Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 07 Juillet. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 06 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/k35m903d95/
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4e Année — N° 316-317 Rédaction & Administration Turfmarkt 31 & 31 a La Haye—Téléph.216 a rs Bureau à Maastricht : Hôtel Suisse,Vrijthof,Télép4i.159 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles ♦ Journal belge fondé à Maestricht en août 191 Dimanche 7 et Lundi 8 juillet 1918 5 cessis le ituméro i ABONNEMENTS : ,, ,, , I florin par mois Hollande: „ . ' j. 2.50 fi. par 3moi3 ■ Etranger: port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C.en 4 e page Réclames oermanentes à forfait L'Action Américaine nu se. >°. i )le Est-ce dans les paroles, est-ce dans | les actes qu'il faut rechercher l'événe-ment capital de la semaine ? La semaine _ dernière nous avions les aveux, puis la rétractation de M. Ktihlmann, rétractation qui n'eut d'autre effet que de souligner e encore l'importance des aveux. Cette semaine nous avons les déclarations de M. Scheidemann au Reichstag. Bien qu'il soit à devenu un personnage officiel, en sa qualité de vice-président de cette haute ' assemblée, et malgré quatre années d'une fidélité inaltérable à l'empereur et à son gouvernement, ce socialiste qui pas plus que M. de Kuhlmann ne méconnait les „ signes du temps, a bien voulu se souvenir des résolutions de la dernière assemblée générale de la Sozial Démocratie, fi et il a refusé de voté le budget. Ceci est mieux qu'une parole ; c'est déjà un acte. Mais cet acte, comme l'a d'ailleurs fait ^ observer M. Ledebour, ne prendra sa va-a leur que si M. Scheidemann et ses amis refusent également de voter les crédits de guerre. Nous verrons alors si l'opposi-■ tion socialiste est vraiment sérieuse et si ^ nous sommes à -la veille, non point de la i révolution dont M. Ledebour agite le spectre, mais d'un mouvement populaire | ! avec lequel le gouvernement civil et le ! grand quartier général devront compter. Non. Pour l'instant ce sont les événements militaires, toujours les plus impor-\ 1 tants puisqu'ils déterminent tout le reste, à qui requièrent notre attention. Que les boches discutent; les nôtres agissent. Les discours et les congratulations échangées dans les pays alliés à l'occasion de l'Indé-* pendance Day, ne prennent leur impor- j tance que de l'illustration qu'ils donnent au prodigieux effort des Etats-Unis et à dont nous commençons, sur le front même, à ressentir les heureux effets. Il y a un million de soldats américains en France. Il ressort d'une déclaration de M. André Tardieu qu'avant six mois ce nombre aura doublé. Mais tenons-nous au moment présent. En s'appuyant sur certaines déclarations faites par M. Baker, le ministre de la guerre des Etats-Unis, on peut évaluer à 600,000 hommes les contingents américains au front. C'est un beau chiffre. 11 n'est pas loin d'atteindre le quart du total des armées alliées en ligne. Ces troupes tiennent un secteur étendu en Lorraine, des secteurs plus étroits à_ l'ouest de Montdidier et à Cha-! teau-Thierry, le surplus semble être versé dans les réserves spéciales du général Foch. Jusqu'ici les troupes qui tiennent les positions de combat de Montdidier et de Château-Thierry ont le plus fait parler d'elles. Il suffit de rappeler les brillantes affaires de Cantigny, du bois de Belleau et la prise du village de Vaux. Voilà ce qu'on voit. Il y a aussi ce qu'on ne voit pas; nous voulons parler des effets indirects de l'intervention américaine sur les opérations en cours. Entre la mi-juin et la fin du mois de mai, c'est-à-dire pendant le long entr'acte qui sépare la fin des grandes offensives allemandes vers Amiens et vers Calais de la ruée sur le Chemin des Dames, Foch I a été réduit à une tactique purement défensive, regroupant ses forces et consolidant ses positions. Depuis, les Allemands ont poussé jusqu'à la Marne, et ils ont livré une gigantesque bataille, depuis Reims jusqu'à Montdidier. Une fois de plus Foch a été obligé de faire donner ses réserves, et, après les déclarations que fit Clémenceau à la Chambre Française, on ne saurait nier que ces' réserves ont été fortement éprouvées. Cependant, depuis le 15 juin, après l'échec de von Hutier sur le Matz et l'arrêt de l'offensive boche vers Com-piègne, que voyons-nous?