Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 14 Avril. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dv1cj88w8r/
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,-ttitée N.232 et233. Directeur-Fondateur ! François Oiyfl. Dimanche 14. et Lundi 1B Avril IQIft Les Nouvelles abonnements : Hollande: 1 florin par mois 2.50 fi. par 3 mois Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction : Bureaux à Maestricht : La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 Wilhelminasingel 27 annonces: La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanentes â forfait Le Mensonge Autrichien Après le comte Czernin, l'empereur Charles lui-même!... Le coup de griffe se développe en coup de massue et atteint à la fois le loup et le louveteau, l'aigle et l'aiglon. Les lourds représentants, si notoirement insuffisant», si lamentablement prétentieux, de la double monarchie des Habsbourg auront appris à leurs dépens ce qu'il en coûte de se frotter à l'esprit français et à la diplomatie brutale, mais précise et sans faiblesse du terrible bretteur qui en mit tant — et de bien plus malins ! — sur le carreau. M. Clemenceau s'était fait, longtemps avant la guerre, une réputation plutôt fâcheuse de tombeur de ministère dans son pays et bien des sympathie» tardaient à lui. revenir, malgré la haute valeur évidente de sa forte personnalité, patte qu'il avait continué, durant la guerre et jusqu'au plus fort de la mêlée, à dire aux ministres chargé» des destinées de la France de rudes et dures vérités. Les plus hésitants lui rendront pleine justice aujourd'hui qu'il roule dans la poussière du ridicule, pour la plus grande joie de la galerie, le» premiers ministres étrangers et même le» empereurs! " Le ministre-président français s'est pri» dans un tissus de menjonges, dit Charles 1er sous l'impulsion du comte Czernin. Je donne à ces affirmations le démenti le plus formel : jamais je n'ai reconnu les prétendus droits de la France sur l'Alsace-Lorraine ! „. Et M. Clemenceau répond en publiant une lettre écrite, il y a juste un an, par le même empereur Charles 1er en personne à son beau-frère, le prince Sixte de Bourbon-Parme actuellement engagé dan» l'armée belge et décoré de la Croix de guerre française, et dans laquelle il prie celui-ci ' " d'exprimer secrètement à M. Poincaré, président de la République française, sa volonté d'appuyer, par tous le» moyens en son pouvoir et en usant de toute son influence personnelle auprès de ses alliés, les justes revendications de la France sur l'Alsace-LorraineNous sommes curieux de voir ce que vont maintenant dire de cet étalage de sentiments aussi catégoriques l'Allemagne officielle et la cour de» Hohenzollern. Czernin sans doute a son conlpte bon. H ne lui reste plus qu'à déposer sa livrée et à rentrer dans l'ombre d'où il est si fâcheusement sorti ce» derniers temps.* Après «'être fait d'abord désavouer par le président Wilson auquel il prétendit avoir câbler son filandreux discours sur la Société des Nations, que le chef de la grande République américaine n'a jamais reçu, il commet 4'irrémédiable pas-de-clerc en découvrant la couronne, comme on dit, et en engageant son seigneur et maître dans une polémique sans issue, où un fils du peuple, un vulgaire manant de France le houspille de la belle façon. On ne lui pardonnera pas cette ultime imbécillité. La chute du noble comte ne mettra d'ail-leur» pas l'Autriche en meilleure posture, Ce qui est grave pour cette puissance si pleine de fatuité, en ce moment surtout, c'est de voir éclater ainsi à tous les yeux la duplicité et le mensonge dont elle s'était fait un fragile tremplin. La politique actuelle de PAutriche-Hongrie se ressent d'une ambiguïté qui la frappe d'impuissance et qui compromet définitivement sa position dans le monde. Personne ne doutera plus désormais de sa mauvaise foi et elle aura bien de la peine à parler