L'indépendance belge

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s.n. 1917, 01 Septembre. L'indépendance belge. Accès à 06 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cv4bn9z177/
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L'INDÉPENDANCE I ROYAUME-UNI : ONE PENNY BELGE CONTINENT : 15 CENTIMES (HOLLANDE : 5 CENTS) ADMINISTRATION ET REDACTION: BUREAU A.PARIS: I 5 D.i.Vi! STR., IIIGn HOLBORN, W.C.l. U' PLACE DË LA BOURSE. I TîLiPHONE : HOLBORfS 1773-4 TELEPM.: { ®3gif 5 ° SAMEDI 1 SEPTEMBRE 1917. En vente à Londres à 3 h. le vendredi 31 août. ( 3 MOIS, 9 SHILLINGS. 1 ABONNEMENTS; J fl MOIS, 17 SHILLINGS. ^CONSERVATION PAR LB PROGRES. I 1 AN, 32 SHILLINGS. J LA SITUATION » Vendredi, midi. nce Le mauvais temps paralyse une fois de lin. plus les opérations sur le front occiden-s | tal, et les communiqués français et britannique ne mentionnent que des actions RE d'importance secondaire. Paris signale des duels d'artillerie . dans les régions de Braye-en-Laonnois, et de Craonne et sur la Meuse; des tentait tives allemandes du côté de Chevreux, dans le massif de Moronvillers (Champagne) et sur la Meuse, ainsi qu'un raid 2n> français à l.'est du Mont Téton, els. Le général sir D. Haig n'a pas grand'-chose à signaler non plus, à part l'ac-;ir- tivité de l'artillerie dans les secteurs de ra Nieuport-, Ypres et Lens, ainsi qu'une légère avance britannique au sud-est de St. Janshoek. i I Berlin nous parle bien de "violentes I attaques britanniques repoussées au I nor<J-est de Wieltjé," mais on sait que : I les bulletins rédigés par le général Lu-I dendorfi n'ont plus que de très vagues ! rapports avec la vérité. Une chose est — certaine et indéniable: les Allemands ne réagissent plus, ou très timidement, et acceptent comme un fait accompli leurs c-,w récents échecs, dont le plus retentissant ap. : I est incontestablement celui de Verdun. i2_ [ L'ennemi est obligé d'économiser ses ef-sa- fectifs en^vue des batailles auxquelles il : sait devoir s'attendre dans d'autres sec- 72 I * . « teurs, et le temps , n'est plus où il pou-ais' vait lancer vagues sur vagues contre nos îcr.j ; lignes, sans égards pour les sacrifices que i3- I cette tactique coûteuse exigeait. a"*| I Comme le démontre le critique mili-m" I taire de la "Westminster Gazette," la I crise des effectifs dans l'armée allemande «3, f est non seulement indéniable, elle est irréparable. Nos adversaires paient au-djî jourd'hui le gaspillage en matériel hu-iry 1 main qui caractérisait leur-tactique au ;7_ ; I cours "des deux premières années de :r'a : [ guerre, et l'ombre des armées améri-a I caines qui se profile à l'horizon ne per-^ I met plus aux Puissances Centrales de i;. nourrir la moindre illusion sur le sort ra [ qui les attend. Il n'est pas étonnant, dans ces condi-tions, de voir certains journaux alle-mands se demander pourquoi les Ern-5 pires Centraux continuent de se battre ~ alors qu'ils n'ont plus rien à gagner. >w Mais ces journaux se trompent. Les Em-î_ pires du Centre ont quelque chose à ga-?*" gner : la constitutionalisation et la dé->m- j mocratisation de leurs institutions, et 3 _ c'est ce que la réponse du'Président Wil-son à la note du Pape leur fera com-,„i. prendre s'ils ne le savaient déjà. * _ Cette note vise moins la dynastie des _ Hohenzollern que le régime autocratique auquel, pour la sécurité future du " monde, il faut mettre fin coûte que coûte. 1 Le Président V/ilson et les Alliés ne sauraient, sans s'immiscer dans les affaires intérieures de l'Allemagne, exiger d'elle le renversement de la monarchie, mais j ■' ce que les Alliés et le monde sont en droit ,K d'exiger, ce sont des garanties sérieuses l7si contre les dangers du régime personnel. L3s. Ces garanties ne sauraient être considère, rées comme telles que si le peuple alle-0 mand vit sous un régime constitutionnel ep- privant le chef de l'Etat de pouvoirs qui lui permettent, par exemple, de déclarer d la guerre par-dessus la volonté du Reichs-*), j tag. Le régime personnel, constituant un h- danger public, intéresse toutes les na-tions et la paix du monde ne doit plus ,r,l dépendre, comme