ->v» Directeur-Fondateur : François Olyïr. MB—B—WfcixiWMJ—BP8——— Samedi 12 Janv. 1918. Les Nouvelles ABONNEMENTS : Hollande: 1 florin par mois O fin fl nar 3 mnie Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction : jj Bureaux à Maestricht : La Haye - Prinsegracht, 18- Téléph. 2787 J Wilhelminasingel 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanentes a forfait La Victoire Ailée Les Alliés viennent de remporter une grande victoire. Le message du président Wilson au Congrès américain, venant après 1« discours adressé par Lloyd George à Londres aux délégués des Trade-Unions, obtient le même retentissement et achève de nous assurer, dans le domaine moral, l'ascendant écrasant de toutes les forces du droit. Il y a beau temps que nous avons pour nous dans cette guerre l'appoint des idées de justice, de liberté et d'égalité qui forment les fondements de l'organisation moderne des états civilisés. Ces éléments de grandeur qui ont agi obscurément dans le passé jusqu'au moment où l'intelligence de l'homme, sortie péniblement de ses langes» parvint -à traduire en formules simples les quelques grands principes dont la reconnaissance est indispensable à l'harmonieuse co-habitation des peuples sur notre étroite planète, guident à présent notre aetivité de chaque jour. Ils sont entrés dans nos moeurs qu'ils régentent avec autorité. Ils font partie de notre code de l'honneur au point que la vie heureuse ne serait plus possible à aucun de nous dans un pays qui, comme l'Allemagne, fait fi de leurs lénifiantes vertus et prétend établir son bonheur collectif sur les vieilles règles d'asservissement et d'aveugle obéissance que la féodalité apprit aux peuples occidentaux Nous ne sommes plus au moyen-âge heureusement. L'humanité a franchi un stade de son développement énorme depuis le jour où 1 Mirabeau put s'écrier, aux applaudissements d'une foule enthousiasmée, que " le droit est le souverain du monde „. Ceux qui l'entendirent, sentirent aussitôt 1' inéluctable vérité de ce symbole nouveau qui s'inscrivit par la suite en valeur d'axiome dans les constitutions libérales des nations émancipées. Avant 1914, nous avions tous pour le droit, ainsi dressé en générateur de concorde entre les peuples, un respect profond. Les esprits quelque peu cultivés en étaient arrivés parmi nous à considérer la guerre comme une pratique barbare, odieuse, inutile et désormais impossible. On n'y croyait plus, on ne voulait plus y croire. Seuls les Allemands et leurs piteux accoly-tes étaient restés sourds aux échos de la grande voix qui retentit au berceau de la république française. Quand ils envahirent la Belgique au mépris des engagements les plus stricts, ils révélèrent au monde stupéfié un tel recul sur la mentalité moyenne des peuples de race latine que la civilisation en trembla sur ses bases. Nous retombions d'une seule plongée aux bas-fonds de la barbarie abjecte et de la cruauté sauvage. Nous retournions aux périodes sombres durant lesquelles s'était enfantée péniblement et dans la douleur la société où nous vivions comme dans notre élément. Les forces morales, cependant, étaient soli-jement ancrées au cœur des foules. Elles ont survécu à tous les efforts de déracinement. Comme le roseau de la fable, elles ont plié sous la rafale, tandis que le chêne tout puissant qui les défiait avec mépris, est presque gisant dans la fange. Le président Wilson, qui s'est fait leur champion le plus universellement reconnu, à côté de M. Lloyd George et de M. Clemenceau, vient d'attester encore avec éclat leur valeur et leur popularité croissantes.Car ce programme de paix du grand Américain n'est-ce point une fois de plus l'énoncé parfait des réalisations indispensables pour que la paix de demain soit le développement logique, l'épanouissement magnifique du long travail de conquêtes immatérielles accompli par les générations qui nous ont précédés, augmenté du prodigieux labeur d'affranchissement spirituel que nous avons nous mêmes effectua au cours de ces terribles