L'indépendance belge

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s.n. 1914, 14 Decembre. L'indépendance belge. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3j39020c5r/
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S «HMAA No. 332. L' INDÉPENDANCE AMm BTBDDB > AME HCMMV BELGE. CONTINENT : 15 CENTIMES. Administration et Rédaction, Tudor House, Tudor Street, E.C. TFLPPHOUF! r.lTV MKfl LONDRES, LUNDI 14 DECEMBRE 1914. Conservation par le Progrès. HONTEUSE NATION! ii v/j i jl jl; v-/ uju x ^ n x x v/i ^ ; Nation Honteuse ! A l'admiration du monde, exhibor un nouveau spécimen de l'odieuse mat vaise foi allemande. On connaît les traités qui garantisse! notre neutralité et l'intégralité du terr toire belge, les voici : Dans son protocole du 20 décembi 1830, la Conférence de Londres déclar [ dissous le royaume des Pays-Bas ; ell ' rechercha " les nouveaux arrangemenl ; " les plus propres à combiner l'indéper " dance de la Belgique... avec l'intéré " de la sécurité des autres puissances c " avec la conservation de l'Equilibre ei j " ropéen. " C'était la première affirmation de ne i tre neutralité. Ce principe se dégage plus nettemer et d'une façon plus explicite dans le bases de séparation d-es 20-27 janvie 1831 : L'article 5 de ces préliminaire porte en effet : " La Belgique, dans se " limites, formera un Etat perpétuelle " ment neutre ; les cinq puissances li " garantissent cette neutralité perpt " tuelle, ainsi que l'intégrité et l'invic " labilité de son territoire. " Tous ce termes sont textuels. L'article 6 consacrant les obligation réciproques de la Belgique porte : Pa " une juste réciprocité, la Belgique ser "tenue d'observer cette même neutre ' lité envers tous les autres Etats, e " de ne porter aucune atteinte à leu " tranquillité intérieure ni extérieure. En présence de la protestatio qu'avait formulée le Congrès Nation? dans sa séance du 1er février, à propo fa s arrangements territoriaux qui uou enlevaient une partie des provinces d Limbourg et du Luxembourg, la Confc rence avait résumé la situation dans so mémorable protocole du 19 février, qi disait " qu'il y avait lieu de faire cor " courir les provinces belges à l'établis " sement d'un juste équilibre en Europ " et au maintien de la paix générale." Les stipulations du protocole du 2 janvier furent reproduites dans le trait des XVIII Articles avec une addition re marquable qu'on rencontre à l'article 1 1 de ce traité, portant que " la Belgiqu " conserve toujours le droit de se dé " fendre contre toute agression étran " gère. " On sait que le traité du 15 novembr 1831, dit " Traité des XXIV Articles, : renferme en termes plus brefs la conven tion de neutralité ; on lit dans l'article 7 " La Belgique, dans les limites indiquée " aux articles 1, 2 et 4, formera un Eta " indépendant et perpétuellement neu " tre. Elle sera tenue d'observer cett " même neutralité envers les autre | " Etats. " Ce traité, approuvé par la loi du 11 ne vembre, faisait entrer la Belgique dan kConcert européen. Ce n'est qu'en 183' et en vertu de la loi du 4 avril que 1 Traité des XXIV Articles, " accept par la Hollande, devint loi de l'Eta belge. Ce traité forme, en quelque sorte, un Constitution internationale du pays. L; neutralité assure " la conservation d l'Equilibre européen; " elle est, pou Je pays " la garantie de l'inviolabilité d< son territoire. " Tout cela est clair e net. Or, durant la période de la dernier guerre franco-allemande (1870) un im Portant traité a été conclu entre l'Angle terre, la France et l'Allemagne pour ga rantir notre neutralité pendant la guern franco-allemande : Nous parlons di ' faite des 9 et 11 août 1870, ratifié le 26 conclu dans l'intention " bien arrêtée di |( maintenir l'indépendance et la neutra (( de la Belgique telle qu'elle est éta L^lie par l'article VII du traité sigm ' à Londres le 19 avril 1839. " Remarquez bien ceci : L'article fina I traité, après en avoir limité la duréi Penda .it la guerre à 12 mois après la ra "fief don de la paix, ajoute : ,, A l'expiration de ce terme, l'indé (i pendance et la neutralité de la Bel L gique continueront d'être fondée' L Co,rime auparavant sur l'article 1er di