Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 12 Mai. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6688g8gr1c/
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4e Année N^_260jjl61 Diracteur-Fonerateur : François Ufyti uimancne Ycl et Lundi ra iviai ihi s Les Nouvelles ABONNEMENTS : Hollande: 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction : Bureaux à Maestricht : La Haye - Prinsegracht, 16 - Téléph. 2787 Wilhelminasingei 27 1 ANNONC 1 La ligne : 15 cents Réclames permaner LES SOCIALISTES BELGES ET LA GUERRE Une déclaration de militants socialistes affirme l'inflexible devoir de Sa défense nationale et l'unité de la patrie On lira ci-dessous le manifeste des socialistes belges dont nous avons annoncé, il y a quelques jours, la publication. Disons tout de suite qu'il est de nature à réjouir tous les patriotes belges. Ce document élaboré le 24 avril à Londres par une réunion de militants socialistes, affirme avec force " l'inflexible devoir de participer sans réserve ala défense nationale et démocratique contre Vagression des empires centraux il constate que " la soi-disante paix de Brest-Litovsk a montré où aboutit un peu-peuple qui s'abandonne il dénonce cette doctrine confuse de pacifisme verbal que Von a essayé de répandre sous le nom de doctrine de Zimmeruiald 'et de Kienthal „; il affirme que toute paix digne de ce nom implique avec la réparation du dommage qui nous a été causé " le rétablessement, de la Belgique à^tous les points de vue, politique, économique ou militaire „; il flétrit les traîtres aktivistes réprouve " la division de la Belgique en deux pays distincts également impuissants,, et rappelle que le rhaintien de l'unité de notre patrie est une nécessité historique et morale.,, Quel est le Belge, si éloigné qu'il soit des idées politiques sur lesquelles le parti socialiste fonde son action, qui n'applaudirait pas de tout cœur au sain réalisme et tu vigoureux patriotisme de ces déclarations ? Sans doute ie înannesie socialiste que nous reproduisons ci-dessous sacrifie-t-il encore à certaines rêveries internationa-listes dans des termes auxquels nous préférons les protestations si nettes des socialistes du pays occupé. Mais la clairvoyance et la fermele des travaillistes américains permettent de croire qu'il n'y a plus dans les vœux que le manifesté belge abrite sous le patronage de la conférence interalliée de Londres, que des clauses de style assez inof-Fensives. „ - ' Tenons-nous en plutôt à l'essentiel d.e ce document et félicitons ses signataires de s'être résolument placés sur le terrain national. Nous nous réjouissons sincèrement d'y trouver aux côtés de MM. Emile Van-dervelde et Louis de Brouckère, M. Camille Huysmans. Nous lui souhaitons sans arrière-pensée de s'y tenir désormais et de ne plus s'en laisser écarter par les préoccupations du secrétaire, de l'Internationale. ious ceux qui comprennent combien il est nécessaire à la Belgique de demain que tous ses partis se rencontrent, malgré leurs luttent, dans un souci commun de l'intérêt national, se réjouiront avec la Nation belge, à laquelle nous empruntons ces lignes, et avec nous, de l'attitude prise par les militants socialistes réunis à Londres. la déclaration socialiste Voici le texte de la déclaration adoptée unanimement le 24 avril à Londres par lés militants socialistes qui l'ont signée : L'invasion allemande a, depuis plus de trois ans, privé de toute relation.régulière avec l<Sur pays, leurs amis, leurs organisations, les travailleurs belges appelés à l'armée et ceux qui ont dû prendre le chemin de l'exil. Mais la longueur de l'absence n'a pu leur fairfe oublier