89e anr L'INDÉPENDANCE CONSERVATIOr PAR LE PROGRI RFT.GT ROYAUME-UNI: 1 PENI LE NUMERO 1 CONTINENT. , 15 CENTIiV ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A PARIS: TCTDOR HOUSE, TTJDOR ST., E.C. 4. 11, PLACE DE LA BOUR MERCREDI 1 SWÂl 1918 Cm .,nH|A 1 I - ,! I *3 U In 1 ll A ! "12/1 OU f3 MOIS. 9 SHILL: ABONNEMENTS -' 6 MOIS, 17 SHILLI LA SITUATION Mardi mid Les nouvelles, ce matin, étaient ré< fortantes. L'annonce par les journaux soir d'un engagement sur un front é dti en Flandre, soutenu par un mate imposant d'artillerie, avait provoqué .certaine anxiété. La fluctuation des o bats peut, en effet, amener des surpr parfois désagréables, sans entamer ni confiance dans la ténacité valeureuse vaillantes armées alliées. Cette fois core, malgré tout l'appareil déployé l'adversaire, nos troupes ont repoi tous ses assauts, lui infligeant une s glante défaite. Notre dernier bulletin signalait qu( nouvelles attaques s'étaient développ dimanche après-midi, dans le voisin de Locre. Ces tentatives ennemies rent toutes brisées par le feu de l'inf terie et des mitrailleurs -français-, maintinrent intactes toutes leurs p' tions. La nuit qui suivit cet échec fut plus animées, tout le long du front bataille, non seulement dans le ne mais aussi dans les régions de Lens des deux côtés de la Somme, l'artilli ennemie exécutant des bombardeme d'une violence sans précédent ; les ba ries alliées répliquèrent partout avec égale intensité, transformant ainsi te la ligne de combat en une crête roi d'incendie, dans un bruit infernal ii terrompu. Toute la région d'Ypres particulièrement la cible des salves t tonnes et les canons de tout calibré d un feu roulant de tonnerre effrayant, ( chèrent à jet continu, des hauts explo et des obus toxiques sur les positi alliçes. Lundi matin, peu après cinq heui 1er. étions d'infanterie se . ééelanc rent. Elles débutèrent par des attaq en vagues profondes contre les trou britanniques défendant le front au pc de suture avec les bataillons français eje là s'étendirent vers le nord, au delà Voormezeele, jusqu'aux environs de forêt, d'Houthulst, permettant aux I ges de se distinguer une fois de plus vers le sud, jusqu'en un point à l'on de Bailleul. Partout le poids des al ques allemandes fut également puiss et les colonnes d'assaut ennemies se 1 cèrent dans la fournaise avec une résc tion qu'on ne peut s'empêcher d'admii A Voormezeele les troupes tudesque: reat l'impossible pour briser la défe: britannique et en frappant un coup la berge gauche du canal d'Ypres à 1 mines, essayèrent de s'emparer de vieille cité flamande par derrière. T tes leurs tentatives restèrent vaines, parvenant qu'à augmenter dans d'ai larites proportions le nombre de le pertes. Plus au sud, d'un point près du lac Dickebusch, jusque près de Meteren, leutons se sont rués avec une égale rie contre les troupes françaises, d; I espoir de percer leur ligne et de gag les hauteurs du Scherpenberg, jusqu Mont de Cats, dont les sommets avai été copieusement arrosés d'obus pend toute la nuit, et qui continuèrent à l'ê au cours des combats du matin et ' après-midi.. La résistance des trou; françaises fut admirable, étant doi qu'elles subirent les plus violents assa des hordes teutonnes. Au premier ch i rependant, les Allemands parvinrent, certains points, à progresser légèreme au nord de Locre, jusqu'à la bifurcat nés routes entre le Scherpenberg et Mont-Rouge, mais dans un reti irrésistible nos alliés reprirent t< le terrain perdu. Ici, également, les ■saillants consentirent à des sacrifices t "fiants, sans obtenir le moindre succè Les attaques les plus détermin semblent avoir été effectuées au nord mont Kemmel dans la direction de ( lytte et de Dickebusch, où les A nands avaient été