L'indépendance belge

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s.n. 1914, 29 Juillet. L'indépendance belge. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/tm71v5cj7h/
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§8 3,0 EN BELGIQUE ET A FARiS C 85' ANNÉE Mercredi 2. juillet 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION 1 Vv rue des (Sables, Braxeile» BUREAUX PARISIENS ; 11, place de la Bourse» ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE «Iffll'E. Un an 20 tr. 6 mois, 10 fr. 3 moia, Sîr. ijjUfiSGURGlGr.-O./ » 28 îr » .5 tr. -» 8tr. {HiSfiEH » 40 fr. » 22 fr. 12 fr. ÉDITION HEBDOMADAIRE 'Internationale et d'Outri-mirl » PAGES, PARAISSAIT LE MERCREDI Un an franc» gis mois,,, , franc» L' INDÉPENDANCE X» & A o Mercredi 29 juillet 1914 Les annonces sont reçues. À BRUXELLES : aux bureaux au iou'aaC A PARIS ; il, piaceùe la Bourse, L LONDRES : cuez MM. Jobn-F. Joues «£ G5, n? 3^ Snow Hill, E. G. : à l'Agrume lir-vas, »i° IdS# Cheap3ide E, G.: ei cnez Neyvoud à Fils, Ias3ç H°8 14.18, Queen Victoria Street. e£ ïw B. Browoe^ Ltd, n° 1Ô3, {jueen Victoria Street. & AMSTERDAM : cuez Nijgii&Yau Diimar, Rokio, 2* C& ROTTERDAM : même Iirme, Wynhavea. 113» ® ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et SUISSE, aux Agences rie la &k;„un Rudoit'.Mossfy fi ITALIE : chez MM. Haaseustein & Yogler, à Miiiu^ Turiii et Rome. i&tfi&W-YORK, : Ï,B. Browne, Ltd, i9 East-ég?"1 Stred^ îhois Êamoiss pau ioua. — srs pagîs BELGE ZÙTlSEJLYATKjK 2AR LE PROGSEa Édition du matin Aujourd'hui : Revue politique. ;£ CONFLIT AUSTRO-SERBE. — Bruits alarmants. — Actes d'hostilité non confirmés. — La médiation. — Seule la France a répondu favorablement. — La flotte anglaise embarque ses munitions d( guerre. — La Russie aurait mobilisé quatorze corps d'armée. — Note justificative du gouvernement austro-hongrois. ~ Pourquoi la réponse serbe est jugée insuffisante. — La presse serbe approuve le gouvernement. — L: mobilisation serbe se poursuit. — L'Italie veut rester spectatrice. — La Turquie proclame sa neutralité. — Manifestation contre la guerre è Paris. — NOTIFICATION OFFICIELLE DE LA GUERRE. ,a question de l'UIster. — Débat aux Com-munes.ln France. — Le procès Caillaux. — Les plaidoiries. —e réquisitoire. 3a Belgique. — On veille... Ihronique mondaine. .'affaire Wilmart. — Le jbgemeCi. informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nos correspondants. Voir dernières nouvelles en DERRIÈRE HEURE, 3° page. Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'ahord dans îotre première édition, publiée à i heu-•es de l'après-midi; les dépêches suivies le la lettre B sont celles qui ont paru l'abord dans notre deuxième édition, jubliée à G heures du soir; les dépêches suivies de la lettre U sont celles qui ont >aru d'abord dans notre troisième édi-ion,, publiée le matin. BRUXELLES, 28 juillet Revue Politique pù-en est-on,? Nous meltou. nos Jec wurs en garde contre les bruits tendan cieux qui sont lancés par des joumau: i Vienne et à Budapesth et que 1« igences télégraphiques sont bien obli jfées de transmettre à litre doc union Luire; mais, dans des circonstance: iussi graves que celles-ci, on ne doi iccueillir ces bruits' qu'avec la plus grandes réserves, car ils sont de lia iure à énerver dangereusement l'opinion. Pour se faire ùaio idée exacte d< .a situation, il l'aut s'en tenir aux l'ait: ncontestabieinent établis et aux note; officielles communiquées dans les dil .érentés capitales. Ces faits sont d'ail-eurs assez graves par eux-mêmes poiu tu'on n'en fausse pas la portée en ac .ordant une importance qu'ils n'ont pu; i des bruits lancés dans eies milieu: sans responsabilité et qui soiii. impossibles à contrôler. On possède aujourd'hui un élémen sérieux d'appréciation : c'est la --déclara -ion t'aite hier soir à la Chambre de: jommunes par Sir Edward Grey et qu ixe le caractère de la tentative dfi mé lialion t'aite par les puissances cftii ni sont pas directement intéressées au con lit Le secrétaire d'Etat pour le Foreigi Jl'fice a expliqué que dès samedi a;jres midi il a l'ait une démarche auprès de: imbassadcLirs étrangers. L'idée de Si: Kdward Grey est que l'Allemagne, 1; France et l'Angleterre peuvent ajgii pour amener l'Autriche-Hongrie et l; ftùssje à suspendre toute action mili laire pendant que ces quatre, puissance: chercheraient un terrain d'entente ac septable pour les partis en cause. 