Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

1795 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1918, 22 Janvrier. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gh9b56fg5g/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 ABONNEMENTS: Hollande : 1 florin par mois ' 2.50 fl. par 3 mois Administration et Rédaction : . La Haye - Prinsegracht, 18- Téléph, 2787 Bureaux à Maestricht : Wiihelminasingel 27 ■ ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanentes à forfait LES NOUVELLES DU JOUR _ — Une rencontre navale a eu lieu à l'entrée fies Dardannelles. Les forces anglaises ont aoulé le fameux croiseur turco-allemand r Breslau „ tandis que le " Goeben „ , gravement endommagé, s'échouait sur le sable au Çap Nagara. C'est un brillant succès naval pour les Anglais, qui cherchaient depuis longtemps à surprendre les deux seuls navires de guerre qu'eussent les Turco-allemands dans les Dardannelles. — La Constituante russe, réunie le 19 Janvier, a été dissoute par la force à la fin de sa première séance qui s'était prolongée jusque 4 h. du matin. Fait significatif, elle avait élu à une forte majorité le chef des «ocial-revolutionnaires Tchernof, ancien ministre de Kerensky, ennemi déclaré des maxi-malistes.— Les négociations entre Centraux et Russes à Brest-Litovsk ont été interrompues jusqu'au 29 janvier, Trotsky ayant été rappelé par les événements à Pétrograde.En attendant tes Allemands annoncent que la paix séparée avec l'Ukraine auraient été conclue. Elle doit toutefois encore être ratifiée. — Une interpellation sur les menées de 1' „ Action française ", qui gène visiblement les socialistes, a abouti vendredi à la Chambre française, à un vote de confiance dans le gouvernement par 404 voix contre 1. — M. Clémenceau a visité plusieurs secteurs du front et s'est déclaré très satisfait l'excellent état d'esprit des troupes. Voir nos Nouvelles de la Guerre et Dernière Heure en 2me page. LES HYPERFLÂMINGANTS Les Semeurs de discorde Belges, les premiers dans cette guerre par It temps et le rôle, n'avons-nous pas été Îuelques fois aveugles et faibles pareillement certains de nos grand alliés? De poser cette question, mon cœur souffrez. 8ans hésiter cependant, j'y réponds par un oui tout franc et volontaire. Hélas, plus qu'ailleurs, nos infortunes appelaient le geste hideux des mauvais semeurs. Ùa ennemi implacable devait chercher à poursuivre dans son refuge suprême un peuple dépouillé, à atteindre nos âmes libres et assoiffées de liberté, nos consciences fières et malgré tout satisfaites du sacrifice. Personne n'a réussi à franchir le seuil du Sanctuaire. Malgré la force poussée au pa-roxyme de la brutalité et cle la démence, malgré les savantes cajoleries, personne n'a pu éteindre la lampe sacrée ! La flamme immortelle luit aux sommets inviolés et inviolables, aux sommets prestigieux de nos volontés, de rios pensées ardentes, de nos espoirs fervents. Mais la lutte continue atrocement.... Il n'y a glus entre les tronçons palpitants du peuple martyr, ou enchaîné en Belgique, ou souffrant sur les routes de l'exil, ou s'ensanglantant à l'armée, d'autres liens que des amours et des haines identiques, une confiance absolue et réciproque, une Union cimentée par le malheur. L'ennemi s'acharne à couper ces liens, à rompre l'union sacrée. Par un entêtement sublime, comme aux Jours de l'Yser, plus forts-que la poigne des bourreaux, plus hauts que leur orgueil, dédai-gnant les tentations, regardant sans broncher la moft impuissante, les Belges ne céderont : jamais ! Gloire aux fidèles soldats de l'Union prê-chée par notre devise ! Elle se réalisa merveilleusement en face d'une attaque inattendue. ; Elle permit à notre faiblesse de se dresser farouchement sur la route de l'Ogre, de lui ' infliger des blessures cruelles. C'est d'elle qu'est né le miracle de notre endurance dans fies épreuves surhumaines. j; Reconciliant les partis politiques en proie à | des luttes infécondes, l'Union serra toutes les ^classes sociales, les flamands et les wallons, 1 autour du drapeau assailli, Francs-maçons et 'prêtres