Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1917, 13 Octobre. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 01 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pc2t43k32t/
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4e Année Ne 50 5 cen; ■ i Samedi 13 Octobre 1917 Les Nouvelles ABONNEEENTS HOLLANDE: 1 florin par mois 2.50 fis. par 3 mois FRANCE: 3.50 frs. j f par mois ANGLETERRE : 3 sh. J Journal belge fondé à Maastricht en août 1914 par un groupe de joirnalistes liégeois Rédaction et Administration: Pi se S4 Amor, 16, Maestricht -—■—*- Téléph. intercn0 417 ■■■■amwgmcatwwbmmmmambamwbmwmmmmbnmmbwmparoabaih — un impmiiiiiihi ii wiiiiii iiiiiiiiii37moàaa««sab^ttiaa«rwswjmi^iammimi 1—1 n iiiuwnm»mhwm—aagn——h—■ ANNONCES PETITES ANNONCES 3 lignes: 30 cents La ligne en plus: 15 — RECLAMES La ligne : 85 - Réclames permanentes à forfait L'Exposition d'Art Belge à Maestricht L'envie nous tente, bien que nous ne soyons hélas! que profane en la matière, de dire notre sentiment sur la remarquable collection d'œuvres belges en oe moment exposées dans la sale de la Masireechter Staar. Que de belles choses sont étalées là! Comment ne point chercher à exprimer la vive admiration qu'elles nous inspirent? Et qui sait si notre opinion, dans son humilité, n'aura point un mérite aux yeux de ceux qu'elle touchera, précisément à, cause die sa valeur de prime-saut et d'une qualité unique: la sincérité? Essayons toujours. * * * En entrant dans la salle, le premier panneau de gauche vousi fera remarquer surtout un superbe paysage, brabançon de Maurice Guilbert Temps brumeux en décembre. Comparez ce tableau aux deux petites pochades rapidement brossées — mais avec quelle adresse! — qui leur l'ont face au panneau de droite et qui figurent la première un coin de parc, la suonde quelques maisons aux toits ; juges sous le® arbres au bord d'un étang, er. vous aurez du coup la mesure du talent du peintre montois. Le paysage brabançon est tout en douceur et respire la détresse et la paix profonde d'un soir de dégel. Avec de pauvre® moyens, sans aucune recherche fallacieuse, le peisigr© a véritablement saisi sur le vif un coin de nature dénudée par la mauvaise saison et il a réussi le miracle d'en dégager une poésie intense qui va jusqu'à l'âme. C'est une œuvre maîtresse, digne de figurer dans les grands musées. Les pochades sont sans prétention et d'une toute autre manière. Mais eles permettent de saisir la variété e,t la richesse de oe talent d'artiste abordant avec un égal succès les genres les plus divers. Un tableautin pareil dans la pénombre d'une pièce, familière, c'esit comme un trou de soleil dans le mur. Cela anime, cela fait rire, cela donne chaud, tant c'est audacieux, direct et juste à la fois. Nous connaissons d'autres œuvres de M. Guilbert où il a réusi-si mieux encore à capter les rayons de soleil pour les: fixer sur la toile, un Midi sur le Lange Voorhout par ex., qu'il a exposé à La Haye avec beaucoup de succès.A côté du paysage brabançon de. Guilbert, une grande toile attire violemment le regard: oe sont des f leurs tapageuses peintes' avec vérité par Mlle Ronner. Un Paysage londonnien de Paul Pau-lus, le peintre des régions industrielles, est plein de vie et de mouvement. —Deux toiles de proportions plus modestes, nous initient à l'auguste sérénité des cihaimps cultivés : ce sont les paysages aristocratiques de M. Degouve de Nuncques, qui expose ailleurs encore une nature emmitouflée avec justesse dans son manteau d'hiver. Une Tempête de M. Marcatte, dont on voit aussi une Vue de VYser prise avant la guerre et surprenante de calme et de fraîcheur, est conçue avec ampleur. Un tableau angoissant, d'une .