Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 20 Fevrier. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Accès à 06 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/g73707z14z/
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Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 ABONNEMENT S ï Hollande : 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Administration et Rédaction: La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 jj Bureaux à Maestricht : Wilhelminasingel 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4e page. Réclames permanentes à forfait / 1 " LA PAIX ORIENTALE .Elle commence bien la paix en Orient! \u traité avec l'Ukraine est du 9 février, , la " cessation de l'état de guerre „ avec la Russie date du 12, et voilà déjà que les foyers d'incendie se rallument de tous les côtés à la fois. A Petrograde la commission allemande chargée de régler deux questions de première importance pour l'Allemagne : la reprise des relations économiques et les échanges de prisonniers, est forcée de plier bagage et de repasser le front de combat sans avoir pu réussir à importer une tonne de blé ni à libérer une simple compagnie de joyeux " kamarades En Pologne occupée, le gouvernement provisoire installé par l'ennemi se voit forcé de démissionner, avec toute l'administration, en guise de protestation contre les manoeuvres brutales ou sournoises de dissociation dont souffre le pays. En Ukraine, les quelques dépôts de grains sur quoi les ventres-creux de 'Berlin et de Vienne pouvaient encore compter pour apaiser leurs estomacs à la torture, sont incendiés par les maximalist.es et le soulèvement de la population contre la paix allemande est tel que les délégués de la rada à Brest-Litovsk, sentant tout pou-vsir leur échapper, appellent les Prussiens au secours! En Lithuanie, situation semblable et semblable issue : les créatures que le gouvernement allemand est parvenu — en y mettant le prix — à enchaîner à son char, comme en Flandre, implorent elles aussi par nécessité, comme chez nous encore, la protection de leurs maîtres contre leurs frères restés fidèles au patriotisme. Enfin Trotsky refusant de signer la paix, et continuant de préparer la guerre sous-main tout comme ses professeurs, les Centraux brusquement lèvent l'armistice et déclarent . réouvertes les hostilités. 1 Nos ennemis voient que, même avec pays désorganisés comme les provinces russes le sont actuellement, la paix impérialiste, la paix sans justice est impossible. Ils éprouvent qu'on ne gagne rien à vouloir traiter avec des délégations sans mandat, que de bâtir sur le sable et de courir à de graves mécomptes. Si bien qu'en somme, après comme avant Brest-Litovsk, les Centraux vont devoir mettre une armée en campagne et qu'ils finiront par se battre s'ils veulent imposer aux diverses nationalités russes leurs volontés. Cette situation ne manque pas d'agrément pour nous. Spectateurs d'autant plus intéressés des embarrras de nos ennemis que nous sommes nous mêmes profondément enfoncés dans le drame, notre tour de rire paraît revenu. Nous voyons les renards pris à leurs propres pièges. Czernin le malin et Kuhlmann Je mâdré, en voulant être très forts à Brest-Litovsk, ont proprement perdu leur temps, leurs peines et leur argent. On imagine 1 d'ici la sainte colère du grand état-major allemand contre les parlementaires impuissants et stériles, concluant des accords qui ne sont que " chiffons de papier „. Au moment où l'offensive, la grande, la définitive offensive se préparait en Occident et même en Italie, assure-t-on, cette alerte à l'Orient est aussi désagréable que de mauvais augure. C'est la paille qui fait se briser le meilleur acier, le grain de sable de Pascal provoquant la mort de Cromwel, un autre impérialiste fameux, et la ruine de ses rêves ambitieux. Un publiciste de talent, un Suisse, appelait l'attention dernièrement dans le "journal de Genève „ sur le danger qu'allaient présenter pour l'Allemagne ce qu'il appelait "les Balkans du Nord,, dont les limites mal définies, présenteraient, selon lui, les mêmes occasions de perpétuais conflits que les Balkans du Sud. L'événement lui donne raison plus tôt qu'il ne le croyait. Il sera très curieux de voir comment dès aujourd'hui, les