1 est certain que la France, l'Italie et l'Ai lemagne admettent cette suggestion an glaise, et le gouvernement de lionu s'emploie activement à la l'aire admette par le gouvernement de Vienne. Mal heureusement, Sir Edward Grey a di constater que, lundi soir, le cabinet d' Londres n'avait pas encore reçu de ré ponse à ses propositions. On doit na turellemeuit en conclure que cette pro position anglaise rencontre des résis tances à Vienne. Sir Edward (irey lui même a d'ailleurs envisagé les plu: graves éventualités, car il a tenu à jus lifter le l'ait pour lui d'avoir assumé 1: pleine responsabilité d'une telle pro position sans avoir la certitude qu'cll serait favorablement accueillie. 11 es un autre passage du discours du secré taire d'Etat pour le Foreign Office qu doit retenir l'attention ; c'est celui où i explique que, si les relations entre l'Au triche-Hongrie et la Serbie devenaien plus tendues, c'est la paix de l'Ëurop qui serait mise en cause, « ce qui nou concernerait certes tous », a ajouté Si Edward Grey. On peut en déduire qu l'Angleterre ne resterait pas indifférent «n présence d'un conflit généralisé tout le continent européen. Comme o: le verra par les dépêches de Londre reçues ce matin, ces explications de Si Edward Grev se trouvent étraiigemen soulignées par le l'ait que Vingt-neu cuirassés anglais do la flolle de pre inière ligne embarquent depuis cett nuit du charbon et des munitions d guerre. Evidemment-, c'est là encore une mesure de précaution semblable ■celles que l'on prend actuellement dan tous les pays qui pourraient se trouve menacés par cette crise; niais de telle -mesures caractérise:» ' nettement la s Auation. A Belgrade, on se prépare fiévreuse ment à la guerre. La capitale serb étanî exgosée, par suite de sa posit-io géographique, à l'occupation immi diate, il est naturel que les services d gouvernement soient transférés à i'ii térieur du pays; mais il n y a eu ju; qu'à cette heure aucun l'ait de guen proprement dit. La mobilisation sert se poursuit normalement, et. la Serb. ne peut qu'attendre le choc. Elle n plus aucune démarche diplomatique laire, puisque, ayant accepté toutes le conditions autrichiennes, à une excej tion près — celle qui porte vraimei atteinte à sa souveraineté — l'Autrichi Hongrie n'en a pas moins rompu le relations diplomatiques et maintenu s menace. On a si bien compris à Vieim que l'attitude austro-hongroise en pn sence de la réponse serbe devait pri duire la plus pénible impression ctar tout le monde civilisé, qu'on s'y appl que laborieusement à expliquer qui s il est vrai que la Serbie accepte fou on ne peut avoir confiance dans les ei gagements qu'elle prend parce quel, manque de sincérité ! Ce qui est u comble, c'est que la note officieuse ai tricliienne soutient que c'est précimei l'offre finale de la Serbie do soumet-ti à l'arbitrage les points sur lesquels l'ai cord ne serait pas absolument conipli qui témoignerait du manque de siuci rite de la Serb'e ! En vérité, on l'ait toi à Vienne pour donner l'impression qi l'Autriche-Hongrie veut la guerre, < cette impression est si forte qu'on s rend compte que les représailles à exe: cer pour la tragédie de Serajevo n'e: que le prétexte de toute cette crise, qc c'est bien la puissance autrichienne qi se dresse en avant-garde contre la pui; sance slave. Derrière le conflit avec 1 Serbie, c'est le duel entre l'Autriche < la Russie qui s'annonce. Quand on v au iond de fout cela, il n'y a qu'une e: plication possible à l'attitude de l'Ai triche-Hongrie : la volonté de profite des circonstances actuelles pour cbe cher la revanche de tous ses échecs d plomatiques dans les Balkans et la coi viction où elle est