Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 21 Juillet. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/057cr5pg6z/
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4e Année — N° 330-331 Dimanche 21 et Lundi 22 juil. 1918 Rédaction & Administrai Turfmarkt 31 & 31 a La Haye—Téléph. 21 ( Bureau à Maestricht : Hôtel Suisse,Vrijthof,Téiéph.15 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 5 cents le numéro ABONNEMENTS : ... .1 florin par mois Hollande- __ ,. 2.50 fl. par 3mois I Etranger: port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4 0 page Réclames permanentes à forfait VIVE LA BELGIQUE ! m Nous célébrons demain notre fête nationale. Nous saurons mettre à nouveau à cette manifestation de foi et de ferveur patriotiques la discrétion qui convient en pays d'exil, pour que les plus susceptibles même et les plus chatouilleux ne puissent trouver dans nos actes l'ombre d'une mauvaise intention. Nous fêtons uniquement la liberté que la Hollande nous a aidés i conquérir, et ces quatre-vingts ans de bonheur calme que nous avons connus sous l'égide de trois rois sages, volontairement modestes dans leurs ambitions et conscients des devoirs précis d'une neutralité scrupuleuse. La fierté profonde que nous i inspire, dans ces durs moments, h long regard ému que nous jetons sur notre beau passé, est trop justifiée, trop naturelle et trop nécessaire pour qu'on puisse de quelque côté y voir autre chose que la satisfaction légitime d'un de ses élans de sincérité par quoi s'honorent toujours les peuples aussi bien que les hommes. Cette année, notre 21 juillet sera tout illuminé des fulgurantes lueurs qui montent à l'horizon de la Marne et de l'Aisne. Nos cœurs, habitués aux longues et mornes attentes, aux angoisses mortelles et aux courtes joies promptement déçues, n'osent croire encore aux brillantes promesses que nous apportent les bulletins officiels de Paris. Mais déjà, de savoir que les Boches sont battus et bien battus, comme les Autrichiens, dans leur propre offensive, qu'ils reculent à pas accélérés, que les villages se reprennent à la douzaine, déjà nous éprouvons une allégresse sivive que cette commémoration sera pour nous un beau dimanche de fête carillonnée, un jour de hautesbaudissement el de grande liesse. Nos pensées s'en vont tout naturellement vers nos frères des geôles allemandes et des pays envahis séparés du monde civilisé depuis quatre ans et que soutient uniquement la certitude des allégresses prochaines de la délivrance. Une lettre que nous venons de recevoir de Liège nous parle de leurs souffrances sans limites désormais. Notre correspondant se soulage visiblement le cœur à nous conter par le menu la vie qu'il mène et que ses concitoyens traînent tous avec lui. " Nous maigrissons, nous dit-il, vous le savez, dans des proportions incroyables. La perte de poids est de 30 à 30 p. c. en moyenne et elle est générale : personne n'y échappe. N'allez pas croire que ce soit uniquement les restrictions alimentaires qui nous ramènent ainsi au physique du hareng-saur ou de 1' " ingli-tin „. Non, ce sont nos nerfs qui travaillent et qui nous ruinent, tout en nous soutenant. Ils nous soutiennent en nous usant doublement tout l'organisme. La grande maladie, c'est le manque de sommeil. Nous ne dormons plus. Les alternatives incessantes de joie et de tristesse, d'espoir et de déception, les indignations contenues devant le crime perpétuellement renouvelé, le-> fausses nouvelles lancées à profusion, les soucis du jour et surtout du lendemain, les réquisitions, les perquisitions, les alertes continuelles, l'atmos-, phère empoisonnée de délation et de tra-, hison, ont eu à la longue des conséquences désastreuses pour nos organes affaiblis. I Nos nerfs trop tendus ne connaissent plus les repos réparateurs. On devient fou ! Notre folie se caractérise en deux traits communs à tous : la phobie du Boche | fct l'idée fixe de notre Victoire! „ n» ...Nous penserons aussi plus encore que d'habitude en ce jour aux braves des tranchées de l'Yser aussi temces dans la lutte ouverte que les opprimés dans la résistance passive. Ceux-là aussi nous écrivent. Ecoutez leurs exploits comptés par eux-mêmes et voyez quelle émouvante émulation anime nos différentes armes : Je voudrais que tu sois ici ce soir, Suzette. Tout près, très près, des 75 à nous tirent s toute allure, et on entend le miaulement furieux de l'obus qui file à toute vitesse. Moins fréquents, on perçoit les départs sourds des obusiers, dont le projectile monte en pleurant, bien