L'indépendance belge

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s.n. 1915, 13 Mai. L'indépendance belge. Accès à 30 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/x34mk66j77/
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L'INDEPENDANCE BELGE. ROYAUME-UNI: CIME PENNY. CONTINENT s 15 CENTIMES ADMINISTRATION ET REDACTION : BUREAUX A PARIS : r . ' m irDOR HPFSE TUDOR ST LONDO^ EC * j L'aCK DE LA BOURSE. f. if OIS, 9 hHILLIÏvGS. \ Te* rlTV «fin tbi CDU . * * 31 1-5 7 «t 'ÎWRES, J&UD1 13 MAI 1915. A' EMENrS: -, 6 MOIS, 17 SHILLINGS. f CONSERVATION PAR le PROGRES. ftUHHUNE. CITY 33bO. TEUEPH.I -j 238-75. Il AN. 52 SHILLINGS. > S O M M AI R E. LA SITUATION : Nouveaux progrès français au nord d'Arras.— Contre=attaques allemandes repoussées partout. — La retraite russe en Galicie Occidentale.—Succès russe en Galicie Orientale. — Les Etats-Unis et l'incident du "Lusitania." Premier mai.—Jules Destrée. Le Dossier formidable.—Camille Roussel. Lettre de Russie.—J. W. B. Lettre de Hollande. — Dr. Terwagne. BiHet Parisien.—Jean-Bernard. Faits menus, menus propos.—Bob. A Madame Marie Iiepage.—L.H. B. Nursing Home and Maternity.—G. V. En Belgique. Au secours des blessés belges. A l'Institute of Journalists. Echos. Correspondance. Naissances. Etc. LA SITUATION. Jeudi, midi. Les nouvelles du front occidental sont toujours excellentes. A l'est d'Ypres, les troupes britanniques ont repoussé victorieusement trois attaques allemandes livrées successivement contre leurs positions.Plus au sud, dans le secteur de Lens, les Allemands déclanchèrent égfaJeme'i1 une serie de contre-attaques dans î espoir de chasser les Français des positions conquises la veille. Sauf en face de Loos, où ils réussirent à reprendre pied, les Teutons furent partout repoussés avec des pertes énormes. Les contre-attaques ennemies étaient dirigées simultanément contre Neuville-Saint-Vaast et contre les nouvelles positions françaises entre Carency et Ablain. Immédiatement après avoir repoussé l'assaillant qui avait reçu d'importants renforts, les Franais contre-attaquèrent à leur tour, et ils réalisèrent mercredi matin de nouveaux progrès dans les bois à l'est de Carency, dont la reddition par les Allemands est considérée comme , inévitable. Le chiffre des prisonniers faits depuis dimanche dans ce secteur s'est accru à 4,000. A Neuville-Saint-Vaast le combat se poursuit dans les rues et une maison après l'autre doit être enlevée à l'ennemi. Le bulletin allemand avoue la capture - • 'i '.'jiudaucs t£aœ±.ées _nar_v< F car çais au nord d'Arras, et ajoute que toutes leurs tentatives, de percer les lignes allemandes ont échoué. Le résultat le plus palpable de toutes ces opérations est la prise de Notre-Dame de Lorette, dont la position dominante est analogue comme importance, toutes proportions gardées, à celle du Hartmannsweilerkopf en Alsace. Si les Français peuvent s'y maintenir, s'y établir solidement et y installer une puissante artillerie, ou peut s'attendre pour bientôt peut-être à des changements très sérieux. La méthode avec laquelle procède l'état-major français dans cette partie du front prouve que tout a été prévu et que toutes les dispositions ont été prises en vue de toutes les éventualités. Les hauteurs au nord de Mont-Saint-Elov ont été transformées par les troupes alliées en de véritables forteresses, d'où l'artillerie peut prendre en enfilade les tranchées ennemies qui servent de point d'appui aux positions de Neuville. Pourtant, les Allemands concentrent 'de nouvelles troupes dans ce secteur, et on s'attend, d'après une dépêche du Central News, à de nouvelles et violentes attaques de l'ennemi contre les hauteurs de Vimy et Thèbes. Dans ce but, les Allemands ont amené de ce côté plusieurs batteries de grosse artillerie. En Galicie Occidentale la situation devient de moins en moins favorable pour les Russes. Les troupes Allemandes continuent d'avancer, et Pétrograd avoue que la retraite a été rendue nécessaire en présence des forces supérieures amenées sur»le front par l'ennemi, qui dispose de facilités de transport qui manqvAnf totalen, ni 'i l'armée russe. Lc> Russes reconnaissent avoir subi des [Vertes