- Loin de s'en tenir à une tactique purement défensive, » Foch adopte une défensive-offensive, qui ne laisse pas à l'ennemi un instant de repos. Depuis la Flandre jusqu'en Champagne les Alliés multiplient non seulement les raids de patrouilles et les coups de mains, mais encore des offensives locales qui eussent passé sous l'angle où nous considérions naguère la guerre de tranchées comme des opérations très importantes. Les Britanniques, il y a peu de jours, dans le secteur de Bailleul, en Flandre, sur les deux rives de la Somme passent à l'attaque, emportent des vilages d'assaut et avancent leurs lignes sur plusieurs kilomètres de profondeur. Les Français, entre l'Oise et i'Aisne, au N. de la région des forêts, livrent une série | de combats heureux où s'affirme une i fois de pius l'admirable " cran „ du : Poilu. Ils prennent d'assaut de fortes positions, das villages, des bois, des -crê-| |ent, et ils obligent l'ennemi à se retirer I insensiblement de la région de Paris. S Ainsi, après les terribles coups que leur ont porté les armées du Kronprins et du ninvi îvuuiv s is | prince Rupprecht de Bavière, les armées s- françaises et britanniques montrent un îe esprit offensif plus vivant que jamais et la affirment leur ascendant sur l'adversaire, m Certes, ce n'e-st point là ce qu'avaient er escompté Hindenburg et Ludendorff. Ils e- croyaient pouvoir appliquer à ces armées A. décimées, épuisées et démoralisées, le >it coup de grâce. Or, il ne devient que trop ;a évident à leurs yeux que la nouvelle of-te fensive, en vue de laquelle ils ont tant îe bien que mal reconstitué leurs réserves, >n non seulement ne leur donnera pas la as victoire, mais qu'elle risque fort de ne es pas même leur apporter une victoire com-e- me précédemment. Ils attendent, ils hési-n- tent, multipliant les préparatifs et les prèle, cautions, énervés à l'idée que chaque st heure de retard fortifie alissi la partie :e. adverse. C'est cet énervement dont nous lit avons retrouvé le contre-coup dans le a-- discours de M. de Kuhlmann, c'est lui lis que nous retrouvons dans l'attitude de de M. Scheidemann se souvenant tout-à-coup ■ si- de ses principes socialistes, comme c'est si encore cela qui est à l'origine des bruits la les plus fantastiques qui courent en Alle-le magne sur de prochaines négociations de re paix. le Tel est le résultat, à ce jour, de l'in- îr. tervention américaine, c'est-à-dire de l'in- e_ tervention des 600,000 soldats américains )r_ déjà présents dans la ligne de feu et qui te ont rendu à Foch sa liberté d'agir. C'est eg un résultat dont nous avons tout lieu de PS nous féliciter. *** s nous îeliciter. *** s a AU JOUR LE JOUR it :t Le sultan Melimed Récliad Khan V Ghazi — il n'était devenu Grliazi S clue depuis la guerre — empe- e jfiay reur des Ottomans, Khalife des e Musulmans, 36e souverain de la s fau ;; ■ d'Osman et 29e depuis la prise dê C > ista inople, émir et prince des croyants, "* . 