L'indépendance belge

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s.n. 1916, 15 Septembre. L'indépendance belge. Accès à 17 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/xw47p8vm4f/
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L'INDÉPENDANCE R0YAUr*1Z-Uft! : ONE PENNY BELGE» CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: 5OENTS) Sudor hcuse;A'tudos^cjni)on : e c 11. placeTJde la bourse. VENDREDI 15 SEPTEMBRE 1916. l* mo.s. 9 shillings | TELEPHONE : C.TY sseoi TELEPH.:/^^ et ' En vente à Londres à 3 h. .e jeudi 14 sept. aboiements : |. ho^tsh^gb | Conservât,on par le Progrès. LA SITUATION. Jeudi, midi. L'élan français sur la Somme n'est pas arrêté et les derniers communiqués du front enregistrent de nouveaux progrès de la part de nos Alliés, tant au nord qu'au sud du fleuve. Un brillant assaut rendit nos amis complètement maîtres du village de Bou-chavesnes, que les Allemands avaient fortement organisé, après quoi, poussant vers l'est, ils enlevèrent la ferme de Bois l'Abbé, qui se trouve à près d'un kilomètre de la route de Béthune, que hier seulement ils avaient atteinte. Les Allemands contre-attaquèrent violemment du côté des la ferme de Bois l'Abbé et réussirent un moment à reprendre la ferme (deux régiments participèrent à l'attaque), mais les Français, qui ne sont plus d'humeur à céder le terrain conquis, revinrent à la charge et enlevèrent de haute lutte la ferme, qu'ils tiennent cette fois solidement. La Côte 76 fut également l'objet de violentes contre-attaques au cours desquelles les bombardiers se montrèrent particulièrement actifs. Après des hai^ts et des bas, les Français restèrent définitivement maîtres de la place. Le nombre des prisonniers qui, pûur les deux jours, atteint 2,300 et l'importance du butin : dix canons dont plusieurs de gros calibre ainsi qu'une quarantaine de mitrailleuses, témoignent de l'acharnement de la lutte dans ce secteur. Le" moral des soldats allemands faits prisonniers est très bas et la proportion élevée des officiers est attribuée au fait que le découragement des hommes est tel qu'il faut les encadrer solidement afin de les empêcher de se rendre en masse. Dans le secteur de Combles les Français ont également progressé, enlevant à l'ennemi tout un réseau de tranchées au sud de la ferme de Priez, entre Rancourt et Combles. Sur le front britannique la situation est inchangée, mais le bombardement se poursuit sans interruption. Le succès des Français à Boucliavesnes est unanimement reconnu comme un des plus significatifs de la campagne sur le frpnt occidental. C'est en effet la première fois, depuis la guerre des tranchées en France, que lés lignes allemandes, fortifiées comme on sait, ont été percées sur un front aussi étendu. Une brèche de six kilomètres, battue dans la ceinture de fer allemande est un exploit qui a plus qu'une portée locale. Elle signifie que la foroe militaire de nos ennemis est sérieusement ébranlée, et nous ne sommes nullement surpris d'apprendre que les Allemands viennent d'évacuer environ 2,000 habitants du district de Pé-ronne qui ont, d'emblée, été expédiés jusqu'à Givet sur la Meuse! La lutte en Picardie va se concentrer maintenant autour des deux bastions de Combles et du Mont Saint-Quentin, mais une fois ces deux noix croquées, les Alliés ne trouveront plus devant eux que des ouvrages hâtivement construits et oui rendront vraisemblablement plus difficile la résistance de l'ennemi. La pénurie d'hommes et les eomp/ica-tions qui viennent de surgir sur le front oriental obligent nos ennemis à modifier leurs plans, et le grand conseil de guerre qui s'est réuni sous la présidence de Guillaume II sur le front oriental était chargé, cela ne fait aucune doute, de sanctionner les importantes résolutions que Hindenburg a certainement soumises à l'approbation de l'Empereur et de ses Alliés. Sans vouloir jouer au prophète, il est clair que c'est sur le front oriental que nos ennemis essayeront de créer l'ultime diversion que les circonstances leur imposent. L'échec allemand à Verdun et le succès de