quintuple traité du 19 avril 1839. Ce traité de 1870, — n'est-il pas vrai: "7,vi5nt encore confirmer et renforcer, s 1 < Uit possible, les traités antérieurs, II o'Mi, savez-vous ce que font les Allemands ? ,, î's font publier, par la plume d'un err Dernberg," dans les journaux américains de prétendues études des tr: tés invoqués par la Belgique, et, da ces études, l'auteur ne craint pas d'aff mer que le Traité de 1870 a remplacé 1 traités antérieurs, que, sa durée étant mitée à la période de la guerre franc allemande et aux douze mois après paix, n'est plus en vigueur, et, pour a puyer ses dires, il n'a pas honte de r produire les termes textuels de ce trai de 1870, en ayant soin de supprimer partie finale, qui dit: " A l'expiratii " de ce terme, l'indépendance et la ne " tralité de la Belgique continuera " d'être fondées comme auparavant si " l'article 1er du quintuple traité c " 19 avril 1839. " N'est-ce pas que l'Allemagne a bien supériorité morale qui légitimerait se empire sur le monde ! A. BORBOUX, député, Serrf'taîre He la Chamhr NOTES DU JOUR. s s Diplomatie Allemande. (De notre correspondant.) Après son insuccès à Londres, l'ai , bassadeur d'Allemagne Lichnowsky continué à " travailler " à Rome aupr s du Vatican. r Nous avons déjà dit comment le com a Hertling, premier ministre de Bavièr - avait été chargé par son roi d'une mi t sion secrète auprès de Benoît XV, et < r ignore le résultat de ces entrevues, < sait seulement que lorsque le Kaiser i voulu envoyer pour son compte le mên 1 M. de Hertling au Vatican, le minist s bavarois s'est dérobé, alléguant des r< 5] sons de santé. 1 C'est alors que Guillaume II a envo; au pape le prince Lichnowsky, ancii ] ambassadeur d'Allemagne à Londres. 1 Avant de partir pour Rome, prince Lichnowsky s'est entretei avec Mgr Fruchwitch, le non - à Munich, et il a fait un croch à Vienne, où il a conféré avec le prés , dent du conseil autrichien, le com J Berchtold, et avec le nonce Mgr Se ~ pinelli. Après ces conversations le prin Lichnowsky s'est rendu dans la vil ~ éternelle. Il a pu voir à son aise le ca dinal Gasparri et causer avec le pap Que se sont dit ces personnages? On ] gnore car les journaux catholiques it ~ liens et allemands, si prodigues de d tails sur les réceptions pontificales, n'o pas soufflé mot de cette visite qui e passée tout à fait inaperçue. t Mais les Anglais doivent être miei informés puisqu'aussitôt, le gouvern 3 ment de Londres a fait demander £ pape, par l'intermédiaire du très cath lique duc de Norfolk, d'agréer un mini tre plénipotentiaire pour la durée de . guerre, ce qui a été accepté. Sans perd j de temps, le Foreign Office a accrédi , auprès du Saint-Siège Sir Hem l Howard, ancien ministre à La Haye, q * est catholique. Le nouveau plénipotentiaire angla , arrivera-t-il à contrebalancer les i; , trigues allemandes, qui n'ont pas ces: ; depuis le début de la guerre? On l'espè à Londres. Ce qu'il y a de certain c'e que Guillaume II essaie de tous les mo ens pour capter les bonnes grâces c monde catholique dirigeant à Rome, il semble bien y être parvenu dans ui certaine mesure. Il n'a échappé à personne que depu son avènement au trône pontifical, à pa ! deux lettres assez froides aux archev , ques de Malines et de Reims, Beno ; XV n' a pas eu ce mouvement de chauc - sympathie pour la catholique Belgiqi . ni pour la France; et les deux lettr< ; aux deux archevêques ne contenaiei aucun blâme pour ceux qui détruiseï | .es vieilles cathédrales à coups de canor ; comme le remarquait " l'Indépendanc . Belge" récemment, visiblement le Pap penche du côté germanophile et sub . volontiers l'influence des catholique ■ italiens, qui sont, à peu d'exceptior i près, favorables à l'Allemagne. Qu'a bien pu faire promettre au ,Raf lé roi de Bavière par M. de Hertling < qu'a bien pu lui faire promettre Guillai me II par le prince Lichnowsky? Not l'ignorons. On semble oublier au Vat can la fameuse lettre de l'empereur d'A lemagne à la princesse de Nassau dan laquelle il raillait les sentiments des c< tholiaues et la "suoerstition romain*» i- lettre qui avait si fort irrité Pie X, ui is simple mais un sincère. Les espoirs que les hommes indépen :s