haut, annonçant son -arrivée par des ron-ron puissants, étouffés. Plus loin, ce sont les grosses pièces qui détruisent les baraquements, rendent les villages intenables et le repos un vain mot. Leur souffle est si puissant que mes carreaux (de papier huilé) sont depuis longtemps arrachés, et ma porte frémit, menaçant de tomber à chaque coup. Dans l'air, des avions de bombardement passent, et l'on entend parfaitement l'explosion des bombes, qui illumine l'horizon d'un éclair bref, sanglant, tandis que le sol frémit sous les pieds. Le ciel est rayé par les projecteur, qui cherchent les gothas assassins, et les shrapnells éclatent partout, comme airtant de petites étoiles fugitives. Parmi tous ces bruits divers, tant l'oreille s'exerce, on reconnaît les sifflements des px-o-jectiles ennemis, dont les éclatements ne se confondent jamais avec nos départs. Vers le Sud le ciel est rouge. La bataille doit être rude, et l'on croirait qu'un tam-tam puissant, battu par toute une tribu de nègres, accompagne tous les bruits qui m'entourent. Ah! une nuit agitée au front! Quel spectacle! Et ces fusées éclairantes qui font de la nuit le jour, le tac-tac des mitrailleuses, l'écho des coups de fusil qui se répercute en roulant sur les eaux des inondations... Quel luxe dans le meurtre, quel raffinement dans la tuerie, quelle perfection d;ms l'art de donner la mort ! Et quelle joie de tuer, cependant ! Après l'attaque du 17 qui nous valut 800 prisonniers et nous laissa plus de 50 mitrailleuses j'ai vu des fantassins revenant des contre-attaques, couverts de boue, certains de sang^ délirant à la pensée de notre victoire, s'extasiant sur le nombre des morts ennemis, embrassant des artilleurs à leurs pièces pou,r la façon admirable dont les tirs avaient été faits. C'est alors qu'on est fier, vois-tu, d'être artilleur, quand le fantassin, en rentrant des tranchées, frappe à ta porte pour t'exprimer son admiration et sa confiance en nos pièces. Ce sont de bien beaux soldats que nos soldats !... Ce sont de bien b -aux soldats que nos soldats ! C'est une paraphrase du fameux cri : " De tes en ants, sois fier ô mon pays !„ Et c'est l'expression si naturelle d'une vérité si parfaite que tous ceux qui entendent ces brades les admirent autant que ceux qui ont h bonheur de es voir à l'œuvre. Ces lettres, du pays occupé co nme du front, se ressemblent en ce qu'on y sent battre la même âme. Elles ne respirent que la valeur, le courage, la résolution, le dévouement sans borne à la cause nécessaire de la patrie. Ces hauts sentiments, pères et mères de l'avenir, toutes les respirmt et c'est notre devoir de les fixer, de les recueillir, de les propag .r afin de les rendre pl'is fréquents encore si ossible, et plus nombreux, el plus rayonnants.La presse ne saurait avoir de mission plus noble puisque c'est ainsi qu'elle contribue le mieux à faire comprendre et aimer davantage par tous ses enfants étroitement unis cette magnifique Patrie dont l'épanouissement héroïque n'a jamais été plus resplendissant au cours des siècles. François OLYFF. I AU JOUR LE JOUR 21 JUILLET. — « Pète natio- Jf nale b.elge » dit l'éphéméride. Autrefois, au temps préhistori-yfUjly que, au doux temps de la paix, cela signifiait un jour de congé, un pélérinage de quelques milliers de personnes au monument de la place des Martyrs de Bruxelles, des banquets plantureux, où de plantureux gardes-civiques prononçaient de plantureux discours... ! Mais il semble bien que cela n'avait point une signification très profonde, ou très nette. Bien des gens ne savaient pas exactement de quoi il retournait On comprenait bien que la Belgique — comme la Bourgogne — n'avait pas toujours été heureuse, que jusqu'en 1830, elle avait « gém: sous le joug de l'étranger » et que, précisément, ce gémissement avait pris fin, et ce joue avait été brisé un 21 Juillet, ce qui historiquement n'est pas exact, d'ailleurs. Mais or ne savait pas exactement, at, de via1, on n tenait pas à en savoir davantage. A quoi bor d'ailleurs. On était bien tranquille, à l'abri en sûreté depuis que la mitraille avait brise l'orange sur l'arbre de liberté ! Ah ! oui, jusqu'en 1914, la Belgiepie était heureuse! Et voilà l'éphéméride d'aujourd'hui ; °t sur toute la terre, cette date du 21 Juillet, qui ne disait pas grand chose aux Belges, et qui ne disait rien du tout aux autres peuples, cette date prend une signification toujours plus haute, renferme un enseignement toujours plus élevé, atteste une vertu toujours plus grande.C'est, sans doute,que toute la terre a compris la