L'indépendance belge

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s.n. 1916, 28 Octobre. L'indépendance belge. Accès à 30 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/m03xs5kf5w/
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L'INDÉPENDANCE BELGE. ROYAUME-UNI : ONE PENNY CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE : 6 OENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAU A PARIS : CAMCm OO ArTABDE ,, „.TO rUDOR HOUSE TUDOR ST LONDON EC 11. PLACE DE LA BOURSE. SAiVIEDi 28 OCTOBRE 1916. (3 MOIS. 9 SHILLIÎ<GS.) «^BUniiir. r.TV ïq«T tel ppu . ( J t 1 "5 7 ©t Pn „ontû . , , 0 u OT ABONNEMENTS : U MOIS. 17 SHILLINGS, f CONSERVATION PAR LE PROGRÈS. TELEPHONE: CITY 3960. 1238-75. vente a Londres a 3 h. le vendredi 27 OCt. li an. 32 shillings. J LA SITUATION. Vendredi, midi. Les Allemands se rendent compte de l'importance considérable de l'effet moral qu'a produit dans le monde le succès aussi rapide que brillant remporté par les Français à Verdun, et ils essayent par tous les moyens de le réduire. La tâche des rédacteurs du bulletin officiel a été particulièrement difficile, et il leur a fallu exécuter ce que nos confrères d'Outre-Rhin appellent la danse des œufs (Eiertanz). Il s'agissait ayant tout de mettre à couvert le ' îfNJflprinz, commandant en chef des armées allemandes de la Meuse, puis de sauvegarder "l'honneur" des troupes allemandes engagées dans ces opérations, et, enfin, de diminuer la valeur militaire et l'éclat du succès français. Et c'est ainsi que Berlin nous annonce gravement que l'offensive française fut favorisée par le temps brumeux, que l'assaillant pénétra dans des tranchées démolies, que le fort de Douaumont fut évacué parce qu'en flammes et que les, Allemands ne réussirent pas à le réoccuper avant l'ennemi, et enfin que les troupes allemandes n'obéirent qu'en rechignant à l'ordre de se retirer dans des positions préparées d'avance un peu plus au nord, d'où elles repoussèrent toutes les contre-attaques françaises ! La vérité est que 3e temps brumeux empêchait, en effet, de voir à plus de 300 mètres et que les Français attaquèrent avec un tel brio que les trois premières lignes allemandes, échelonnées sur une profondeur de 800 mètres environ, furent occupées en un rien de temps, et sans que l'ennemi opposât une bien vive résistance. Les Boches s'enfuirent comme des lapins chassés de leurs galeries et se rendirent par paquets, après avoir jeté leurs armes et les objets d'équipement qui pouvaient les embarrasser dans leur course. Un capitaine allemand et denv officiers, entre autres, se rendirent en levant leurs bras, et 200 hommes les imitèrent. Sur la lisière du Bois Fumin tout un bataillon de solides Pomeraniens, piliers des régiments prussiens, .se rendit avec tous ses officiers, et l'importance des captures, lesquelles se chiffraient hier à 5,000, prouve combien complète fut la victoire de nos Alliés. Mais elle ne fut pas seulement complète et rapide, elle fut acquise à peu de frais. Trois divisions seulement, à ce qu'annonce le "Times," furent engagées dans 1 opération : celles des généraux Guyot de Salins, Passaga et Lardemelle, et le total de leurs pertes ne dépasse pas la moitié des prisonniers ! Le fort de Douaumont fut en grande partie détruit par l'explosion d'un obus français de 400 mm. et enlevé à la baïonnette par le bataillon Nicolai, du régiment marocain des troupes coloniales. Au cours de l'offensive, les Allemands, ne sachant pas exactement sur quel point allait se porter le principal effort d<* l'assaillant, furent obligés de dévoiler un grand nombre de leurs batteries, doiit 60 sur 130 environ, localisées par les observateurs, furent réduites au silence par les canonniers français ! L'ennemi n'a cependant pas abandonné l'espoir de reprendre les positions perdues et depuis 48 heures il n'a pas livré moins de neuf attaques dont quatre hier. Deux de ces dernières furent dirigées contre le fort de Douaumont, la troisième déboucha du Bois de Hardau- de mont, au nord-est du fort, et la quatriè- ral me eut pour objectif les tranchées au sud :ès du Bois Chauftour. Les unes et les au- )ar très furent repoussées et les pertes su- înt bies par l'ennemi ont été considérables, chaque assaut se faisant par vagues suc- tin cessives, brisées chaque fois par le feu et intense des .mitrailleuses et des "75." >n- Sur le front de la Somme les Alle- îse mands,.après un violent bombardement, int attaquèrent les positions britanniques du nz, côté de la redoute "Stuff" mais sans lie- succès. Ils furent obligés de laisser une ar- quarantaine de prisonniers entre les les m.lins de nos Alliés. Au nord de Péron- ïn, ne, une attaque allemande contre les po- lat sitions françaises du Bois de l'Abbé fut également repoussée. m- Rien de particulier sur le front italien, în- exception faite d'un assez violent duel ru- d'artillerie dans la région de Gorizia. ^es Un communiqué semi-officiel de Rome , fait remarquer que chaque offensive ita- en lienne a eu pour résultat d'obliger l'Au-triche de rappeler, des autres fronts où Je" elles opèrent, des troupes qui durent être *:s remplacées par des Allemands, des Bul- , e gares et des Turcs, et qu'ainsi, à part ^es sa participation directe en Macédoine et es en Albanie, l'armée italienne qui opère JCS sur l'ïsonzo et dans les Alpes exerce ses effets sur les autres théâtres de la guerre. / Ces observations, très justes, sont une j(^_ preuve nouvelle de la nécessité d'une re_ coopération étroite de toutes les troupes ies alliées sur tous les fronts. v;_ En Macédoine les Serbes marchent de en succès et le dernier bulle- me *'n "r8'na'e l'occupation par nos Alliés de plusieurs hauteurs fortifiées dans la les de la Tcherna où les Serbes ont se IB^s de 500 prisonniers. Depuis que été 'es savoir aux Bulgares ;nt (en j^P^rafrtdes photographies Ian- ;ur céesjpar les avions) qu'ils ne tuent pas ,,v leurs prisonniers, les Bulgsxes se ren- en dent plus volontiers et beaucoup portent jes sur eux, comme équivalant à un sauf- 1;n conduit, ces photographies, qui se pay- 1S^ ent, paraît-il, entre soldats bulgares, ;n' pour cette raison, jusque 15 francs! 3r- Les nouvelles de Roumanie sont meil- iif- leures. Dans toutes les passes septen- en trionales (Carpathes Méridionales) les Roumains ont refoulé les Allemands et 1 m- de ce côté tout danger semble conjuré, de Dans les passes de Prédéal, de Roter Turm et du Vulcain nos Alliés résistent in- bien et les progrès ennemis sont peu ins importants ou nuls. 'Ot En Dobroudja, la pression des troupes le du général von Maokensen a diminué, la mais les troupes germano-bulgares sont ' signalées à 35 kilomètres au nord de de Constanza, suivant les Russo-Roumains >us qui se retirent dans la direction du delta >n- du Danube. gfi- L'évacuation de Constanza, population et stocks, s'est opérée en bon ordre 1 is, sous la protection des navires de guerre int russes. Les élévateurs de grain, les en- d<* trepôts de céréales, de farine, de naphte, 1er de kérosine et de benzine furent inoen- >')t diés et lorsque le dernier train, déjà sous >ar le feu de l'ennemi, avait passé le pont si- de Tchcrnavoda, celui-ci, miné par le génie, fut détruit. in- La population de Constanza fut har- >ns celée, les derniers jours, par les Zeppe- ■as lins et les avions ennemis qui lancèrent :re continuellement des bombes et qui main- ri- tenant, bombardent les villes roumaines la établies sur la rive gauche du Danube. TRIBUNE LIBRE. LES ARTISTES ONT UNE PATRIE. Commentaires. L'article de votre distingué correspondant, Maurice KufferSth, relatif à l'impossibilité de se passer jamais de l'Allemagne, suzeraine absolue du territoire musical, a soulevé beaucoup de commentaires chez tous les patriotes ardents, dans l'âme desquels il ne peut y avoir de fléchissement quand à l'exclusion absolue des Germains de tous les domaines, y compris le domaine artistique.Nous savons tous la hgute compétence de Maurice Kufferath pour tout ce qui touche à l'Art musical, mais son article sur Wagner ne nous a pas convaincu. Il n'est pa% vrai que les artistes et les intellectuels doivent rester neutres sous quelque prétexte que ce soit. L'attitude de la neutralité vis-à-vis de l'Allemagne criminelle et vandale est incompatible avec l'idéal artistique. L'artiste et l'intellectuel sont avant tout des civilisés. L'art est l'incarnation la plus pure et la plus sensible de la civilisation. L'art est une force sociale et les artistes, dans la société, jouent un rôle de haute humanité avec les hommes de > ■ science et d'Etat. En Allemagne, les artistes et les intellectuels se font les serviteurs de la laideur morale, de la barbarie ; le honteux manifeste des 93 n'a-t-il pas nié et approuvé les crimes odieux de la soldatesque allemande? Il faut que, comme nos armées alliées, nos soldats de la science, de l'art et de l'in-tellectualité refoulent l'invasion teutonne. A la guerre actuelle succéderont la guerre économique, la guerre intellectuelle et même la guerre artistique. Nos ingénieurs, nos chimistes, nos médecins se libéreront de la science allemande qui leur a volé presque toutes leurs inventions, comme nos artistes repousseront les productions artistiques d'outre-Rhin. La croisade. Déjà les médecins des pays alliés se proposent d'exclure des futurs congrès internationaux leurs confrères austro-allemands, disqualifiés à jamais par leurs crimes contre l'humanité et les Croix Rouges, ces tabernacles sacrés. Dans le monde de l'Art, Marius Va-chon, en une remarquable étude, a clairement indiqué le danger de l'influence artistique allemande et le devoir des mu siciens, des peintres, des sculpteurs, de architectes, qui est un devoir de civilisé . D'ailleurs, aussi longtemps que les ar _ tistes allemands se feront les complice j du germanisme, nous devons, dussions _ nous en souffrir dans nos intérêts immé _ diats, rompre avec eux. , Le président de la Société National - des Beaux-Arts de Paris, M. Roll, ei i juillet 1915, écrivait au peintre J. Del ville, président de la Ligue des Artiste . belges à Londres, que la Société Natio ( nale des Beaux-Arts de Paris avait pri i la résolution de rompre toute relatioi s avec les artistes allemands, qui ne se e raient plus jamais invités aux salons an , nuels, comme les artistes français s'ab . tiendraient d'exposer en Allemagne _ Voilà qui est net ! La Ligue des Artistes belges. Au surplus, la Ligue des Artistes bel j ges à Londres a voté la résolution sui vante : "La Ligue des Artistes belges à Lon dres désire voir à l'avenir tous les na tionaux austro-allemands exclus de tou les groupes artistiques, expositions oi 1 manifestations d'art quelconques en Bel " gique, et souhaite voir cette exclusioi s'étendre aux pays alliés." Sur le terrain musical, la Ligue de: c Patriotes, au surplu , avait voté le 1' " janvier 1916 l'ordre lu jour suivant: "La Ligue recommande à tous se: ' membres et aux citoyens belges le boy 2 cottage : , (1) Des œuvres f t productions mu sicales d'Austro-Allemands non tom bées dans le domaii c public. les (2) Des exécutants, chefs d'oi sé. chestre, instrumentistes, chanteur: ar- originaires des pays ennemis. :es (3) Des instruments, pianos, haï is- moniums, instruments à cordes, etc lé- fabriqués en mêmes pays. (4) Prohibition d'employer les éd: île tions musicales des r4êmes pays, en (5) Boycottage : a) des commet el- çants qui n'observeraient pas le tes § 3 et 4 ; b) des lieux publics, théâtres io- concerts, qui ne se rallieraient pas au ris vœux ci-dessus énoncés, on Rappelons à ce sujet qu'un de no je- grands virtuoses, maître De Greef, avai in- refusé, il y a quelques mois, une tourné ib- fructueuse en Irlande, ce pays ne possé îe. dant que des pianos allemands. Quant à la difficulté de l'impressio des éditions musicales dont parle Kuffa rath, rien ne prouve l'impossibilité d el- remédier. En faisant appel au patrie ui- tisme éprouvé et à l'ingéniosité de l'émi nent directeur du Théâtre de la Monnaie m- nul doute qu'il ne trouve dans ses in >a- nombrables relations en pays alliés, d us très nombreuses maisons d'édition qu °u se syndiqueraient volontiers et auraien el- vite damé le pion à tous les producteur on boches. Les artistes ont un patrie ! Ceux de les nations alliées qui combattent pour 1 17 salut de la civilisation, ont, eux aussi le devoir de ne pas oublier le mal perpé ■es tré par les Allemands et de combattre 1; ►y- " Kultur " sous sa forme artistique. " Les Allemands chez eux," tel doi m- être désormais le mot d'ordre de nou m. tous, artistes ou non ! UVVO MUUJ IV ■UV'lilHH V ^/U'UllVl 1T1. V_/L( A-« i'1 U 1 ' A X XXAJUXX JL U. ; t fttrfTdf ï 'âfrïoitf nu sur « ■» » Une seconde rébellion. fl Kimberley, K'ptembre 1916. ^ Des gens bien enn..yés, ce sont les r leaders nationalistes. Ils avaient déjà à s leyr honte la respoos. 'lifé morale d'une fi première rébellion et l'humiliation de P son fiasco, et voici que des amis aussi c zélés que peu avisés risquent de les corn- p promettre dans l'odieux et le ridicule s d'une nouvelle aventure. I C'est le général Botha lui-même qui, q dans un discours prononcé à Bloemfon- s tein, le 23 août, nous a mis au courant a du complot : a "Il n'y a pas à douter, a-t-il dit, que a l'on essaie de fomenter une seconde insurrection. Dans quelque temps, le pu- c blic saura tout et jugera. En ce moment, p il y a des gens qui parcourent le pays, t recherchent des adhérents et les font, h dans le plus grand secret, prêter serment c de prendre part à une nouvelle révolte, r Ceux qui se chargent d'une telle besogne r sont sans doute de peu d'importance, li mais il faut mettre fin à leurs manœu- p vres... Les hommes plus influents qui di- s rigent ce mouvement devraient rougir s d'eux-mêmes. Une deuxième rébellion j< ne peut réussir; elle n'aurait d'autre ré- p sultat que de discréditer les Afrikan- c ders... Dans la dernière guerre, les Afri- t kanders étaient armés, et cependant ils ont perdu leur indépendance. Pouvons-nous, aujourd'hui, laisser des gens qui sont sans armes courir à leur propre n destruction? C'est folie de songer à une P insurrection." _ P A vrai dire les révélations du premier d ministre n'ont surpris qu'à moitié. De- a puis quelque temps déjà la rumeur a s'était répandue qu'une nouvelle rébel- f lion était sur le point d'éclater et on en s donnait comme preuve la saisie par le 1< gouvernement des armes et munitions r en possession des marchands. Mais t-quelques-uns des chefs du parti nationa- 1 liste ayant assuré qu'il n'y avait là qu'un 13 racontar sans fondement, on les avait ^ crus et chacun était retombé dans sa 11 quiétude habituelle, persuadé qu'il avait P été le jouet d'une fausse alarme. d Le désaveu. i Aujourd'hui il n'y a malheureusement s plus à nier, et les leaders nationalistes ' n'y.songent pas. L'un d'eux désavoue fc même nettement les propagateurs de c toute idée insurrectionnelle. N'est-ce p pas, en effet, M. Tielman Roos, prési- s dent du Conafrès nationaliste tenu a c Prétoria, le 23 août dernier, qui " re- r commande de ne pas écouter ces gens r irresponsables capables de s'en aller par le pays prêchant la révolte, attendu, dit- t il, qu'un soulèvement n'aurait d'autre g résultat que de créer de nouvelles r misères?" 1 On le voit, M. Roos tient à établir cyie r son parti n'est absolument pour rien d dans la tentative de rébellion signalisée é par le chef du gouvernement, et sa g crainte qu'il y soit quand même impli- r qué est telle qu'il prend ombrage de c toute parole susceptible de faire soup- s çonner ses amis de complicité avec les c agitateurs. Ainsi le général Botha ayant c fait allusion à des "hommes plus in- »■ « fluents" qui dirigeaient le mouvement, M. Tielman Roos donne aussitôt à cette remarque le sens d'une insinuation visant les chefs du nationalisme, et il profite de la première occasion pour protester avec la plus grande énergie contre une allégation, calculée, dit-il, pour infliger aux leaders de son parti un stigmate flétrissant. Il somme le général Botha de citer des noms — et sans doute que le général se réserve de le faire en son lieu et à son heure. Que M. Roos attende donc; il n'y a encore aucune accusation précise de portée contre ses amis. 11 est tout de même curieux qu'un des chefs du nationalisme s'émeuve à ce point d'une insinuation vague et incertaine. Que le général Botha ait voulu lui donner une signification flétrissante, c'est possible, sinon probable, mais sûrement ce n'est pas un parti qu'on pourrait presque appeler le parti de la rébellion qui a le droit de lui trouver une portée telle, et, pour cette raison, de s'en indigner. Je doute donc que M. Roos soit, à cet é^ard, l'interprète de la majorité des leaders nationalistes, car iHeur prêterait des senffments trop en désaccord avec ceux qu'ils professent d'habitude.Indulgence injustifiée. En effet, ces messieurs sont généralement plein d'indulgence, sinon de sympathie ou d'admiration pour les principaux auteurs—les héros, diraient-ils — de la première rébellion, et ne négligent aucune occasion de le témoigner. Ainsi, à l'une des séances de leur Congrès de Prétoria, ils ont affirmé avec grande insistance leur intention de maintenir a leur comité central Kemp et d'autres rebelles condamnés- par les cours de justice. " Les exclure, s'est écrié le sénateur Wolmarans, équivaudrait à frapper brutalement des gens qui nous ont rendu le plus grand service. Je ne sais si nous pouvons nous féliciter de n avoir pas couru les mêmes risques qu'eux. Je suis sûr que nous apprécierons un jour avec reconnaissance ce qu'ils ont faits." Et M. Van Veyeren, membre du Conseil Provincial, déclare, à son tour, que " s'il n'a pas pris part à la première rébellion, il ne craint pas cependant de dire que quiconque y a participé est regardé par lui comme un frère." Le Congrès s'est associé à ces vues, et Kemp et ses complices restent plus que jamais affermis à leurs postes au comité central nationaliste. Eh bien, je le demande, est-il véritablement permis de supposer que des gens ayant l'audace de glorifier et d'honorer ainsi d'anciens chefs de la rébellion, puissent s'offenser d'être considérés, même à tort, comme les inspirateurs de nouveaux rebelles? En bonne logique, étant donné leur attitude au récent Congrès, l'erreur commise en les soupçonnant— si, toutefois, erreur il y a — ne devrait être, à leurs yeux, que très excusable, sinon flatteuse. Embêtés par crainte d'être compromis, je comprends qu'ils le soient, mais offensés, non. M. Roos a donc eu, je crois, des sus- • ceptibilités que bien peu partagent dans son parti. Est-ce qu'une enquête l'effraio et qu'il espère l'écarter par ses protestations indignées? Ce serait un moyen par trop puéril et qui irait plutôt à l'encontre du but proposé. Dans tous les