'i-.ii ,-ir les v.illos de la Mecque, de Médine "» et de Kouds, sultan des terres et des mers, >> padichah de Turquie avec tous les pays qui S en dépendent (?), et enfin feld-maréchal prus-n sien, autrichien et bulgare, eh bien, ce sultan e là vient de. mourir. Mon Dieu, tout bêtement, n dans son lit, et d'une mauvaise grippe im-lr portée — naturellement — d'Allemagne. Ce g n'est un grand événement pour personne, sauf pour lui-même, mais c'est un événement tout de même. Il n'aura pas eu un règne trop gai, le pau-" vre Ghazi. Lui dont la souche est onze fois lt illustre — il descend tout droit de Soliman, ;t vous savez — eh bien, il a encaissé plus de défaites en neuf ans de règne que la plupait [_ de ses prédécesseurs ensemble. Sans doute, [e avant lui la Turquie n'était pas heureuse, il { s'en faut. Mais l'a-t-elle été beaucoup plus, sous son règne ? Abdul Hamid faisait la guerre :e aux Arméniens. Son successeur l'a faite aux :r Alliés, après l'avoir faite aux Bulgares, aux :- Serbes, aux Grecs et aux Italiens. C'est tou-•e jours la guerre et ç'a été toujours la pile. t_ Du haut du paradis de Mahomed, le grand Soliman doit se dire que les deux frères Ad-dul et Mehmed ont bien mal géré les affaires f du Khalife, — Mehmed surtout. Abdul était e un homme d'une intelligence profonde, d'une " finesse merveilleuse et depuis qu'il a été dé-ît trôné, ses historiographes l'ont représenté I- comme la grande victime d'un' cœur trop !- sensible. Il y a sans doute là quelqu'exagéra-;t tion. Mais Abdul en tous cas était rudement 5 fort, et tous ceux qui ont eu à faire à lui ç l'ont reconnu à leurs dépens. Ce vieux sultan était un monsieur. Tandis que ce vieux mon-e sieur de Mehmed était aussi un sultan. Et l~ voilà toute la différence... e Pauvre Mehmed ! Il n'a pas eu de chance. !" Son règne a été gâté par cet abominable En-5. ver Pacha, qui l'aida à monter sur le trône, :S mais pour régner à sa place. Tout ce qui est arrivé à la Turquie est imputable à cet Enver, l_ la première guerre balkanique, la guerre avec l'Italie, la guerre actuelle et le reste. Et à n chacune de ces guerres, la Turquie a perdu '! une ou deux provinces, la Macédoine, la Tri-11 politaine, la Mésopotamie et la Palestine. Ce e qui reste de la Turquie au jour de mort de l- Mehmed Ghazi n'est pas grand'chose.. Et ce lt pas grand'chose, le bon ami de Berlin me-e nace de le coloniser. Autant dire qu'il ne S reste rien. Constantinople mêms devient, lentement une ville boche. Des architectes berlinois s'en chargent. Dans dix ans Péra res-semblera à Munich ou à Dusseldorf. Mais au moins Mehmed n'aura pas vu cette atrocité-e là. n Oui, oui, pauvre bon et cher Mehmed. Il e était doux, il était tendre, il était même lé-S gèrement gâteux, mais si paternel, si brave r homme au fond. De tous les souverains de la S quadruple alliance, il était le plus insigni-j ■ fiant et^le moins dangereux. Il ne savait rien, ' il ne disait rien ; il vivait mollement, et lais-sait faire. Il pensait sans doute qu'il mour-e rait avant la fin de toutes ces horreurs et u que c'est lui, à la droite du Prophète, qui S réglerait son compte a Enver, le jour du !- grand règlement. Et en effet, le voilà^ qui :r vient de mourir. Il aura été le plus insigni-5. fiant de nos ennemis. Son âme et sa cervelle ir n'ont jamais pesé bien lourd. Ne lui gar-H dons aucune rancune, même légère. — R. F. ige ronue a îvicussmuni: er ——mi [m""»»-* NOS ECHOS Un nouveau journal flamand lPm :es 5C un vient de paraître à Loivlres sous le titré : ej. « DE DAGERAAD » (L'Aurore). Ce journal hebdomadaire est publié par notre ' excellent confrère anversols Flor Burton. Il se il propose comme but de défendre les intérêts l's belges contre la coalition du Pacifisme, de ^ es l'Aktivisme et de l'Internationalisme qui n'à ». le que trop travaillé depuis quatre ans les Fla-op mands réfugiés en Angleterre. Il suit donc la 3f_ même politique que notre vaillant BELGISCH lnt DAGBLAD de La Haye. - ' « Pas de politique, pas de lutte l'inguis- 1 ' tique. Unir toutes nos forces pour libérer la rar Belgique de la bande abominable qui la dés- paj honore depuis trop longtemps ». Tel est le eli trj- programme du DAGERAAD. dit notre confrère si- qui annonce son intention de Te défendre avec ré- vigueur. soi [lie Nous lui souhaitons cordialement la bien- . tie venue et nous nous réjouissons de la bonne 1er lUS