du Christ, socialistes farouches, libéraux et catholiques formèrent la sajnte Ligue. Au champ d'honneur, au Pays, à l'étranger, tous rivalisèrent & qui ferait son devoir sans réserve et le plus noblement, En hommage à la loyauté de tous ses en fants, l'affection et l'appui du monde civilisé s'offrirent à la Belgique. Même, notre patriotisme parvint à forcer le respect de quelques boches de marque. Plus d'une fois le pacha von der Goltz fut obligé de s'incliner devant la vertu des Mercier, Max, et Magnette. Bet-mann Hollweg, assailli de remords, fit au Reichstag des aveux d'un poids terrible pour la conscience allemande.... L'attitude franche et désintéressée des socialistes belges en face des compromissions et des lâchetés pacifistes peut servir d'exemple. Elle rachète les déplorables faiblesses de leurs camarades alliés. Et aujourd'hui encore, malgré l'usure du temps, l'oppression du fardeau, tous les éléments honnêtes continuent à faire bloc. Ils défient la massue. Ils ferment l'oreille aux paroles doucereuses des espions et des pleutres... En vérité, l'actif du bilan de guerre est magnifique.En comparaison le passif n'est point lourd, mais il existe. • Etudions-le, pour tâcher de le réduire à zéro. * * * Un Clémenceau de chez nous ne pourrait-il demander des comptes au représentant international Huysmans, membre du comité officiel belge en Hollande et directeur-fondateur du défaitiste " Socialiste Belge,,? ... Pourquoi a-t-on ménagé certains prêtres, aumôniers ouautres, qui suivirent de singulière façon les enseignements de l'illustre Cardinal Mercier? N'y a-t-il donc pas assez d'âmes désemparées, qu'il faille lâcher plumes et langues à ces mauvais prêcheurs. Prêtres, porte-lumière dans les ténèbres, avez-vous renoncé à votre rôle si beau? L'épreuve sans fin réclame des apôtres de • la paHence. Les exilé? ont besoin qu'on leur parle d'union, de récompense, du bon temps passé. Les chicaneurs, les partisans, les agitateurs politiques, les Hyperflamin-gants fussent-ils en soutane, endossent une responsabilité terrible. Ils semblent décidés à aggraver les conséquences désastreuses de l'intelligence de leurs compères, les antimilitaristes de jadis. ... Que veut ce journaliste d'occasion? En pleine bataille, il joue le fort en thème en commentant à sa façon la note papale et en soulignant les passages qui pourraient faire croire à l'impossibilité de la victoire. Ce prêtre est-il un des rois de la mode? H paraît s'intéresser aussi à la tenue des troupes et des officiers. Pour être bon soldats, faut-il être pouilleux ? Par ailleurs, le tact est la principale qualité de ce Révérend. Réfugié en Angleterre, dans un journal paraissant à Londres, il fait en cinq colonnes, une critique injuste de la femme anglaise. Dans le même article il a soin de mettre en opposition avec les défauts supposés de celle-ci les qualités d'une servante ... irlandaise naturellement ! L'amour de la science pousse encore le " Stem uit Belgie „ à déterrer des histoires d'il y a un siècle, sur les prisonniers français captifs en grande Bretagne... Quel bien aurait pu faire, ce journal! Quelle œuvre utile s'offrait au bon écrivain, visé plus haut ! Négligeant cela, profitant de l'hospitalité et des libertés anglaises, de la bonne foi du Gouvernement Belge... ils préfèrent se livrer ici et à l'armée, à une propagande dissolvante. Avec abondance et régularité, ils versent des larmes crocodiliennes sur les malheurs du peuple flamand... torturé, avant la guerre, par un gouvernement composé en majorité de leurs amis politiques, des élus de la partie flamande du Pays. Et il est bien rare qu'ils parlent de la Belgique agonisante. Mais n'enflons l'importance ni de cette feuille ni de ses rédacteurs. La vanité n'est point vertu monastique. N'empêche qu'une polémique entre un bon soldat belge et le susdit dominicain (Indépendance Belge du 11-12-17) nous révéla l'entrée dans l'histoire du fils de Saint Dominique et de son journal...... Malheureusement des exemples d'indiscipline viennent de haut. L'un des chefs flamand sur le talent et l'intelligence duquel