leçon donnée par la Belgiepie ; c'est que tous les peuples ont senti plus nettement, encore qu'autrefois, que seul un peuple est digne de la liberté, s'il la défend, comme la Belgique défend la sienne. Et c'est pourquoi, en cette journée de gloire et d'honneur immortels, la petite Belgique, affaiblie, envahie, souillée, se voit entourée d'un cortège de sympathies, d'admirations et de fraternités comme n'en eurent ni César ni Napoléon, à l'heure suprême de leurs triomphes ! Exemple émouvant de la force auguste du droit, du bon droit ! Comparez ce qu'est devenue cette Belgique cpie nous aimons plus profondément encore depuis qu'elle est déchirée et blessée, ce cpi'est devenue sa personne morale dans le monde ! Cela est sans exemple dans l'histoire de tous les temps, qu'une ascension pareille. Et quel gage d'avenir aussi ! Sans doute, il n'est pas mauvais, lorsqu'on a pour voisins des voleurs, d'avoir une bonne escopette et une bonne épée, mais combien il est mieux encore d'avoir un nom sans tâche, une conscience sans repli, un honneur intact. C'est ce qu'a eu la Belgiepie. Et c'est pourquoi son infortune n'a pas trouvé cpie des consolateurs; elle a trouvé, comme elle devait les trouver, des vengeurs ! Us sont venus de partout, de près, de loin et de plus loin encore, ces vengeurs, parce qu'ils sentaient bien qu'une grande lumière se serait à jamais éteinte, qu'une grande conquête morale eut été anéantie, si l'outrage fait à la Belgiepie avait dû demeurer impuni. La cause de la Belgique, c'est la cause de toute la terre. Et c'est pour cela que toute la terre se bat actuellement dans les Flandres dévastées. « 21 juillet ». En cette journée plus encore que dans le courant interminable de ces jours de guerre, notre pensée va vers l'homme qui incarne tout ce cpie la sainte cause de la Belgique représente d'honneur, de courage, de ténacité et de foi. Cet homme — le Roi — nous l'avons vu de si près, naguère, que nous avions fini par nous imaginer qu'il était un homme comme tout le monde. L'histoire déjà en a décidé autrement qui lui assigne la haute place à quoi lui donne droit le haut exemple qu'il a donné pendant quatre ans, à son peuple, aux peuples, et aux rois. Cette place, personne n'a jamais songé à la lui contester. Le roi Albert n'est pas une des grandes figures de cette guerre immense. Il en est la grande figure, lui qui depuis les premiers jours, a été le porte-drapeau et le porte-glaive du droit éternel , lui qui cliaepie jour et à cliaepie heure, s'est montré si digne d'être le chef d'une armée de héros et d'un peuple de victimes. Et c'est pourquoi, aujourd'hui, de cette Hollande naguère voisine, aujourd'hui, par le caprice de la guerre, si lointaine de la LE GAGE »i Les Allemands ont frappé leur cinquième coup, un coup qui devait être décisif dans leur esprit. Or, nous voici au cinquième jour de cette offensfve prépar ée soigneusement pendant un mois, pour laquelle Ludendorff avait massé 70 divisions d'élite, et qui s'est déclenchée sur un front de 80 kilomètres, en présence de l'empereur. Cependant nous ne voyons rien qui ressemble aux ruées irrésistibles vers Amiens ou sur la Marne. Cette offensive n'évoque pas le souvenir des offensives sur la Somme ni sur l'Ailette ; elle rappelle plutôt l'offensive des Autri-i chiens sur I a Piave et qui se termina par la belle lettre qu'on sait de l'empereur Charles à son cher maréchal Conrad von Hôtzendorff. Sans doute nous n'attendons pas encore de Guillaume qu'il écrive à son cher quartier-maître général Ludendorff une lettre semblable accompagnée de l'Etoile de l'ordre domestique de la maison Ho-henzollern pour le remercier de ses services. Charles 1er peut toujours remplacer avantageusement son cher Conrad par le premier général allemand venu ; au rebours, Guillaume II pourrait difficilement remplacer Ludendorff par un général autrichien. Mais il y a entre les "deux offensives d'autres similitudes qu'il est intéressant d'indiquer. Avant la Piave, M. Burian et M. de Seidler, les ministres de Charles 1er, tenaient un langage tout différent de celui qu'ils tiennent aujourd'hui. Nous ne savons pas encore ce que dira M. de Hert-ling, aujourd'hui que Foch non seulement à endigué la marée boche mais substitué son initiative à celle de Ludendorf. Nous savons par contre ce qu'il a dit avant : il a parlé de la Belgique. Il en a parlé à huis-clos, à deux reprises. Sur les instances des socialistes, il a fait publier d'abord ce qu'il en a dit la seconde fois. C'était une déclaration assez catégorique : l'Allemagne