que si elle laisse s développer la puissance militaire rus: sur ses bases nouvelles, jamais pli l'Autriche-Hongrie ne trouvera l'occi sion de cette revanche. Mais derrière l'Autriche-Hongrie ( la Russie il y a, par le fait des alliance et des ententes qui produiront immi diatement leurs el'fels, la. Triple-A liance et la Triple-Entente, c'est-ù-dh . toutes"les forces dirigeantes de l'Europi : 11 faudrait un miracle pour qu'un coi ; Hit austro-russe ne dégénère pas e - conflit général, et, comme en politiqi - on ne peut croire aux miracles, il n s a d'autre chance de Salut que dar t tes efforts de l'Allemagne, de la Franc de l'Angleterre et de l'Italie pour en pêcher coûte que coûte une rupture ei tre Vienne et Saint-Pétersbourg. Si la lueur d'espoir qu'on croyait di tinguer lundi soir ne se précise p; d'ici vingt-quatre heures; si la propos t-ion anglaise, admise en principe p; les cabinets de Paris, do Rome et c Berlin, est repoussée à Vienne, il n aurait plus qu'à se préparer aux pire éventualités. Nous saurons dans quelques heuri si vraiment nous en sommes là et l'Europe du vingtième siècle va gliss* à la plus effroyable des catastrophes. LA GUERRE AIISTR0-SERBI ; Notification offieieMe ' de îa guerre Vienne, mardi, 28 juillet. * Officiel. — Le gouvernement austro-ho ' grois a notifié à la Serbie la déclaration i | guerre. i (b) , * * * Vienne, mardi, 28 juillet, — 4 h. 25. L' « Officiel », dans son édition spécial - publie le texte de la déclaration de guerr qui est ainsi conçue : « Le gouvernement loyal de Serfc ' n'ayant pas îépondu d'une manière satisfs - scuite à la noie „ui lui a été remis : par 1 ministre d'Autriche-Hongrie à la date du • juillet 1814, le gouvernement impérial 1 royal se trouve dans la nécessité de pou k voir lui-même à la sauvegarde de ses droi T et de ses intérêts et de recourir r cet efl 1 aux armes. ' n L'Autriche-Hongrie se considère don dès ce moment, ccïf.me en état de guer t avec la Serbie. » (Si^n-é)Cdpntë de BERGHTOLD. » L'ACTION WISLITâiRE LES PREMIERS ENGAGEMENTS Boréal, mardi, 28 juillet. La « Gazette de Yoïss-» annonce fie ViV ne que des combats Ont eu lieu sur la D j na, rivière de la froLti^rê serbo-autrichre j-' ne. Des volontaires -herbes ont forcé s plusieurs points !e passage du fleuve. T. ^ troupos de la frontière anii-richienne ont ^ posté. La dépêche ajoute que la mobilisation l'année serbe se l'ait trù^yapidement, C g signait d'importants nicwivemènts de'trc r j"d'ans Ji • sandjak de Novi-Bazar. i s COMMUNICATIONS INTERROMPUES Cotïustantinoplie, matvli, 28 juillet. T.e courrier postal n'est pas twrivé. e (N. d. 1. Ii.) Cette nou'.elle tKtiarait à in 3 qi.ver que les communications par çhemi — JEL^Vl. JL ^ j- die fer sont interrompues en Autriche ou il en Serbie. (a) i- - * * * Paris, mardi, 28 juillet. ^ A l'ambassade d'Autriche, à Paris, on con-e sidère comme très probable que les hos.ti-e lités se soient ouvca'tes ce matin. On dé-^ clare cependant n'avoir encore îeçu, à 11 h. d du matin, aucun télégramme de Vienne. ^ Le bruit ayant couru de l'occupation de }7 Belgrade par les Av trichiens, au ministère des affaires étrangères, & Paris, on n'avait ' pas encore, à midi, aucune confirmation de cette nouvelle. Les dépêches parvenues ù ^ cette heure là au quai d'Orsay ne menti on-naient d'ailleurs aucun fait d'hostilité, (a) J" Paris, mardi, 28 juillet. ' Le « Matin » dit qui l'ambassadeur d'Au-■ _ triche visita hier M Bienvenu-Martin, au-( quel^ il donna l'avis que le gouvernement p autrichien envisagerait aujourd'hui les ' moyens d'amener la Serbie à résipiscence. e" («)' LES TROUPES AUTRICHIENNES 11 SERAIENT ENTREES EN TERRITOIRE SERBE ,e Londres, lundi, 27 juillet. Le « Daily Mail » reproduit une dépêche ît diy Vienne qui aurait été adressée à un jour-j_ allemand, dépêche prétendant qu'une [j. année autrichienne aurait pénétré en Ser-e Par la frontière ouest chassant les trou-ît I)es S6rl>es. La flottiliie autrichienne sur le e Danuibe aurait capturé deux vapeurs serbes faisant prisonniers quelques Serbes. ;t