L'indépendance belge

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s.n. 1914, 17 Janvrier. L'indépendance belge. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/xp6tx3689z/
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liO O<eaœiîl330t©S Êfc 6SL61QUK A ftAP?{^ •» B 85' ANNÉE Samedi 17 janvier 1914 administration et rédaction lî1, rue de* Sable&o lïfisxolle» BUREAUX PARISIENS ; 11, place de la Boure* ABONNEMENTS : édition quotidienne BE1SIPE. Siîisn 20 ff Èssit, ijlf- 3 mois, 5 fr. UUtM&IM)•'» 28It », J|f- " ,?[• [Ht!! » fflff. » 22 ff- ; " l2ft édition hebdomadaire InternatisnaU it d Sutre-iciri 10 PAGES, PARAISSANT LE MERCREDI on franc» si" moi; 15 tr-iuca L'INDÉPENDANCE 530IS ÊRI330ICS EAR JCîTS, — S2X EAGS3 W*VW «ÏSSERYATTiMI TXB. US 2BQGBÊ8 A* 17 Samedi 17 Janvier 40i4 Les annonces sont reçues 1 A BRUXELLES : aux bureaux du jou' jia-i» A PARIS : il, place de la Bourse, A LONDRES : chez Mil, John-F. Joues & C°, n® jg Snow Hili, £, C.-, à l'Agence Havas, n° 148p Cheapsido E. C. ; et chez lîevroud & fil% L&, Bos 14.18, Queen Victoria Sireét. et î. B. Brotffce^ Ltd. w 163, Queen Victoria Street. %. AMSTERDAM : che2 Nijgh & Van Ditmar, Rotin, Z> A ROTTERDAM : même tirrae, Wvnhaven, 113, ALLEMAGNE, EN AUTRICîîÉ-BONGRIE et E& SUISSE, aux Agences de l&Mai»on Rudolf MoaHfc |î ITALIE : chez MM. Haasenstein & Voglçr, à Milan^ Turin et Rome. tié£iEW-\'OKK ; T.B, Browne, Ltd, f, Eèsté^ Streei# Edition du soir Aujourd'hui : Bévue politique. mouvement gréviste dans l'Afrique du Sud. — Reprise générale du travail. — Arrestations. En Albanie. — L'attaque contre Elbossan. — L'attitude d'Essad pacha. — Le prince de Wied. — L'anarchie continue. — Une proclamation. fin Allemagne. — Les incidents de Saverne. — A la Cbàrobre prussienne. — Au Parlement alsacien-lorrain. — Décision impériale. fin Bulgarie. — La situation politique. Notes du Jour, par J.-B. En France. — L'exposé financier de M. Caillaux. La Vie à Berlin. En Belgique. — Entre libéraux. Chronique mondaine. Le XIIIe Salon de l'Automobile. Lettre sur la Mode. Informations financières et industrielles. — Nouvelles diverses de nqs correspondants..1—» "Kg;"." Les dépêches suivies de la lettre A sont celles qui ont paru d'abord dans noire première édition, publiée à k heures de l'après-midi ; les dépêches suivies de la lettre B sont celles qui ont paru d'abord notre deuxième édition, publiée à 6 heures du soir ; les dépêches suivies de la lettre C sont celles qui ont paru d'abord dans notre troisième édition, publiée le matin. BRUXELLES, 16 janvier Revue Politique. Le débat qui, trois jours durant, vieilt de se dérouler devant le Lanutag u'Alsa-ce-Lorraine s'est terminé, comme nous ..l'indiquions.hier, par le vote à l'unum-mité d'une motion constatant que Cians l'affaire de taverne les autorités militaires ont uolé la loi et-le droit, exigeant une délimitation légale des pouvoirs,une réforme de la-jurisprudence militaire et l'autonomie complète de l'Àlsace-Lorrai-ne. C'est là une manifestation nns portée pratique, soit; mais son effet moral sera considérable, car il en résulte que les incidents de Saverne ont supprimé en fait les partis au Parlement des provinces annexées : il n'y a plus là que des Alsaciens-Lorrains se dressant pour la défense de leurs droits. Le militarisme réactionnaire réussi, bien malgré lui, sans doute, à réaliser l'unité morale de l'Alsace-Lorraine; il a créé dans les provinces annexées une force nationale dont il faudra b:en finir par tenir compte. Les débats furent édifiants, au surplus. Abstraction faite même des discours des orateurs de: différents partis, emi tous dénoncèrent avec , indignation le caractère spécial de l'acquittement du colonel von Reutter et. du lieutenant von Porstner, en ne retenant que les déclarations des membres du gouvernement, il résulte clairement de ces débats que la loi a été violée à Saverne, que les plus élémentaires garanties que l'on doit à un peuple