Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 23 Janvrier. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 07 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3b5w66bb2z/
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4* Année N. 151. birACtdur-Fondafeur : François Olyff. Mercredi 23 Janv.1918. Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 abonnements : Hollande : 1 florin par mois 2.50 II. par 3 mois Administration et Rédaction : La Haye - Prinsegracht, 18- Téléph, 2787 » Bureaux à Maastricht : Wiihelminasingel 27 « annonces: La ligne : 15 cents en 4e page. Réclamas n>>rman*n<*e à fnrfait \ LES NOUVELLES DU JOUR — La journée de samedi passé a été bril lante pour les aviateurs belges en Flandre. Ils ont fait une véritable hécatombe d'avions aile mands. — Les informations d'Orient disent que 1< t " Ooeben „ et le " Breslau „ avaient imagine de sortir des Dardanelles pour se livrer à un< attaque par surprise sur les forces navales bri tanniques mouillées à Imbros. Idée remar quable qui a fini en catastrophe. Les Turci diront que c'était écrit... — La situation va de mal pn pis et Autriche. La paix tant attendue se déroban encore, des soulèvements populaires ontliei un peu partout. Un mécontentement trèi vif se manifeste ouvertement contre l'Aile , magne, coupable de tous les maux don [ nr rt le pays. Le ministre-président vol Seidler a dû démissionner. — En Allemagne aussi du reste, la situa , tion est très tendue et l'on sent très nette ment la profonde détresse intérieure où s< débattent nos ennemis. _ ? -, Voir nos Nouvelles de la Guerre e / Dernière Heure en 2me page. piio,ns nos lecteurs qui reçoive» f des nos. en doanble ou qui ont' îu Jetai ■ No. d'envoyer LES NOUVELLES en. sec cm î. ! teotum à des amis ou connaissances sus j: ceplibl&s de souscrire un abonnement. îh f coopéreront ainsi à une œuvre mile 3; l propagande patriotique." i - ' M. CAILLAUX Révérence parler, comme on disait er Y notre bon pays wallon, on serait porter de croire que M. Caillaux est devenu „ gaga " Avez-vous lu son " plan de désorganisatior nationale „ découvert dans un coffre-fort de ; Florence qui fera désormais pendant ; Ceux de Mme Humbert et de Bolo-Pacha i j Quelle drôle d'élucubration ! Et commen un pareil monument d'insanités et d'amo ; ralités a-t-il pu se construire dans la cer ■ velle d'un homme sain d'esprit, renomme jadis pour sa clairvoyance et sa solide pers picacité ? .Le "Giornale d'italia „ continuant ses ré véîations sur les documents que renfermai le coffre-fort de Florence, donne l'exposi de ce plan que M. Caillaux se proposai de mettre à exécution dans !e cas où i serait de nouveau appelé à la présidence du conseil. M. Caillaux y indique les noms des dé , putés et sénateurs et des généraux qu'i aurait choisis dans cette éventualité comme collaborateurs. 11 aurait arrêté MM. Poin carré et Briand et tous les hommes d'Eta' français qui se sont succédés au cours de ces dernières années! Suivant le même plan, îe général Sarrail aurait obtenu le commandement de toutes le: armées sur le front. Deux régiments recruté; en Corse, auraient été appelés à Paris et auraient été placés sous les ordres de deux géné. raux amis de M. Caillaux. Une nouvelle loi aurait conféré à ce dernier les pouvoirs absolus, et la Chambre et le Sénat auraient été dissous. A la suite d'un dernier effort militaire, M. Caillaux aurait soumis à un référendum populaire une proposition tendant à la signature de la paix. M. Caillaux, ajoute le " Giornale d'1-, talia „, envisageait donc la création d'un nouveau régime, qui aurait gardé la forme républicaine, mais qui aurait été soutenu par un Sénat et par mie Chambre plus restreints, ainsi que par un conseil d'Etat composé de fonctionnaires, jouissant d'une autorité absolue. Tous les représentants de la France à ( .l'étranger auraient été remplacés. Conçoit-on que l'ambition débridée ait i pu aveugler un homme au point de lui ffaire admettre comme réalisable pareil com-Ii plot dont celui du général Boulanger lui-même, de grotesque mémoire, n'était qu'un j bien pâle avant-coureur ? Mais voilà M. Caillaux voulait jouer un 1 rôle! Avant la France, il y avait lui. ' Il ne s'était point consolé d'avoir été éloigné du pouvoir par le coup de pistolet hystérique qui valut à sa femme un acquitte-• (ment historique et il avait trouvé que la : guerre constituait pour lui une magnifique ■ occasion d'y revenir, dû le pays en subir un amoindrissement matériel et moral irré-, médiable.Pour cela, il ne lui était point pos-l sible évidemment d'employer les voies ordi-, naires, le droit chemin du mérite et de la loyauté. 