difficultés vont s'enchevêtrer à l'Est pour nos ennemis, car il semble bien que nous puissions compter encore sur les Russes pour nous donner, même involontairement, un coup de main jdans le puissant effort qui nous reste à faire pour abattre l'égoïsme invétéré et le tyrannique orgueil de ceux qui se sont mis çn guerre contre la démocratie et la liberté. François OLYFF. r y ^ _ - ... V «Noiis prions nos lecteurs qui reçoivent ides nos. cri double ou qui ont lu leur 'No. d'envoyer LES NOUVELLES en seconde lecture à des amis ou connaissances susceptibles de souscrire un abonnement. Ils coopèreront ainsi à une! œuvre utile de propagande patriotique." LA VIE D'UNE LANGUE 1 Nous voilà dotés d'une nouvelle langue. On a créé le " romanal „ , tout simplement. Comme l'esperanto comporte un grand nom- o bre de racines germaniques, il ne convenait 1« évidemment plus aux alliés de s'en servir et la ti nécessité d'une langue auxiliaire ne devant n rien aux Teutons se faisait sentir. Le " roma- p nal „ est essentiellement anglo-latin. Ses rè- p gles sont logiques ; il est harmonieux et ingé. i nieux, extrêmement facile à apprendre. C'est, 1 à n'en pas douter, la meilleure des langues t auxiliaires— mais la question est toujours de savoir si une langue auxiliaire est vraiment in" dispensable et si le temps qu'on consacre à ( l'étudier n'est point du temps perdn. e Longtemps on a cru que le plus sûr moyen 1 de rapprocher les peuples, d'unifier en quel- ' que sorte leurs aspirations et leurs efforts, £ consistait dans le fait de les doter d'une lan- r gue de caractère universel. Le volapuk, l'es- t peranto, l'ido sont nés de ce souci, et on c affirmait volontiers que leur adoption par l'ensemble du monde civilisé constituerait t une réelle garantie pour l'organisation d'une ( vie internationale plus saine et plus stable. Des adeptes enthousiastes allaient jnsqu'à t soutenir que la cause du maintien de la paix j était étroitement liée à celle d'un parler com- s mun à tous les hommes. L'erreur est d'admet- f tre en principe que les mots, quels que soient leur aspect et leur sonorité, peuvent tout < expliquer, tout éclaircir et tout apaiser, alors < que nous portons en nous-mêmes le génie de < notre race affiné par l'effort des générations 1 sans nombre et qui détermine nos meilleurs élans. La guerre est venue, groupant les peu- i pies, selon leur tempérament propre, pour ou i contre un haut idéal de liberté et de justice, j Dans ce contact de chaque jour, de chaque heure, de millions d'hommes, au milieu des circonstances les plus tragiques, les langues 1 t ;tes auxiliaires eussent dû trouver un terrain 1 irable à leur développemeni ; or, elles paraissent totalement négligées ; nul ne songe ! sérieusement à faciliter par elles les relations entre les soldats des nations alliées ; elles ne 1 tiennent qu'une place infime dans l'œuvre si vaste des diverses propagandes. La grande épreuve a marqué leur faillite, comme celle de bien d'autres illusions. Parce que factices et si grises dans la banalité de leur artifice, elles sont tout naturellement délaissées quand les nations se battent pour la sauvegarde de tout ce qui marque leur personnalité, quand elles s'affirment dans leur pleine volonté de rester elles-mêmes, La vérité est qu'on ne crée pas une langue, qu'ou ne forge pas un idiome. Sans doute, le développement énorme de la vie internationale, avec la complexité de ses relations de plus en plus étroites dans tous les domaines, exigera davantage chaque jour un mode d'expression commun, sinon à tous les hommes, du moins à toutes les élites, mais comment l'accord pourrait-il se faire étant donné que la prépondérance généralement admise d'une des grandes langues vivantes impliquerait en quelque sorte l'hégémonie d'un peuple ou d'une race ? ( Une personnalité étrangère, qui occupe dans i son pays une situation considérable par la i pensée et la force sociale qu'elle représente, ' développait récemment devant nous, à cet égard, une thèse qu'on peut ainsi résumer : " Ce qui caractérise la grandeur morale de cette guerre, c'est la puissance des idées qui déterminèrent des millions et des mil- 1 lions d'hommes à défendre d'un sublime J élan le plus noble idéal de justice et de li- , berté. Ces idées sont nées du