moderne ont été méconnues. M. Patri, ministre de 'a justice, a affirmé que la justice civile a fait, à Saverne, tout son devoir, et qu'elle repousse toutes les attaques contre le corps judiciaire, de quelque part qu'elles puissent venir — déclaration qui atteint en plein ceux qui ont si amèrement critiqué les autorités civiles; M. Mandel, ministre de l'intérieur, a déclaré formellement que le fameux ordre de 1820, invoqué par le colonel vor Reutter et i n considération duquel il a été acquitté, « esl dépourvu de toute valeur objective en l'espèce »; enfin M. Zorn de Bulach.chel du gouvernement, a affirmé, qu'il n'y s pas en Alsace-Lorraine de « gouvernement d'à-côté » et qu'il n'avait jamais eu l'impression « d'être annexé au parti militaire ». Tout cela donne unis note fort claire qui permet de constater qu'il Y a un abîme entre les Alsaciens-Lorrains et les dirigeants de la politique prussienne — qu'il y a un abîme également entre l'état d'esprit de la grande majorité du peuple allemand et l'étal d'esprit, de ces éléments réactionnaires qui prétendent asservir ce grand peuplï au militarisme le plus étroit. On le comprend si bien en haut liei qu'on veut y atténuer dans la mesun du possible l'impression produite pai l'acquittement du colonel von Reutter Les dépêches assurent,en effet, que le; événements de Saverne ont permis df se demander si le .ègiement de 1899,qu reprend en ce qui concerne l'usage if leurs armes par les militaires certaine: parties de l'ordre de cabinet de 1820, dé limite comme il convient les droits de1 autorités militaires et civiles. L'Empe reur a ordonné que le règlement er question soit examiné à nouveau et il es probable que le dit règlement sera e visé. S'il en est ainsi, il semble que li revision du procès de Strasbourg s'im pose, mais de cela il n'est pas question puisque la personnalité militaire inves tie de l'autorité judiciaire supérieur! dans la procédure pénale engagée co s tre le lieutenant von Forstner et 'e eo lonel von Reutter a renoncé définitive ment à son droit d'appeL Dans ces con dilions, ce n'est pas une simple revision du règlement de 1899 qui donnera satisfaction à l'opinion publique et le uéoat qui va avoir lieu au Reichstag, à la suite d'un: demande d'interpellation sur h jugement de Strasbourg, permettra certainement à la majorité du Reichstag de se reconstituer contre le chancelier de l'Empire. Il semble qu'il y ait une légère détente dans l'Afrique du Sud, où la grève'des cheminots a dégénéré en grève générale. C'est un des plus formidables conflits du travail que l'on ait connu jusqu'ici et ce conflit témoigne d'une organisation remarquable du prolétariat su„-a/ricain. Maçons,. imprimeurs, menuisiers, mécaniciens, tous les corps de métier de quelque importance ont abandonné le travail; dans les mines du an3, tout labeur est arrêté. C'est surtout au Transvaal et dans l'Etat. d'Orange que la crise est aiguë. L'état, de siège a dû être proclamé et la .Bourse du travail de Johannesburg est transformée en un véritable « fort Chabrol ». Les autorités ont fait, face au péril de la façon la plus.éner-gique : plusieurs meneurs du mouvement ont été arrêtés; dans toutes les localités de quelque importance, une police spéciale a été constituée; il est interdit aux grévistes de sortir de Cli-v. eux. de tenir des réunions; il est mêmfc interdit aux particuliers de leur four.'" une aide quelconque. C'est la maniée forte, on le voit, et c'est évidemment à la rigueur de ces mesures que I on doit do voir s'accentuer la tendance à la reprise du travail que. les ''épêches rgna tent ce matin. On peut s'étonner qu'u mouvement commencé sur la simple question de la réintégration de quelques « cheminots » révoqués ait pris une te',le extension, mais, en réalité, c'est le fait pour le gouvernement d'avoir recour.