émotion qui fait monter les larmes aux yeux, Mort ! de Struys, montre une bonne vieille grand-<mère dans un intérieur campagnard, écroulée sur le berceaiu de son enfant mort. L'expression est saisisante, les détails sont d'une vérité parfaite. C'est un chef-d'œuvre. Le même peintre expose plus loin une eau-forte du môme genre fort impressionnante aussi La Confiance en Dieu,. Un Jardin de faubourg de Canoeel esit à observer pour la sûreté du dessin et l'éclat du coloris. Au panneau suivant, c'est Is. Opsomer qui triomphe. Quel beau peintre! Quelle vie ardente et robuste! Sa Plaats de La Haye et surtout son Canal à Delft sont des morceaux de belle saveur et de précision. M. Opsomer est beaucoup goûté en Hollande et a des. toiles déjà dans plusieurs collections et musées connu®. Et c'est naturel, car il a s les qualités des peintres' flamands qui portèrent aux nues la renommée de leur peinture et dont il continue noblement la lignée. Sa Petite rue à Katwijlc est ravissante de poésie et de vétusté. Entre les deux toiles d'Opsomer, une Femme en jaune de F. Srneers se penche gracieusement sur une boite à b j. ux. La tête est d'un oval juvi-uie et d'une pureté charmante. Aux environs deux petits Paysages en Ardenne de L. Frédéric nous1 rappellent par leur fidélité à la nostalgie des .longues excursions en notre petite Suisse. Uîi châssis offre ensuite une liiibho du célèbre tableau d'Opsomer La Net lie à Malines et une gravure sur bois La tour St. Laurent, à Rotterdam de Wite. Deux intérieurs d'église de Delaunois inspirent la piété et le recueillement. Une révélation: de Bruycker, qui pourrait bien être le plus fort destinateur a-quafortiste que la guerre ait produit. Sa Tranchée pleine de cadavres où c'est un squelette debout suir les autres, revêtu encore de l'uniforme gris poux et coiffé du oasque^à-pointe, qui veille à la mitrailleuse d'un créneau par où jaillit la lumière, est une production magistrale et définitive qui suffirait à, classer son auteur parmi les plus grands. Son Marché, en son fouillis archaïque, est une merveille de dessin. Deux lithogria.phiep représentent des tableaux d'Emile Claus, peintre de la lumière. C'est un Chêne à la structure solide et un Paysage d'un effet de contre-jour admirablement saisi» Une tête de Méduse de Femand Knopff est sévère et énigmatique. Une Vue de La Panne de V. Uytter-siehaut, des litho d'Artot qui expose plus loin une peinture à l'huile Les heures claires, un Intérieur méticuleux de Gho-tiau, un Nu de De Roo-ver et de bien belles vues de Malines et de Scheveningue <ie Gilsoul, avec des dessins de Mlle Montigny et des Roses de rSeghers, sans oublier les Glaçons sur la Meuse de F. Will'ems1, dont nous avons déjà, dit les mérites, sont successivement contemplés avec plaisir. L'on arrive aiiœi à la collection des Auguste Donnay, dont nous avons parlé hier et dont on subira à nouveau la grâce séductrice, la calme, et rayonnante, ei radieuse splendeur. A suivre. François OLYFF. Sur le front britannique De l'envoyé spécial du Temps: Toutes les nouvelles qui parviennent ici confirment l'importance du succès remporté le 4 octobre. Cette victoire, la plus importante de celles que les troupes britanniques aient obtenues depuis des mois, atteste leur éclatante supériorité, morale et matérielle, sur l'ennemi et se traduit par une avance dont le front dépasse 14 kilomètres, sur une profondeur qui en certains points, atteint 2,300 mètres; par un nombre considérable de prisonniers et par la conquête de canons, de mitrailleuses et d'un matériel dont le dénombrement n'est pas encore terminé. Voilà la vérité ; les communiqués allemands n'y changeront rien. Du reste cette vérité