l'on était en droit de compter, vient de partir en guerre... contre le Français qui doit disparaître comme langue nationale de la partie flamande du Pays! Une politique aussi étrange serait déjà bien , ts<*heuse en temps de paix. Que faut-il en pen- r - ser k l'heure où le Boche a les serres ancrées dans nos gorges, où le genou barbare veut broyer nos poitrines. La guerre a-t-elle donc frappé les meilleures cervelles !.... Est-ce au nom de nos vieilles et chères libertés qu'on ose soutenir d'aussi dangereux paradoxe.s... Celà vous laisse une impression d'incertitude, d'écoeurement, de profonde tristesse. Que fichent-ils donc en pays neutres, en Angleterre ou en France, certains petits jeunes gens à la santé trop chancelante pour affronter -les risques des combats glorieux, mais ayant £ assez de force pour être les propagandistes r d'une cause de discorde ? Leur présence à v l'étranger est inexplicable. Puisqu'ils sont si près d'admirer la Bochie, qu'ils retournent ( donc en Belgique, fraterniser avec une race r supérieure, avec les héros dont ils sont les j humbles bâtards. Belle occasion pour ces "historiens,, et-eesnigauds, d'étaler leur sa- c voir en citant la guerre des paysans, en ravau- ( dant de la France morte ou pourrie, des Boers ; ruinés et de l'Irlande martyrisée.... Mais aussi, ^ qu'en manière d'intermède, ils servent à leurs ( amis Germains, les malheurs des Polonais,des j Danois, des Frisons, des Alsaciens-Lorrains et , autres bénévolefsujets de l'impérial libéra- ; teur du monde. i A l'un de cas"savants„qui me parlait un jour( avec des trémolos dans la voix de sa race fia- i mande persécutée, je fis observer, à son grand dam, qu'il avait une tête d'Espagnol ! Il serait puéril de nier la question des races. Toutefois, comme on l'exagère pourles. besoins d'une cause mauvaise ! Combien de Flamands n'ont-ils pas dans les veines du sang wallon? Combien de vrais Wallons comptent des Flamands dans leurs , ascendants? Le bourgeois de Bruges, l'armurier liégeois, le franc braconnier ardennais ne sont pas plu. dis>Jé..ibkbles par le langa- [ ge et la race qu'un paroissien de l'abbé Lemi-re, une fille d'Arles, un Breton bretonnant... Je ne crois pas, malgré mon respect pour les " méthodes historiques „, qu'on puisse nier \ l'âme françaice I Il y a des affinités traditionnelles etpsycho- ] logiques plus profondes que les rapports , linguistiques. Charles Bernard, dans une conférence sur , l'Art Belge en Exil, où il parle magistralement de la Patrie Belge, démontre aisément qui si certains Belges disent " oui „ et d'autres , " ja „, ce n'est pas un motif pour nier " un fait historique, une réalité vieille de dix siècles qui veut que les gens de notre pays aient des traditions communes, des goûts communs, , UNE AME COMMUNE Ah, la Belgique est une fictions historique ! Ah, l'âme . belge est une invention de M. Beulemans ! Pourquoi alors, tous les Belges, i Flamands comme Wallons, se sont-ils groupés d'instinct, dès les premiers jours de leur exil ; en Hollande ? ( Bien vite, une vie belge s'organisa, très par- 1 ticulariste, avec ses habitudes de terroir, ses s lieux de réunion, ses journaux, ses œuvres. < Les deux familles belges — puisqu'on tient 1 tant à la division — s'unirent dans la souffran- 1 ce. Le Flamand n'abandonna pas le Wallon pour se jeter dans les bras de son frère de race I néerlandaise. En Hollande il fut et il reste l'étranger, le dépaysé. Il y garde jalousement son indépendance de caractère, ses affections, ses moeurs nettement nationales. L'on eut pu croire à une fusion des éléments réfugiés avec 5 le peuple des provinces de Limbourg et de 1 Brabant, les plus proches de nous par le passé| j et les coutumes. Après plusieurs années de i résidence, le Flamand y demeure l'exilé à i l'âme nostalgique, à l'anxiété grandissante t aux souvenir^tenaces. t Lorsqu'on m'aura expliqué ce phénomène 1 " racique „ je reprendrai la plume ' En attendant, je signe à la manière Hyper- ' flamante, très humblement, Docteur SEGNERET. ^ Londres, 1er Janvier 1918. ■ , / r • , f ■ | Ç ' f ,.NotU3 prions no® lecteurs qui reçoivent s fes nos. pin dioiuibla ou qui ,oot ïu leur * No. d'anvoyeir LES NOUVELLES en seconde * tedfcune à des amis ou connaissances suis-îop'Ubles de souscrire lin aJwtonemeirit. Mis sotopéreront ainsi à Uiaej feeuvr# utile de d ïrop-agancfô patriotique."