par le passé, de la vo- lonté d'un seul homme. te: L'histoire de cette guerre fourmille ^ d'exemples qui illustrent le danger qu'il <1» y a, pour un pays, d'être le jouet d'un 0 I monarque dont les pouvoirs ne sont pas strictement limités par un garde-fou p/ln c+.i f n fir,n nzil I i. La trahison du Roi Constantin de is de Grèce restera- un des faits les plus frap-den- pants du genre. C'est avec stupeur que bri- le Parlement grec a appris par la bouche ions de M. Vénizélos que sans la félonie de ce monarque, qui plaçait les prétendus in-lerie térêts de sa dynastie avant ceux de son lois Pays> guerre serait certainement finie >lr|-a' aujourd'hui et les Puissances Centrales eux seraient depuis longtemps vaincues, upa- Le discours-réquisitoire de l'éminent raid homme d'Etat grec est trop long pour que nous puissions songer à le repro-n(j'. duire, mais en voici les points saillants: l>ac_ Les Turcs, en 1915, avaient décidé d'é-(|c vacuer Constantinople, car la presqu'île >une de Gallipoli, en février de la même an-jc née, n'était défendue que par 6,000 1 hommes, et les Grecs, en déclarant la ' guerre auraient pu entrer a Constanti-'lrieS nople ©ndéans les quinze jours. L'inter-au nationalisation des Dardanelles eût eu pour conséquence la destruction de la Turquie, elle eût permis à la Russie d'ex- yU€g I J A 3 porter son blé ; l'offensive des Puissances eSl Centrales contre la Russie au printemps " 1916 neseseraitpas produite :1a Bulgarie, ' menacée par les troupes gréco-britanni-JU1S ques, n'aurait eu garde d'intervenir et ^ L'Allemagne, coupée de son débouché oriental, aurait été obligée de mettre ^ les pouces un an plus tôt qu'elle ne sera "S 1 contrainte de le faire! SOC- 3<>u Tout "cela appartient âu passé, c'est ' vrai, mais il importe que la leçon profite et M. Vénizélos a raison de demander ' qu'une plaque commémorative rappelle aux générations parlementaires futures ja l'acte de trahison de Tino le Traître, nde Le dernier communiqué de Rome si-eg(; gnale de légers progrès italiens sur le au_ Plateau de Bainsizza, où nos alliés, tout en repoussant trois violentes contre-atta-au ques autrichiennes, ont capturé 561 pri-, sonniers. éri- Le général Cadorna, dans une inter-oer- view accordée à l'ex-ministre signor Barde zilai, a exprimé sa confiance absolue dans sort le»succès final et a indiqué l'importance de. l'avance de ses troupes au nord de Gc-nli- rizia. Cette offensive, a dit le général, Jle- étant donné ses vastes objectifs, l'au-dace qui a présidé à son exécution et ses ttre'effets probables, constitue une des plus ler. importantes manœuvres de toute la guerre et "le succès imminent et dé-ga- cisif de l'Italie constituera !e tournant dé- principal de toute la guerre." , et Pour employer des termes aussi affir- < Vil- matifs, plutôt rares dans la bouche dés : o-m- grands capitaines, le général Cadorna doit avoir la certitude que des événe-des ment s sérieux sont à la veille de se pro-que duire et que "la onzième offensive de : du l'Isonzo des joueurs de mandoline,"' âte. comme disent les Autrichiens, n'a pas j sau- encore porté tous ses fruits. : ires Les nouvelles de Russie 11e sont tou-elle jours pas meilleures. Pétrograd signale ' lais de nouvelles Réfections (deux régiments 1 roit abandonnant leurs tranchées au nord de ises Focsani) et Berlin peut marquer à son ! nel. actif une nouvelle "victoire" obtenue à ' idé- bon marché. Le secteur où s'est produit ille- cette débandade est un des plus impor-mel tants dû front orienta], et si le gouver- • qui nement, écoutant les avis des généraux ,rer Korniloff et Alexeieff, ne prend pas rapi- 1 ;hs- dement des mesures efficaces, la crise ! un morale dont souffre l'armée russe ne ( na- fera que s'aggraver. - ( •lus Puisque tous les partis en Russie sont yo- d'accord pour reconnaître qu'il faut que ' l'armée soit forte et que la guerre 'doit ' ille être poursuivie jusqu'à la fin, il ne sau- 1 11'il rait y avoir des difficultés insurmon- ( 'un tables quant aux mesures à prendre pour s pas rendre à l'armée l'efficacité qui lui fait 1 fou défaut par suite du relâchement de la 5 discipline. * idrecse constitutionnel. 