n'échappe point aux officiers qui ont été pris dans la journée d'avant-hier; leurs réponses, particulièrement celles des jeunes gens, trahissent une profonde inquiétude ; certains même cachent difficilement leur complet découragement. En effet, ils se croyaient inexpugnables dans les très fortes positions dont ils ont été chassés, et ils étaient fermement convaincus qu'ils passeraient l'hiver sur la ligne Staden (à 32 kilomètres nord-est d'Ypre) Zonnebeke. Or, de nombreux éléments de cette ligne, et notamment le village de Zonnebeke, sont perdus par l'ennemi. La méthode de travail adoptée par l'artillerie anglaise, con sistant à exécuter en peranence des bar rages simultanés et écilonnés sur des profondeurs considérâtes, n'est pas étrangère au désarroi qurègoê dans l'esprit du commandement llemand et qui se manifeste clairementlans ses ordres, plus particulièrement djs celui trouvé récemment et où l'on va attribuer à de simples commandants d. compagnie le soin de régler le momet et la forme des Gontre-attaques, c'est-àlire des opérations les plus difficiles, exigeant de la part de ceux qui. les or mnent un coup d'œil et un sens tactique lont peu de jeunes officiers Ront doués (Il ne faut pas oublier, en effet, qu'à l'eure actuelle ce sont des sous-lieutenacs qui commandent les compagnies alleiandes.) Ainsi que je l'ai rappoté hier, l'attitude et l'extérieur des officsrs prisonniers, dont le nombre, suivant es derniers renseignements, est supériur à cent dix, sont en harmonie avec lur moïal. Leur état de dépression s'explpjeà la fois par la grandeur de l'échec sui et par la réaction que doivent ressent: forcément des gens dont tous les espoins'écroulent 4'un seul coup. C'est qu'on lnr avait magistralement bourré le crâ^. Le commandement n'avait-il pas eu 'inconscience de leur notifier, dans un duument officiel, que la nouvelle rnitrailluse, mise entre leurs mains dans ces îerniers temps, était une arme merveilhuse « que leur donnaient le bon Dieu etiehaut commandement », et que si « lqtrs hommes en faisaient usage avec Ion sens et sang-frr.irl, ?lJa ou éaE tirait ^asqtt'ao <3orai«r des ennemis ». A l'helre actuelio, les troupes britanniques pàsèdent de nombreux échantillons de cm engins produits par l'étrange collaboratbn signalée plus haut. Parmi les quinze cent! prisonniers (sur 4,500) que j'ai vus de pm et avec un certain nombre desquels j'ii été autorisé à m'entretenir, en figurai nt une centaine environ appartenant à h variété Sturm truppen. Ils n'avaient f,en d'impressionnant, et ces farouches gierfiers n'avaient pas meilleure mine que |es autres. SLes tanks L'autre jour, nous lei avons revus à l'œuvre, les tanks ; main comme, en détaillant leurs exploits, on courrait le risque d'ouvrir les yeux aux Allemands, il est préférable de dire amplement qu'ils ont fait une besogne aussi excellente que nouvelle et prouvé pa^ là qu'ils savent s'adapter aux circonstances et conformer leur activivé aux nécessités du jour qui ne ressemblent jamais à celles de la veille. Ces colosses de fer et d'acier symbolisent à merveille le caractère des gens qui les emploient. Il leur fau: du temps pour se mettre en mouvement, et quand c'est (fait, ils hésistent encore, leurs premiers pas sont incertains ; une fois ébraulés, ils avancent par soubresaut, on les voit osciller à droite et à gauchi, piquer de l'avant comme s'ils tombaient dans quelque précipice, mais se redresser aussitôt avec un air menaçant. Petit à petit, ils accentuent leur allure, et à partir de ce moment, ils broient impitoyablement les obstacles qui se trouvent sur leur passage et ne s'arrête que lorque la mort vient les frapper. Telle est bien Tmage que nous