besogne que notre confrère va accomplir pour prj je le bien du pays. g0; llli " Mort à cheval au galop „ Il résulte d'une citation posthume décernée par le général Varin, commandant la 20e di- " . vision française de cavalerie, que le premier "ts coup de lance de la guerre fut donné par le le- brigadier de dragons Gaston Bonnet, originaire de de la Faurie (Hautes Alpes). Voici le texte de cette citation : m- «Bonnet (Gaston), du 12e régiment de dragons, in- 2e escadron, modèle d'intrépidité, à eu l'hon-ins neur de porter le premier coup de lance, le 2 . qui août 1914, à Rennereville, fonçant en avant est d'une patrouille de sept, dragors sur un pelo- Pr ^jg ton de vingt et un uhlans ; il contribua à les ld-mettre en fuite après avoir transpercé l'un ch d'eux de sa lancé. da Le 14 septembre 1914, son peioion ayant tio forcé les lignes allemande près de Woel-en p0 Woëvre, en butte à des feux d'infanterie dans trois directions, ils gagna le point lo plus ge exposé pour reprendre la direction de ces hommes en reconnaissance. Un n \ Mort à la tête de son escouade, à cheval, ze' lazl au galop. » Le tpe- des Les Scouts de Belgique ' ltl « Il y a des scouts belges aussi en France, dont ceux de La Haye ne feront que suivre le ■ ' j viril exemple en fondant leur troupe Albert. ^.v '1,e Le scouts belges de Paris ont fait, samedi et tio S? dimanche derniers, leurs premier CAMPING ail (|U1 aux environs de Pontoise. Reçus à leur des- pa ^an cente du train par M. le ministre Brunet, . leur président, nos éclaireurs ont passé la nuit ■ ' .sous la tente ; divers exercices ont occupé la Qe journée du lendemain, Les scouts ont été ciné- fjc matographiés à cette occasion, et nos lecteurs i de Paris les verront défiler bientôt sur l'écran , ■ ent i n • • • ■ bl< des grands cinémas parisiens. ,a^" Les Belges en Chine trc fois & utl lan, L'Union philanthropique belge du Nord de de la Chine, au cours de son exercice, a reçu de iait ses membres au profit des œuvres belges, la Pr^ lté, coquette somme de 15,000 francs, répartie , il comme suit : 7,500 fr. à la Santé de l'Enfance Se ^s, belge ; 3,500 au Fonds du roi Albert (recons- ■rre traction) ; 1,500 au Belgian Orpban Fund ; à ïux 1,000 aux prisonniers; 500 aux soldats du aux front ; 500 au Congé du Soldat ; 250 au Ta- ou- bac du Soldat ; 250 aux bibliothèques du front ; iile. des dons spéciaux ont en outre été envoyés and pour le Belgian Orphan Fund et le King Al- id- bert's Hospital à Londres. Merci aux Belges en ires de Chine qui pensent à la Patrie ! cô ane Nos prisonniers en Allemagne ^ Des Nouvelles de Genève : de îiite rop A Genève. — Le 27 juin, M. Carton de Pfc ira- Wiart, ministre de la Justice de Belgique, et H; lent M. Victor Yseux, secrétaire général de l'Office l'a lui central belge des prisonniers, ont été reçus atl Itan par le Comité International de l'Œuvre des ion- Prisonniers de guerre. re Et Internés en Suisse. — L'Agence a reçu de Berne, en date des, 19 et 22 juin, deux listes < nce. mentionnant 2 officiers et 65 soldats belges , En- internés en "Suisse les 15 et 18 juin. ône, En Allemagne : Civils. ■—• L'Agence a reçu d est de Berlin, en date du 11 juin, une listes men- ver, tionnant les noms de 48 civils belges intev- de ivec nés dans les camps de Parchim, Senne, As- !t à chaffenbourg, Munster et Havelberg. re irdu 13 civils belges ont été transférés à Diest vj( Tri- (Belgique) ; 9 d'entre-eux venaient de Senne- Ce lager, 3 de la prison de Liège et " un de ; de Celle-Schloss. t ce — L'agence a reçu de Berlin, en date du me- 17 ^juin, une liste de mutations comprenant ne les noms de 75 civils belges transférés de la rite- prison de Rheinbach au camp de Brandebourg- ;rli- s-H. res" Humour britannique au iité- Le maître d'histoire interroge ses élèves : 1( — Comment s'appelle le roi d'Angleterre, i. Il Mildred ? lé- — George est son premier nom. Quant au rave second il