157 _ ' ■Sj H GUERRE E080PEENN! 509 ^ ^ para- OPERATIONS NAVALES 647 ,or'r !-'1^ Les pertes "sur mer , dcm. ;o. Bu- Lc-s statistiques des ports françai Pour la semaine finissant le 26 ao\: 1917 donnent 920 arrivées et 1,013 d< «ndooi. part«, contre 1.049 et 3.012 la semain précédente. yc Trois navires marchands français 1 "" plus de 1,600 tonnes et un de moins 1 1,600 tonnes ont été coulés, contre cii et quatre la semaine précédente. Quatre navires marchands français o été attaqués sans succès par des sou marins, contre trois la semaine préc jais dente. Aucun bateau de pêche n'a, é oût coulé. dé- La lutte centre les sous-marins line Une enquête sur les conditions da: ;lc-quelles < ' eu j'en les rencontres e tre les navires marchands français et les sous-marins ennemis du ler janvier au ler août 1917, établie que les navires français ont été victorieux dans 106 de 3. ces rencontres. Dans 34 cas, la victoire 1€ a été due à la manœuvre pour éviter les ie torpilles, et dans 62 cas à l'usage de ,e l'artillerie, principalement en réponse j. à l'attaque des sous-marins. Dans 13 ,n jas, cependant, ce ne furent pas les sous-je marins qui prirent l'initiative du com-3S bat. Dans 7 cas, les navires marchands prirent l'adversaire en chasse. î LA OMTE BU SU6RE EN GRANDE-BRETAGNE [e A la fin de septembre la consomma-[. tion du sucre subira une réglementais tion suivant un plan établi par lord a Rhondda, le contrôleur du ravitaille-ment pour la Grande-Bretagne. A ,_ cette époque des formules pour la u demande de sucre seront distribuées. a Celles-ci devront être dûment remplies avant le 6 octobre et vingt "s jours après toute ménagère qui aura introduit une demande régulière ^ recevra sa carte de sucre. Le 5 no-'' vembre toutes ces cartes seront déposées dans les épiceries et à ges endroits ', —et à ces endroits seulement—le sucre e pourra être obtenu par les clients habi-e tuels. Chaque ménagère sera rationnée, a mais les queues dans les rues pour obtenir cette denrée auront disparu. Il y »t aui-a une amende pour ceux qui auront e obtenu du sucre ou pour les épiciers r qui en auront vendu èans carte per-e sonnelle. Toutefois, la carte ne garants tira pas toujours l'obtention d'une ration de sucre complète, celle-ci devant _ toujours être établie au pro-rata de la e provision disponible. Le sucre ne I pourra être obtenu qu'une fois "par semaine. L'épicier devra surveiller cette vente de près et tiendra un compte spéciale des rations vendues. Si certaine semaine la ration venait à manquer, une double ration ne pourra pas être servie la semaine suivante. Le prix ® du sucre sera fixé par lord Rhondda. l'mmi DUVAL-ALMEREYDA s Le dossier Duvai, transmis par le par-s quet au gouvernement militairevde Pa-a lis, a été immédiatement confié au 3e - conseil de guèrre. f En attendant le retour du capitaine Bouchardon, rapporteur, en congé, le - commandant Julien, commissaire du s gouvernement, a chargé le lieutenant a Allaert', substitut, de_ s'occuper de l'af- - faire. Le magistrat militaire a signé un e mandat de perquisition, qui fut exécu- : ' té par M. Daru, commissaire aux délé- ' s gâtions judiciaires, chez M. Fournie, secrétaire d'Almereyda, et dans les bu- - reaux de 1' "Agence Républicaine d'in-e formation," 14-, rue Drouot. QudqUes s documents ont été saisis. ; e De son côté M. Faralicq a opéré une 1 perquisition dans le quartier des Ba-k tignolles chez un employé du "Bonnet -t Rouge." Le lieutenant Allaert a fait subir à . Duval l'interrogatoire d'identité. s Le "Matin" expose comment fut 1 . transformée en inculpation d'intelli- 1 ? gence avec l'ennemi (peine de mort) l'in-3 culpation de commerce avec l'ennemi 1 (maximum 5 ans de prison). (. "Dès le début de l'année dernière, -, dit notre confrère, la préfecture de po-£ lice avait procédé à une enquête sur les allées et venues de Duval dont les fré-quents voyages en Suisse avaient été ' „ signalés et qu'on savait avoir été, avant t la guerre, en relations suivies avec des , ( sujets allemands, en raison de ses fonc- 1 tions dans la Société immobilière des ; , bains de