L'indépendance belge

1693 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1917, 17 Fevrier. L'indépendance belge. Accès à 23 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/td9n29qd6n/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

.fSsa# afifflée.- Ho 42 L'INDÉPENDANCE ROYAI/ME-UWr : ONE P£N'NY BELGE. CONTINENT: 15 CENTIMES (HOLLANDE: ©CENTS) IADMimaiBATIOS ET BEXUCTION: rrjp03 HOrSE, TUDOB ST.. LOHDON. E.C. TELEPHONE: CITY 3960. il, PLACE DE LA B0TTE8B. BUREAU A PAEÏS • SAMEDI 17 FEVRIER 1317. En vente à Londres à 3 h. le vendredi 16 fev. A f 3 MOIS, 9 SHILLINGS.'5 _ „ n ,„_t_ 30KNEMENTS: 1 5 MOIS. ÎT SHILLINGS, i CONSERVATION PAR LE PROGRbS. Il AN. 35 SHILLINGS, j LA SITUATION. Vendredi, midi. La patience dea Amérioains est misa ni» dure épreuve, et la situation faite a ["résident Wilso® par la multipliai te ck jurants infligés parlesAltemandsàrhca' aeur national américain est intoiéïabh A l'incident de> la destruction d Eohcaaer ' ' Lyœan M. Law, ' ' au sujet dv quel une enquête officielle est ouverts deux autres sent venus s'ajouter, qt ; £oat destinés à modifier les sentiment uU Président Wikon eu ce qui concaro le cas des nations trop fières pour £ battre. Le premier de ces incidents a trait ! îa séquestration, plus ou moins avoué des consuls américains, qui, pour la pli I part, n'ont pas encore pu franchir ! | frontière allemande, et dont les femnK ( sont soumises à des formalités incomp: i tibles avec le3 privilèges reconnus au I' membres du corps diplomatique et consi I laii's et à leurs familles. Le second a pris la forme d'une hum I liation dont le caractère agressif sei f vivement ressenti aux Etats-Unis. L< f autorités allemandes ont obligé M. Bran : Wliitlock,' ministre des Etats-Unis ' Bruxelles, à amener le drapeau amér f cain qui jusqu'ici flottait à la légatioi t et le sympathique diplomate, envers qi : les Belges ont contracté uue si lourd dette d® reconnaissance, est empêché ci communiquer avec Washington. Ou d j également que certains membres du Ri licf Fund ionfc traités m prisonniers. Tous ces faits fout l'objet d'investâg; tiens officielles, et il est impossible c prédira les sanctions que leur donnes le Président Wilson, qui manœuvre c façon à obliger les Allemands à assura* l'entière responsabilité du "casus belli. Pourtant la nervosité aux Etats-Un l .augmente rapidement, et même un jou I nal comme le "World," qui a toujou ! été un des plus fermes soutiens de la pi ■ 2'iiqtte présidentielle, se plaint de l'ina tion de "Washington ét demande a vu insistance la reconnaissance du fait qi 'état de' guerre existe réellement ent l'Allemagne et les Etats-Unis. L'Ail ; inagne,' par ses menaces, écrit •" Yv'orld," fait plus de tort au commer américain que ne pourraient le faire 1 sous-marins. Les ports sont à tel poi: congestionnés que trente lignes de cli mins de fer ont dû suspendre moment ïiément les expéditions, et déjà on a nonce de Buffalo, d® Chicago et d'autr centres industriels que certaines usin i ont dû arrêter leur production, à eau. ! du retard dans l'envoi de matières pr ïfiières ! La crise des transports, due au refi de certains armateurs de charger du fr< î pour les ports alliés, ne finira que îor que le gouvernement américain se sei prononcé sur la question de la protectio du pavillon de commerce américain si i ' les mers. Eu attendant, les Allemands dêd; ! isnt satisfaits des résultats atteints. I | ' Strassburger Posb" informe ses leeteu [ go,'ils ne doivent pas s'étonner si le non i bre de navires eoulé3 diminue, étaj [ donné que le blocus allemand empêol beaucoup de bateaux neutres de prend] j la mer, mais qu'il est indifférent, a [ ■point de vue des Puissances Centrales, îea transports à destination des ports a liés sont arrêtés du fait de la suspensic du trafic ou du fait d® la destruction d; bâtiments de commerce!. 