années d'efforts continus et de sacrifices illimités? Pour que la paix soit, il faut que la justice soit. Pour que la justice soit, il faut que les crimes commis soient expiés et réparés. C'est la raison même, qui guide par le main le chef d'Etat à la recherché d'un avenir meilleur. Et les idées qu'il a en tête ou qu'il nourrit dans son coeur, s'adaptent parfaitement aux possibilités de l'heure. Résumons - les pour que ceux qui nous lisent puissent se les graver dans l'esprit: 1. Accords de paix conclus ouvertement; 2. Liberté de la navigation sur les mers in dehors des eaux territoriales, sauf le cm où ces mers seraient fermées par une action territoriale en vue de l'exécution d'accords internationaux ; 3. Suppression, autant qu'il sera possible, des barrières économiques; 4. Réduction des armements; 5. Arrangement libre dans un esprit impartial des revendications coloniales en tenant compte des intérêts des populations indigènes; 6. Evacuation de tous les territoires russes et règlement de toutes les questions concernant la Russie de façon à assurer la meilleure et la plus large coopération des autres nations du monde pour fournir à la Russie l'occasion de fixer son propre développement politique et national; 7. Evacuation et restauration de la Belgique sans aucune tentative de limiter la souveraineté dont elle jouit à l'égard des autres nations libres; 8. Tout le territoire français doit être évacué et les parties envahies doivent être entièrement restaurées. Le tort fait à la France par la Prusse en 1871 en ce qui concerne l'Alsace-Lorraine et qui a troublé la paix du monde pendant près de cinquante ans devra être réparé afin que la paix puisse être assurée dans l'intérét de tous; 9. Réajustement des frontières italiennes suivant les lignes des nationalités ; 10. Aux peuples de l'Autriche-Hongrie dont Iaplace parmi les nations sera sauvegardée, devra être donné pour la première fois l'occasion d'un développement autonome ; 11. La Roumanie, la Serbie, le Monténégro, devront être évacués. A la Serbie sera accordé un libre accès à la mer. Des garanties internationales d'indépendance politique, économique et d'intégrité territoriale seront fournies aux états balkaniques ; 12. La souveraineté et la sécurité seront assurées à l'empire ottoman, mais la sécurité et l'autonomie doivent être garanties aux nationalités qui vivent présentement sous le ré-gime de cet empire. Les Dardanelles constitueront un passage libre, ouvert en permanence sous des garanties internationales ; 13. Un état polonais indépendant devra être constitué, comprenant les territoires habités par des nations incontestablement polonaises, lesquelles devraient être assurées d'un libre accès à la mer. L'indépendance politique et économique et l'intégrité territoriale de ces populations seront garanties par une convention internationale ; 14. Une société générale des nations devra être formée en vertu de conventions spéciales ayant pour objet de fournir des garanties réciproques d'indépendance politique et territoriale à tous les petits états. M. Wilson a ajouté que pour la défense et le triomphe de ce programme les Etats-Unis sont prêts à sacrifier leur existence et à mettre enjeu tout ce qu'ils possèdent. Tous les peuples alliés sont résolus au même engagement d'abnégation totale et sont animés de la même farouche volonté de vaincre pour vivre libres daus l'équité et dans la loyauté. Ils ont juré à leurs morts, à leurs aïeux, que l'humanité se guérira du chancre qui la dévore et qu'elle sera meilleure demain qu'hier. Le tressaillement de profonde émotion que ces affirmations de mâle énergie rencontrent partout, signifie clairement que la grande masse est avec nous. C'est là notre victoire ailée. Les manœuvres obscures et tortueuses de Brest-Litovsk ne font qu'accentuer la splendeur de notre triomphe. Quoi qu'on fasse, tôt ou tard, la force brutale des armes consacrera ce qu'a superbement réalisé déjà la fo rce incoercible des idées. François OLYFF, La Société des Nations