L'indépendance belge

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s.n. 1918, 31 Août. L'indépendance belge. Accès à 08 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qn5z60d57w/
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89e annee No 205 L' INDÉPENDANCE BELGE CONSERVATION PAR LE PROGRÈS ROYAUME-UNI: 1 PENNY LE NUMÉRO CONTINENT. . 15 CENTIMES HOLLANDE 5 CENTS ADMINISTRATION El REDACTION : BUREAU A PARIS : TUDOR HOUSE, TUDOR ST.. E.C. 4 11, PLACE DE LA BOURSE TÉLÉPHONE: CITY 3960 TELE.: 311-57 et 23S-75 SAMEDI 31 AOUT 1918 En vente à Londres à 3 h. !e vendredi 30 août 1 (3 MOIS. 9 SHILLINGS ABONNEMENTS •( 6 MOIS. 17 SHILLINGS Il AN. 32 SHILLINGS LA SITUATION .Vendredi midi. La guerre La capture de Bapaume et de Xoyon ;t Pévacuation de Péronne par les Allemands, tels sont les faits les plus saillants des bulletins de victoire que ho us 'avons à enregistrer aujourd'hui. Ainsi, .m à un, tombent les plus beaux fruits cueillis par l'ennemi au cours de sa coûteuse offensive du printemps. Le peuple allemand, tout obstiné qu'il soit dans sa foi impérialiste, et malgré la propagande de sa presâe pour le maintenir dans l'ignorance des faits,- ne tardera plus à voir qu'on l'a honteusement dupé. _ Depuis là réaction de la Marne, le maréchal Foch ne fait que préparer, par une série de manœuvres préliminaires, la grande offensive générale qui doit nous donner la victoire définitive. Jusqu'à présent nous n'avons pas encore reconquis tout le terrain qufe l'ennemi, à un mo-' ment de déséquilibre de nos forces, provoqué par la trahison des Bolshévistes . russes, nous avait arraché. Toutefois, nous avons franchi la plus rude étape^ et aujourd'hui, malgré la vigueur dont notre adversaire est encore capable, nous pouvons envisager l'avenir avec une entière confiance. Nous sommes sur la route qui doit nous mener triomphalement au but de nos aspirations de paix et de justice, et rien désormais ne pourra plus nous empêcher de l'atteindre. Hier encore l'ennemi a continué à bat-. tre en retraite sur tout le front qui s'étend de la Sensée à l'Oise e*f à l'Ailette. Au nord de la Scàrpe, une brillante opération a permis à la Ire armée britannique de se rétablir en toute sécurité dans les positions abandonnées la veille dans le Bois Vert. Des deux côté.s de la rivière, nos alliés ont repoussé avec de:s pertes sanglantes des contre-attaques violentes lancées par les Allemands dans le voisinage de Gavrelle, à l'est de Boirv et au sud-est de Vis-en-Artois. Sur tout le front de Bapaume l'ennemi a été forcé d'abandonner ses positions, subissant des pertes sensibles en prisonniers, •n canons et en^hnatériel, ainsi qu'en tués et blessés. Jeudi matin, les troupes néo-zélandaises sont entrées dans Bapaume et en ont chassé les dernières arrière-gardes ennemies dans des combats obstinés, les Allemands faisant des efforts désespérés pàur maintenir leurs positions au nord de cette ville. Ces efforts ont conduit à une lutte sévère au* environs de Vraucourt, d'Ecoust - Saint - Mein et d'Hendecourt-les-Cagincourt, nos alliés faisant ici de nouveaux progrès, tout en capturant de nombreux prisonniers. Au sud de Bapaume le front britanni que a été porté sur la ligne'approximative de Frémicourt-Beaulencourt-Mor-val-Combles. De vifs combats ont eu • lieu sur cette ligne et des pertes sérieuses ont été infligées aux .corps d'infanterie ennemis qui tentaient de retarder l'avance de nos alliés. Au sud de la Somme les unités australiennes du général Rawlinson ont atteint la rive occidentale de ce.fleuve, et il résulte clair^fiient du dernier bulletin alle-.mand que les troupes ennemies ont d'ores et déjà évacué Péronnê, nos alliés se trouvant en force en face de cette ville, ainsi que de Brie, plus au sud. La rive gauche de la Somme marque actuellement la ligne alliée jusqu'à Nesle, d'où notre front suit Iç canal du nord jusqu'à Noyon, qui a été emporté d'assaut par les troupes françaises. De Brie à Noyon il y a eu des engagements d'artillerie très violents dan£ la nuit de vendredi ; clans la journée