11 avait donc rêvé d'un rapprochement avec l'Allemagne, c'est à dire avec le militarisme prussien, l'ennemi féroce de la France. Avant la guerre déjà, durant son passage à 1 la présidence du conseil, M. Caillaux avait ' joué du rapprochement franco-allemand, et 1 et il s'en était vanté. La brutale invasion 5 allemande, qui aurait dû lui ouvrir brusque-rien! les yeux et l'amener à réscipicence et t j h contrition complètes, lui constitua au con-1 | irâirë line raison de plus de persévérer dans ! .ou erreur. Reconnaître son tort est le fait . I de l'homme, dit le proverbe, y persévérer . I st le fait dû diable. Il y avait plus du ; | diable que de l'homme en M. Caillaux. Il jffit de le suivre durant le voyage qu'il i entreprit en octobre 1914 en Argentine pour ; s'en convaincre. Ce voyage forme du reste, ( avec- les plans découverts à-Florence, la grosse charge qui a amené l'arrestation du 1 iéputé de la Sarthe, sous la présomption ' grave " d'intelligence avec l'ennemi j M. Caillaux circula au Brésil et en Argen-iine, où ses allées et venues, ses relations j et ses propos suscitèrent une émotion et | des protestations analogues à celles que par î sa suite provoqua son attitude au cours de son veyage en Italie. Des polémiques s'en-j gagèrent à ce sujet dans la presse sud-ame- icaine, polémiques dont un écho nous fut f v-r >rtc p.v la " Gaceta militar „ de San-tiago-du-Chili, qui, le 3 avril 1915, publiait cette information : Lors de son passage à Rio-de-Janeiro, fin i 1914, M. Caillaux aurait exposé, dans une réu-: nions d'amis, des idées sur la guerre qui firent sensation. „ Notre guerre contre l'Allemagne, aurait-il 1 dit, est une folie et un crime. A Paris, on me : lapiderait si je disait celà en public. Et cepen-i dant c'est la vérité. Delcassé porte toute la > responsabilité de la guerre. Il n'a pu pardonner . à l'empereur d'Allemagne de l'avoir obligé à donner sa démission en 1908. „ Nous autres Français, nous tirons les marrons du feu pour l'Angleterre. : „Je voulais, lors de mon passage au ministère, nouer de bonnes relations avec l'Allemagne, car j'étais convaincu que cette entente serait un bienfait pour la civilisation. ,, Lorsqu'au mois d'août les Allemands nous t refoulèrent jusqu'à la Marne, je conjurai les ; chefs du gouvernement de conclure la paix. Je t suis certain que nous aurions pu obtenir des ' conditions raisonnables,car l'Allemagne voulait avoir les mains libres pour écraser ! l'Angleterre. „ Maintenant, il est trop tard. Ce qui peut . arriver de mieux, c'est une paix amenée I par l'épuisement général. " Les propos attribués à M. Caillaux par ia " Gaceta militar „ furent jugés si : favorables par le gouvernement allemand, : que les " Dernières Nouvelles de Kiel „ les reproduisaient dans leur numéro du 1er juin 1915, et que la "Gazette des Ardennes,,, i la feuille antifrançaise, publiée en frapçais à Charleville par les autorités allemandes à destination des populations de nos territoires envahis, leur fit place à son tour dans son numéro du 4 juin. Ce que l'on appelle le "document Lansing,, est, en réalité, une série de documents ou plus exactement de dépêches chiffrées, dont la première, parvenue samedi à Paris, au ministère des Affaires étrangères, annonçait que des faitsgraves avaient été révélés par l'enquête ouverte en Amérique sur les tractations dont M. Caillaux aurait pris l'initiative. D'autres dépêches,reçues le lendemain,apportèrent des précisions. D'après ces télégrammes, l'ancien président du Conseil avait, au cours de son' séjour en Argentine, dirigé ses efforts vers la prompte conclusion d'une paix à tout prix avec l'Allemagne. A cette occrsion, il était entré en relations avec l'office des Affaires étrangères de Berlin, par l'entremise de M. de Luxbourg, 1 homme des " torpillages qui ne laissent pas de traces,,.