sensibles, mais ils estiment que celles des Allemands se chiffrent certainement à pJus de cent mille hommes. D'après le bulletin de Berlin, l'avant-garde des troupes du g-énéral von Mac-kensen aurait traversé le San entre Sanok et Dynow et ne serait donc plus qu'à quarante kilomètres de Przemys! ! Dans ces conditions, la situation des troupes russes dans les Carpathes pourrait bientôt devenir très précaire, et le succès obtenu par nos Alliés dans la Ga-licie-Orientale, où ils tuèrent ou firent prisonniers une dizaine de mille Autrichiens, ne saurait contré-balancer le succès allemand en Galicie-Occidentale. Dans les Dardanelles, les forces franco-britanniques qui opèrent maintenant ensemble dans la péninsule de Gallipoli font des progrès satisfaisants. L'un après l'autre, les forts qui défendent le chenal sont détruits et les Tûrcs ont été chassés successivement des différentes 1. ,,, ;r-," s, .xe;v.:-:V < AvV T?".' < et à Krithia. Les villes de Cnafias, ae Maidos et de Kilid Bahr ne forment plus qu'un monceau de ruines. L'avance de? Alliés sera néanmoins assez Mente, ,'es Turcs occupant des positions fortement établies et dont les approches sont défendues par des retranchements établis sous la direction d'officiers allemands Les incidents créés par la' destruction du "Lusitania" ne font que se multiplier et montrent jusqu'à quel point ce crime monstrueux a révolté les consciences. Les Etats-Unis ont décidé d'envoyer une note au Gouvernement teuton lui demandant de cesser ses attaques contre les navires marchands et les transatlantiques. On croit généralement à Washington que les Allemands, pour des raisons encore obscures, cherchent a provoquer une rupture avec les Etats-Unis, et les hommes d'Etat américains veulent éviter de s'y laisser entraîner. On parle vaguement d'excuses allemandes, mais cette information n'est pas confirmée. En attendant, la colère du peupie britannique à l'égard de tout ce qui est germanique se traduit par des scènes certes regrettables, mais combien compréhensibles ! Le gouvernement annoncera incessamment les mesures qu'il compte prendre pour mettre fin à cet état de choses. PREMIER MAI. Depuis des ans déjà, le Premier Mai était célébré dans le monde entier comme la fête du Travail. Elle avait une double isignification : elle disait d'une part la volonté de la classe ouvrière d'obtenir la réduction des heures du travail, elle disait, d'autre part, son immense espoir d'arriver à la fraternisation des peuples. Et le drapeau rouge, symbole universel de ces aspirations, conduisait dans les villes et les faubourgs, dans les villages et les champs — par le monde entier — de longs cortèges de travailleurs ardents et résolus. Cette année, l'humanité piétinera ces beaux rêves. Le farouche désir des exterminations nécessaires à remplacé 1e vœu de s'entendre fraternellement pour les œuvres de paix. Chaque nation arbore jalousement son drapeau particulier et exige impérieusement de tous ses enfants le sacrifice et la lutte. Et tandis que les belligérants cherchent à se porter des coups terribles, les neutres assistent épouvantés à l'énorme querelle qui les attire et les entraînera probablement dans son vertige, tandis qu'elle les ruine dès à présent. Chacun voit ses intérêts menacés ou compromis, les sacroé-goïsmes s'inquiètent; il n'est plus, au-dessus des hommes, un signe commun d'humanité. Car si les suiveurs du Drapeau Rouge sont aujourd'hui dans des camps opposés, les sectateurs de la Croix sont eux-mêmes dispersés. Et c'est là un phénomène auquel devraient bien réfléchir un peu ceux qui se sont empressés de proclamer la faillite de l'Internationale ouvrière. ' Il conviendrait de reconnaître que l'Eglise Catholique n'a pas mieux réussi à conjurer le fléau. El la diminution d'autorité morale devrait être beaucoup pl-us grande pour l'Eglise que pou r l'Internationale puisque celle-là est une institution vieille de plus de dix-neuf siècles, et que celle-ci n'a guère plus de cinquante ans, puisque celle-là est fortement organisée dans chaque nation, officiellement, avec d'innombrables milices des chefs puissants et les influences considérables de toute espèce, tandis que