î aux milices pour réprimer la . rîve qui a excité au plus, haut point la rokirî de tout le prolétariat organisé et qui a conduit à une véritable situation révolutionnaire. Mouvement gréviste dans le Sud de l'Afrique _ichec des cheminots Johannesburg, jeudi, 1.5 janvier. La grève des cheminots sentie avoir éc-houé. Deux cent cinquante hummes. onl demandé ce matin la .permission de reprendre le travail dans la- banlieue de Braamfon-tein. (c) Les cheminots de Kimberley ont vo'.é contre la grève. Kimberiey est un centre do chemins de " fer important avec df grands ateliers. Les ouvriers reprennent en masse le travail à Bloemforitein et sur d'autres points de la voie Terrée,: cur ils considèrent com. me impossible de continuer la grève sans le secours des leaders. On compte voir les trains reprendre cel après-midi leur service normal. (a) Le travail reprend daiis les mine3 du Ranc Johannesburg, jeudi, 15 janvier. Toutes les mines du groupe Général Mining étaient au travail hier, il 4 1/2 heures du soir. Toutes les mines du groupe Ranc Mines, sauf deux, ont travaillé aujourd'hui On regarde comme dangereux, à la mini de New-Kleinfontein, de laisser le matérie sans protection, mais à la Crownmine oi n'a aucune difficulté avec les mineurs. Presque tous les travailleurs du tréfonds d'une importante mine d'or restent prêts i descendre, mais les mécaniciens. refusen de faire le service de la remonte et de U descente des hommes et du matériel. A Pietermaritzburg, les mineurs de li houillère Saint-George ont repris le Ira vaiL (a) Arrestation de meneurs Pretoria, jeudi, 15 janvier. Vingt membres du comité de grève on été arrêtés ce soir, au bureau de la Fédé ration des chemins de fer. Ils ont étt écroués. La censuré, télégraphique est rigoureuse ment exercée dans le3 endroits où l'ét-a de siège a été proclamé, notamment dan: les villes importantes, comme Johannes burg, Prétoria et Bloemfontein. (a) Lo Cap, jeudi, 15 janvier. Il a été procédé aujourd'hui à plusieur: arrestations de chefs, travaillistes appar tenant à divers syndicats des régions ai fectées par la grève. Les mécaniciens d'u ne mine: s'étant mis en grève aujourd'hui les meneurs ont été aussitôt arrêtés, , grévistes ayant ensuite demandé à repren ■ dre le travail, là compagnie a refusé. Trois miiie indigènes Basutos travailler ; à Jaggersfontein ont été rapatriés, 60 Bur ■ gers à cheval restent seuls à Jaggersfon i tein. Les autres contingents venus à eau ! se de la révolte des Ba&utcs sont repartis Troubles à Benoni ; Benoni, jeudi, 15 janvier. Au cours de3 troubles d'hier soir, un 1 bombe a été lancée d'une allée contre le ' troupes de police. Les agents se sont pr; ■ cipités aussitôt dans l'allée recherchant le 1 coupables, mais ceux-ci avaient ddspan Quarante arrestations ont été opérées 1 Trois agents de police à cheval ont ét blessés. Un détachements de Burgers es arrivé cet après-midi pour renforcer le ■ forces de police. Un des principaux chef travail-listes a été arrêté. I Nouvelles de l'Étranger ——■— ■ " ALBANIE Essad pacha à Valona Piris, jeudi, 15 janvier. On .ande de Valona au « Temps « : Le; succès des troupes d'JLssacj .pacha coati nucîit. La prise d'BIbusan n'est qu'une qu^stior d'heures. Starova et Hussein ont déjà dit-on, capitulé. A Valona l'attitude d'Essad pacha parai incompréhensible, s'il n'est pas sûr de l'ag pui d'une ou de plusieurs grandes puis sânees. (c). Valona, jeudi, 15 janvier. Dans le courant de la journée d'hier, las insurgés ont renouvelé leur attaque conta Elbaissaa Les troupes du goUvememeji ont opposé une résis.tajiœ énergique. (a Le conseil de guerre Valonu, jeudi, 15 janvier. Le conseil de guerre poursuit son enquétf contré B-ekir-Aguis. Avamt^hier, il a entends le. président du gouvernement et hier plu sieurs membres du gouvernement Ùisf après-midi', un cousin de Bekir-Agas est. ar rivé de Constantinople par un vapeur di Lloyd. Il a été arrêté en raison d'une lettr< compromettante trouvée suit lui. Il sera dé féré au conseil de guerre. ' . (a) Le prince de Wied Les conseils de l'Empereur Berlin, ■ vendredi, 