génie français, et depuis la Révolution de 1789, c'est l'influence française qui en a profondément 1 imprégné tous les esprits affranchis. Quand elles se trouvèrent menacées par le rêve , allemand de domination universelle, c'est la France encore et surtout qui a souffert et saigné pour leur défense ; c'est elle qui, sur la Marne, a définitivement assuré leur salut. La France a donné, par sa bravoure et son endurance, son abnégation et son esprit de sacrifice, une haute leçon de vaillance que l'Histoire n'oubliera pas plus qu'elle n'oubliera l'exemple de l'honneur et du devoir que donna la Belgique martyre. Le monde civilisé sauvé de la tyrannie germanique doit à la France un hommage durable, et il ne saurait y en avoir de plus juste et de plus digne que celui qui consisterait dans le fait d'admettre spontanément l'universalité de la langue française. Que celle-ci, dans tous les pays alliés et amis, soit inscrite à côté de la langue maternelle, comme LES NOUVELLES DU JOUR — Nous venons de recevoir de Belgique occupée, par la voie la plus directe comme la plus mystérieuse, une importante déclaration du Parti ouvrier belge quant aux événements. Tous nos lecteurs ne manqueront pas de lire cet émouvant document qui leur prouvera quel merveilleux moral et quelle j inflexible hauteur de caractère ont conservé les mandataires les plus directes de no travailleurs conscients et organisés. Nous le commenterons demain. — Deji les hostilités ont recommencé en Orient. Les Allemands ont repris les armes exactement à l'heure dite^et, pour leur pre- ' mier exploit, ils ont atteint sans opposition la Dwina et Dwinsk, l'importante forteresse, sœur de Riga, qu'ils tentèrent vainement de réduire en y mettant toutes leurs forces au temps où les Russes se battaient autrement qu'entre eux. — Des troupes allemandes se sont portées de Kovel au secours de la rada d'Ukraine. — On évalue à 500,000 maximum le total des troupes que le gouvernement ma-ximaliste russe pourrait actuellement mettre sur pied. Ce n'est pas lourd pour tenir un front de 400 kilomètres. — On annonce de Berlin que les négo. ciations de paix avec la Roumanie commenceraient le 22 février à Focsani. Le bruit court que le roi Ferdinand aurait l'intention d'abdiquer. — Le général Alexief, marchant pour le rétablissement du tsarisme, dit-on, aurait occupé Voronech et serait en route vers Moscou. — Le général Kaledine se serait suicidé. la seconde langue obligatoire dans les programmes d'études, qu'Èiiê devienne en fait la langue de toutes les relations internationales dans ce monde nouveau, né des idées qui s'imposèrent à toutes les consciences par la splendeur de sa clarté. „ Ainsi parla cet ami fidèle de la France. S'il ne nous appartient pas de louer une suggestion dont seule la libre initiative des peuples alliés peut marquer toute la valeur, constatons du moins qu'elle fait comprendre pourquoi tous les idiomes si savamment forges, esperanto ou romanal, n'ont aucune chance sérieuse de se faire accepter universellement. Une langue doit parler au cœur et à l'imagination ; elle doit vivre de toute la vie de nos efforts et de nos espoirs ; il faut qu'on retrouve en elle des mots pour lesquels les hommes savent souffrir et mourir en beauté. Une langue doit avoir une âme. Roland de MARES. Abonnez-vous aux „ NOUVELLES u Le journal „Les Nouvelles", fondé à Maestricht en août 1914, est le plus ancien des journaux belges de Hollande. 11 en est aussi le moins dispendieux pour ses lecteurs puisque l'abounement ne cotise qu'u n florin par mois et deux lorins cinquante pour trois mois. Pourtant le journal est vivant, bien renseigné, donnant rapidement et exac -tement les Nouvelles de la guerre et mieux encore les Nouvelles du'Fays envahi, qui lui arrivent toujours de première main et dont il s'est lait une véritable spécialité. Chaque jour les Nouvelles publient une revue très éclectique des Journaux de Paris et d'ailleurs, des Nouvelles de Partout, des Renseignements industriels et financiers, etc. etc. Le journal belge , Lesi Nouvelles" n'a qu'un programme : l'Union sacrée, l'Union qui fait la force, et qu'un but : maintenir ses -lecteurs dans leur ferme confiance en la victoire et dans leur foi ardente aux brillantes destinées de notre glorieuse Patrie. Ïj6 