l'offensive franco-britannique en Picardie ont prouvé que sur le front oc cidental la partie, pour les Allemande, est perdue, irrémédiablement perdue, et rien désormais ne pourra plus modifier la marche fatale des événements. Seul le front oriental avec son développement immense, découpé en secteurs par les barrages naturels du Danube, des Carpathes, du Dniester, des marais de Pinsk, offre des possibilités à un ennemi entreprenant et audacieux qui sait jouer des chemins de fer stratégiques et concentrer en secret des forces destinées à servir de bélier sur le point-choisi pour l'attaque. La présence à ce conseil de guerre du Tsar Ferdinand et d'Enver Pacha indique que les plans à débattre intéressent au plus haut point les Bulgares et les Turcs. Il est probable, en effet, que les troupes turques et bulgares sont destinées à faire les frais de l'offensive qui se prépare en Orient et le fait seul que le général Mackensen, avec un demi-corps d'armée allemand, a été chargé des opérations dans la Dobroudja trahit la nature des projets de nos ennemis qui, nous n'en doutons pas, ne sont pas ignorés de l'é-tat-major des Alliés. La Roumanie est, à notre humble avis destinée à supporter le choc qui se prépare, et c'est le front da'nubien qui, selon nous, devra être, de la part des Al • liés, l'objet d'une attention toute particulière.De toutes façons, il ne peut s'agir, de la part de nos ennemis, que d'un coup d'audace, du "va banque'.' du joueur décavé, car il ne faut pas oublier que les Turco-Germano-Bulgares, depuis que la navigation sur le Danube leur est interdite, en sont réduits, pour leur ravitaillement, à l'unique ligne >de 'Belgrade-Sofia que l'offensive russo-roumaine en Transylvanie vise précisément. L'importance politique des opérations en Transylvanie et sur le Danube doit également entrer en ligne de compte, éar la Grèce, dit-on, réglera son attitude sur la marche de ces opérations. C'est brutal mais c'est net, et cela nous dispense nous-même de toute sentimentalité à l'égard de la Grèce. Elle poursuit ses intérêts et elle comprendra d'autant plus facilement que nous devons poursuivre les nôtres sans autre préoccupation. LES ALLEMANDS, L'UNIVERSITÉ FLAMANDE ET LES FLAMINGANTS SOUMIS. •— • L'opposition des patriotes. Le gouverneur allemand n'en démord pas. Il lui faut son université flamande de Gand. C'est un bon tour, pense-t-il, qu'il joue au gouvernement belge et un jalon qu'il pose pour l'avenir. Le corps professoral constitué, en partie par quelques rares Belges oublieux de leur devoir et pâr quelques Hollandais sans dignité, il fallait trouver des élèves. L'opposition des Belges patriotes nous est connue. Les journaux allemands eux-mêmes la' décrivent minutieusement C'est ainsi que la "Kolnische Volkszei-tung " écrivait il y a quelques jours: Plus le moment de l'ouverture de la faneuse Université de Gand approche, plus ses adversaires s'efforcent de rendre cette 'ouverture impossible, dans le but de nuire à la fois " la cause flamande .et à l'autorité allemande, ^oyant que les pétitions et que les menaces Paient restées sans effet et que l'autorité alle-jRinde était fermement décidée à mener à ''WiDe fin l'œuvre que le gouvernement belge 8pait lui -même entreprendre, les adversaires i 'adressent cette fois aux étudiants et veulent "s empjclier de suivre les cours de l'Univftraiiji flamande. Ils ne sont naturellement pas embarrassés de trouver des motifs à leur avertissement. Il est dit, dans des pamphlets anonymes répandus parmi les étudiants, que ceux qui se font inscrire s'exposent aux plus grands ennuis. L'inscription constituerait un aveu que l'intéressé serait un ami des Allemands; il sera l'objet de mesureB d'une gravité exceptionnelle de la part de l'autorité belge réinstallée dans le pays. Les diplômes de l'Université de Gand ne seront pas reconnus par le gouvernement belge, les étudiants de Gand seront exclus de tout emploi de l'Etat, et on leur défendra, plus tard, de continuer leurs études à n'importe Quelle université belge. Les journaux flamands, comme par exemple "La