celle-ci groupe seulement des ouvriers sans autorité, sans argent, n'ayant que leur conscience de classe et l'ardeur de leur cœur. Nul n'a songé pourtant à condamner l'Eglise pour l'insuffisance de son action pacifiante. Nul n'a songé surtout à contester les principes parce que de l'un et de l'autre côté des tranchées, c'est au même Dieu que des prières ferventes demandent avec la même foi des choses contradictoires. Pourquoi, dès lorsA s'est-on empressé de tirer argument des événements actuels contre l'idée de l'Internationale?Les idées directrices de l'Internationale n'ont pas failli ; ce sont seulement les hommes que le destin appelait à la mission tragique de les traduire en actes qui ont failli. Les socialistes allemands ne se sont pas trouvés à la hauteur de l'idéal socialiste. Cela est fâcheux... pour les. socialistes allemands, mais cela n'atteint pas leur idéal, et leur attitude ne diminue pas plus cet idéal que l'existence d'un assassin ne démontre l'erreur du commandement catholique défendant de tuer son prochain. D'autre part, chez les nations assaillies par le militarisme allemand, il ne peut être méconnu que les socialistes, malgré leur horreur de la guerre, ont vaillamment fait, partout, leur devoir patriotique. Il s'ensuit que la théorie reste sauve. Il s'ensuit qu'aujourd'hui comme hier les travailleurs désireux de voir améliorer leurs conditions de travail, et notamment d'obtenir la réglementation de la durée du labeur quotidien, devront continuer à se grouper en organisations et fédérations, locale, régionale, nationale et internationale. Il s'ensuit qu'au jourd'hui comme hier la force ouvrière est et reste l'une des forces sociales les plus importantes pour consacrer le triomphe des œuvres de vie et de paix sur les entreprises de guerre et de mort. L'Internationale n'est donc pas détruite, au contraire, elle apparaît plus que jamais dans les fatalités de demain. Mais les ententes de l'avenir ne devront être conclues, cela va sans dire, qu'avec des gens qui ont le respect des engagements pris, et l'on ne devra plus y admettre aisément ceux qui les ont reniés. Paix aux hommes de bonne volonté ! Mais à ceux-là seulement ! On comprendra mieux, d'autre part, que les nations sont des réalités vivantes et respectables et que l'Internationale, c'est, comme le nom l'indique littéralement, l'entente entre les nations, et non la suppression de celle-ci. Au lieu d'essayer d'astreindre l'humanité entière à une règle uniforme, on admettra mieux la diversité infinie des individus et des groupes humains que forment le milieu géographique, les circon-.tance* u torftjues, vu ' les conditions économiques, et l'on permettra à cette diversité de s'épanouir en pleine liberté, en pleine indépendance, et les intérêts généraux seront réglés par l'entente spontanée de toutes les autonomies. JULES DESTREE. LE DOSSIER FORMIDABLE. » Un Livre bleu —Les Documents.—Paroles allemandes. Jeudi. — Le "Dossier" grossit, aujourd'hui encore, d'un document nouveau. C'est bien lui qu'on pourra appeler ,1e "dossier formidable d'une formidable guerre." Dans le procès que le monde civilisé s'apprête à faire à l'Allemagne et à l'Autriche, ce dossier prendra la place principale — mais on ne peut pas dire la place d'honneur... Il contient la preuve d'un terrible record de crimes et d'atrocités... Le document qui. lepuis ce matin, "Livre bleu" que'le comité anglais, officiellement constitué, vient d: publier au sujet de' la conduite des Allemands durant l'a guerre. Ce comité est composé de lord Bryce, sir Frederick Pollock, sir Edward Glarke, sir Kenelm Digby, sir Alfred Hopkinson, Mr. H. A. L. Fisher et Mr. Harold Cox. Après les rapports belges et français, sur les mêmes affreuses questions, voici le témoignage anglais. Nos lecteurs se rappellent qu'à ces témoignages peuvent encore s'ajouter ceux de neutres : notamment de témoins américains... L'énumeration des crimes, émanant de la commission d'enquête est effrayante. Débauche, massacre, incendie, destruction, offenses, rien ne manque. Rien n'est comparable à cela, dit le journal, dans l'histoire depuis 300 ans.. Le " livre bleu " donne bien l'impression—et la preuve—de