Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 06 Juillet. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 13 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/pv6b27r61g/
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4e Année — N°315 Rédaction & Administration ïurfmarkt 31 & 31 a La Haye—Téléph.216 Bui'eau à Maestricht : Hôtel Suisse,Vrijthof,Téléph. 159- FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Samedi 6 Juillet 1918 5 cents 8e numéro ABONNEMENTS : ,, ,, , 1 florin par mois Hollande • „ " 2.5G fi. par 3mois i Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 e page Réclames permanentes à forfait LETTRES DE SUISSE Echos de la EViission Belge en Italie — Le ministre Carton de Wiart chez le Pape et en Suisse — La médaille de la prise de Paris — Pour les Internés belges en Hollande tm 27 juin 18. Les lecteurs des Nouvelles ont pu lire l'enthousiasme avec lequel les ministres belges furent accueillis endtalie. Le voyage qui s'imposait, ne fut-ce qu'à titre de réciprocité et aussi pour remercier l'Italie et ses chefs d'état d'être venus si souvent au front belge et à Sainte-Adresse, a cependant eu une grande importance politique. Travailler en accord complet avec tous les Alliés, est hautement désirable, surtout pour la Belgique. Après la réception de Rome, nos ministres se sont rendus au front italien faire visite au Roi d'Italie, qui comme notre souverain, partage la vie et le péril de ses soldats. Le Le Roi .Vicior-Emmanuel a reçu les membres de la Mission Belge, bien simplement, dans un endroit situé près de la Piave. Il a tenu à honorer la Belgique en décorant nos ministres du Grand cordon de l'ordre de Savoie. M. Vander-velde, président de la défunte internationale, a accepté de très 1 bonne grâce ce royal cadeau. Au fait puisque M. Van-dervelde a prêté serment au Roi Albert depuis qu'il est ministre, il pouvait fort bien accepter de Victor-Emmanuel cette liante distinction. La Mission Belge se trouvait près du Roi d'Italie lorsque commença l'offensive autrichienne : aussi les hôtes royaux furent-ils conviés à assister à cette Huigeroffen-sive comme au début des victorieuses opérations italiennes qui vengèrent Capo-retto. Les ministres belges sont enthousiastes de la bonne tenue des troupes italiennes et de leur moral élevé. Heureux présage pour un prochaine avenir^ * * * Lorsque M. Carton do Wiart était à Rome, il avait prié M. Van den Heuvei, notre ministre au Vatican, de l'excuser de ne pouvoir venir saluer le Saint-Père. On sait, en effet, qu'il y a pour les souverains et membres des gouvernements catholiques de grandes difficultés de venir à Rome sans éveiller les susceptibilités ou du Quirinal ou du Vatican. Cependant, la guerre a changé bien des choses. Le Saint-Père a fait répondre à notre ministre de la justice qu'il serait heureux de s'entretenir avec lui. M. Carton s'est néanmoins rendu d'abord à Milan et au front italien, et pour marquer sa déférence vis-à-vis du Saint-Siège , il a refait, seul cette fois, le voyage jusqu'à Rome : l'audience que notre ministre a eu avec Benoit XV a été empreinte de la plus grande cordialité et sympathie de la part de Sa Sai n-teté vis à vis du]représentaut de la Belgique martyre. M. Carton de Wiart s'est déclaré'enchanté de son entrevue. * * * Notre garde des sceaux partit de la Ville Eternelle pour se rendre en Suisse par Milan. Dans cette ville, M. Yseux, secrétaire général de l'Office des Prisonniers de guerre, l'attendait. Ils passèrent ensemble la frontière suisse par le Simp-lon et arrivèrent le vendredi 21 juin à Montana, où ils visitèrent les Internés ; de là à Montreux, et ensuite à Interla-ken, où le ministre belge salua les Internés qui seront sous peu rapatriés. Il a remercié également la Suisse de son hospitalité. M. le conseiller fédéral Ador assistait à cette cérémonie. Le discours de M. le conseiller national Michel, représentant de la Suisse alëmaniqhe, fut fort remarqué : il eut pour notre cher pays des paroles d'affectueuse sympathie. Lundi 24, M. Carton de Wiart était-l'hôte de notre ministre Peltzer. Un déjeuner fut offert en son honneur. MM. Calon-der et Motta, président et membre du Conseil fédéral, y assistaient ainsi que de nombreux diplomates de l'Entente. M. Ca-londer fit un toast en l'honneur de notre pays, et se fit l'interprète de la chaleureuse sympathie de la nation suisse envers la Belgique. Mercredi 26 juin M. Carton de Wiart était à Fribourg. Il visita les internés, l'hôpital où sont soignés les internés alliés. 