Gazette van Brussel," du 28-août, déclarent par contre que l'Université gantoise repose sur de solides bases juridiques. L'autorité allemande se base sur des conclusions admises par le troisième Congrès de la Paix de La Haye et votées par des délégués du gouvernement belge; ce vote a été ratifié plus tarrl par la Chambre belge. On obéit donc,en fin de compte, non à l'autorité allemande, niais à la loi belge même, dont l'exécution, en l'absence du gouvernement belge, est remise, d'après la Convention de La Haye, à la Puissance occupante. La feuille conclut de là que la flaman-disation de l'Université de Gand est légale, d'après des articles de la Convention de La Haye ratifiés par la Chambre et par le gouvernement Un étudiant aui se fait inscrire à l'Université de Gand ne prouve donc nullement, par cet acte, qu'il est pro-allemand ; les autres allégations des adversaires de la nouvelle université sont également dénuées de tout bon sens. Que les étudiants flamands s'inscrivent en grand nombre; ils pourront dormir sur les deux oreilles, car il n'y a vraiment pas de danger que le gouvernement belge aille un jour jusqu'à enfreindre des lois ratifiées par la Chambre. La Belgique, comme tous les pays belligérants d'ailleurs, sera heureuse de posséder un grand nombre d'étudiants pour réparer les blessures causées par la guerre et pour remplacer tous ceux qui ont été fauchés par la mitraille. L'avenir et l'espoir du pays reposent tout entiers 6ur les étudiants. Le peuple flamand, arriéré jusqu'ici, ne sera pas en état de remplir 6a vocation s'il n'aura pas à sa disposition des hommes capables ayant des connaissances approfondies dans tous les domaines de la science et de l'industrie. Il s'agit donc de réduire à néant les efforts de nœ ennemis, qui sont également les ennemis de la loi et du peuple belge. Uns honte et un outrage. Le raisonnement du journal allemand, vous allez le retrouver dans un long fac-tum écrit et signé par des... Belges ! Quelques agents conuus de nos ennemis sont parvenus en effet à détourner du droit chemin une centaine de nos compatriotes du pays occupé qui ont contresigné un manifeste lourdement échafaudé par l'avocat Hendrickx Adelfons, député d'Anvers et par L. Augusteyns, député du même arrondissement. Ceux qui ont connu la plupart des signataires savent combien ils étaient préparés à cette soumission. . Quoiqu'il n'y ait pas lieu de trop s'émouvoir de cet acte, il ne faudrait pourtant pas le considérer comme négligeable.Pendant que notre pays souffre et languit sous la botte prussienne, pendant que nos vaillants et nobles soldats donnent leur sang et leur vie pour arracher aux griffes teutonnes nos provinces envahies, qu'une centaine de Belges acceptent d'e l'ennemi une léforme irelv . tés qu'ils auraient obtenue pure par la seule influence de la justice de la cause, cela constitue une honte pour la nation et un outrage pour ses défenseurs. Tous les motifs invoqués par les avo casseries de M. Adelfons Hendrickx n'ô teront rien au fait scandaleux que des Belges ont profité du passage de l'ennemi pour opérer une transformation dont celui-ci tentera de tirer oénéfice. Le flamingantisme "activiste" auri fait un tort immense à la cause flamande en se livrant à un veritable chantage vis-à-vis du gouvernement au moment où le pays se trouve dans la misère et la douleur. Qu'aurait-on dit si les socialistes s'étaient mis à harceler le gouvernement pour obtenir en ce moment une promesse d'instauration du suffrage universel? Voici le manifeste en entier d'après le "Nieuwe Courant" : L'Université flamande de Gand. Notre correspondant anversois nous communique le manifeste suivant édité par le "Vlaamsche Hoogeschoolbond." et repris par les journaux paraissant en Belgique: "Les soussignés, au nom du "Hoog°schnol-bond" pour l'obtention de l'université flamande de Gand, Après avoir pris connaissance le 3-mars de la communication de Freiherr von Bissing. gouverneur général de Belgique, d'après laquelle il apparaît qu'en effet il est prévu au budget de 1918 un crédit pour la transformation