leurs devoirs. Ils n'ont pas eesié de songer au retour et à la tâche immense de reconstitution à laquelle chacun devra alors participer. Pour s'y préparer, pour faire face dignement aussi aux difficultés présentes, il importe par-dessus tout qu il demeurent groupés, actifs, unis, ent plein accord avec ceux demeurés en Belgique, fidèles aux principes et au programme national et international du parti ouvrier belge. En signalant à tous leurs camarades un besoin essentiel de concorde et d'unité, les lignataires de cette déclaration n'oublient pas que l'unité n'est féconde que dans la clarté. Ils tiennent à rappeler ici quelques principes essentiels dont la reconnaissance s'impose à tous ceux qui veulent concourir utilement à l'œuvre commune. Le devoir de la défense nationale TOUS ont l'inflexible devoir g| participer sans reserve a La QEFtNSE nationale et democra IIQUE CONTRE l'agression des Mi 1RES CENTRAUX, et c'est pour coo-perer plus utilement à cette défense que le a°ût 1914 la classe ouvrière a voulu être représentée au sein du gouvernement. Comment des socialistes oseraient-ils encore aspirer a s'affranchir un jour de toutes les ™,lej s'*!s se courbaient maintenant de- v°l°nté brutale des Hohenzollern 63 1?absbo«rg ? Toute la tradition ou-nrr<rC'i ,ute traditiou révolutionnaire ?testeraient contre une aussi lâche abdi-auon. i,i nos classes dirigeantes ont à dé- es n*, , -?UrS Pr'v'tèges ec leurs richesses, es prolétaires ont a sauvegarder, dans le çonflit social: un bien cent fois plus précieux, tout leur avenir, toute la mission que l'histoire leur a confiée, la possibilité même de réaliser la société de justice vers l'établissement de laquelle tous leurs efforts sont tendus. LA SOI-DISANT « PAIX „ DE BREST-LITOVSK A MONTRE OU ABOUTIT UN PEUPLE QUI S ABANDONNE. QUOI QU'IL ADVIENNE, LES TRAVAILLEURS DE BELGIQUE NE S'ABANDONNERONT PAS. Contre Zinimerwaid et Kienthal C'est assez dire que NOTRE PARTI NE SAURAIT NI COMPOSER, NI TRANSIGER AVEC CETTE DOCTRINE CONFUSE DE PACIFISME VERBAL, QUE L'ON A ESSAYÉ DE RÉPANDRE SOUS LE NOM DE DOCTRINE DE ZIMMER WALD OU DE KIENTHAL, et qui est aussi incapable d'éclairer les voies de li paix durable que celle du progrès démocratique. Est-il besoin d'ajouter que, résolui à se défendre, les travailleurs belges sonl non moins décidés à ne se prêter à aucunc agression, qu'ils ne permettraient pas que l'on transformât cette guerre de résistance en une guerre de conquête, qu'ils s'opposeraient irréductiblement à toute politique d'annexion ? Ils n'ont point à définir à nouveau leur» buts de guerre, ceux-ci oni été précisés par la conférence interalliée d« Londres, en parfait accord avec la démocratie américaine. II» peuvent se résumer en ceci : éta&lissemént d'une paix permanente par l'organisation internationale du droit ou, si l'on préfère, par l'organisation d'une Société des nations; par l'universalisation des garanties démocratiques ; par la justice assurée à toutes les nationalités, qui jouiront de leur pleine autonomie de culture et dont aucune ne sera soumise contre sor gré à une domination étrangère ; par l'abat! don enfin de toute idée de vengeance vis à-vis des vaincus et de toute tentative d'op pression économique. Le droit de la Belgique et la trahison activiste Les signataires tiennent à affirmer bier hrfut que CE PROGRAMME DE PAIX IMPLIQUE, AVEC LA REPARATION DL DOMMAGE QUI LUI A ETE CAUSE, Lt RETABLISSEMENT CÔMPLET DE L^ BELGIQUE A TOUS LES POINTS DE VUE, POLITIQUE, ECONOMIQUE OL MILITAIRE. CEST LA UNE REVENDI cation Absolue, ne laissant pla CE A AUCUNE TRANSACTION. SA RE ALISATION EST AUSSI INDISPENSA BLE AU MAINTIEN DE LA