16 janvier. Selon la « Taegliche Rundschau »,. l'Em. pareur aurait déconsèiilié à plusieurs repri ses au pj'ince de Wied de tenter i'àverttur, aibainaise et dans des conversations a/e d'autres personnes, il se serait exprimé ci termes très pessimistes à ce sujet.Le urin ce aurait répondu à l'Empereur qu'il étu chargé d'une mission civilisatrice ra pays arriéré Dans les cercles autorisés, on considèr. qu'A moins d'.un changement intattenda, i sort du couple. princier d'Albanie autorisi peu de brillantes espérances. (a) La candidature d'Izzet pacha Constantinople, jeudi, 15 janvier. La candidature d'Izzet • pacha oomm prince d'Albanie prend une forme plus pré cise. L'élément aioanais musulman réclain-un prince musulman. Izzet pacha aurai dit: «Je suis Albanais et je ne puis me dés intéresser de l'avenir de l'Albanie. » Dans les milieux albanais, on estim qu'un prince chrétien serait une oause d troubles, tandis . qu'un prince .musulman constituerait,une garantie, de:,paix. La situation (D'un correspondant.) Janina (via Malte), jeudi, 15 Janvier. Les' nouvelles qui nous arrivent, de Kori za présentent la situation intérieure de l'A banie comme très inquiétante. L'aaarchi complète règne partout. De vifs engags monts ont lieu entre les partisans d'Essa pacha et les hommes de Kemal bey. Des comiiats sanglants ont eu lieu sur 1 , vers points et tout particulièrement dan les parages de Bograsetsion, Tsirmenika et Elbassan. Plusieurs beys notables, se voyant as sailli par lus hommes d'Essad, viennent d se réfugier à Korytzu, demandant asile € protection aux autorités helléniques. Les chrétiens se trouvent en péril, (a) Une proclamaticn Valona, jeudi, 15 janvier. En raison de l'approché du délai d'évt cuatian par les troupes grecques des terr foires du sud de l'Albanie, la commissio de contrôle a adressé au peuple albanai 1 une. proclamation dans -laquelle elle fa ■ ressortir que le but des grandes puissance 1 est de :réer une Albanie autonome, sous conduite d'un prince dont la tâche princ i paie sera de procéder en commun avec i t commission de contrôle à l'organisatiû ; complète du pays. Les organisateurs hollandais de la gei dannerie ont également lancé un appe , dajns lequel il est dit que dans l'Albanie : bre, tout individu, à quelque nationalité o religion qu'il appartienne, est assuré d trouver toujours entière protection et pleir égalité de droits. L'appel menace des pe nés lés plus sévères quiconque troublei t la paix ou s'insurgera contre l'occupai» . et les mesures militaires nécessaires dax i ies territoires échéant à l'Albanie. (a) ALLEMAGNE LES INCIDENTS DE SAVERNE t , Mesure impériale commentée Berlin, vendredi, 16 décembre. Les journaux libéraux commentent décision prise par l'Empereur dê faire r Viser l'ordre de cabinet de 1899 sur lequ ' se base l'arrêt du conseil de' guerre < Strasbourg, lis estiment, en général, q>i cette mesure ne remédiera en rien à < - qui est arrivé. , L'opinion manifestée est assez fidèl » ment représentée par la « Germania », o - gane du centre, qui écrit : Si le gouvern ment a des doutes sur la valeur légale < ,t cet ordre, il aurait été indiqué de don» - aux juridictions militaires supérieures l'o - casion de s'exprimer à ce sujet en re\ - sant le procès. Ce procès aurait, en outr :. contribué à calmer la popuj'aMon au cas ( toutes ces- juridictions auraient rendu t jugement identique. Le « Berliner Tageblatt » dit : Les acc ; sés de Savernse restent, coupables d'àvo 3 enfreint la loi, qui seule entre en ligne < ,. compte. Ils n'ont pas été acquittés d'apr s la lettre de la loi, mais par un acte de c. maraderle. Le « Lokal Anzeiger », gouvernement; s salue avec satisfaction la renonciation c t président du jury au jugement en appel 3 ajoute • Il s'agit maintenant de remédi aux défauts découverts. Le « Vorwaorts » écrit. : Le peuple et. s< représentants auront à former eux-mêmu le tribunal às rê\1alaa GêH3-d aurca^ nu si à parler