mer de San-Stéfano (Turquie), siciété dont il était le secrétaire et dont ? le principal bailleur de fonds était un ï 3 banquier allemand de Mannheim, le fi-1 nancier Marx. "Tout d'abord, cette enquête, men^e, f dit-on, un peu légèrement, ne donna pas j de résultats et le rapport qui en fut ( ; adressé à l'autorité militaire fut rno- t ; mentanément classé dans les dossiers de t la Sûreté générale. Mais les voyages de 1 Duval en Suisse s'étant renouvelés, l'en- t s quête fut reprise et, en mai dernier, j - liadministrateur du "Bonnet Rouge," 1 s fouillé à Bellegarde, au moment où il 1 rentrait en France, était trouvé porteur s d'un chèque de Fr. 125,000, tiré par e une banque de Genève sur une banque e de Paris. Ce chèque fut saisi, mais, à son s retour à Paris, Duval réussit, dans des e conditions qui n'ont pas encore été net-e tement établies, à en obtenir la restitu-3 tion. "Une enquête fut prescrite touchant - l'origine du chèque. Duval, interrogé s par un commissaire aux délégations judiciaires, dut reconnaître que cette va- ? leur lui avait été remise par le banquier Marx, de Mannlieim, en restitution, dit-il, de sommes qui lui étaient dues. C'est alors qu'il fût arrêté et inculpé de commerce avec l'ennemi. Les recherches fai-. tes tant en Suisse qu'en France etabli- - rent que Duval avait, à plusieurs re-l prises déjà, reçu des sommes élevées du - banquier allemand, sommes dont le to-l tal était de beaucoup supérieur à celles i qu'il avait déclaré lui être dues à la . suite de la liquidation de la Société des - bains de mer de San-Stefano. L'instruc-t tion, conduite par M. Drioux, amena i des découvertes telles que le magistrat estima qu'il s'agissait non plus d'un simple acte commercial avec un sujet ennemi, dans un intérêt purement économique ou financier, mais bien d'un crime prévu par l'article 77 du Code pénal." La "Liberté," de son côté, déclarant compléter les informations du "Matin," dit que Duval ne s'est pas rendu moins de quinze fois en Suisse avec des passeports délivrés par l'intérieur. Le prétexte des déplacements était la liquidation de la Société des bains de mer de San-Stefano. Au cours de ces voyages il a des entrevues au Schweizer-Hof, à Berne, avec le banquier M'ar^, de Mannheim. Cependant, écrit notre confrère, vers le septième ou huitième voyage en Suisse, l'Intérieur eut quelques scrupules, M. Leymarie refusa pendant quelques jours un nouveau passeport à : Duval. 'Mais sur les interventions pressantes non moins qu'amicales d'Almereyda et d'un de ses rédacteurs déjà nommé dans l'affaire, Jacques Landau, | tout s'arrangea. Le quinzième passeport fut accordé et voilà donc Duval en route pour Berne sans s'arrêter auprès du notaire genevois. Marx lui remit le fameux chèque de Fr. 150,835 qui vient 5 d'amener la démission du directeur de la Sûreté générale. ; La "Liberté" raconte ensuite à so\i : tour les* conditions dans lesquelles le 1 chèque a été saisi, puis remis à Duval à t la date du 15 mai. M. Ribot—ajoute notre confrère— ayant appris par hasard ces divers inci-1 dents en saisit aussitôt le garde des - sceaux, et M. Viviani, rendons cette jus- - 'tice au ministre de la justice, ordonna , aussitôt des poursuites. D'où l'arresta- - tion de Duval et les incidents subsé- - quents et connus. î Parlant d'Almereyda, la "Liberté" ajoute : Les perquisitions, bien que si tardi- - ves en ce qui concerne Vigo, avaient : donné comme résultat la découverte de dossiers confidentiels sur la défense na-t tionale: La loi }du 18 avril 1886 devenait, > nécessairement, applicable. Lé ; commerce d'argent rapproché des docu-. ments détenus établissait l'inculpation. . Almereyda fut donc arrêté. fil 11— 11 I I MT.I ÏTIMHBrB AUTOUR de la GUERRE ARGENTINE — On mande de Buenos Aires à : l'agence Reuter, que le capitaine von Papen, l'ancien attaché militaire près de l'ambassade allemande de Washington, se trouverait actuellement à Buenos-Aires. — Bien q\i'aucune information officielle n'ait encore été publiée par le ministère des affaires étrangères, on dit dans les cercles officiels que la, note allemande en réponse à la demande de