PAIX DE L' EUROPE QU'A LA SECURITE DE NO TRE AVENIR. Il serait inadmissible que nos agresseurs s'arrogent le droit d'intervenir dans le règlement de nos affaires et. sous prétexte de sauvegarder les intérêts des Flamands, nous imposent une organisation ou une législation déterminée. L'ACTION SOCIALISTE S'OPPOSE DIRECTEMENT ET ABSOLUMENNT A CELLE DES EGARES OU DES TRAITRES, QUI, SOUS LE NOM D'ACTIVISTES, SE DONNENT FAUSSEMENT COMME LES REPRESENTANT DES POPULATIONS DE LANGUE FLAMANDE. La liberté flamande ne saurait se fonder sur' la volonté du kaiser. Appuyée sur lui, elle tomberait avec lui. Elle ne sera solidement établie que sur la justice. Elle ne suppose pas la division de la Belgique en deux pays distincts également impuissants. LE MAINTIEN DE L'UNITE DE NOTRE PATRIE EST UNE NECESSITE HISTORIQUE ET MORALE. C'est dans son cadre qu'il faut garantir l'égalité linguistique en droit et en fait. Celle-ci s'imposera aussi irrésistiblement au lendemain même de la paix que cette égalité politique, que ce suffrage universel pur et simple pour lequel, depuis sa fondation, notre Parti n'a pas cessé un seul jour de lutter. La conférence internationale L'action internationale est inséparable de la nbtion même du socialisme; qu'elles qu'aient pu être, à certains moments, les diyergences de vues, entre les signataires de ce manifeste sur les " modalités „ de cette action, tous ont adhéré, sans réserves, aux conclusions de la conférence de Londres, que nous rappelons ici : " La conférence est d'avis qu'un Congrès international des organisations ouvrières et socialistes réuni à des conditions déterminées rendrait actuellement des services utiles à la démocratie dans le monde et aiderait à écarter les malentendus et les obstacles qui retardent la conclusion de la paix. " En attendant la reprise de l'activité normale du Bureau Socialiste International, nous considérons qu'une réunion internationale, I Nouvelles du Jour [ — Les Anglais viennent de renouveler sur O s t e n d e l'entreprise hardie, si brillamment réussie sur Zeebrugge. lis ont coulé un de leurs vieux croiseurs, chargé de béton, ce même Vindictive qui prit une part si importante à la première entreprise, entre les deux môles qui marquent l'entrée du port d'Ostende, qu'ils ont ainsi "réussi à obstruer, en grande partie tout au moins. Le communiqué allemand nie, comme pour Zeebrugge, que l'opération ait eu le moindre succès. Mais des rapports et des photos d'aviateurs établissent péremptoirement l'importance des dégâts commis de part et d'autre et l'efficacité des obstacles apportés à la sortie des sous-marins allemands.— Les Français ont remporté un beau succès à l'E. d'Amiens. Ils se sont emparés du parc de G r i v e s n e s, où ils ont fait 258 prisonniers. Dans de petites opérations en Champagne et en Lorraine, ils ont encore cueilli 136 prisonniers. — Le lieut. aviateur français Fonck, en deux patrouilles exécutées le même jour, a abattu deux fois trois avions allemands. Il a fait un doublé en dix secondes et abattu un 3e avion à cinq minutes d'intervalle. — Le ministre de la guerre aux Etats-Unis, M. Baker, vient de d clarer officiellement qu'il y a en ce moment déjà plus d'un demi-million de soldats américains en France. — Le général Léman s'est rendu de Nice à Rouen pour y subir une opération au pied. Il ira ensuite s'installer définitivement à Ste-Adresse. — Le premier ministre hongrois, Weker-lé, est parvenu à constituer un ministère avec un programme consacrant une légère extension du droit de vote. — On annonce que les bolcheviks auraient assassiné le général Rennenkampf à Tagan-rog.