11 alla ensuite saluer les nombreux enfants belges que Fribourg abrite et remercier les dévouées organisatrices de cette œuvre.L'après-midi, M. Carton de Wiart était congratulé à Lausanne, aujourd'hui il terminera " son tour de Suisse „ en allant à Genève saluer nos compatriotes et les nombreux amis que la Belgique y possède. Il part aujourd'hui pour Sainte-Adresse.*** Chez un des grands éditeurs de Bâle, à la Barfiissstrasse, on peut admirer de puis quelques jours une médaille intéressante et de grande valeur... artistique peut-être, mais historique et politique certainement. .. Il s'agit d'une médaille devant commémorer la prise de Paris par les Alle-' mands en 1914. On y voit le soleil delà Germanie qui apparaît au travers de l'Arc de Triomphe de l'Etoile avec les dates 1871-1914. Ces médailles (il y en avait deux wagons ! ! ) suivaient sans cesse les armées allemandes dans leur promenade militaire (!) vers Paris en' 1914. Lorsque la Marne survint, que la guerre de mouvement se stabilisa, les wagons de médailles reprirent le chemin de ^l'Allemagne, et comme le bronze commençait à manquer, on fit fondre le... soleil germanique de 1914 ; seulement un soldat allemand (ou plutôt alsacien, qui déserta depuis ) réussit à se procurer un spécimen de ces médailles et cet unique exemplaire est exposé en ce moment à Bâle. Tous les jours, ils sont foule ceux qui viennent pendant quelques instants se gausser des Boches. Une loupe permet aux curieux d'examiner en détail et de plus près la célèbre pièce... de grande valeur puisqu'on a présenté au propriétaire la somme rondelette de 20,000 fr. pour l'acquérir ! Sous-peu la photographie de la médaille paraîtra dans l'Illustration de Paris. Les journaux allemands, dont la sérieuse Kolnlsche Zeitung, a naturellement nié le fait purement et simplement. L'éditeur balois a découpé l'extrait du journal rhénan et l'a affiché à côté de la pièce à conviction. Décidément les Allemands n'ont pas. de chance ! Qui les prendra encore au sérieux ? * * * J'ai appris qu'ils est sérieusement question de s'occuper des Internés belges en Hollande en y fondant des comités d'assistance matérielle et morale — à l'exemple de ceux qui existent en Suisse. Cette nouvelle sera certainement bien accueillie par nos chers compatriotes de Hollande qui sentent plus que d'autres les souffrances de l'exil et des privations. VEDI. «a EN BELGIQUE A Verviers Arrestation de M. Novent De notre correspondant : Un de nos plus sympathiques fonctionnaires communaux M. Eugène Novent, ancien professeur à l'Athénée de Verviers, qui occupa aussi à l'entière satisfaction de tous les fonctions de chef de bureau à notre Hôtel de ville, depuis huit ans secrétaire communal de Verviers, fonctions qu'il occupait avec le plus grand dévouement, vient d'être arrêté par les Boches. M. Novent, était aussi le dévoué président de l'Association des fonctionnaires communaux de Belgique. On annonce encore les arrestations de MM. Lecocq, commissaire de police, à Verviers, du R. P. Jésuite Delporte, de Louis et Victor Hàuglustain, organiste à St-Antoine, à Verviers, etc. * * * MM. Eugène Mullendorf, notre vénérable bourgmestre, et les échevins Louis Pirard et Spinhayer s'occupent toujours très activement des intérêts de la ville et de la population dans ces circonstances si difficiles. Association des membres de Chambres