compensation du gouvernement argentin pour le torpillage du "Toro" est satisfaisante et que l'Allemagne promet de ne plus couler lets navires argentins transportant des produits n'ayant pas un caractère de contrebande, à condition que le gouvernement argentin prenne des mesures pour empêcher les vaisseaux étrangers de hisser le pavillon 1 argentin dans le but de couvrir de ' la - contrebande de guerre. La presse et • l'opinion publique ont généralement ac-3 cueilli la réponse allemande avec peu ! d'enthousiasme. s — Le croiseur léger britannique - "Glasgow," visitera Buenos-Aires pro- - chainement. Le gouvernement argentin ne lui imposera pas la limite de temps t prévu pour les bateaux belligérants j dans les porfs neutres. - CH1NK — Un accord a été signé hier à Pékin par laquel un groupe japonais, avec - l'approbation du consortium des banques r étrangères, a accepté d'avancer à la - Chine une somme de Fr. 25,000,000, - pour son administration générale, en - échange d'un second emprunt de *éor- - ganisation à négocier avec le dit consor-1 tium. ; ESPAGNE — M. Dato a déclaré qu'il ne fallait accorder aucun crédit aux bruits qu'une 5 crise ministérielle serait imminente. J ETATS-UNIS t — Le président Wilson a publié une , proclamation défendant le chargement i sans licence de marchandises à destina-„ tion des pays neutres et augmentant la , liste des marchandises qui ne peuvent ; être exportées avec licence que dans les pays alliés. G»:s interdictions sont des-t tinées à rendre impossible lfimportation ' indirecte en Allemagne d'ajpprovisionne-5 ments américains. .— La commission des finances du Sé- - nat a adopté des amendements por- - tant la taxe sur les profits de guerre de > 26 à 33 p.c. Les régiments de l'Etat de New-' York, comptant 25,000 hommes, ont dé-? filé hier dans les reus de New-York, et notamment de la Fifth Avenue. Le défi-1 lée a duré cinq heures et un foule d'environ de deux millions de personnes a acclamé les troupes new-yorkaises. — La mission japonaise a été reçue hier au Sénat des Etats-Unis et M. Saulsburg, en l'absence du vice-président. a lu une adresse chaleureuse aux visiteurs. Le vicomte Ishii, au nom de la mission, a déclaré queytout le peuple du Japon a cordialement salué et profondément apprécié l'entrée de la puissante nation américaine dans la lutte contre l'insane spoliateur de .la civilisation. "Nous savons tous, a-t-il ajouté, que vous n'avez pas entrepris cette tâche solennelle sur l'impulsion du moment, mais que vous avez jeté votre force dans 1 la lutte après avoir montré la plus admirable patience, avec la ferme détermination que le monde serait libéré de la menace d'agression et de l'ombre noir du despotisme militaire dirigé par une nation qui croit que le droit humain doit céder devant la force brutale. Pour nous, le fait que vous êtes à présent du côté des Alliés dans cette lutte titanique constitue déjà une grande victoire morale pour notre cause commune, qui est croyons-nous, la cause du droit et de la justice, aussi bien pour le fort que poulie faible, ainsi que pour des grands et les petits." GRANDE-BRETAGNE — Le prix maximum de 9d'. pour un pain de 4 livres, prendra cours à partir du 17 septembre prochain. — Le gouvernement égyptien a décidé en principe de restr eindre la région co-tonnière pour l'année 1918. Suivant un télégramme d'Alexandrie, le terrain réservée à la culture du coton sera diminué d'un tier pour la saison prochaine. — M. Hughes annonce que M. James Larkin, l'agitateur irlandais bien connu, n'a pas été autorisé à débarquer en Australie. GREGE — Les profits de guerre en Grèce ont été taxés à 30 p.c. — Une cour spéciale sera désignée pour le procès de MM. Skouloudis, Lambros, et autres membres des cabinets qui ont servi les intérêts allemands au détriment de la Grèce. NORVEGE. — Un représentant du gouvernement russe arrivera prochainement à Christiania dans le but de placer une partie de l'emprunt russe en Norvège, dit "La Liberté." Suite à In 4c I s8ème année. NO 206 ■

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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