encore de sincérité. A* lendemain des paix de Brest et au moment où elle conduisait avec la Roumanie des négociations où sa fourberie se donnait à nouveau libre cours, l'Autriche, qui avait étalé déjà tant de fausseté à l'égard de la Serbie à laquelle elle déclara la guerre sans motif» avouables et de la Belgique, ou elle envoya ses canons lourds sans même signifier l'état de guerre, pouvait ériger l'hypocrisie en vertu et «'imaginer que ses turpitudes allaient triompher «ans obstacle. L'écrasement de la Russie avait constitué pour elle, comme pour l'Allemagne, la pierre de touche de la mégalomanie. Ses appétits les plus féroces s'étaient débridés à renifler l'ours dépecé à ses pieds. Enchaînée dès lors, par la complicité dans le crime autant que par la cupidité dans le partage des dépouilles, aux destinées des grands coupables, 1 Autriche a perdu toute mesure de prudence et on l'a vue gâcher son avenir avec une maladresse ahurissante. Car son intérêt bien compris, aussi longtemps que durait la guerre, c'était incontestablement de se ménager la France. Ces deux pays avaient pour ainsi dire partie liée, ayant entre eux et contre eux l'Allemagne également désireuse de se les assujettir l'un et l'autre et dont le démembrement peut seul leur assurer le salut. Cette verue est d'une simplicité et d une limpidité telles que les hommes d'Etats alliés la regardaient comme un axiome et considéraient comme toutes naturelles les négocia-ions qu'ils ont cherché à nouer avec Vienne. Lea pourparlers entamé» en Suisse entre le comte Revertera et le comte Armand, «insi que les conversations du général hw avec le comte Mensdorf et bien ennn, S jqU* 1!on Pourrait dire, étaient onnus dans les milieux internés. Ils étaient dan» la logique de la situation et le , comte Czernin, en les dévoilant au grand jour, n'a trahi que lui-même, son empereur et »on pays. Cet homme, qui prône la paix "sans annexion ni indemnité à l'instant même où il étale ses ambitions sur la Pologne et ' où il arrache à la Roumanie des territoire» ' essentiellement roumains sans lesquels elle ? ne peut vivre libre, est le même qui pour ' éviter le démembrement du chancelant amal- f game de nationalité» qui compose son pays, f n'a d'autre ressource que de soulever " tous les peuples de la monarchie „ contre l'un d'en- 1 trc-eux:les Tchèque». La contradiction dans ' la politique extérieure se poursuit et se com- E plique de la même contradiction dans la poli- ? tique intérieure. La franchise est inconnue à £ Vienne et Vienne périra par là. Car si l'Allemagne triomphe en Occident, elle dominera le monde à commencer par l'Autriche, tan- s dis que si elle est battue, les Alliés au- 1 ront le droit strict de lui appliquer le» « principes de la paix sans annexion, ni indemnité tels qu'elle les a-mis en honneur i vis-à-vis de la Russie et de la Roumanie. ] La mission de l'Autriche était de cons- ( tituer un élément de l'équilibre européen ; futur érigé contre l'Allemagne. C'était sa mission et sa sauvegarde. Médusée par l'ap- ( pât d'on ne sait qu'elle monstrueuse curée, , elle a dévié de se» destinées et versé dan» le cynisme de la fourberie. M. Clemenceau vient de lui asséner à la tête un coup qui la réveillerait peut-être si elle n'était attein- , te de cette folie spéciale dont Jupiter affligeait ceux qu'il voulait perdre. François OLYFF. -t~exax)r* NOTATIONS DU FRONT BELGE Le Chant Suprême —°— ; Au lieutenant d'arïillerie , Jean Hendrix. En toutes les feuilles où se lisent les nou- i velle», depuis des jours et des jours, deux mots se répètent inlassablement, enfermant , en eux l'avenir du monde : l'offensive aile-" mande. On croit la pressentir dans les coups de mains tentés et repoussés, dans le» luttes nombreuses engagées aux flancs des cieux par les avions qui domptent les vent», dans , tout le travail opiniâtre que l'on devine derrière leurs lignes, ces tranchées qui