de jeudi nos alliés ont progressé vers Happlincourt, pris pied sur les versants méridionaux du Mont Saint-Siméon, et capturé Landricourt et Morlincourt, à l'est de Noyon, faisant plusieurs centaines de prisonniers. Entre l'Oise et l'Aisne les divisions du général Mangin ont réussi à traverser l'Ailette en plusieurs endroits au nord et au sud de Champs, nonobstant me \ i-goureuse résistance de la part de l'adversaire, et ont occupé Guny et Pont Saint-Mard. Plus au sud les unités américaines ont progressé dans la région de Juvigny et ont occupé Chavigny, au nord de Soissons. Le Long de la Vesle, les Américains ont exécuté des reconnaissances fructueuses et sur le front de Champagne deux raids allemands ont subi un échec complet. Sur le reste du front occidental il n'y a eu aucun incident important, en dehors d'une nouvelle avance locale britannique des deux côtes de la Lave, au nord de Béthune et à l'est de la Forêt de Nieppe, sur le front de la Lys. En Italie, des détachements autrichiens, après un violent bombardement, ont attaqué en nombre les positions italiennes dàns la vallée du Concei. Arrêtés par le feu précis des batteries italiennes, l'ennemi a été repoussé par une con-tre-attaqûe énergique, éprouvant des pertes sensibles, tant en tués qu'en prisonniers.En Albanie, les Autrichiens ont de leur propre aveu subit une défaite, les Italiens ayant repris des positions entre l'Yanitsy et la Vojusa, ainsi que sur les versants méridionaux des montagnes Tomorices. La nouvelle ligne italienne sur le front albanais s'étend actuellement de la Crète Mâiakastra Ï Cafa Glava et Cafa Glu-maka, soit de l'est à l'ouest, à environ huit kilomètres au sud de Berat, ce qui iftitTS révèle" que flos allies ont battu en retraite sur une distance de près de vingt kilomètres, lors de la contre-offensive austro-hongroise. Au nord du Revoli les Français ont dispersé des détachements ennemis. Sur le reste du Iront balkanique les duels d'artillerie ont augmenté d'intensité sur les deux rives du Yardar, dans la boucle de la Tcherna et au nord de Monastir. ' A Vladivostok les dissensions politiques entre le gouvernement sibérien et celui du gé/iéral Horvath ont failli mener à un conflit armé. Quatre cents volontaires russes de l'armée sibérienne, obéissant à on ne sait quelle pensée, ayant pris fait et cause pour le général Horvath, sont passés dans son camp et menaçaient de troubler l'ordre. Les Alliés, après une longue délibération ont juge que ces hommes devaient réintégrer les unités sibériennes'dû déposer les armes. Lorsque les mutins apprirent cette décision ils se cantonnèrent dans une caserne, où ils s'enfermèrent à l'approche des patrouilles alliées et tchèques, envoyées pour accepter leur reddition. Heureusement rien de tragique ne s'est produit et les 400 rébelles ont déposé les armes sans qu'aucune sommation violente n'ait dû être faite. Aucune nouvelle du front Ussuri ne nous est parvenue. Sur la frontière mandchoue le général Semenoff a continué son avance et a capturé la gare Dau-riya et la voie de garage de H'aranor, les gardes'rouges battant en retraite sur So-katui. Des combats se sont produits entre la cavalerie du général Semenoff et l'arrière garde ennemie à l'ouest de Ha-ranor, mais les coalisés n'ont pas offert de résistance déterminée, le gros de leur force se trouvant à Borzia, à 96 kilomètres de la frontière sibérienne. OPERATIONS AÉRIENNES L'activité britannique Le 28 août.