considère notre pays comme un gage; qu'elle obtienne par ailleurs des conditions favorables, de bons traités de commerce et la restitution de ses colonies et elle consent à une restauration inconditionnelle de notre pays dans son autonomie souveiaine. Sur les sommations des pangermanistes, M. de Hertling a ensuite rendu public ce qu'il avait dit la première fois : il subordonnait alors l'existence de la Belgique à des tractations économiques et militaires qui la mettent en réalité dans un état de vassalité et de dépendance vis à vis de l'Allemagne. Or, qui devons nous croire : le Hertling première manière ou le Hertling deuxième manière ? L'expérience nous a trop appris que nous ne devons jamais ajouté foi à ce que dit un Allemand. Le "Vorwarts,, peut se plaindre de ce que cette ambiguïté dans les déclarations du chancelier est de nature à énerver leur portée à l'extériêur. Cette portée est nulle et nous, nous ne voulons relever dans ce qu'a dit M. de Hertling que cette constatation cynique et vraiment boche, à savoir que notre pays que l'Ai- Belgique, nous envoyons au Roi mieux epie des vœux, mieux que des félicitations, mieux que des souvenirs. Nous lui exprimons simplement cpie nous sommes confiants parce que nous savons qu'il a confiance, cpie notre cause nous paraît plus belle encore et plus haute, parce qu'il l'incarne si noblement, et que cette victoire que nous voyons monter à l'horizon epsanglanté de l'Europe, — elle nous sera- plus clière encore parce cpie nous l'aurons reçue de ses mains ! — R. P. — lemagne nous a volé n'est entre ses mains qu'un gage en vue des futures négociations de paix. Aujourd'hui où nous célébrons notre fête nationale, où les événements tragiques que nous vivons depuis quatre années revêtent une signification plus profonde, comme transfigurés à la lueur de cette date exaltante du 21 juillet, nous ressentons encore davantage l'insulte que nous lance M. de Hertling. A-t-il eu l'intention, en faisant miroiter à nos yeux la restauration de notre pays dans ses droits souverains, de nous faire renoncer à la lutte et d'énerver l'admirable résistance de nos héros de l'Yser? Car à la veille de la grande offensive qui devait, on n'en peut plus douter, amener la décision militaire en faveur de l'Allemagne, la déclaration de M. de Hertling présuppose la victoire allemande. Hé bien, dans ce cas encore M. de Hertling s'est trompé car il suppose bien, qu'à prendre sa promesse à la lettre, jamais un Belge ne s'imaginera qu'elle est un effet de sa générosité naturelle. Il n'est pas un Belge qui ne sache, en effet, que si M. de Hertling, après avoir dit une fois déjà, lors de son avènement au pouvoir, que l'Allemagne restaurerait la Belgique à condition qu'elle ne serve plus de tête de pont à la Grande-Bretagne et à la France, déclare tout net aujourd'hui que l'Allemagne est prête à restaurer la Belgique sans conditions, c'est parce que M. de Hertling et tous les Allemands avec lui ont compris que la résistance des Belges est irréductible. Et bien loin d'affaiblir cette résistance en feignant de dire qu'elle est désormais sans but, M. de Hertling l'aura stimulée au contraire par l'affront qu'il nous a fait. Nous ne voulons pas plus être un objet d'échange entre les mains de l'Allemagne qu'autre chose. Nous voulons exister par nous et pour nous. Et, aujourd'hui, où nos cœurs plus encore qu'autrement bàttent de fierté patriotique, où cette conscience que nous avons de nos droits et de nos devoirs prend une forme plus complète, nous sommes plus résolus que jamais à ne rien obtenir que de nous et de nos alliés qui luttent pour nous. Naguère nous avons connu l'angoisse ; en ce moment même nous saluons les premiers rayons de l'aurore de la revanche. Une fois de plus la vertu française, le génie français a brisé la ruée barbare et il semble bien que c'est la dernière. Avant que la bête ne puisse ramasser ses forces pour un nouveau bond, la puissance déjà formidable des armées américaines aura doublé. C'est enfin notre heure qui sonne. Ces réflexions nous étaient inspirées par ce qu'a dit M. de Hertling avant la bataille. Nous sommes curieux maintenant de savoir ce qu'il dira après. Il ne dira peut-être rien du tout, mais, à son défaut, il faudra bien que M. de Hintze parle. La définition du gage donnée par l'un pourrait bien être différente de celle donnée par l'autre. *** Les Français ont fait 17000 prisonniers et capturé 360 canons Voir Nouvelles de la Guerre et Dernière Heure en 2e page.

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