refoulé quatre f dans la matinée, sans que nos ail n aient perdu un pouce de terrain. Avant l'attaque principale, les A rnands avaient exécuté, dimanche apr m'di et dans la soirée, deux opératk '••>cales dans la région de Zillebeke, m aucune d'elles ne parvint à se déveli Per, les batteries britanniques empêch; toute attaque de se produire en fore Sur le front belge, aussi, nous ; Prend le communiqué de sir D. Haig, bataille a fait rage et nos braves sold ont ouvert de larges brèches dans rangs ennemis. Malheureusement, ; Pi i^ „ ... ... i. jusqu'ici par notre Etat-major, ce c :on- nous empêche de rendre hommage co : du me nous en avions le désir, à nos vs :en- lants soldats. riel Les attaques lancées il y a qua une jours sur le front plutôt étroit, s'ét< 3m- dant du nord-ouest de Bailleul jusq ises près de Wytschaete, furent exécut< )tre par neuf divisions ennemies, dont 'ci des avaient été fraîchement amenées sur en- champ de bataille. Dans les attaqi par d'hier, 13 divisions ont été identifiées s issé le même front étendu jusqu'à l'est d' an- près. Si l'on estime à deux divisions ce qui est un minimum — les forces e : de nemies qui ont combattu sur le fre ées belge, on arrive à cette conclusion q âge quinze divisions, dont neuf compose fu-' de troupes fraîches, ont été refoulé an- avec pertes cje lurfdi. qui L'artillerie ennemie a déployé u 3si- grande activité- entre la forêt de Niep • et Givenchy, sans qu'aucune action d'i des fanterie importante ne se soit' dévelc de pée sur ce front. Néanmoins dans la ni ird, de dimanche, les troupes de sir D. Ha et ont repris le poste avancé au nord ;rie Festubert dont l'ennemi s'était empe nts une fois de plus la nuit précédente. ! tte- persistance que mettent les Alleman r,ne à la capture de ce poste ne peut s'exp ute quer, celui-ci n'ayant qu'une valeur t£ jge tique secondaire, et l'obstination qu' ,;n_ mettent à vouloir l'occuper ne peut ê1 fut pour eux qu'une vaine question d'amoi eu- propre. ans Au sud d'Arras, les troupes britan ira- 9ues ont exécuté d'heureux coups 5ifs main dans le voisinage de Neuvil 3ns Vitasse, et au sud d'Albert, au cours d< quels elles ont capturé un certain noi ■es. bre de prisonniers, ainsi que des mitra hè- lguscs.. ues L'artillerie a également été très acti pes de part et d'autre sur le front de batai iint entre la Somme et l'Oise, et plus partie et lièrement à Villers-Bretonneux, au no de et au sud de l'Àvre, sur la Luce et da ]a la région de Lasigny-Le Plemont-Noyc jel_ Dans fa nuit de dimanche les Alleman . et ont tenté à plusieurs reprises d'attaqu est les positions alliées dans le Bois de Ha ta- gar<L mais chaque fois ils ont été an ant tés par le feu des batteries française an- Cne attaque surprise ennemie a égai ilu- ment échoué au nord de Grivesnes. ■er- Sur le reste du front occidental, 1 ; fi. troupes du général Pétain ont exécuté ise fructueux coups de mains dans la régit 5ur de Corbeny, près de Court y, sur la ri 30- droite de la Meuse, ainsWju'en Haut ]a Aisace, et elles ont repoussé une reco 3U_ naissance ennemie dans la région i ne Linge, dans les Vosges. Y0_ Les batteries françaises ont disper jrs un détachement allemand qui tentait i traverser l'Oise à l'est de Waresnes, fje ont vivement contre-battu les pièces e jes nemies dans les bois des Fosses et d fu. Caurières. ins La participation américaine s'acce ner tue de jour en jour sur le front occida 'au tal et le nombre de troupes de la gian-, ent république étoilée sur le vieux contine: înt commence à avoir son importance. D' tre unités américaines viennent de prend de possession d'un secteur dans les lign< 3es françaises ; elles ont été confiées à i lné commandement français, en qui elles o uts toute confiance. Les Allemands