dants fondaient sur Benoît XV n'auron i- pas duré longtemps ; voilà deux empire: >- qui se livrent aux pires sauvageries con a tre deux nations catholiques et le nou >- veau Pape entre en pourparlers secret: :- avec les envoyés des auteurs de ces mas é sacres en masse ; il ne trouve aucun mo a tif de manifester ses sympathies aux vie n times. L'Angleterre doit s'empresser d< i- lui envoyer un diplomate pour essayei ■ de contrebalancer les pernicieuses inilu->" ences allemandes. L'ancien secrétaire il du grand cardinal Rampolla débute mal II nous semble que Léon XIII aurai: a eu une autre attitude, a JEAN BERNARD. LETTRE DU HAVRE. 10 décembre. Un fonctionnaire est arrivé hier dans un de nos départements ministériels, appelé par son chef. Il était très étonné : — Nous nous demandions à Bruxelles ce que l'on pouvait faire ici... C'est la question que me posait également l'autre jour un ami de Hollande. Or, en, réalité le personnel de nos divers s départements travaille beaucoup. Evidemment, la besogne est moindre qu'à e Bruxelles, mais le nombre des fonction-' naires et des employés est singulièrement restreint aussi. Or, vous pensez bien 1 qu'en ce moment, pour le ministère de 1 la" Guerre il ne s'agit pas de chômer. Et 1 aux Affaires Etrangères? Mais à aucun s moment ce département n'a eu l'impor-B tance actuelle. A cet égard, voua savez qu'on n'a jamais eu rien à reprocher à l'urbanité, à £ la courtoisie, à la bonne volonté et aux 1 qualités de gentilhomme de M. Davi-gnon. On le plaisantait seulement un s peu, à Bruxelles, à propos d'une non-1 chalance vraie ou supposée. Hélas ! au-s jourd'hui il ne s'agit plus de rire, et t chaque heure qui passe est d'une im- - portance capitale. Vous révélerai-je donc 5 que l'on eût peut-être souhaité un peu " plus de promptitude, un peu plus d'éner- - gie, un peu plus d'accent dans les ré-~ ponses trop timides qui ont été faites à - la campagne allemande de calomnie? • MM. Lorand et Destrée et Maeterlinck - ont heureusement fait d'excellente beso- - gne en Italie, et l'on peut compter que - M. Waxweileur, quoique plus scientifi-t que et moins entraîneur de foules, en t fera d'excellente également en Suisse. * * * i Elle a sur les bras, en ce moment, j notre diplomatie, une affaire bien pénible - et bien délicate : le drame qui a ensan-. glanté le camp de nos prisonniers de i guerre en Hollande. ; Le douloureux incident vient de ra-s viver certains sentiments qu'il vaudrait , mieux éteindre. i Notre gouvernement a demandé que les résultats de l'enquête lui fussent communiqués, et mieux, que le conseiller de légation de Belgique pût assister à cette en-i quête. Il faut donc attendre avant de se , prononcer. Et si même il y avait faute de t la part des officiers hollandais, il ne faudrait point pour cela condamner la Hol-1 lande, dont la situation est si énervante t et qui a montré envers nos réfugiés une , sollicitude certaine. ♦ • * i Demain les problèmes qui se poseront t à notre diplomate seront nombreux et - complexes. Demain, le plus tôt possible. .. Il y aura avant tout, celui des compensations et des réparations que l'Allemagne devra nous accorder. Vous signalerai-je à ce sujet, comme signe de la bienveillance persistante des Alliés, l'article du " Times" soulignant l'exposé officiel fait dans le "Courrier de l'armée" de la bataille de l'Yser, déclarant que ce récit est trop modeste et qu'en réalité l'armée belge a sauvé les Alliés sur l'Yser? Et quel signe des temps que ces articles de la presse fran-: çaise toujours si élogieux, de la "Guerre : Sociale" résolvant la question de Con-■ stantinople en l'attribuant aux Belges < et du Gaulois créant en Palestine un < royaume sous le sceptre personnel du j roi Albert ! Convient-il de rappeler des déclarations faites à Bordeaux? : Nos visées ne sont point si ambitieu- I ses, faut-il le dire. Et ce n'est pas en- : in core le moment, malheureusement, de prendre des décisions définitives, i- Néanmoins, je suppose qu'on étudie it certaines questions et qu'on envisage ;s certaines éventualités. Le problème d'A-i- sie Mineure et du chemin de fer de Bag-j- dad est capital, semble-t-il, au point de ts vue de notre future