masquent les reîtres impériaux. On essaye d'interroger le destin, et dans le harcèlement de no» canons et de nos mitrailleuses, il semble que l'on veuille faire devancer l'heure que le» " autres " se seraient fixée». Ils vont attaquer. Et la phrase en réponse court tout le long de notre Front : " Et bien, qu'ils attaquent ! On les attend Jamais 1 Histoire n'aura connu plus sublime spectacle que celui de l'endurance et de l'abnégation des soldats occidentaux. Eux, les idolâtres de toutes les libertés, eux qui ne vécurent que d'affranchissement et d'indépendance, eux les affinés, les artistes, qui se gaussaient des disciplines et des passivités, eux qui dans le» abondances économiques ne connurent d'autres guides que l'Idéal et les claires lois de la Science, eux ils »e sont placés derrières-les parapets, fusils aux poings, l'oeil au guet", et durant trois ans dans le plus fou des cauchemars, il» ont veillé. Je les regarde à cette heure proche peut-être des décisifs événements auxquels est suspendue l'existçnce des peuples, et en cet instant sacré cette vision fait sourdre à mes yeux des lariftes d'admiration et de respect. Oui, l'homme vaut mieux que sa réputation; et son immolation j présente est si noble qu'elle l'emport<^ sur l'infamie des combat». Le choc germain! Les tranchées de chez ; nous en mesurent sans doute la puissance, < mais il n'y a pas d'effroi ni de crainte. Les , baïonnettes sont mieux aiguisées, la garde j se fait plus attentive. C'est tout ce qu'a fait , naître l'annonce de la ruée prussienne. Dans < le regard du soldat se dessine plus de dé- ] cision, et dans les rêve» s'agite la gloire j des grand» coups d'éclat. Oh! qu'ils vien- ( nent donc vite, les esclaves de Germanie, i »e mesurer à ciel ouvert avec cçs latins et ( ce» anglo-saxons, que leur raisonnement lourd et matériel n'a jamais »u comprendre. 1 Ce ne sera pa» la guerre joyeuie, mais la ; guerre ardente pour la délivrance. Les fa- j nions flotteront dans la mêlée, emblèmes du ( berceau de la race, et les charges viendront ( où l'âme de la patrie conduira la sabree en c les rangs allemands. On voyait la haine r attiédie par la longue veillée derrière les défenses, on pensait que la lassitude avait ^ travaillé le cœur des soldats, il apparaissait f que l'oubli miséricordieux descendait lente- i ment. Et voila que la voix de la vengeance t parle comme jamais elle n'a parlé, et voilà c que tout le passé sanglant -ressuscite dans a son cadre de larmes et de désespoiïs, et ri voilà que des énergie» pleines de sève nou- c velle gonflent toute» les poitrines. Oui, qu'ils f] viennent vite, les gas du Rhin, de la Bavière a et de la Saxe ! Qu'ils amoncellent leurs milliers de canons, qu'ils parquent pour la boucherie leurs innombrables régiment» J j % Nouvelles du Jour vv s — C'est une formidable attaque que les Allemands ont engagée entre La Bas»ée et Ypres, aussi puis»ante que celle vers Amiens dont elle n'est d'ailleurs que le prolongement. Plus de 110 divisions d'armée ont été identifiées jusqu'à présent sur ce front de la Picardie et de la Flandre, soit près de 2 million» d'hommes, dont plus de 40 sont revenues déjà troi» et quatre fois au feu. Malgré cela, les Allemands n'ont pas passé. Ils ont occupé M e r v i 11 e, hier, à moitié chemin entre Bailleul et F e s t u-b e r t et à 6 km. O. d'E s t a i r e s, et ils menacent Bailleul, rendu intenable comme .Armentières par l'accumulation d'obus asphyxiants. Les Anglais leur ont repris une partie du terrain cédé au. N. de F e s t u -bert. / — Les Allemands ont prononcé an&si un furieux effort contre les Français sur le front de Hangard à Hourges. Ils ont à nouveau pénétré dans Hangard et en ont été chassés par une contre-attaque. — La guerre aérienne sévit avec acharnement aussi. St.