! ' '* 1* a Nouvelles du Pays La Vie à Liège Nous recevons de notre correspondant de Liège : *•••«•• 4 4 t e "Si nous recevions plus régulièrement vos écrits nous ne songerions pas à nous plaindre et cependant si vous reveniez, vous ne reconnaîtriez pas la maison : plus de cuivre, plus d'étain, plus rien qui soit sujet à réquisition ; les lustres même ont disparu ! Comme matelas, le strict nécessaire, mais ne contenant plus de laine. Aussi ne demandez pas la besogne que nous avons eue ! Avec quel plaisir on roule ces messieurs ! Malgré toutes les visites ils s'en retournent bredouilles; il est vrai que les soldats qui font cette belle besogne sont très vite intimidés lorsqu'on leur montre qu'on a de la poigne et finalement ils ont l'air gênés de leur mandat; le civil qui les accompagne, la plupart du temps, est plus tenace ; il a probablement ses pour cent de ce joli métier! Bientôt il ne restera plus rien : les usines sont mises à sac; tout leur est bon: même les machines d'imprimerie prennent le chemin de l'Allemagne. Aussi ne vous étonnez pas que nous préférions rester sous leurs bottes encore un an, deux, • trois s'il le faut, plutôt que de conclure une paix hâtive. Mais patience on arrivera à les mettre hors d'état de nuire! ! On se demande ce que ce sera si nous devons 1 encore passer l'hiver prochain. En person-; nés soucieuses de résister et de pouvoir ' aider son prochain, on commence déjà à se prémunir afin d'être prêts, mais ne demandez pas le prix des denrées! Le ravitaillement donne peu de choses; on est obligé de passer par ses exigences; oyez quelques ; prix : pétrole 20 francs le litre; une bougie (et laquelle !) fr. 2.25 ; huile d'olive introuvable ; le savon vert 20 franc le kg. ; savon blanc fr. 10.50 ; le lait 1 franc le litre ; un 1 œuf fr. 1.35 ; le kilo de beurre 24 à 28 fr. ; margarine 10 à 12 francs le kilo ; graisse varie entre 19 et 30 francs ; viande de porc 20 francs; le lard 30 francs; le café 50fr.; le sucre fr. 12.50 le kilo et tout à l'avenant. La cheviot toute ordinaire 70 francs »e mètre. Il n'y a plus que les nouveaux riches qui s'habillent. J'avais pris mes précautions dans tous les domaines ; nous devenons très ingénieux, je vous assure. Comme les souliers se paient 150 francs minimum, nous faisons recouvrir nos semelles de pneus provenant de bicyclettes , non déclarées. C'est vraiment excellent! i Père a même des semelles de bois à de grosses bottines car on a un hiver peu ordinaire ! Nous, sommes passés maîtres en pâtisserie, panification, etc., etc.; il faut bien suppléer à la ration de pain ; aussi notre cramique est-il délicieux et combien de fois nous regrettons votre absence ! Je comptais vous en dire plus long mais voilà qu'on me prévient qu'il n'y a pas de temps à perdre. A 11U Y Les démoSsiious de ruines ordonnées par les Allemands ,La Cours d'appel a confirmé une intéressante ordonnance du juge des référés de Huy. Une propriétaire avait demandé à ce juge de faire cesser la démolition de bâtiments incendiés par les Boches, que l'administration communale de Huy avait commencée sur l'ordre de l'occupant. Elle soutenait que ces bâtiments ne menaçaient pas ruine et que, par conséquent, l'autorité communale n'avait pas le droit d'en ordonner la démolition. Le juge invoquant le principe de la séparation des pouvoirs administratif et judiciaire, s'était déclaré incompétent. Comme nous le disons, la Cour d'appel a confirmé cette ordonnance,,, attendu que la démolition dont il s'agit a été entreprise en exécution d'un ordre donné par l'autorité occupante à la Ville de Huy considérée comme puissance publique, et c'est en la même qualité que celle-ci a agit en faisant procéder aux travaux litigieux „. ; A LOUVAÎN L'administration communale serait, après de longs pourparlers, tombée d'accord avec la Commission des