energiquement au sujet de l'ordre de cabinet. Le peuple ne peut pas se s contenter du fait que de pareils ordres, qui noient ouvertement la Constitulion, soient revisés par quelques attachés du cabinet de l'Empereur. Il doit ps-endro soin, par e son hostilité législative, que non seulement ils disparaissent, mais que les or'res de i date,récente qui ne sont pas d'accord avec i: • la Jettre et l'esprit de la loi soient cassés, e (a) r 1 ReSard d'un paquebot i Paris, vendredi, 16 janvier. à Suivant une dépêche de Londres aux e journaux, une vive inquiétude règne sur le s sort du paquebot allemand «: Dania », par- p ti des Açores pour La Havane, où il devait F arriver lundi avec 300 passagers . (a) i > A LA CHAMBRE PRUSSIENNE q ' Le. Chambre dès députés de Prusse ccn-, • tinùa la première lecture du projet de bud-1 get. .M. de Heidebrand, conservateur, repousse le reproche de M. Bethmann-Holiweg,. i président du conseil, qui a dit que les con- i i servateurs étaient la cause du rejet du t ■ projet du gouvernement concernant l'im- jj ' pôt sur la propriété destiné t couvrir la. ■ ccntribùtiûn militaire. Il fait ressortir que. c s la Diète de Prusse a, jusqu'à un certain f s point, le droit de parler des affaires d'AI- r • sace-Lorraifae 11 dit que lorsque la Consti- ^ tution de ce pays a «été établie les voix de i la Prusse y ont contribué. Les conserva- t teiys, ajoute l'orateur, éprouvèrent des £ scrupules au sujet de cette Constitution. c Le cours des choses leur a donné raison. | Il pense que la population alsacienne n'a t , pas assez tenu compte delà demande ten- £ darit à une protection suffisante des' miii- i i taires en garnison dans le pays. i Concernant les nouveaux ifnpôts d'Em- ç t pire, M. de Heidebrand expose que per- *, i sonns n'aura plus envie de voter des impôts indirects maintenant que l'on a vu > que la propriété ne jouit plus de la pro- t ; tection nécessaire et qu'aujourd'hui il faut s " être ouvrier pour obtenir justice. Mais une r heure peut venir et elle n'est pas bien éloi- « finée, ou l'on ne pourra plus imposer da- I vantage les possesseurs du pays. Il est , possible qu'une .heure vienne ou il vaudra • tnieux que les socialistes appliquent j leurs conceptions révolutionnaires au . sé- j rieux. * Un interrupteur crié: «Nous', ne nous j .laisserons pas prendre à l'-appàt». ; M. de Heidebr and continue : Si on .laisse . alors les clioses en l'état toute la civilisa- ! tion du pays en souffrira. Interruption : u D'après votre méthode cela durera très longtemps». S'il faut, poursuit M. de Heidebrand, que nous perdions la possibilité de remplir dans les Etats particuliers de la Confédé- - ration notre tâche civilisatrice c'en est fait ■- alors de notre indépendance comme Etat, e Nous - savons parfaitement apprécier la - grande valeur nationale dont nous sommes ^ redevables à l'empire allemand dans notre sphère légale, mais la Constitution doit " être à l'abri de toute atteinte. Les princi-s pes de l'Etat prussien doivent demeurer 3 intacts. Nous soutiendrons le gouvernement lorsqu'il entrera dans une voie où il servira utilement la Prusse et l'EmJfire. t (Vifs applaudissements.) Lo discour» de 54. de Bethïuann-Hollweg ai. ue ueÛuiiurni-i>on\veg prend ra paro.i et cui : Lorsque j'ai dit au Reichstag que l'on ne devait pas pouvoir* transformer en Prus- • siens les Aisaciens-Lon auis, j ai vomu ai •" re piu' là que l'on ne devait pas tout régler 1 et solutionner sur le modèle de la Prusse s Je veillerai constamment ti ce que les ca- ractéristiqués 'de l'Etat prussien se mani-s festent dans leur p»énuuue. li est bien 'oin ? de mes intentions de rejeter sur d'autres la • responsabilité des impôts d'Empire. Vous | pouvez être. Certains que j'ai passé plus d'une' nuit d'insomnie lorsque je me suis trouvé en présence d'une aussi iihporUi.te [ décision à prendre. Veuillez m'accuse" i. moins, légèrement de faiblesse et de pasii-u vité. Si, pour faire face aux dépenses de la e loi. militaire, je n'avais pas frappé la n-e chesse ajcquise, mon projet aurait été re-L- poussé .et le Reiciistag m'aurait présente a .un. projet d'impôt sur la richesse, acquise n qui aurait fait passer les rênes du pouvoir s des mains du guuvernernent dans les sien-■. ■ nés.