-Quentin^ Luxembourg, O s t e n d e, Z e e b r u g g e ont été copieusement bombardés par les avions alliés. — Le maréchal Haig a lancé un ordre du jour où il exprime à ses vaillantes troupe» son admiration s<tn3 bornes, et ses plu» fermes encouragements. — Le canon-bluff allemand a tué hier à Paris, 2 -femmes ea couches et 1 enfant nouveau-né. — La Chambre des Communes a voté le " home rule „ et le service militaire obligatoire pour l'Irlande, par 281 voix contre 116. C'est une belle victoire pour le eabi-net Llyod George. — Un raid de dirigeables a eu lieu sur la côte anglaise et un raid d'avions vers Paris, sans résultats. — La lettre de l'empereur d'Autriche publiée par le gouvernemtat français, fait sensation en France. L'muo de Paris, résumant l'opinion générale, dit que l'Autriche, qui étonna le monde par son ingratitude au temps de Schwarzenberg, le stupéfie aujourd'hui par son mensonge. — M. Renoult, président du groupe radical socialiste, ayant rendu visite au front avec M. Clemenceau, a dit à son groupe au milieu du plus^vif enthousiasme, la popularité dont jouit darts les tranchées le président du conseil, et la nécessité d'accorder un concours illimité au gouvernement de salut national. Qu'ils hurlent, ces blasphémateurs ! leur songe outrecuidant d'universelle domination, et qu'en ilotes ivres de domesticité et de servage, ils s'écrasent en priant l'empereur devant nos mitrailleuses. Dans les plaine* de Flandre et de France, le beau sang des héros coulera, l'épouvante de l'enfer figera d'horreur la pensée humaine, mais, Dieu des armées, Dieu qui jeta sur la terre le premier germe vivant, dis! ils ne passeront pas, les Allemands !. Car ils l'ont — en leur presse, en leurs discours, en leurs proclamations — ils l'ont écrit, les organisateurs des souffrances de Belgique ! " C'est le chant suprême qui va monter vers les nues,,. Bercés par un orgueil immense, ils proclament déjà leur insolent triomphe, et des bouges infâmes de Berlin s'entendent les cris qui naissent des orgies, et qui à l'avance célèbrent l'imaginaire victoire. Par la trahison ils ont enchaîné la Russie, par la trahison ils ont leurré les plus beaux rêve d'émancipation, par la trahison ils ont essayé de faire lever chez nous des anarchiques divisions, et dans leur vile tâche ils espèrent, ils espèrent comme des déments.Mais, ici, c'est le recueillement pieux avant le heurt monstrueux. Dan» la pitié des souvenirs s'élève le râle de nos suppliciés, de nos martyres. L'évocation déroule les journées sombre d'hier, et de tous nos cimetières, no» morts vaillants, nos morts sublimes vont sortir de la tombe pour voir leurs vengeurs casser l'aile aux aigles d'empire. 11 nous diront les victorieux commandements, et, exigeants à juste titre, ils attendent de nous le laurier vert qui doit orner leur mausolée. La guerre! Quel rhapsode célébrera jamais la vérité de tes deuils, la grandeur de tes acteurs. Sur l'univers, c'est la Pitié qui pleure et c'est aussi l'enthousiasme généreux qui rayonne. La tourmente a mis à nu l'âme de la créature, et à la gloire de mes frères d'arme, je-la célèbre, merveilleusement fleurie des plus "magiques des vertus. Et maintenant que se joue la partie ! L'hégémonie allemande, couverte d'oripeaux, peut faire courber les nations servîtes, jamais elle ne ligottera un peuple libre. La bataille, une fois encore, 'moissonnera les cadavres, et un soleil de pourpre flamboira au-dessus des champs. Mais foi en la destinée ! La phrase, légère, alerte comme un carillon matinal, court tout le long de notre front... Et bien, qu'il» attaquent ! " On les attend. „ F. P. 15 Mars 191& .ûià —. 71 WOIÏV^IIPS rÎA lit friiArrA Les Allemands augmentent leur, poussée vocs Baille*":! . 