journal a une pléiade de collaborateurs réguliers, qui y traitent quotidiennement des événements et des questions d'actualité. Il publie régulièrement des Lettres du Front, du Hâvre, de Paris, de Londres, de Suisse et des principaux centres où sp trouvent' des réfugiés beiges.L'abonnement aux ,,Nouvelles" vous vaudra des heures de fraternel réconfort et de pieuse exaltation patriotique. Souscrivez dès aujourd'hui un abonnement de 3 mois pour 2.50 florins. Nouvelles du Pays (Reproduction interdite sans indication de source) LES HEROS CIVILS Le Gouvernement Belge rend hommage à Emile Stévigny LA HAYE, 18. — De l'Office Belge : On communique de source officielle, en date du Hâvre 15 février, l'émouvant document administratif ci-après, adressé par M. A. Van de Vyvere, ministre belge des Finances, au personnel de son Département : "J'ai l'honneur d'annoncer aux fonction-' „ naires et employés de l'administration des „ contributions directes, des douanes et des 1 „ accises, la mort d'Emile STEVIGNY, con-' „ trôleur des contributions à Maeseyck, fu-„ sillé par les Allemands le 13 décembre ' „ 1917. Voici le texte de la lettre émou-1 „ vante qu'il écrivait la veille de son exé-„ eut ion : „ Bruxelles, prison de Saint-Gilles, le 12 „ décembre 1917. : " Au moment de quitter cette vie je vous 1 adresse un ultime adieu en même temps qu'à tous mes supérieurs administratifs, mes ■ collègues et mes subordonnés. Je remercie ' mes supérieurs pour la bienveillante sollici-* tude qu'ils ont toujours témoignée à mon " égard, les suppliant de reporter celle-ci sur ma pauvre femme et mes chers petits en- - fants. J e meurs sans bravade, mais sans crainte " pour ma Patrie. Emile STEVIGNY, contri-3 butions â Maeseyck. „ L'attitude héroïque de cet ardent patriote, nouvelle victime de la cruauté germanique, ( commande notre admiration et le respect de l'administration qui s'honore d'avoir . compté dans ses rangs un si noble carac-t tère. Elle tiendra à s'associer au deuil tra-. gique qui frappe la famille du contrôleur s STEVIGNY dont le souvenir vivra parmi s tous. (s.) A. Van de VYVERE. Les Déportations continuent s LA HAYE, 18.— De l'Office Belge: Les r quisitions en hommes sévissent plus . que jamais en Belgique dans toutes les . zones d'étapes. Récemment à Renaix, ville t industrielle de la Flandre orientale, 360 r jeunes hommes ont été réquisitionnés, une u partie en a été raflée dans les rues. Certains e ayant pris la fuite, l'autorité allemande a menace les familles de prendre les pères s et les grands-pères sans d'instinction d'âge, si les jeunes hommes ne se représentaient t pas. Ces malheureux ont été dirigés sur Roulers, en Flandre orientale ou affectés à de gros ouvrages de construction de voies. Ils avaient derrière eux les gros canons allemands en batterie qui tiraient par-dessus ,t leurs têtes. Pendant les froids rigoureux, ils ^ n'avaient pour couchette que planches sans L paille, ni couverture. 1 A Grandlise, Hainaut, les Allemands ont r raflés les étudiants de l'Ecole des Mines de l- Mons, et les forcent à travailler à un grand K camp d'aviation. Le régime identique a été appliqué au sud du Luxemboujg. On dé-n porte 350 hommes à Arlon, 25 à Chantemelle, - 22 à Martelange, 29 à Bonnert, 25 à Chatil-■- Ion, 185 à Heinsch, 30 à Houdelange, etc., 3 tout cela avec emploi forcé au mépris des promesses de l'Empereur. Le conseil des Traîtres, s émanation boche Un décret du gouverneur général — et 3( temporaire — en Belgique, en date, du 15 courant institue un comité exécutifdu Raad, a dans ces termes : Article I. — Le conseil des Flandres élit je dans son sein une commission de 11 délé-ji gués qui assumeront la direction respon-e sable et la représentation du Conseil. Le choix des fondés de pouvoir sera soumis à i- mon approbation. Art. II. — Les fondés de pouvoir seront ^ appelés à prêter leur collaboration à la lé-gislation concernant la Flandre. Cette collais boration « "n'est pas,, étendue aux mesures >1- législatives d'intérêt militaire. Et suivent les noms de ces 11 candidats au poteau d'exécution, que voici d'ailleurs: : P. Tack, Aug. Borms, A. Brys, A. M. T. n Jonckx, F. Herwelmans, K. Heyndrickx, Léo 3. Meert, J. De Decker, E. Verhees, T. Ver-nieuw, J. Brûlez. A ANVERS Trois lignes de