i oc, tarderont plus à se rendre compte, qi en leur estimation dédaigneuse de la vatei nti effective de la collaboration des Snr ion mies, vaut celle qu'ils firent jadis de le " contemptible British army " qui a Dur jourd'hui leur inflige des défaites hurr -,ut liantes. as_ En Italie, il n'y a rien de saillant er. signaler en dehors d'un raid victoriei S- exécuté ppr nos alliés dans la régioft ci ies tière et des actions de patrouilles, dai lesquelles les troupes britanniques et it La' liennes obtinrent l'avantage. Ie_ En Russie, les troupes austro-allemai ois des continuent leur invasion de la Ct iés mée et menacent dès à présent Sébast* pol. En Sibérie, le général Semenol ]e_ commandant les Cosaques, a infligé ui ès- défaite sanglante aux troupes maximali ,ns tes, malgré le renfort de 500 prisonnie: a;s, hongrois qu'elles n'hésitèrent pas à a] >p. peler à leur secours. jnt La situation en Hollande parait d e. voir s'éclaircir. Les Alliés ne s'oppos jp- raient pas à l'utilisation des chemins c la fer du Limbourg par l'Allemagne, ma ats à condition qu'un contrôle sévère se les exercé, et que les chemins de fer ne se iu- utilisé que pour les besoins du public, il . . _ 1 _ . . tsariste en Russie. Un journal suéd< l* " Àftonbladet," a annoncé que le jeu Tsarévitch serait proclamé Tsar sous [ui régence du Grand-duc Michel. L' " / m- tenbladet " étant germanophile, la m lit- nœuvre aurait un appui en Allemagr D'autre part cependant l'"Aftonb! :re det " annonce que le nouveau gouverr :n- ment contre-révolutionnaire ne reconn; ue trait pas- le traité de paix de Bre; ics Litovsk, et entendrait conserver l'Esth nq nie. L'on affirme que le général Alexeie le ainsi que le chef des Octobristes, Gatc les koff, le chef des cadets, Miliukoff, et ur président de la Douma, Rodzianko, se V- à. Pétrograd j ce qui semblerait bien in< — quer des pourparlers pour l'organisati in- d'une contre-révolution, mais rien int positif encore n'est connu, et le gouve ue nement allemand lui-même aurait c es mandé des nouvelles à son représentant n ', i SUR LE FRONT 0CCIDEMTAL rit ^ Attaques et contre=attaques ^ Le communiqué du G.Q.G. belge i 29 avril signale que des attaques surp ^ ses livrées par nos troupes dans la soir U de samedi, à l'est de Nieuport, ainsi q vers Kippe, leur ont permis de faire d jjs prisonniers. Sous le couvert d'un viole re bombardement, les Allemands ont att (r_ qué nos avant-gardes dans la région -Langemarck, et les ont forcé à se repli d'environ deux cents mètres, sur une p tite partie du front. Après une conti I attaque la situation a été presque entièr >s ment rétablie. ai- N.d.l.R.—Ce communiqué rappor il- à des opératoins antérieures aux att ques signalées dAasie.b'Uîetiô de sir I ve' Haig de lundi soir. Ue u- L'aide de l'Amérique rd M. Tardieu, haut-commissaire de ns France aux Etats-Unis, parlant la ni n. dernière à New-york pour rendre hor ds mage à la valeur de l'effort américai er a dit notamment : "Des centaines i n- mille soldats américains sont actuel! •ê- ment en France et chaque semaine en a :S. porte un nouveau contingent." e" Le drapeau américain décoré Dimanche a eu lieu, au front, la remi Jjs de la Croix de guerre au drapeau d'i c régiment américain. 