1 ils ont lancé au feu plus de 110 divisions sans" par*i venir à rompre la digue franco-britannique — Hangard prié et repris — Attaques- aériennes sur Paris et Londres •~,~r • ' - " ■ • ' ■ Les Allemands à Merville LONDRES, 12. — Reutef officiel du matin: L'ennemi a occupé Merville. Aux environs de Ploegsteert nos troupes se sont repliées sur de nouvelles positions près de Neuve Eglise. Sur tout le front de bataille la lutte continue.La partie de» tranchées dans laquelle l'ennemi a pénétré au N. de F e s t u b e r t a été reprise par une contre-attaque. Sur tout le front au N. du canal de La Ba s s é e jusqu'à Hollebeke, la bataille continue. Au M. d'Arras les fortes attaques de l'ennemi entreprise» hier par l'adversaire contre nos positions dans le voisinage de N e u -ville-Vitasse ont été chaque fois repoussées.Plus vers le N. aprè» de longsr combat», l'ennemi a réussi à pénéter dans nos postes près, de Tiljoy - lez - Mofflaines, mais il a été rejeté immédiatement par une contre-attaque. Aux deux côtés de la Somme, l'artillerie ennemie a montré une plus grande activité. La poussée allemande vers Bailleirl LONDRES, 12. —Reuter officiel du soir : L'ennemi a continué toute la journée sa lourde poussée au S. et au S. O. de B a i i -1 e u 1. Dans cette région de fortes attaques ' out été continuellement exécutées. Nos{ ou pes tout en combattant se sont retirées Ien-' teuient dans des positions dans le voisinage du chemin de fer vers B a i 11 e u 1, où elles sont engagées dans un violent combat. Sur d'autres parties du front, la bataille • a sévi violemment et l'ennemi a avancé quelque peu entre la Lawe et la Clarence. Sur les autres points, il a été repoussé. Sur Je reste du front, il n'y a pas de chan-: gement. Plus de 110 divisions allemande» ont été ■ jetées dans le feu depuis le 21 mars au matin et plus de 40 de .celles-ci ont été 2 à 3 fois dans la bataille. Attaques réussies des. Français PARIS, 12. — Havas. officiel de 2 h. : Au cours de la nuit le duel d'artillerie ' est devenu assez violent dans la contrée d'H a n g a r d-e n-S a n t e r r e. Dans la contrée de N o y o n et de C a n-n y-s u r-M a t z, des détachements de reconnaissance français ont déployé de l'activité, 1 Nous avons capturé un certain nombre de prisonniers. 1 Dans la contrée du canal de l'O i s e-Aisne et du Bois de Parroy dei bombardements assez violents se sont produits. Nous avon» exécuté une attaque réussie sur les lignes ennemies près de Cher-mi s y, au nord de l'A î l e 11 e, à l'ouest de la côte de M e s n i 1 et ramené des prisonniers.Ailleurs la nuit a été calme. Les Allemands reprennent Hangard et en sont chassés à nouveau PARIS, 12. — Reuter officiel de 11 h. soir: Après une vive préparation d'artillerie, les Allemands „ont attaqué ce matin nos lignes sur le fronï Hangar d-e n-S a n t e r r e— Hourges. Un combat violent s'est développé que a duré toute la journée. En face de Hourges malgré ses tentatives répétées, l'ennemi n'a pa» pu avancer. Après plusieurs essais infructueux alimentés continuellement par des troupes fraîche», les Allemands ont pénétré dans Hangard. Nos contre attaques ont repoussé l'ennemi jusqu'à la lisière O. du village où le combat continue.Dans le secteur de N o y o n, assez vive action de feu. Nos batteries ont pris sous feu des rassemblements de troupes ennemies. L'ennemi a bombardé Reims. Plusieurs incendie» ont éclaté autour de la eathédrale. Dans le bois d'Apremont, les Allemands ont vivement attaqué nos positions du bois Brûlé et sont parvenus à prendre pied dans nos éléments avancés. Une violente contre-attaque exécutée par les troupes franco-américaines, a rejeté aussitôt l'ennemi. 22 prisonniers appartenant à 6 régiments différents ont été capturés par les troupe# américaines.La guerre aérienne PARIS, 12.— Reuter officiel du soir: Hier nos escadrilles de chasse ont livré de nombreux combats, pendant "l—nels 1 O uiam m «4 1 f <t «lif 411 <3 m Ah abattus. 