- Les questions nationales ont. joué pour moi > le rôle décisif. Si les partis- et le gouvernement restent toujours conscients de ce fait que-nous recherchons uniquement l'intérêt de la patrie, pénétrés que nous sommes de a nos responsabilités, nous ire. nous trouve-rons pas -dans des situations qui mettent îl en danger la patrie pendant la période ac-le tuelle, où les temps sont sérieux. (Vifs apte plaudissements.) (a) :e AU PARLEMENT D'ALSACE-LORRAINE j. M. Peyrotes, socialiste, compare le sort t. du colonej von Reutter et du lieutenant 3. von Furstner à celui des recrues alsacien-te nés, qui ont été sévèrement condamnées par le consail de. guerre. Il en profite pour 4. çritiquer le gouvernement qui s'est conten-i- té de prononcer des discours et qui n'est pas. passé aux actes. C'est lo militarisme iù qui, non seulement fonctionne comme g5u-i, yernenient d'à côté, mais comme gouvernement effectif. Le militarisme, à Saver-i- ne, n'a cherehé qu'une chose ; la guerre. 11 ir avait l'intention de provoquer notre voisin le de l'ouest. Nous n'avons pas de cour, de 13 cassation, mais nous appellerons au peuple i- qui jugera en dernier ressort. M. Drumm fait, lui aussi, le tprocès- du il, gouvernement, incapable de défendre les u droits du peuple contre le militarisme.. Que 5t serait-il arrivé si nous avions offensé le r militarisme ? Le gouvernement aurait trouvé le courage de nous punir, mais l'affaire :s de Saverne a tout de mémo du bon. Il n'y îs a plus de partis dans le pays, il n'y a plus 5- que âës ifesgiêD^Lon-aini L'orateur termine au cri de ; « Vive l'Ai-ace-Lorraine l » Ce cri est répété par lés tribunes. On passe ensuite au vote. ■La résolu lion est vo tée à l'unanimité, ux cris répétés de : « Bravo 1 » (a) — Les députés radicaux ont déposé une iterpellatiosi sur le jugement de Strasbourg t sur sa répercussion possible sur la sécu-ité individuelle des sujets de l'Empire, (a) — Jeudi matin, le rédacteur responsable u « Jourmd d'Alsaoe-Loi-raine », M. Yung, at entré à la prison de Strasbourg où il va ubir la peine d'un mois de prison qui fut rononçée contre lui comme rédacteur res-onsable ds ce journal à l'occasion dè la piW licatioa d'un article dans lequel le minis-' Sre prussien se' jùgeâ offensé et'où- il était' uestion des recrues alsaciennes, (a) ANGLETERRE La politique rivale Londres,, jeudi, 15 janvier. Parlant ce soir à Houton (faubourg de .ondres), lord Haldane a fait la déclara-on suivante au sujet de la politique pava-. s du gouvernement libéral1 : Le parti libéral ne se ■ propose pas le hanger la politique qui a été exposée of-.cieilement devant le Parlement. - Nous 'avons pas l'intention de diminuer les fores de la marine en abandonant cette po-tique. L'orateur est favorable à la réduc-ion des armements, mais il déclare qu'elle erait seulement possible par des mesures oncentrées. M. Herbert Samuel, parlant à Carling-on, dans le Yorkshire, a déclaré que le ouvernemeait maintien droit, en.matière-;avale, la politique qui teed à assurer à i Grande-Bretagne une supériorité de 0 p. a sur la seconde puissance mari-ime. ' (a) — Le u Daily Telegraph „ est informé [ue le dernier paiement de 08,000 livres terling dû pour l'achat du « Rio de Jaiiei- 0 » a été effectué hier par la Turquie.Une :utre somme de 68,000 liv. st. sera versée uoehainement pour l'achat de munitions. AUTRiCHE~HONGRs£<a) — La séance de la commission du bud-;et au cours de .laquelle, on a discuté, le >udget piovisoire,, et; qui. s'était ouverte le ■3 janvier a duré deux jours et deux nuits ja>v suite de l'obstruction faite par les Lgroriahs, les Tchèques et les Tchèques-•adicaux. Elle a été leyée cet après-midi iprès un grand vacarme fait par les membres de liopposition, (a) BULGARIE La situation politique Sofia, jeudi, 15 janvier. Les cercles gouvernementaux déclarent jue le gouvernement fera appel aux élec-.surs du. royaume entier pour le renouVel-ement du Sobranié, y compris ceux des .erritoires nouveaux La déclaration lue :>ar M RadOslavoff à l'avant-dernière séan-;e reste la plateforme du gouvernement." 