n'est pas dans le livre, mais il com- e la mence par un V . .. (Tit-Bits.) à gni- le •ien, m ais- " p ;"î Les Nouvelles i: qui C1 ^ publieront lundi matin une k ="j- nouvelle Lettre du Hâvre lo 'elle m gar- u • P- Ct f " f 1Q1/1 La ligne : ib O. en 4 B page c en août Réclames permanentes à forfait La Guerre favorable Les Anglais ont capturé 1,500 prisonniers et IOO mitrailleuses — Les italiens prennent encore 500 Autrichiens avec une batterie de B obusiers de IOS Les Tscheco-Slovaques battent à nouveau Ses e BoSchevistes et s'emparent d'irkoutsk mwurn ^ m a w ^ ^ «Si +E3 Sur le Front Occidental —<-o>>— Activité de patrouille PARIS, 5, — Havas officiel de 2 h, : Nos patrouilles et détachements opérant entre Montdidier et l'Oise, en Champagne sur la rive droite de la Meuse et en Lorraine, ont ramené des prisonniers. PARIS, 5. — Reuter officiel de 11 h. soir : Activité moyenne réciproque des artilleries, plus intense au S. de l'Aisne et principalement près de Cutry et de Mont-gobert.A l'O. de Bussières, nous avons exécuté une attaque brusquée et ramené quelques prisonniers. Le butin des Anglais : 1,300 prisonniers, 1 canon et !0Û mitrailleusesLONDRES, 5. — Reuter officiel du matin : Le total des prisonniers faits hier près de la Somme dépasse déjà 1,300 ; nous avons pris un canon de campagne, 100 mitrailleuses et de nombreux mortiers de tranchée. Une contre-attaque exécutée pendant la nuit contre nos nouvelles positions à i'E. de Hamel a été aisément repoussée.Nous avons réussi un raid dans le secteur de Beaumont-Hamel et repoussé un raid ennemi aux environs de Strat-zeele.Le chiffre des prisonniers est monté à 1500. LONDRES, 5. — Reuter officiel du soir : Le nombre des prisonniers que nous avons faits hier au cours de nos opérations sur la Somme et des contre-attaques, allemandes s'est elevé à environ 1500 parmi lesquels 40 officiers. Les Américains font des prisonniers PARIS, 5. — Havas communiqué officiel américain : Au cours d'opérations de patrouilles bien,réussies entreprises en Picardie et dans la région de Château-Thierry, nos troupes ont fait des prisonniers et capturé une mitrailleuse. Des avions allemands qui tentaient d'approcher nos lignes dans le voisinage de Vaux et dans les Vosges "ont dû rebrousser chemin sous notre feu. Nos troupes ont brillamment coopéré à l'action des troupes alliées. Le communiqué de Berlin BERLIN, 6. — Wolff officiel : A l'E. d'Ypres, de fortes attaques ennemies ont été repoussées. Des deux côtés de la Somme, l'ennemi a attaqué hier matin après un feu d'artillerie violent. Au N. de la rivière, l'attaque a échoué devant nos lignes ; au S. l'ennemi a pénétré dans le bois et le village de Hamel : sur la hauteur à l'E. de Hamel l'attaque a été repoussée par notre contre-attaque.A l'E. de Villers-Bretonneux, nous avons rejeté l'ennemi en sa position de départ. Le soir, grande activité d'artillerie sur tout le front ; elle est restée vive pendant la nuit dans le secteur de bataille d'hier. Activité accrue à 1' O. de l'Avre et des deux côtés de l'Aisne. Les, lieut. Menckoff et Thuy ont respectivement remporté leurs 35e et 24e victoires aériennes. BERLIN, 5. — Woltî officiel du soir : Rien à signaler. La guerre aérienne On raid sur Courtrai LONDRES, 4. — Reuter officiel : 10 avions ennemis ont été détruits et 16 tonnes de bombes ont été lancées sur Courtrai et les environs. LONDRES, 5. — Reuter officiel du soir : Les aviateurs britanniques ont coopéré à l'attaque réussie au S. de la Somme, le 4 juillet, en bombardant continuellement, au cours de la nuit précédente, les positions allemandes et en mitraillant à faible hauteur les troupes et transports ennemis durant toute l'action. 11 avions allemands ont été abattus et 10 forcés à descendre désemparés ; 1 ballon a été incendié. 4 des nôtres sont manquants. 