311 Immédiatement après 117 officiers ve , i . , OPERATIONS NAVALES 3e «i biini IVIIU iininticW sé Paquebot britannique coulé ie Le correspondant du "Times" à Hol et liead signale que lundi matin avai n- l'aube, le steamer "Oronsa" de la Cam ;s dian Pacific Co., a été torpillé et coul Le " Oronsa " (8,075 tonnes) ava n- 110 passagers à bord, dont 57 Àméi i- cains qui se rendaient en France. Bit le que le steamer ait coulé en dix minute ->t tous les passagers ont été sauvés, et il i ;s manque que trois hommes d'équipag re Un mécanicien a été tué directement p; ;s l'explosion. in Steamer américain perdu nt Le steamer américain "Westerly" le été coulé à la suite d'une collision av< ic un steamer inconnu. Le "Westerly ir jaugeait 5,590 tonnes. DERNIÉRE HEURE l- uiiiiwii w m ■ il ■ VllUfabllW i- . Le prince de Hohenlohe l'aurait coi à sidéré en 1914 comme un ami des ix empires centraux Le capitaine Bouchardon a entendu r is cemment deux témoins dans l'affaii »* Caillaux : M. Georges Dulac, publicisti actuellement caporal au front; et fr i- Georges Régnier, également publicisti i- directeur de la " Victoire française." > Ce dernier avait été convoqué sur s f, demande. Il a raconté au capitaine Boi ie chardon comment, en juillet 1914, s s- trouvant à Trieste, il aurait eu avec i 'S prince de Hohenlohe, gouverneur c 3- cette ville, un entretien où M. Caillau fut mis en cause. e- D'après M. Régnier, le prince autr £- chien aurait énoncé de vifs regrets au si le jet des attaques ciue plusieurs journau is de la double monarchie avaient proférée it contre l'ancien président du conseil, it l'occasion du meurtre de Calmette. L gouverneur de Trieste avait, pour s Ui£ Kï LEU LES tUJ ZiM OlM J IXc C/ZJ U NUI r. S YCi. UUS \1W UtO 13W ■■■■■SBiiiDiaesitBiGiainsia f- _—-— 7. CHERCHEZ DE SUITE VOTRE PLACE ? DANS LE COMPARTIMENT 11- ;t- Tout le monde ne peut trouver une place assise aux heures ff d'encombrement, mais il y place debout pour tout le monde si h- les issues ne sont pas obstruées. Pensez aux autres. Ne le nt persistez pas a rester près des portes. Plus long sera votre ii- trajet, mieux vous serez vers l'inte ieur de la voiture an de ' S • 10E Electric Railway Ilouse, Broadway, Wes'min'ter, S.W. i ,l" son ressort toute attitude agressive de < cf genre. Il considérait M. Caillaux comn je un ami sûr pour tes empires du centr cs Et, en cas de crise, il estimait que l'A 111 triche et ses alliés pourraient compt sur le Concours de cet homme d'Etat. ^ M- Régnier a, en outre, assuré qu'E CI mois d'octobre 1917, comme il dirigea e" la " Victoire française," il avait reçu di e" offres de commandite de M. Caillau: e~ Ces propositions lui étaient transmisi par l'intermédiaire dç Maurice Josso te l'ex-camelot du Roi, qui fut le dénonci a- teur du " complot " de 1' " Action frai X çaise--*' y -w.—. M. Régnier apportera au capitaii Bouchardon le numéro de la " Victoi: française " où il a relaté ce dernier inc la dent. AUTOUR dela GUERRE ic e ALLEMAGNE — Un récent numéro de l'"Arbeit Politik," parvenu en Hollaiide en dép des mesures rigoureuses qui interdisent ■,e ce journal de sortir du territoire de l'en in pire, contient un article très significat qui montre queles groupes extrémisti st de la social-démocratie mènent une vi< lente campagne non seulement contre L majoritaires guidés par MM. Scheid' mann et. Liegen, mais aussi contre L groupes indépendants représentés p; MM. Haase et Ledebousg. "L'attitude que ceux-ci ont prise vi y- à-vis des bolshévist-és, dit T'Arbeiter Pi it litik," prouve que leurs divergences av< les majoritaires ne sont qu'une coméd 3- et que leurs discussions ne constituer it qu'un ramassis de ragots. L'avenir pri i- chain prouvera qu'ils sont tout disposi '-•i à rétablir l'unité qu'ils n'ont jama s, voulu briser en fait." Ie AUTRICHE-HONGRIE — D'après le correspondant vienno du "Lokal Anzeiger," une grande man festation nationale et anti-allemande eu lieu à Laibach. C DANHMARK " — Une compagnie aéronautique dî noise a été formée au capital de Fi ^ 2,755,000, dans le but d'établir après 1 guerre une communication par la voi A des airs entre Copenhague, Esberg < Londres, communication qui serait ra< l= cordée à d'autres voies aériennes scar dinaves. 