1 " —• L'ordre du jour adressé par le Kaiser à à "sa" flotte reflète l'immense espoir mis u par nos ennemis dans l'efficacité de leurs 3 armes sous-marines. > "Dans la bataille décisive et immi-tienté," dit-il, "n;â flotte aura pour tâ- u die, en combattant à outrance sou corn- .- u:srcs maritime, de retourner contre elle », c: ses Alliés la méthode de guerre an- ;i glaise qui consiste' à réduire le peuple j .3 allemand par la faim." e "Dans l'accomplissement de cette tâ- î 8 he, le sous-marin aura à jouer un rôle prépondérant. J'espère que, développe à aii point de vue technique, avec la sage prévoyance qui caractérise nos- admira- i- blés chantiers maritimes, eu coopération a avec toutes 1103 autres armes navales, et :s supporté par l'esprit qui nous a permis 1- d'açcômplir de brillants exploits, cette x arme brisera la volonté de nos ennemis. 1- Les Puissances Centrales considèrent donc le sous-marin comme leur dernière t- planche de salut, et il faut s'attendre h a voir nos ennemis fournir l'ultime effort, :s tant sur terre que sur mer, avec la der- d nière énergie et- sans égards pour les à conséquences. i- De quelles réserves l'Allemagne dis- t, posa-t-slle, au trentième mois de la ii guerre, pour essayer de forcer le destin s en sa faveur? e Le colonel Repington, dans une inté- it ressauts étude publiée dans le "Times" s> de ce jour, estime que si nos ennemis ont eu recours, comme ils l'ont fait l'année 1- dernière, au prélèvement de trois bataille Ions par certaines divisions (il table sur a 170), il leur a été possible de créer 56 di-e visions fraîches, dont l'artillerie peut r avoir été constituée tant par des batte-" ries nouvelles que par l'artillerie cap-îs turéo. r- Dès lors, les 128 ou 130 divisions qui rs constituent lea forces concentrées sur 5- le front occidental en novembre, pour- 2- raient être portées a environ 166, mais, ho en 03 faisant, .nos ennemis devraient le abandonner l'espoir de remplir leurs re vides par un flot régulier dè renforts, e- ceux-ci faisant défaut. le Bref, le critique du " Times," qui a oe l'habitude d'envisager la situation du es point de vue le moins favorable, croit pos- ît sible un effort allemand sur notre front e- pendant les trois mois à venir, au cours a- desquels la Russie et l'Italie 11e peuvent 1- nous être que d'un secours modéré, as Le colonel Repington rappelle, d'autre îs part, que l'état-major allemand peut se se remémorer que von Schellendorff a ex- z- primé l'avis que, " dan3 certaines circonstances, l'avantage de s'assurer la is maîtris'ô des mers sur un point déter- ît miné, pour un certain temps, permettant s- le transport des troupes par mer, peut a justifier la perte de notre propre flotte." n Le maréchal Hindeuburg est-il hcwnmei tr à risquer un coup de dé cle cette nature ? Noua ne i® pensons pas, mais les paroles 1- du Kaiser indiquent que la flotte alle- 1 a mande est app^eléa à participer dans le fs grand coup qui se prépare. 