Une conséquence qu'il faut en tirer au point de vue belge L'idée de la Constitution d'une Société des Nations est admise unanimement par les chefs de l'Entente et son élite intellectuelle. La masse du public belge, habituellement moins sensible aux conceptions générales, paraît n'avoir pas encore saisi l'intérêt pratique que celle-ci présente pour lui. II faut se garder de considérer la Société des Nations comme une chose nouvelle ; elle était née de fait, dès avant la guerre, en une LES NOUVELLES DU JOUR — L'agence Wolff aunonce que les pourparlers de Brest-Litovsk ont repris et consacre à la première séance un compte-rendu interminable. Elle publie notamment un discours de Kuhlmann refusant de transférer à Stockholm le siège de la conférence. Les Centraux ont protesté contre les proclamations révolutionnaires du gouvernement russe. Une blâme a été voté à l'Agence télégraphique de Petrograde, compable d'avoir annoncé une rupture des négociations. — Les pourparlers etfire la Russie et l'Ukraine vont bon train. Des engagements commerciaux et économiques seraient sur le point d'être signés. — On annonce que le gouvernement maximaïïste va annuler la dette nationale russe de même que les obligations d'emprunt et les billets du trésor possédés par des étrangers. — La Chambre des Lords, en Angleterre, après la Chambre des Communes, a adopté le projet de loi donnant le droit de vote aux femmes. — Les Allemands font savoir qu'ils vont fermer pour deux mois la frontière néerlandaise et la frontière suisse. Voir nos Nouvelles de la Guerre et Dernière Heure en 2me page. réalité vivante comme l'est une association de fait dont l'existence ne peut être contestée, lorsqu'un état de choses l'établit, lors même qu'aucun acte public ne constate sa constitution. Les membres de l'association étaient les peuples civilisés ; ses statuts étaient les conventions internationales déjà nombreuses et le droit international public et privé; son activité consistait dans les actes relevant de ces conventions et aussi dans l'ensemble des relations obéissant à des usages uniformes ayant force de loi, relations devenues plus compactes que ne l'étaient jadis celles qui unissaient les villes d'un même état. Le jour où une convention internationale transformra cette association de fait en une entité reconnue par un pacte authentique, celle-ci ne pourra dénier ni les circonstances antérieures dont elle procède, ni les nécessités sociales ou naturelles auxquelles elle devra obéir, ni les devoirs que remplissait l'association de fait qui l'aura précédée, devoirs qu'elle est appelée à remplir plus complètement. Sous peine d'être, dès sa naissance,^entachée d'injustice, la Société des Nations aura à établir une situation correcte et à liquider le passif de l'association de fait dont elle procède fatalement. C'est en conformité, peut-être involontaire, de ce principe que le monde civilisé admet la liberté des nations à disposer d'elles-mêmes.On envisage les devoirs militaires et politiques de la Société des Nations. On en doit au même titre envisager les devoirs économiques.Vis-à-vis de la Société des Nations, la Belgique n'a pas de dettes. Elle a une créance : elle a droit à l'intégralité de sa reconstitution politique et économique. Au point de vne économique, elle a droit à la restauration de son industrie et à la restitution de sa place sur les marchés commerciaux. Le recouvrement d'une liberté commerciale théorique et l'octroi d'une^ indemnité purement financière ne rétablirait pas son industrie handicapée de toute la période nécessaire à la reconstruction industrielle et à la reprisé des marchés que les autres nations, sauves dans leurs œuvres vives, envahissent déjà et envahiront après la guerre. C'est à la nouvelle Société des Nations, successeur inéluctable de l'ancienne, à régler cette situation. Dans le domaine économique, la Belgique peut revendiquer ses droits avec la même force d'équité qui lui permet de revendiquer son indépendance dans le domaine