—Nuages, bas, pluie et vent, rendant la photographie presque impossible et l'observation pour l'artillerie très difficile'. Six tonnes'de bombes et riombre de cartouches employées dans la zone de bataille. En divers points des munitions furent envoyées par parachute aux troupes combattant dans les positions avancées du front de combat. Un appareil ennemi a été détruit en combat aérien, et un autre abattu par l'artillerie. Deux appareils britanniques sont manquants. La nuit 11 tonnes et demie <ie bombes ont été lancées» LA CAPTURE DE NOYON La c'apture de Noyon fut le fait d'une division qui eut trois drapeaux déedrés de la Légion d'Honneur, qui combattit en Champagne en septembre 1915, fut engagée huit fois à Verdun et combattit ensuite sûr la'Somme et les plateaux de l'Aisne. Mercredi, cette division commença à encercler Noyon au moyen de zouaves sur les deux ailes et de tirailleurs flans le centre. La nuit se passa devant le chemin de fer qui entoure Noyon en passant par les faubourgs de Paris et de Sainte-Biaise. Les projectiles français formaient pendant tout ce temps un rideau infernal d'acier devant les faubourgs d'Amiens et de la rue Orvoire, où 'les Allemands avaient construit des bas tions hérissés de mitrailleuses et de petits canons. Quelques minutes plus tard, l'attaque fut lancée, les zouaves, -débordant la ville sur les deux ailes et les tirailleurs atteignant la rout<>de Compiègne. Finalement, à 7 heures, les zouaves pénétrèrent dans le quartier de la Cavalerie, où se produisit un combat qui doit être classé parmi un des plus terribles de la guerre. Les Allemands défendirent chaque pierre^ mais au bout d'un qluart d'heure les Français étaient dans la rue d'Or-voire et d'autres détachements, qui avaient été lancés en avant, pénétraient dans Landrimont, à l'est de la ville. Les unités epnemies, maintenant complètement désorganisées, battirent en retraite dans la plus grande confusion vers Happlincourt. Jusqu'à 7 heures du matin l'action s'était développée méthodiquement. mais les bataillons français star l'aile droite furent soudain arrêtés par des mitrailleurs adroitement' cachés dans les talus et les terrils de la ligne de chemin de fer depuis Noyon jusqu'à Chauny. Au même moment les Allemands contre-attaquèrent avec une telle furie qu'ils repoussèrent nos troupes au . delà de la route Noyon-Roye. Malgré oe gros effort sur notre gauche, le résultat ne fit jamais aucun doute, car • notre droite continua à avancer vers le Mont Saint-Siméon, derrière lâ ville, et notre cenîre poussa dfftis la direction d'Ap-plinoourt. Maintenait le contact ent-rç elles, nos troupes-complétèrent enfin l'en-'; eerclemeht et la ville tomba entre nos mains. Les prisonniers déclarèrent qu'ils avaient reçu l'ordre de défendre la v-ille jusqu'à la mort. Depuis midi, les Allemands ont canonné Noyon sans interruption", éspérant évidemment pouvoir faire une oontre-attaque qui puisse leur rendre la ville. Nous avons poussé loin en avant de celle-ci et nous menaçons Guiscard.— | (Central News.) LA MENAGE SLAVE La "Weser'Zeitung" du 27 août, publie une dépêche intéressante de son correspondant viennois annonçant que dans les districts polonais, tchèques, slovènes et slaves méridionaux, il se produit en ce moment une sorte de mobilisation générale et prévoyant que des hostilités ne tarderont pas à se produire entre les peuples et les forces répressives du gouvernement impérial. Le correspondant de la "Weser Zeitung" estime que la reconnaissance par le gouvernement britannique de l'Etat tchéoo-slovaque a été réalisée d'accord avec les Tchèques (dp l'intérieur?)' et rappelle qite c'est à peu près au même moment où cette reconnaissance a été proclamée que le Conseil National t-ché-co-slovaque, qui est présidé par M. le D. Krarrijarzh, a publié un appel à la population, disant qûe le temps était proche où des paroles on passerait aux actes. On signale de plu», dit-il, que la monnaie tchéco-slovaque (frappée en France, N'.d.l.R.)>*circule déjà en Bohême. Il appuie également sur la signification des mesures prises par les autorités, telle que la défense de'posséder des armes et sur le fait que sur la voie ferrée entre Prague et Pilsen un service de patrouilles militaires vient d'être établi. "Des événe-ments graves sont en préparation en Bohême, continue-t-il, et le temps de passer des paroles aux actes ne peut plus être éloigné." Le correspondant de la,"Weser Zeitung" attire également l'attention sur les récentes délibérations slaves à Lai-bach, qui furent en réalité, une manifestation des intérêts de la communauté slave, et il dit: "On doit compter avec une organisation qui. comprend