1-1 Hindeuburg réussira-t-il là où Napo- it léûn a échoué, et le sous-marin esra-t-il te l'arme effective contre la puissance nra- "e ritime britannique que les Allemands u escomptent'? Nous le saurons bientôt, si car si les Allemands sont réellement aussi 1- affamés qu'on nous les représente, ils ne n pourront ajourner bien longtemps une ;s manœuvra qui sera le finale du drame qui ensanglante l'Europe. LES ROUMAINS RESTÉS EN BELGIQUE. nfci 1 11 1 —« Protestation du gouvernement roumain. - Le gouvernement allemand, fidèle & s inanière d'agir dans les pays que ses ai rnèes ont occupés, en tout ou en partie v ient de prendre encore une mesure ccui ■traire au droit et à l'humanité, au détri nient des sujets roumains. .Au momen où l'Allemagne a envahi la Belgique,don elle avait pourtant garanti la neutralité un certain nombre de sujets roumains s trouvaient dans ce pays. Des sujets rou sont donc restés en Belgique, mt we alors que la Roumanie est entrée e S'uerre. Maintenant nous apprenons, pa -le friinistre d'Espagne à Bruxelles,. qu le gouvernement ailemand aurait déçid ^internement immédiat en Allemagn .des sujets mâles roumains âgés de 16 ' ans, alors que le gouvernement aile ^^nd laisse en Belgique les sujets fran 'ais, russes, italiens et portugais, qr fcont protégés également par la légatio; f-ipagne. Le ministre d'Espagne aiou ffue ie gouvernement allemand avai v abord promis de laisser les sujets rou «sains co Belgique et qu'il n'a chati£ a sa décision que parce qu'il a appris que - le gouvernement roumain aurait livré au , gouvernement russe les sujets allemands, - qui étaient en son pouvoir, et que ceux-ci - auraient été transportés en Sibérie. Le t gouvernement allemand se donnerait ain-t si l'air d'exercer des représailles. Or, le , fait cjue le gouvernement allemand invo-s que comme prétexte pour son acte de - cruauté, que rien ne justifie, sauf peut- - être une haine spéciale contre la nation 1 roumaine, est absolument faux. Le gou-r vernemeni royal roumain n'a jamais li-e vré au gouvernement russe les sujets al-é îemands qui étaient en son pouvoir, et 2 encore moins, n'ont-ils pas pu être en-■1 voyé's en Sibérie. Le gouvernement alle- - maiid n'est pas même dupe d'une erreur, - puisque quelques jours avant d'annoncer i au ministre d'Espagne à Bruxelles ces 1 soi-disant représailles, il avait proposé - au gouvernement royal roumain un t échange avec tous les sujets allemands - internés en Roumanie. i Le gouvernement tournaU) tic peut q,ue protester contre ce nouvel attentat au droit que. commet, le gouvernement allemand. Il en "appelle à la conscience universelle, qui n'est pas aussi dépourvue de sanction qu'on s'imagine ; et-, le moment venu, il saura exiger toutes les compensations qui lui sont dues. (s.) TARE JOXESCU, Ministre des Affaires Etrangères de Roumanie. * * Les arrestations eu Roumanie. Le gouvernement royal est informé, d'une source certaine, que les armées allemandes qui occupent une partie du royaume se conduisent d'une manière absolument contraire aux règles les plus élémentaires du droit des gens et de l'humanité. Pour éviter toute dénégation possible, nous nous bornons aujourd'hui à un fait, que le gouvernement allemand reconnaît. Le gouvernement allemand a arrêté, à Bucarest, un grand nombre de notables qu'il tient enfermés, non pas qu'ils soient accusés d'avoir commis une infraction quelconque, mais uniquement comme étages. Le prétexte de ces arrestations serait que le gouvernement royal, lors de l'entrée en guerre de la Roumanie, aurait interné le^sujets allemands mâles se trouvant en Roumanie. Or, cet internement est réciproque, parce que le gouvernement impérial a également interné les sujets roumains se trouvant en Allemagne. Cet internement des sujets étrangers, que tous les Etats belligérants pratiquent, ne devrait constituer ni une raison, ni une explication, pour l'arrestation des Roumains se trouvant, comme de droit, sur le soi de leur patrie, lors- -que les armées'allemandes ont envahi la portion du sol national sur laquelle ils étaient établis. L'arrestation par les Allemands de ces notables de Bucarest n'a donc aucune justification, d'aucune genre ; elle est tout simplement