la brutalité matérielle... . D'autres documents donnent l'impression—et la preuve aussi—de l'état mental des Allemands. Depuis le début de la guerre, . plusieurs livres ont été publiés, qui irfon-trent cet état mental teuton : ils contiennent, non pas des imprécations contre les ennemis, mais surtout une collection des pensées des Barbares eux- mêmes: c'est le choix fait parmi les chardons de la Kultur. Ces livres doivent être consultés et conservés; ils feront, eux aussi, partie du "dossier formidable," car ils permettent de se rendre compte de la "cause" qui a créé les crimes qu'énu-mèrent les dossiers officiels. Nous avons, par exemple, sous les yeux le livre "Paroles allertfandes," avec préface de M. l'abbé E. Wetterlé, ancien député, de Ribcauvillé au Reichs- tny yx i vjtn11 wrifiif itï rrrrf teutonnes édifiantes : l'inspiration des ■rimes... Un autre livre, "Kultur et Civilisation," dû à la plume experte d'un con-rère très connu, nous montre, sous le pseudonyme A. Yanuci (2), quels furent les mêmes crimes et "pourquoi" ils se produisent . Toutes choses qu'il faut lire, et retenir...L'inspiration des crimes!" Voilà ce qu'il faut rechercher (et i documentation rend la tache facile) pour atteindre les véritables coupables... Ces véritables coupables sont-ils 'es brutes sans nom dont nous parle le "livre bleu" d'aujourd'hui—ces brutes sans nom qui commirent les actes levant lesouels le cœur se soulève?... Non. Ceux-là, ce sont des instruments.Les"inspirateurs (lisez leurs écrits) ce sont les dirigeants—ce sont ceux qui composent les groupes austro-germains autocratiques : ce sont ceux qui se proï ternent devant la force brutale... Et le "formidable Dossier" c'est contre ceux-là qu'il s'élève, qu'il grossit : c'est sous ce formidable dossier-là qu'ils seront étouffés tôt" ou Lard. CAMILLE ROUSSEL. (1) Librairie militaire BeTger-Devrault, Paris. (2) Kultur -et Civilisation, Messageries des Journaux, 5, rue du Croissant, Paris. LA PAIX IMMÉDIATE. Nous recevons la communication suivante d'une grande opportunité, et que nos lecteurs méditeront, car elle contient des enseignements importants.Camille Roussel a combattu à juste titre, il y a quelques jours, les idées de ceux qui, dans différents pays, font une propagande pour la paix immédiate. Certes, tous sont animés des meilleures intentions et ils veulent le plus tôt possible mettre fin aux horreurs de la guerre, mais ils oublient que s'ils pouvaient atteindre leur but, les causes qui ont occasionné le terrible conflit n'auraient pas disparu et que tout serait à recommencer dans peu de temps. Le " Clarion,'' revue éditée à Londres par Robert Blatchford et A. M. Thompson, a demandé l'avis de plusieurs personnalités à ce sujet. Messieurs Upton Sinclair, Prof. G. D. Herron, Victor Fisher, Harry Snell, Dennis Hird, Prof. Sir Oliver J. Lodge, Cecil Chesterton, Maurice Hewlett, F. H. Gorle, Jerome K. Jerome, A. St. John Adcock, Rebecca West, Keightley wSnowden, H. G. Wells, J. Frederick Green, ' Hunter Watts, Albert Metin, Vaillant, Vandervelde, et Anatole F rance» Tous sont d'avis qu'il faut continuer la lutte jusqu'à 1.'écrasement complet de l'autocratisme et du militarisme du Kaiser.Ci-après les réponses de Vaillant,Vàn-j dervelde, et Anatole France: . Paris, 15 avril 1915. Cher Citoyen Thompson, Après la conférence de Londres qui a uni dans un vote unanime les délégués des socialistes et des prolétaires des pays alliés, i1 ne peut plus, il me semble, y avoir de contradiction entre les partis et les organisations qu'ils représentaient pour reconnaître que \a guerre, que la guerre défensive des Alliés qui leur a été imposée par l'agression des empires allemand et autrichien a pour objet essentiel: La défense et le maintien de leur existence et intégrité nationales mises en péril par cette agression, par cette offensive criminelle de l'impérialisme austro-allemand ; Èt_ la libération des nationalités subjuguées et opprimées ou oui sont menacées dans leur indépendance p?r l'hégémonie impériale allemande. Ces buts ne peuvent être atteints, la conférence de Londres l'a reconnu, que par la défaite et la ruine de l'impérialisme militaire allemand