— Le second des Richrko^v: Je frère du fameux "as,, tué dernièrement, s'est également fracturé le crâne sur le front de la Somme. — Un courrier vient d'arriver d'Angleterre en Hollande avec un peu de correspondances postales de Grande-Bretagne et du front. i ayant lieu pendant la période des hostilités doit être organisée par un comité dont l'impartialité ne peut être mise en question. • Elle doit être tenue en territoire neutre et dans des conditions propres à donner confiance à tous les participants. Il faut y assurer la pleine représentation des organisa-: tions ouvrières et socialistes dans toutes les , contrées belligérantes, qui acceptent les conditions de la convocation. i " De l'avis de la conférence, une condition essentielle de la tenue d'un congrès interna-' tional est que les organisateurs s'assurent : que toutes les organisations participantes | aient formulé en termes précis et dans une déclaration publique leurs conditions de paix, basées sur les principes " paix sans annexions, ni indemnités punitives, et droit . des peuples de disposer d'eux-mêmes,, e£ qu'elles travaillent de tout leur pouvoir à obtenir de leurs gouvernements les garanties , nécessaires pour que ce» principes soient appliqués honnêtement et sans réserve dans le règlement de toutes les questions posées devant une conférence officielle de la paix.,, Maintenant que les socialistes des pays alliés ont fait Connaître leur résolution quasi unanime, le devoir de tous les internationalistes sérieux et désireux d'aboutir à un résultat positif est de se grouper autour de ceux qui ont été chargés d'exécuter la décision de Londres, et de participer ainsi à l'action générale, organisée du prolétariat. Pour le lendemain de la paix Il n'appartient pas aux auteurs de cette déclaration de formuler un programme d'action, d'énumérer les réformes vers la réalisation desquelles il conviendra d'orienter nos efforts au lendemain de la paix. Il veulent seulement rappeler à tous qu'il importe de se préoccuper dès aujourd'hui de l'étude précise des questions qui se poseront alors. Nos camarades qui souffrent en Belgique n'ont pas perdu de vue un seul jour cette nécessité primordiale. Nous, en Angleterre, en France,, en Hollande, nous pouvons et devons les aider. Il faut que nous rentrions au pays riches de l'expérience acquise atf contact des organisations et par la'participation à l'action ouvrière dans ces pays. Il faut surtout que nous ne rentrions pas comme des individus isolés, ayant désappris l'effort en commun, mais prêts à reprendre notre place dans les rangs et à assumer notre large part de la reconstitution du Parti, des syndicats, des coopératives. La classe ouvrière aura besoin de citoyens dévoués et au courant des nécessités de l'action. Il faut que les pcialistes belges du dehors lui fournissent leur contingent d'homme» d'œuvre. Que ceux qui déjà avant la guerre occupaient des postes de confiance continuent à assumer les responsabilités, qu'ils groupent autour d'eux les bonnes volontés nouvelles, qu'il» maintiennent dans nos milieux ce large esprit d'union et de tolérance qui a toujours constitué l'une des forces essentielles de notre Parti, afin qu'aïf retour, quand notre grande famille sera en-/ *-= ^ Après Zeebruffge, Ostende Le port si Ostende est obstrué par les Anylais Le "Vindictive,, est' coulé entre les deux môles de sortie - Succès des Français à Grivesnes — Le lieut. Fonck ibat 6 avions allemands en un jour— Le second des Richt-lofen se fracture le crâne — L'armée américaine en France SUR LE fKuNÏ DLLuL LE HAVRE, 8. — Officiel belge : Rien à signaler sur le front belge. Un de îos aviateurs a incendié deux ballons alle-nands