1^ parti socialiste et les autres partis ivancés préparent une vive agitation con-;re le gouvernement. t Les socialistes ont l'intention de protes-;er, par un appel au peuple, contre la dissolution du Sobranié. D'après des informations de source particulière, ils voul-ient tenir, à Vratsa, un meeting de protestation, mais 'la population les en a empêchés. (a) ESPAGNE Au Rio-Tinto Madrid, jeudi, 15 janvier. Lc-s délégués ouvriers se sont retirés de ia commission d'arbitrage chargée de inet-!re fin au conflit du Rio-Tinto. Ils accusent je gouvernement de partialité et jugent inadmissibles les propositions de la compagnie. L'union générale des travailleurs espagnols doit tenir cette nuit une réunion iams le but de préparer une protestation juvrière. \fi) ITALIE Le Pape et le tango Rome, jeudi,. 15 janvier. L' « Osservaiore Romatuo » doit publier, ce soir, une circulaire adressée aux curés tes paroissies du diocèse de Rome, contre,-lit la circulaire, la danse inconvenante ve« ! aue d'outre-mer, laquelle est gravement f-rensaO'te pour la pudeur et a déjà été condamnée par de nombreux ' évêques et mteir-dite même dans les pays protestants, (a) MEXIQUE La fermeture des banques New-York, jeudi, 15 janvier. . Selon une dépêche de Mexico, la période le fermeture des banques décrétée par le général Huerta a été prolongée jusqu'au 31 mars prochain. Le gouvernement a frappé d'un impôt de 1 p. c. tout l'argent placé en hypothèques, sauf les hypothèques détenues par des institutions charitables., (a) TURQUIE La mission militaire allemande On mande de Constantinople au «Temps»: Dans les milieux allemands et russes de Constantinople on parait considérer que lit question de la mission militaire allemande est définitivement réglée. On ajoute que ce règlement ne sera, officiel que dans quelques jours. Les pouvoirs du général de Sanders seraient exactement ceux qu'a exercés les années précédentes le maréchal von der Goltz. (a) Proclamation du ministre de la gaerre Constantinople, jeudi, 15 janvier. Le ministre de ia guerre vient de lancer une proclamation disant : Notre armée n'ayant pas pu remplir dû m§B| §on âÇYQir et ayant perdu les régions les plus prospères de notre bien-aimée patrie, notre Souverain, pour ne1 plus avoir ù nouveau des jours aussi sombres et pour défendre l'honneur du Khalifat avec la bravoure historique de l'Islam, m'a chargé de réorganiser l'armée. Bien que la tâche soit grande et lourde, j'ai commencé ce travail. Je demande à l'armée deux choses : une obéissance absolue et un travail de jour et de nuit. J'ai la conviction que chaque officier travaillera à effacer la tache que les derniers événements malheureux causèrent, à notre armée. (a) L'Emprunt Constantinople, jeudi, 15 janvier. Le bruit , court que, dans le cas oïl les négociations entamées à Paris en' vue de la conclusion d'un emprunt de 700 millions viendraient à échouer, Djavid pacha rentrerait à Constantinople pour engager des pourparlers avec un syndicat américain. Ce syndicat, représenté par l'ambassadeur des Etats-Unis, qui est lui-même un banquier, aurait offert de consentir à la Tur» quio un emprunt d'environ 600 millions, contre d'importantes c-oncesskûis dans !a; Turquie d'Asie, en particulier contre la droit d'exploiter certaines forêts. (a) La Vie à Berlin ( De notre comspvnilant.) Un nouveau voie da défiance essuyé par le Chancelier. — La Chambre des seigneurs lui reproche sa faiblesse. — Les jugements de Strasbourg, — Acquittements et félicitations. — Les cartes : postales injurieuses. — Où