une des nombreuses violations de toutes les règles du droit entre peuples civilisés, comme de tous les préceptes cle la morale et de l'humanité, qui ont distingué la conduite du gouvernement et des armées allemands. La Roumanie, pour le moment, ne ' peut que protester contre cet abus de la force ; elle demandera en temps voulu toutes les compensations qui lui sont dues pour les actes illégaux du gouvernement impérial. (s.) Ministre TARE JOXESCU. wvmawg«bk*w - «mm j—i LETTRE DE HOLLANDE A la Deuxième Chambre des Etats Généraux. [Va notre correspondant.) La discussion du 3e chapitre (concernant les Affaires étrangères) du budget desYoies moyens de l'Etat néerlandais, a donné lieu la semaine dernière à une série de discours plus ou moins intéressants dont certains sont à signaler parce qu'ils avaient pour objet la question de la paix future, la politique internationale et la déportation les Belges. M. Dresseihuys, président du Nederl. Anti-Oorlogsraad, nouveau député de Tiel. a profité de l'occasion pour placer sa première grande liarançus en faveur du pacifisme. Il semble attendre beaucoup de la " League to enforce Peace." On a même l'impression que les pacifistes commencent à mettre plus de foi dans " une paix imposée " (par la force) que dans une paix s'imposant par le droit. M. de Beaufort s'est déclaré partisan des traités à la Bryan (garanties contre les invasions). M. Knobel a sollicité des apaisements contre ce qu'on est convenu d'appeler l'annexionnisme belge et la question de l'Escaut ; deux points au sujet desquels le ministre M. Loudon l'a complètement rassuré. M. Duys a fait en larges traits l'historique des déportations de civils belges en Allemagne ; il a félicité le ministre de son attitude et pour le résultat obtenu— mais i! estime que la responsabilité gouvernementale n'est pas complètement couverte. On doit exiger le rapatriement ou le renvoi en Iioiiande non seulement de tous les Belges qui, après avoir séjourné ici, l'on quittée sur la foi des promesses faites (donc ne pasrestreindre la faveur aux Belges du rayon d'Anvers) mais réclamer le renvoi de tous ks 'déportés en général. MM. Lohman et Rutgcrs se sont montrés également favorables aux idées de la " League to Enforce Peace," mais les députés Van Leeuwen et Troelstra ont émis des critiques. Pour ce dernier une paix durable ne sera possible que si l'on arrive une organisation dans laquelle chaque peuple pourra se développer économiquement. L'extension , territoriale doit devenir superflue pour l'expansion économique. Il est d'accord avec ses collègues Dresseihuys et Lohman que les neutres devraient en toute circonstance faire entendre la voix de l'humanité et du droit, même s'ils prévoient ne pouvoir obtenir de résultat. M. Xoîcns trouve qu'on doit être très prudent,' "il faut nous faire pardonner notre neutralité," dit-il. Dans un "pauvre discours" (le qualificative est du "Handelsblad"), M. Scheuref, ennuyé par la publication de ma lettre que M. Duys lut a malicieusement rappelée en lui reprochant son attitude, a aggravé son cas et suscité des rumeurs—ce qui est ra'-e à la Chambre hollandaise—en donnant à propos des déportations le conseil au gouvernement de ne pas s'engager plus loin ! «M. Xoîens trouve au contraire qu'il faut insister pour le retour de toutes les personnes pour lesquelles la Hollande peut être considérée comme moralement responsable de leur rentrée en Belgique. Le gouvernement a déclaré partager cette manière de voir. La presse a longuement commenté les débats du parlement qui, depuis longtemps, n'avaient plus eu cette allure et cette importance. M. T. «... ■■■■■ »... i —. LA VIE D E PARIS. iMl,mj-rru>;,wifM^i l'ax'i.fni -a.