a présentée, que nous présente aujourd'hui surtout la nation anglaise. Indécise au début, d'ailleurs fort mal outillé® pour faire la guerre sur le continent, l'Angleterre a tâtonné, vacillé à la manière du tank; maintenant, en possession des moyens voulus, elle fonfe, comme lui, sur l'ennemi avec une énergie farouche et une volonté devant lesqvelles tout doit céder. Comme lui, elle a été obligée de marquer, parfois, des tpmps d'arrêt et d'enregistrer de grosses pertes, mais cela n'a que momentanément gêné sa progression.De même qu'en présente d'un tank on a l'impression d'avoir devant soi quelque monstre d'une force prodigieuse, de même le Français qui vit au milieu de l'armée aBglaise éprouve chaque jour de nouveaux étonnements et doit se confesser qu'elle représente une puissance toujours croissante, qui n'a pas encore donné sa Nouvelles du Pays Lettres «lu Pays Envahi i Nous copions encore de lettres reçues c de Bruxelles', les lignes suivantes, sincères et significatives : f ...„Le torchon commence à brûler au „Raad van Ylaianderen". Ces messieurs ^ se disputent déjà entre eux. Pourtant nos , bons maîtres comblent les flamingants, ^ ces immondes. Tous ceux qui de loin ou de près tiennent avec les activistes sont . ravitaillés merveilleusement. Ils reçoivent, grains, patates, lard, graisse, charbon, haricots, etc., etc., tout à, des prix très modiques et en forte quantité et sans aucune perquisition à redouter. Quel rêve!... On fait des offres fantastiques pour décider les gens à partager leurs idées. Heureusement que la résistance j continue à être tenace, tenace comme ja- ; mais. ...„On s'occupe toujours de la prise de Riga, mais chose curieuse, on ne se préoccupe pas outre mesure de la reculade des Russes1. L'espoir est de ce côté-ci, et on a confiance, et avec raison, je pense. ...„On parle beaucoup de la paix; les journaux censurés ne font que cela; ils disent même que l'Angleterre est prête à l'accepter et Wilson aussi. J'espère que tout cela est faux, car malgré tout notre désir d'avoir la paix et de vous revoir tous, nous, ne voulons qu'une paix glorieuse."«Les raid» (i'tiviouK et la Slelâssque Une note parue dans la presse allemande et communiquée par l'agence Wolff, au sujet des récents raids d'avions alliés sur l'Allemagne, dont elle niait les résultats, disait : « Ces raids montrent que le territoire occupé par nos troupes constitue une protection et un boulevard de la patrie contre les attaques aériennes également ®. La presse pangermaniste est unanime à relever le fait : La Gazette de la Croix, le comte Re-ventiow, dans la Deutsche Tageszeituny et un rédacteur de la Fost du 5 octobre, prennent texte de cette note de l'agence Wolff pour exposer une fois de plus leurs revendications sur la Belgique. Désormais, un argument nouveau leur est fourni ; la question de la Belgique est devenue plus que jamais une question de défense nationale allemande. Si les Allemands ne s'installent pas en Belgique, l'Angleterre pourra, au moment qu'elle aura choisi, s'installer sur le sol de la Belgique, y constituer des bases d'aviation et de là porter des coups terribles à la force allemande en attaquant les régions industrielles du Rhin et de la Westphalie. Procédés allemands Selon le correspondant du Daily Mail à Amsterdam, les Belges croient que le3 Allemands lancent des bombes sur des localités belges afin de créer chez eux des sentiments hostiles contre l'Entente1 ainsi que pour stimuler le désir de paix. Les Allemands sont tellement irrités mesure complète. S'il était permis de dresser le tableau des moyens extraordinaires accumulés en France et en Belgique, depuis què les Anglais y sont installés et des