- Pour arriver au résultat poursuivi, il importait que le négociateur de cette paix ne parût pas s'être préalablement concerté avec nos ennemis , Il en découlait la nécesité de modifier l'attitude d'une partie de la presse germa nique, jusque-là favorable à M. Caillaux. E c'est ce qui aurait motivé un télégramme,envoyé par l'ancien ministre d'Allemagne et Argentine à la Wilhelmstrasse — envoi qu aurait été fait, suivant M. de Luxbourg, i la demande de M. Caillaux lui-même — e dans lequel il était également "question d'uni campagne à mener contre un certain nombri de personnalités politiques de France. Notons encore les observations que présçn te le " Petit Journal au sujet des ressemblance qui existent au point de vue du rôle joué dan le cas respectif des inculpés par les " docu ments „ entre l'affaire Bolo et l'affaire Cail laux : Bolo et M. Caillaux, en effet, laissés ei liberté, n'ont été arrêtés l'un et l'autre qu'à I; suite de la communication pàr le gouverne ment français de documents renfermant de: charges qui ont paru accablantes : Le-comte von Luxburg, pour communique avec son gouvernement, ne se servait pas, di moins au début, de la faiblesse d'un gouver nement neutre ; c'était le comte Bernstorfl ambassadeur d'Allemagne a ix Etats-Unis, qu transmettait à Berlin les rapports de son collèj gue en espionnage von Luxburg. On n'a pa oublié que le chiffre dont se servait Berns torff a fini par être connu des Etats-Unis e c'est ce qui a permis l'arrestation de Bolo. Tous les journaux français, après les jour naux américains, ont publié; il y a quelque mois, le texte des télégrammes de Bernstorf relatifs à Bolo, qui avait èt>' communiqué pa M, Lansing,sous-secrétaire des affaires étran gères, à notre ambassadeur, M. Jusserand Pour M. Caillaux, le juge d'instruction s'es trouvé en présence d'une situation tout à fai semblable à celle de Bolo un documeut di plomatique a fait arrêter l'tventurier; un docu ment diplomatique de tr -me origine visan M.- Caillaux, l'opinion publique, souveraii juge, aurait-elle pu comprendre que M. Cail laux bénéficiât d'un traitement différent uni quemént parcc qu'il a oc :apé une situatioi très élèvée ? Personne ne le pense ", d'autant plus qui tout le monde aura peu 1 peu sous les yeu: les documents qui po- -«.ttront de connaî tre ainsi les raisons de l'attitude énergiqm du gouvernement, ainsi que de son silenci d'aujourd'hui. Les renseignements que nous venons di donner sur le télégramme Luxburg-Berns torff vont être confirmés à bref délai, pa la publication du texte même du documen dans les journaux de New-York. On télégraphie également qu'un secont document venu , d'Amérique postérieure ment à ce premier, apporterait à celui-ci ui complément appréciable. La charge qui pèse sur M. Joseph Cail laux apparaît donc très lourde. M. Clemen ceau semble avoir saisi par la tête l'hydn du défaitisme qui rongeait son pays e l'exposait aux pires désastres. Le " tigre „ ; fait preuve une fois de plus d'une fermet exemplaira et, comme il se trouve qu'ei ces conjonctures la France a surtout besoii d'hommes de caractère, il apparaît hors di doute qu'il a lui rendu le service indispen sable pour qu'elle puisse d'affronter Ii front haut, l'âme sereine, avec i'inébranla ble volonté de vaincre qui est le premie élément de toute victoire, les graves événe ments militaires qui ne tarderont pas de si dérouler sur notre front. François OLYFF NOUVELLES BREVES Nos braves Le " Moniteur „ vient de publier un arrêti royal accordant la croix de chevalier di l'ordre de la Couronne et la croix de guerre à l'officier auxiliaire Guy d'Aspremont Lyn den, du corps des autos-canons en Russie Les termes de la citation qui accom pagne cette nomination sont des plus beaux Officier d'une très grande bravoure. Li 24 juin-6 juillet 1917, a fourni une recon naissance audacieuse à Koniouki, dans uni zone battue par le tir de l'ennemi. Li 8[2l