*.;. Paris, février 1917. daines, ils ont donné un touchant exem-Si nous avions le temps d'observer pie de solidarité. Dans le même ordre les petits spectacles de la rue, quelle d'idées, on peut rattacher à cette cama-mine de notes et de croquis nous pour- raderie cette scène de cirque dont on a rions conserver. Je ne parle pas de parlé dans un journal du matin. A une cette longue file de pauvres femmes qui matinée, sur la piste, un clown se dé-se morfondent par une bise glaciale à la pensait en pirouettes multiples, proporte des marchands de charbon, payant diguant ses contorsions et ses grimaces chèrement l'imprévoyance des deux an- pour deux seuls spectateurs, deux nées du ministère Sembat, qui, par pauvres soldats assis au premier rang, 3 fois à la tribune de la Chambre, avait La foule applaudissait, mais l'artiste déclare qu'il n'y avait pas à craindre une ne faisait attention qu'à ces deux poilus crise de quantité. La censure demande qui if regardaient d'un air mélancolique à. droite .et;,à gauche qu'on ne parle pas et attristé. Enfin, devant un dernier de ces faits. Vraiment? Mais c'est le effort du disloqué, qui à ce momentmar-siieuce qui serait coupable, car enfin, il chah, sur les mains, les deux soldats y a des responsables à cette détresse et finirent par rire et le clown de se retirer il serait trop commode de se mettre le avec de grands saluts grotesques. doigt sur la bouche et de s'en tenir là. Ces deux soldats mutilés — l'un Se taire serait une complicité. Non. Ni n'avait plus sa jambe et à l'autre il man- aujourd'hui, ni plus tard. quait un bras — étaient de grands bles- Ils 11e craignent pas le froid, ces sés revenus de la guerre, deux anciens grands oiseaux de l'air qui, l'autre après- qui avaient voulu voir les tours de leur midi, par bandes au vol lourd, surplom- ancien camarade, un réformé, et celui-ci baient Paris, jusqu'au ras des toits des avait fait des prouesses pour les amuser, maisons. C'étaient les aviateurs qui eux qui ne viendraient plus "travailler ". s'étaient réunis autour de l'église Saint- sur la piste. C'est une scène touchante Vincent de Paul, qui, tournoyaient coin- quoique dans un cercle Vulgaire. L'aima- me d'immenses oiseaux, tandis qu'on en- ble jongleur de Notre-Dame apportait à terrait leur camarade, le lieutenant De- la Vierge l'offrande de ses cabrioles, le dorp, mort en brave. clown accumulait ses grimaces pour Un sceptique parisien, M. Pierre De- exciter le rire de ses anciens compagnons courceîle, a défini un jour les enterre- devenus impotents à la suite dés com- ments " un des emplois de la matinée." bats sanglants auxquels ils ont pris Los aviateurs formant ainsi un cortège k part. leur compagnon ont obéi à un sentiment Touchante aussi la pensée de ce ulus noble au'à des convenances mon- vieux neintre ctuî connut des heures de succès et qui, inoccupé, trop vieux pour servir, s'est établi portraitiste de " poilus blessés." Vous le rencontrerez dans les hôpitaux de Paris, il s'installe au chevet des malades, et pendant une après-midi il peint les braves gars.Ç>uandle tableautin est achevé, i! le remet au blessé qui l'envoie au pays, à la maman ou à la fiancée qui contempleront en l'attendant le pauvre soldat qu'elles ne reverront peut-être plus. Ce ne sont là que des nuances, des traits pittoresques, des petits riens, mais combien caractéristiques de la Vie de Paris dont il serait dommage de ne pas conserver ces menus souvenirs comme on a voulu garder cette affiche de la mobilisation générale d'août 1914 ; elle sa trouve rue Royale ; elle a resistée aus vents et à la pluie. L'autre matin, un inconnu est monté sur uue échelle et