politique. A, M. Croix Rouge de Belgique Le comité de la Croix Rouge de Belgique aux Pays-Bas a été constitué comme suit pour l'année 1918 : Président : M. E. de Potter d'Indoye ; Vice présidents, MM. Léon Delhez, le docteur Dal lemagne ; Secrétaire général, M. P. Delleur ingénieur; Trésorier général, M. J. Ackermans Trésorier-adjoint, M. H. De Clercq; Membres MM. A. Buysse, dépisté, H. Mauroux, F. Nève candidat-notaire. Nouvelles du Pays 60.000 soldats allemands passent à Tongres D© notre correspondant: 60.000 soldats allemands sont arrivés à Tongres la semaine passée, venant du front oriental. Plusieurs disaient qu'ils avaient passé de longs mois en Russie sans voir un soldat russe et tous avaient l'air forts mécontents de devoir partir pour le front occidental. A LIEGE L'affaire Tixhon On se rappelle que Tixhon, légataire de feu la dame de Lognay, était prévenu d'avoir proposé directement de commettre un crime punissable de mort ou des travaux forcés. Il s'agissait de faire disparaître Me F. Cornesse, un des avocats des héritiers légaux. Le tribunal, présidé par M. Faider, vient de rendre son jugement. Tixhon, qui n'était pas présent à l'audience, est condamné à 6 mois de prison et à 50 francs d'amende. On dit qu'il y aura appel. La population On a noté à Liège 1.362 naissances et 2.951 décès, du 1er janvier au 22 décembre 1917. En 1916, il y a eu, pendant la même période, 1.518 naissances et 2.359 décès. A GOSSELIES La semaine dernière est décédé subitement M. Léon Moll, fils de l'introducteur à Gosse-lies de l'industrie si prospère des produits en fer émaillé. Le défunt était unanimement estimé. A BRUXELLES Pour les orphelins de la guerre On sait qu'il est tels comités de secours aux orphelins de la guerre qui se chargent de réparer les chaussures de leurs petits protégés sans que ceux-ci aient rien à débourser. Les dépenses sont soutenues en partie par l'Œuvre nationale des orphelins de la guerre, en partie par nos communes. Certaines d'entre elles vont jusqu'à accorder 50 p. c. à leurs comités locaux. Ainsi en est-il à Saint-Gilles. Comme, il y a peu de temps, l'atelier communal de ce faubourg, se chargeant des réparations de chaussures, se trouva dans l'obligation de majorer de 100 p. c. tous les travaux indiqués au tarif, les protecteurs des petits orphelins se demandèrent, non sans anxiété, s'il serait encore possible de continuer à assurer une chaussure convenable aux pauvres mioches sans parents. Les autorités furent saisies de la question. Elles ont décidé de continuer à verser 50 p. c. d'intervention, même en tenant compte des augmentations futures, quasi inévitables, que devra appliquer l'atelier communal. Au Conseil communal Le conseil communal s'est réuni lundi passé 7 janvier. M. l'échevin Steens, qui préside, se lève et, devant tous les conseillers debout, paye un tribut d'éloges à la mémoire des deux conseillers Desmet et Moens qui, comme nous l'avons annoncé, sont décédés la semaine ' « dernière. — La semaine qui vient de s'écouler, dit M. Steens, a été néfaste pour le conseil communal. A quelques heures d'intervalle, MM, Desmet et Moens nous furent enlevés, le premier après une longue maladie, le second à la suite d'un accident. Depuis 1895, M, Moens siégeait parmi la droite. Depuis 1903, M. Desmet était le porte-parole du Parti ouvrier. M. Steens loue la courtoisie parfaite de M. Moens, et signale combien M. Desmei contribua au maintien de l'ordre dans h capitale par l'organisation de la police ou vrière. — Tous deux, continue-t-il, se multiplié rent pour aider à secourir toutes les infor tunes. Ils ont noblement accompli leur tâche.. M. Poelaert, au nom des libéraux modé rés, s'associe aux paroles de M. Steens et mettant en relief la grande simplicité et li droiture des deux conseillers disparus, M Poelaert fait remarquer que si MM. Des met et Moens n'intervenaient pas souven dans les débats, ils étaient d'une serviabilité extrême. M. Claes, au nom de la droite, joint se regrets à ceux de ses collègues, et dit