de Commerce Belges en Hollande Sous ce titre vient de se créer à La Haye un groupement pour l'étude et la sauvegarde des intérêts du commerce belge. Les membres de Chambres de Commerce Belges qui désirent en faire partie sont priés d'envoyer leur adhésion à M. Louis Baltus, Tweede Rusthoekstraat, 10a Scheveningue, en renseignant la Chambre à laquelle ils sont affiliés. Des sections régionales pourront être créées dans toute la Hollande. La cotisation est fixée à un florin par trimestre. Le comité provisoire. AU JOUR LE JOUR Nous savons maintenant ce que J"^7 sont venus faire à La Haye MM. Seitz et Ellenbogen, mandataires JfjiLs de la social-démocratie austro-kon-^ groise. Ils sont venus discuter avec M. Troelstra, de la guerre et de la paix, comme ils' les comprennent, aurait dit le bon chancelier Micliaelis. Un journal de Vienne publie aujourd'hui la note , que ces messieurs ont remise au leader socialiste néerlandais ; et c'est un document très, long, très curieux et très intéressant. Il est fâcheux que le « Vorwaerts » n'ait pas publié la note que M. Scheidemann a aussi laissée entre les mains de M. Troelstra. Je crois qu'à * comparer les deux notes — l'austro-boche et la boche -nous aurions ri. En attendant, nous savons ce que veulent les socialistes autrichiens. Ils veulent la paix. Ils ne veulent plus se battre. Et ils veulent manger. Ambition légitime et touchante. A côté de ce désir violent de paix et de pain, ils ont aussi des principes, et qui sonnent le mieux du monde. Ils veulent par exemple la ligue dés peuples, le désarmement, l'arbitrage obligatoire et enfin le règlement de toutes les difficultés territoriales soulevées par eette guerre par l'application pure, simple et intégrale du principe suivant lequel les peuples disposent librement de leurs destinées. — Toucllez-là, Messieurs. Nous sommes d'accord. — Pas tout à fait cependant et MM. Seitz et Ellenbogen prennent soin de nous le rappeler ; ces idées ne sont que des idées, et comme des tonneaux vides, elles font beaucoup de bruit. Mais ce ne sont, encore un coup, que des idées. Comment les traduire en réalités tangibles? C'est là qu'est la difficulté, et les socialistes autrichiens s'avouent incapables d'aller plus avant. Ils le disent très nettement dans leur manifeste : « Voilà ce que nous voulons. Voilà quels sont nos principes. Mais nous sommes aussi des gens pratiques. Et, en gens pratiques que nous sommes, nous savons que ces idées ne peuvent pas encore être appliquées. Donc, faisons une paix qui tienne compte de nos principes —• « autant que cela sera possible ! » — Et qui doit déterminer à quel point il sera possible de traduire vos principes en réalités ? Sera-ce Hinden'ourg ? ou peut-être Ludendorff ? ou Scheidemann ? ou M. Troelstra ? Qui ? oui, qui ? Ah, c'est que nous y voilà. Ces' excellents Autrichiens font pitixî, \ miment, ayfo leurs principes admirables et le"s concessions qu'ils sont tout prêts à leur faire, et qui sont la négation même de ces beaux principes. Ils sont, un peu comme des enfants « raisonnables » qui diraient : « Nous voulons la lune. Mais comme nous savons que vous ne pouvez pas nous la donner, nous nous contenterons de ce que vous pourrez nous donner. Vous ne pouvez rien nous donner ? Fort bien. Nous nous contenterons de rien. » Exemple pris dans le document de Seitz-Ellenbogen même : « Nous sommes en faveur du rétablissement de la Belgique dans ,sa situation d'avant-guerre. Nous désirons qu'elle reçoive une indemnité pour les dommages qu'elle a subis. » Bon. Nous sommes d'accord. Mais le factum ajoute aussitôt : « Mais la question de savoir qui payera cette indemnité, et dans quelle proportion ceux qui doivent la payer s'acquitteront de cette dette est encore fort controversée (!). Faisons toujours la paix. Nous nous entendrons sur les indemnités après. » Ah ! mais ici nous ne sommes plus d'accord du tout, chers messieurs. C'est l'Allemagne qui a fait le mal à elle seule n'est-ce pas ? C'est elle qui doit payer. Non ? — Vous ave/, raison. Mais comment la forcer ? — Nous en reparlerons dans six mois.