vers Zarren. Un avion ennemi a été ibattu dans nog lignes par un des nôtres, 1 est venu s'écraser vers West Vleteren. LE FWWRE, 10. — Officiel belge : Pendant la nuit, l'artillerie allemande a :anonné nos organisations et nos commu-lications de la zone de Nieuport pendant ine action britannique entreprise contre Ditende. Activité moyenne d'artillerie sur le restant du front. Aujourd'hui lutte d'artillerie de tranchée i Nieuport. Actions habituelles d'artillerie sur tout le Front. Le général Léman LONDRES, 9. — Le général Léman, le léros de Liège, a quitte Beaulieu. Son état ie santé est satisfaisant. 11 se rend par Paris à Rouen, où il doit subir une opéra-ion au pied droit. osa Les Anglais achèvent la fermeture du port d'Ostende Le " Vindictive „ coulé à l'entrée du port LONDRES, 10.— Reuter officiel: Les opérations destinées à' fermer les Dorts d'O s t e n d e et de Zeebrugge )nt été achevée» au cours de la nuit pas-lée. Le croiseur Vindictive a été coulé en-re les 2 môles et juste au milieu de l'en-rée du port d'O s t e n d e. Depuis l'attaque le Zeebrugge du 23 avril, le Vindicte avait été rempli de béton et gréé en îavire de barrage. Nos petites forces sont •evenues à leur base n'ayant perdu qu'une jarque à moteur endommagée qui a été :oulee par ordre afin d'empêcher qu'elle ne ombe entre les mains de l'ennemi. Nos certes sont minimes. Le port de Zeebrugge reste obstrué LONDRES, 9. — Reuter : L'agence Reuter apprend des cercles ma-•itimes que, bien que le bruit n'ait pas été :onfirmé que des sous-marins, n'étant plus :n état de sortir dans les ports belges, au--aient dû retourner en Allemagne, des pho-:ographies ultérieures démontrent que le ca-îal de Zeebrugge est toujours complètement jbstrué et inutilisable. 11 est prouvé que les )b»tacles sont placés mieux encore qu'on ie l'aurait cru au début et, par suite de 'activité de nos aviateurs, les tentative» ailes par l'ennemi pour nettoyer l'entrée du jort sont restées sans succès. BERLIN, 10. — Wolff officiel : En contradiction avec les faux bruits ré->andus par l'agence Reuter, qui exagèrent le beaucoup les pertes allemandes lors de 'affairede Zeebrugge, nous confirmons îotre communiqué du 4 mai suivant lequel 103 pertes totales sont de 8 morts et .6 blessés, ce qui n'est pas à comparer ivec les pertes anglaises qui sont de 588 norts, en plus des ^blessés et des mandants.En Flandre zélandaise De notre correspondant : Vendredi 10 courant vers une heure du natin, une nouvelle attaque navale a été :xécutée contre Zeebrugge et Ostende. in réunie, quand le moment sera venu de •endre des comptes, ils puissent s'attirer ce ;émoignage qu'ils ont bien mérité du prolétariat.Affirmant le devoir national d'assurer l'avenir des mutilés de guerre et de tous ceux jui, au dedans et au dehors, ont souffert jour la Patrie, les socialistes belges soussignés envoient l'hommage de leur admira-:ion à ceux de leurs compatriotes qui, dans les ranchées, dans les usines ou sous le joug le l'envahisseur, luttent pour la délivrance :t l'indépendance du pays. -mile VANDERVELDE, Louis DE BROUCKERE, délégués du Parti ouvrier belge : Camille HUYSMANS, député de Bruxelles ; LABOULLE, dépaté permanent de Liège ; J. TAILLEZ, conseiller communal d'Anvers; J. ECKELERS, secrétaire de la Centrale des métallurgistes; BRACKE secrétaire-adjoint; A. DAENS, président du syndicat des diamantaires; DE HEUS secrétaire; G. VANDERMEEREN, V. DE MEULEMEESTER, membres du Comité de l'Union des socialistes belges en Angleterre. La marine alliée à premièrement bom* bardé Zeebrugge. Cette attaque a été d'une extrême violence, tout tremblait à la frontière» et aux