1 FRANCE — La deuxième réunion de la Cotamii 'e sion inter-alliée des transports a eu lie ;> à Paris la semaine dernière. Elle s'es occupée de la question du charbon pou la France et l'Italie et des secours pou la partie occupée de la Belgique et de 1 ^ France. -— La nouvelle que lé corps de Bol ie devait être définitivement transféré e Marseille, où des obsèques somptueuse e étaient préparées, a provoqué dans cett x ville une impression des plus défavora bles. Plusieurs journaux de la régio !- ayant affiché cette information durent 1 i- faire disparaître de leurs salles de dépé x ches. Les commentaires les plus divei ont été soulevés. Des protestations s'élè à vent déjà et les journaux déclarent e "Nous espérons que le gouvernement in a terdira une pareille manifestation qu FHz BU* Oui IMÏ VffSf ISS bai UBI KM i«3 CM3 :e marseillais." U est incontestable que si le un pareil défi à l'opinion publique était e. lancé, les obsèques du traître soulève- x- raient dans la ville d'inévitables inci- ;r dents. Pour l'instant on ne sait encore rien à Marseille d'un pareil transfert et iu aucun préparatif n'a été fait à cet égard. k JAPON ÎS — Le baron Goto a annoncé qu'il pour-suivra la politique de son prédécesseur. :s En ce qui concerne la Sibérie, on inter-t» prête cette déclaration dans ce sens que le Japon est prêt à intervenir, mais doit non seulement avoir un mandat des Puissances, mais avoir aussi lai main libre. ie Lea Japonais se rendent compte de'l'ab-"_e sence d'harmonie de la politique alliée i- au sujet de la Sibérie. ROUMANIE ~ — M. von Kulilmann et le baron Bu-rian sont arrivés à Bucarest dimanche ^ matin pour la reprise des négociations de la paix roumaine. RUSSIE — Un décret abolissant le droit d'hé-ritage est en préparation en Rûssie. — Le gouvernement provisoire de jf Sibérie a publié dans la Mancboyrie sep- * tentrionale, une proclamation' préconi-' sant d'étroites relations a-véc les Alliés et reconnaissant la nécessité d'un inter-vention temporaire de troupes étrangères ^ en Extrême-Orient et en Sibérie, étant donné qu'aucun pouvoir doué d'autorité n'a été établi en Russie. 3. — Le ministère des affaires étrangères 3_ en Allemagne a envoyé un sans-fil à son ,c représentant à Moscou pour demander ;6 des renseignements sur les bruits de con-(t tre-révolution à Pétrograd. )- — U y a environ deux millions et demi ;s de prisonniers allemands et autrichiens is actuellement en Russie. Une commission allemande s'est rendue à Pétrograd pour s'occuper de l'échange de ces prisonniers • _ avec les Russes captifs en Allemagne. [_ — Alors qu'il est interdit aux troupes a russes de franchir la frontièrefin'landaise. il leur est formellement ordonné de s'opposer par les armes à toutes les troupes qui tenteraient de passer de Finlande en it Russie avec des intentions hostiles. a SUEDE — La reine de Suède a quitté Stock-L holm lundi, se rendant pour quelques , semaines à Karlsruhe ! Sans commen DERNIÉRE HEURE jL/i:ivnii:ivjD XVJJ. u Le communiqué britannique Mardi, 10 h. 5 matin. r Des contre-attaques victorieuses exé-r cutées par des troupes françaises hier a après-midi et hier soir ont expulsé l'ennemi du restant du terrain- qu'il avait o gagné le matin dans le voisinage de à Locre et ont capturé un oertain nombre s de prisonniers. L'ensemble du village est e entre les mains de nos alliés. Après l'échec sérieux infligé hier à a l'ennemi, la nuit s'est passée dans un a calme relatif sur le front nord de la ba-:- taille. Nous avons avancé légèrement s notre ligne au cours de la nuit, à l'est de - Villers-Bretonneux. : Sur le reste du front britannique il - n'y a rien à signaler en dehors de l'acti-e vité d'artillerie de part et d'autre dans

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