tous les districts slaves du sud, organisation qui travaillera entièrement suivant l'exemple du Conseil National tchèque du Dr Kramarzli. De plus, il y avait de nombreux représentants polonais à. la réunion de JL<aibaoh et il est inutile d'ajouter que les'pan-Polonais attendent le salut de l'Entente." M. BRANTSNG FLETRIT LA FOURBERIE BOCHE a -m-a Commentant la note espagnole au gouvernement allemand, M. Brauting écrit dans le "Social Demokraten" : "La presse berlinoise déclare que l'Allemagne fait la guerre soUs-marine pour se délivrer elle-même .et pour délivrer les feutres de la tyrannie maritime anglaise. "Sa-ait-il osé de notre part de demander poliment à ne pas être invoqués ainsi et de rappeler aux journaux berlinois que, jusqu'ici, pas une seule voix neutre ne s'est élevée pour demander un secours de cette sorte ooptre la puissance navale anglaise ? "A la date du 17 août, la Suède avait perdu, depuis le commencement 'de - la guerre et presque exclusivement par suite de la guerre sous-marine, 170 navires, représentant 190,000 tonnes, et ces catastrophes avaient coûté la vie à 203 Suédois, ce qui n'empêche, à Berlin, dans les milieux responsables de la guerre sous-marine, de déolarer que celle-ci est faite dans notre intérêt." IiE RATIONNEMENT DU CHARBON {Suite.) (8) Toutes les questions, plaintes ou difficultés que peuvent rencontrer les consommateurs au sujet de leur approvisionnement en combustible et lumière, doivent être soumises au contrôleur local du combustible (Local Fuel Overseer). Si un consommateur n'est pas satisfait de l'action ou de la décision du contrôleur local, il peut s'adresser au comité local, dit "Local Fuel and Lighting Coro-mittee" ou, à son défaut, au contrôleur gériéral. (9) Tous les marchands et négociants en charbon doivent être enregistrés ou i licenciés et doivent exhiber dans leurs bureaux de commande une notice affirmant qu'ils le sont. Après le 18 juillet, les consommateurs ne peuvent donner des commandes qu'à des marohands ou négociants enregistrés. (10) L'ordre est entré en vigueur le 1er juillet 1918. Six semaines après cette date, tout combustible et lumière dépassant certaines quantités minima ne peuvent être fournies que si le consommateur a fait une dema.ndé sur la formule F.Tf.F. 2 et s^'est conformé à la procédure indiquée. Après avoir rempli cette formule, il doit la remettre au marchand ou négociant en charbon, enregistré ou licencié, auquel il a l'intention de donner ses commandes de charbon et de coke. Le coke et le charbon peuvent être obtenus chez des fournisseurs différents; le coke peut notamment être acheté à une compagnie à gaz. Le consommateur doit, de préférence, donner ses ordres à son ancien fournisseur, afin d'éviter une désorganisation dans la distribution du charbon. Si le fournisseur refuse d'accepter la formule de demande F.H.F. 2, le consommateur doit l'envoyer au Local Fuel Overseer, qui désignera un fournisseur. Ai la réception de la formule F.H.F. 2, le Local Fuel Overseer envoie au consommateur une nouvelle formule, F.H.F. 3. dite de réquisition, sur laquelle le consommateur sera avisé de sa consommation antérieure en gaz et électricité, à moins qu'il n'ait demandé qu'une évaluation spéciale soit faite (voir notre numéro d'-hier), auquel cas c'est à lui à fournir des détails complets sur une formule spéciale F.H.F. 4. Sur la formule de réquisition, le con-sommateur doit indiquer comment il désire répartir son allocation, eh combustible et en lumière, et la retourner dûment remplie, dans les 14 jours, au Local Fuel Overseer. On' peut se procurer les formules F.H.F. 2 chez tous les marchands et négociants en charbon ainsi que dans les bureaux des compagnies de gaz et d'électricité. • Des instructions complémentaires se trouvent sur ces formules. Toutes les demandes doivent être adressées avant le 30 septembre; la fourniture aux retardataires sera fortement compromise. (11) Les quantités minima dont il est question au commencement du paragraphe 10 sont : Charbon ou coke : 2 tonnes 12 cwt., ou 1 