12 autres appareils fortement en« dommagé sont tombés dans nos lignes. Nos escadrilles ont jeté 16,000 kg. de prat, jectiles sur la gare de S t - Q u e n t i n ainsi que sur les dépôts et les champs d'à» v ?.tion dans le secteur au N. de Mont* d i d i c r. Une explosion et un incendia ont été constatés à la gare de St-Quentin. ' 1! est confirmé que le 23 mars un avion et Un ballon captif allemands ont été dé* traits ainsi que 2 autres appareils le 31. Les Anglais bombardent la gare de Luxembourg LONDRES, 11. — Reuter officiel: Le temps a été très défavorable hier pour le travail de l'aviation. Néanmoins noua ?vons attaqué les troupes ennemies à là tombe et à a mitrailleuse autant que ce fui possible. 3 machines ennemies Ont été abattues au-dessus de nos lignes par notre infanterie et 4 autres par nos pilotes. Une machine allemande a été obligée d'atterrir désamparée. 7 des nôtres manquent. Au cours de l'après-midi du 11 avril, nous avons effectué une attaque aérienne su;- la station de chemin de fer de Luxem-bourg. Nous avons lancé plus d'une tonne de bombes sur le chemin de fer et autour de la station. Les canons antiaériens enne-mis ont vivement bombardé nos avions qui sont rentrés tous indemnes. jrv?, • Le Communiqué de Berlin BERLIN, 13. — Wolff officiel : Armentières est tombé. Tournée au nord et au sud, coupée de sa retraite, la garnison anglaise, forte de 50 officiers et plus de 3,000 hommes, s'est rendue après une courageuse résistance. Nous avon», pris 45 canons, de nombreuses mjtrailieuses et un important matériel. Au N. O. d'Armentières nous avons prit du terrain. A l'ouest d'Armentières nous avons repoussé de fortes contre-attaque» anglaises près de Steenwerck et rejeté l'en» nemi vers Bailleul et Merville. Nous avoni pris Merville. Sur la rive sud de la Lys, les troupes du général von Bernhardi ont forcé le passage de la Lawe et ont progressé jusqu'à hauteur de Marville. Jusqu'ici nous avons fait 20,000 prisonniers dont un général anglais et un général portugais, et pris 200 canons. Des deux côtés de la Somme, vioiem* combats d'artilleriç. Des régiments français lancés à l'attaque sur la rive E. de l'Avre, à l'E. de Moreuil, ont été décimés et ont laissé entre nos mains 300 prisonnier», lesquels furent ensuite anéantis par le ftu de l'artillerie française. Le Commentaire Havas PARIS, 12. — Commentaire Havas: L'intérêt militaire de la journée s'est^ surtout concentré au front britannique où les Allemands arrêtés entre la Scarpe et l'Oise, ayant reconnu l'impossibilité des pousser momentanément plus loin vers Amiens, ont étendu leur zone de combat sur une ving-taine de kilomètres et cherchent à se frayer un passage ailleurs. Comme l'indique le communiqué anglais, le combat a présenté des alternatives efl divers terrains âprement disputée». L'avance allemande, chèrement payée, ne dépa»se eit importance nulle part plus de 4 kilomètre* en profondeur et affecte seulement certain» secteur du front d'attaque. On constate généralement dans cette nouvelle offensive de La Bassée et d'Ypres divers grandi mouvements destinés à retenir les divisions anglaises au N. loin du champ de bataille principal. Si c'est la tentative de rupture qui a guida le commandement allemand, ii faut reconnaître que tous les moyens engagés ont échoué totalement comme à Amiens et à Montdidier. Les critiques militaires considèrent que le mince avantage de l'ennemi au cours de cea deux journées ne compensent pas ses pertes énormes et n'affecte aucunement les dispositifs offensive de nos vaillants alliés. 11 est difficile de croire que l'ennemi ne reprenne pas à bref délai ses furieuses attaques sur la capitale de la Picardie. L'avant-dernière nuit a été marquée par, de violents assauts sur certains point», notamment à Hangarcf, Castel et à l'O. de Noyon, mais aucun n'a procuré à l'ennemi le moindre avantage. Le cran de nos poilus; est toujours admirable; ils résistent et ripostent par des con're-attaques avec un brio toujours remarquable et attendent avec pleine confiance le développement de9 ope-, rafînns.

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