Monuments et des Sites au sujet des ulans de reconstruction des ( quartiers de la ville situés entre la gare et la Grand'place. On sait qu'en vue de cette reconstruction un concours avait été ouvert, auquel une vingtaine d'architectes avaient participé. Le projet primé est celui de l'architecte Goulet, de Bruxelles, l'auteur des plans du monument Anspach et de l'hôtel de ville de Cureghem-Anderlecht. Les plans primés seront soumis incessamment à l'approbation du Conseil communal. Dans se3 grandes lignes, le projet prévoit la construction d'un grand bâtiment qui masquera, du côté de la rue de la Station, la vue de l'hôtel de ville. Le visiteur, arrivant Grand'Place, se trouvera donc à l'imprOviste devant la joyau architectural. A BRUXELLES A la Fédération Nationale du Bâtiment Le comité fédéral de la Fédération Nationale du Bâtiment et des Travaux publics* s'est réuni à Bruxelles, dans les locaux de de la Ligue du Bâtiment, rue de la Montagne. Le secrétaire-général, M. Eug. Tar-dieu, présidait la séance, au cours de laquelle on s'est particulièrement occupé des études poursuivies en vue de la reprise du travail après la paix. De nombreuses revisions des* cahiers de charges-type ont été admisei* après discussion, notamment au sujet de la' question de l'augmentation ou de la réduc-^ tion du prix adjugé pour le travail. M. Hes-bain, qui étudie un cahier de3 charges-type en collaboration avec des architectes et des géomètres pour la Chambre arbitrale des1 entrepreneurs, communiquera ce travail au Comité fédéral aussitôt sou achèvement. A SCHAERBEEK Le Conseil communal de SchaerbeetP s'est réuni le jeudi 10 janvier, sous la présidence de M. le bourgmestre Reyers. Lé bourgmestre propose d'adopter le rapport du Collège sur la situation résultant de lfc cherté de la vie pour le personnel ainsi que le crédit supplémentaire nécessaire pour accorder aux employés les indemnités pro-poposées. Adopté. Le Conseil approuve successivement le rapport sur -le service financier de la commune pendant le premier semestre de 1918, la classification des rues pour l'application de taxes de voirie en 1918, les additionnels au droit de patente progressif, etc. Sur la proposition de M. Max, échevin de l'instruction publique, le Conseil accorde uné augmentation de traitement de 200 francs pour les membres du personnel enseignant I de l'Ecole professionnelle. Le barème des traï- » tements du personnel enseignant est adopté. M. le conseiller Van Eemeren signale que l'ordonnance de police votée par le Conseil au sujet de la fréquentation des cinémas par les enfants n'est pas observée. Il a constaté que le nombre d'enfants n'a pas diminué dans les salles de cinéma. Le bougmestrerépond que des instructions sévères seront donnéef à la police. A Saint-josse Le bourgmestre de Saint-Josse-ten-Noode vient de prendre l'ordonnance de police suivante : — La circulation devenant dangereuse à cause du manque d'éclairage, les disposi-sitions suivantes sont ordonnées : Indépendamment des mesures prescrites par l'arrêté royal du 27 avril 1914 et par le règlement de police, il est ordonné aux piétons de tenir la droite des trottoirs et des voies de circulation depuis la chute du jour jusqu'au retour de la clarté naturelle. Pendant ce même laps de temps, les attelages et les véhicules seront conduits au pas. Ils seront munis de grelots ou de sonnettes assez fortes pour prévenir les piétons de leur approche. Avis et Arrêtés Boches Dans l'Etape Avis du gouverneur général en Belgique en date du 5 janvier 1918 A partir du fS^anvier 1918, à,10 heures dit matin, le territoire français de Givet, Fumay et environs sera cédé à l' " Etappen-Inspek-tion der 1. Armée „ ( Inspection des étapes de la Ire armée). La limite qui séparera le territoire des étapes de l'armée du territoire du gouvernement général sera l'ancienne frontière franco-belge depuis Fumay jusqu'à Hautes-Rivières. L'avis I\ No 14881 du 19 décembre 1915 est modifié en conséquence- 4- Année N. 150. Diracieur.FondateuM_Ffançoi« Olyff. Mardi 22 Janv. 1916.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes