L'indépendance belge

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s.n. 1914, 01 Août. L'indépendance belge. Accès à 30 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/nv9959d84m/
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| AO Oesncixia.es EN BELGIQUE ET A PARIS c 85e ANNÉE Samedi 1er août 1914 ADMINISTRATION ET REDACTION 1 2 rue des Sablo», Bruxelles BUREAUX PARISIENS . 11 place de la Bours» ABONNEMENTS : ÉDITION QUOTIDIENNE IE1GIÇUE Un an 20 ir 6mjis: 10 ir. 3 mois. 5 (r. IUXEIiBOURGlGri-D.1 » 28 Ir .5 Ir. » Sir. ETRANGER » 40U. » 22 tr. » 12 ir. ÉDITION HEBDOMADAIRE Internationale et d'Outre-msn 10 PAGES, PARAISSANT LIÎ MERCREDI Un au 9;; franc» gis moli 3 zz l'rauca L' INDÉPENDANCE V « 1 3 1 SameJi 1er août 1914 Les annonces sont reçues. A BRUXELLES : aux bureaux du jou" aal. A PARIS : il, place de la Bourse. A. LONDRES : chez MM, John-F. Joues ci C3, # . Snow Hill, E. CL-, à fAgence Havas, n° 14^ Cheapsiûe E, G.; ec chez Neyk'oud & Fils, LA) jjos 14-18, <jueen Victoria Street, et Tfc B. Brown Lid. n° 163, Queen Victoria Street. & AMSTERDAM ; chez Nijgn & Van Ditmar, Rokia, î & ROTTERDAli : même Drme, Wynhaven. 113. ON ALLEMAGNE, EN AUTRICHE-HONGRIE et c SUISSE, aux Agences de la Maison Rudolf MoSê ft ITALIE : chez 3IM. Haaseustein & Vogler, à Mila Turin et Rome. ,fiàMir\.V_YARK » T.R. Rmump f Id t. East -49nd Strefi TROIS SDTTÎQÎS VXR JOUR. — SU PAGES BELGE C0SSERViUÛ5 PAB LE PROGRÈS > Édition du matin La Guerre Austro-Serbe L'OCCUPATION DE BELGRADE. LA CRISE EUROPEENNE. DANS L'ATTENTE La Situation Le caractère de la tension internationale ne s'est pas sensiblement modiiié .depuis jeudi soir. La très légère éclair-cie qu'on signalait à Paris ne s'est pas , précisée, mais la situation ne s'est pas ç aggravée. Là est l'essentiel, car il ne j" tout pas se dissimuler que dans l'état r actuel des choses, gagner du temps, un r peu de temps, c'est accroître les chan- r ■ces de solution pacifique. On distingue dans cette situation t .quatre éléments essentiels : l'échange de , .télégrammes entre Guillaume 11 et _\i- i colas II; la mobilisation russe; la répli- , .que qu'y fera l'Allemagne et l'attitude 1 de l'Angleterre. On n'a toujours aucune indication officielle ou officieuse sur les . télégrammes échangés entre le Kaiser ) et le Tsar; on sait seulement que ces i télégrammes se sont croisés. 11 y a donc , eu initiative simultanée des deux sou- , Yerains, et cela ne peut être interprété , que dans un sens favorable. Le fait que , l'Allemagne a demandé .à Saint-Péters- ! Jiourg quelle est la signification de la mobilisation russe et si la Russie est. disposée à arrêter cette mobilisation est plus inquiétant. Il est évident que j l'aveu russe que cette mobilisa- ; tion est dirigée contre les entreprises «Ventue-lles de l'Autriche en Serbie, ce j ft'vi résull.' clan inubm des événements | eux-mêmes, oblige l'Allemagne à s« , rappeler qu'elle a des devoirs d'alliée ] envers l'Autriche et qu'elle doit s'eflor-çer d'atténuer dans la mesure du.possible, voire de détourner complètement cette menace russe de son alliée. La mobilisation all^juande pourrait donc être logiquement la réplique à la mobilisation russe et immédiatement la mobilisation française se produirait.en ré-, plique à la mobilisation allemande..Oi", la déclaration de M. Malvy, ministre de l'intérieur de France, que l'on a reçu à Paris du côté de l'Allemagne des nouvelles qu'on n'osait espérer prouve que le gouvernement de Berlin ne tient, pas encore la mobilisation pour un acte irréparable et qu'il y a encore place pour Ides négociations diplomatiques. Ce qui est certain, c'est que la Russie poursuit sa mobilisation et que, à l'heure où nous écrivons, l'ordre de mobilisation n'a été lancé ni à Berlin, ni à Palis. Aussi longtemps qu'il en est ainsi, on ne doit pas désespérer. Il se confirme que l'attitude de l'Angleterre est bien celle que nous indiquions hier. C'est le cabinet de Londres qui fait preuve de la plus grande activité diplomatique en faveur du maintien de la paix, mais si l'équilibre est réellement menacé, si l'Allemagne menaçait réellement la France, la Belgique ou les Pays-Bas, l'intervention immédiate de l'Angleterre avec toutes ses forces navales contre l'Allemagne ne fait pas le moindre doute. Il est permis de supposer que c'est cette attitude de l'Angleterre qui est pour une large part dans la réserve de l'Italie et dans la prudence avec laquelle fort heureusement procède l'Allemagne. Il faut bien se rendre compte, en effet, que, si un conllit général devait se produire, l'Allemagne se. trouverait à pou près seule à supporter le choc, ne pouvant guère attendre d'aide efficace de ses alliées. L'Autriche-Hongrie doit disposer de la moitié de son armée, soit huit corps d'armée, pour opérer contre la Serbie et le Monténégro; elle a un corps d'armée à la frontière italienne, un corps d'armée à la frontière roumaine, cinq corps d'armée couvrant la frontière austro-russe, et lin corps d'armée couvrant Vienne. La Russie dispose de quatorze corps d'armée pour opérer contre les cinq corps d'armée autrichiens qui lui seraient opposés — soitla proportion de trois contre un — et de seize corps d'armée pour opérer contre les six corps d'armée que lui opposerait éventuellement l'Allemagne à la frontière de la Pologne. Mais si l'Allemagne doit détacher six corps d'armée pour essayer de contenir ce formidable flot russe à l'est, elle ne peut plus opposer à la France que vingt corps d'armée. C'est-à-dire que les forces allemandes et françaises qui seraient aux prises se trouveraient, en somme, à égalité absolue, tandis que l'Allemagne serait en infériorité manifeste à l'est. La situation eût été totalement différente si le conflit s'était amorcé entre la France et l'Allemagne au lieu de s'amorcer entre la Russie et- l'Allemagne, car l'armée russe, qui interviendrait aujourd'hui avant l'armée française, ne serait intervenue alors que beaucoup plus tard, c'est-à-dire après que l'Allemagne aurait pu donner son plein effort contre la France. On voit par ces dispositions, qui sont officiellement connues, que ce se-1 rail pour l'Allemagne chose extrêmement grave que de laisser s'engager une guerre générale dans ces conditions. . LAllemagne pourrait-elle songer sérieusement à jouer tout, son avenir, sa puissance militaire et sa richesse indus- I trielle sur une carte aussi douteuse? , Pourrait-elle risquer tout éela.pour as-" surer à l'Autriche-Hongrie une satisfac- tion d'amour-propre au détriment de la ^ Serbie? Nous ne pouvons, nous ne vou-lr Ions ,1e croire. Malgré tous les symptô-mes de la crise la plus grave que 1 Lu- II rope ait connue jusqu'ici, nous soute-nons encore que l'Allemagne, malgré l'extrême délicatesse de sa situation par- 11 ticuliére vis-à-vis de l'Autriche-Hongrie '.u collaborera loyalement avec la France, ?" l'Angleterre et* l'Italie pour tenter 11m-'" possible en faveur d'une solution paci-'l! tique du conllit. 16 tin .ce qui concerne l'action militaire 'S austro-serbe proprement dite, l'occupu-'r lion, de Belgrade par les troupes austro-JS hongroises, après un combat d'artille-10 rie, est confirmée. Les S.erbes, on le sait, ne pouvaient défendre leur capitale, ^ évacuée depuis plusieurs jours par le 10 gouvernement et. l'armée, et ils ne. peu-vent davantage défendre pratiquement 1:1 ta région du nord-ouest. Pourtant, à st plusieurs endroits, les tentatives des 11 Austro-Hongrois pour passer le Danube le furent énergiquefnenl contrecarrées par a" les Seibes. Mais ce n'est pas là que se -s jouera la partie décisive, M elle unit ■•e 'p iquer jusyii'au bout. <> ni -t que lorsque 13 les armées austro-hongroises s'avance-? ront a l'intérieur du pays,vers. \ aljevo et Kragujevac, que les Serbes donneront r" le meilleur de leur effort et la face des s" choses. pourrait alors, changer au tout 1,1 au tout. 'a Nous, disions tantôt, « si la partie doit *p se jouer jusqu'au bout ». C'est qu'il seni-"" bie, en effet, que l'occupation de. Bel-grade pourrait marquer une sérieuse ®" • étape il'arrêt. L'Autriche-Hongrie ob-}'< tient ici une première et. très tacile sa-,e tiSl'actiqi d'ammir-propre : elle occupe militairement la capitale du pays au-quel elle fait la'guerre. Alors qu'elle re-fusa, de discuter avec la Russie, avant :,s toute action militaire; ejle ne se relu-r" sera peut-être plus à discuter mainte-n. nant avec l'Angleterre, l'Italie, la Fran-ce et l'Allemagne — surtout si l'Aile-r" magne le lui demande instamment. re Etant donnée la tournure que pfennenl a" les choses; étant donné qu'elle a. à re-douter irie pression militaire de la 5,> Roumanie et de la Russie; qu'on sr trouve à la veille d'un conflit général ??" dont, de toule manière, l'A'utriche-Hon grie risque de faire tous les frais, on e.B comprendra peut-être à Vienne que tl" l'occasion qui s'offre do ne pas pousseï plus loin cette aventure dangereuse es )s une occasion unique et que, après lt 'e~ facile satisfaction d'amour-propre obte nue, il serait criminel de la laissé) 'e* éehappér... J1.': ROLAND DE MARÈS. L'ACTION SVïîLITASRE NOUVEAU BOMBARDEMENT DE BELGRADE La veision serbe Belgrade, jeudi. 20 juillet. La nuit dernière, h 11 heures, les Autrichiens ont dirigé sur Belgrade une violente canonnade. Le feu des monitors et celui de l'artillerie postée .. Semlin a duré jusqu'à 2 heures du malin. Quelques édifices ont été endommagés. Les canons serbes no ripostèrent que rarement, (.'ne canonnière autrichienne a subi <Jl graves avaries. Les Autrichiens ont essayé de passer le fleuve. Ils ont été repoussés énergiquement. La fusillade a duré jusqr'à 4 heures du matin. On ne signale Sienne porte du côté serbe. Oh s'attend à un» nouvelle attaque pour demain midi. Lès tentatives faites par les Autrichiens pour passer le Danube ont été repousséés partout. La version autrichienne Vienne, jeudi, 30 juillet. Vers minuit, du eOté de Belgrade, le feu des mitrailleuses recemmença après un assez long silence. Les monitors autrichiens tirèrent afoirs sur la ville. A une heure du rna-iin, par suite du bc mbardement, une poudrière fit explosion Belgrade. Aujourd'hui, à la pointe du jour, les Serbes, essayèrent de h ire sauter le pont sans toutefois y parvenir. La douane serbe ayant tiré sur les troupes autrichiennes, l'artillerie autrichienne dirigea son feu sur ce MttoeriKqùi fut bientôt complèt-ertient en ruines. Peu après on entendit de nouveau une vive, fusillade et en même temps on aperçut, plusieurs incendies à Belgrade. Au cours des, diverses tentatives faites par les Serbes pour faire sauter le pont, les soldats autrichiens firent. prisonniers seize Serbes qui von! être dirigés sur Peter-wa'rdëiri." (a) e. L'OCCUPATION DE BELGRADE le Londres, vendredi, 31 juillet. - On nuuide de Semlin au » Standard » : Belgrade est occupée par les troupes autri-'a chiennes. Los forces qui ont envahi la Ser-^ bie par SemenJria s'avancent vers Osipao-; nica. (a) Berlin, jeudi, 30 juillet. La h Gazette de Huit Heures » publie une dépêche de Belgrade disant qu'on a fait eon-naitre publiquement par des affiches appo-sées sur les murs que Belgrade a été prise e_ par les troupes âi.tiichiennes. Trente à quarante mille personnes seulement étaient r_ restées dans Belgrade I.os autres liabitants jp avaient pris la fuite. Il n'y' avait d'autres personnages oflicie'.s que le maire d.e Bei-grade.4. Deux lieutenants d- 68e régiment auraient été légèrement blessés. (a) ;1' . PREMIERES ESCARMOUCHES -N Vienné, jeudi, X juillet. 0 La ligne d'observation (tes troupes àut;:- " chiennes sur la Drina s'est avancée en li- '' vrant deux petits combats jusqu'au bras !' principal du fleuve. Du côté autrichien on signal" un mort. Du côté serbe on signa,le ', une douzaine d'hommès hors de combat. 'V IJes bandes serbes ont essayé d'inquiékr ' la région d'1 Bj'-.ina. KUCs ont été repolis- sées.', (a) 3e ' se SERBtE e PRETENDUS TROUBLES EN IMOu VijLLE-SERmL e- (>{, \'if.n-ne, • jeudi, ?0 juillet, ni D'après : ee-rluins bruiis il y aurait des es troubles assez importants en Nouvelle-Ser. iit. bie. Les éléments non serbes se refuseraient à entrer dans l'armée, de sorte qu'il y au- )il rait pus mail de difficultés à fonmer les noil- n- veaux régiments: (&) il- N. d. I. R. — Cette nouvelle, de source se autrichienne, ne doit être- accepté.? que-sous 1)- les réservé-s d'usage. pe AUTRICHE-HONGRIE L'EMPEREUR A SCHOENBftUN « Ma résolution était la bonne » u- Vienne, jeudi, 30 juillet, e- Lorsque l'Empereur, après son arrivée n- au château de Schdenb r.un ^descendit de voi-e- ture, le béurgnicstre a prononcé une allait. cution dans laquelle il renouvela le serment nt de fidélité à l'Empereur et à l'Empire au 'e- nom des Viennois. la L'Empereur "épondit : aÇ'est avec la plus se profonde émotion quo je reçois cette preuve 'al de fidélité qui me parvient de toutes les par-n- lies de la maiiarcl i '. Je vous remercie très 3n cordialemen' de votre hommage. Je croyais Le à mon âge, dit-il, n'avoir phis à vivre que er des années de paix. Ma décision m'a certes JSt beaucoup coûté, mais par les manifestations la qui m'environnent, de toutes parts j'acquiers le- Ici conviction que lha résolution était la ;er bonne. » (a) FRANÇOIS-JOSEPH CONFERE AVEC L'ETAT-MAJOR Vienne, jeudi, 30 juillet. Les journaux annoncent que le comte Berchtokl, ministre des affaires étrangères, çjj, le général Krobalin, ministre de la guerre et le général Conrad de Hoelzendorl, chef d'étal-major général on.t été reçus en audience par l'Empereur, hier' dans l'après-lI'i- midi. L'entrevue a duré deux heures. (a) nte de LE POINT DE VUE AUTRICHIEN n'a Vienne, ■ jeudi, "0 juillet. J[|t Suivant la u Nouvelle Presse Libre », 'e ri- fait que la Russie s'est déclarée prête a ni- échanger des vues directes avecTAutriche--es Hongrie ne simplifie guère la situation. On ve- dit à Paris, ajoute ce journal que l'AUema-Ltt gne doit s'entremettre à Vienne' pour don-in- lier à la Russie certaines' assurances notamment que, après que l'Autriche aura >ur vaincu la Serbie, il ne soit pas touché h l'indépendance de ce pays. Or, l'Allemagne •ns ne désire influencer d'aucune manière -es l'Autriche sur se,s relations ultérieures avec la Serbie et comme l'Autriche elle-même ne veut pas prendre actuellement d'engagement pour l'avenir, les trois thèses aile-feu mande, austro-hongroise et russe sont en-as- core très éloignées. (a) n'^ ON CAUSE ou- Londres, vendredi, 31 juillet. L'Agence Reuier apprend que les conver-er. salions sont reprises entre Vienne et Saint-xns Pélersbourg. (a) FRANÇOIS-JOSEPH AURAIT ECRIT me ' AU PAPE en. Rome, vendredi, 31 juillet. on Le « Nuovo Giornale » dit que François-en Joseph a répondu au message que le sou-lies verain pontife lui avait adressé dans la journée de samedi dernier, pour l'adjurer [tes de ne pas .troubler la paix européenne; >nt, l'empereur d'Autriche remercierait le Pape ers de sa bienveillante intervention en l'assu-ier- rant, de ses sentiments profondément paei-(a) 'fiques. Après avoir exposé les raisons qui obli-- gèrent la monarchie austro-hongroise à entreprendre une campagne contre le ' royaume serbe, . o souverain conclurait dans sa missive, en formant des vœux pour qu'il plût à Dieu de protéger l'Europe 1,-r, nolomlfA /U\ ANGLETERRE Mesures militaires FEUX ETEINTS Londres, jeudi, 30 juillet. Le Board ol' Trade annonce que les feux et les bateaux-phares du golfe de Portland ont été supprimés'et que la navigation est interdite pendant la nuit. (a) PLUS DE CHAREON FOUR L'ETRANGER Gard if f, vendredi, 31 juillet. On annonce que les autorités de l'Amirauté oait l'ait savoir aux principaux propriétaires de houillères que leur extraction entière sera réservée aux besoins de la marine. (a) ARRESTATION D'ESPIONS Freslnvater (Wight), 30 juillet, frois étrangers soupçonnés d'espionnage ont été arrêtés dans le voisinage des forts, on ils s'étaient fait conduire en voiture, (a) LE DEVOIR DE L'ANGLETERRE Londres, vendredi, 31 juilet. Le n Morning Past », envisageant le cas où la France devrait entrer dans le conllit, ailors d'-' raseï - i voisine. En oé cas l'Intention de l'Angleterre, fa volonté de la nation même, serait de ne pas être spectatrice de cet écrasement, de s'y opposer en prenant part aux opérations militaires. (a) BON SIGNE Londres, jtiudi, 30 juillet. lies officiers français et allemands, actuellement . en voyage d'agrément à Londres, après avoir reçu ce matin une dépêche les invitant à regagner leurs corps, ont reçu dans l'après-midi d'autres télégrammes les prévenant qu'ils pouvaient différer leur départ. LES TRAVAILLISTES Londres, jtiudi, 30 juillet. Le groupe travai.lli.ste de la Chambre des Communes a voté un ordre du jour exprimant le regret que la proposition de Sir Edward Grey n ai t pas été acceptée. If espère que l'Angleterre ne sera pas impliquée dans le conflit. ;a) M. ASGUITH FERA UNE IMPORTANTE DECLARATION Londres, vendredi, 31 juillet. M. Asquith fera • et après-midi, vers o h., une déclaration à 'a Chambre des commu-nes. (a) LES NEGOCIATIONS AUSTRO - RUSSES REPRENNENT Londres, vendredi, 31 juillet. On apprend de source diplomatique la re-pr! e des conversations entre l'Autriche et la Russie. Ces conversations se poursuivent à la l'ois à Vienne et à Saint-Pétersboiirg et on espère qu'elles apporteront une détente à la situation actuelûe. Aucune ambassade n'avait connaissance d'un nouveau développement de la situation ce matin. Belgrade a été occupée, mais on n'a aucune idée des mesures militaires qui suivront. On répète dans les milieux diplomatiques autrichiens que l'Autriche ne convoite aucune partie du territoire serbe. (b) RUSSIE SITUATION POLITIQUE EXCELLENTE Saint-Pétersbourg, vendredi, 31 juillet. Aucun développement vers la paix n'est nettement visible aujourd'hui. Le fait que la flotte anglaise a quitté Portland a causé une certaine émotion. Cette nouvelle, jointe aux assurances données par le Japon, a certainement confirmé la Russie' dans sa résolution de montrer de la fermeté. Toute la nation soutient le gouvernement, y compris les Israélites. On commente beaucoup les paroles que le Tsar a adressées aux cadets. (a) TOUT EST CALME, MEME EN FINLANDE Saint-Pétersbourg, jeudi, 30 juillet. La mobilisation partielle n'a pas troublé la sérénité des esprits. A part les manifestations , patriotiques qui se produisent assez fréquemment, la ville présente sa physionomie habituelle. Dans les milieux officiels règne toujours le même sang-i'roid. (a) Les nouvelles reçues de la Finlande tendent à dissiper les ir quiétudes qui auraient pu naître au sujet de- dispositions de cette partie de l'Empire. (a) CONCENTRATION DES WAGONS Berlin, vendredi, 31 juillet. L'ambassadeur d'Allemagne à Saint-Pé-fprçhnm-cT annnnpp on'il v r-i nn/> r^onnentm- tion générale des wagons et des voies fer rées en Russie. (b) LA FIEVRE A SAINT-PETERSBOURG Saint-Pétersbourg, vendredi, 31 juillet. Toute la nuit la capitale a été fiévreuse Personne ne doimait. Les manifestations patriotiques se sont succédés et, jusqu'i 4 heures du matin, les rues centrales on été parcourues par une foule nombreuse portant des drapeaux et des portraits di l'Empereur et chantant l'hymne national Des cris enthousiastes de « vive la Russie vive l'armée I vive l'Empereur ! » furen poussés. Ce mérita, avant la reprise du tra vail, les ouvriers se sont rassemblés au: portes des fabriques et des usines. Pendan la nuit beaucoup d'eailre eux avaient ét appelé: sous les drapeaux et leurs cama rades les saluèrent par des ovations. Su de nombreux points, au centre de la vilt et dans les faubourgs, des réunions publi ques sont improvisées. Un enthousiasm extraordinaire règne dans toutes les clas ses de la population. Les gens de toute, conditions affluent aux bureaux de mobi /v> ALLEMAGNE L'état k guerre est proclame Berlin, vendredi, 31 juillet. l.'Kmpeieur, conformément à l'aiticle 6S de la l'iingliluUon <'e l'Rmpii'è (Bavièçe e>. di-isivemect), a déciété i't-tut de gl. r:c. Pour la Bavière, une ordonnance semblable est prise. (a) *** I L'état de guerre concerne, les mesures ■militaires à la frontière et pour ta protection des chemins de fer, la restriction de l'exploitation des services postal, télégra-• phique et des chemins de 1er au profit des besoins militaires. La déclaration de l'état - de guerre équivaut à l'état de Siège en t Prusse, avec défense de publier des nouvelles sur les mouvements des troupes et sur les moyens de défense. ) Cet état de guerre comporte en soi même l'état de guerre ou l'état de siège, c'est-à-dire qu'il signifie plus qu'état de guerre lui-même.5 (N. D. L. R. — Cette mesure extrêmement, grave n'équivaut pas encore à la mobilisation. Ce n'est encore au une précau-. tion, mais l'horizon s'assombrit...) 5 EST-CE LA MOBILISATION GENERALE? Berlin, vendredi, 31 juillet. ? Aujourd'hui est prévenue à Saint-Pétersbourg une information du ministre d'Al-lemagne qu'une mobilisation générale de l'armée et de la flotte a été décrétée. En conséquence, l'empereur d'Allemagne ■" a décrété l'état de menace de guerre. •) L'Empereur reste ..ujourd'hui à Berlin.(b) AU CONSEIL FEDERAL Le Conseil Fédéral a approuvé aujourd'hui la publilation de trois ordonnances :- impériales concernant l'interdiction de l'ex-t portalion de la paille, des fourrages, des t animaux, des véhicules à moteur, des roues t et des parties t.e véhicules a moteur, des e huiles minérales brrtes, du goudron miné-e rai et des huiles .ui en proviennent, i- Les ordonnances entrent immédiatement a en vigueur. (b) s LE e KRONPRINZ CHEF DE LA l'« DIVISION J Potsdam, vendredi, 31 juillet. Le kronpi'inz u été désigné comme chef de la 1™ division de la garde. (b) Berlin, vendredi, 31 juillet. L'Empereur est rentré à Berlin. (b) LA PHYSIONOMIE DE BERLIN FAUSSE ALERTE t (De notre correspondant.) a Berlin, jeudi, 30 juillet, e Nous avons passé une journée orageuse, x Los esprits sont en déroute, du haut en bas i- de l'échelle sociale. Il n'y a que dans les i- sphères gouvernementales qu'on garde a peut-être un peu de sang-froid. Mais le sail-s on au juste? En tout cas on s'attend à tout. La preuve. Ce matin une manœuvre cri-e minette a jeté la ville dans une véritable i) panique. Qui en est l'auteur ? Le procureur roy&U. aura-t-il à le rechercher ? \ ers une E heure les journaux ont été informés que : S. M. le Kaiser avait ordonné la mobilisa-,é tion de la flotte et de l'armée. i. Aussitôt les journaux de publier des «Ex-tra-Blàtter «.Heureusement que les rédac-lions, n'ayant pas confirmation immédiate de la nouvelle demandèrent des renseigne-•s ments. On leur dit qu'ils avaient été dupas i) d'un farceur. Mais le « Lokal Anzeiger » eiut la déveine it qu'un automobile tout chargé de supplé-e ments partit et commença la distribution i) Un millier de feuilles étaient déjà entre 'es mains du public avant qu'on eût pu rattraper le malencontreux « canard ». La nouvelle se répandit comme une fral-é- née de poudre par la ville, amplifiée nalu-i- Tellement par les gens qui savaient tous > y ajouter quelque chose. Ce fat une consternation générale, liés gens s'abordaient en se disant : « Alors, ça y est ! quand partez-vous ? -Moi, j'ai cinq jours pour rejoindre ! ii Et les femmes, les hommes âgés, '■ racontaient combien ils avaient de proche* s qui les allaient quitter. à Ce n'est que deux heures plus tard que le 't « Lokal Anzeiger n publia un nouveau sup-e plément pour expliquer qu'il avait été victi-e me « d'une grossière manœuvre» I '• Peu après un autre canard fut lancé. • Le gouvernement allemand avait, disait-'t on, posé à la Russie une demande au sujet r- de sa mobilisation, en lui fixant un délai x pour la réponse. Vérification faite, la nou-'t velle. fut reconnu fausse. Puis, ce fut la pré-tendue mission confiée r- au gi-and-duic de Hésse, beau-frère du Tsar, ir « pour essayer une dernière pression au-I® près die lui ». >- Si l'on croyait toutes les nouvelles, la ie guerre générale ne serait plus qu'une ques-3* tion d'heures. 's En dernière heure, une note annonça que le conseil fédéral se réunit vendredi, mais ') ni M. Bethmaim-Ho'llwog, ni le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères von Jagow ne seront présents à cette séance. Le conseil fédéral n'aura à s'occuper que de questions courantes sans importance. 8 MESURE SYMPTCMATIQUE Berlin, vendredi, 31 juillet. Le « Lolcal Anzeiger » annonce que le» [. services de lo, îaison impériale, ainsi que •..'j -■ :-ude WîjiitJiujiolie sont dissout ^ jusqu'à nouvel oïdci. POURPARLERS RUSSO-ALLEMANDS Berlin, vendredi, 31 juillet. ?s M- Serbejew, arnLassadeuir de Russie, « c-, rendu; hier, une lOLgue visite à Al. de Ja„ le gow, ministre des affaires étrangères. LE POINT DE VUE ALLEMAND at IBeriln, vendredi, '^1 juillet, •n Les journaux jugent que les dernières car-u- tes diplomatiques »e sont pas encore jouées, et puisque les relations ne. sont pas encore rompues entre l'Autriche et la Russie.- ils îe disent, de plus, ru il est inexact que l'Alle-li- magne ait posé à Saint-Pétersbourg une li- question sua* les arr. ements avec un déltti pour la réponse. .Mais ils estiment qu'une e- demaaide semblable s'impose d'ici peu. 11 ■o- est impossible qu'un pareil état de choses u- se prolonge pendant des jours ou même des heures. Les journaux répètent que le gou-? verniement allemand continue à s'efforcer d'amener une entente entre Vienne et St-Pétersbourg sans d'ailleurs préciser davan-tage et sans paraître trop cioire au succès de ses efforts. (a) de AUCUNE DEMARCHE DECISIVE ne N'A ETE FAITE Berlin, vendredi, 31 juillet. !b) Les conversations entre Berlin et Saint-Pétersbourg ne sont pas encore arrêtées.! Cette constatation, jointe au fait que le mo-es biliisali'On n'est pas lencore ordonnée en ' France ni en Allemagne, est jugée oomme ' la seule raison pour laquelle il est permis es de dire que tout espoir de paix n'est pas es encore entièrement disparu, mais ce n'est )(j_ pas une raison suffisante pour dire que la situation oit. perdu quoi que ce soit de sa ,nj gravité. Le contact er.t-re Vienne et Saint-Pétersbourg n'est pas rompu, mais les tentatives faites pour diminuer la tension n'ont jusqu'à maintenant aucun succès. D'après la « Gazette de Cologne » le gouvernement allemand a jusqu'ici évité de lef faire à Saint-Pétersbourg une démarche dé-[b) oisive et de poser une question catégorique, ce qui, par ta réponse qui serait faite, déciderait définitivement de son attitude, (b) INTERDICTION D'FXPORTER DES CEREALES ET DU BETAIL Berlin, vendredi, 31 juillet. !e. On apprend que le conseil fédéral exami-as n-era ce matin la question des mesures à. e3 prendre pour interdire l'exportation des C]C céréales, farines et fourrages, du bétail et U. de la viande. (aj "■ ARRESTATION D'UN ESPION RUSSE n- jjr, Berlin, vendredi, 31 juillet, ,ur La « Gazette d'Altfnstein » annonce qu'on ne a arrêté dans cette ville un espion envoyé > • par le service d'irJormation russe. [&) 5a" A LA FRONTIERE RUSSE îx- Le journal dit que la police de Koenigs-, ic- berg a fait afficher un avis disant qu'à la ite gare principale et ses annexes des postes îe- militaires sont installés. La police signale i2s à l'attention de la population qu'il est interdit de passer à moins de 50 mètres des ou- ne vrages d'art, signaux, voies, pont-, postes lé- d'aiguillage. (a) LES LANCEURS DE FAUSSES NOUVELLES at- Beriin, vendredi, 31 juillet, al- La police a saisi «uatre journaux berlinois tu- qui annonçaient ia nobilisation de l'Allema. aïs gne. la>.

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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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