allons-nous? — Les inondations dans la région de la Baltique,, BERLIN, 11 janvier-Pendant qu'on se félicitait en famille,., à Saverne, où juges .et-jugés se don< naient des poignées de mains, reconnais* sant, les-uns envers les autres d'avoir pu, affirmer « ju Jiquement» l'immunité de l'armée, M. le Dr von Bethmann-Holt weg passait un mauvais quart d'heure à! Berlin. Car il est dit que M. Bethmann-i Hothyeg sera, jusqu'à la fin, un chance-i lier malchanceux. D'où que . viennent, les coups ide bâton,- ils tombent toujours sud sa .pauvre tête. Ce n'est pas d'aujourd'hui -que la Prusse, du moins l'élément gouvernemental prussien, c'est-à-dire le parti réaction» naire, émet des craintes au sujet des em< piétements réels ou imaginaires que fe* rait.le Reiciistag dans la direction des affaires de l'empire. Le Reichstag, c'est la bête noire, eetta hydre à plus de trois cents têtes, issue du suffrage universel et égalitaire. Bis-; marck qui l'avait créé se repentit plus tard, comme je vous le. disais. D'autant que ce'parlement n'était pas fait poufl passer dans l'organisation constitutionnelle de l'empire d'Allemagne,- confédé-" ration faite de bric et de broc, où l'on avait toujours eu en vue d'assurer la su* prématie de la Prusse. Déjà le chancelier de fer avait eu du mal à se tenir entre les deux parlements de tendances opposées. Il n'avait paa fallu moins que la haute autorité que lui conférait son passé pour se tirer d'une tâche si ardue. Ses successeurs'ont na« turellement plus de peiné à trouver una position passable entre ces deux selles. Hier. la chambre haute, par l'organe du comte Yorck de Wartenbourg expri-" mait. dans un discours suffisamment violent, le mécontentement do ses collègues au sujet de la faiblesse montréo par M. von Bethmann-Holhveg auprès du Reichstag. Celui-ci se permet de tout critiquer, même quand .il s'agit, de l'armée, qui est essentiellement prussienne. On lui demande des fonds; il ne consent à les voter que quand il s'est assuré de leur mode d'emploi. C'est inouï. Que devient alors l'autonomie de l'administration militaire? Les députés osent à présent poser des questions au chancelier, comme si ce dernier était responsable de ses actes devant eux. Et le chancelier, leur répond tout comme s'il était à leur service. Où allons-nous? Le président des ministres est monté à la tribune pour s'expliquer... s'excuser. Son discours a été interrompu à. plusieurs reprises par des cris qui lui ont démontré comment il avait l'oreille de la chambre des seigneurs. On s© serait pai-fois cru au Reichstag. Encore un peu et l'on en arrivera aux mœurs de ces parlements où les débats ressemblent plutôt à une bataille qu'à une discussion d'affaires sérieuses. En fin de compte, M. Bethmann-Holl-weg dut essuyer un vote contre sa politique de cent quatre-vingt-cinq voix contre une vingtaine. Les députés eurent, soin de dire que ce n'était, pas un vote de défiance. Qu'était-ce alors? Pour que la motion n'eût pas été dirigée contre le chancelier en personne, il eût fallu que l'auteur, dans son développement, dégageât le premier ministre, Son discours avant été au contraire un véritable réquisitoire contre celui-ci, le vote, qu'on le veuille ou non, ne peut prendre d'autre,qualificatif que «défiance». Comme je vous le disais, M. von Beth-mann-Hollweg n'en peut mais. Qii'il parte! Son successeur ne fera pas mieux que' lui. S'il a de ln poigne, s'il est, réactionnaire, ce sera le Reichstag qui le combatlra. Qu'il soit conciliant et un tant, soit peu libéral, la Diète prussienne lui fera la vie dure. Un homme du genre du prince de Bu-low pourrait seul se maintenir. Encore, louvoyer 'n'est pas gouverner. Après avoir passé quelques années de sa vie à exécuter des tours de passe-passe, le chancelier diplomate n'en serait, pas moins renversé un beau matin. Lui par-

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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