Cette information doit être accuiedllie sous e toutes réserves. (a) ^ LA MOBILISATION SE POURSUIT a Berlin, mardi ,28 juillet. ^ Le « Lokal Anzeiger )> annonce de Vienne Q110 la mobilisation générale était prévue ! pour aujourd'hui midi. On prévoit le pas-sage Immédiat du Danube et de la Save par p les troupes autrichiennes. (b) '• La tentative de médiatien L'ATTITUDE DF L'ALLEMAGNE t3erltn, mardi, 28 juillet. Quelques joiu'naux qui commentent 'la proposition de Sir Edward Grey espèrent quelle trouvera un a.ccueil fdvorablc auprès . des puissances, ma.is ils do-utent fortement j" 3ue l'Autriche accepte de suspendre ses opé-£ rations militaires pendant la conférence. ,, Berlin, lundi,' 27 juiiie't de Jagow a vu aujourd'hui plusieurs n ambassadeurs, parmi lesquels M. Cambon, g ambassadeur do France, qui a eu avec lui v une longue entrevue. [S Pour le moment, la proposition de Sir -, Grey n'a pas encore pris d-e fo-rme précise. ^ On cherche la façon sous laquelle cette proposition pourrait être réalisée. Berlin, lundi, 27 juillet. D'après des renseignements puisés à des lS sources autorisées, tant allemandes qu'é-i- t-rangères, il ne semble pas que la situa-ir tion se soiti sensiblement modifiée depuis i0 la communication de Sir Grey ù Berlin, y Paris et Rome. Il semble de moins en moins •s bien que Berlin affirme cependant toujours son désir de coopérer avec les grandes puis-JS sanees pour éviter l'extension d'il conflit, 3i qu'elle doive ou veuillejngir de façon effec-:r ' lve à Vienne à mrins d'être certaine que cela ne déplaira n rien à son alliée. A la Wilhélmstrasse, on répète avec in-5 sistance que c'est sur l'altitude" 'ie Ballplab et uniquement sur elle que l'Allemagne si: réglera, mais on ut qu'une manifestation d'une grande puissance n'a chance d'être prise en considération que si Vienne l'accepte d'abord. En tout cas, ce serait alors vraiment line médiation. On ajoute que touf » essçu de peser sur Vienne ou de faire pe-m ser sur elle serait considéré comme une in tervention et Berlin ne saurait s'y prêter. (a; L'ALLEMAGNE ADHERERAIT EN PRINCIPE Rome, mardi, 28 juillet. On mande de Londres que -l'Allemagne a adhéré en principe à la médiation amicale des quatre puissances réservant naturellement ses droits et devoirs d'alliée en cas a- de guerre. (d) Je L'ATTITODE DE L'ITALIE Rome, mardi, 2S juillet. Du « Messaggero » : En acceptant comme on l'annonçait hier e le»s propositions en faveur.dé la médiation, ' l'Italie n'a fait que confirmer son attitude ', des premiers instants qui s'est manifestée . dans un sens favorable au maintien de la paix. En attendant que les propositions 'j" anglaises en faveur de la médiation puis-23 sent, avoir un effet favorable", l'Italie con-t tinue d'accord avec l'Angleterre de s'ef-r_ forcer à éviter l'ouverture et ' l'extension des hostilités. (a) et L'ITALIE INSISTE A BERLIN Rome, mardi, 28 juillet. ^ On annonce de Berlin que l'ttaiie a insisté vivement pour l'ace-, ptafiw de la part de l'Allemagne de i-a médiation amicale il -s quatre puissances : Ja Grande-Bretagne, t'ï talie, l'Allemagne et la France. (a) UN VŒU FRANÇAIS Paris, mardi, 28 juillet \1. d'Estouj'nclles de Constant, présidenl "■ du groupe parlementaire de l'arbitrage,, a '• adressé à M. Ab'el Ferry, sous-seçrétairc n" aux affaires étrangères à Paris, la dépéclic cr suivante : Au rom du groupe parlementaire es de l'arbitrage, confiant dans les sages et ri- forts de médiation qui se poursuivent: je me permets de vous rappeler qu'en cas eïe I'- conflit aigu enlre deux puissances signalai 'n res, les neutres se t-ont expressément enga u- ge'-s à considérei* l'intervention amicale nor b) pas seulement comme un droit, mais comme un devoir dans l'intérêt supérieur de la paix, (a CHEZ LE COMTE BERCHTOLD Vieine, mardi; 28 juillet :!i- I.'ambassadeur d'Angleterre a fait ce ma. os lia une visite iiu comte Berçhtold,, ftuijugl i 1U ——' a soumis la proposition de Sir Edward Gre tendant , à régler le conflit -actuel dans um conférence qui serait tenue à Londres. (1 TOUTE