cwt. par semaine pendant toute l'année. Gaz: 22,500 pieds cubes, dont plus de 7,500 ne peuvent être consommés dans aucun trimestre. Electricité: 120 unités B.O.T., dont plus de 40 ne peuvent être consommées dans aucun trimestre. Si un consommateur n'emploie pas j plus que oes quantités, la seirle démarche qu'il ait à faire est de se, faire enregistrer chez un négociant ou marchand de charbon, lorsque le comité local du combustible" en avisera, le public. La formule à employer à cet effet sera la formule F.H.F. 63. /A suivre.) AUTOUR de la GUERRE ALLEMAGNE — Un télégramme officieux de Berlin dément une information publiée par les journaux annonçant la réunion prochaine du Reichstag. Après les conférences des chefs de parti avec von Payer, il n'y a aucune raison de convoquer le Reichstag ou la»commission plénière. On comprend en effet qu'en présence de la situation militaire, le gouvernement allemand ne désire pas se trouver en présence du Beichstag. ARGENTINE — L'Argentine suit avec un grand intérêt le développement de la situation créée par la note espagnole à Berlin. Tous les journaux publient les télé-. grammes de Madrid et reproduisent de larges extraits des commentaires de la pressa-européenne, mais toujours, suivant leur habitude, ils ne donnent aucune indication sur l'attitude de l'Argentine.AUTRICHE-HONGRIE — Le comte Czernin prononcera, dit-on, un discours important le 5 septembre à l'occasion de la cérémonie où le titre dç citoyen de la ville de Vienne lui sera décerné. BELGIQUE — Suivant un correspondant de la frontière belge du journal "Telegraaf," les Allemands déportent des femmes et des jeunes filles gantoises' pour des travaux militaires derrière le front. Elles remplacent dans le transport des planches et du matériel les travailleurs masculins licenoiés pour cause de maladie. GRANDE-BRETAGNE — Le "Committee on Production" a rendu sa sentence dans les questions soulevées par la récente^grève des omnibus et des "tubes." Un bonus de 5 shillings par semaine est- accordé aux femmes. — Le Gouvernement a décidé de nommer un comité pour faire rapport sur les relations qui doivent être maintenues entreJles salaires dfs hommes et des femmes, en tenant compte des intérêts des . deux catégories ainsi que de la valeur de leur travail. — Les ouvriers fixateurs de coton du Lancashire ont l'intention de commencer 1 une grève le 7 septembre si les demandes qu'ils formulent ne sont pas accordées. GRECE — Tous les hommes appartenant aux classes de 1902, 1901 et 1900, nés en' Macédoine, ont été appelés sous les drapeaux grecs. RUSSIE — Un télégramme de Moscou dit quo les levées de 191-3 et 1914 de la bourgeoisie ont été mobilisées pour effectuer des travaux derrière le front "rouge!" TURQUIE — Un grand incendie s'est produit rrardi matin dans le quartier de Stamboul, à C'onstantinople. _ L'élément destructeur s'est rapidement propagé et a réduit en cendres plus de 250 maisons. DERNIERE HEURE Le communiqué britannique Vendredi, 11 h. 25. En dépit de 1a, destruction des ponts, nos avant-gardes ont traversé la Somme au sud et à l'ouest de Péronne. Nous avons pris Cléry-sur-Somme et Combles, et dans ces parages nous avons capturé 200 prisonniers et quelques canons. Au nord de Bapaume. nos troupes ont- réalisé des progrès importants hier après-midi, à l'est de la Sensée, capturant Bul-lecourt et Hendecourt-lez-Cagnicouri après de violents combats et en dépit du ■ puissant système défensif allemand. Entre Hendecourt et la route d'Arras à Cambrai, uue attaque livrée ce matin par les troupes canadiennes se développe favorablement des deux côtés de la Scarpe. Des divisions anglaises et écossaises, ont pousuivi leur avance hier aprs-midi -et on réalisé des progrès importants dans la direction d'Eterpigny t de Damblain-lez-Près et Plouvain. Le village de Re-my est entre nos mains et un certain nombre de prisonniers ont été faits dans ces opérations. Dans les vallées de la Lawe et de la Lvs. nos troupes continuent à progresser. " 9

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