l'embochée "Belgique» qui nous en disent long sur la décision des tribunaux de province relativement au coup de force des Boches contre les présidents de la Cour de Bruxelles, à propos du Conseil des Traîtres. Et ces lignes les voici: „ Depuis mercredi (13) le tribunal de pre-„ mière instance n'a siégé que pour ordonner „ la remise à date indéterminée des affaires „ qui figuraient au rôle. „ A CAMPENHOUT M. D. officier retraité, fréquemment victime de voleurs, a placé au-dessus de sa porte un bassin destiné à basculer à leur prochaine visite nocturne, bassin rempli de vitriol. Les malandrins qui ont reçu cela sur la tête ont été retrouvé, l'un à l'hôpital, 1 autre inanimé sur la route 1 A BRUXELLES Un étudiant âgé de 16 ans, R..„de Ter-vuren, est tombé en montant sur le tram en \ marche et a été écrasé rue de Louvain. Il est j mort à l'hôpital. A LIEGE La Cour d'assise examine l'affaire Tail-lard, acte de banditisme. Jos. Taillard est accusé d'avoir volé 12,000 fr. chez le fermier Hella à Ampsin le 20 juin dernier. Ce vol fut commis par trois hommes masqués armés de revolver et d'une hachette. La fermière ayant arraché le masque à un des voleurs prétend reconnaître Taillard qui nie, invoque un alibi. D'autre part des empreintes digitales relevées sur les lieux ne lui appartiennent pas. La protestation belge contre la machination activiste Des nouvelles continuent à parvenir au gouvernement belge au Hâvre sur les manifestations populaires qui se produisent en Belgique occupée contre la machination des traîtres flamingants. L/autorité allemande a relevé de leurs fonctions au mépris du droit des gens tous les conseillers à la cour d'appel de Bruxelles qui avaient décidé en audience plé-nière l'arrestation des chefs du groupe activiste flamingant. Or les conseillers de la cour d'appel ont scrupuleusement agi dans l'esprit et la lettre de la loi belge qui prévoit la répression de tout complot contre la forme du gouvernement. Les avocats se sont joints aux magistrats pour arrêter toute la vie judiciaire en guise de protestation contre la brutale intervention allemande en faveur des traîtres du conseil des Flandres. Il est à remarquer que par cette intervention, l'autorité allemande a du avouer qu'elle inspirait et couvrait les criminelles menées des activistes de telle sorte que l'agitation fomentée par ces flamingants apparaît clairement aux yeux de tous comme un acte de trahison envers le pays. On a dit que tous les députés et sénateurs flamands et wallons, présents dans les provinces occupées, avaient adressé au chancelier de l'empire allemand une solennelle protestation contre l'usurpation du pouvoir par le soi-disant conseil des Flandres. Voici les principaux passages de ce document: " Le soi-disant conseil des Flandres ne détient en Belgique aucun mandat public; il est étranger à nos institutions constitu-tiouneles ou légales, il est né on ne sait comment, par la volonté d'on ne sait qui. Actuellement encore, sa composition exacte, son rôle et ses fonctions sont en grande partie inconnus. En vain se réclamerait-il d'une autorité de fait ou de quelque consécration morale dans le pays. II n'en possède aucune. Les députés et sénateurs attestent par leur signature au bas de cette protestation qu'ils repoussent toute atteinte à nos institutions nationales et certes, on ne saurait légitimement préférer aux mandataires légaux de la nation les manifestations de gens sans mandat qui tous ou presque tous ont accepté de l'administration allemande en Belgique nomination, promotion, traitement. „ Et les protestataires de conclure par cet appel éloquent non à la bonne foi mais à la raison du chancelier : " Excellence, nous n'avons pas à préjuger la politique que votre gouvernement suivra en cette matière, mais contre les actes df ceux qui, en pleine guerre, essayent de dé^ chirer leur pays meurtri, nous entendons!/ nous, représentants légaux de la nation) élever une protestation énergique et indi« gnée. Nous leur contestons absolument toul mandat et tout droit quelconque d'agir ail nom du pays ou de parler au nom dç^tout ou partie de nos populations. » ' - - ———i—awp Année M.179- ^ . Directeur-Fondateur : François Qlyft. fVI ercredë 2Q éVT .1918

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