TENTATIVE D'INTERVENTIOI EST INUTILE Berlin, mardi, 28 juiiet. Le n Berliner Tageblatt » annonce d Vienne qu'à la Ballplatz on déclare qu fouie tentative d'intervention n'a aucun chance de succès. Lu conflit entre l'Autr .lie et la Serbie ne peut se dénouer pacif quement. (b) AUTRICHE-HONGRIE LA JUSTIFICATION DE L'ATTITUDE DE L'AUTRICKE-HONGRIE Vienne, lundi, 27 juillet. Le dossier mentionné dans la note cii culaire austro-hongroise adressée aux an" bassades étrangères relève que le mouve ment partant de la Serbie et tendant à arre cher les parties méridionales de l'Autriche llongrio à la monarchie pour les unir ave la Serbie est de date ancienne : Pendant que d'un cûté la presse serbe ei titre proclamait le combat contre la me narchie, se formaient des associations s préparant à çc combat. La .N'arosno Odbrana a été la plus impoi tante de ces associations. Elle a été d'abor un comité révolutionnaire. Plus tard, cett organisation, complètement dépendante d ministère des affaires étrangères de Be gra,s'est constituée sous la direction d'hon: mes d'Etat importants parmi lesquels 1 général Jankovitc-h, l'ancien ministre M Jovanovitcli, le major Voja et les capitaine Tankositch et Milan Pribisevitch é taie a parmi les fondateurs. Cette association se proposait de forme et d'armer un corps d'irréguliers pour 1 prochaine guerre contre l'Autriche-Hongrie Le comité central de la Naro-sna Odbran publie un journal prêchant le combat cor tre l'Autriche-Hongrie, qu'il représente con me étar.t le premier et le plus grand en m mi. Le mémoire reprend ensuite la dépositio d'un comitadji embauché par la Narosn Odbrana racontant l'activité que déploj'a alors cdfa-ci qui entretenait des école: pour l'instruction des bandes dirigées pa deux capitaines parmi lesquels le capitain l'anlcositch et régulièrement inspectées pa > qn'yat Jnnlrovitél) et CTeifàiUÊ M'! • PribiaevitCK. Les coniitadjis étaient, eu aussi, instruits à lancer des bombes, à p'c ser d-e s mines, à faire sauter les ponts de chemins de fer. Après la déclaration solennelle du gouve: ncinent serbe de 1909, la fin de cette organ sa tion semblait être arrivée. Non seulempr cet espoir ne se réalisa pas, mais la prop; gande fut continuée par la presse serbe. Le mémoire en donne comme exempl la manière dont l'attentat contre M. Van sanin, chef de' l'administration- de la Bo: nie, a été exploitée par la presse qui a ai damé l'auteur de l'attentat comme un liérc national serbe. Ces journaux ont été intre etuits en contrebande dois la monarchi sous la même direction que lors de la for dation èe la Narosna Odbrana. GeMe-ci di venait de nouveau le point central de l'ag talion à laquelle ont participé la Fédéralio des tireurs avec 752 sociétés, la Fédéralio des Socolo avec 2,500 membres et différer les autres sociétés. <, Le mémoire relève les proclamations i les discours tenus par les propagand'sL de la Narosna Odbrana, ,-ans lesquels ? prêchée l'extermination de la mouurclii pour délivrer les régions dans ifsqutli-, des millions de frères languissent sous joug autrichien. Le mémoire expose que l'activ.té de 1 Narosna Odbrana et des sociétés qui li sont affiliées s'est étendue à l'étrange par l'envoi de conférenciers en Bosnie, "o l'on procédait ouvertement à des enrùl< ments dans les organisations dont il e. question actuellement. Une instruction est encore ouverte si le fait que des sociétés de Sokols, de Se bie, onl déterminé la formation de socii tés analogues dans la monarchie et s sont unies avec elles dans une fédéralio jusqu'à présent tenue secrète. Le poison do la révolution a élé airu introduit dans l'esprit de.s hommes l'àj mùr et dans celui de. la jeunesse. D'anciens officiers de la Honved et u lieutenant de gendarmerie ont été inciU par Milan Pribiscovitch à quitter le. se. ■vice militaire de la monarchie. Dan,s dilf rentes écoles, notamment dans les école normales, celle agitation considérable élé développée. La guerre désirée conti la monarchie a été préparée sérieusemer en ce sens que des émissaires serbes o: été chargés