cas, quoi qu'il dise et tant que pleine lumière ne sera pas faite, la grande généralité du public sud-africain pensera tout naturellement que c'est parmi ceux qui font à tout instant l'apologie de la première rébellion, c'est-à-dire panmi les amis de M. Roos ou da général Hertzog, qu'il faut aller chercher ces "hommes influents," qui, d'après le général Botha, préparaient dans la coulisse une seconde insurrection.Les vrais coupables. Un malin, que l'on ne désigne malheureusement que par les épithètes de "proéminent Hertzogite," croit savoir quels sont les vrais coupables. Il novis apprend qu'il a été approché par ces agents de sédition et nous confie qu'il suspecte toute l'affaire de n'être qu'^rx coup machiavélique monté par le South African Partv. Il est fâcheux que le personnage si bien inspiré se cache modestement sous le voile de l'anonyme. Son nom, si c'est celui d'un "proéminent Hertzogite," donnerait peut-être quelque valeur à ses suppositions. Qu'il se fasse donc connaître et surtout qu'il étaie ses soupçons de faits certains et concluants, autrement il n'est guère possible d'attacher beaucoup de sérieux à ses dires. Je crains que nous n'ayons longtemps à attendre ses explications. D'après une information du " Sunday Times " de Johannesburg, à la date du 27 août, les conspirateurs étaient au nombre de 1,500 et ils sont tous connus du gouvernement. Ils avaient leur quartier général à Johannesburg et leur plan était de gagner à leur cause les artisans employés à la ville et au chemin de fer, de façon à paralyser, dès le début, les principaux services du grand centre sud-africain. Ils croyaient que le mouvement, une fois lancé à Johannesburg, se répandrait vite dans le reste du pays. Ils allaient préparer une liste des armes et munitions faciles à saisir. On a vu plus haut que leur projet à cet égard * été déjoué. Depuis les révélations du général Botha la plupart des conspirateurs ont retiré leurs noms du complot. Le public est impatient d'avoir les détails complémentaires promis par le général Botha et aussi les noms des personnes influentes responsables. En attendant, la très grande généralité est d'accord pour qualifier de folie criminelle l'idée même d'une seconde rébellion. LYDIUS. La BELGIQUE et la GÉNÉROSITÉ des SPDISTES Voici le rapport financier du 3 août du Belgian Widows' and Orphans' Fu.nd de l'Afrique du Sud pour les Belges victimes de la guerre. Le total des dons reçus s'élève à plus de trois millions. C'est un splendide résultat et l'on ne saurait trop louef cette œuvre de son inlassable et admirable générosité. Grâce à elle que de veuves et d'enfants des soldats belges morts pour la patrie ont été secourus : Financial Statement No 24. (August 1916.) CREDIT. Donations received by the Joint Treasurera in Johannesburg :— To 31st July 1916, as per Re- £ s. d. port No. 23 ... ... ... 119,099 4 10 During August ... ... 1,874 7 0 Total from 22nd August 1914 to 31st August 1916 ... 120,973 11 10 DEBIT. Expenditure nil Moneys remitted by National Bank Drafts to the Belgian Government for the Belgian Widows and Orphani (Victims of the War) :— As per Report £ s. d. No. 23 ... 119,000 0 0 DuriDg August 1,500 0 0 120,500 0 0 Balanoe to crédit of fund in the National Bank, Commissioner St., Central Johannesburg, on the 31st August 1916 as per bank £ s. d. certificat» 473 11 7 Add ameunt char-ged by bank in error to be re- veraed 0 0 3 473 11 10 £120,973 11 10 Johannesburg, lst September 1916, J. P. O'REILLY, ) Joint Honorary J. L. VAN LIER, ) Treasurers. Examined and found correct, HENBY HAINS, Incorporated Accountant (Eng.), Honorary Auditor, 87ème année, No 256

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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