33 1/2 tonnes de bombes ont été lancées le 4 juillet et la nuit précédente. emparent d'irkoutsk — Sur le Front Italien ROME, 5. — Stefani officiel : A la basse Piave, après avoir trepoussé une violente contre - attaque et détruit de nouveaux centres de résistance en- • nemis, nous avons élargi remarquablement notre front au S. E. de Chiesa Nuova et au N. de Cavazucherina. Nous avons capturé 419 prisonniers et nous nous sommes emparés d'une batterie de . six obusiers de 105 mm. et de nombreu-t mitrailleuses. Au N. E. du Orappa, après une préparation d'artillerie, nos détachements ont pénétré dans les positions ennemies î à la tète du Val Callino. L'adversaire a réagi par un feu intense de ses batteries et s'est acharné dans des contre-attaques poussées jusqu'à des corps à corps, sans réussir cependant à nous enlever l'avantage obtenu au Porte di Salto. Une trentaine de prisonniers, dont cinq officiers 1 et six mitrailleuses sont restés entre nos mains. \ Sur le plateau d'Asiago nous avons 5 lancé deux contre-attaques au Monte Corrione (Sasso Rosso) engageant l'ennemi dans des mêlées à la baïonnette et à la grenade à mains qui lui ont infligé de lourdes pertes. Un détachement britannique a surpris et anéanti un petit poste ennemi près de r Canove. Au cours des derniers jours, 10 avions et 2 ballons captifs ennemis ont été abattus. Le communiqué de Vienne : VIENNE, 5. — Corr, bur. officiel : 3 Les combats sur la Piave inférieure n'ont cessé encore pendant la journée 3 d'hier. Les forces en presence s'équifi-)' brent. Des attaques italiennes sur notre aile S. ont été compensées par nos contre-attaques. A Chiese Nova nous avons rejeté l'ennemi des positions où - il avait pénétré. Entre la Piave et la Brenta, l'ennemi s continue ses tentatives pour reprendre t les positions prises par nous le 15 juin; s il a dirigé hier son effort principal dans é le secteur du Monte Solarolo. Après un violent corps à corps, l'ennemi a été ~ repoussé. Le 120e régiment (Silésien) et e le 5e (Bosniaque), appuyés par le 1er régi-~ ment (Gratz) et la brigade d'artillerie de Prague, se sont particulièrement distin-é gués. Les pertes de l'ennemi sont extra-ordinairement lourdes. Vive activité d'artillerie sur le plateau des Sept Communes et sur le front du Tyrol. s Les changements dans le haut com- * mandement austro-hongrois t. PARIS, 5. — Par radio : é Les communiqués officiels et officieux a de Vienne ont expliqué avec force détails e que la retraite de l'armée austro-hongroise :I au delà de la Piave n'avait eu qu'une seule et unique cause : la crue du fleuve. Voici maintenant qu'on annonce de sour-s ce allemande que de nombreuses muta-t. tions vont avoir lieudans l'Etat-Major r général austro-hongrois. On annonce même que le général Otto von Below, l'un e des principaux lieutenants d'Hindenburg, le vainqueur de Caporetto serait placé à s la tête des armées d'Autriche. Cette nouvelle ne parait destinée à troubler ni Tarit mée italienne ni l'opinion italienne. Les e Italiens se sont déjà mesurés sur le front français avec les véritables Allemands et les 2 échecs qu'ils leurs ont infligés sur la côte de Bligny paraissent démontrer qu'ils sont tout à fait de taille à leur infliger aussi quelques dures leçons. Contre les Neutres La barque norwégiennc Mountain Lo-, tel, en route de Bavess vers l'Islande a " été torpillée à la côte iriandaise. Un matelot danois débarqué à Londonberry à émis la crainte que le reste de l'équipage : n'ait été noyé. 'é La barque norwégienne Rana, faisant e, route pour l'Angleterre avec un charge--- ment de bois, a été torpillée. L'équipage îs a été sauvé. à Le Politiken apprend que l'équipage ts de la barque danoise à moteur Trending Thyre est arrivé mardi à Naudol. Le et bateau a été torpillé samedi soir par un 1_ sous-marin allemand à 20 miles à l'O. de Lindesnacs. La bateau était en route de Gôteborg vers Rouen avec un charge-1_ [ ment de bois. *

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