de l'université de Gand en une université flamande, et que les préparatifs pour l'exécution de cette décision ont déjà commencé.Après avoir pris connaissance quelque temps plus tard, le 23 mars 1915 de la décision s-ivante du gouverneur général, reprise au 'Moniteur des Lois et Ordonnances: "Par dérogation à l'article 5 de l'arrêté roval du 9 décembre ÎS^ il est décidé: A l'Université de Gand il sera fait des lectures en langue flamande," Considérant : Que la flamandi«ation de l'université de Gand a toujours été considérée par les chefs flamands comme une condition essentielle de la possibilité du relèvement moral et matériel d<>s Belges flamands et comme une nécessité absolue pour leur développement intellectuel que par conséquent cette flamandisation est devenue depuis de nombreuses années la principale revendication du mouvement flamand; que l'unanimité parmi le peuple flamand er ce qui concerne cette mesure a été prouvée par la requête couverte de centaines de milliers de signatures qui a été remise à la Chambre et qui demandait cette flamandisa-tion, par une requête semblable émanant de centaines de villes et de communes flamandes et du projet de loi prévoyant la flamandisa-tion de l'Université de Gand; que l'équité généralement reconnue de cette revendication considérée au point de vue de la simple justice et de l'avenir du peuple flamand a "été prouvée par le dit projet do loi; que ce projet de loi avait du reste déjà été admis par les cômmissions de la Chambre; qu'il était dans les justes attentes du peuple flamand, avant la guerre, qu'en ce moment la flamandisation aurait été approuvée par la législature; que la mesure prise par l'autorité allemande ne doit donc pas être considérée comme une faveur mendiée ou comme un cadeau demandé, mais comme une réparation long-temos différée. Estiment a ue c'est un devoir de faire connaître publiquement qu'ils sont satisfaits de la flamandisation annoncée; Considérant ensuite: Que la loi concernant les usages et coutumes de la guerre, loi qui a été signée à la 2e conférence de la paix à La Haye en 1907, détermine dans ses articles 42 et 43 que: un territoire doit être considéré comme occupé quand il en vient à se trouver en fait sous l'autorité de l'armée ennemie et que lorsque l'autorité réelle a ainsi passé entre les mains de l'occupant cetui-ci a le devoir de prendre toutes les mesures nécessaires pour établir l'ordre et la vie publique et la maintenir ensuite, ceci à moins d'empêcflrment complet et dans le respect complet des lois du pays, Que le gouvernement belge a soumis aux Ghambres le contrat dip'omatique précité dans le but de lui donner force de loi ce qui s'est fait par la loi du 25 mai 1910 (art. I) que ce contrat a donc force de loi dans notre pays ainsi qu'il a été déterminé par la Cour de Cassation, le pouvoir juridique suprême, par son arrêté du 20 mai 1915: Que la vie publique dans notr° pays n'est pas ixissible sans le maintien de l'instruction aus^i bien du d*gré supérieur que moyen ou inférieur et que le maintien ou la création d'institutions d'instruction est donc une nécessité sociale; Que ceci a toujours été considéré comme la règle dans notre pays puisque l'instruction publique repose entre l"s mains d'un de nos ministres et est donc une manifestation du pouvoir gouvernemental; que donc l'instruction et surtout celle du d'gr^ supérieur eu égard à l'Université de Gand doit être considérée comme un facteur essentiel de vie sociale; que le rétablisse triait ou le maintien de cette vie publique motive l'intervention de l'autorité occupante; • Que du reste par cette intervention aucune loi belge u'est atteinte, ce qui est clairement démontré par le fait que c'Pst un arrêté royal (l'arrêté royal du 9 décembre 1849, art. 51 qui prescrit que dans les universités les cours seront donnés en français et qu'il s'en suit, primo: qu'on n'a changé qu'un arrêté royal et qu'il ne peut pas être question d'une méconnaissance des lois du pays; secundo, que puisqu'il a suffi d'un arrêté royal pour déterminer la langue véhicula ire dans les universités et qu'une loi n'était pas nécessaire à cette fin, qu'il est juridiquement certain qu'il ne faut n: .s lyio loi.pour K»ixïiflpr.