de la destruction des moyei. de transport,1 etc., etc., et ont provoqr à la révolution. Tous ces faits sont proi vés par des annexes spéciales. Le mémoire établit la connexité de cell aotlvit; de la Narosna Odbrana et des o gajiisalions affiliées avec l'attentat con mis coritre te commissaire royal, M. \'i vaj, i Agram, en juillet 1913, avec l'attel tal contre M. Dejic, i Agram, en 1913,coi Ire le baron Skerloosz et avec l'alienli qui échoua et qui avait été commis pt Sciiaeffer, le 20 mai 1914, au théâtre dV grain. Le mémoire expose la manière dont le auteurs des attentats, empoisonnés déjà l'école par les idées de la Narosna 0<lhr, na, se sont procurés les instruments de attentats à l'aide de Pribiscevitcli et i Dacitcli. 11 relève notamment le ieMe (1 capitain-' Tankositch, qui livra les arme aux meurtriers, et le rôle du capitair Ciganovilch, ex-comrtaeljis, actuelicmei fonctionnaire des chemins de fer- serbes Belgrade, qui apparaît déjà en 1909 con me élève eles écoles ete. la bande dirige par la Narosna Odbrana. La manière dont les bombes et les a mes ont été importées en Bosnie ne laiss aucun doute .qu'elles ont suivi ijg çhenii y détourné et bien préparé pour les buts e mystérieux de la Narosna Odbrana. >) Une annexe contient le résumé diu tribunal de Serajevo concernant l'enquête I sur l'attentat contre l'archiduc et sa femme. îl en ressort, que Princip Cabrino-Viitch, Grabez, Oubrilovitcii et Popovitch e avouent avoir ensemble, avec Mehmed e Basitcli, qui s'est enfui, formé un complot 3 dans le but d'assassiner l'archiduc et sa i_ femme, et d'avoir guetté l'archiduc dans ce . but. Cabrinovitçli avoue avoir jeté une bombe, Princip avoir commis l'attentat à l'aide d'un browning. Tous deux ont avoué leur intention meurtrière. Cette annexce contient aussi les dispositions entre les inculpés pour la naissance du complot, la provenance des bombes,quii avaior.' été confectionnées dans un atelier militaire établi au point de vue militaire cL dit que les emballages provenaient du dépôt d'armes serbe de Kragujevatz. L'annexe contient enfin les dépositions des _ accusés sur les agissements des Serbes en Bosnie. c Lne autre déposition d'un témoin établit qu'un sujet austro-hongrois voulut, quelques '„ jours avant l'attentat, informer le consulat e d'Autriche-Hongrie à Belgrade des soupçons existant en Bosnie sur un projet d'attentat contre l'archiduc au cours de son voyage j on Bosnie-Herzégovine. Cet homme aurait e été empêché de laire cette déclaration par j les agents de la police do Belgrade qui l'arrêtèrent immédiatement pour une raison futile avant qu'il entrât au consulat. Cette „ déposition fait -.ussi ressortir que ces agents de police auraient eu connaissance de l'at-; tentât projeté. t Ces assertions n'étant pas encore vérifiées, on ne peut' se prononcer pour le moment sur leur véracité. % Un supplément au mémoire "it que, devant la salle de réception du ministre de la 1 guerre serbe, sont placés, sur le mur, qua-. tro tableaux allégoriques, dont trois repré-_ sentent des succès do guerre serbe, tandis que le quatrième représente la réalisation des tendances de la Serbie hostile à la rno-narchie.1 Sur ce tableau, représentant une partie t des montagnes de la Bosnie et une partie . de la plaine de la Hongrie méridionale, se ,, lève l'aurore des espérances serbes. Au pre-j mier plan se tient, debout, une figure de r femme armée uyee un bouclier sur lequel' ^ sont figurés les noms de toutes les provin-^ ces e-rcote u de,.., : : uusme-Hc rzëgovine, Smyrno, Dalmatie, etc. s C'est pourquoi, ajoute le communieiué, il n'existe aucune garantie qu'un terme défi-.. nitif serait mis à l'activité antiautrichienne t. des associations, surtout de la « Narosna j Odbrana », après es dissolutions promises. L. Par le fait que le gouvernement serbe rattache la promesse de révocation des olli-e ciers et des fonctionnaires des services mili-laires et civils à 'a circonstance que ces !. personnes seront déclarées coupables par la procédure judiciaire, il restreint cette