S'i1 n'éta't pas anéanti par la victoire des Alliés et, espérons-le aussi, par la révolution républicaine du peuple allemand, s'il survivait à la guerre, il serait un danger permanent pour la paix et la liberté des peuples. C'est le but premier qu'il nous faut atteindre pour arrivei à la paix durable que nous voulons. La paix ne peut donc pas être pour nous celle que proposent les amis secrets ou publics de l'Allemagne impériale, c'est-à-dire, la paix immédiate qui la garerait d'une défaite menaçante et qui ne serait qu'une trêve dont elle profiterait pour mieux armer son agression prochaine. La guerre que nous menons est une guerre de libération; elle est donc exclusive de conquête et d'annexion, elle rend à leur patrie les populations et les territoires que la violence con-quéra-nte de l'étranger en avait arrachés comme les régions envahies de Belgique et de France. LA MAISON PETER ROBINSON. • « | La maison Peter Robinson, Ltd., Oxford Street, W., l'une des firmes les plus importantes de Londres, groupe en un superbe ensemble tous les articles souhaitables pour dames, hommes, fillettes et garçons. Les articles obéissent à la dernière mode et représentent ses plus belles créations. Ils riv alisent par la qualité des tissus, le fini de la façon, le ton des colorations, et les prix modérés avec ce qui est fait de mieux en Europe. 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Et pour assurer tout d'abord la paix ainsi conquise, elle désarme l'eçnemi des moyens offensifs qui lui permettraient encore une fois de la troubler. La paix qu ainsi nous voulons ost donc une paix durable et certaine dont notre victoire, la victoire de« Allié:. doit créer les conditions nécessaires qui sont : la liberté des peuples, l'indépendance et l'autonomie des nations unies sans hégémonie ni servitude aucune dans la libre pacifique. démocratique fédération des Etat3-Uni3 d'Europe. jRecevfez et vos amis, clicr Citoyen Thompson, mes cordiales amitiés socialistes. ED. VAILLANT. * • Monsieur : Vous me demandez si, à l'heure actuelle, une propagande en^ faveur de la paix menée ]>ar les socialistes alliés serait conforme aux intérêts de la Démocratie et du Socialisme. La Conférence de Londres a déià répondu a cette question. .Sa résolution, votée à l'unanimité, déclare expressément que le militarisme prussien doit tout d'abord être vaincu, et outre ceci, plutôt que de vous donner mon opinion personnelle. laissez-moi vous donner le témoignage impartial d'un neutre, homme de la plus grande valeur et des plus respectés aux Etats-Unis, le Dr C. Elliott, président émérite de l'Université de Harvard. On lui demandait de prier en faveur de !a paix. Il répondit: "Je ne puis concevoir pire catn^ trophe pour, l'Europe qu'une paix immédiate. Celui qui prie pour cela maintenant prend une grande responsabilité. Si la paix était déclarée maintenant l'Allemagne serait en possession de la Belgique et^ le militarisme agressif allemand aurait triomphé. Ce serait un succès pour l'Allemagne, après qu'elle a commis le plus grand crime qu'un nation puisce commettre — o'est-à-di'-e le manquement à la foi de3 traités et la violation de la sainteté des contrats." •Te n'ajoute rien à ces paroles, ce serait les • affaiblir. EMILE VANDERVELDE. # • * Le 15 avril 1915. Che- Confrère : Je l'ai dit très haut dès le début de la guerre et ne puis que le répéter : Les Alliés doivent à l'Europe entière et ee doivent à eux-mêmes de poursuivre la guerre libératrice jusqu'à l'étouffe-ment complet des aspirations pangermanistes qui ont troublé l'Europe pendant quarante ans. 11 leur faut, au prix des plus cruels sacrifices, détruire jusque dans ses racines la puissance militaire de l'Allemagne et de l'Autriche allemande. Le désarmement des Ajlemagnes importe à la paix du monde, si chère à nos cœurs. Nous devons léguer à nos enfants une Europe délivrée de la menace teutonne. Point de paix, point de trêve avant que l'ennemi du genre humain ne soit terrassé ! Je vous serre la main cordialement et en ben allié. lis ATOLE FRANCE. Sfièrae anmée. No, 112

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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