— R. F. Le 4 juillet au Hâvre LE HAVRE, 4. — La cérémonie du salut au drapeu américain a eu lieu ce jour en présence des membres du gouvernement. C'est le général Deruette qui l'a commandée et elle s'est terminée aux cris de vive le Président, vive les Etats-Unis ! Le ministre des Etats-Uurs, M. Brand Whitlock, a répondu par les cris de : Vive le Roi, Vive la Belgique ! A 11 h. M. Brand Whitlock a reçu des délégués de sociétés belges qui lui ont remis une adresse. Nos parlementaires au Hâvre LE HAVRE, 4. — Le 20 juillet, 46 parlemantaires belges se réuniront au Hâvre. Une représentation de gala sera donnée en leur honneur le soir même, et le 21 juillet une revue des troupes aura lieu avec Te Deum. Les réunions commenceront le 22 juillet et dureront toute la semaine. Les parlementaires visiteront ensuite les installations de guerre de l'armée belge. EN ALLEMAGNE Les crédits de guerre BERLIN, 4. — Wolff : Une nouvelle demande d'un crédit de guerre de 15 milliards de marks, qui sera couvert par des emprunts, a été soumise au Reichstag. Le mal d'Espagne COLOGNE, 3. — Suivant des communications officielles, la grippe espagnole a éclaté 'également à Cologne et dans de nombreuses villes de l'Allemagne occidentale. Les Alliés ont des succès partout Les Français, Ses Anglais et les MrsraérSeaïns gagaient du terrain et fosït e ras ©m §3 le plêss de 2,000 priscBBïBiiiïers Les Italiens éteirsclesDt ïesur saaceès à 8a Usasse Piave et font 223 prisonniers Les élections en Hollande Vouveau succès français au N. de l'Aisne : avance de 1,200 mètres sur un front de 5,000, et 1,087 prisonniers, lf dont 18 officiers. ? PARIS 4 — Hflvas officiel de 2 h. : Au N. de Montdidier et l'Oise, et sur la rive droite de la Meuse, nous avons exécuté plusieurs attaques et ramené des prisonniers. Entre l'Oise et l'Aisne nos troupes ont attaqué hier soir vers 7 h. 1/2 les lignes allemandes à l'O. d'Autrêches, sur un front de 3 km. et ont progressé de plus de 300 m. Au cours de la soirée, une nouvelle attaque a été entreprise dans la même région entre Autrêches et Moulin-sous-Touvent, au moment même où les Allemands se préparaient à une contre-attaque. Nous avons encore gagné du terrain. Notre avance, qui s'étend sur un front de 5 km., atteint 1,200 m. de profondeur. Le nombre de prisonniers valides capturés pendant ces opérations est de 1.087, dont 18 officiers. Un seul de nos bataillons a fait plus de 300 prisonniers. PARIS, 4. — Reuter officiel du soir : Rien à signaler en dehors de quelque activité d'artillerie entre l'Oise et l'Aisne et aux environs de St-Pierre Aigle. Les Anglais s'emparent du village de Hamel et avancent de 1800 mètres LONDRES, 4. — Reuter officiel du matin : Ce matin nous avons exécuté une entreprise réussie entre Villers-Bretonneux et la Somme. Le village de Hamel (à 18 km. d'Amiens) a été capturé et nous avons avancé nos lignes sur une profondeur moyenne de 1800 mètres. L'artillerie ennemie a été active près de Robeck et St-Coppel. Les Anglais avancent de 500 mètres et font plus de 1000 prisonniers » LONDRES, 4. — Reuter officiel du soir : Les opérations développées ce matin au S. de la Somme ont réussi complètement. Les troupes australiennes ont conduit le mouvement, renforcées de quelques détachements d'infanterie américaine et appuyées par des tanks. Nos objectifs ont été atteints et maintenus. Nous avons occupé* les bois de V a i r e et de Hamel et le village de Hamel. - En coopération avec c?ette opération, une attaque a été exécutée avec une réussite parfaite à l'E. de Ville-sur-Ancre. Nous avons avancé notre ligne de 500 mètres sur un front de 1,200. Dans ces opérations, nous avons capturé environ 1,000 prisonniers, de nombreuses mitrailleuses et un matériel important.Sur le reste du front, rien à signaler. Le communiqué de