pro-s messe aux cas dans lesquels un délit à . punir d'après la loi criminelle incomberait 0 t\ ce^ personnes. Etant donné que la pro-pagande antiaulriciiienne ne constitue pas en Serbie un fait piuissable, cette demande de l'Autriche-Hongrie n'est pas remplie. Si le gouvernement serbe parle de'la participation des orgar.es du gouviernement 1 austro-hongrois à l'irslruction à ouvrir con-" tre ces personnes, i'. fait constater que le 'I gouvernement austro-hongrois n'a pas songé : à faire parliciper ce- organes à l'enquête ® judiciaire. Ces or-geres no devaient coopé->l rer qu'aux recherclies de la police. Enfin, 0 hi réponse d'après laquelle Ciganovitch no a pouvait pas être trouvé manquant, était e fausse, parce que Ciganovitch, d'après les recherches de l'Autriche-Hongrie, est allé en a congé trois jours avant l'attentat. II s'est 11 rendu, sur l'ordre de la préfecture de police, '■ à Belgrade, à Ribari. C'est le préfet de police n de Belgrade qui, lui-même a déterminé Ci-- ganovitch à parti;- et qui, connaissant sa demeure, a déclaré dans son interview qu'aucun homme du nom de Ciganovitch r n'existait à Belgrade. (a) j- L'INSUFFISANCE' e DE LA REPONSE SERBE 11 Vienne, mardi, 2S juillet. Le gouvernement publie Je'texte de la u réponse de la Serbie à la note autrichienne e du 25 courant et l'accompagne de commentaires faisant ressortir les motifs pour les-n quels elle fut déclarée insuffisante. s Si le gouvernement serbe s'est borné à .. constater que depuis fa déclaration de 1909 il ne fut fait aucune tentative de la part du s gouvernement serbe ou de ses organes a pour modifier la position de la Bosnie, le e gouvernement fausse sciemment et arbi-lt traircment les bases de la note austro-hon-q groise. Les griefs de l'Autriche, au contrai-s re, portent sur ce que le gouvernement /i serbe, malgré sa eléclaration solennelle, ne j. supprima pas le mouvement dirigé contre l'intégralité territoriale de la monarchie, de même qu il n'a pas observé les agissements des sociétés dont il connaissait bien l'acti-vit-é contre la monarchie. L'assertion du gouvernement serbe se prétendant douloureusement surpris que des sujets serbes aient participé à l'attentat de Serajevo est fausse. Le gouvernement ser-[ be fut au contraire informé entièrement des soupçons existant contre des personnalités nettement désignées. Le gouvernement serbe ne fit rien à cet égard. ® Le gouveniement serbe change le texte à do la déclaration qui doit être publiée dans l" le « Journal officiel! » sur la demande de ; ? la noie autrichienne et qui devrait être que 0 le gouvernement serbe condamne toute pro- : 11 pagande dirigée contre l'Autriehe-lipiigrie, s tandis que la revendication austro-hongroi-e se demande que le gouvernement serbe '1 condamne toute propagande dirigée contre à l'Autriche-Hongrie, ce qui explique un en-i- gagemenl que le gouvernement serbe e prend. Les modifications annoncées aux lois concernant la presse et les sociétés ne : "- sont pas des moyens susceptibles de satis-e faire les demandes austro-hongroises. L'as- • al se.ïfipn eju'on ne possède aucune creuve les actes commis par des membres de la société Narosna Odbrana ou de sociétés analogues est inadmissible parce que la propagande antiaulriciiienne de la Narosna Odbrena et des sociétés qui lui sont affiliées emplit toute la vie publique serbe. Le ;abin.el serbo garde un silence complet sur les demandes relatives à la suppression les moyens de propagande de ces sociétés* (a) SUSPENSION DES OPERATIONS DE EOURSE Budapest, lundi, 27 juillet. Le conseil de la Bourse de Budapest a lécidé la suspension des opérations de Bourse aussi bien à la Bourse des valeurs qu'à la Bourse des céréales les 27, 28 et .'9 juillet. (c) Vienne, lundi, 27 juillet. A la Coiiférené eles banquiers de Vienne, qui a eu îieis .aujourd'hui, on a décidé 'e laisser inchangé le taux d'intérêt pour les carnets de dépôt. Pour les dépOSs en camp, les-courants le taux de l'intérêt a élé fixé a l i>. c. et pour les sommes engagées à i 1/4 p. c. " (a) LS RAPPEL DES