action économique, s- Mais chut !... il me semble que je vois 3- sourire l'ombre de Talleyrand. Tout de > même, quel congrès que le congrès es-le péré ! A propos, c'est à Bruxelles qu'il :r se tiendra, n'est-ce pas? J- PIERRE NODRENGE. •e — ——— LES BRISEURS DE SYMBOLES. Après avoir incendié la merveilleus cathédrale de Rheinis et mutilé le nombreuses statues " souriantes " qi ornaient Ce joyau de la France, je r sais quel écrivain parisien a dénomrr 1 les honteux soldats du Kaiser : " le tueurs de sourires." Aujourd 'hu après la destruction des Halles d'Ypre ' s'il est encore possible de qualifier ce mêmes " allemands" nous pourrions le nommer les "briseurs de symboles." Les Halles d'Ypres avec son beffre symbolisaient en effet, au plus haut degi " l'amour du clocher," si anciennemei et profondément ancré dans le cœur c tous les Belges. Bruxelles, Liège, Gam Bruges Mons, Tournai, Nivelles, Audi naerde, ont leur Hôtel de Ville, lei beffroi, leur perron, ou leur tour histo rique, mais Ypres possédait, par sa pui architecture et sa grandiose unité, ' type le plus remarquable du "mont ment-souvenir." Le beffroi des Halles d'Ypres étai particulièrement pour la Flandre, 1 " symbole " d'indépendance, de liber 1 et d'amour du sol natal. Ses clochetor surmontés des aigles communaux < dominés par le grand dragon de 1 liberté, étaient respectés depuis le 13m siècle, ayant supportés fièrement tant d guerres extérieures et intestines. Aujourd'hui, en 1914, des Vandale sont arrivés, se piquant de progrès e de culture. Ils ont voulu comme demie trophée de leur odieuse invasion, se rer dre maîtres " coûte que coûte " de c " symbole " qui du fond des grande plaines flamandes les défiait si noble ment. C'est devant le beffroi des Halle d'Ypres; c'est pour le maintien de 1 ville, possédant l'honneur de contenir c " symbole," que se sont réunis et qu'or combattu l'élite de nos vaillantes ai mées alliées ! C'est tout près de lui, pou prolonger son passé de gloire, que s sont dépensées — et se dépensent encor — les plus belles réserves d'héroïsme. 1 semble que malgré la grêle d'obus qr a accablé l'ancienne cité flamande, le armées ont toujours voulu se placer de vant elle comme pour la protéger et 1 défendre contre l'outrage ! Par la valeur individuelle de nos sol dats, les forces massives et brutales de ennemis se sont usées. Ypres se trouvai préservée de leur ruée vers la côte ! Cependant, les trésors artistiques res taient hors de leurs barbares atteintes tous les vieux pignons demeuraient en core intacts, et, au sommet du beffre des Halles le dragon symbolique tour nait toujours libre au gré des vents. Alors, les Huns se sentant impuis sants devant tant de vaillance, exécuté rent froidement leur chef-d'œuvre d ruine. La force mécanique et impitoyabl des canons à longue portée d'un trai: blindé accomplit rapidement cette hon teuse mission... La Belgique paya ainsi de ses plu belles reliques du passé, la rage de l'or gueilleuse Allemagne, au moment oi e"e se sentait incapable de la domine toute ! <111 L rier P. B. dé- == ; et BELGES, NE RENTREE des5 PAS! an~ Nous donnons, à titre documentaire, l'artic :rre suivant, que nous adresse un lecteur. on- Faut-il ou non rentrer? Les réfugié jes connaissent cette question déjà tant dis un cutée ici et ailleurs, et à laquelle on a ré du pondu tantôt oui et tantôt non. des Ceux qui vous ont conseillé le retou se sont certainement mépris sur les véri eu- tables intérêts de la Patrie ; ils ont eu h en- tort d'oublier que c'est pour nous ui uu l Tr> By Spécial to H.î.f. Appointœent W the Qacca- Sa» Brompton Road, Londoro, S.W. R. BUSBIDGE, Managing Di recto r. [se Dun accès facile de toutes les les parties de Londres, par omnibus 1U1 et chemins de fer souterrains. ne s Les Magasins les plas s complets du moBde. les . Vendant ABSOLUMENT TOUT ce que peuvent désirer les ;nt dames, !es messieurs, ïes en-de fants et les domestiques, aussi id, bien pour l'ameublement qae le- pour les consommations de ur toutes especes. 0-, ire u. 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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

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