juillet, n'a pas hésité à se rendre sou: une vive fusillade, à pied et à découvert, i côté de sa section blindée, engagée à cen mètres de l'ennemi. A dirigé sous la fusil lade et avec un calme parfait les travau: de sauvetage d'une blindée se trouvant et péril; a été sérieusement blessé au cour d'un engagement. Pendant que Guy d'Aspremont Lyndet faisait ainsi le plus grand honneur au non belge dans la débâcle russe, son frère, l< comte Charles d'Aspremont Lynden, faisait lui aussi, preuve d'un beau courage patrio tique: arrêté avec son beau-père, le vénéré baron de Favereau, il continue d'expier avec lui. une darçs prison allemande son attache ment à la patrie. Nouvelles du Pays A BRUXELLES Les buanderies publiques Les édiles de Bruxelles ont installé h plus grande buanderie publique au milieu de la capitale, place de Louvain, 25 dans les bureaux d'administration et de rédactior du „ Soir A l'Institut Buls-Tempels ^.undi dernier a eu lieu à l'Ecole normale pour instituteurs du boulevard du Hainaul l'ouverture des cours de l'institut Buis Tempels, école supérieure de pédagogie dont les leçons étaient suspendues depuis 1914. Au bureau se trouvaient MM, Sluys président, ex-directeur d'école normale ; le docteur Paul Héger, ex-directeur de l'Insti tut de physiologie Solvay et professeur à l'Université Nouvelle ; Smelteu, directeut d'école ; le docteur Decroly, directeur du Foyer des Orphelins ; A. Nuyts, inspecteui général de l'enseignement primaire de Bruxelles; le docteur Pechère, etc. Un trè: nombreux public, composé de membres de l'enseignement, assistait à la séance. Aprè; un discours de» M. Sluys dans lequel l'ora teur rappela le but de l'Institut Buls-Tem pels qui vise à rattacher la pédagogie à l< j biologie et à la sociologie comme base scientifique, la parole fut donnée à l'émi nent professeur Paul Héger, qui commen çait la série des leçons. Citons parmi le: distingués spécialistes dont les cours se succéderont, MM. les docteurs Decroly Pechère, Ensch, Henrotin, et- Ley, ainsi que MM. Nyns, Devogel, Sluys, Tetnmerman Smetten et Dufey. A SAINT-GILLES Le Comité organisateur de la Semaine de la privation de Saint-Gilles fait savoir que la somme recueillie au profit des future: mères et des mères-nourrices protégées pai l'œuvre du Bon lait pour les Petits, se monte à fr, 20,507.95, C'est un superbe résultat. Cette année-ci encore, Saint-Gilles prépare une nouvelle Semaine de la Privation Il s'agit de venir en aide à l'enfance dt premier âge si exposée en ces jours de dé tresse. Dans quelque temps, la populatiot se verra remettre des circulaires et des en veloppes dans lesquelles elle pourra se ren dre compte de la destination de l'obole que généreusement elle versera. A CHARLEROI , Les réquisitions de terrains Le mercredi 9 courant, le tribunal correc tionnel de Charleroi a rendu son jugemen dans l'affaire des réquisitions de terrains : le; bourgmestres sont condamnés à une amende de l franc avec sursis de l jour. Peine dérisoi re ; mais sentence excessivement grave, parce qu'elle déclare illégale la mesure incriminée par le parquet : la réquisition des terrains pai les administrations communales en vue des cultures communistes et des coins de terre. Les attributions de l'autorité locale sont li mitées. Les textes ne lui permettent pas de porter atteinte à la propriété. La loi du 4 août 1914 est sans application er l'espèce. Elle ne prévoit que la réquisition des denrées, dont la propriété est définitivement enlevée au propriétaire. Entrer dans la voie qu'indique la défense c'est permettre tous les abus. Les divers règle ments communaux dont le ministère publics donné lecture montrent mieux que toute con sidération théorique, à quelle anarchie or aboutirait. Les tribunaux ont le devoir de faire respecter la loi. Abordant alors les au très arguments de la défense, le tribunal di quê l'erreur sur un point de droit n'est pas exclusive de la responsabilité. Le tribunal renc hommage aux iutentions généreuses et désin téressées des magistrats communaux. On ne peut davantage accueillir la cause de justification tirée de la nécessité, parce que l: nécessité ne permet jamais de léser le droi d'autrui. L'acte incriminé par le parquet estdone Illégal, mais il y a lieu d'accorder aux préve nus les plus larges circonstances atténuantes, puisqu'ils se sont trompé^ dans l'appréciation d'une question de droit, d'ailleurs délicate ; h coudamnation qui sera prononcée, dit ferme ment le tribunal, n'entache aucunement leui honorabilité. A CHATELET Le 29 décembre 1917, le Conseil communal , a pris natamment les décisions suivantes : L'i i un emprunt de l million 250.000 francs sera i i contracté pour les besoins de l'année 1918; 2. j / un terrain sera acheté pour l'agrandissement \ de l'école du 4e degré (garçons) ; 3. la nomina- ' tion des médecins-inspecteurs dans les écoles ' aura lieu ultérieurement. . — Les funérailles de M. Eugène Jacquet, un des directeurs propriétaires de la firme bien' connue Jacquet-Bolle, ont été célébrées la j veille de l'an nouveau au milieu d'une grande foule d'amis et connaissances. A VERVIER5 (D'un de nos correspondants) La situation empire chaque jour et, aux dires de notre correspondant, menace de ] devenir critique. Un ou deux détails typiv ques en convaincront d'ailleurs aisément.^ 11 n'y a plus de lait ! Songez au désastre que cela représente pour les malades et les nourissons. Evidemment quelques-uns, fer- ' miers ou amis de fermiers en voient encore, «y ' en cachette, la couleur. Mais la masse est l privée — totalement ! . Le ravitaillement accorde royalement 100 . grammes de beurre par personne et par... six semaines ! Mieux vaudrait rien du tou^ ' . car une pareille portion c'est, réellement . l'eau à la bouche. On y supplée par du saindoux niais, hélas, dans quelles propor-. tions : 200 grammes par quinzaine.... à4 ffloins-qu'on n'arrive à se procurer un kg. de beurre clandestinement. Encore faut-il en avoir les moyens : 30 fr. le kg. A ce compte la tartine revient cher! On n'est hélas pas mieux loti en ce qui concerne les divers articles de nécessité courante dont s'emparent les accapareurs. C'est sur les stocks de manchons à gaz, en dernier lieu, qu'ils ont opéré : plus moyen ^ d'en trouver. Quant aux vêtements, c'est épouvantable. .La preuve? Un costume de dame ordinaire revient maintenant à 500 fr un costume d'homme à 450 fr... et très-i simple, en vulgaire cheviotte. Mais le pire, sans contredît, c'est la dis* i parition du fil à coudre. Une simple bo- - bine coûte 10 francs et l'on est heureux de - l'acquérir. Mais comment va-t-on faire quand' : même plus cher, on n'en trouvera plus. Faudra-t-il aller en haillons? A moins que quelque ingénieux ne trouve le moyen de coller les pièces, ou de remailler, ou de tricotter? Et avec cela le froid qui n,a cessé que pour être remplacé par de grandes t pluies et des inondations ! » Distinctions Le " Moniteur „ publie deux arrêtés royau* conférant la médaille de la Reine Elisabeth à Mme la comtesse van den Steen dejehay et à Mme'Paul Terlinden, à Poperinghe. Cette distinction a été, comme nos lecteurs le savent, instituée pour récompenser 1 le dévouement que d'admirables femmes prodiguent à nos soldats et aux civils de la Belgique libre encore, jusque sur la 1 ligne de feu. Verhaereo et la guerre Dans la " Revue ,„ M. Paul-Hyacinthe Loyson fait justice des " Maquilleurs de cadavres c'est-à-dire des défaitistes qui ont exploité, pour servir leur mauvaise causet , des textes truqués ou tronqués de Walt Whitman, Octave Mirbeau et Emile Ver-haeren. Textes et preuves à l'appui, M. P.-H; Loyson détruit la légende de la lettre ami-' I cale que Vphaeren aurait écrit au poète allemand Pâul Zecb; et cette réfutation det \ t la calomnie fait apparaître, plus éclatant et , plus pur, le patriotisme de l'illustre écrivain | belge. Dans le corj>s consulaire Par un arrêté royal en date du 1er jan-\ . vier 1918,démission honorable'de ses fonc— i J tions a été accordée, sur sa demande, à M. May (A.), vice-consul de Belgique à Dijon.' t M. Sarrazin a été nommé consul de Belgique - à Dijon, avec juridiction sur les départe-' • ments de la Côte-d'Op et de Saône-et-Loire, J ' ,

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