RESERVISTES Melbourne, lundi, 27 juillet. Les Au-trichicns soumis au service militaire ont reçu l'ordre eie revenir en Autriche .L'amnistie est promise aux déserteurs. New-York, lundi, 27 juillet. Des milliers de réservistes autrichiens et hongrois de tous les grands centres se disposent à partir. LE COMMANDANT EN CHEF DE L'ARMES AUSTRO-HONGROISE Berlin, mardi, 28 juiilet. La u Gazette de Voss » dit savoir 'is bonne source que l'archiduc Frédéric a reçu le commandement général de l'armée autrichienne. .ai A ISCKL tsebi, mardi, 2S juillet. L'archiduc Cbarles-F'rançois-Josepli est ar. rivé ce matin, i .e public l'a salué de vivais enthousiaste 11 s'est rendu à la villa irnpé-rialé où l'Empereur l'a reçu en audience à 9 heures. (a\ APPEL A LA NATION Budapesth, mardi, 28 juillet. Le gouvernement a adressé un appel; à la nation. 11 exhorte tout ie monoe à faire son devoir. Nous sommes au seuil d'une guerre. Nous allons montrer que ceux qu; rU,-; leur présomption croyaient pouvoir nous insulter impunément s d, sont trompés. Il faut prouver notre patriotisme et sortir victorieux de cetta épreuve. (a) L_::S BESOINS FINANCIERS DE L'AUTRICHE-HONGRC? LE NERF DE LA GUERRE Vienne, mardi, 28 juillet. Les négociations préliminaires relatives à l'émission de 300,000,000 de bons du Trésor autrichien 5 p. c. et 200,000,000 de bons du Trésor hongrois ont eu lieu hier entre les membres du consortium ayant à sa tête la Caisse d'épargne postale. L'opération aurait lieu simultanément en Autriche et en lion-gri-e aussitôt après la réouverture de la Bourse de Vienne, qui reste fermée jusqu'à,' mercredi. Jusqu'à présent, dit-on, ii ne se fait sentir aucun besoin d'argent pressant., (al SERBIE TOUS SOUS LES DRAPEAUX Berlin, mardi, 28 juillet On mande Semlin, le 27, au « Berline? Tageulatt » que la mobilisation générale a été annoncée à Belgrade le 26 à G h. 30 au son diu tambour. Même les enfants et le3 vieillards sont bnus de prendre les armes.: Les dernières troupes ont quitté Belgrade ainsi que les fonctionnaires de l'Etat. Les banques sont rermées. La ville est presque abandonnée. (a) CONFERENCE A NISCH Belgrade, mardi, 28 juillet. M. Pachltch, qui était parti samedi pour Niseli, a interrompu son voyage et est rentré à Belgrade dans la nuit de dimanche. Il est reparti hier pour Nisch. Le roi Pierre est arrivé ce soir à Belgrade. Après un arrêt de quelques heures, il est reparti pour Ribarska-Bania.(a) L'ATTITUDE DU GOUVERNEMENT EST APPROUVEE PAR LA PRESSE Belgrade, mardi, 28 juillet. Les journaux sont unanimes à approuver la réponse négative faite par Ja .N'.-bie ù la note autrichienne. On a répandu en ville des nouvelles prétendument authentiques favorables à la Serbie» On y ajoute loi d'autant plus volontiers 311e la journée de dimanche, la nuit suivante et la journée de lundi se sont passées sans que les hostilités aient été ouvertes. rYussi croit-on toujours qu'au dernier moment la guerre pourra être évitée. Malgré c-ela on procède avec hâte aux préparatifs :lie défense. La concentration des troupes se poursuit dans le plus grand ordre. I..e consulat d'Allemagne déploie un zèle ligne d'éloges pour rapatrier les sujets aus-Lro-hongrois dont un grand nombre,vendit .les stations balnéaires serbes, sont ar."i-/és à Belgrade aujourd'hui seulement, (a) L'ARMEE SERBE Au moment die la .première guerre balkiv lique, la Serbie a presque immédiatement "nis sur pied omiron 270,000 hommes : MO,000 du premier et du deuxième ban et 50,000 du troisième. Plus tard, en octobre .012, le nombre des rationnai res s'est élevé i 330,000. Or, depuis la clôture des hostilités, les Serbes ont vu leur territoire presque dou-3lé. Dans les provinces nouvellement ae-[uises, ils ont déjà formé les noyaux de )inq nouvelles divisions, qui donneront un •enfort de 50,000 à 70,000 hommes au noins. La Serbie peut donc mobiliser, com-ne l'annonçait. Je roi Pierre, environ 100,000 hommes,, et 400,000 hommes < aguerris

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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