ave< | quelle ardeur inlassable MM. Desmet et Moens s'occupaient du mieux-être de leurs concitoyens. Au nom des libéraux progessiste, M. Bôn marque à son tour la tristesse qui emplit l'âme de tous les conseillers: — Depuis le début de la guerre, huit de nos collègues, dit-il, ont disparu, dont cinq sont morts. Jean Desmet était miné par une cruelle maladie. Moens est frappé debout. Moens était un méditatif, un silencieux ; mai3 il était aussi homme d'action. Il est mort sans avoir revu son fils. Jean Desmet se tourna, dès ses plus jeunes années, vers la démocratie. Il lui donna la flamme de soil âme. Quand il gravissait les marches de l'hôtel de ville, il nous paraissait qu'il montait à l'assaut. Lui aussi n'a pas revu son fils... Enfin, au nom du groupe socialiste, M. Solau, d'une voix sourde, vivement affecté, remercie pour les éloges adressés à la mémoire de son ami Desmet, et joint ses regrets pour la disparition de M. Moens. M. Pladet, échevin de la bienfaisance et des hospices, demande, au nom des Hospices, un crédit de 100.000 francs pour l'aménagement de salles à l'hôpital de Jette. Ainsi pourrait on désencombrer les hôpitaux de Bruxelles, qui sont combles. D'autre part, d'après l'honorable échevin, des ouvriers se présentent aux hôpitaux dans un état lamentable. Il est donc urgent d'aviser eux mesures à prendre. Adopté. M. l'échevin Bauwens fait part d'une demande des Tramways-Economiques de substituer, jusque six mois après la guerre, la traction chevaline à la traction électrique, dans les rues Jules-Van-Praef, Paul-Devaux, Auguste-Orts et Fossé-aux-Loups: les charrues, pafait-il, laissent de plus en plus à désirer, et le caoutchouc est introuvable. Le Conseil approuve. M. Bauwens propose encore quelques petites expropriations autour de l'église du Sablon, afin de pouvoir créer là un jardin public. Adopté encore. Une exposition Verhaeren Quelques amis, quelques lettrés, quelque» patriotes organisent à Bruxelles une exposition des œuvres d'Emile Verhaeren. Cette exposition aura lieu au Musée du Livre et durera du 3 février au 3 mars. Elle sera inaugurée par une conférence de Georges Eeckhoud sur l'illustre maître que la Belgique occupée pieu, re avec nous. ''Des garanties réelles sont, pour la France et la Belgique, une question de vie ou de mort...,, Le " Temps „ vient d'exprimer cette pensée avec force sous la dignature de M. Th. Lindenlaub : Il faut, dit le " Temps ,„ ouvrir les yeux de l'Amérique à cette grande raison de la fatalité géograpique dont sa position dans le monde l'affranchit heureusement. Tandis qu'elle occupe sans voisins tout un continent entre deux mers et qu'elle est protégée encore par toute l'étendue de l'Atlantique, en Europe des peuples comme la Belgiquç, la France, l'Italie sentent depuis un demi-, siècle sur leurs frontières une menace per-J pétuelle. La France et la Belgique surtout , sont condamnées au voisinage le plus dan-! gereux, celui du plus grand empire militaire I et du plus agressif. Des garanties autres que morales, des garanties réelles sont pour la I France et la Belgique une question de vie ou de mort. Le fait de cette guerre, la violation de la Belgique, Charleroi, Paris menacé doivent être pour les Américansun trait de lumière. Cinq invasions depuis 1792, c'est assez. D'ailleurs, maintenant que le contre-poids de l'empire russe n'existe plus ■ pour faire face aux deux empires germani-ques unis, le péril de la France est devenu • plus que jamais le péril du monde. Les Américains doivent encore se con- - vaincre de ceci : nous n'avons plus le choix ■ des armes de combat, prônant les unes, ' laissant les autre ; il nous les faut toute*, 1 Le président Wilson, qui prévoit, pour le • période future de l'organisation des démo- - craties, l'arme de la défense économique, t ne saurait demeurer fermé à la nécessité : qui s'impose à nous et à tous les alliés da mener la guerre économique avec la même » vigueur que la guerre militaire " i A

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