environ». Maison», portes, chas-sis étaient secoués par les explosion» de^ obus. Le bombardement se poursuivait avee une violence croissante et les batteries de - côte 'y répondaient avec non moins d'actif vité. Ce feu d'enfer a duré jusque vers 2 Ij2 h. du matin. Après cette heure, les bateaux allié» doivent avoir été bombarder Ostende, car le roulement des batteries se faisait un pea plus sourd. Cette attaque a été exécutée par une nuit noire; vers le matin un brouiS lard assez épais, est venu nous empêche! de voir les dégâts, mais il n'y a pas de doutes: c'est la destruction systématique de* travaux allemands à ces endroits que pour* suivent nos amis. SUR LE FRONT OCCIDENTAL Les Français s'emparent du parc de Grivesnes et font 258 prisonniers - Le lieut. Fonck abat 6 avions dans îa même journée PAR . c 1 — Havas officiel de 2 heures» " ApiJs ûiié violente et courte préparation d'artillerie, nos troupes se sont emparées hier midi du parc de Grivesnes dont une grande partie était occupée par les Allemand». Au cours de cette entreprise noua avons capturé 258 prisonuiers, dont 4 officiers, et un important butin. Malgré la vive action de l'artillerie ennemie et des reconnaissances qui tentaient de s'approcher de pos nouvelles lignes, notre infanterie a maintenu et fortifié les positions conquise». Sur la rive - droite de l'A i 1 e 11 e, en Champagne dans le voisinage de Massiges, et au N. de R e i m s, en Lorraine, dans le bois d'A i 11 y, nos troupes ont effectué plusieurs entreprises réussies ou repoussé des attaques allemandes. Nous avons fait 136 prisonniers dont 1 officier. Hier le lieutenant Fonck a abattu 6 avion* ennemis au cours de deux combats aérien», les deux premiers en 10 secondes, le 3e 3 minutes plus tard, les 3 autres au cours de son deuxième voyage de patrouille. Activité d'artillerie PARIS, 10. — Reuter officiel 11 h. soin Sauf l'activité d'ariillerie assez intense dans la région de Grivesnes et entre L a s s i g n y et N o y o n, il n'y a rien à signaler. Les Anglais reprennent du terrain au N. 0. d'Albert LONDREi?, io. — Kaiitor officiel diu matin* Hier soir, par une contre-attequo, mous avons repris les éléments de tranchée oc* ctipés par l'ennemi hier erfc avoras Mt quel-quer prisonniers. La muit, l'artillerie enne'mi-g a été active dams les vallées de| la 9 o m m el et d® 1' Ancre et) eta différents points du front de la L y s. Combats locaux dans le bois d'Avefuy LONDRES, 10. — Reuter officiel du soir : Des combats locaux ont eu lieu dans le bois d'A v el m y,*au N. d'A1 b e r t. Sauf l'action de l'artillerie allemande en divers endroits et principalement dans les secteurs de V i m y et R o b e c q, il n'y a rien à signaler. Un hommage mérité à l'artillerie britannique LONDRES, 10. — Reuter : Dans un ordre du jour spécial, le général Haig exprime sa profonde admiration à tous les rangs de l'artillerie pour les brillants services rendus depuis le début dans toutes les phases de la grande offensive ennemie à la S o m m e et à la L y ». Haig .remercie l'artillerie pour ce qu'elle a réalisé et ajoute qu'il est certain qu elle continuera à faire preuve du même courage et de la même vaillance dans l'avenir. Les as allemands Le second des Richthofen est également abattu LONDRES, 10. — Reuter : Le correspondant particulier de l'agence Reuter près de l'armée britannique en France signale que le lieutenant von Richthofen, frère du célèbre aviateur allemand qui ■ été tué dernièrement, serait tombé dans la région de la Somme, atteint d'une fracture du crâne. II est probable qu'ii ne pourra, plus jamais reprendre l'air.

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