travaux de toute nature exécutés par eux ; si l'on pouvait énumérer les routes qu'ils ont tracées, les voies ferrées qu'ils ont construites et dont le nombre augmente chaque jour, le public en serait émerveillé.Il faut vivre parmi cette fourmilière pour se rendre un compte exact de l'effort inouï que nos alliés ont accompli et qu'ils poursuivent aujourd'hui sans heurts ni cahots,à l'exemple du tank progressant sur un terrain préalablement aplani. Au reste, les Allemands ne se font aucune illusion à cet égard ; ils sentent beaucoup plus qu'ils ne voient l'effroyable ménace dirigée contre eux par le «tank anglais. » — }'ardipllaw. >ar cette idée qu'ils ont fait apposer des iffiches menaçant des peines les plus sé-ères, pouvant même comprendre la pei-le de mort, quiconque déclarerait que ce ont eux qui bombardent les village* belles.Le correspondant du Teltgraaf à la rontière belge dit que le bourgmestre de ïand et la ville elle-même ont été con-lamnés chacun à une amende de 625,000 rancs parce que quelqu'un avait écrit sur ine affiche donnant les noms des victi-nes des raids aériens : « Bombes lan-;ées par les Allemands ». EN FLANDRE Toutes les nouvelles de Belgique signalent une grave inquiétude des Alle-nands devant les attaques anglaises en Flandre. Depuis le 28 août, toute la population mâle de la ville de Bruges est réquisitionnée pour des travaux d'ordre militaire. Cea travaux comportent la con-stnuctiion hâtive de nouvelles lignes1 de défense antre le canal de Bruges à Oi-tende .et l'Yser, ainsi que la réfection des voies de communication entre la côte et l'intérieur du pays. D'autres Brugeois ont été dirigés en hâte sur Zeebrugge pour creuser des tranchées: entre le port et Blankenberghe. Ils sont logés dans de? hôtels aménagés en caserne. Un autre groupe de Brugeois est occupé à des' travaux à la gare de Zeebrugge. DANS LE LIMBOURG A HOESSELT Le mardi 25 septembre une dizaine d'enfants wallons, tous garçonnet» de 10 à 12 ans, sont arrivés à Hoesselt pour y être hébergés chez les campagnards hospitaliers.A NEERPELT Lundi 2 octobre, ont eu lieu à Neerpelt les funérailles du grand nabab des usines d'Overpeit et Lommel, M. Joseph Schulte, un Allemand venu ici il y a une trentaine d'années pour y édifier sur le maigre sol de la Campine une kolossale fortune. Le fils de M. Schulte, officier allemand, luttant contre les Belges qui avaient si largement accueilli ses parents, a été tué sur l'Yser près d'Ypres. Le général Keim, gouverneur militaire du Limbourg et le général von Brauchitz, kreischef de l'arrondissement de Maeseyck, assistaient aux funérailles du père Schulte avec tous les gros bonnets de la région. A LOMMEL La semaine passée a eu lieu la vente publique des biens de l'héritage P. et M. Kemps. L« terres se sont vendues en moyenne à 1,100 fr. la verge, ce qui représente le décuple de ce que le terrain valait anciennement. A BILSEN Nos marchés du mercredi ont repris une vogue incroyable depuis quelques temps. L'on y accourt de plus de dix lieues à la ronde et tous les prodruits s'enlèvent à des prix fantastiques. Des millers d'œufs sont vendus chaque semaine à 70 et 75 centimes pièce. De nombreux aochons de lait sont disputés par les amateurs au prix de 150 à 160 Ir. la pièce. Des quantités considérables de fruits s'en vont aussi à de hauts prix. Les aunages, articles de mercerie et de mode se trouvent aussi, mais toujours à des prix très élévés. A MAESEYCK La semaine passée, un train de gravier venant de la Meuse est entré en collision avec un train du vicinal Maeseyck-Brée. Les dégâts matériels sont considérables, mais il n'y a pas eu de victimes.

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