Berlin BERLIN, 4. — Woiff officiel. L'activité a augmenté vers le soir en divers secteurs. Depuis ce matin à l'aube forte action de l'artillerie ennemie des deux côtés de la Somme. Des combats d'infanterie se sont développés en cette région. ^ • Violentes attaques partielles des Français au N. de l'Aisne ; à l'E. de Moulin-sous-Touvent des attaques ont été tepous-sées dans nos premières lignes. Ailleurs des attaques ennemies ont été arrêtées levant notre zone d'obstacles. De nouvelles attaques ennemies à l'O. de Château-Thierry ont échoué. Une forte attaque ennemie sur la rive droite de la Meuse a été repoussée. Dans le Sundgau, nous avons fait des prisonniers à la suite d'une entreprise réussie. BERLIN, 4. — Wolff officiel du soir : Sur les deux rives de la Somme, de fortes attaques locales anglaises ont échoué. La guerre aérienne LONDRES, 4. — Reuter officiel soir : 6 avions allemands ont été détruits et 4 descendus désemparés. Le 3 juillet et la nuit suivante, nous avons lancé 16 tonnes de bombes, notamment sur les chemins de fer à Lille et Courtrai. Nos aviateurs sont tous rentrés. 500 millions de francs pour un champ d'aviation LONDRES, 4. — Reuter : Le limes apprend de Washington que le comité pour les questions militaires a décidé d'installer plusieurs bureaux pour la production et l'achat du matériel néces-' saires à la guerre aérienne. Une somme de 20 millions de livres sterling a été proposée pour la construction d'un champ d'aviation central. EaKitamisituB Sur le Front Italien Les Italiens élargissent leurs gains de terrain et font encore 223 prisonniers ROME, 4. — Stefani officiel : Dans la zone côtière, nous continuons régulièrement à détruire les nombreux nids de mitrailleuses dissimulés dans les maisons ou derrière des retranchements ; nous avons élargi notre gain de terrain au N. de Cazazuccherina ; 223 prisonniers et plusieurs mitrailleuses sont tombés en nos mains ainsi qu'une grande quantité de matériel de guerre. Sur les deux rives de la Brenta, nous avons élargi et consolidé notre gain de terrain dans la vallée de San Lorenzo (au N. O. du Grappa) et sur le Monte Corno (Sasso Rosso). Sur le plateau d'Asiago, des détachements anglais et français ont fait des attaques sur les lignes austro-hongroises de Canove et Bertigo et ont ramené des prisonniers. Les deux derniers jours, nos aviateurs, aidés par les alliés, ont lancé 18,000 kg. de bombes sur des nœuds de chemins de fer austro-hongrois sur la basse Piave. Des troupes et des transports ont été mitraillés à faible hauteur. Un dirigeable à violemment bombardé le chemin de fer austro-hongrois dans la vallée de la Su-gana et au S. de Trente. Les Anglais font des prisonniers aussi LONDRES, 4. — Reuter officiel. Trois attaques couronnées de succès, au cours desquelles les troupes du West-Yorkshire, de Manchester et de l'artillerie se sont distinguées, nous ont donné 53 prisonniers, parmi lesquels 1 officier et 1 mitrailleuse. Nos pertes dans ces trois attaques • sont de 11 hommes. L'artilierie a coopéré admirablement à chacune des opérations. Nos aviateurs ont touché plusieurs fois et directement des colonnes d'infanterie austro-hongroises en marche sur la basse Piave. Depuis notre dernier rapport, nous avons détruit 3 avions ennemis ; nous n'avons eu aucune perte. S. M. le Roi d'Italie, lors d'une revue internationale qui a eu lieu aujourd'hui et à laquelle prenait part un bataillon anglais, a distribué des décorations pour actes de bravoure. Nos soldats ont grandement apprécié l'honneur d'être décorés des mains du Roi lui-même. Le communiqué de Vienne VIENNE, 4.— Corr. bur. officiel : Le combat d'artillerie est extraordinai-rement vif en^de nombreux secteurs du front S. O. Près d'Asiago et sur le Sisemol, des attaques entreprises par des troupes de choc anglaises, ont échoué. Les combats continuent dans la région de l'embouchure de la Piave.

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