®et arrêté royal et qu'il suffi! d'un nouvel arrêté ou d'une prescription équivalente de l'autorité occupante peur modifier l'arrêté royal du 9 décembre 1849 et remplacer à l'Université de Gand la langue véhiculairé française par la langue vé-hiculaire flamande ; que l'autorité occupante "est donc compétente pour flamandiser l'Université de Gand ; Déterminons que la décision du gouverneur général rouvrant l'Université de G\nd et la transformant en université flamande doit être considérée comme une décision valable prise par une autorité compétente, vu que d'après les art. 4-2, 43 précités les mesures prises par les autorités allemandes pour l'application de ces articles sont obligatoires, non seulement pour l"s simples citoyens bdges, mais aussi pour le fonctionnaire du gouvernement belge, voire même pour les juges belges ainsi qu'en a décidé expressément la Cour de Cassation précitée dans un arrêté du 20 mai 1915; Que l'arrêté du gouverneur général est donc aussi obligatoire pour les professeurs de l'Université ; que cette masure n'est du reste que la confirmation de la signification sociale de cette université pour le peuple flamand et peut donc être accepté avec satisfaction par ces professeurs qui avaient prévu et défendu le grand rôle civilisateur de cette flamandisation ; considérant à sa juste valeur le geste des professeurs qui ont accepté d'enseigner en flamand; regrettant l'attitude de ceux qui, ayant enseigné antérieurement en flamand ou étant en état de le faire maintenant l'ont refusé; expriment l'espoir que ces professeurs reviens dront sur leur décision; Considérant enfin : Que tout l'enseignement inférieur et moyen, la préparation donc à l'enseignement supérieur se fait 6entir de plus en plus impérieusement; que vu que l'Université de Gand a été fermée pendant 22 mois, la troisième génération estudiantine sera, privée de cours au 1er octobre 1916; que des centaines d'élèves qui quittèrent l'enseignement moyen au moment de la guerre et ceux oui depuis lors ont achevé les deux dernières années, soit "donc treis générations, attendent impatiemment l'occasion d'avoir un enseignement supérieur; que de nombreux étudiants qui au moment de la guerre n'avaient pa.s complètement terminé leurs études et souhaitent voir venir le moment (le polir; ,r le faire ; que dans les autres pays lie'ligéranti les cours supérieurs continuent normalement et que pour les étudixnts belges réfugiés en Hcl'ande on a même créé une univ rsi'.é belg°; Estiment qu'il est nécessaire que toutes i'S mesures soient pris s pour permettre à l'Université de Gand de reprendre ses cours au 1er octobre prochain ; mettent leur confiance dans les forces int '11' eti elles nécessaires de la Flandre et de la Néerlande pour le relèvement du peuple flamand; invitent tous les étudiants à venir jouir de l'enseignement supérieur dans la langue qui leur permettra de porter remède à la détresse morale du peuple flamand et remplir leur devoir social ; adress nt un solennel appel à tous les Flamands de bonne volonlé pour l'érection de l'idéal du pouple flamand: l'université flamande ; Ne le font que dans la certitude que leurs frer s en campag ie ont sedlé de leur sang la droit du peuple flamand d'être rétabli dans ses droits et que dins leur esprit l'idéal qi i les anime: le droit de petits peuples est intégralement lié à leur vœu et à leur volonté de relever le peuple flamand; Font tout ceci dans la pleine conscience de '.eur responsabilité et se tiennent à la disposition de leur peuple, de leur pays et de leur roi pour rendre compte de leur attitude." Notre correspondant nous éciit que ce manifeste était signé par une centaine de personnalités du n ouvement flamand appartenant aux trois grands partis parlementaires. La direction du Hoogeschoolbond est ainsi constituée : Présidents: MM. Léo Augusteyns, représentant et Dr Jur. Adelfous Hendrickx, avocat, représentant. Secrétaires: JIM. Hipp. Meert, professeur à l'Athénée Royal de Gand; Dr Phil. Marten Kudelsheim, secrétaire de la commis,-ion Se l'Université flamande. Ce dernier est, paraît-il, le correspondant même du journal hollandais, il est employé à la bibliothèque communale d'Anvers. Les noms des signataires ont paru ensuite. Ils travaillent pour l'Allemagne. Les Hollandais, qui auront lu ce rna-niieste daus plusieurs de leurs grands journaux, vont encore une fois s'imaginer bénévoljme-it que tout le pays flamand est d'accord avec les cent signataires du factura. Les organes à la sol-ci* i A^emagne les y aideront de leur mieux. On sait pourtant, qu'en pays occupé, seuls peuvent parler et écrire oeux qui ouvrent la bouche et prenuent- la plume pour défendre les intérêts des Allemands.Le peuple flamand, qui a en horreur les bourreaux de la patrie, reste silencieux et attend patiemment le moment de la délivrance. Les Allemands, éclairés eux-mêmes, ne se font pas 'd'illusions et nous savons que von Bissing lui-même a reçu de plus d'un des avis caractéristiques. Ces Allemands se rient des platitudes des flamingants " activistes " et ne se gênent pas, à Anvers tout particulièrement, pour exprimer leur dégoût. Dr TERWÀGNE. NOUVELLES VICTOIRES SUR LA SOMME. (De notre envoyé spécial.) Amie.vs lOseptembie. Dimanche belliqueux. Au cours d'une de mes dernières visites au front de la Somme, les préparatifs d'une nouvelle phase de combats n'ont pû m'échapper. Aussi de source autorisée j'appris que les Alliés poursuivraient bientôt leur offensive sur Bapau-me et Pérou ne. Le grand nombre de ca nons et de munitions concentrés dans le seul secteur d'Hardecourt-Feuillères, n'indiquait que trop que le martelage d'artillerie sur les positions allemande* reprendrait avec une force volcanique. La surprise des Allemands doit êtrs d'autant plus cuisante qu'ils ne s'attendaient pas à être attaqués un dimanche. Depuis que l'art de la guerre a pour puissant auxiliaire le travail de terrassement, de charpenterie et de mine, les soldats s'étaient remis à prendre le re pos dominical. Bien rarement les communiqués mentionnent des actions importantes les jours fériés. Or, au grand désarroi de l'ennemi, les Français et les Britons ont prouvé dimanche passé que coutume ne fait pas loi. La guerre a repris ses droits et nos Alliés ont pronon cé une offensive vigoureuse pleine de promesses à la Somme. Samedi, tard dans la soirée, l'artillerie s'était tue et semblait annoncer un dimanche de repos, mais le matin tout à coud de l'Ancre à la Somme les canons des Alliés se mirent à tonner, augmentant de violence. Depuis six semaines l'artillerie n'avait plus denné comme aujourd'hui. L'on pouvait donc s'.attendre à des événements de grande importance. Du côté nord d'Albert, dans la direction de Thiepval, les Anglais bombardaient sans répit, les coups tombaient dru, et quoique le temps pluvieux alourdissait l'atmosphère, la répercussion 'sourde ne laissait pas de doute sur l'intensité des engagements. Bientôt aussi du côté de Maurepas l'action de l'artillerie française s'accentuait. L'artillerie en action. C'est de ce côté que je me dirigeai. Sur la vallée ds la Somme le brouillard matinale jetait de longs voiles gris, tranchant sur les hauteurs foncées par où des chemins ternes serpentent vers la hauteur 120 conduisant au plateau de Maurepas. Protégés par les pentes de la hauteur, les canons français vomissaient leurs rafales de feu sur les lignes ennemies en avant de Maurepas et Le Forest, tandis que d'autres batteries donnaient des coups de bélier sur Cléry, un village sis sur la rive droite de la Somme, et que moins de cinq kilomètres de marche séparent de Péronne. Les Français avaient poussé leurs positions jusqu'aux abords de Maurepas, dont les ruines sont reconquises. Les pentes de la colline inclinant vers Cléry me permettaient de voir distinctement leurs tran- S7cme annéî. ' NO 219

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Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1914 au 1918.

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