a placé l'affiche sous verre, avec un cadre en bois léger. Elle restera sûrement à la même place jusqu'à ce qu'une mesura administrative tardive, naturellement, accorde sa protection à ce carré de papier qui nous rappelle des heures angoissantes du début de la guerre, quand nous pensions que cela allait durer quelques semaines ; il y a plus de trente mois. JEAX-BERXARD. RÉMUNÉRATION DE MILICE ALLOUÉE AUX FAMILLES DE MILITAIRES BELGES. Avis du Consulat Général cle Belgique. Les hommes rattachés aux groupes II, III, IV ayant été appelés au service militaire, le Consulat général rappelle aux intéressés résidant actuellement dans le Royaume-Uni que la rémunération de milice allouée aux familles des militaires est payée par les Consulats do Belgique. Ceux-ci sont établis à Londres (Consulat général), Aberdeen, Belfast, Ber-wick, Birmingham. Bradford, Bristol, Cardiff, _ Dartmouth, Dover, Dublin, Dundee, Edinbùrgh, Falmouth, Folke-stone, Glasgow, Goole, Grimsby, Guern-sey, Hârwich, Hull, King's Lynn, Lceds, Leith, Lerwick, Limerick, Liver-pool, Lowestoft, Manchester, Middles-brough, Milford Haven, Xewcastle, Xewport, Peterhcad, Plymouth, Ports-mouth, Queenstown, Ramsgate, St. Hc-lier, Sheffield, Southampton, Sùnder-land, Swansea, West Hartlepool, Wey-mouth, Yarmouth. Les demandes pour l'obtention da l'indemnité doivent être adressées au Consulat de Belgique le plus proche du lieu de résidence de l'intéressé. Les personnes résidant à Londres ou dans la banlieue sont priées de se présenter personnellement au Consulat général, 37, Bedford Square, W.C., bureau de la rémunération de milice, les lundi, mardi, mercredi, ou vendredi, de 10 à 1 h. et dû 2h. 30 à 4 h. Ceux qui résident dans les comtés de Bedford, Buckingham, d'Es-sex, Hertford, Huntingdon, Kent, Sur-rey, Middîesex, Xorthampton, Oxford, peuvent s'y adresser par écrit. Les requérants auront à produire àu Consulat un certificat de présénee sous les drapeaux délivré par le Ministère' de la Guerre de Belgique, Le Havre, France. Les demandes de certificat doivent être adressées directement au dit ministère et doivent mentionner les nom et prénom^ du militaire, son régiment, ou le numéro de son centre d'instruction, le groupe auquel le militaire a été rattaché et, autant que possible, l'adresse postale actuelle.du militaire. Les requérants devront également produire leur livret de mariage ou passeport ou autres pièces d'identité ainsi que leur certificat d'enregistrement à la police (certificate of re-gistration). En vertu de l'arrêté-loi du 27 septembre 1916, la rémunération allouée aux familles des militaires de rang inférieur à celui d'officier est fixée comme suit : (1) A l'épouse, par jour, Fr. 1.25; par semaine, Fr. S.75, ou par semaine, 6s. 8-kl. ; à l'épouse ayant un enfant, pat-jour, Fr. 1.75; par semaine Fr. 12.25, ou par semaine, 9s. 5d. ; à l'épouse ayant deux enfants, par jour, Fr. 2.25; par semaine, Fr. 15.75; ou par semiane, 12s. ; ld. ; à l'épouse ayant trois enfants, par jour, Fr. 2.75; par semaine, Fr. 19.25 ; ou par semaine 14s. 9kl. ; à l'épouse ayant quatre enfants, par jour, Fr. 3.25; par semaine, Fr. 22.75; ou par semaine, 17s. 6d. ; à l'épouse ayant cinq enfants, par jour, Fr. 3.75; par semaine, Fr. 26.25; ou par semaine, £1 Os. 2d., plus 50 centimes par jour pour chaque enfant au delà des cinq enfants. La rémunération n'est accordée que pour les enfants âgés de moins de 16 ans pu infirmes. (2) A la personne çpii a la charge des

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre L'indépendance belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1843 au 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Sujets

Périodes